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provecho — ((jaewon))
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provecho — ((jaewon)) | Mer 22 Avr - 18:49
— Je ne me suis jamais prétendu grand cuisiner. À vrai dire, peut-être parce que je suis encore jeune, peut-être parce que je n'ai pas vécu seul très longtemps, ou peut-être parce que le patriarcat me l'a toujours évité de part mon chromosome Y (j'en ai au moins conscience !), je n'ai jusqu'à récemment jamais cru nécessaire d'apprendre à préparer quoi que ce soit de plus élaboré qu'un plat de nouilles instantanées.
Pourtant, l'idée de préparer quelque chose pour les membres de la fraternité m'a enthousiasmé plus que je ne l'aurais pensé, lorsqu'on me l'a proposé. Peut-être est-ce l'idée d'une activité partagée ? Puisque je suis nouveau ici et que j'ai encore beaucoup de marques à trouver, je m'appuie sur celles que j'ai déjà. Alors, je me tiens avec Jaewon dans la cuisine du dortoir, plein de bonne volonté et le sourire aux lèvres. À vrai dire, la perspective de passer ce moment avec lui est loin d'être déplaisante, puisque j'apprécie sa compagnie - il est, après tout, l'un des premiers que j'ai connus ici.
Appuyé contre l'un des comptoirs, c'est donc lui que je regarde tout en me tirant de mes réflexions, et puis je fais craquer mes doigts comme pour dire qu'il est temps de s'y mettre.
"Bon ! T'avais déjà une idée de quoi faire ? Je te préviens, je suis pas un expert mais...ça devrait le faire. "
Parce que je me débrouille de mieux en mieux ! Il faut dire que les repas tout préparés, c'est bon, mais que j'en ai eu marre au bout de deux semaines alors : je n'ai pas le choix. Quant à Jaewon...et bien au final, je n'en sais rien, c'est une nouvelle découverte que je m'apprête à faire - et cette idée me plaît bien.
| | | provecho ; jaewon & mingyu |
— Je ne me suis jamais prétendu grand cuisiner. À vrai dire, peut-être parce que je suis encore jeune, peut-être parce que je n'ai pas vécu seul très longtemps, ou peut-être parce que le patriarcat me l'a toujours évité de part mon chromosome Y (j'en ai au moins conscience !), je n'ai jusqu'à récemment jamais cru nécessaire d'apprendre à préparer quoi que ce soit de plus élaboré qu'un plat de nouilles instantanées. Pourtant, l'idée de préparer quelque chose pour les membres de la fraternité m'a enthousiasmé plus que je ne l'aurais pensé, lorsqu'on me l'a proposé. Peut-être est-ce l'idée d'une activité partagée ? Puisque je suis nouveau ici et que j'ai encore beaucoup de marques à trouver, je m'appuie sur celles que j'ai déjà. Alors, je me tiens avec Jaewon dans la cuisine du dortoir, plein de bonne volonté et le sourire aux lèvres. À vrai dire, la perspective de passer ce moment avec lui est loin d'être déplaisante, puisque j'apprécie sa compagnie - il est, après tout, l'un des premiers que j'ai connus ici.
Appuyé contre l'un des comptoirs, c'est donc lui que je regarde tout en me tirant de mes réflexions, et puis je fais craquer mes doigts comme pour dire qu'il est temps de s'y mettre.
"
Parce que je me débrouille de mieux en mieux ! Il faut dire que les repas tout préparés, c'est bon, mais que j'en ai eu marre au bout de deux semaines alors : je n'ai pas le choix. Quant à Jaewon...et bien au final, je n'en sais rien, c'est une nouvelle découverte que je m'apprête à faire - et cette idée me plaît bien.
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Re: provecho — ((jaewon)) | Jeu 23 Avr - 20:07
Qu'importe combien de fois il revenait, c'était toujours la même histoire : celle d'un garçon vide, éteint, qui souriait aux autres comme un prêtre désillusionné aurait fait la prière: sans essayer d'y croire encore.
Règle numéro une : toujours bien se faire voir en société. C’est précisément l’idée qui a poussé Jaewon à proposer à son filleul et colocataire de passer un moment en cuisine afin d’offrir généreusement quelque chose au reste de la fraternité. Debout devant le plan de travail où il a ouvert un livre de recettes de desserts, Jaewon réfléchit, les yeux posés sur les images qui sont toutes plus appétissantes les unes que les autres. Il tourne la page pensivement, jetant parfois un regard intrigué à Mingyu, qui ne semble pas manquer d’enthousiasme. Au moins, ce petit sert à quelque chose, c’est déjà une bonne chose : les choses se seraient moins bien passées, s’il n’avait été qu’une lavette inefficace et ennuyeuse.
Pour cette raison, quand la voix du jeune homme se fait entendre, l’étudiant en médecine se redresse et sourit à son camarade en un mouvement de tête négatif. « Je ne suis pas tout à fait décidé. Tu aimes le cheesecake ? J’ai trouvé quelques recettes ici. » Et de lui désigner du bout du doigt la page où il s’est arrêté, un petit sourire aux lèvres, avant de se tourner vers le frigo. « Faut juste que je vérifie quelques ingrédients… » La tête dans le frigo dont il vient d’ouvrir la porte, il s’adresse à Mingyu. « Tu aimes le melon ? » Il s’en fout, en vérité. C’est simplement une histoire de bonne impression, parce qu’il sait que chacun sera content d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent, et qu’il sera bien vu. Parce qu’au final, c’est tout ce qui compte à ses yeux, à cet instant précis. icons/gifs : gizniee (bazzart); codage par me'ow
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Règle numéro une : toujours bien se faire voir en société. C’est précisément l’idée qui a poussé Jaewon à proposer à son filleul et colocataire de passer un moment en cuisine afin d’offrir généreusement quelque chose au reste de la fraternité. Debout devant le plan de travail où il a ouvert un livre de recettes de desserts, Jaewon réfléchit, les yeux posés sur les images qui sont toutes plus appétissantes les unes que les autres. Il tourne la page pensivement, jetant parfois un regard intrigué à Mingyu, qui ne semble pas manquer d’enthousiasme. Au moins, ce petit sert à quelque chose, c’est déjà une bonne chose : les choses se seraient moins bien passées, s’il n’avait été qu’une lavette inefficace et ennuyeuse.
