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I wish this last | SAHWAN

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Re: I wish this last | SAHWAN | Mer 17 Juin - 15:54
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Il s’en voulait, de n’être que finalement un pâle reflet des autres. Il s’était toujours senti différent, mais avec Sawan… tout devenait plus compliqué. Peut-être cherchait-il désespérément à ressembler aux autres. Pour lui plaire… pour qu’elle le remarque. Parfois il était lassé de n’être que le petit geek mignon a qui on porte un peu d’attention. Et si pour une fois elle pouvait voir en lui un homme ? Au lieu d’un petit garçon… il se mordille l’intérieur de la joue, s’en veut de penser à toutes ces choses qui le perturbe. Mais la simple présence de Sawan met à rude épreuve son cœur. Il tambourine plus fort, alors qu’il détourne les yeux. Sa proximité l’étouffe un peu. Le laisse sans voix… un simple geste qui devient pour lui un véritable problème. Sawan ne s’en aperçoit peut-être pas. Ne mesure peut-être pas ce qu’elle fait… mais il chavire. Sombre un peu alors que sa voix lui parait lointaine. Il la laisse faire pourtant, prendre soin de lui. Déposer cette serviette humide sur sa lèvre fendue. Il grimace un peu, pourtant ses yeux se perdent sur elle. Dieu qu’elle est belle… tout le monde le sait et lui surement un peu plus. Mais ce n’est pas tant son psychique qui l’attire. C’est cette chose… cette lueur dans son regard. Si elle savait comme il voudrait l’aimer… lui dire à quel point il pourrait prendre soin d’elle. Il n’est peut-être pas doué avec les femmes, mais il se promettait de l’être avec elle. Il n’avait qu’à apprendre, si elle lui laissait cette chance. Mais à quoi pense-t-il ? Il n’est qu’un gamin. Qui ne connait rien à la vie. Et l’image de son ex, s’impose à lui, grimace de dégout, avant qu’il ne détourne les yeux. Cette femme qui l’avait blessé finalement. Il écoute son compliment pourtant, sourit un peu gêné. Finalement, le sport il aimait ça. Se bouger un peu ça faisait du bien. Mais il était plus à l’aise dans une salle de jeux. Puis il la laisse porter sa main à ses lèvres douces. Geste anodin encore... un bisou magique comme elle disait si bien. Mais en dehors de sa sœur ou sa mère, aucune autre femme ne se permettait des gestes aussi tendres. Il se sent perdu tout à coup, lui en voudrait presque de faire bondir son cœur un peu plus hors de sa poitrine. C’est difficile Sawan… ce genre de geste, ça me fait espérer. Et peut-être ne s’en aperçoit-elle pas, tout comme ce visage qu’elle approche du sien. Son souffle se coupe, alors qu’elle dépose ses lèvres à la commissure des siennes. Une douceur qui le rend plus fragile, mais sa bouche il l’a senti… trop proche, trop addictive déjà. Et si jusque-là il était capable de prendre sur lui. Il n’y arrive plus, se recule légèrement alors qu’elle semble confuse. Elle fuit, trop vite pour qu’il la rattrape. Sa main déjà porter à sa lèvre pour comprendre ce qu’elle vient de faire. Lui en veut-il ? Oh que oui ! Plus qu’il ne faudrait d’ailleurs. Parce-que ses mains se mettent à trembler, et ça n’a plus rien à voir avec ce qui venait de se passer. Son être entier devenait fébrile, alors qu’elle le laissait là… incapable de savoir ce qu’il devait faire ou même penser. Devait-il y voir un espoir ? Bien sûr que non. Et pourtant, elle vient de lui arracher le cœur… il soupire, se passe une main dans les cheveux, et grimace encore des douleurs dans ses doigts. Si seulement Sawan pouvait être moins… tactile. Moins… tendre avec lui. Est-elle ainsi avec tous les autres ? Il aime à se dire oui, parce qu’il ne veut pas avoir de faux espoirs. Il se sent mal tout à coup, retourne le problème dans sa tête quelques instants avant de se lever. Il se dirige à nouveau vers elle, la trouve à l’accueil. Prêt à lui dire qu’elle ne doit pas. Que c’est trop dur pour lui ce genre de gestes. Mais à peine arrive-t-il vers elle, qu’il se saisit de la glace qu’on lui tend. La prenant de court, il la porte à sa lèvre, baisse les yeux vers elle. C’est horrible ce que tu me fais Sawan… « Merci, je vais me débrouiller. » est-il trop ferme ? Un peu, mais il ne sait pas quoi ressentir. Déglutissant, il détourne le regard, laisse la glace agir sur sa plaie. Il n’a pas d’autre choix que d’aller à l’autre épreuve. Sans vraiment s’y attarder, il passe devant elle, file déjà alors que le groupe de ses collègues se retrouvent à l’extérieur. Des exercices en plein air, ça lui fera du bien. Et pourtant, durant tout le reste de l’après-midi, il reste un peu distant. Il n’échange que des mots brefs, malgré leurs victoires, les autres provocations de ses collègues. Hwan saute le repas du midi, préfère s’isoler et jouer à ses jeux. Juste quelques minutes de répits. Il ne peut pas faire semblant, et il s’en veut quelque part. D’être aussi détaché. Mais pourrait-elle comprendre que tout ça n’avait pas de sens à ses yeux. Au repas du soir, il fait encore la queue au self, Sawan est devant, mais il a prétexté devoir aller aux toilettes pour être éloigné d’elle. Il prend même soin de ne pas s’assoir avec elle. Laissant la table où elle se trouve se remplir, avant qu’il ne trouve une place plus loin. Seul, il pianote sur son téléphone, regarde des news, en mangeant dans son coin. Il n’a pas besoin de plus. La journée était compliquée pour lui. Et comme à ses habitudes Hwan préfère fuir. Il n’assume rien, quoi lui dire ? Je suis fou amoureux de toi, alors ne joue pas avec moi s’il te plait. Cette idée le fait soupirer, alors qu’il ose relever les yeux vers elle. Sawan a l’air triste… pour lui ? Dans son esprit fou il espère encore. Mais il se ravise ! C’est stupide putain ! Elle s’en fout. « Arrête de faire le con ! » un message bref de la part de sa sœur. Parce-que Hwan se confie toujours, beaucoup trop à elle. Elle le juge idiot d’agir comme il l’a fait ? A quel moment s’est-elle mit à sa place. Il fronce les sourcils, contrarié. Puis finalement il quitte la table, dépose son plateau. « Hey le geek ! on se fait un billard ce soir tu viens ? » « Non ! Je suis crevé. » Encore une excuse, avant qu’il ne prenne l’ascenseur et s’enfuit dans sa chambre. Téléphone à la main il reçoit un ordre de sa sœur « Appelle-moi. » bien sûr il abdique, ferma la porte derrière lui. Et tandis qu’il retire ses vêtements, il laisse le hautparleur « Quoi ? » « Tu te fiches de moi Hwan ? Qu’est-ce que tu fous ? C’est tout ce que tu attendais. » Il lève les yeux au ciel. C’est facile pour elle. Miso est superbe ! Une femme magnifique avec une aisance que lui n’a pas. Il ne dit rien, allume l’eau déjà pour lui faire comprendre qu’elle le gêne. Mais il en faut plus à Miso pour abdiquer. « Ce soir tu vas dans sa chambre ! » il s’arrête dans son geste. Est-elle sérieuse ? « T’avais prévu de lire avec elle ? Bah t’y vas. Et tu t’excuses d’être trop con. » « Je t’emmerde ! » C’est direct. Il n’y a qu’avec elle qu’il peut se permettre une telle réponse. Mais elle rit, comme toujours. « Aller fais pas l’idiot ! C’est ta chance. » « Mais quelle chance Miso ? C’est... je suis quoi moi ? Qu’un jouet pour elle. Tu crois vraiment qu’elle fait attention à moi pour autre chose ? Je suis juste… gentil. » « Et canon ! » Il l’entend sourire au téléphone, comme si c’était possible, alors qu’il relève les yeux vers son propre reflet. « Tu dis ça parce-que t’es ma sœur. » « Non. » c’est aussi facile que ça alors ? Toujours avec Miso. Elle est bien la seule à lui faire croire l’impossible. Il soupire, peu convaincu de son potentiel charme. « Hwan ? » il ne dit rien, se regarde encore trop longtemps dans le miroir. Est-ce qu’aimer c’est toujours aussi douloureux ? ça l’a souvent été pour lui on dirait. Et il sait que ce qu’il ressent pour Sawan c’est fou. Démesuré et tellement idiot. Il ne sait même pas pourquoi son cœur l’a choisit elle… il y avait tellement d’autres femmes sur cette terre. Pourquoi celle qu’il ne pouvait pas avoir ? Et il se sent mal tout à coup. La gorge nouée, le regard embué. Pauvre gamin qu’il est… « Je te sens triste… Hwan ? » il déglutis, prend le téléphone « Non, ça va. Je te rappelle plus tard. » il ne la laisse pas finir. Parce-que Miso sait… elle sait toujours tout. Comme si elle était capable de ressentir ce qu’il vivait même à des kilomètres. Il tente d’oublier, de passer à autre chose sous la douche. De vider sa tête. Mais il n’est pas sûr de se sentir mieux en sortant. Enfilant un tee-shirt geek, et juste un jogging, il soupire. Se laisse tomber sur son lit, alors que des bruits dans le couloir se font entendre. Il n’en faut pas plus pour entendre à côté des sons… et il comprend que Sawan a dut remonter aussi. Un pauvre élan qui le conduit à vouloir ouvrir la porte, mais il reste planté là. Sans rien dire ni rien faire… elle ne voudra pas de lui de toute façon. C’est ce qu’il pense, alors qu’il se cale dans son lit, allume la télé et la met plus forte. Pour couvrir les bruits d’à côté. Pour masquer sa présence à elle. Oublie qu’elle est là… tu t’en fiches. Pense-t-il encore… la télé l’ennui trop vite. Alors il prend son bouquin et se souvient encore de ce qu’il lui avait dit. Voudra-t-elle encore lire avec lui ? Puis il repense à sa sœur, à tous les espoirs qu’elle fonde en lui. C’est ridicule se dit-il. Pourtant, ça le hante encore. Il devient nerveux, hésite en se levant. Puis