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— na eden ☾ in nomine patris
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— na eden ☾ in nomine patris | Dim 21 Juin - 17:44 Citer EditerSupprimer
Na Eden
i was an angel living in the garden of evil
IDENTITY CARD |
Il parait que... — (1 -- manies, likes, dislikes, hobbies) Amoureux des arts visuels de manière générale, la peinture comme plus belle amante - particulièrement doué avec les aquarelles. History nerd. Mèche de cheveux toujours tortillée lorsqu’il est nerveux ; incapable de mentir en regardant les gens dans les yeux. Trie ses applications par couleur. A horreur que les aliments se touchent dans son assiette. Fan d'Ariana Grande, en secret. Rêve de visiter l'Italie.. Phobique des hauteurs et des poissons clowns. — (2 — trivia) | Dis nous qui tu es ! ((naïf ; influençable ; driven ; cartésien ; kind-hearted ; joyful ; calme)) Black and white, right and wrong, good and bad, righteous and evil. Et pas d’entre deux ; plus d’entre deux - effacé par les mots et les mois passés entre leurs mains. À pas voir que la lumière n’existe pas sans ombre. Cartésien. C'est bon ou c'est mauvais. Son œil juge, plus qu'avant. Il ne le voudrait pas, pourtant. Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination.” Coeur effacé, pour pouvoir se tenir un jour entre Ses mains sans avoir à rougir, coeur écrasé, coeur en cage, coeur figé. Eden garde son coeur au secret, il le couvre de honte lorsqu'il aime ceux qu'il devrait ignorer. And now he’s so devoid of colors he don’t know what it means. Les touches de rose qui poudraient les joues ; le doré tracé au pinceau autour des lèvres, rouge carmin qui tâchait les hanches, le bout des doigts. Couleurs des flammes en plein esprit rempli d’idées, kaléidoscope, l’arc-en-ciel touchait les yeux, l’âme, le coeur. Mais le voilà plus retenu : Eden contient la vie quand elle est trop flamboyante. Il cache ce qui fâche, souvent. Pas trop. Il a peur de se perdre. Stand firm, and you will win life. Ça brûle dans le fond du regard, cette envie mordante d’aller toucher le ciel du bout des doigts, caresser les rêves - et ça s’efface jamais, Eden c’est un passionné, qui voudrait jamais s’arrêter. Malgré la douceur et malgré le calme ; pas prêt d’abandonner, gamin aux grands rêves et aux yeux plus gros que le monde. Il éclate de passion et d'envie, s'adonne à ses rêves sans jamais les lâcher. |
ROSE oops ? j’vous love et je remplis tout ça quand je rentre ♡
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Re: — na eden ☾ in nomine patris | Dim 21 Juin - 17:44 Citer EditerSupprimer
1 — hallowed be your name
Y avait, au fond du regard, quelques uns des rayons du soleil qui leur brûlaient la peau. Et les éclats de rire qui se mêlaient au chant des cigales, au grincement des balançoires tandis qu’ils poussaient toujours un peu plus haut, assez haut pour se faire peur, assez haut pour avoir l’estomac retourné - assez haut pour toucher le ciel, qu’ils disaient. L’air frappé de cette odeur d’été mêlée à celle de la poussière qu’ils soulevaient de leurs pieds sur le sol de l’air de jeu, l’air alourdi de cette chaleur de juillet dans le Texas infernal ; et puis le temps s’arrêtait pour quelques secondes quand les voix maternelles résonnaient à tous les coins de rues.
“Seth, Leah !”
“Emmett !”
“Mary, Madeline, Eden ! Come home !”
Et malgré les protestations bruyantes d’amis séparés, les cris de jeux laissaient petit à petit place au son de pas si pressés sur le bitume brûlant, la hâte dans le regard et l’eau à la bouche quand les odeurs du dîner venaient gagner les narines des enfants.
Vite, vite, les chaussures abandonnées au pas de la porte si familière tandis que les trois mômes se pressaient jusqu’à la salle de bain pour se laver les mains, bref salut au paternel. Les yeux ne se posaient presque plus sur le crucifix surmontant la porte d’entrée, ce rassurant élément de décor, rappel à Celui qui guidait cette famille. Qu’ils n’oubliaient jamais de remercier une fois installés à la table du dîner, mains jointes et yeux fermées. Qu’ils iraient visiter le lendemain matin dans Sa maison si sacrée ; pour communier parmi les chants et écrits saints leur foi et leur amour de Sa personne - les petites mains serrées autour du livre qui reposait généralement sur la table de chevet. Et c’était bon d’avoir ces croyances et cet amour, cette conviction de la bonté du Tout-Puissant, c’était heureux que l’enfance qu’Il a guidé. Cette innocence et cette candeur que personne n'aurait pu leur enlever. C’était beau, l’enfance. C’était bon, l’enfance.