Pour cette raison, quand la voix du jeune homme se fait entendre, l’étudiant en médecine se redresse et sourit à son camarade en un mouvement de tête négatif. « Je ne suis pas tout à fait décidé. Tu aimes le cheesecake ? J’ai trouvé quelques recettes ici. » Et de lui désigner du bout du doigt la page où il s’est arrêté, un petit sourire aux lèvres, avant de se tourner vers le frigo. « Faut juste que je vérifie quelques ingrédients… » La tête dans le frigo dont il vient d’ouvrir la porte, il s’adresse à Mingyu. « Tu aimes le melon ? » Il s’en fout, en vérité. C’est simplement une histoire de bonne impression, parce qu’il sait que chacun sera content d’avoir quelque chose à se mettre sous la dent, et qu’il sera bien vu. Parce qu’au final, c’est tout ce qui compte à ses yeux, à cet instant précis.
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Re: provecho — ((jaewon)) | Mar 28 Avr - 21:12
— Jaewon, je ne le connais pas trop. Mais il faut dire qu'en réalité, il n'y a pas grande monde ici que je connaisse réellement. Lui, si je sais au moins qu'il est gentil, j'ai l'impression qu'il porte une part de mystère qui lui ajoute une part de charme, parce qu'il ne me semble pas être le genre de garçons que l'on puisse déchiffrer. Ou peut-être que je me trompe, en réalité. Qu'importe, au final, tout ça me plaît, couplé à ses traits divinement bien taillé.
Un peu perdu dans ma propre réflexion, pourtant, j'en sors sans difficulté lorsqu'on me fait mention de pâtisserie. Du cheesecake ? Moi, j'en suis particulièrement friand, alors je hoche la tête avec cependant une certaine réserve.
"Je suis grave partant ! Par contre, c'est pas un peu compliqué à faire, ça ? "
Enfin je n'en sais rien : je n'ai jamais essayé. Alors je garde l'esprit ouvert, lorsque je parcours les recettes qu'il m'a indiquées....ça na pas l'air si sorcier, au fond. En revanche, je ne peux m'empêcher de me demander qui utilise encore des livres de cuisine, aujourd'hui, dans ce monde où tout se trouve à portée de clic ! D'une certaine façon, je trouve cette façon vieux jeu de faire plutôt charmante, et je ne peux m'empêcher d'offrir un sourire amusé.
"J'aime bien ça, oui. Du cheesecake au melon, du coup ? Ça me semble plutôt pas mal... "
Et totalement instagrammable, que je pense avant de me rappeler que je dois éviter de transformer mon compte en blog d'influenceuse. Des fois, il me faut bien avouer que partager uniquement des posts engagés sur ma story manque d'un peu de...fun...c'est bien pour ça que nous avons inventé les comptes privés !
"T'as déjà fait ça avant ? "
Tout en continuant de papoter, je jette un oeil à la liste des ingrédients qu'offre la recette pour commencer à les sortir du frigo. Beaucoup de lait, tout ça. Heureusement qu'au final, je ne suis pas devenu vegan.
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— Jaewon, je ne le connais pas trop. Mais il faut dire qu'en réalité, il n'y a pas grande monde ici que je connaisse réellement. Lui, si je sais au moins qu'il est gentil, j'ai l'impression qu'il porte une part de mystère qui lui ajoute une part de charme, parce qu'il ne me semble pas être le genre de garçons que l'on puisse déchiffrer. Ou peut-être que je me trompe, en réalité. Qu'importe, au final, tout ça me plaît, couplé à ses traits divinement bien taillé. Un peu perdu dans ma propre réflexion, pourtant, j'en sors sans difficulté lorsqu'on me fait mention de pâtisserie. Du cheesecake ? Moi, j'en suis particulièrement friand, alors je hoche la tête avec cependant une certaine réserve.
"
Enfin je n'en sais rien : je n'ai jamais essayé. Alors je garde l'esprit ouvert, lorsque je parcours les recettes qu'il m'a indiquées....ça na pas l'air si sorcier, au fond. En revanche, je ne peux m'empêcher de me demander qui utilise encore des livres de cuisine, aujourd'hui, dans ce monde où tout se trouve à portée de clic ! D'une certaine façon, je trouve cette façon vieux jeu de faire plutôt charmante, et je ne peux m'empêcher d'offrir un sourire amusé.
"
Et totalement instagrammable, que je pense avant de me rappeler que je dois éviter de transformer mon compte en blog d'influenceuse. Des fois, il me faut bien avouer que partager uniquement des posts engagés sur ma story manque d'un peu de...fun...c'est bien pour ça que nous avons inventé les comptes privés !
"
Tout en continuant de papoter, je jette un oeil à la liste des ingrédients qu'offre la recette pour commencer à les sortir du frigo. Beaucoup de lait, tout ça. Heureusement qu'au final, je ne suis pas devenu vegan.
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Re: provecho — ((jaewon)) | Mer 29 Avr - 19:47
Qu'importe combien de fois il revenait, c'était toujours la même histoire : celle d'un garçon vide, éteint, qui souriait aux autres comme un prêtre désillusionné aurait fait la prière: sans essayer d'y croire encore.