se rassoit sur son lit… « Elle voudra jamais me parler… » Pas après cet après-midi catastrophique. Il se mord la lèvre, puis soudainement attrape un papier près du téléphone. Il inscrit quelques mots dessus, s’approche de la porte. Et sans prendre le temps de réfléchir il glisse le papier dessous. S’en voudrait presque de l’avoir fait. Elle pourrait y lire « Je peux venir ? » il ne sait pas trop si elle verra le message. Alors il toque doucement… au moins pour attirer son attention. Et il a peur… peur qu’elle ne réponde pas. Peur qu’elle s’en fiche. Il se colle à la porte, tend son oreille et croit entendre du bruit derrière. Est-ce qu’elle pourrait hésiter ? Il n’a pas à s’excuser pourtant. En réalité celle qui joue avec lui, c’est elle. Mais Hwan se sent coupable, alors il finit par lui dire derrière la porte « Je suis désolé Sawan… j’ai encore agis comme un con. » au final, elle aussi doit être perdu avec lui. Un coup il l’apprécie et un coup, il s’éloigne d’elle. « Je… » il faut que tu comprennes, c’est dur d’être avec toi. Dur de se sentir aussi proche alors que… je ne suis rien pour toi. Il pose sa paume sur le battant. Sent son cœur devenir plus lourd… « Tu n’as rien fait de mal… » finit-il par lui souffler discrètement. Comme un secret qu’il ne voudrait partager qu’avec elle. Il ne veut pas qu’elle s’en veuille. Tout est sa faute. Il le sait, elle ne ressent rien pour lui. Il n’a pas à espérer… et encore moins lui en vouloir si elle est proche de lui.

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Re: I wish this last | SAHWAN | Jeu 18 Juin - 16:19
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La jeune femme ne sait pas comment réagir. Il a passé le reste de l’après-midi à la fuir. Il s’est montré distant. A même fiat en sorte de ne pas manger avec elle. L’obligeant de ce fait à manger seule à son tour. Avait-elle été beaucoup trop loin ? Sûrement oui. Et la voilà qu’il lui faisait comprendre. Elle oscillait entre la colère de le voir agir ainsi avec elle. Elle aurait pu s’excuser mais elle n’osait pas devant l’attitude fuyante du garçon. Elle aurait préféré qu’il la remette à sa place et qu’il l’engueule plutôt qu’il agisse … ainsi. Mais elle ne pouvait lui en vouloir réellement. Elle comprenait. Peut-être même pensait-il qu’elle jouait avec lui ? Mais elle ne jouait pas … quel fardeau sa beauté. Personne ne voyait jamais plus que ce qu’elle était réellement. Hwan se serait-il aussi offusqué si elle était resté grosse ? Comment quelques kilos pouvaient-ils influencer autant l’avis d’une personne sur nous ? Elle n’avait rien avalé au déjeuné et s’était montrée plus que discrète pour le reste de la journée. Elle n’avait pas su faire les efforts nécessaires et finalement, elle s’était sentie seule. Rejetée. Mais c’était tout ce qu’elle méritait, pas vrai ? Elle l’avait blessé, c’était elle la fautive, elle ne pouvait décemment lui reprocher son manque de communication … Elle savait combien il était timide. Elle savait combien ce trait de caractère pouvait être un frein mais … Plus qu’un autre elle peinait à l’idée qu’il puisse lui en vouloir. Peut-être était-ce une accumulation de beaucoup de choses mais quand la jeune femme entra dans sa chambre ce soir-là, elle se mit à pleurer. De fatigue, de nerfs. La journée avait été éprouvante, de toute évidence. Elle regardait son reflet dans le miroir et secoua la tête. « Espèce d’idiote, qu’est-ce que tu croyais. Hwan il est pas comme les autres … » Oui, c’était peut-être pour ça qu’elle l’appréciait, parce qu’elle savait que dans le fond ils étaient pareils, qu’ils se ressemblaient beaucoup plus qu’ils ne pouvaient le croire. N’était-elle pas une menteuse ? Non, c’était les autres qui se méprenait sur sa beauté. Comme si les grosses et moches étaient toutes gentilles, et les belles femmes des filles faciles et garces. Sawan était une belle femme avec un cœur en or, un combo qui semblait être difficile de croire. Combien de femmes pourtant avaient un charme fou et une gentillesse à toute épreuve, nous ne devons des garces qu’avec les gens incapables de nous montrer du respect ! Voilà ce que pensait la jeune femme. Mais Hwan était un amour … et même beaucoup trop bien pour elle. Elle soupire, se sent stupide de penser ça. De toute façon ce n’était qu’un collègue, s’obstinait-elle à penser alors qu’elle serra son petit poing sur sa poitrine comme pour faire passer ce pincement de cœur. Elle attrape son téléphone et se dirige dans la salle de bain. Il faut qu’elle arrête de pleurer bêtement, mais la fatigue n’aide en rien, alors elle se glisse sous la douche, et se décide d’appeler Il Kyang … Elle espère ne pas le déranger, mais entendre sa voix lui ferait du bien. Elle renifle piteusement, tente de calmer ses larmes mais dès qu’elle entend sa voix elle se remet à pleurer à gros sanglots. Surpris le garçon coupe la musique qui tournait en fond et elle peut l’imaginer bondir sur ses pieds. Elle met du temps à lui expliquer la situation, ce semi-baiser stupide qu’elle a lui a donné, ce sentiment de honte et d’être si nulle … elle sanglote mais lui est bien sérieux quand il lui demande l’adresse, quand il dit qu’il vient la chercher, plus encore quand il entend parler de Hwan. Sa ferveur lui arrache un petit rire bien qu’il ne cherchait en rien à la faire rire. Il soupire mais elle renifle doucement en murmurant « Ne soit pas idiot … la route est longue pour venir jusqu’ici … » elle reste recroquevillée sous le jet d’eau protégeant son téléphone au maximum même s’il était résistant à l’eau. « Entendre ta voix m’a fait du bien … » souffle-t-elle légèrement apaisée. « Je suis juste fatiguée chéri … » tente-t-elle de le rassurer. « Je vais simplement aller me coucher, et, oui, je vais manger la barre de chocolat que tu m’as donné. » rit-elle devant l’insistance de son meilleur ami. Parce qu’il la connaissait mieux que personne, quand quelques choses la contrarie elle peine à manger. Elle ferait l’effort pour lui. « Merci … » ajoute-t-elle d’une petite voix laissant un Il Kyang dubitatif et inquiet. « Je vais mieux … » assure-t-elle bien qu’elle écrase une larme sur sa joue. Elle avait réussi à sourire et rire, c’était déjà très bien pas vrai … ? « Passe une bonne soirée, encore merci … Je t’aime. » souffle-t-elle avec tendresse avant de raccrocher dans un sourire triste. Elle renifle et fini rapidement de se doucher avant d’enfiler son peignoir douillet et chaud. Elle enroule une serviette autour de ses cheveux et avise son visage enlaidit par ses pleurs. Elle se démaquille mais rien ne peut changer ses yeux rouges. Elle soupire légèrement et entre dans sa chambre alors qu’on toque, pas à la porte principale comme elle l’avait d’abord cru mais à sa porte mitoyenne à la chambre de Hwan … surprise elle se rapproche doucement avant de voir le papier sur le sol … elle s’en saisie, le lit avant de l’écouter. Elle reste sans bouger. Sa colère contre lui s’envole et la culpabilité lui serre le cœur. Elle l’avait blessé mais il s’excusait … elle n’était qu’une horrible personne. Elle n’arrivait pas à bouger, les secondes défilaient et un silence pesant s’installa. Craignait-il qu’elle soit fâché après lui ? En vérité la jeune femme avait peur … peur qu’il la voit les yeux rougis de pleure, le bout du nez rouge et le visage légèrement bouffi. Mais dans un élan de courage elle fait sauter le loquet et ouvre alors doucement la porte, faisant apparaitre sa silhouette fragile. Elle relève son minois vers lui, elle a l’air d’une enfant qu’on vient de punir. Elle reste un instant à ne pas savoir quoi dire et passe une main honteuse sur son visage. Peu de gens l’avaient vu ainsi au naturelle. Pourtant sa beauté n’était que plus belle encore. Elle déglutit et murmure « Tu n’as pas à t’excuser je … je t’ai blessé … j’ai … » elle marque une pause, sa voix semble plus cassée que d’ordinaire et elle déteste ça. Longtemps moquée pour sa voix grave elle avait pris l’habitude de parler avec une voix plus aigüe que d’ordinaire, mais ce soir Hwan la voyait sans artifice. « Je ne sais pas très bien à quel moment j’ai fait quelques choses de mal mais … je sais que c’est ma faute Hwan et pour t’avoir blessée … je suis désolée … » elle fait un pas vers lui, frôlant cette limite qui séparait leur deux chambre. Elle se sentait si petite face à lui … elle déglutit et souffle « Explique moi … » parce qu’elle voulait comprendre et surtout ne pas refaire la même erreur. « Je ne veux plus être maladroite avec toi … je déteste l’idée que tu sois fâchée après moi … » avoue-t-elle. « J’aime passer du temps avec toi Hwan … tu me comprends et tu … J’ai pas besoin de faire semblant avec toi … tu m’apprécies comme je suis et … ça fait du bien … » souffle-t-elle. Elle ne sait pas pourquoi elle lui dit tout ça, peut-être parce qu’elle a pris conscience de toute ça dans l’après-midi et qu’elle tenait à le partager avec lui. « Je ne suis pas comme les autres … » dit-elle tristement en baissant les yeux, comme si c'était son plus gros défaut. Je ne joue pas avec toi, je ne me moque pas de toi … mais elle craignait d’avoir des propos blessants si elle lui formulait ainsi. Alors elle s’était contentée de lui dire ces quelques mots : je ne suis pas comme les autres. Et ces quelques mots voulaient dire tant d’autres mots. Je suis différente et tu le vois, pas vrai … ? Est-ce que je te fais peur .. ?
