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une rencontre à huit clos (ft Hye Mi)
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une rencontre à huit clos (ft Hye Mi) | Ven 12 Juin 2020 - 13:17 Citer EditerSupprimer
Tenue | Qu'est-ce que tu fais là dans cet ascenseur pour Dieu sait où ? Tu comptes rentrer après une longue journée pour un repos bien mérité. Tu as une pâtisserie et une boisson chaude en main. C'est ton péché mignon, les sucreries. C'est aussi un peu ton rituel lorsque tu dois rentrer étudier. Tu es plutôt bon élève, tu as même de l'avance par rapport à ton âge. Cependant ce n'est pas aux prix de gros efforts. Certes il t'arrive de sortir, jamais en semaine, toujours le week end. Quoi qu'il en soit ce soir tu n'aurais pas dû prendre l'ascenseur. Tu es accompagné d'une jeune femme de la fraternité, tu ne connais pas son nom, tu ne lui as jamais parlé, encore à cet instant tu l'as simplement salué poliment. Tu n'es pas du genre à draguer tout ce qui bouge. Tu n'es pas non plus du style à entamer la conversation sans raison. C'est vrai que tu es sélectif avec tes fréquentations. Une manie transmise par tes parents . C'est ce n'est pas timidité qui scelle tes lèvres mais bien la méfiance. Tu sais porter plusieurs masques selon la situation. Lorsque tu es en soirée mondaine, tu joues le fils parfait. Lorsque tu es en cours tu joues l'étudiant modèle. Le reste du temps tu passes pour un mec inaccessible, avec l'étiquette : petit con, flottant derrière toi. Tu es le cliché du gosse de riche détestable, pourtant au fond tu n'es qu'un gamin de 19 ans qui fait son tour dans la société.
Tu ne prêtes donc pas spécialement attention à la jeune femme à côté de toi. Elle a l'air d'être ton aîné mais tu n'en devines pas beaucoup plus. Tu te languis d'avoir rejoint ta chambre, t'isoler à un bureau, musique sur les oreilles, ton chien couchait à tes pieds. C'était un programme parfait, si cet ascenseur n'avait pas décidé de faire des siennes. Sans prévenir, celui-ci tremble un peu. Un bruit inhabituelle se fait entendre ce qui ne présage rien de bon. Tu fronces les sourcils, conscient qu'un événement cloche. Pourtant tu n'as le temps de rien faire. L'ascenseur s'arrête brutalement dans une secousse qui te fait perdre l'équilibre. Au même moment les lumières s'éteignent, laissant place à une lueur rouge inquiétante.
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Re: une rencontre à huit clos (ft Hye Mi) | Lun 15 Juin 2020 - 1:31 Citer EditerSupprimer
Tenue | Il est très rare de rêver de sa propre mort. En général, on rêve que l’on est menacé ou sur le point de mourir mais se voir mourir est peu fréquent. Tous les scénarios sont possibles car il existe des milliers de façons de mourir.
Rêver de sa propre mort pour Sigmund Freud est le signe d’une culpabilité profonde. Le rêveur se fait payer en mourant une faute qu’il est sûr d’avoir commise. C’est le signe d’un travail d’élaboration psychique à faire d’urgence pour que cette culpabilité puisse advenir à la conscience et aider le sujet à sortir d’une position de victime ou de coupable. Pour cela, il lui faudra accepter d’affronter son inconscient et d’en sortir plus mature. Le rêve de sa propre mort renvoie au personnage de Thésée dans la mythologie grecque qui dû affronter le Minotaure au cœur du labyrinthe. Le Minotaure, ce monstre terrible, représente la mort et les puissances refoulées de l’inconscient et de la libido. On peut même dire que Ariane et son fameux fil sont les représentations symboliques de la psychanalyse et de la cure analytique. Intéressant, n'est-ce pas ?
J'en suis, à chaque fois, paralysée. Je me vois en haut d'un immeuble, face à un homme que je ne connais pas. Il me dit que tout ira bien, qu'il me croit, qu'il souhaite m'aider et que je dois saisir sa main. Je veux hurler qu'il me ment, comme tous les autres avant lui. Mais je finis par dire toute autre chose. Merci de me croire. L'instant d'après, je me laisse tomber dans le vide. J'entends son hurlement. Il m'appelle comme si nous nous connaissions. Je me réveille, alors, totalement angoissée !
