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(( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame
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(( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame | Dim 3 Mai 2020 - 23:58 Citer EditerSupprimer
Yoo Jun Wan
i play my part & you play your game
IDENTITY CARD |
Il parait que... Jun Wan a été recruté dans la rue pour être mannequin alors qu’il n’avait que seize ans. C’était la période de sa vie où il avait perdu le sourire et l’envie de vivre mais il a accepté la proposition, espérant se raccrocher à ça pour ne pas complètement perdre pieds. Il a eu raison car se faire remarquer par les autres, se faire aimer et encourager l’a beaucoup aidé pour remonter la pente. L’article ayant fait fuiter toute son histoire familiale a été publié le vingt-neuf avril 2016, le jour du deuxième anniversaire de la mort de ses parents. L’agence a essayé de contenir mais toute la toile a été tellement secoué par cette découverte que ça n’a pas fonctionné et Jun Wan a rapidement obtenu la réputation du pauvre petit garçon précieux qu’il faut soutenir et protéger à tout prix. Cette situation ne lui a pas plu immédiatement mais il a fini par s’y faire. Ça n’a en rien chassé sa culpabilité mais au moins, il n’a plus honte de son histoire. Si son visage paraît familier même à ceux qui ne suivent pas l’actualité des mannequins, c’est parce qu’après la fuite de son histoire, Jun Wan a été invité sur pas mal de plateaux d’émissions de télévision, à la façon d’une idole ou d’un acteur. La tendance s’est calmée depuis, mais son visage est par conséquent connu même pas ceux qui ne lisent pas les magazines de mode. Devant les caméras, Jun Wan est connu pour être un très beau parleur. L’agence l’a un peu poussé, dès le début, pour jouer le rôle du jeune garçon idéal, mignon, gentil, populaire et un peu dragueur. En réalité, il est très poli et beaucoup moins séducteur, notamment parce qu’il est attiré par les garçons et qu’il n’ose pas les séduire – comment savoir si le garçon qu’il trouve beau et lui aussi homosexuel ? Par contre, comme il est très à l’aise avec la gente féminine et que l’inverse est aussi vrai pour les filles qui savent qu’il est homosexuel, il a eu quelques scandales démentis rapidement qui ont renforcé son image de séducteur. Même s’il n’a jamais vraiment aimé les quelques filles avec qui il est sorti, il s’est toujours bien comporté envers elle. Il ne leur a jamais fait miroité un amour qu’il ne ressentait pas, c’était très clair qu’il voulait bien sortir avec elles pour essayer mais qu’il ne promettait rien. Il n’a jamais rompu en premier : les filles se lassaient de le voir si gentil avec elles sans que rien ne se passe vraiment. Sa grand-mère étant très âgée et fragile, Jun Wan a dû devenir indépendant très rapidement. Ça a été très difficile au début, parce qu’il est passé du fils héritier accompagné dans tout par ses parents ou les employés de ses parents au fils héritier laissé de côté avec une fortune sur son compte en banque qu’il ne savait pas comment utiliser. Mais il a appris sur le tas et maintenant, il sait cuisiner, il est propre et ordonné. C’est lui qui était le « chef de la maison » jusqu’à ce que sa grand-mère soit hospitalisée à cause de Alzheimer, en 2019. Il vit maintenant seul, ce qui, au fond, ne change pas grand-chose, si ce n’est que la solitude se ressent encore plus. De 14 à 16 ans, Jun Wan était complètement paumé. Ses notes chutaient, sa présence en cours se faisait de plus en plus rare avec le temps. Il revenait parfois avec des blessures au visage dont personne ne connaissait l’origine et il ne souriait plus du tout. Il ne laissait personne s’approcher de lui non plus. L’opposé total de ce qu’il était avant et de ce qu’il est redevenu, il se laissait abîmer et s’abîmait lui-même. Il ne parle pas de langue étrangère. Il est