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Re: I wish this last | SAHWAN | Ven 19 Juin - 9:55
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Lorsque la porte s’ouvre, il ne s’attendait pas à la voir avec les yeux aussi rougies. Avait-elle pleuré ? La réponse semblait évidente, assez pour venir lui serrer le cœur. Sawan n’avait plus rien à voir avec cette allure de femme fatale qu’elle avait. Cette assurance à toute épreuve et cette aura si charismatique. Une femme parfaite ! Que tous les hommes désiraient. Pourtant Hwan, se sentait encore plus gêné. Presque interdit de pouvoir l’admirer dans un moment d’intimité. Parce-que c’était ce à quoi il assistait… une Sawan naturelle, et si… belle à ses yeux. Et il ne sait pas pourquoi, mais la voir comme d’habitude l’aurait peut-être aidé à garder ses distance. En cet instant il n’avait qu’une envie, pouvoir la prendre dans ses bras. Et lui dire à quel point il était désolé. Mais il ne pouvait croire qu’il était le responsable de ses larmes. Lui ? Jamais… aucune femme ne pleurait pour lui. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle excuse, ni même à ce qu’elle s’avance vers lui. Il regrette tout à coup, d’avoir été aussi intrusif. Il n’est qu’un gamin, qui s’imagine des choses. Ce n’est  pas sa faute à elle. Son geste... il aurait pu le comprendre, s’ils étaient des amis. Mais Hwan n’avait pas envie de ça… enfin. Parfois ça lui suffisait et d’autre fois non. Mais là il ne savait plus. Il se surprend à vouloir qu’elle se taise. Pourquoi a-t-elle cet air si fragile ? C’est trop dur de faire semblant. D’être endurci alors qu’elle a l’air si fragile. Il se déteste d’être aussi réceptif. Il l’aime… c’est ça le problème. Et qu’importe les gestes qu’elle aura. Hwan se fera des idées… parce qu’il espère. Parce qu’il est incapable de taire ce qu’il ressent. Et ça le tue brusquement. Un peu plus depuis qu’ils ont pu se rapprocher. C’était mieux quand elle ne lui déposait que son courrier. Quand ils échangeaient quelques mots… Pourquoi a-t-il fallut que tu me vois ? Il aurait préféré qu’elle l’ignore encore. Qu’il reste dans l’ombre… il n’était pas fait pour son monde à elle. Celui qui s’expose… Et il grimace un peu plus à cette idée. Se sent mal. Fébrile face à tout ça. La vérité il aimerait lui dire… mais s’il le fait… il ne pourra jamais revenir en arrière. Pourtant tout se bouscule… bien sûr qu’il sait qu’elle n’est pas comme les autres. C’est justement ça le problème… « Sawan… je… » Il déglutit, ose à peine avancer vers elle. Mais son cœur bat plus vite, les mots de sa sœur aussi résonne dans sa tête. Il s’arme un peu de courage, fais un pas dans sa direction. Et bien que sa main soit tremblante, il la dépose sur son menton. Il l’incite à relever les yeux vers lui et c’est finalement la pire décision qu’il ait prise. Parce-que tout se brise. Ces convictions les plus profondes. Ces valeurs qu’il voulait respecter… dieu qu’elle est belle. Si fragile entre ses doigts inexpérimentés. « Ce n’est pas toi… » C’est moi. C’est lui le problème. C’est lui qui n’est pas capable de se contenir. Il est trop entier surement. Trop naïf aussi… « Sawan tu es si différentes des autres… » Bien qu’il pourrait avoir l’air de parler de leurs collègues, en réalité il parle de la vie. De tout en général… Si seulement elle pouvait comprendre cette nuance. Il laisse retomber sa main, baisse les yeux sur elle. Sans oser affronter son regard. « Je ne pensais pas qu’on me remarquerait un jour… » Mais elle avait tout changé. Elle rendait ses journées plus faciles. Plus douces aussi. Et ça le rend plus fragile, il le sait… « Je t’aime bien… tu sais ? » il se mordille la lèvre, n’ose pas dire à quel point c’est plus compliqué. Mais il se contente de ces paroles. « C’est plus facile au boulot quand t’es là… » Parce qu’il n’a que ça n’est-ce pas ? Rien d’autres à partager avec elle. Il déglutit, joue subitement un rôle sans s’en apercevoir. Parce qu’il doit faire semblant. Il ne peut pas être lui. Ni lui dire ce qu’il a sur le cœur. Alors il sourit, prends un air détaché malgré tout. Il garde le contrôle, c’est tout ce qu’il fait avant de se pencher vers elle « Merci. » et déposé un baiser à la commissure de ses lèvres. Le même qu’elle lui avait fait… seulement, sentir sa bouche lui fait bondir le cœur. Et quand il lève les yeux vers elle, croise son regard tout s’effrite. D’un geste, il passe sa main derrière sa nuque, l’attire à lui et embrasse ses lèvres pulpeuses. Il n’a pas saisi ce qu’il fait. Se plonge bien trop vite dans cet échange qu’il avait longtemps espérer. Et le voilà qui divague, qu’il devient comme tous ces types qu’elle fuyait. Ça ne dure que quelques secondes, avant qu’il ne sente brusquement les paumes de Sawan se coller à son torse. Rien de grisant, d’un geste elle le repousse, le force à se détacher d’elle alors qu’il réalise ce qu’il faisait. Son regard se pose sur elle « Désolé… je sais pas ce qui m’a prit. » pourtant il en crevait d’envie. Il l’avait toujours rêvé. Et dans son imagination Sawan ne le repoussait pas. Sawan lui disait qu’elle l’aimait aussi... c’était fou. Stupide ! Comment avait-il pu croire qu’elle voulait ça aussi ? Comment avait-il profité de sa faiblesse ? Il s’en voulait. Il ne sait plus quoi dire, ni quoi faire pour sa défense. Il a jouer au con… 

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Re: I wish this last | SAHWAN | Ven 19 Juin - 10:27
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Sawan est fatiguée ce soir, ses nerfs ont lâché. Quand elle fait face à Hwan et qu’il s’excuse à son tour elle aimerait simplement lui dire de se taire, que tout ça c’est stupide finalement. Qu’ils devraient juste se coucher et lire le livre ensemble. Parce qu’après tout c’est dans leur bulle d’intimité qu’ils se sentent le mieux. Elle ne lui en veut plus, elle est juste fatiguée, et elle a peur … peur qu’il voit qui elle était réellement et qu’il ne l’apprécie pas ainsi. Pire encore, elle a peur de retomber dans ses travers, de se faire avoir à nouveau par un homme. Mais Hwan est différent … elle peut se retrouver en lui et pourtant elle ne comprend pas ses réactions. Elle ne comprend pas son mutisme, sa fuite. Qu’avait-elle fait de mal ? Il ne lui dirait pas ce soir et elle craignait de perdre un ami ainsi. Car il était impensable pour la jeune femme qu’ils soient plus … Non pas qu’il n’était pas assez bien pour elle, bien au contraire, Sawan cherchait ainsi à se protéger … parce que si elle perdait Hwan, elle perdrait la seule personne en dehors de son meilleur ami à la comprendre. Elle n’était pas prête à perdre Hwan. Alors son cœur se rassure quand il fait un pas vers elle et qu’il se montre doux avec elle. Elle n’était qu’une gosse qui se fardait le visage pour aimer la nouvelle vie qu’elle avait. Elle avait confiance en elle puis l’instant d’après tout s’effondrait. C’était compliqué dans sa tête et dans le fond elle espérait (savait) que Hwan la comprendrait. Quand il s’approche pour la prendre dans ses bras elle n’a qu’une envie, se laisser aller. Contre lui. Et sentir sa bouche frôler la sienne réveille en elle des sensations qu’elle aurait aimé pouvoir faire taire. Mais elle doit bien se rendre à l’évidence et ce regard qu’elle lui lance ne laisse aucune place au doute. Etait-ce son attitude qui avait