il y a des choses qui ne se contrôlent pas. c’est ce que je ressens actuellement. c’est difficile de rester de marbre devant seorina. je relève le visage lentement et la regarde. nos regards se croisent et je sens encore quelque chose me toucher au plein cœur. je la fixe avec un air d’ahuri qui ne me quitte pas et je cligne plusieurs fois des yeux, mettant du temps à analyser ce qu’elle venait de me dire. oui, il y a un assez fort contraste entre sa tenue et la mienne. pourtant, il ne fait pas si froid que ça, mais j’ai dû attraper la première chose qui sortait de mon armoire pour la soirée. sur le coup, c’est pas forcément digne de ma passion pour me choisir mes tenues. seorina pouffe de rire pendant que je me rapproche, observant autour de moi dubitatif. je me souviens d’où habite exactement seorina. finalement, pas très loin de chez moi. elle habite ici aussi à hongdae. je vis toujours au même endroit moi aussi. je ne réponds rien et détourne le regard.

pendant qu’elle me tourne le dos et commence à marcher vers notre destination, je me mords la lèvre. l’oublier, hein ? c’est loin d’être facile.  j’aimerais être aidé. je ne vais pas le supporter si elle est encore plus belle ce soir. tu me suis ? seorina me sort de mes pensées pendant que j’accélère le pas, me rendant compte que j’étais un peu à la traine à force de trop penser à nous deux. « bien sûr, d’ailleurs regardes. je te rattrape même madame la baseballeuse. » j’arrive à son niveau les mains dans les poches, penchant ma tête avec un grand sourire pour lui montrer que j’étais bien présent. « buongiorno cara mia. » ai-je lancé ironiquement. un indice d’ici cinq minutes.. je connais par cœur son adresse. je n’ai rien oublié mais je préfère ne pas le lui signaler. sifflotant tranquillement, j’attends son indice avec impatience, marchant avec gaieté en pensant à la soirée que nous allions passer. alors ? mon regard s’arrêta sur un restaurant italien à l’angle d’une rue que je ne connaissais que trop bien. un nouvel arrêt du cœur. mes pieds s’arrêtèrent et j’ai laissé mes yeux se perdre dans la devanture du commerce qui me rappelait tellement de souvenirs. j’avais l’impression que mes sentiments prenaient le dessus et j’ai mis un instant à répondre à seorina. c’était mon italien favori, c’est là où je pouvais trouver la meilleure gastronomie d’une partie de mon chez-moi. ce restaurant me rappelait ma mère. « ah oui. je vois.. » ai-je murmuré, le regard toujours perdu dans la vitrine du restaurant. seorina habitait à quelques pas, alors nous avons passé beaucoup de temps ici. « le temps a passé.. j’imagine. » j’ai baissé le regard, ne sachant pas trop quoi ajouter d’autre. mon cœur bat toujours pour elle mais c’est voué à l’échec. je ne savais pas que revoir ce genre d’endroits pouvait faire aussi mal. j’ai tenté de me reprendre pour ne pas trop laisser plomber l’ambiance. « tu y es retournée depuis ? vu que ce n’est pas loin de chez toi. » j’ai esquissé un grand sourire lumineux, l’observant du coin de l’œil. j’imagine que le temps a vraiment passé. même les anciens propriétaires sont partis et ont laissé place à un nouveau chapitre pour le restaurant. comme nous. seorina et moi. « j’imagine que les anciens propriétaires ont du vouloir.. tourner la page. » je me suis mordu la lèvre instinctivement et j’ai regardé ailleurs. oui, et c’est sûrement ce que je vais devoir faire, moi aussi.