2 — On Earth as it is in heaven
Comme tout plein de lumières qui s’allumaient, petit à petit, au fond du regard, l’adolescence se marquait d’éveils multiples au monde et à ses nuances, le gris pour séparer le blanc du noir. Peut-être qu’il buvait un peu trop ses mots, à lui, la beauté aux yeux d’un noir qui lui faisait perdre la tête.
C'était une myriade de découvertes, un kaléidoscope d’un millier de couleurs qui s’offraient à lui tandis qu’il avançait maladroitement vers une maturité fragile. La musique frappait les tympans du son de la nouveauté, et le rire se faisait encore plus authentique sous ce vent de liberté, parce qu’il était beau de vivre sans se soucier d’être condamné pour une note trop peu sacrée, pour un corps effleuré, et un cœur qui battait trop vite à la vision d’un visage en particulier.
Sans jamais douter de la foi, parce que le monde était bien trop beau pour qu’il puisse le croire sorti de nulle part, Eden apprenait à nuancer, et à comprendre que Dieu aime toute sa création et peu importe qui la création aime : parce qu’il avait été créé ainsi et qu’il choisissait pas, après tout, de devenir fou à chacun de ses baisers.
Parce qu'il l'aimait, oui, l'aimait autant qu'il détestait ses actions stupides, et toutes les bêtises que l'amoureux bâtissait pour préserver leur secret. Les mensonges, les filles qu'il paradait à son bras pour prétendre encore un peu qu'il était comme eux : Eden en devenait fou. Lui qui ne se pensait pas fait de colère ni de jalousie, lui qui condamnait pourtant ce genre d'actions alors qu'il l'observait faire sans rien dire, sans agir. Apeuré.
Les ultimatums n'apportent rien de bon. Il a pourtant tenté de lui en donner un : mauvaise idée, précurseur de catastrophe. L'amoureux - ce traître ! - a fait courir la rumeur, la rumeur remontée jusqu'aux oreilles parentales. Le désastre.
Eden ce souvient que ce soir là, Madeline a pleuré, quand ce sont les yeux furieux de la mère qui l'ont accueilli lui, son précieux petit frère. Elle pleurait, et lui il tremblait, de rage comme de peur. On a juré qu'on ferait tout pour l'aider - le guérir -, puisqu'on l'aimait, puis dans un rire amer Eden s’est demandé, ce qu'eux pouvait bien connaître du fait d’aimer. L’amour, le vrai, celui qu’il avait rencontré - ou du moins, il le pensait.
3 — forgive us our sins
Un peu d'enfer pour obtenir le Paradis : voilà ce que représentait, à ses yeux, cet endroit où on voulait l'enfermer. Et les lèvres tremblaient d’abord de rage rien qu’à la vision de cette bâtisse de malheur et de son nom maudit. Conversion therapy, qu’ils disaient. Parce que ça, son amour, leur amour, c'était vu comme maladie à soigner, et cette simple pensée lui donnait envie de gerber. Il avait que seize ans, Eden, seize ans et un peu de rage au creux du ventre, un peu trop de peine au creux du cœur. Ses doigts étaient trop souvent resserrés autour de la petite croix argentée qu’il n’a jamais retirée, à prier de toute ses forces son Dieu de le tirer de ce satané Enfer aux fausses allures de sainteté.
Selon eux, “guérir”, c’était déconstruire. Retirer une par une les pierres qui formaient les certitudes et les convictions. Le démolir de la face aux fondations, pour tout rebâtir sur une base d’inepties.
C’était reprogrammer, c’était faire croire à toutes leurs balivernes, et dire que Dieu le détestait et commencer à le faire douter - parce qu’Il devait bien le haïr pour le laisser ici, et puisque tout le monde le disait, pourquoi croire qu’ils se trompaient ?
C’était haïr, se haïr lui et tout ce qu’il était et apprendre à assimiler les attirances au péché et à la douleur et au Mal. Lavage de cerveau quotidien, pray away the gay à coup de méthodes trop douteuses, péché lavé par les larmes.
C’était douloureux, traumatisant. Peut-être est-ce pour ça qu’il a préféré effacer chaque conviction trop progressive, chaque nuance possible entre le bien et le mal, chaque attirance mauvaise. Préféré tout enfermer dans le coin le plus obscur de son esprit, pour ne plus y penser, ne plus rien risquer.