encouragé Hwan à l’embrasser ? Elle n’en savait rien, se doutait bien que oui … Mais jamais elle n’aurait cru qu’il ait le courage, l’audace, de venir poser ses lèvres sur les siennes. Il le faisait avec une telle douceur, mais sa bouche lui brûla la sienne et toutes les craintes de la jeune femme remontèrent subitement à lui coller la nausée. Elle s’accroche à son haut et le repousse doucement mais fermement. Non. Elle ne peut pas. Elle lui lance un regard désolé, le souffle court. Elle peut encore sentir sa bouche sur la sienne et le regard perdu que lui lance Hwan lui déchire le cœur. La jeune femme laisse échapper un gémissement avant de l’attraper par la nuque et de l’embrasser avec fougue. Elle le fait reculer jusqu’à ce qu’il bute contre leur porte mitoyenne. Elle agrippe son t-shirt Spiderman et se presse contre lui. Sa langue joue contre la sienne et la sensation lui fait perdre tous les sens. Elle se presse contre lui comme si elle craignait qu’il disparaisse. Elle était fautive, responsable. Elle était … celle qui l’embrassait, celle qui laissait glisser sa main sur son torse, celle qui ne remarquait même pas que son épaule se dénudait de son peignoir qui tombait. Ce n’était qu’à bout de souffle qu’elle réalise ce qu’elle était en train de faire. Elle ne jouait pas, mais elle n’avait aucun contrôle sur ce qu’elle ressentait. Il pourrait décemment la comparer à une girouette. Détestable enfant. Elle se recule brusquement et gémit en enfouissant son visage dans ses mains. Elle secoue vivement la tête et déglutit avant de souffler paniquée « Hwan je … j’peux pas … j’suis pas prête … je suis pas prête pour ça … je suis désolée ! » couine-t-elle. elle se jette sur lui pour le pousser sur le côté et ferme brusquement leur porte, y mettait même un verrou (pour elle, pour s’empêcher d’aller le retrouver) et se jette sur son lit en retenant ses larmes. Qu’avait-elle fait ?! elle avait tout gâché ! Elle se déteste d’avoir ainsi céder, le sexe gâchait toujours les amitiés, et les sentiments … ouais … ça aussi ! Hwan n’était pas le genre de garçon qui cherchait à la mettre dans son lit, mais elle avait l’impression d’avoir perdu le seul ami qui pouvait l’apprécier pour ce qu’elle était et non pas uniquement pour sa plastique …
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Re: I wish this last | SAHWAN | Jeu 16 Juil - 13:34
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Ce n’était qu’un baiser mais il n’aurait pas dut… à peine avait-il posé ses lèvres sur les siennes qu’il regrettait déjà. Parce qu’il savait que ça aurait des conséquences. Elle allait le haïr le détester. Elle l’avait repoussé... et pourtant quand il croise son regard, il n’est plus sûr de rien. Comme si tous ses doutes venaient brusquement de s’envoler. Un rien, qu’une seconde où finalement Sawan se jette sur lui. Incapable de lutter, d’aller à l’encontre de la jeune femme, le voilà encore à céder. Se laisser prendre à ce jeu et en savourer toutes les saveurs. Et elles sont si agréables. Pleines d’intensité au même rythme que ce baiser qu’ils échangent à nouveau. Pauvre garçon, d’une fougue soudaine à laquelle il n’est habitué. Acculé contre la porte, sans moyen de s’enfuir. Pris au piège dans un doux supplice. Et malgré qu’il doive retrouver sa raison. Il se noie dans cet échange, la presse davantage contre lui, pour la sentir encore plus présente. Il avait tant espéré. En réalité Hwan s’était imaginé des choses. Des scénarios, tous plus beaux les uns que les autres. Un moment romantique, volé à l’abri des regards. Rien ne ressemblait à ce qu’ils vivaient maintenant…. Une pointe de déception ? Jamais. Il n’y pensait même pas. A bout de souffle, il porte sa main à ses lèvres, croise à nouveau son regard. Et ce qu’il y lit… le glace. Le rend soudainement fébrile. Elle n’aurait pas eu besoin de parler. Il avait compris… à cette lueur dans ses yeux. Cette déception… son cœur manque un battement. Finalement honteux de son geste… tout est sa faute. Pas la sienne. Mais il n’a le temps de rien dire. Aucun mot ne franchit ses lèvres avant que Sawan ne le rejette. Referme cette porte sur eux… sur cette scène minable. Coincé derrière le battant, Hwan se sent tout à coup perdu. En colère aussi parce qu’il n’a pas eu le temps de réaliser. Lui en veut-il ? Peut-être un peu… parce qu’il ne comprend pas. Pourquoi l’a-t-elle embrassé ? N’était-ce qu’un jeu pour elle ? Confus, il se détourne, observe brièvement sa chambre sans savoir quoi penser. Tout se bouscule, alors qu’il se laisse tomber sur son lit. Incapable d’être assez lucide sur ce qu’il vient de vivre. Pourtant le goût de ses lèvres le hante encore. Leur sensation chaude et humide, sur les siennes… une douce caresse qu’il avait aimé. Mais il se sent… gêné. Parce qu’il ne devrait pas. Parce-que tout ça été arrivé à cause de lui. Comment avait-il pu lui faire ça ? Il n’était qu’un pauvre con. Il aurait dût se maitriser. Se reprendre… Il laisse échapper un soupire, fragile, tremblant… il ne sait plus. Et il fixe longuement cette porte… espère pouvoir trouver le courage de frapper. Mais rien… il trouvera à peine le sommeil cette nuit-là. Se sentant juste idiot. Et quand le réveil sonne le lendemain, c’est pire. Une brève seconde à sortir de sa torpeur et se rappeler trop vite ce qui s’était passé. Enfermé dans sa chambre, il a repensé encore et encore au problème. Comment l’affronter ? Quoi lui dire quand il la verra ? C’est tout naturellement qu’il a appelé sa sœur au secours. Pour lui raconter tout… évidement Miso était enthousiaste. Lui ne l’était pas… alors il lève déjà les yeux au ciel. Juste frustré, perdu. « Je fais quoi Miso ? » c’est tout ce qu’il voulait savoir. « Assume. » le pire des conseils. Et sur ces mots, il avait raccroché. Râlant contre elle, avant de sortir de sa chambre. Discret, il avait faim, alors il se frayait un chemin jusqu’au self pour aller se prendre de quoi grignoter. Il espérait ne pas tomber sur elle… mais il se retrouve brusquement face à Sawan. Juste là à quelques pas de lui. Il hésite une seconde à faire demi-tour. Se juge ridicule, avant de détourner les yeux. Fais comme si elle n’était pas là… c’est la seule chose qu’il trouve à faire, en passant à côté d’elle. Pas un geste, pas un regard… il se sent trop bête pour ça. Et ce nouveau malaise qui s’installe n’arrange rien à la journée qui s’annonce. Comme la veille finalement, il se contentera de quelques mots. N’aura pas le choix de devoir subir leur proximité. Jusqu’à ce que tout finisse par lui peser… un bref message de sa sœur, alors qu’il relève les yeux vers Sawan. Installée plus loin, en train de boire… et il a beau avancé, immanquablement il lorgne sur sa bouche. Se souvient du goût qu’elles avaient. De leur douceur… cœur battant, il prend son courage à deux mains. Sans trop savoir d’où lui vient cette force. « Sawan ! » il l’interpelle de loin. Parce qu’il a peur qu’elle ait l’idée de le fuir en le voyant approcher. Bien qu’il ne sache pas ce qu’il fabrique, il s’avance, se poste devant elle. « Sawan je suis désolé. » c’est sorti tout seul. Il l’a l’air d’un gamin. Il n’est pas doué pour ces choses-là. Avec ses amis tout se passe toujours trop bien. Ils sont sur la même longueur d’onde… avec son ex, il subissait. « Je dois te le dire maintenant… » Je t’aime Sawan. Je