très mauvais en chinois, n’a jamais essayé d’apprendre le japonais et il lit très difficilement et très mal l’alphabet anglais. La seule phrase qu’il sait correctement prononcer dans ces trois langues – avec un accent très prononcé – est je ne parle pas cette langue. Pour un mannequin, il est plutôt petit de taille – un mètre soixante-dix-sept. Lorsqu’il a été recruté, il faisait exactement la même taille, ce qui laissait supposer qu’il grandirait encore plus mais il a stagné complètement. Jun Wan n'en parle presque jamais mais il est amoureux d'un garçon depuis des années. Un garçon avec qui il est très proche mais envers qui il n'a pas osé dévoiler ses sentiments. Il a longtemps hésité et il s'est retrouvé comme un imbécile quand ce garçon s'est mis en couple avec une fille. | Dis nous qui tu es ! Le point le plus important qui le décrit est C’est un Jun Wan sait qu’il a une grande influence sur son entourage. Il sait que sa joie de vivre est contagieuse, que son rire donne envie de rire et que son sourire aussi. Particulièrement altruiste, il essaie d’utiliser cette force pour aider les autres. Jun Wan fonctionne plus à l’intuition qu’à l’observation. Il va vers les gens parce que son instinct lui dicte de le faire, il leur dit ce que son instinct lui dit de dire. Il est honnête et impulsif – en tout cas la plupart du temps. C’est lui qui fait le premier pas pour aller vers les autres, c’est lui qui gère le groupe, c’est lui qui forme le groupe. Il n’oblige personne à le suivre, mais tout le monde en a envie. Alors qu’il est impulsif et confiant, il est aussi tout autant prudent. Lorsqu’il s’agit de quelque chose qu’il n’assume pas encore entièrement, comme par exemple son homosexualité, Jun Wan sait être beaucoup plus attentif. Il sait avec qui il peut assumer cet aspect de lui et avec qui il ne vaut mieux pas. Il ne prendra pas le risque de se dévoiler trop sous le coup d’une pulsion. Cette prudence l’empêche d’approcher les hommes pour qui il ressent une attirance, ou de se déclarer à celui qu’il aime depuis des années. Jun Wan ne donne pas d’importance à savoir si une personne est quelqu’un de bon ou de mauvais, s’il s’est mal comporté ou non dans le passé. Il croit tellement puissamment en son enthousiasme contagieux et en son influence sur les autres qu’il sait qu’il peut Encore une fois, c’est sans doute grâce à sa confiance en lui qu’il n’est que très rarement gêné et embarrassé. A part peut-être quand il doit parler anglais. Il est aussi très Le problème avec Jun Wan, c’est qu’ |
ANAE Je remplis demain Accueillez bien bb jaemin & bb junwan svp
ps; supprimez le code inutile. |
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Re: (( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame | Dim 3 Mai 2020 - 23:58 Citer EditerSupprimer
Petit prince à qui on donne la vie. Avec la vie on lui offre l’abondance et l’amour. Deux parents présents malgré qu’ils soient à la tête d’une grande entreprise de textile en Corée du sud. Les Yoo sont des gens aimables et modestes malgré leur immense richesse. Voués à leur fils unique qu’ils ont eu du mal à mettre au monde. Des complications pour tomber enceinte, des difficultés pour accoucher. Rien n’a été simple mais le tant attendu Jun Wan est là.
Comme tous les enfants trop gâtés, il prend leur amour pour un dû. Une évidence. Quelque chose qui l’accompagnera toute sa vie. Il exprime son amour pour ses parents quand il est jeune mais ses démonstrations d’amour se font de plus en plus rare quand il grandit. Ses parents le protègent beaucoup et il ne comprend pas, ça l’agace. Il ne sait pas combien ils ont eu de mal à le faire mettre au monde. Combien il est la prunelle de leurs yeux. Malgré tout, il aime ses parents. Trop pour vraiment leur en vouloir. Trop pour fuguer ou les fustiger. Il exprime son ras-le-bol à travers quelques disputes. Courant pour un pré-adolescent.