Parce que c’était trop et trop effrayant, quand ils ont finit par réussir à bourrer son crâne de leurs paroles, et le convaincre de leur raison.
Puisqu’au fil des jours Eden a fini par les croire. Et se haïr tellement de ce(ux) qu’il pouvait bien aimer ; l’envie de gerber se faisait un peu plus forte face à son reflet dans le miroir.
Et peut-être que c’est à force de se haïr qu’il a cru réussir - c’était bien la fierté qui brillait en plein regard la première fois qu’il a regagné la maison, la fierté d’être privé de ses couleurs et de sa lumière. La fierté d’avoir été brisé à l’usure. Plus calme, plus sage. Moins vivace, moins vivant.
La fierté - puis la conviction si forte de plus jamais avoir à y retourner. I prayed it away.
4 — and lead us not into temptation, but deliver us from evil
Son regard était peut-être un peu teinté de gris lorsqu’il a jeté un dernier regard à la mère patrie, à l’aéroport de Dallas qui semblait de plus en plus petit tandis qu’ils s’éloignaient du sol.
Gris de tristesse et de quelques regrets. Pourtant, le futur semblait du blanc éclatant d’une page à réécrire, loin du Mal et des tentations de ce pays, qu’avait dit maman en préparant sa valise. Loin de tout, sa gorge était un peu serrée en mettant les pieds sur le sol coréen.
Puisqu’il a fallu tout réapprendre, vivre loin des siens et de ceux qu’il aimait, avec une tante-vautour comme surveillance constante, dans un pays qui n’a jamais vraiment été le sien, auquel il a fini pourtant pour s’adapter, puisqu'il a fallu tout reconstruire, jusqu'à la lueur un peu éteinte au fond de l’œil...puisqu'il a fallu tout refaire, le temps a défilé avec difficulté.
Et si les couleurs sont toujours reléguées au fond de l’esprit,
La vie n’est pas si triste pourtant. Plus si grise. Les rayons du soleil sont revenus caresser sa peau. Pas si loin du vrai bonheur, on prétendra que ça l’est. Alors, il faut sourire. Ignorer le visage de cet ancien amant, ancien démon, revenu au fil des couloirs. Ignorer les dérapages, les attirances qui voudraient pointer à nouveau le bout de leur affreux nez. Le futur se fera beau, s'il veut bien le laisser faire.
book of lies
because hate doesn't come from religion, but from fear
Y avait, au fond du regard, quelques uns des rayons du soleil qui leur brûlaient la peau. Et les éclats de rire qui se mêlaient au chant des cigales, au grincement des balançoires tandis qu’ils poussaient toujours un peu plus haut, assez haut pour se faire peur, assez haut pour avoir l’estomac retourné - assez haut pour toucher le ciel, qu’ils disaient. L’air frappé de cette odeur d’été mêlée à celle de la poussière qu’ils soulevaient de leurs pieds sur le sol de l’air de jeu, l’air alourdi de cette chaleur de juillet dans le Texas infernal ; et puis le temps s’arrêtait pour quelques secondes quand les voix maternelles résonnaient à tous les coins de rues.
“Seth, Leah !”
“Emmett !”
“Mary, Madeline, Eden ! Come home !”
Et malgré les protestations bruyantes d’amis séparés, les cris de jeux laissaient petit à petit place au son de pas si pressés sur le bitume brûlant, la hâte dans le regard et l’eau à la bouche quand les odeurs du dîner venaient gagner les narines des enfants.
Vite, vite, les chaussures abandonnées au pas de la porte si familière tandis que les trois mômes se pressaient jusqu’à la salle de bain pour se laver les mains, bref salut au paternel. Les yeux ne se posaient presque plus sur le crucifix surmontant la porte d’entrée, ce rassurant élément de décor, rappel à Celui qui guidait cette famille. Qu’ils n’oubliaient jamais de remercier une fois installés à la table du dîner, mains jointes et yeux fermées. Qu’ils iraient visiter le lendemain matin dans Sa maison si sacrée ; pour communier parmi les chants et écrits saints leur foi et leur amour de Sa personne - les petites mains serrées autour du livre qui reposait généralement sur la table de chevet. Et c’était bon d’avoir ces croyances et cet amour, cette conviction de la bonté du Tout-Puissant, c’était heureux que l’enfance qu’Il a guidé. Cette innocence et cette candeur que personne n'aurait pu leur enlever. C’était beau, l’enfance. C’était bon, l’enfance.