- Je dois arrêter de me faire du mal, je dois arrêter ces cauchemars... Me dis-je, à voix basse, perdue dans mes pensées.
Je sors alors de ma rêverie passagère lorsque j'entendis l'ascenseur signaler son arrêt. J'ouvre les yeux et croise alors un garçon de ma fraternité, qui semble bien déterminer à l'idée de prendre le même ascenseur que moi. Il ne fait que me saluer et j'en fis de même. Court et efficace. C'est ce qui me convient le mieux. J'ignore son nom mais peut-être a-t-il appris qu'il vaut mieux pour lui de ne pas trop me parler ? Qui sait ?! Ma réputation a vite fait le tour puisque de moins en moins de garçons me parlent. Mais alors que je me perdais, à nouveau, dans mes pensées, un bruit étrange me força à retrouver une certaine connexion avec ce qui se passe en ce moment même. Je regarde tout autour de nous, ayant peur de ce que cela veut dire. Et comme pour confirmer mes craintes, l'ascenseur s'arrête rapidement et subitement. Je pousse un léger cri alors que je perds l'équilibre mais mon voisin semble subir le même sort puisque nous finissons par nous cogner au sol. Je gémis de douleur, m'ayant mal réceptionnée sur mon poignet. C'est alors que je me rendis compte de la proximité que nous avions ce Beolsae et moi. Ce fut assez perturbant pour que je ne capte pas encore le fait que nous soyons bloqués... Fort heureusement.
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Re: une rencontre à huit clos (ft Hye Mi) | Lun 15 Juin 2020 - 19:52 Citer EditerSupprimer
Tenue | Comment décrire ton pire cauchemar ? Tes rêves sont toujours trop flou, surement un mécanisme de défende que tu t'es créé, refusant d'être hanté par des images surréalistes. A moins que cela ton esprit trop terre à terre qui t'empêche de te souvenirs de tes songes. Quoi qu'il en soit, tu te réveilles régulièrement mal à l'aise au matin, comme si tu n'avais pas passé une nuit reposante. D'ailleurs ton colocataire dit que tu bouges beaucoup dans ton sommeil, ce à quoi tu rétorques toujours que c'est à cause des matelas inconfortables. Tu passes surement pour "la princesse au petit poids" mais tu t'en moques. Tu es quelqu'un d'étrange, doté de systèmes de défense automatique, comme l'agressivité. Tu mérites surement une psychanalyse pour régler tes problèmes personnels. Cependant tu n'es pas du genre à bavard. Tu te vois mal exposer tes soucis et encore moins face à un inconnu. Tu sais déjà ce qu'il va te dire, c'est en rapport soit avec un principe freudien ou un théorique antique digne d'Aristote ou Platon. Non tu ne crois pas à tout ça, tu es un scientifique pur et dur.
Bien que la psychologie du cerveau humain soit une discipline scientifique pour certains, pour toi c'est du même niveau que la voyance. Tu te persuades que le corps humain est simplement une machine ou les sentiments sont uniquement des influx électriques stupides. Tu as une vision réductrice c'est évident et même si tu as tort tu n'admettes aucun débat. C'est pour cette raison que tu évites les gens, à tes yeux, source de problèmes. Tu as déjà assez à faire, pas besoin d'ajouter des noms à la liste de tes fréquentations. Aussi tu parais souvent froid et distant, voir carrément con. Cependant lorsque la jeune femme pousse un cri de surprise et de douleur, ton instinct de mâle protecteur revient.