(( 2014 ))
Quand ils lui disent qu’ils vont devoir partir quelques jours à Atlanta pour les affaires, il n’y voit qu’une ouverture vers la liberté. Quelques jours où il va pouvoir sortir, s’amuser autant qu’il le veut. Il refuse à chaque fois de les accompagner, sans comprendre que ça les attriste. Il ne comprend pas leur difficulté à lui dire au-revoir juste pour quelques jours. Il n’écoute qu’à moitié leurs conseils et leurs avertissements. Il coupe court à leur câlin d’au-revoir, il leur dit de ne pas être aussi dramatique, que c’est que quelques jours. Ils partent et ne reviennent pas.
Il reçoit un appel venant de l’étranger. Ça ne fait que vingt-quatre heures que ses parents sont partis mais ils lui manquent déjà. Il ne savait pas qu’il les aimait à ce point. Il décroche avec un sourire, ravi d’entendre leurs voix, bien plus que lorsqu’ils se sont dit au revoir. Or, ce ne sont pas ses parents au bout du fil. C’est une langue étrangère qu’il ne comprend pas. Il ne sait pas tout de suite ce qui s’est passé mais il comprend qu’il y a quelque chose. Puis on lui annonce en coréen. Tes parents ont eu un accident de voiture. Ils sont décédés de leurs blessures. La phrase résonne en lui mais il n’arrive pas à se raisonner. Il ne comprend pas. Il attend leur retour mais ne revient pas.
La culpabilité arrive petit-à-petit et le ronge. Il aurait dû leur faire des adieux plus démonstratifs. Il aurait dû leur dire qu’il les aimait. Il aurait dû écouter leurs conseils et leurs avertissements. Il aurait dû faire durer leur câlin. Il aurait dû partir avec eux. Il aurait dû mourir avec eux.
Séoul lui est totalement inconnue. La ville, l’école, l’accent de Séoul. La vie avec sa grand-mère n’est pas horrible. Elle est gentille, attentionnée, elle se sent mal pour lui. Mais elle a perdu sa fille, elle aussi. Alors elle ne peut pas le consoler. Il ne peut pas se confier. Puis elle est âgée, sa grand-mère. Plus âgée que les autres, car sa mère l’a eu tard. Donc c’est lui qui doit tout gérer. Il ne comprend rien aux affaires de succession de l’entreprise, d’héritage. Il écoute ce qu’on lui dit mais il s’en fiche. Pourquoi tout le monde se bat pour obtenir cette entreprise ? Ses parents sont morts. Pourquoi le monde n’est pas aussi abattu que lui ? Il n’en veut pas, de cet héritage, lui il veut ses parents. Ce ne sont pas tous ces zéros sur son compte en banque qui le consoleront. Ils n’ont pas de bras pour l’enlacer, pas la parole pour le conseiller, pas de coeur pour l’aimer.
Mais la vie continue. Il sombre encore et toujours plus mais le temps ne cesse jamais de couler. Les souvenirs font mal mais ils font vivre. Il se renferme sur lui-même. Personne ne comprend. Personne ne peut comprendre. Personne ne doit comprendre. Tout est éphémère. Sa vie aussi. Il n’a pas d’objectif, pas de rêve. Tout lui a été donné puis tout lui a été arraché. Il ne lui reste que son compte en banque pour pleurer, mais qu’est-ce qu’un enfant de quatorze ans peut bien faire de tous ces milliers de won ? Il ne ressent pas la nécessité d’étudier. De toute façon, il a de l’argent. Alors il continue de sombrer sans rien pour s’accrocher.
(( 2016 ))
Un jour il rencontre un jeune garçon qui lui ressemble un peu. Ses deux parents sont morts d’un accident de voiture, comme lui. Il a appris à vivre seul. À être indépendant. Ils ont les mêmes souffrances, la même culpabilité. C’est ça qui les rapproche.