Pénible est la vie de dieu vivant. C’est en ces termes que Jaewon se retrouve parfois, avec l’impression d’avoir tété au sein de sa mère un élixir qui a fait de lui un élu du monde, meilleur en tout que tout être sur cette pauvre planète. Hercules de pacotille incapable de trouver quelque chose de mieux à faire qu’essayer d’écraser ceux qu’il estime moins bon que lui-même, Jaewon essaie encore une fois de trouver une idée de recette qu’il pourrait réussir sans trop de difficulté. Un petit sourire aux lèvres, son regard retrouve le filleul qu’il a invité pour cet atelier cuisine improvisé : avec un peu de chance, il sera tout aussi mauvais que lui, mais avec les mêmes intentions. Pour ce dernier point, il ne le saura probablement jamais. Rares sont ceux qui, comme lui, sont assez humbles pour ne pas faire trop sentir aux autres qu’il leur est supérieur. C’est en tout cas ce que Jaewon aime penser, dans ce qu’il appellera volontiers ses élans d’altruisme.
« Je n’en sais rien, je n’ai jamais essayé. » dit-il en riant. « Dans le pire des cas, on en achètera un, ça reviendra au même. »
Et ces individus stupides ne feront aucune différence, pense-t-il tout bas.
Il hoche finalement la tête à la question de son camarade, les yeux rivés sur son livre.
« C’est ça. Je le trouve plutôt élégant, même si je doute que la photo soit très « contractuelle », comme on dit. »
Des attentes à la réalité, il y a parfois un fossé énorme, comme il a pu le constater à de nombreuses reprises, quand il se perdait sur les applications de rencontre et se retrouvait face à des gens qui ne lui arrivaient pas à la cheville.
« Jamais, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre. L’avantage, c’est qu’on ne risque pas de faire brûler le dortoir avec une recette sans cuisson. » Comme il est drôle.
Un sourire amusé fleurit aux lèvres du jeune homme, alors qu’il sort quelques plats d’une armoire, ainsi que les ingrédients nécessaires à leur recette.
« Il nous manque l’ingrédient principal. » dit-il pensivement. « Partant pour une escapade à la superette ? » icons/gifs : gizniee (bazzart); codage par me'ow
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Pénible est la vie de dieu vivant. C’est en ces termes que Jaewon se retrouve parfois, avec l’impression d’avoir tété au sein de sa mère un élixir qui a fait de lui un élu du monde, meilleur en tout que tout être sur cette pauvre planète. Hercules de pacotille incapable de trouver quelque chose de mieux à faire qu’essayer d’écraser ceux qu’il estime moins bon que lui-même, Jaewon essaie encore une fois de trouver une idée de recette qu’il pourrait réussir sans trop de difficulté. Un petit sourire aux lèvres, son regard retrouve le filleul qu’il a invité pour cet atelier cuisine improvisé : avec un peu de chance, il sera tout aussi mauvais que lui, mais avec les mêmes intentions. Pour ce dernier point, il ne le saura probablement jamais. Rares sont ceux qui, comme lui, sont assez humbles pour ne pas faire trop sentir aux autres qu’il leur est supérieur. C’est en tout cas ce que Jaewon aime penser, dans ce qu’il appellera volontiers ses élans d’altruisme.
« Je n’en sais rien, je n’ai jamais essayé. » dit-il en riant. « Dans le pire des cas, on en achètera un, ça reviendra au même. »
Et ces individus stupides ne feront aucune différence, pense-t-il tout bas.
Il hoche finalement la tête à la question de son camarade, les yeux rivés sur son livre.
« C’est ça. Je le trouve plutôt élégant, même si je doute que la photo soit très « contractuelle », comme on dit. »
Des attentes à la réalité, il y a parfois un fossé énorme, comme il a pu le constater à de nombreuses reprises, quand il se perdait sur les applications de rencontre et se retrouvait face à des gens qui ne lui arrivaient pas à la cheville.
« Jamais, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre. L’avantage, c’est qu’on ne risque pas de faire brûler le dortoir avec une recette sans cuisson. » Comme il est drôle.
Un sourire amusé fleurit aux lèvres du jeune homme, alors qu’il sort quelques plats d’une armoire, ainsi que les ingrédients nécessaires à leur recette.
« Il nous manque l’ingrédient principal. » dit-il pensivement. « Partant pour une escapade à la superette ? »
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Re: provecho — ((jaewon)) | Ven 1 Mai - 2:01
— De nouveaux essais. Voilà de quoi se bâtit ma vie, depuis que j'ai mis pour la première fois les pieds dans ce dortoir qui est devenu ma maison, aujourd'hui. Que ce soit sur le plan scolaire ou personnel, mon existence se pave de nouveautés, ce qui n'est pas pour me déplaire. Cette session cuisine en est une autre, en quelques sortes...l'essai de quelque chose auquel je ne suis pas habitué, si l'on ne compte pas les compétences basiques que j'ai pu assimiler, pour ma propre survie. Et cette perspective m'enthousiasme assez pour que j'offre à Jaewon un nouveau sourire, suivi finalement d'un rire face à sa remarque.
"Au pire, ce sera pas bon mais on dira que c'est l'effort qui compte... " Et ce sera déjà ça. "On peut...j'évite d'acheter trop de choses ! Le consumérisme, Jaewon, c'est terrible. "
Je ne suis pas très crédible, cela dit, quand dépasse de ma poche de veste mon iPhone acheté aussi vite que le modèle est sorti. L'on sait très bien également que, dès que le prochain saura paraître, il se retrouvera en ma possession en l'affaire de quelques jours. Mais même les personnes les plus engagées peuvent se permettre des écarts, après-tout ! Acheter quelques objets technologiques ou quelques vêtements de grandes enseignes, lorsque je n'ai pas l'énergie de fouiller les frippes, est-ce si grave, au fond ?
"Il l'est en effet ! De toute façon, même si ça ressemble pas à la photo, l'important c'est le goût...non ? "
Ne pas se fier à l'apparence, c'est très important. Alors certes, c'est un principe auquel je déroge souvent, mais tout de même, je pense que si l'on combine nos connaissances en pâtisserie, il est essentiel de garder ceci à l'esprit.