nouvelle tenue + aussitôt dit, aussitôt regretté. elle mordille sa lèvre inférieure quand elle se rend compte que son indice pourrait être mal interprété. la soirée n'a pas encore commencé et ses dires peuvent provoquer une certaine tension. d'ailleurs, le jeune homme est plutôt silencieux, ce qui n'est pas dans ses habitudes. elle s'apprête à changer de conversation quand l'italien finit par s'exprimer. seorina manque de se racler la gorge. maintenant qu'elle a évoqué un sujet plus ou moins houleux, il ne faudrait pas qu'elle s'enfonce encore plus. sa séparation avec le beolsae n'avait pas été facile et se côtoyer presque au quotidien n'arrangeait pas les choses entre eux. quand elle se trouve avec leurs autres amis, c'était beaucoup plus facile car elias ne lui demandait pas tant d'attention. or, les moments où ils se retrouvent uniquement tous les deux sont plutôt rares. ainsi, quand certains éléments comme ce restaurant réveillent ses souvenirs, le coeur de seorina ne sait pas comment gérer cette émotion, cette information. en voilà le parfait exemple. elle se sent fautive et remercie secrètement elias de l'aider à ne pas trop plomber l'ambiance. si nous rions beaucoup de notre ancienne relation devant les autres, certaines choses ne sont pas encore tassées. le temps n'avait clairement pas tout effacé. il faut dire que le jeune homme a encore une grande place dans sa vie. seorina était partie vivre en corée, aussi grâce à lui. il n'avait pas été la seule motivation pour ce grand déménagement ou ce nouveau départ, mais la sango doit la reconnaître : elle aurait peut-être mis plus de temps pour se lancer, sans lui. " oui, une fois ou deux mais ce n'était pas très réjouissant. " les saveurs n'étaient plus les mêmes sans trop s'attarder sur le sujet. mais elias marque un point : ils ont dû vouloir tourner la page. retourner dans ce restaurant avait rendu la belle très amère. c'est peut-être pour ce motif que la demoiselle n'a pas tant apprécié le changement de propriétaire. elle lui offre un sourire : " j'espère qu'ils ont pris une bonne retraite ! c'était bien mérité. enfin accélérons le pas. il ne faudrait pas que l'hôte de la soirée soit en retard. " ou comment changer de conversation d'un air faussement innocent ? quelques mètres plus loin,  seorina accède à son immeuble. elle monte les étages tandis que le jeune homme se trouve à sa suite. " ça te dérange de ranger les boissons dans le frigo, le temps que je me change ? j'en ai pas pour longtemps. " elle tape son code sur le digicode et pousse la lourde porte. " tu vas être impressionné de voir à quel point c'est rangé. " mais elle devait tout à son squatteur, offert par sa mère. ce mec était un rabat-joie. sa seule qualité ? avoir une bonne hygiène de vie. seorina s'absente car elle se dirige vers sa chambre. elle enfile une tenue un peu plus respectable avant de récupérer la sono et sa clé usb. " je crois que je n'oublie rien... "

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lorsque mon regard s’est posé sur ce fameux indice, le temps a semblé s’arrêter. je ne pensais pas revoir ce restaurant ce soir, surtout en sa compagnie. mon sourire se fane et je reste silencieux, ce qui n’est absolument pas dans mes habitudes. je ne trouve pas quoi répondre, sachant que mon cœur réagit toujours à tout ce qu’elle fait. les propriétaires de ce lieu à la cuisine de mes origines ont tourné la page que je n’ai pas encore tourné. je finis par jeter un œil à seorina, tentant de vaguement sourire pour faire comme si rien ne m’atteignait. « oh, je vois, mh. » j’hoche la tête et tourne ma tête hors de son champ visuel pour grimacer et me maudire intérieurement. je fais genre mais je ne suis qu’un idiot. je soupire discrètement mais encore une fois, affiche une expression lumineuse malgré mes tourments intérieurs. il n’y a pas plus fort que moi à ce jeu-là. « tu as raison. si je suis en retard par ta faute, tu seras obligée de revenir mixer à l’appart une autre fois. » je lâche un rire pour cacher ma tristesse et ma mélancolie qui pourraient vite apparaître et me suis concentré le plus possible sur le trajet restant. lorsque son immeuble fut devant nous, une boule dans ma gorge se forma naturellement. seorina montait déjà et j’ai suivi le pas, histoire d’accompagner mes faux-semblants jusqu’au bout. elle tape son code sur le digicode et m’invite à rentrer. je ne réponds rien et observe juste avec une nostalgie apparente son appartement. il n’a pas changé, si ce n’est