« Ça va ?! Vous n'avez rien ? »
Tu es légèrement gêné d'être tombé en la cognant. Cette attitude protectrice a pour but de détourner l'attention. Il faut dire que tu as essayé de sauver ta boisson et ton gouté. D'ailleurs ces derniers sont intacts, tu te recules pour les poser à côté de toi. Tu ne sais pas encore ce qui se passe : est-ce que l'ascenseur est en panne ou en maintenance ? Dans un cas ou dans l'autre, tu espères que ce souci va être vite réglé. Tu en es tellement convaincu que tu ne paniques pas. En réalité tu es passablement énervé du contre temps, ce que tu dissimules facilement derrière un visage calme et rassurant. Si ton premier réflexe a été de porter secours à la jeune femme, ton regard a aussi fait un tour de la cage de faraday à la recherche de la caméra et du bouton d'urgence. Tu t'es d'ailleurs levé pour aller appuyer dessus en faisant un appel digne d'un contrôleur aérien, précis et rapide. Précisant le numéro d'ascenseur, l'établissement et même le dernier étage franchis. Avertir de la situation est nécessaire, d'autant plus si la jeune femme s'est fait mal.
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Re: une rencontre à huit clos (ft Hye Mi) | Lun 22 Juin 2020 - 2:03 Citer EditerSupprimer
Tenue | Celui qui est avec moi vient rapidement s'assurer que je vais bien lorsque je pousse mon cri de douleur et je me contente de hocher la tête positivement pour qu'il ne se mette pas à m'ausculter. Je me relève alors lentement et je grimace. Je remarque qu'il a posé sa... nourriture ? au sol et je ne dis rien. Je le regarde et le vois aller appuyer sur un bouton. Je l'écoute et mes je fronce les sourcils. Mais qu'est-ce qu'il fait ? Je n'ai pas besoin d'urgence pour une simple blessure au poignet. J'allais le lui faire remarquer lorsque je me rendis compte que l'ascenseur ne bougeait plus. Je regarde alors le numéro qui s'affiche au dessus de la porte et tout autour de moi, par la suite. Je compris alors que nous étions baignés dans une lumière rouge inhabituelle. Je compris surtout que l'ascenseur était bloqué et mes yeux s'écarquillent devant cette vérité ô combien terrifiante pour moi.
- Non... Non, ce n'est pas possible... Murmurais-je.
Je me précipite alors vers la porte de l'ascenseur et la tambourine. Dans l'espoir que quelqu'un nous entende et m'ouvre cette fichue boîte au plus vite.
- Est-ce qu'il y a quelqu'un ? S'il vous plait. Est-ce que quelqu'un m'entend ???
Je crie et continue de tambouriner sur la porte. Je perds tous mes repères et mon calme pourtant olympien, d'habitude. Je commence à trembler et j'ai même de plus en plus de mal à respirer. Je pose une main sur ma gorge.
- S'il vous plaît... Sortez-moi de là !!!!
Je retiens difficilement ma panique évidente et de lourdes larmes commencent à couler sur mes joues. Mes lèvres tremblent et je suis en train de belle crise. Je n'arrive pas à me calmer et cette situation risque d'empirer si on me laisse trop longtemps enfermée dans cet ascenseur...
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Re: une rencontre à huit clos (ft Hye Mi) | Sam 11 Juil 2020 - 13:15 Citer EditerSupprimer
Tenue | Tu as compris au hochement de tête que la jeune femme n'avait rien de grave. Tu t'es donc détaché d'elle pour essayer de comprendre l'arrêt soudain de l'ascenseur. Pendant que tu essayes de communiquer avec l'extérieur, la jeune femme s'agite. Tu l'observes du coin de l'œil et tu comprends qu'elle panique alors qu'elle se met à tambouriner la porte en criant. Une mimique de surprise traverse ton visage avant de reprendre une attitude pragmatique. Tu n'es pas encore médecin mais tu en sais assez pour comprendre qu'elle fait une crise de panique. Il n'est pas très difficile en analysant sa situation d'en déduire qu'elle doit être claustrophobe. Son rythme respiratoire s'est accéléré et tu ne manques pas la main qu'elle porte à sa gorge. Face à cette détresse, ton instinct altruiste reprend le dessus. Au fond, tu as beau vouloir le cacher, tu ne fais pas médecine pour rien.
« Calmez-vous mademoiselle. Vous faites une crise de panique. Asseyez-vous et essayez de respirer lentement. »
Tu t'es approché, sans pour autant être tactile avec elle. Tu as juste indiqué le sol d'un signe de main, espérant qu'elle suive tes conseils. Les crises d'angoisses ne sont généralement pas mortelles. L'arrêt du cœur est rare, dans les pires scénarios cela se termine par un malaise. Enfin, il y a quand même un faible pourcentage de risques. Tu es avant tout un scientifique et tu calques donc l'attitude à avoir en fonction statistiques et des probabilités. En l'occurrence, tu espères qu'en la rassurant, tu éviteras toutes complications.