Ça te dirait d’être mannequin ? Pas vraiment. Avec ton visage, tu seras sans doute très populaire. Bon, bien sûr, il va d’abord falloir soigner les plaies dessus et que tu prennes un peu plus soin de toi. Prendre soin de lui. Mais si ça t’intéresse, contacte-moi à ce numéro. Je serai ravi de t’accueillir dans notre agence et de te faire grandir, te faire aimer. Le faire aimer. Il lève les yeux. Pourquoi pas. Après tout, il ne peut pas continuer comme ça. Si ça peut l’aider à s’accrocher à quelque chose, à avoir un objectif de vie. Il se lance sans vraiment y croire, comme une dernière tentative.
Mais ça fonctionne. Ce métier l’oblige à ne plus se laisser tabasser. Ça l’oblige à ne plus manger n’importe quoi et à ne plus vivre n’importe comment. Ça l’oblige à mieux s’habiller, à avoir des routines pour prendre soin de lui. Ça l’oblige à prendre soin de lui et à s’aimer, tout simplement. Et les retours des gens. Des gens qui l’aiment. Pas beaucoup, mais ça soigne. C’est ça dont il avait besoin.
Puis l’article sort. Son histoire est dévoilée au monde entier. Pauvre petit enfant arraché à ses parents. Chanceux petit enfant héritier d’une grande richesse. Pitoyable et envié. Il déteste cette attention. Il a choisi ce métier pour tout redémarrer mais il est ramené à la case départ. On lui fait revivre ses cauchemars. On l’invite sur des plateaux pour en parler mais il ne veut pas en parler. L’agence l’oblige à y aller mais il ne veut pas y aller. Cette soudaine notoriété qu’il ne sait pas gérer mais qu’il ne peut pas éviter. Il fait avec. Il apprend à l’aimer. Il apprend à accepter que son histoire soit connue. Ça le fait relativiser.
Et il apprend que cet ami qui a la même histoire que lui, c’est le fils de ceux qui sont morts avec ses parents dans l’accident. La vie est cruelle, les coïncidences trop grandes. C’est à cause des parents de cet ami que ceux de Jun Wan sont morts. Il ne cesse de lui dire que c’est à cause de lui que Jun Wan est malheureux. Qu’il ne peut plus être avec ses parents. Mais Jun Wan ne veut pas dire adieu à cet ami en qui il se reconnaît. Il l’aime trop. Il le pardonne. C’est de la faute de personne. C’est un accident. Il faut oublier. Passer à autre chose.
(( until now ))
À côté de tout ce qu’il a vécu d’horrible, la découverte de sa sexualité n’est pas très souffrante pour lui. Ce n’est pas si horrible d’être homosexuel. Ça ne tue personne. Ce n’est pas si horrible d’être amoureux d’un ami qui aime les filles. Ça ne tue personne. Ça fait mal mais il y a pire. Du moment qu’il peut rester avec lui, ce n’est pas grave. Il n’en a pas besoin grâce à son métier de mannequin, mais il va quand même à l’université pour suivre celui qu’il aime. Rien ne l’intéresse d’autre que le sport. C’est difficile mais il aime bien. Il est occupé avec son métier d’un côté et les études de l’autre mais ça lui plaît. Il s’est reconstruit maintenant. Il a récupéré son sourire, sa confiance en lui, sa légèreté. Il n’a rien oublié et le vide dans la maison de sa grand-mère est un poignard dans le coeur à chaque fois qu’il rentre mais la vie continue. Pour le meilleur ou pour le pire.
It's my life...
Someday the boy
The shadow of my long day
Does it still pace back and forth with pain?
If I wait without a word
It comes into my arms, as if it’ll faint
Petit prince à qui on donne la vie. Avec la vie on lui offre l’abondance et l’amour. Deux parents présents malgré qu’ils soient à la tête d’une grande entreprise de textile en Corée du sud. Les Yoo sont des gens aimables et modestes malgré leur immense richesse. Voués à leur fils unique qu’ils ont eu du mal à mettre au monde. Des complications pour tomber enceinte, des difficultés pour accoucher. Rien n’a été simple mais le tant attendu Jun Wan est là.