Comme tout plein de lumières qui s’allumaient, petit à petit, au fond du regard, l’adolescence se marquait d’éveils multiples au monde et à ses nuances, le gris pour séparer le blanc du noir. Peut-être qu’il buvait un peu trop ses mots, à lui, la beauté aux yeux d’un noir qui lui faisait perdre la tête.
C'était une myriade de découvertes, un kaléidoscope d’un millier de couleurs qui s’offraient à lui tandis qu’il avançait maladroitement vers une maturité fragile. La musique frappait les tympans du son de la nouveauté, et le rire se faisait encore plus authentique sous ce vent de liberté, parce qu’il était beau de vivre sans se soucier d’être condamné pour une note trop peu sacrée, pour un corps effleuré, et un cœur qui battait trop vite à la vision d’un visage en particulier.
Sans jamais douter de la foi, parce que le monde était bien trop beau pour qu’il puisse le croire sorti de nulle part, Eden apprenait à nuancer, et à comprendre que Dieu aime toute sa création et peu importe qui la création aime : parce qu’il avait été créé ainsi et qu’il choisissait pas, après tout, de devenir fou à chacun de ses baisers.
Parce qu'il l'aimait, oui, l'aimait autant qu'il détestait ses actions stupides, et toutes les bêtises que l'amoureux bâtissait pour préserver leur secret. Les mensonges, les filles qu'il paradait à son bras pour prétendre encore un peu qu'il était comme eux : Eden en devenait fou. Lui qui ne se pensait pas fait de colère ni de jalousie, lui qui condamnait pourtant ce genre d'actions alors qu'il l'observait faire sans rien dire, sans agir. Apeuré.
Les ultimatums n'apportent rien de bon. Il a pourtant tenté de lui en donner un : mauvaise idée, précurseur de catastrophe. L'amoureux - ce traître ! - a fait courir la rumeur, la rumeur remontée jusqu'aux oreilles parentales. Le désastre.
Eden ce souvient que ce soir là, Madeline a pleuré, quand ce sont les yeux furieux de la mère qui l'ont accueilli lui, son précieux petit frère. Elle pleurait, et lui il tremblait, de rage comme de peur. On a juré qu'on ferait tout pour l'aider - le guérir -, puisqu'on l'aimait, puis dans un rire amer Eden s’est demandé, ce qu'eux pouvait bien connaître du fait d’aimer. L’amour, le vrai, celui qu’il avait rencontré - ou du moins, il le pensait.
Un peu d'enfer pour obtenir le Paradis : voilà ce que représentait, à ses yeux, cet endroit où on voulait l'enfermer. Et les lèvres tremblaient d’abord de rage rien qu’à la vision de cette bâtisse de malheur et de son nom maudit. Conversion therapy, qu’ils disaient. Parce que ça, son amour, leur amour, c'était vu comme maladie à soigner, et cette simple pensée lui donnait envie de gerber. Il avait que seize ans, Eden, seize ans et un peu de rage au creux du ventre, un peu trop de peine au creux du cœur. Ses doigts étaient trop souvent resserrés autour de la petite croix argentée qu’il n’a jamais retirée, à prier de toute ses forces son Dieu de le tirer de ce satané Enfer aux fausses allures de sainteté.
Selon eux, “guérir”, c’était déconstruire. Retirer une par une les pierres qui formaient les certitudes et les convictions. Le démolir de la face aux fondations, pour tout rebâtir sur une base d’inepties.
C’était reprogrammer, c’était faire croire à toutes leurs balivernes, et dire que Dieu le détestait et commencer à le faire douter - parce qu’Il devait bien le haïr pour le laisser ici, et puisque tout le monde le disait, pourquoi croire qu’ils se trompaient ?
C’était haïr, se haïr lui et tout ce qu’il était et apprendre à assimiler les attirances au péché et à la douleur et au Mal. Lavage de cerveau quotidien, pray away the gay à coup de méthodes trop douteuses, péché lavé par les larmes.
C’était douloureux, traumatisant. Peut-être est-ce pour ça qu’il a préféré effacer chaque conviction trop progressive, chaque nuance possible entre le bien et le mal, chaque attirance mauvaise. Préféré tout enfermer dans le coin le plus obscur de son esprit, pour ne plus y penser, ne plus rien risquer.
Parce que c’était trop et trop effrayant, quand ils ont finit par réussir à bourrer son crâne de leurs paroles, et le convaincre de leur raison.
Puisqu’au fil des jours Eden a fini par les croire. Et se haïr tellement de ce(ux) qu’il pouvait bien aimer ; l’envie de gerber se faisait un peu plus forte face à son reflet dans le miroir.