« Respirez comme moi, doucement...»
Tu exagères ta respiration, inspirant et expirant bruyamment pour l'inciter à faire de même. Tu n'as pas envie qu'elle hyperventile et qu'elle tombe dans les pommes. A cet instant tu es concentré sur elle. Tu as ton regard plongé dans le sien et une expression calme sur le visage. Tu veux qu'elle se concentre uniquement sur vous et oublie l'ascenceur. Tu veux capté son attention et parvenir à ce qu'elle se focalise sur toi. Tu déposes donc une main sur le dos de la sienne avec sourire.
« Voilà doucement, ça va ? »
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Re: une rencontre à huit clos (ft Hye Mi) | Dim 19 Juil 2020 - 20:58 Citer EditerSupprimer
Tenue | Alors que je m'époumone afin que quelqu'un puisse m'entendre, je finis par entendre celui qui partage l'ascenseur avec moi. Il semble s'adresser à moi et semble même prêt à me calmer mais je n'ai pas envie de l'écouter. Peut-être que ça ne le dérange pas d'être coincé de cette façon mais moi je me connais. Et je sais que je ne pourrais pas rester ainsi éternellement. J'ai déjà été prisonnière par le passé et ça s'est très mal fini. Je ne veux pas revivre la même chose. Mais alors que ma respiration semble m'abandonner petit à petit, je tourne ma tête dans la direction de ce garçon et sans trop comprendre pourquoi je décide de faire ce qu'il me dit. L'instinct de survie, sans doute. J'accepte donc de respirer aussi calmement que lui. Du moins, j'essaie. Et si habituellement je l'aurais repoussé quand il pose sa main sur le dos de la mienne, là je suis bien trop paniquée pour capter quoi que ce soit. J'agite négativement la tête et maintiens son regard.
- Je dois vite sortir d'ici...
Ma respiration s'était peut-être calmée mais je ne me sentais, pour autant, pas très bien. Mais ça, je pense qu'il l'avait compris.
- Je dois... Je dois vraiment...
Et comme dans un nouvel instinct de survie, je pris sa main comme pour trouver du réconfort. Sentir sa main me fait prendre conscience que je ne suis pas seule dans cette galère et qu'il va m'aider. Du moins, je l'espère.
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Re: une rencontre à huit clos (ft Hye Mi) | Lun 27 Juil 2020 - 9:33 Citer EditerSupprimer
Tenue | Tu vois bien qu'elle a du mal à se calmer même avec ton aide. Tu as beau l'inciter à respirer doucement, tu sens que sa respiration est difficile et haletante. Tu crains qu'elle hyperventile et qu'elle tourne de l'œil, c'est ce qui te pousse à déposer ta main sur la sienne. Discrètement tu glisses un doigt sous son poignet pour prendre son pouls. Il est évident qu'elle panique, il n'y a pas besoin d'être médecin pour le comprendre. Ta question est stupide tu en as conscience, cependant tu espères pouvoir la faire parler et surtout qu'elle se concentre sur autre chose que sa peur. Tu acquisses lorsqu'elle dit qu'elle doit sortir d'ici. Il est évident que tu n'as pas plus envie qu'elle de rester coincé là des heures. Pourtant personne n'a répondu à l'interphone et aucun signe n'annonce la reprise du fonctionnement de l'ascenseur. Bien qu'elle soit un poil plus calme, elle bégaye encore à moitié, signe que l'angoisse n'est pas passé. Quand elle te prend la main et la serre, tu déposes ton autre main sur la sienne, lui caressant le dos de celle-ci en murmurant
« Ça va aller ok...On va sortir, c'est surement une panne, les équipes de maintenance doivent déjà être en train de réparer. »
Tu gardes ton regard dans le sien, espérant pouvoir occulter de sa vision tout le reste. Tu continues de la rassurer en faisant preuve de calme. Tu n'as jamais été très tactile avec les gens, cependant la situation est délicate. Il est clair que si tu te mets à paniquer, la situation risque de empirer. Au fond tu n'es pas réellement rassuré, en général les techniciens répondent. Cependant tu gardes cela pour toi, préférant afficher un visage serein. Après quelques secondes de silence, simplement vos mains liées et vos yeux mêlés, tu décides d'attraper la boisson que tu avais prévu pour ce soir. C'est un mokka avec supplément de crème. Tu lui tends avec un léger sourire.