Comme tous les enfants trop gâtés, il prend leur amour pour un dû. Une évidence. Quelque chose qui l’accompagnera toute sa vie. Il exprime son amour pour ses parents quand il est jeune mais ses démonstrations d’amour se font de plus en plus rare quand il grandit. Ses parents le protègent beaucoup et il ne comprend pas, ça l’agace. Il ne sait pas combien ils ont eu de mal à le faire mettre au monde. Combien il est la prunelle de leurs yeux. Malgré tout, il aime ses parents. Trop pour vraiment leur en vouloir. Trop pour fuguer ou les fustiger. Il exprime son ras-le-bol à travers quelques disputes. Courant pour un pré-adolescent.
Quand ils lui disent qu’ils vont devoir partir quelques jours à Atlanta pour les affaires, il n’y voit qu’une ouverture vers la liberté. Quelques jours où il va pouvoir sortir, s’amuser autant qu’il le veut. Il refuse à chaque fois de les accompagner, sans comprendre que ça les attriste. Il ne comprend pas leur difficulté à lui dire au-revoir juste pour quelques jours. Il n’écoute qu’à moitié leurs conseils et leurs avertissements. Il coupe court à leur câlin d’au-revoir, il leur dit de ne pas être aussi dramatique, que c’est que quelques jours. Ils partent et ne reviennent pas.
The sad memories on my heart
They can’t be erased with the spilling tears
Where can I start?
I can only let out an empty laugh
Il reçoit un appel venant de l’étranger. Ça ne fait que vingt-quatre heures que ses parents sont partis mais ils lui manquent déjà. Il ne savait pas qu’il les aimait à ce point. Il décroche avec un sourire, ravi d’entendre leurs voix, bien plus que lorsqu’ils se sont dit au revoir. Or, ce ne sont pas ses parents au bout du fil. C’est une langue étrangère qu’il ne comprend pas. Il ne sait pas tout de suite ce qui s’est passé mais il comprend qu’il y a quelque chose. Puis on lui annonce en coréen. Tes parents ont eu un accident de voiture. Ils sont décédés de leurs blessures. La phrase résonne en lui mais il n’arrive pas à se raisonner. Il ne comprend pas. Il attend leur retour mais ne revient pas.
Clear memories nailed into my heart
Faces that pass by as if laughing at me
If I hold out my hand as if I can catch them
My dreams shatter into pieces like they’re running away
La culpabilité arrive petit-à-petit et le ronge. Il aurait dû leur faire des adieux plus démonstratifs. Il aurait dû leur dire qu’il les aimait. Il aurait dû écouter leurs conseils et leurs avertissements. Il aurait dû faire durer leur câlin. Il aurait dû partir avec eux. Il aurait dû mourir avec eux.
Like standing on a split road
I was just staring for a while
But when I heard the voice that pulled me
I looked back
Séoul lui est totalement inconnue. La ville, l’école, l’accent de Séoul. La vie avec sa grand-mère n’est pas horrible. Elle est gentille, attentionnée, elle se sent mal pour lui. Mais elle a perdu sa fille, elle aussi. Alors elle ne peut pas le consoler. Il ne peut pas se confier. Puis elle est âgée, sa grand-mère. Plus âgée que les autres, car sa mère l’a eu tard. Donc c’est lui qui doit tout gérer. Il ne comprend rien aux affaires de succession de l’entreprise, d’héritage. Il écoute ce qu’on lui dit mais il s’en fiche. Pourquoi tout le monde se bat pour obtenir cette entreprise ? Ses parents sont morts. Pourquoi le monde n’est pas aussi abattu que lui ? Il n’en veut pas, de cet héritage, lui il veut ses parents. Ce ne sont pas tous ces zéros sur son compte en banque qui le consoleront. Ils n’ont pas de bras pour l’enlacer, pas la parole pour le conseiller, pas de coeur pour l’aimer.