qu’il est bien rangé cette fois. je me sens un peu mal à l’aise, même du haut de mes presque 1m90, et j’essaie de me concentrer sur la tâche qu’elle m’a donné. une fois les boissons rangées, seorina n’était pas encore revenue alors j’ai de nouveau balayé la pièce du regard. on dirait que quelqu’un d’autre vit ici. hein ? quelqu’un d’autre ? « non, c’est impossi- » je fus interrompu dans mon murmure pour moi-même lorsqu’elle revint de sa chambre avec toutes ses affaires, fraîchement changée qui plus est. je l’ai observé sans rien dire, complètement abasourdi de la voir revenir dans une autre tenue qui dévoilait ses épaules nues et une partie de son ventre. sans parler de son jean qui la mettait joliment en valeur. je me suis gratté la tête et l’air de rien, j’ai montré du doigt le frigo maladroitement. « aaah, les euh boissons sont rangées. comme euh, ton appart. » tout ça pour dire ça. tout ça pour éviter de la complimenter sur sa tenue que je complimenterai sûrement quand j'aurai quelques verres en trop. j’ai fais de mon mieux pour détacher mon regard de mon ex petite-amie et j’ai analysé tout son matériel. « tu veux que je prenne quoi ? la sono m’a l’air lourde déjà, je vais commencer par ça. » je me suis avancé vers elle et j’ai soulevé l’objet concerné qui était plutôt conséquent. « je suis sûr qu’on voit même plus ta tête quand tu le portes ce truc. » j’ai ricané comme un débile puis j’ai repris contenance en jetant un coup d’œil au reste de ses affaires. « ça va aller pour le reste ? »

nouvelle tenue + sa tenue n'est pas très élaborée. la jeune femme ne compte pas faire un défilé de mode mais il est tout de même préférable des vêtements pour l'occasion. quelques minutes plus tard, elle rejoint le beolsae qui s'est exécuté comme il se doit. elle lui offre un sourire même si elle le trouve étrange pendant quelques instants. en effet, l'expression sur son visage laisse penser qu'il a pu croiser un fantôme. dans ce cas, la demoiselle n'aurait pas d'autres choix que de déménager. certes, un homme fort pourrait la protéger maintenant, sauf qu'elle n'est pas certaine que son semblant de squatteur  ait le profil d'un chasseur. seul dean winchester serait en mesure de répondre aux attentes de la belle. en attendant, elle ne préfère pas soulever son ressenti à l'attention de son ex. l'ambiance entre eux est particulière depuis que seorina a fait cette référence au restaurant. pourtant, ils continuent de se fréquenter, ayant le même groupe d'amis. mais comme dit précédemment, il se retrouve rarement que tous les deux. le temps lui paraît bien long avant qu'elias décide de briser le silence. " tu te sens en mesure de la porter ? je ne voudrais pas que tu te casses un ongle. " elle le charrie avant de se rapprocher de l'étudiant en esquissant un sourire en coin. le jeune homme n'a pas perdu en muscle, son oeil aiguisé peut le remarquer. cependant, il n'est toujours pas suffisamment observateur. " oui mais moi et ma petite tête, nous sommes en mesure de constater qu'il y a des roues en-dessous de cette sono. " la sango se met à rire. " tu sais, c'est comme une valise, tu peux la faire rouler. " moqueuse, elle décide de pincer son biceps avant de tapoter doucement le haut de son crâne, en se mettant sur la pointe des pieds. " je veux bien croire que tu as des muscles mais là-dedans, il y en a pas trop. " seorina échappe un soupir, comme si cette observation l'attriste profondément. puis, elle recule et reprend un ton légèrement plus sérieux. " mais d'ailleurs, qu'est ce que tu fixes depuis tout à l'heure ? tu as vu quelque chose d'étrange ? " et finalement, elle met les pieds dans le plat, ignorant les vêtements masculins sur le canapé. c'est qu'à force, ces derniers se fondent dans le décor. " et sinon, je me charge du reste. j'ai l'habitude. " elle lui fait un signe de la main afin qu'ils descendent tous les deux. " on y va à pieds ou tu préfères appeler un taxi ? après, pas sûr qu'on gagne du temps, le temps d'en attraper un... " seorina affiche une mine hésitante. " au pire, c'est pas grave. ça me permettra de bien finaliser ma séance de sport. " elle secoue les épaules avec le sourire, décidément fière de son endurance. " et toi ? la natation ? ça se passe bien ? " autant parler de la pluie et du beau temps, le temps de pouvoir rejoindre d'autres têtes connues. seorina se remémore à quel point la natation était presque un sujet tabou à l'époque. de l'eau a coulé sous les ponts, depuis, et ce, sans mauvais jeu de mots."