« Tiens, ça te fera du bien...»
Tu espères sincèrement qu'elle va accepter, un peu de sucre dans son organisme ne lui fera pas de mal. D'autant que cela peut lui permettre de se détendre un peu. Tu ne veux pas te détacher d'elle, pourtant il va bien falloir que tu ressayes d'appeler les secours. Tu n'as pas encore vérifié ton téléphone depuis le début de l'incident mais tu doutes de pouvoir passer un appel dans cette cage de faraday. Pour l'heure tu es plus préoccupé à essayer de changer les idées à la jeune femme avec toi. Peu importe le sujet de conversation tant qu'elle ne pense pas à ce confinement forcé et qu'elle ne se remet pas à crier et à angoisser.
« Tu es chez les Beolsae, non ? Je m'appelle Azriel, Im Azriel. »
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Re: une rencontre à huit clos (ft Hye Mi) | Lun 17 Aoû 2020 - 21:52 Citer EditerSupprimer
Tenue | Il est évident que ce garçon essaie de me rassurer. J'essaie donc de l'écouter
et de calmer ma respiration et mon esprit sur ses mots. Il est logique dans sa façon de penser. Des techniciens doivent déjà être sur le problème, nous n'avons qu'à faire preuve d'un peu de patience. Mais il est vrai que je ne suis pas très patiente de base. Pour autant, j'essaie de me concentrer sur ce qui me fait défaut pour pouvoir affronter ma plus grande peur. Je garde mes yeux profondément ancrés dans les siens et conserve précieusement sa main dans la mienne. Ce contact bien qu'étonnant, venant de moi, m'est essentiel à ce moment précis. C'est ce qui m'aide à faire abstraction de ce qui m'entoure. C'est ce qui m'aide à ne pas penser à la situation dans laquelle on se trouve. Mais je finis par me demander comment il peut être aussi calme. Notre situation actuelle ne l'effraie vraiment pas ? Il est étonnant. Je n'ai, pourtant, pas le temps de continuer à me poser d'innombrables questions car il me tend sa boisson. Je la regarde sans trop comprendre et machinalement je lui prends la boisson avec mes deux mains. Je le remercie d'un petit signe de tête avant de boire un coup. Je ferme les yeux et essaie de me détendre davantage. Mais je finis par les ouvrir lorsque je l'entends me parler de ma fraternité. En fait-il parti, lui aussi ? Je le regarde un court instant.
- Janggok Hye Mi. J'ignorais que nous faisions parti de la même fraternité...
Quelques mots. Je n'ai prononcé que quelques mots mais c'est déjà beaucoup. Bien entendu, il ne peut se douter que ce qu'il vient de réussir est un véritable miracle.
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Re: une rencontre à huit clos (ft Hye Mi) | Jeu 20 Aoû 2020 - 11:34 Citer EditerSupprimer
Tenue | Azriel ne connais pas personnellement la jeune femme. Il connaissait son prénom Hye Mi, surnommé mimi. Des rumeurs il en avait entendu, comme sur le président ou d'autres. L'étudiant était certain que des "on dit" circulaient aussi son sujet. Après tout l'université n'était ni plus ni moins qu'une grande cours d'école. Quoi qu'il en soit, il n'était pas du genre à se fier aux rumeurs. Azriel les connaissait, il était obligé d'écouter les ragots de couloirs. Il venait d'un monde ou celui qui ne s'y intéresse pas se faire bouffer par les autres. Cependant il n'y croyait pas toujours, préférant souvent vérifier par lui-même. En ce qui concerne la jeune femme coincé avec lui, elle avait l'air, certes paniqué, mais cela n'avait rien à voir avec ce qu'il avait pu entendre. Il lui avait fait un sourire rassurant quand elle prenne la boisson. Comme elle lui avait lâché la main, il en avait profité pour sortir son téléphone et vérifier le réseau. Comme il s'y attendait pas moyen d'utiliser l'appareil pour appeler à l'aide. Il avait tenté de se connecter, mais rien à faire, il ne captait aucun signale à l'intérieur de l'ascenseur. Cette vérification ne lui avait pas pris plus d'une ou deux secondes. Il avait reporté donc son attention sur la jeune femme qui se présentait.