"Ça me plaît, ce que tu dis ! Practice makes perfect, " et mon anglais est à revoir, "comme on dit. " Nouveau rire. "C'est un très bon point pour le cheesecake, ça. J'ai pas les moyens de financer les réparations... "
Que la Yonsei ne manquerait pas de nous demander de payer si nous avions le malheur de mettre le feu au bâtiment, ou du moins, j'imagine. Après tout, les grandes institutions, aussi riches soient-elles, ne s'en privent pas souvent.
"Du fromage, j'imagine ? Ooooops...en effet,un détour courses me semble plutôt essentiel, là. "
Oublié le capitalisme, il faut bien se nourrir. Ainsi, c'est sans plus attendre que je récupère mon sac à dos qui traînait près du plan de travail, prêt déjà à quitter les lieux.
"Il nous manque quelque chose d'autre ? "
Je ne connais absolument pas par coeur le contenu du frigo.
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— De nouveaux essais. Voilà de quoi se bâtit ma vie, depuis que j'ai mis pour la première fois les pieds dans ce dortoir qui est devenu ma maison, aujourd'hui. Que ce soit sur le plan scolaire ou personnel, mon existence se pave de nouveautés, ce qui n'est pas pour me déplaire. Cette session cuisine en est une autre, en quelques sortes...l'essai de quelque chose auquel je ne suis pas habitué, si l'on ne compte pas les compétences basiques que j'ai pu assimiler, pour ma propre survie. Et cette perspective m'enthousiasme assez pour que j'offre à Jaewon un nouveau sourire, suivi finalement d'un rire face à sa remarque. "
Je ne suis pas très crédible, cela dit, quand dépasse de ma poche de veste mon iPhone acheté aussi vite que le modèle est sorti. L'on sait très bien également que, dès que le prochain saura paraître, il se retrouvera en ma possession en l'affaire de quelques jours. Mais même les personnes les plus engagées peuvent se permettre des écarts, après-tout ! Acheter quelques objets technologiques ou quelques vêtements de grandes enseignes, lorsque je n'ai pas l'énergie de fouiller les frippes, est-ce si grave, au fond ?
"
Ne pas se fier à l'apparence, c'est très important. Alors certes, c'est un principe auquel je déroge souvent, mais tout de même, je pense que si l'on combine nos connaissances en pâtisserie, il est essentiel de garder ceci à l'esprit.
"
Que la Yonsei ne manquerait pas de nous demander de payer si nous avions le malheur de mettre le feu au bâtiment, ou du moins, j'imagine. Après tout, les grandes institutions, aussi riches soient-elles, ne s'en privent pas souvent.
"
Oublié le capitalisme, il faut bien se nourrir. Ainsi, c'est sans plus attendre que je récupère mon sac à dos qui traînait près du plan de travail, prêt déjà à quitter les lieux.
"
Je ne connais absolument pas par coeur le contenu du frigo.
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Re: provecho — ((jaewon)) | Dim 3 Mai - 21:01
Qu'importe combien de fois il revenait, c'était toujours la même histoire : celle d'un garçon vide, éteint, qui souriait aux autres comme un prêtre désillusionné aurait fait la prière: sans essayer d'y croire encore.
La chose la plus importante, dans la vie, n'est pas d'être le meilleure en toutes circonstances. La chose la plus importante, c'est d'être tout juste meilleur que les personnes qui vous entourent, pour leur donner le sentiment de n'être rien à vos côtés, afin qu'ils vous donnent de leur plein gré le statut de dieu vivant auquel vous aspirez. Cela, Jaewon l'a très bien compris, et ce depuis des longues années. Alors, chaque jour, il applique ce principe à la lettre en mettant en avant ses qualités plutôt que ses faiblesses. Si quelqu'un cherche le plus beau, ce sera lui ; si quelqu'un cherche le meilleur en mathématiques, ce sera lui. Et c'est précisément à force d'avoir été loué tant et tant de fois pour des choses mineures que Jaewon a fini par se considérer comme un être tout puissant entouré de simples mortels. Tout cela parce que, dans sa propre famille, existent des enfants qui ont de plus grandes difficultés. Une histoire bien triste.
« Oui, évidemment. » Ce n'est que l'effort qui compte. Ah, l'innocence a un aspect bien étrange aux yeux du jeune homme. « Le consumérisme, tu as raison... » Il n'en dit rien, mais il s'amuse beaucoup de l'attitude faussement rebelle de Mingyu. Il l'a déjà vu, avec son téléphone. Reprendrait-il un peu de coca sur son Iphone ? C'est risible, ridicule. Encore un enfant qui pense valoir mieux que les autres parce qu'il défend des causes toujours plus nombreuses. Précisément le genre de personnes que Jaewon s'amuse à vanter à longueur de journée. Un léger rire lui échappe.
« Évidemment, ça ne sert à rien un gâteau, si c'est mauvais. »
Mais il n'est pas certain de réussir à obtenir le goût tant attendu, compte tenu de ses maigres compétences de cuisinier. D'un autre côté, cela l'amuse beaucoup. Ce qui compte, c'est de montrer qu'ils ont fait, qu'ils ont pensé aux autres. N'est-ce pas un sentiment agréable que celui d'avoir l'impression que a pensé à vous ? Évidemment. Jaewon connaît ces gens dont il est entouré. Il se moque d'eux, de leurs états d'âme, mais dans le cas des Cheonglyong, il veut malgré tout se faire bien voir : rien n'est pire qu'une guerre interne. Un rire contrôlé lui échappe au moment où son camarade s'improvise soudainement Shakespeare.
« Je n'aurais pas dit mieux moi-même! »
Contrôlé, oui. Toujours contrôlé. Que peut-il faire d'autre, en vérité ?