All of the moments of the past
Only brought my youthful sadness
Even nights I fell asleep alone
I kept that pain with me
Mais la vie continue. Il sombre encore et toujours plus mais le temps ne cesse jamais de couler. Les souvenirs font mal mais ils font vivre. Il se renferme sur lui-même. Personne ne comprend. Personne ne peut comprendre. Personne ne doit comprendre. Tout est éphémère. Sa vie aussi. Il n’a pas d’objectif, pas de rêve. Tout lui a été donné puis tout lui a été arraché. Il ne lui reste que son compte en banque pour pleurer, mais qu’est-ce qu’un enfant de quatorze ans peut bien faire de tous ces milliers de won ? Il ne ressent pas la nécessité d’étudier. De toute façon, il a de l’argent. Alors il continue de sombrer sans rien pour s’accrocher.
Un jour il rencontre un jeune garçon qui lui ressemble un peu. Ses deux parents sont morts d’un accident de voiture, comme lui. Il a appris à vivre seul. À être indépendant. Ils ont les mêmes souffrances, la même culpabilité. C’est ça qui les rapproche.
Ça te dirait d’être mannequin ? Pas vraiment. Avec ton visage, tu seras sans doute très populaire. Bon, bien sûr, il va d’abord falloir soigner les plaies dessus et que tu prennes un peu plus soin de toi. Prendre soin de lui. Mais si ça t’intéresse, contacte-moi à ce numéro. Je serai ravi de t’accueillir dans notre agence et de te faire grandir, te faire aimer. Le faire aimer. Il lève les yeux. Pourquoi pas. Après tout, il ne peut pas continuer comme ça. Si ça peut l’aider à s’accrocher à quelque chose, à avoir un objectif de vie. Il se lance sans vraiment y croire, comme une dernière tentative.
Time has already raised me
Telling me to go forth into the world
The me of yesterday is asking me
If I’ve become happy and can smile yet
Mais ça fonctionne. Ce métier l’oblige à ne plus se laisser tabasser. Ça l’oblige à ne plus manger n’importe quoi et à ne plus vivre n’importe comment. Ça l’oblige à mieux s’habiller, à avoir des routines pour prendre soin de lui. Ça l’oblige à prendre soin de lui et à s’aimer, tout simplement. Et les retours des gens. Des gens qui l’aiment. Pas beaucoup, mais ça soigne. C’est ça dont il avait besoin.
Puis l’article sort. Son histoire est dévoilée au monde entier. Pauvre petit enfant arraché à ses parents. Chanceux petit enfant héritier d’une grande richesse. Pitoyable et envié. Il déteste cette attention. Il a choisi ce métier pour tout redémarrer mais il est ramené à la case départ. On lui fait revivre ses cauchemars. On l’invite sur des plateaux pour en parler mais il ne veut pas en parler. L’agence l’oblige à y aller mais il ne veut pas y aller. Cette soudaine notoriété qu’il ne sait pas gérer mais qu’il ne peut pas éviter. Il fait avec. Il apprend à l’aimer. Il apprend à accepter que son histoire soit connue. Ça le fait relativiser.
Until my hungry hopes
Can be tied together
Time has already raised me
Telling me to go forth into the world
Et il apprend que cet ami qui a la même histoire que lui, c’est le fils de ceux qui sont morts avec ses parents dans l’accident. La vie est cruelle, les coïncidences trop grandes. C’est à cause des parents de cet ami que ceux de Jun Wan sont morts. Il ne cesse de lui dire que c’est à cause de lui que Jun Wan est malheureux. Qu’il ne peut plus être avec ses parents. Mais Jun Wan ne veut pas dire adieu à cet ami en qui il se reconnaît. Il l’aime trop. Il le pardonne. C’est de la faute de personne. C’est un accident. Il faut oublier. Passer à autre chose.