« Enchanté...enfin j'aurais préféré te rencontrer dans d'autres conditions. »
Il avait esquissé un sourire amusé, espérant arriver à détendre l'atmosphère. Il ne savait pas vraiment combien de temps ils allaient rester coincé là. Il y en avait peut-être pour quelques minutes ou quelques heures. Il espérait sincèrement que cela ne durerait pas la nuit. Il avait prévu autre chose mais visiblement il devait faire une croix sur son programme. Pour l'instant il s'était adossé à la paroi tout en restant proche de la beolsae. Il préférait être proche au cas où elle soit reprit d'une vague de panique, ce qui pouvait tout à faire arriver à tout moment.
« Oui, j'ai intégré la fraternité il n'y a pas longtemps...Dans un sens on a de la chance d'être tombé ensemble. Je n'aurais pas supporté d'être avec un pyo arrogant. »
Azriel avait légèrement ri, réalisant qu'il était surement impoli de juger la fraternité des panthères. En réalité il avait des amis chez eux, cette réflexion était plutôt pour dérider Hye Mi. Il n'avait pas lâché la jeune femme du regard, se demandant s'il devait lui faire la conversation pour éviter qu'elle réfléchisse trop à leur condition. Cela semblait une bonne idée, il avait donc repris, inconscient des efforts qu'elle faisait pour lui parler et lutter contre ses phobies.
« Je suis en médecine, en troisième année. Et toi, tu étudies quoi ? »
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Re: une rencontre à huit clos (ft Hye Mi) | Lun 24 Aoû 2020 - 22:19 Citer EditerSupprimer
Tenue | Il me dit être enchanté et je ne suis pas sûre de pouvoir en dire autant. Je sais que seule, ça aurait été bien pire mais la situation reste plutôt catastrophique. Grâce à la présence d’Azriel, j’arrive à calmer ma respiration mais je n’arrive pas à me sentir mieux. Le Beolsae détourne mon attention en m’offrant sa boisson, en se présentant et en plaisantant même sur le fait qu’il préfère se retrouver avec moi plutôt qu’avec un pyo. Je ne peux pas retenir un petit sourire face à cette remarque. J’essaye de me détendre mais je n’ai qu’une seule chose en tête : sortir de cette cage de métal. À part un petit sourire et un hochement de tête, je ne sais rien répondre. Ma gorge est nouée et aucun mot n’arrive à en sortir. Il va me trouver fort silencieuse alors qu’il fait peut-être des efforts pour faire la conversation. Je bois quelques petites gorgées de la boisson alors qu’il reprend la parole pour la troisième fois, m’incitant cette fois à lui répondre. Je cesse de fixer le contenant entre mes mains pour le regarder et faire un nouvel effort.
-Journalisme, en 8ème.
Je fais court, je ne sais pas faire mieux et ce n’est pas faute d’essayer. Ça ne me ressemble pas mais le contexte actuel, je ne peux pas être comme d’habitude. Je pensais que ça allait finir par s’arranger. Azriel me l’a dit un peu plus tôt d’ailleurs, les techniciens sont sûrement en train de régler le problème, ce n’est qu’une question de minutes. C’est ce que j’essaye de me répéter jusqu’à ce qu’une secousse fasse trembler la cabine. Je sursaute, renversant un peu la boisson sur mon voisin duquel je me suis rapprochée pour m’agripper à lui. Je ferme mes yeux se remplissant de larmes une nouvelle fois, je ne veux plus voir ces murs rougis par la lumière. Je suis déterminée à garder les yeux fermés, sans bouger, jusqu’à ce qu’on nous fasse sortir d’ici.
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