« Non, du melon. »
Le fromage, ils en ont plein. La faute à lui-même, qui apprécie d'en manger, quand l'occasion se présente. Le cream cheese de la vie. C'est l'un de ses rares péchés mignons, l'une de ses faiblesses. Il pourrait s'en goinfrer à longueur de journée, si sa ligne ne réclamait pas quelques efforts. Un petit sourire aux lèvres et l'esprit obnubilé par les ingrédients de la recette, Jaewon enfile sa veste avant de prendre la porte, attendant l'autre étudiant.
« Quelle boisson irait bien avec ça, d'après toi ? »
Il réfléchit alors qu'ils parcourent la distance qui les sépare de la superette la plus proche. Il va sans dire que les courses risquent d'être bien compliquées.
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La chose la plus importante, dans la vie, n'est pas d'être le meilleure en toutes circonstances. La chose la plus importante, c'est d'être tout juste meilleur que les personnes qui vous entourent, pour leur donner le sentiment de n'être rien à vos côtés, afin qu'ils vous donnent de leur plein gré le statut de dieu vivant auquel vous aspirez. Cela, Jaewon l'a très bien compris, et ce depuis des longues années. Alors, chaque jour, il applique ce principe à la lettre en mettant en avant ses qualités plutôt que ses faiblesses. Si quelqu'un cherche le plus beau, ce sera lui ; si quelqu'un cherche le meilleur en mathématiques, ce sera lui. Et c'est précisément à force d'avoir été loué tant et tant de fois pour des choses mineures que Jaewon a fini par se considérer comme un être tout puissant entouré de simples mortels. Tout cela parce que, dans sa propre famille, existent des enfants qui ont de plus grandes difficultés. Une histoire bien triste.
« Oui, évidemment. » Ce n'est que l'effort qui compte. Ah, l'innocence a un aspect bien étrange aux yeux du jeune homme. « Le consumérisme, tu as raison... » Il n'en dit rien, mais il s'amuse beaucoup de l'attitude faussement rebelle de Mingyu. Il l'a déjà vu, avec son téléphone. Reprendrait-il un peu de coca sur son Iphone ? C'est risible, ridicule. Encore un enfant qui pense valoir mieux que les autres parce qu'il défend des causes toujours plus nombreuses. Précisément le genre de personnes que Jaewon s'amuse à vanter à longueur de journée. Un léger rire lui échappe.
« Évidemment, ça ne sert à rien un gâteau, si c'est mauvais. »
Mais il n'est pas certain de réussir à obtenir le goût tant attendu, compte tenu de ses maigres compétences de cuisinier. D'un autre côté, cela l'amuse beaucoup. Ce qui compte, c'est de montrer qu'ils ont fait, qu'ils ont pensé aux autres. N'est-ce pas un sentiment agréable que celui d'avoir l'impression que a pensé à vous ? Évidemment. Jaewon connaît ces gens dont il est entouré. Il se moque d'eux, de leurs états d'âme, mais dans le cas des Cheonglyong, il veut malgré tout se faire bien voir : rien n'est pire qu'une guerre interne. Un rire contrôlé lui échappe au moment où son camarade s'improvise soudainement Shakespeare.
« Je n'aurais pas dit mieux moi-même! »
Contrôlé, oui. Toujours contrôlé. Que peut-il faire d'autre, en vérité ?
« Non, du melon. »
Le fromage, ils en ont plein. La faute à lui-même, qui apprécie d'en manger, quand l'occasion se présente. Le cream cheese de la vie. C'est l'un de ses rares péchés mignons, l'une de ses faiblesses. Il pourrait s'en goinfrer à longueur de journée, si sa ligne ne réclamait pas quelques efforts. Un petit sourire aux lèvres et l'esprit obnubilé par les ingrédients de la recette, Jaewon enfile sa veste avant de prendre la porte, attendant l'autre étudiant.
« Quelle boisson irait bien avec ça, d'après toi ? »
Il réfléchit alors qu'ils parcourent la distance qui les sépare de la superette la plus proche. Il va sans dire que les courses risquent d'être bien compliquées.
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Re: provecho — ((jaewon)) | Ven 15 Mai - 3:29
— Pourquoi ai-je la désagréable impression que Jaewon ne prend pas ma remarque sur le consumérisme au sérieux ? Qu'importe : je suis assez habitué, au final, à ce genre de choses. Porter en son coeur plusieurs luttes vous expose souvent au regard incompréhensifs de la masse, celle qui s'estime étrangère à ce genre de problématiques...et c'est bien dommage !
"C'est très sérieux, Jaewon ! Mais c'est un autre débat pour un autre moment. "
Il faut savoir apprendre à se contenir, et à laisser les grandes envolées enflammées là où elles ont leur place...c'est quelque chose que j'apprends, bon gré mal gré, au fil des jours et des regards courroucés. Mais après tout, personne n'est parfait !
"En effet en effet ! Tu sais ce qu'on dit, ce n'est pas l'extérieur qui compte...quoique c'est affreusement cliché. "
Mais pas moins vrai pour autant, à mon sens, du moins. Les clichés n'ont pas toujours tort, après tout...c'est sur cette pensée que je m'éloigne du comptoir pour récupérer mon sac, fourrant au passage à l'intérieur mon chargeur de téléphone et ma batterie externe qui traînaient sur le plan de travail, fin prêt à partir, en compagnie de mon charmant colocataire, en quête des ingrédients manquants à notre confection.
"Ah ! Oui en effet, ça risque d'être embêtant. " Très utile comme remarque, ça, Mingyu. Très intelligent...voilà qui doit me donner l'air idiot. "Pour les boissons...hm...du thé glacé ? Je pense que ça irait bien avec. "
Et voilà qui me donne envie d'en savourer un bien frais. C'est donc d'un pas enthousiaste que je le suis vers la supérette la plus proche - de toute façon, plus vite nous serons revenus, plus vite nous pourrons passer aux choses sérieuses !