suis raide dingue de toi et j’aimerais que ce baiser signifie quelque chose. Que tu m’aimes en retour… « Je… je n’aurais pas dût. C’est à cause de…. Ma petite amie. » Un mensonge qui balance. Sans y avoir réfléchit. Parce qu’il pensait à Miso, à ses conseils qu’il jugeait idiot. Mais celui-là n’était pas le meilleur choix non plus. « Je veux dire… elle et moi on s’est pris la tête hier. Et du coup… j’ai merdé. » Il détourne les yeux, se passe une main dans les cheveux. Quel menteur ! Est-ce qu’elle croirait à ses conneries ? « En réalité c’est à cause de ça que j’étais pas bien hier. » il relève un œil vers elle. Peu convaincu par sa scène. Evidemment, elle ne le croira pas n’est-ce pas ? Il n’a pas la tête à être en couple. « Je… je ne voulais pas t’embêter avec ça. Et … je ne sais pas ce qui m’a prit. Elle m’avait quitté… et j’étais triste. » Oh alors, maintenant il était un homme libre. « Enfin on est à nouveau ensembles. En fait… elle fait toujours ça. Quand elle est en colère. Elle a un sacré caractère. Je compte plus les fois où elle me jette et me reprends. » Il grimace. Détourne les yeux et se sent gêné. Il raconte des bêtises, des mensonges qu’il invente au fur et à mesure. Et son histoire parait bancale… « Oh crois pas que c’est une mauvaise personne hein ! Elle est… géniale. Ah oui géniale. Je suis fou d’elle ! » Quel crétin ! S’il pensait qu’elle voulait tout savoir… Miso allait le tuer. En réalité il pensait à sa sœur, la décrivait elle plutôt uq’une autre. Mais Miso était l’excuse parfaite. Rien de malsain… elle pouvait bien lui rendre ce service. Et puis… il n’allait pas lui dire. Enfin il espérait réussir à garder ce secret pour lui. Mais Hwan se connaissait… mentir à sa sœur c’était peine perdue. Alors oui… bien sur qu’elle allait le tuer. Il se redresse un peu « Tout ça pour te dire… désolé Sawan. Je n’aurais pas dut. On est ami avant tout… je ne veux pas gâcher ça. »

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Re: I wish this last | SAHWAN | Dim 19 Juil - 12:29
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Mortifiée, honteuse de l’avoir ainsi rejeté, la jeune femme culpabilisait à l’instant même où elle avait franchi le seuil de sa chambre. Elle s’était jeté dans son lit et aurait voulu n’avoir jamais à en sortir … elle avait à nouveau pleuré cette nuit-là, avait peu dormi. Bon sang qu’elle se détestait d’être ainsi. D’avoir eu si peur. Elle devrait pourtant le savoir que Hwan n’était pas comme les autres. Que tout était sincère. Leur amitié était réelle, elle. Pourquoi avoir tout gâché ainsi ? Pourquoi avoir fui ? Sans lui laisser l’occasion de réagir, ni même de réaliser ce qui s’était passé. Pourtant elle avait encore le goût de ses lèvres sur les siennes et si Sawan n’avait pas été si souvent désabusée par les hommes elle serait allée le trouver. Elle se serait excusé, elle aurait même pu prendre son courage à deux mains et venir l’embrasser à nouveau. Ne plus avoir peur … Ne pas tout gâcher pour un passé … Elle se maudissait, réfléchissait à tout ce qu’elle pouvait lui dire, pour lui expliquer ? Elle savait que lui, plus qu’un autre comprendrait. Elle pourrait lui dire combien ses relations avec les hommes sont compliqués. Qu’il lui plait vraiment, qu’il est différent des autres et qu’elle n’a pas l’habitude de tout ça … qu’aucun homme ne s’était battu pour elle, pas pour sauver son honneur en tout cas … Elle aurait voulu lui dire qu’elle avait apprécié tout ça et que s’il se montrait patient avec elle … alors peut-être que ce baiser ne serait pas le dernier ? Mais n’en faisait-elle pas trop ? Peut-être qu’il l’avait simplement embrassé par envie ? Qu’il n’avait jamais eu l’intention de sortir avec elle ? A quoi pensait-elle à 3h du matin ! C’était stupide et la jeune femme eu presque envie de se lever pour aller le trouver, le confronter, et lui demander … Mais la nuit la poussait à la pire des folies. Elle pinça ses lèvres, retient un énième soupire et se force à trouver le sommeil. C’était certain, demain elle irait s’excuser. Le réveil est difficile mais le sommeil la fuit tout autant, alors elle se lève, se prépare. Ce week-end visait à resserrer les liens, chaque épreuve et événement préparé voulait souder l’équipe. Elle pouvait mettre à profit ces quelques jours pour se rapprocher de lui, apprendre à le connaitre et surtout le laisser la connaitre. Elle se murait si souvent derrière cette image que l’on voulait qu’elle ait, qu’elle en oubliait que la vraie Sawan pouvait plaire aussi. Elle s’était faites jolie, comme si ça pouvait changer quelques choses. Tôt elle s’était postée dans le couloir pour être certaine de ne pas le manquer, elle n’avait pas osé venir toquer à sa porte … Alors elle l’attendait, le cœur battant, se répétant ses mots qu’elle avait répété et cherché toute la nuit. Et quand elle le voit, son cœur se serre, sa gorge se noue, mais elle se tient bien droite devant lui. Pourtant … Pourtant, lui, passe à côté d’elle comme si elle n’existait pas. Il l’ignore, décale son corps pour qu’il n’ait pas à la toucher … La jeune femme voit la scène comme une ralenti, désagréable et presque humiliante. Son parfum la frappe et lui coupe le souffle. Il venait de lui donner un coup de poing sans avoir à lever la main sur elle. Elle reste plantée quelques secondes au milieu de ce couloir avant de vaciller. Elle déglutit et ose à peine se retourner, ne voulant pas garder cette image de ce dos hostile qui s’éloignait d’elle. Pourquoi ? Elle baisser les yeux lentement et les ferme pour garder contenance. Elle comprenait le message, pensait le mériter dans le fond, mais … c’était douloureux malgré tout. Elle a besoin de plusieurs minutes avant de pouvoir bouger, réaliser qu’elle devait faire quelque chose. Elle rejoint alors le self, se contente d’un café noir, sait qu’elle ne pourra rien avaler. Elle s’assoit, se noie dans une foule qu’elle ne veut pas côtoyer. Finalement c’était le pire week-end de sa vie. Elle ne le cherche pas, ne veut pas le voir l’ignorer à nouveau. Elle sort son téléphone et s’isole du monde en se connectant au réseau. Il Kyang lui manque cruellement soudainement et elle envoie un petit smiley cœur à son meilleur ami, suivi d’un i miss you. Elle déglutit en pensant à Hwan, à la façon qu’il avait eu de passer à côté d’elle ainsi … elle oscillait entre la colère et la culpabilité, mais tout l’étouffait, elle avait besoin de sortir d’ici. Mais lorsqu’elle réalisa qu’il l’appelait elle resta figée quelques secondes avant de se tourner vers lui. Elle l’écouta, sans jamais l’interrompre, sans jamais réagir. Elle l’écoutait, encore et encore et plus il parlait plus elle voulait lui crier de se taire. Alors qu’était-elle ? Qu’est-ce que leur proximité voulait dire ? Invitait-il toutes les filles à venir lire dans sa chambre le soir ? Partageait-il sa musique avec toutes les filles ? Elle n’était rien ? Rien de plus qu’une amie ? Pire, qu’une collègue. La jolie collègue tant convoitée. Allait-il se vanter de l’avoir embrassé ? Et finalement si elle avait continué à l’embrasser auraient-ils couchés ensemble ? Très certainement. Et cette constatation lui brisa le cœur. Elle ne voulait pas, ne voulait plus, être cette belle fille qu’on réussissait à mettre dans son lit. Elle voulait être l’héroïne de son histoire d’amour. Qu’on