À côté de tout ce qu’il a vécu d’horrible, la découverte de sa sexualité n’est pas très souffrante pour lui. Ce n’est pas si horrible d’être homosexuel. Ça ne tue personne. Ce n’est pas si horrible d’être amoureux d’un ami qui aime les filles. Ça ne tue personne. Ça fait mal mais il y a pire. Du moment qu’il peut rester avec lui, ce n’est pas grave. Il n’en a pas besoin grâce à son métier de mannequin, mais il va quand même à l’université pour suivre celui qu’il aime. Rien ne l’intéresse d’autre que le sport. C’est difficile mais il aime bien. Il est occupé avec son métier d’un côté et les études de l’autre mais ça lui plaît. Il s’est reconstruit maintenant. Il a récupéré son sourire, sa confiance en lui, sa légèreté. Il n’a rien oublié et le vide dans la maison de sa grand-mère est un poignard dans le coeur à chaque fois qu’il rentre mais la vie continue. Pour le meilleur ou pour le pire.
The me of yesterday is asking me
If I’ve become happy and can smile yet
Asking me way ahead into the future
If that kid has finally achieved his dreams yet
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Re: (( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame | Dim 3 Mai 2020 - 23:59 Citer EditerSupprimer
edit : "ce petit con de lucas" dans ton profil je te permets pas
tsais quoi je voulais faire un mini spam de renjun et renmin mais en fait j'arrive pas à me décider sur des gifs (je crois que je finirais par mettre tout ce que je trouve et c'est pas le but) DONC on va se contenter d'un :
c'est littéralement le premier gif qui apparaît quand tu tapes renmin sur google ouais et alors ?
hâte de rp les deux bébés
edit : "ce petit con de lucas" dans ton profil je te permets pas
tsais quoi je voulais faire un mini spam de renjun et renmin mais en fait j'arrive pas à me décider sur des gifs (je crois que je finirais par mettre tout ce que je trouve et c'est pas le but) DONC on va se contenter d'un :
hâte de rp les deux bébés
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Re: (( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame | Lun 4 Mai 2020 - 0:08 Citer EditerSupprimer
oh Nana
le voir jouer par quelqu'un d'autre c'est bizarre
rebienvenue
le voir jouer par quelqu'un d'autre c'est bizarre
rebienvenue
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Re: (( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame | Lun 4 Mai 2020 - 1:10 Citer EditerSupprimer
rebienvenue
tellement un bg je me remets pas
tellement un bg je me remets pas
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Re: (( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame | Lun 4 Mai 2020 - 1:16 Citer EditerSupprimer
CETTE. FAIBLESSE.
aller, bon courage avec "ce petit con de lucas" on sait que tu vas en avoir besoin (jtm kry )
aller, bon courage avec "ce petit con de lucas" on sait que tu vas en avoir besoin (jtm kry )
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Re: (( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame | Lun 4 Mai 2020 - 7:49 Citer EditerSupprimer
Rebienvenu !
Et bon courage pour la fiche de ce petit monsieur !!
Et bon courage pour la fiche de ce petit monsieur !!
Lee Beom Ho
☆☆☆☆ TOP-STAR SHAKER
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Re: (( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame | Lun 4 Mai 2020 - 8:51 Citer EditerSupprimer
enfin quelqu'un pour aimer lucas et pas le taper
j'aime comment même si ta fiche est vide, t'as quand même pris le temps de préciser "sango", c'est beau cet amour
rebienvenue
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j'aime comment même si ta fiche est vide, t'as quand même pris le temps de préciser "sango", c'est beau cet amour
rebienvenue
SWEET DREAMS who are you ? why do you hide in the darkness and listen to my private thoughts ? |
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Re: (( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame | Lun 4 Mai 2020 - 9:47 Citer EditerSupprimer
Ooh une nouvelle preuve de faiblesse (a)
c'est beau par ici hihi
re-bienvenu avec ce compte <3
c'est beau par ici hihi
re-bienvenu avec ce compte <3
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Re: (( yoo jun wan )) shot through the heart and you're to blame | Lun 4 Mai 2020 - 9:56 Citer EditerSupprimer
Héhé la faiblesse, re bienvenue avec ce nouveau perso
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