Et peut-être que c’est à force de se haïr qu’il a cru réussir - c’était bien la fierté qui brillait en plein regard la première fois qu’il a regagné la maison, la fierté d’être privé de ses couleurs et de sa lumière. La fierté d’avoir été brisé à l’usure. Plus calme, plus sage. Moins vivace, moins vivant.
La fierté - puis la conviction si forte de plus jamais avoir à y retourner. I prayed it away.
Son regard était peut-être un peu teinté de gris lorsqu’il a jeté un dernier regard à la mère patrie, à l’aéroport de Dallas qui semblait de plus en plus petit tandis qu’ils s’éloignaient du sol.
Gris de tristesse et de quelques regrets. Pourtant, le futur semblait du blanc éclatant d’une page à réécrire, loin du Mal et des tentations de ce pays, qu’avait dit maman en préparant sa valise. Loin de tout, sa gorge était un peu serrée en mettant les pieds sur le sol coréen.
Puisqu’il a fallu tout réapprendre, vivre loin des siens et de ceux qu’il aimait, avec une tante-vautour comme surveillance constante, dans un pays qui n’a jamais vraiment été le sien, auquel il a fini pourtant pour s’adapter, puisqu'il a fallu tout reconstruire, jusqu'à la lueur un peu éteinte au fond de l’œil...puisqu'il a fallu tout refaire, le temps a défilé avec difficulté.
Et si les couleurs sont toujours reléguées au fond de l’esprit,
La vie n’est pas si triste pourtant. Plus si grise. Les rayons du soleil sont revenus caresser sa peau. Pas si loin du vrai bonheur, on prétendra que ça l’est. Alors, il faut sourire. Ignorer le visage de cet ancien amant, ancien démon, revenu au fil des couloirs. Ignorer les dérapages, les attirances qui voudraient pointer à nouveau le bout de leur affreux nez. Le futur se fera beau, s'il veut bien le laisser faire.
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Re: — na eden ☾ in nomine patris | Dim 21 Juin - 17:46 Citer EditerSupprimer
JARRIVE BIENTÔT PROMIS
JE TAIME JE TAIME JE TAIME
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Gahn Seorina
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Pseudo : omoi.namida
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Âge : 27
Re: — na eden ☾ in nomine patris | Dim 21 Juin - 18:09 Citer EditerSupprimer
oooo ton vava est très beau
rebienvenue parmi nous
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rebienvenue parmi nous
something wrong with us
Imagination, of course, can open any door - turn the key and let terror walk right in.
Im Yeong Bin
★★★★★ LEGENDARY SHAKER (ADMIN)
Pseudo : Helvia
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Crédits : Little Liars ♡
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Âge : 24
Re: — na eden ☾ in nomine patris | Dim 21 Juin - 18:16 Citer EditerSupprimer
Rebienvenue parmi nous
Je ne sais pas si tu fais le pv ou non de @Shin Na Bi... Si oui, pas de soucis. Si non, Haechan est pris :(
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Je ne sais pas si tu fais le pv ou non de @Shin Na Bi... Si oui, pas de soucis. Si non, Haechan est pris :(
Good Boy Gone Bad.
Erase that boy inside of you then fill it with the wreck that I’ve become. I’m like a zombie dead alive born atop the tomb of love.
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Re: — na eden ☾ in nomine patris | Dim 21 Juin - 18:56 Citer EditerSupprimer
Rebienvenu si j'ai bien compris
Bon courage à toi pour cette fiche
Bon courage à toi pour cette fiche
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Re: — na eden ☾ in nomine patris | Dim 21 Juin - 18:58 Citer EditerSupprimer
@Feng Yanjun JSKSLSLS JTM ♡ trop trop trooooop hâte
@Eom Sawyer bjr monsieur
@Gahn Seorina merciiiii ♡
@Im Yeong Bin c’est arrangé avec la joueuse du coup, elle va changer l’avatar de son pv (j’avais pas vu qu’il était pris de base ouin) ♡
@Kang Elijah merci !!!
@Eom Sawyer bjr monsieur
@Gahn Seorina merciiiii ♡
@Im Yeong Bin c’est arrangé avec la joueuse du coup, elle va changer l’avatar de son pv (j’avais pas vu qu’il était pris de base ouin) ♡
@Kang Elijah merci !!!
Ahn Dae Won
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Re: — na eden ☾ in nomine patris | Dim 21 Juin - 18:59 Citer EditerSupprimer
Rebienvenue par ici
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IT'S YOU He looks at her like he just realized |
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Re: — na eden ☾ in nomine patris | Dim 21 Juin - 19:05 Citer EditerSupprimer
je n'ai qu'une chose à dire :
- Spoiler:
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