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— Pourquoi ai-je la désagréable impression que Jaewon ne prend pas ma remarque sur le consumérisme au sérieux ? Qu'importe : je suis assez habitué, au final, à ce genre de choses. Porter en son coeur plusieurs luttes vous expose souvent au regard incompréhensifs de la masse, celle qui s'estime étrangère à ce genre de problématiques...et c'est bien dommage ! "
Il faut savoir apprendre à se contenir, et à laisser les grandes envolées enflammées là où elles ont leur place...c'est quelque chose que j'apprends, bon gré mal gré, au fil des jours et des regards courroucés. Mais après tout, personne n'est parfait !
"
Mais pas moins vrai pour autant, à mon sens, du moins. Les clichés n'ont pas toujours tort, après tout...c'est sur cette pensée que je m'éloigne du comptoir pour récupérer mon sac, fourrant au passage à l'intérieur mon chargeur de téléphone et ma batterie externe qui traînaient sur le plan de travail, fin prêt à partir, en compagnie de mon charmant colocataire, en quête des ingrédients manquants à notre confection.
"
Et voilà qui me donne envie d'en savourer un bien frais. C'est donc d'un pas enthousiaste que je le suis vers la supérette la plus proche - de toute façon, plus vite nous serons revenus, plus vite nous pourrons passer aux choses sérieuses !
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Re: provecho — ((jaewon)) | Sam 16 Mai - 14:17
Qu'importe combien de fois il revenait, c'était toujours la même histoire : celle d'un garçon vide, éteint, qui souriait aux autres comme un prêtre désillusionné aurait fait la prière: sans essayer d'y croire encore.
Il y a chez Mingyu quelque chose de profondément naïf. Quelque chose de candide qui ne peut qu’appâter un opportuniste comme Jaewon, qui se régale des personnes dont il peut se servir à l’envi. Alors, quand il l’entend reprendre la parole, un petit sourire étire les lèvres du harpiste.
« Oh mais je te crois. »
C’est qu’il ne peut que trouver drôle qu’un jeune homme comme lui se comporte comme un allié de toutes les causes alors que ses possessions elles-mêmes sont la preuve de sa propre collaboration au camp ennemi. N’est-ce pas profondément ironique ? Il est sûrement de ceux qui défendent la cause animale et les végétariens, mais adorent manger un steak saignant. Ces héros qui prétendent être à cent pour cent, mais ne sont qu’à cinquante. Un symptôme bien courant, dans la société actuelle. Mais qui est-il pour juger, après tout ? N’est-il pas lui-même médecin, accro à la cigarette qui lui pend toujours aux lèvres ? C’est bien cette odeur âcre qu’il transporte avec lui partout où il se rend.
« C’est parfaitement hypocrite, surtout. » Un petit rire lui échappe à ces mots. « L’attirance, qu’importe sa nature, est avant tout esthétique. » Et celui qui prétend le contraire est à ses yeux un menteur éhonté. Tout le monde, dans cette société, est parfaitement superficiel. Lui y compris. C’est pour cette raison qu’il attache autant d’importance à son paraître.
Mais là n’est pas le débat aujourd’hui. Jaewon saisit sa veste, son paquet de cigarettes et son briquet, allumant une cigarette alors qu’ils s’éloignent du bâtiment. Il devrait passer à l’électronique, mais il est quelque chose de profondément réconfortant dans ce geste devenu quotidien depuis des années déjà. Bien trop longtemps, en vérité.
« Va pour du thé. »
Qu’importe la boisson, en vérité, Jaewon est prêt à approuver. Il tire sur le stick de tabac, prenant le chemin de la superette où il espère trouver un melon qui lui conviendra. À lui, oui, car l’avis de son filleul scolaire importe bien peu, en vérité. Celui des autres aussi, en vérité. Ce n’est pas par affection qu’il souhaite préparer ce gâteau. Ce n’est pas issu d’un sentiment honorable, comme celui de vouloir faire plaisir aux autres. En quoi serait-ce important, après tout ?
« Tu veux bien te charger du thé, s’il te plaît ? » demande-t-il finalement au plus jeune, alors qu’il se charger de trouver un fruit convenable, ce qu’il ne met pas longtemps à trouver, avant de partir à la recherche de Mingyu. icons/gifs : gizniee (bazzart); codage par me'ow
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Il y a chez Mingyu quelque chose de profondément naïf. Quelque chose de candide qui ne peut qu’appâter un opportuniste comme Jaewon, qui se régale des personnes dont il peut se servir à l’envi. Alors, quand il l’entend reprendre la parole, un petit sourire étire les lèvres du harpiste.
« Oh mais je te crois. »
C’est qu’il ne peut que trouver drôle qu’un jeune homme comme lui se comporte comme un allié de toutes les causes alors que ses possessions elles-mêmes sont la preuve de sa propre collaboration au camp ennemi. N’est-ce pas profondément ironique ? Il est sûrement de ceux qui défendent la cause animale et les végétariens, mais adorent manger un steak saignant. Ces héros qui prétendent être à cent pour cent, mais ne sont qu’à cinquante. Un symptôme bien courant, dans la société actuelle. Mais qui est-il pour juger, après tout ? N’est-il pas lui-même médecin, accro à la cigarette qui lui pend toujours aux lèvres ? C’est bien cette odeur âcre qu’il transporte avec lui partout où il se rend.
« C’est parfaitement hypocrite, surtout. » Un petit rire lui échappe à ces mots. « L’attirance, qu’importe sa nature, est avant tout esthétique. » Et celui qui prétend le contraire est à ses yeux un menteur éhonté. Tout le monde, dans cette société, est parfaitement superficiel. Lui y compris. C’est pour cette raison qu’il attache autant d’importance à son paraître.