l’aime pour elle. Elle laisse échapper un rire désabusé en secouant la tête. « Tu as une petite-amie ? » elle marqua une pause et se força à sourire « Remarque, je ne devrais pas être surprise. » Il était beau, gentil, serviable, qui ne tomberait pas amoureuse de lui ? « Je comprends. » non c’est faux, elle ne comprend pas. Elle ne comprend plus. Elle est perdue. Sur ce qu’ils sont, ce qu’ils auraient pu être. « Je te souhaite une bonne journée. » c’était aussi simple que ça alors qu’elle se détourna pour s’éloigner, ou peut-être pour grimacer tant cette nouvelle venait de l’assommer. Elle ne bougea pas pour autant, restant figée, dos à lui. Puis après une hésitation se tourna vers lui en soufflant « Non tu sais quoi, je tenais à te dire que j’étais désolée pour hier soir. Je n’ai pas eu de relation stable avec les hommes. J’ai eu peur. Pas de toi, mais de ce que j’ai ressenti. Enfin c’est compliqué et ce n’est certainement plus tes affaires. » elle pince ses lèvres, son ton sur ses derniers mots étaient plus dur qu’elle ne l’aurait voulu. « Je n’aurais pas dû te repousser ainsi … » non, en fait c’était pire que ça … « Enfin je n’aurais pas dû t’embrasser comme je l’ai fait. Mais ce n’était qu’un baiser pas vrai. Ça ne voulait rien dire. Tu as ta petite amie, un moment d’égarement. Finalement heureusement que je ne sois pas restée. Quelle connerie tu aurais fait en couchant avec moi, pas vrai ? » elle rit, rit jaune, rit, amère. Elle marque une pause et relève son visage vers lui, il est évident qu’elle est blessée de cette nouvelle « Et même si c’est une personne géniale, tu ne devrais pas la laisser te traiter comme ça. Tu mérites mieux … quand on aime quelqu’un, on fait tout pour que ça fonctionne. On s’accroche … » peut-être donnait-elle l’impression de juger sa relation mais elle s’en moquait, dans le fond c’était ce qu’elle faisait. Elle aurait aimé pouvoir le planter là, tourner les talons et s’éloigner mais ses jambes peinaient à la tenir debout. Elle savait que si elle faisait le moindre pas, elle s’effondrait. Elle espérait juste que Hwan se contente de quelques mots brefs et de partir. Mais s’il partait maintenant … cela réduirait à néant leur amitié naissante, pas vrai ? Peut-être que c’était mieux comme ça, surtout alors qu’elle sentait son cœur se serrer douloureusement dans sa poitrine. De toute façon que veut-elle ? Elle n’est pas prête pour tout ça, mais la nouvelle qu’il est en couple la terrasse, comme si cela marquait définitivement la fin de l’espoir qu’elle pouvait avoir pour lui … elle déglutit et serre son téléphone un peu plus dans ses mains. Il Kyang vient me chercher. Quelle enfant …
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Re: I wish this last | SAHWAN | Dim 19 Juil - 12:30
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Non… je n’en ai pas Sawan. Je te mens, parce-que je n’ai pas le courage d’assumer ce qui s’est passé hier. Parce-que j’ai peur que tu me brises le cœur… que tu sois l’une de ces filles qui me disent encore et toujours je ne veux pas perdre ton amitié. Mais quelle amitié avaient-ils ? Ils se connaissaient à peine finalement. Et il le savait, malgré tout cette relation lui paraissait précieuse. Surement mieux que rien. Alors évidement quand il l’écoute parler, il se sent mal. N’arrive pas à comprendre ce que lui-même ressens. Il en voulait pas inventer ces histoires. C’était plus fort que lui, une excuse stupide pour se protéger. Comment ne pouvait-elle pas être étonnée ? Bien sûr que si. Hwan n’était pas un garçon à femme. Son cœur se serre alors qu’elle semble le laisser. Une seconde, où il pense se jeter sur elle pour le retenir. Mais la jeune femme fait demi-tour, et ce qu’elle lui balance devient tout à coup confus. Ce qu’elle a ressenti ? Plus ses affaires ? Tout se mêle et elle semble si amère brusquement. Lui en veut-elle, pense-t-elle qu’il a joué avec elle ? Jamais ! Il n’aurait pas osé. Cette histoire de petite amie était pire finalement. Qu’allait-elle penser, qu’il se jetait sur les premières filles. Il grimace, se maudit mentalement d’avoir été trop idiot encore une fois. Un choix qui ne lui allait pas. Une idée débile à laquelle il n’aurait pas dût céder. Il déglutit, les mots de Sawan ont l’air dur. Mais il ne saisit pas ce qu’elle tente de lui dire entre les lignes. Il a peur soudainement. Qu’elle s’imagine des choses sur lui. Qu’elle le croit capable du pire. Lui qui été différent à ses yeux. Il ne l’ait plus vraiment. Il le sait, ça le peine assez pour qu’il sente sa gorge se nouée. Ça n’aurait pas été une connerie de coucher avec elle… il le sait. Dans ses rêves les plus fous, il l’aimait… Elle n’était pas qu’un objet de convoitise. Il en voulait pas coucher avec elle pour l’obtenir. Il le voulait parce qu’il… était amoureux. Parce qu’il voulait prendre soin d’elle. Lui montrer à quel point elle était si unique à ses yeux. Mais il est fou ! Comment un type comme lui pourrait avoir ce privilège ? Il n’est rien. Qu’un… ami ? Et il ne sait même plus si ce mot tiens encore entre eux. Cet instant silencieux le rend mal à l’aise. Elle a l’air fuyant et lui trop trouillard pour lui dire ce qu’il pense vraiment. Ça lui pèse, il détourne les yeux… « Je sais que tu m’en veux… je n’aurais pas dût. » et c’est tout ? Parce qu’il ne sait pas quoi lui dire. Parce qu’il n’a pas le courage d’assumer ses actes. Il a tellement peur que ça brise tout. Il n’a pas envie de changer de boulot à cause de cette histoire. Il aimait bien ce qu’il faisait… ça lui allait. Mais il a la brusque impression que tout s’écroule. Les histoires d’amour au boulot ça gâche toujours tout. Il le sait bien ! Combien de fois ses parents lui avaient dit. Il soupire, s’avance un peu vers elle sans oser la toucher « Je ne t’en veux pas Sawan. Je veux juste… je n’ai pas envie de perdre cette amitié. » Le mot lui arrache une grimace discrète. Ce n’est pas de l’amitié qu’il ressent pour elle. Mais il ne peut pas espérer toute sa vie. C’est malsain, ça le rend malheureux. Il le sait… s’entête beaucoup trop. La solution serait de s’éloigner… mais il n’y parvient pas. « On pourrait… oublier tout ça. » parce qu’il a beaucoup trop peur de la perdre. De voir que tout ça détruise le peu qu’ils avaient. Pauvre garçon qu’il est. A devoir se rabaisser à ça. Mais c’est plus fort que lui aussi. Une décision raisonnable. Il n’assume pas d’avoir menti. Il ne veut pas qu’elle pense qu’il était un menteur. Pourtant c’est ce qu’il fait avec lui-même. Se convainquant que ça lui suffit « On s’entend bien tous les deux. » c’est le plus important selon lui. Mais il ne sait pas à quel point elle l’apprécie. Peut-être pas assez pour passer au-dessus de ce qui est arrivé. « Je suis vraiment désolé. Je ne suis pas comme ça Sawan… » Ce n’est pas lui. Ou peut-être un peu… juste un geste fougueux qu’il n’avait jamais eu. Il n’avait jamais été aussi téméraire pour faire le premier pas avec une fille. Et surtout une femme… Sawan c’est l’inaccessible. Le trop beau pour être vrai. Alors il ne veut pas qu’elle s’éloigne. Lui en veuille… « S’il te plait, ne te fais pas de mauvaises idées sur moi… » C’est ce qui le ronge le plus. Parce-que malgré ce qu’il dit il espère quand même qu’elle le trouve toujours différent. Qu’elle apprécie ce qu’il était… et pas ce qu’il venait de lui montrer.