Mais là n’est pas le débat aujourd’hui. Jaewon saisit sa veste, son paquet de cigarettes et son briquet, allumant une cigarette alors qu’ils s’éloignent du bâtiment. Il devrait passer à l’électronique, mais il est quelque chose de profondément réconfortant dans ce geste devenu quotidien depuis des années déjà. Bien trop longtemps, en vérité.
« Va pour du thé. »
Qu’importe la boisson, en vérité, Jaewon est prêt à approuver. Il tire sur le stick de tabac, prenant le chemin de la superette où il espère trouver un melon qui lui conviendra. À lui, oui, car l’avis de son filleul scolaire importe bien peu, en vérité. Celui des autres aussi, en vérité. Ce n’est pas par affection qu’il souhaite préparer ce gâteau. Ce n’est pas issu d’un sentiment honorable, comme celui de vouloir faire plaisir aux autres. En quoi serait-ce important, après tout ?
« Tu veux bien te charger du thé, s’il te plaît ? » demande-t-il finalement au plus jeune, alors qu’il se charger de trouver un fruit convenable, ce qu’il ne met pas longtemps à trouver, avant de partir à la recherche de Mingyu.
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Re: provecho — ((jaewon)) | Mer 27 Mai - 23:37
— Le fait qu'il assure me croire me fait sourire. Je crois que j'aime cette idée d'être pris au sérieux, parce qu'à vrai dire, ça n'arrive pas très souvent. Souvent, on me juge tout simplement trop jeune pour comprendre ce dont je parle. Ma mère, par exemple, assure que toutes ces convictions ne représentent qu'une phase qui finira par me passer, comme toutes celles que j'ai pu avoir par le passé...je ne suis pas d'accord avec elle. Pour une fois, j'ai l'impression d'avoir trouvé quelque chose qui me représente bien, et je suis prêt à me battre pour ces idées. J'aime à me dire que j'ai ici un semblant de profondeur qui me manque souvent, si je suis honnête. J'aime les discussions qui vont ailleurs que les simples mots, celles qui portent un sens plus lourd, celles qui amènent mon esprit à se questionner sur lui-même et ses valeurs...comme cette histoire d'hypocrisie qui m'amène à froncer un sourcil, pensif. L'attirance n'est-elle vraiment qu'esthétique ? Moi, je n'en ai pas l'impression. J'aime à me dire que les miennes, du moins, vont souvent plus loin que ça. Que je ne m'arrête pas qu'aux apparences. J'essaie, en tous cas.
"Hmmm...je ne suis pas d'accord. Ça l'est sûrement au premier abord, mais ça finit souvent pour aller plus loin, non ? Genre...les gâteaux, justement, ils peuvent être très beaux mais tu ne les aimeras vraiment que s'ils sont aussi bons. C'est pareil avec les gens, non ? Quand on tombe amoureux, par exemple. Souvent, c'est le physique de la personne qui nous plaît d'abord, mais au final, c'est le reste qui finit par nous faire aimer la personne. Enfin, c'est ce que je pense. "
Mais je suis plutôt persuadé d'avoir raison. Ce qui se cache à l'intérieur, c'est ce qui fait qu'au final, nous décidons qu'une personne en vaut ou non la peine. Les apparences ne sont là que pour plaire à l’œil, une couverture vouée à nous faire envie, avant de découvrir si le livre nous captive, ou s'il n'était qu'un caprice de passage, tape-à-l'oeil dans les rayons. Il est difficile de décider au premier regard. J'aime à me le dire, du moins. Au final, et comme beaucoup, j'aime les choses brillantes simplement parce qu'elles le sont - j'essaie de porter moins d'attention à l'emballage, mais je dois bien avouer que c'est parfois compliqué. Je ne suis qu'humain, après tout.
"Super ! J'adore ça. "
Information parfaitement inutile, mais que je juge nécessaire, pour une raison qui m'échappe. J'aime partager ce genre de détails sur moi, comme pour ajouter des détails à un personnage que les autres pourront, ou non, se construire en pensant à moi.
"Je vais chercher ça ! Je reviens dans une minute. "
Dans un sourire, je file à travers les rayons que je commence à bien connaître, à force de les parcourir depuis des mois. Cet environnement, celui de l'université, m'est encore quelque peu étranger, mais je m'en imprègne de plus en plus : d'ici trois ans, je le connaîtrai sûrement par coeur. En tous cas, je n'ai aucun mal à trouver le rayon qui m'intéresse, et d'en revenir avec l'article convoité. Le thé à la pêche, il n'y a que ça de vrai. Tout sourire, c'est en brandissant ma trouvaille d'un air victorieux que je reviens vers mon ami.
"Et voilà ! T'as ce que tu cherchais ? On peut y aller ? "
Histoire de passer aux choses sérieuses : je n'ai pas l'intention de m'éterniser dans une supérette, là n'était pas l'objectif de la journée.
| | | provecho ; jaewon & mingyu |
— Le fait qu'il assure me croire me fait sourire. Je crois que j'aime cette idée d'être pris au sérieux, parce qu'à vrai dire, ça n'arrive pas très souvent. Souvent, on me juge tout simplement trop jeune pour comprendre ce dont je parle. Ma mère, par exemple, assure que toutes ces convictions ne représentent qu'une phase qui finira par me passer, comme toutes celles que j'ai pu avoir par le passé...je ne suis pas d'accord avec elle. Pour une fois, j'ai l'impression d'avoir trouvé quelque chose qui me représente bien, et je suis prêt à me battre pour ces idées. J'aime à me dire que j'ai ici un semblant de profondeur qui me manque souvent, si je suis honnête. J'aime les discussions qui vont ailleurs que les simples mots, celles qui portent un sens plus lourd, celles qui amènent mon esprit à se questionner sur lui-même et ses valeurs...comme cette histoire d'hypocrisie qui m'amène à froncer un sourcil, pensif. L'attirance n'est-elle vraiment qu'esthétique ? Moi, je n'en ai pas l'impression. J'aime à me dire que les miennes, du moins, vont souvent plus loin que ça. Que je ne m'arrête pas qu'aux apparences. J'essaie, en tous cas."