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Re: I wish this last | SAHWAN | Dim 19 Juil - 12:34
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Pourquoi ne cesse tu passe d’être lâche Sawan ? Soit tu fuis, soit tu lui dis la vérité. Soit tu lui dis que tu te sens bête d’avoir cru à quelques choses que tu as seulement imaginé dans ta tête. Pourquoi ne lui dis tu pas que tu penses à lui plus qu’il ne le faudrait. Que tu pleures de le voir en froid avec toi. Pourquoi tu ne lui di pas que tu pleures sous ta douche désespéré à en appeler ton meilleur ami parce que Hwan ne te parle plus ? Pourquoi tu ne lui avoue pas que malgré ton corps et ton visage correspondent enfin aux critères de beautés de la société actuelle tu restes cette femme en surpoids sans confiance en elle qui ne cesse de se faire avoir par les hommes. Pourquoi tu ne lui dis pas tout ça ? Parce que tu le sais au fond de toi que cette vulnérabilité que tu afficheras il ne s’en moquera pas. Il en prendra soin. Peut être même que cela pourrait tout changer ? Mais elle n’y arrive pas. Se contente de l’écouter et voit combien il a peur. Peur qu’elle ne voit que comme un homme. Peur de voir qu’elle réalise qu’il n’a finalement rien de différent … alors quoi hwan ? Tu n’es pas un homme qui se bat sans contrôler ses émotions ? Tu n’es pas un homme qui embrasse la collègue sexy parce que t’as petite amie t’as larguée une fois de plus ? Est ce qu’il l’aime au moins sa petite amie ? Il en est dingue. Il lui a dit. Alors qu’est ce qu’elle doit faire hein ? Sourire. Se sentir plus idiote encore. Elle a mal mais ce n’est pas de sa faute. Sawan n’a pas changé. Elle reste cette romantique qui pense un jour trouver son chevalier servant. Quelle foutaise. D’ordinaire elle repère facilement les hommes qui n’en veulent qu’à sa silhouette. Hwan semblait réellement différent. Il ne voulait pas quoi ? Qu’une amitié ? C’était si paradoxal dans sa tête. Elle n’était pas prête pour une histoire d’amour mais elle réalisait que si … si hwan savait se montrer patient elle aurait pu se laisser aller avec lui. Pour finalement apprendre qu’il était déjà en couple. Comment cette information avait elle pu lui échapper ? Comment avait elle pu ne pas le remarquer ? Elle se sentait sincèrement ridicule. Ami. Ami ? Ami. Elle détestait soudainement ce mot. Ami. Elle ne voulait pas être son ami. Jamais. Pas comme ça. Une nausée la prend. Elle secoue la tête. Oublier tout ça alors ? Oublier quoi ? Tous leurs points commun ? Leur affinité ? La façon qu’il avait eu de la serrer contre lui dans ce baiser. Elle n’était pas folle. Elle avait ressenti son envie qu’il avait d’elle. Alors pourquoi ? Il ne voulait que se venger ? Soulager son cœur brisé ? Elle ne méritait pas ça, elle. Elle reste silencieuse à ses suppliques et alors qu’il était proche d’elle elle recule d’un pas pour lui dire « restons amis. » et ses mots lui écorchent la bouche. Elle s’empêche de grimacer et mordille sa lèvre avant d’ajouter « J’ai ma part de tort dans cette histoire. Je le sais et j’en suis désolée … mais si tu ne veux pas que je me fasse de fausses idées sur toi … alors ne me mens plus. S’il te plaît ... » elle baisse son visage tristement et ajoute « j’ai pas de fausses idées sur toi … » avoue t elle « j’ai juste … j’ai juste cru que ... » elle soupire et secoue la tête « non c’est rien c’est bête. » elle affiche un faux sourire qui ne masque en rien sa tristesse et souffle « je suis un peu sensible en ce moment » rit elle gênée avant de voir le groupe se rassembler plus loin. « On devrait les rejoindre. On va être en retard. » elle lui lance un petit regard en coin avant de s’éloigner tout en marchant suffisamment lentement pour qu’il puisse la rejoindre s’il le voulait. Elle décide de prendre sur elle. Elle n’avait pas le courage de sourire et de lui tendre la main pour recommencer tout à 0. Cela aurait été trop dur pour elle. Mais elle en faisait peut être trop. Passe au dessus sawan. Soit heureuse pour lui. Et la journée passe. Elle finit par se détendre. Peine encore à retrouver sa complicité avec lui parce qu’elle ne sait pas ce qu’elle a le droit de faire … ou non. Peut elle s’appuyer sur lui ou au contraire … garder ses distances maintenant qu’elle le sait … ? C’était compliqué.  Vraiment.  Alors en plein milieu d’un jeu elle se stop et se tourne vers lui « j’en fais trop avec toi ? Je dépasse les limites ? Je veux pas … tout gâcher. » soupire t elle alors que c’était clairement pas le moment. Essoufflés. Au milieu de tous. Elle le fixe. Comme une gosse perdu.
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Re: I wish this last | SAHWAN | Dim 19 Juil - 12:35
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Restons amis… la phrase est lancée et celle qu’il désirait entendre mais il a le cœur qui se serre. Oui, restons amis se répète-t-il bêtement. Mais au fond de lui il n’est pas certain d’en avoir envie. En réalité, il aurait aimé être différent pour elle. Etre ce type qui savait se faire remarquer. Par sa singularité… qu’il soit celui dont elle pourrait tomber amoureuse. Mais au fond que savait-il d’elle et de sa vie ? Rien. Il ne savait même pas si elle avait quelqu’un dans sa vie. Quelqu’un de sérieux, ou même des plans d’avenir…. Il le sait, il n’est qu’un étranger pour elle. Un ami… oui mais le genre d’ami qui ne sait pas tout de vous. Qui n’a pas la prétention de pouvoir servir de confident ou même de pouvoir sortir avec elle en dehors du boulot. Et c’est triste finalement ! Il détourne les yeux fautif… il lui a mentis là encore il le fait. Alors il ne sait plus vraiment ce qu’il veut. Ni même qui il est. En vérité, il voudrait s’enfuir. Comme il sait si bien le faire. Hwan est doué pour ça pour prendre la fuite. Pour ne pas assumer. Il se déteste tout à coup, ne comprends pas les mots de Sawan. Ceux qu’elle n’ose pas vraiment prononcer. Qu’avait-elle cru ? Qu’il était… quelqu’un de bien ? Peut-être. Il s’en mordra les doigts plus tard. L’instant présent lui pèse déjà. Et quand elle suggère qu’ils rejoignent les autres il abdique. Souris faussement sans savoir ce qui lui prend. C’était ce qu’il désirait. Il le savait. Mais il avait cette idée folle. Celle de croire qu’un jour peut-être… et le voilà encore. A se faire du mal. A la regarder, a espérer bêtement. Reviens à la raison Hwan. Elle ne t’aimera jamais. Il se le redit. Reste avec elle, l’air de rien. Il se concentre sur les jeux, espère voir arriver la fin de ce week-end plus rapidement. Et pendant quelques heures il s’en sort. Arrive à se convaincre que ce n’est pas si terrible que ça. Mais sorti de nulle part Sawan lui pose cette question. Celle à laquelle il ne s’attendait pas. Surprit d’abord, il la regarde ébahi. Lui en demander trop ? A lui ? Il bafouille « Euh… je… comprends pas. » pourquoi est-ce qu’elle veut savoir ça maintenant ? « Ce… n’est pas le moment Sawan. » leur tour va arriver. Une petite course de rien du tout, quelques obstacles. Mais il était concentré sur le jeu. Que fait-elle maintenant ? Pourtant elle a l’air déterminée, malgré son air perdue et ce petit air triste. Il n’aime pas la voir ainsi. Jette un coup d’œil par-dessus son épaule. Il ne souhaitait pas non plus la rembarrer. Il se recule un peu, hésite un instant « Je… ne sais pas… est-ce que tu traites tous tes amis comme ça ? » il déglutit, se rend compte de sa maladresse. « Je veux dire enfin… peut-être qu’il faudrait que tu évites certaines choses. » il s’enfonce, ne sait pas comment lui dire ce à quoi il pense. « Non enfin…. Je ne sais pas. Arrêtons juste les bisous magique ok ? » Et il a conscience que sa phrase est de trop. Il s’en veut. Prend l’occasion de son passage, pour se presser et partir. Il sait que ce qu’il dit n’a pas de sens. Qu’il ne devrait pas non plus lui en vouloir mais. Au fond, il le pense un peu. Il aimerait qu’elle arrête ça. D’être trop proche de lui. Elle ne peut pas faire ça… pas avec lui. En fuyant la conversation, il a pris une mauvaise décision. Une fois de plus. Mais il ne sait pas quoi lui dire. Et il craint déjà le retour, cours, pas trop vite finalement… Arrivé à sa hauteur, il lui sourit un peu. Ne sait pas comment elle a pris ses mots. Et si elle se vexait ? Il hésite quelques instants. Mais il ne dit rien se ravise, avant de sourire à nouveau comme si de rien n’était. Une façon de lui signaler qu’il ne lui en tenait pas rigueur. Peut-être comprendrait-elle qu’avec cette petite amie fictive, ses gestes n’étaient pas les bienvenus. Il soupire un peu, laisse le groupe rejoindre le hall. Ils allaient annoncer les gagnants du week-end. Et évidement ceux qui avaient remporté le plus de victoires. Ils n’étaient pas premiers… bien qu’ils avaient fait un bon départ. Mais leurs maladresses avaient eu raison d’eux. Alors ce n’est qu’en place de deuxième qu’ils se retrouvèrent. Et comme il s’y attendait l’un de ses collègues s’empressaient de venir. « Alors le geek pas trop déçu ? Je t’avais bien dit que tu y arriverais pas. » Il se marre un peu, tapote sur l’épaule de Hwan « Reste à ta place le morveux. » et il ricane encore avant de lancer un regard à Sawan. Un de ceux qui voulait dire regarde moi je suis un vrai homme. Hwan comme à son habitude. Il sourit l’air gêné, fait semblant de trouver ses remarques drôles. Après s’est battu avec l’un d’eux, il n’allait pas jouer encore à ce jeu-là. Il détourne les yeux, et s’enfuit à son tour. Prétexte d’avoir besoin de prendre de l’eau. Il déteste ça. Etre la risé des autres. Qu’on soit toujours en train de lui rappeler à quel point il est… lui. Ça lui pèse, parce qu’il sait que tout ne ressemble à rien. Qu’il espère encore avec Sawan. Qu’il se sente idiot face à elle. Il envie ces hommes ! Voilà la vérité. Il déglutit, regarde l’heure. Cette journée a été plus éprouvante qu’il ne l’aurait cru. Entre Sawan et ses collègues… rien ne lui plaisait vraiment. Peut-être qu’en revenant à la réalité tout s’arrangerait. Puis il part, retourne dans sa chambre pour ne plus être embêté. Il ne veut même plus descendre manger. Il a bien trop de choses en tête… 


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Re: I wish this last | SAHWAN | Dim 19 Juil - 12:36
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Il ne comprend pas évidement. Elle lève son regard vers lui. C’est bientôt à eux de courir. Agis-tu comme ça avec tous tes amis Sawan ? Non, que Il Kyang. Toi et Il Kyang. La réponse la frappe et la voilà à regretter sa question parce que de toute évidence elle serait toujours trop proche. Elle a soudainement peur de ce qu’il va dire, parce que tout semblait si simple et agréable avant ce baiser … et voilà que maintenant tout était impossible, compliqué. Elle détestait cette sensation, voudrait revenir en arrière, ne pas se jeter sur lui comme elle l’avait fait. Ne pas fuir ? Peut-être qu’ils auraient dû coucher ensemble, se dire que c’était une erreur, et tant pis. Tant pis pour la suite. Ils seraient redevenu ami ? ou qu’importe, mais au moins elle aurait pu avoir l’impression de compter rien qu’une nuit. Quelle pensée stupide. Le voulait-elle ainsi ? Aussi facilement, aussi éphémèrement ? Non. Dans le fond tout ce qu’elle voulait c’était retrouver la stabilité de leur relation, ce sentiment d’être comprise et d’avoir avec lui la sécurité qu’elle ne ressentait pas avec les autres hommes en dehors de son meilleur ami. Mais avec cette vérité, tout avait volé en éclat, et plus encore avec ce coup de massue qu’il venait de lui donner. Arrêtons juste les bisous magiques, ok ? Parce que c’était de sa faute, de toute évidence. Elle le laisse partir, courir, faire ce qu’il avait à faire. Elle vacille. A l’impression de se faire rejeter par son crush. Sentiment familier et désagréable. Elle déteste ça, elle aurait envie de pleurer mais ne veut pas montrer que ça la touche et son sourire … son sourire qui veut lui dire que tout va bien, elle voudrait lui faire bouffer. Elle voudrait lui crier qu’il n’est qu’un menteur. Qu’un putain de menteur qui n’a pas la moindre idée de ce qu’il lui fait ressentir. Qu’il est comme tous les autres finalement ! Et qu’elle le déteste ! Oui voilà, elle le déteste. Elle voudrait n’avoir jamais participé à ce week-end avec lui et qu’ils se contentent d’être collègue, qu’elle lui pose quelques post-it sur son bureau et rien de plus ; rien de moins. Elle se défoule dans les épreuves sportives mais elle n’est pas vraiment à fond. Elle ne réfléchit plus et se contente d’ignorer les remarques, quitte le groupe plus tôt que prévu et ne descend pas manger. A nouveau elle appelle Il Kyang, ne parle pas de ce qui s’est passé, se contente de vouloir rire avec lui, qu’il lui change les idées. Elle lui demande de lui jouer un morceau, qu’il chante pour qu’elle se sente mieux … allongée dans son lit avec un sourire doux à regarder son meilleur ami en Visio lui remonter le moral, elle n’avait envie de rien d’autre. Ou peut-être que si, allez de l’autre côté de ce mur et faire ce qu’elle avait eu envie de faire. Il Kyang reste au téléphone aussi longtemps qu’il le peut mais il a un concert à donner, un de ceux auquel elle adore assister. Elle l’encourage, lui fait une tonne de baisers et raccroche. Le temps défile, elle a faim mais se sent trop barbouiller pour avaler quoique ce soit. Elle frémit et souffle en fixant le plafond. Tout se trouble dans sa tête. Finalement tout ce qu’elle veut se trouve à porter de main. Elle se redresse, refuse de croire que cet homme pourrait se jouer d’elle. Il n’est même pas dans une relation stable avec sa petite amie. Il a frappé un homme pour elle. Il l’a défendue et ça … elle refusait de croire que ce n’était qu’un geste de galanterie. Elle quitte son lit et ouvre rapidement la porte qui les séparait. Il n’avait pas fermé, elle non plus, devait-elle y voir un signe ? Elle foule le sol de ses pas gracieux et quand il remarque enfin sa présence dans la chambre elle ouvre son peignoir pour le faire tomber au sol. Aimait-il sa petite amie au point de résister à son corps ? Elle le fixe, le provoque, avant vers lui à pas lent. L’indécence de ses courbes sont beaucoup trop grisante. Elle lui fait face alors qu’il semble paniqué et incapable de bouger. « Elle n’est pas obligé de savoir. » se contente d’elle de souffler alors qu’il s’était levé du lit. Il est grand, assez pour l’obligé à lever le visage vers lui. Elle peut sentir ses mains se glisser sur sa peau, la faisant haleter d’impatience. Il attrape alors fermement ses hanches et la soulève pour l’asseoir sur son bassin. Une poigne ferme, un regard remplie de désir alors qu’ils basculent dans le lit. Non elle n’est pas obligée de savoir. Mais dès lors qu’elle aurait se retrouver allonger dans le lit du jeune homme, Sawan sursaute et se réveille aux éclats de voix (des rires alcoolisés) dans le couloir. Elle met de longues minutes à sortir de son rêve et réalise qu’elle s’est endormie une petite heure après avoir raccroché avec Il Kyang. Hwan allait-il la hanter jusqu’à ses rêves les plus fous ? Elle renifle piteusement en passant une main sur son visage … elle attrape son téléphone et soupire en avisant l’heure. Elle se lève, peine à réfléchir alors qu’elle attrape de quoi boire. Elle se fixe dans le miroir et se demande à quel moment elle est devenu aussi pathétique … ? s’il ne voulait n’être que son ami, elle n’allait pas tout gâcher pour un simple baiser. Qu’avait-elle a réagir ainsi ? Voulait-elle finir aigrie et seule ? C’était pathétique. Elle fait tomber son peignoir et attrape son pyjama le plus couvert. Elle mordille sa lèvre et inspire doucement pour se donner du courage. Etait-ce le fait d’avoir appris dans la journée que son ex petit ami allait se marier ? Ou toute cette histoire, mais ce soir Sawan se sentait triste. Seule. Elle ne voulait pas passer une nouvelle nuit à pleurer … alors dans un élan de courage elle toque doucement à la porte et se glisse dans la chambre de Hwan en refermant doucement derrière elle. Elle lève son regard vers lui d’abord intimidée, puis avec tristesse. Ils n’ont pas besoin de parler pour comprendre. C’est nul sans toi … je n’ai pas envie de passer le reste de mon week-end seul. Avec toi c’est … c’était simple. Retrouvons-ça, pas vrai ? Elle s’avance doucement vers lui comme une enfant timide, l’électricité dans cette chambre lui hérisse les petits cheveux de la nuque. Ils le ressentent tous les deux, sous l’intimité de ces lampes éclairant peu la pièce, cette attirance qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Mais leur amitié primerait. Elle n’avait pas envie de le perdre … Il devait la prendre pour une folle … mais ne pas en avoir peur. Peut-être parce que lui aussi était fou … fou d’elle. Elle ne sait comment lui demander, alors elle se contente de grimper sur le lit en venant s’asseoir sur ses talons pour souffler « Je peux … On peut continuer de lire le livre … ensemble ? » comme dans le bus, quand tout était agréable et simple. Elle pose sur lui un regard remplie d’espoir. Elle dégage une innocence si désarmante qu’il aurait été cruelle de lui refuser sa requête. Chaton perdu, elle se glisse à ses côtés avec un visage qui trahissait sa fatigue, son manque de lui et la tristesse de voir leur début d’amitié voler en éclat si facilement … « tu as raison Hwan, c’est ma faute … » murmure-t-elle « mais toi, plus qu’un autre… je n’ai pas envie de te perdre. » dit-elle avec un minois contrit, et un sourire désolé, triste. « alors si tu veux toujours de mon amitié … on pourrait … » elle se penche au-dessus de Hwan pour attraper le livre sur la table de chevet, tentant de ne pas repenser à son rêve, et le tire jusqu’à eux « … continuer de le lire. » et faire semblant de ne pas remarquer à quel point toi et moi on se plait. 
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