Mais je suis plutôt persuadé d'avoir raison. Ce qui se cache à l'intérieur, c'est ce qui fait qu'au final, nous décidons qu'une personne en vaut ou non la peine. Les apparences ne sont là que pour plaire à l’œil, une couverture vouée à nous faire envie, avant de découvrir si le livre nous captive, ou s'il n'était qu'un caprice de passage, tape-à-l'oeil dans les rayons. Il est difficile de décider au premier regard. J'aime à me le dire, du moins. Au final, et comme beaucoup, j'aime les choses brillantes simplement parce qu'elles le sont - j'essaie de porter moins d'attention à l'emballage, mais je dois bien avouer que c'est parfois compliqué. Je ne suis qu'humain, après tout.
"
Information parfaitement inutile, mais que je juge nécessaire, pour une raison qui m'échappe. J'aime partager ce genre de détails sur moi, comme pour ajouter des détails à un personnage que les autres pourront, ou non, se construire en pensant à moi.
"
Dans un sourire, je file à travers les rayons que je commence à bien connaître, à force de les parcourir depuis des mois. Cet environnement, celui de l'université, m'est encore quelque peu étranger, mais je m'en imprègne de plus en plus : d'ici trois ans, je le connaîtrai sûrement par coeur. En tous cas, je n'ai aucun mal à trouver le rayon qui m'intéresse, et d'en revenir avec l'article convoité. Le thé à la pêche, il n'y a que ça de vrai. Tout sourire, c'est en brandissant ma trouvaille d'un air victorieux que je reviens vers mon ami.
"
Histoire de passer aux choses sérieuses : je n'ai pas l'intention de m'éterniser dans une supérette, là n'était pas l'objectif de la journée.
(c) SIAL pour LIGHTS, CAMERA, ACTION ; icon thinkky
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Re: provecho — ((jaewon)) | Lun 1 Juin - 23:01
Qu'importe combien de fois il revenait, c'était toujours la même histoire : celle d'un garçon vide, éteint, qui souriait aux autres comme un prêtre désillusionné aurait fait la prière: sans essayer d'y croire encore.
Mingyu pourra penser ce qu’il veut, Jaewon ne se gênera pas pour donner son avis sur le sien. Tout le monde est superficiel, à un moment ou à un autre, n’en déplaise au jeune homme qui, de toute évidence, est aveuglé par ses propres illusions : voilà ce que pense le futur dentiste, alors que se poursuit la conversation et la planification de cette pâtisserie à l’avenir désastreux.
« Certes, mais aurais-tu envie de manger ce gâteau s’il avait été laid, au départ ? » Il se prépare à une réponse positive, tout aussi fausse que l’affirmation que Mingyu vient de lui donner. Pourquoi s’entête-t-il à mentir, alors que les faits sont là. « Mais pense ce que tu veux, je trouve ça assez amusant. » Cela ne le regarde pas, après tout. Cela ne l’empêchera pas de remettre en question la valeur des autres sur des considérations purement subjectives.
Jaewon laisse partir son camarade, se lance à la recherche du melon parfait, et quand son filleul revient vers lui, il lève un regard vers la boisson qu’il ramène avec lui. C’est parfait, pense-t-il alors qu’il se décide à son tour.
« Oui, j’ai tout. »
Retour au dortoir, quelques minutes plus tard. Jaewon sort des armoires ce qu’il leur manque pour se lancer dans la préparation du dessert.
« Autant te l’avouer tout de suite, je ne suis pas un grand cuisinier. »
Il est capable de se préparer une nourriture décente, mais ne se lancerait pas dans un véritable festin. Néanmoins, les ustensiles et ingrédients sont terminés en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
« On peut s’y mettre. Tu pourrais vider les melons ? »
Que chacun mette la main à la pâte, évidemment, la gloire n’en serait que partagée et, aujourd’hui, cela ne le gênait pas trop. icons/gifs : gizniee (bazzart); codage par me'ow
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Mingyu pourra penser ce qu’il veut, Jaewon ne se gênera pas pour donner son avis sur le sien. Tout le monde est superficiel, à un moment ou à un autre, n’en déplaise au jeune homme qui, de toute évidence, est aveuglé par ses propres illusions : voilà ce que pense le futur dentiste, alors que se poursuit la conversation et la planification de cette pâtisserie à l’avenir désastreux.
« Certes, mais aurais-tu envie de manger ce gâteau s’il avait été laid, au départ ? » Il se prépare à une réponse positive, tout aussi fausse que l’affirmation que Mingyu vient de lui donner. Pourquoi s’entête-t-il à mentir, alors que les faits sont là. « Mais pense ce que tu veux, je trouve ça assez amusant. » Cela ne le regarde pas, après tout. Cela ne l’empêchera pas de remettre en question la valeur des autres sur des considérations purement subjectives.
Jaewon laisse partir son camarade, se lance à la recherche du melon parfait, et quand son filleul revient vers lui, il lève un regard vers la boisson qu’il ramène avec lui. C’est parfait, pense-t-il alors qu’il se décide à son tour.
« Oui, j’ai tout. »
Retour au dortoir, quelques minutes plus tard. Jaewon sort des armoires ce qu’il leur manque pour se lancer dans la préparation du dessert.
« Autant te l’avouer tout de suite, je ne suis pas un grand cuisinier. »
Il est capable de se préparer une nourriture décente, mais ne se lancerait pas dans un véritable festin. Néanmoins, les ustensiles et ingrédients sont terminés en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.
« On peut s’y mettre. Tu pourrais vider les melons ? »
Que chacun mette la main à la pâte, évidemment, la gloire n’en serait que partagée et, aujourd’hui, cela ne le gênait pas trop.
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