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si par habitude je suis plutôt enjoué et toujours le sourire aux lèvres, là à l’instant présent, je dois avouer que je fais de mon mieux pour ne pas cacher la tristesse qui me démange le visage. je viens de ranger les boissons dans le frigo, mais mon regard parcourt toujours l’appartement de fond en comble. j’analyse ce qui est resté comme avant, et ce qui a bougé. peu à peu, quelques souvenirs refont surface, nos silhouettes se déplacent dans l’appartement en riant un jour, en revenant de soirée un autre. je me revois aussi franchir le pas de cette porte, sac de sport sur l’épaule, revenant de ma compétition. c’est difficile de ne pas y repenser, surtout quand je suis dans un lieu avec autant de souvenirs, surtout quand elle est là devant moi. là, devant moi. elle est revenue et changée. je déglutis, me rendant compte que j’étais perdu dans mes pensées. et en prime, mon regard venait d’attraper quelques vêtements d’allure masculine qui traînaient sur le canapé. je ne suis pas quelqu’un qui a l’œil perçant donc en général, je ne remarque pas les détails. mais comme je viens de revenir ici et que ça me donne une sensation étrange, je me permets de bien regarder tout ce que je vois. et même si j’ai engagé la conversation sur sa sono, mes yeux ne quittent pas les affaires qui ne sont apparemment pas à elle. seorina et moi, c’est terminé depuis un moment. elle a le droit de refaire sa vie, même si ça me tue de l’admettre ou de l’imaginer. je la vois se rapprocher de moi alors que je suis toujours perdu dans ma contemplation. j’ouvre de grands yeux surpris et observe la sono que je tenais entre mes bras. des roulettes me faisaient en effet de grands signes pour que je les fasse toucher le sol. voilà qui est fait. a vouloir faire le mec et à avoir l’esprit ailleurs surtout. seorina se moque de moi et pince mon biceps exprès. je penche ma tête d’un air amusé pour lui faciliter l’accès au haut de mon crâne. « tu te mets toujours sur la pointe des pieds, c’est mignon. » je la regarde en haussant les sourcils avec un petit sourire. « j’ai mis mon cerveau en pause señorita. c’est pour mieux l’utiliser tout à l’heure pendant les jeux d’alcools. » fier de mon petit numéro qui ne ressemblait à rien, j’ai reposé la sono au sol pour la faire rouler comme m’avait si bien conseillé la dj. puis, la voilà qui me prend de court. je pensais avoir été discret mais apparemment ce n’est toujours pas devenu une de mes qualités principales. ou qualité tout court. mon sourire s’efface et je détourne le regard, affichant une mine plus sérieuse. je désigne le canapé d’un mouvement de la tête, sans rien dire de plus, laissant planer quelques secondes de silence. je me racle de nouveau la gorge et bat des cils inutilement. « ah non. euh. les hum.. fringues sur ton canap. » je pose mes yeux sur elle et indique les concernés de mon index. « tu.. » je marque une pause et me décide de le dire rapidement, sinon je ne vais jamais m'en sortir. « tu vis avec quelqu’un ? » je garde ma mine sérieuse et je plante mon regard dans le sien, attendant sa réponse. la réponse que je ne suis pas sûr de vouloir entendre. est-ce que je suis prêt pour ça ? seorina me demande si je veux y aller à pied ou en taxi. a mon avis, même en appelant le taxi le plus proche, on risque d’attendre plus de temps qu’il ne faut à pied de chez elle jusqu’à chez moi. « j’habite toujours au même endroit, donc si ça te tente, faisons le chemin à pied. d’ici, on est qu’à quinze minutes de chez moi. » l’avantage d’habiter dans le même quartier, aussi grand soit-il. sur le chemin, l’étudiante en médecine aborde un sujet qui se faisait tabou à l’époque, surtout au moment de notre séparation. c’était en partie ce qui avait causé notre rupture. je tourne ma tête vers elle et la regarde avec un air surpris. avant d’esquisser un petit sourire sincère. « je ne m’attendais pas à ce que tu me poses la question mais merci ! ça se passe plutôt bien, j’ai bientôt terminé la rééducation complète de mon.. épaule. » je lève le regard vers le ciel. je commence à avoir chaud avec ce fichu col roulé. j’ai bien hâte de me changer. « je vais sûrement reprendre la compétition. peut-être que je serai de nouveau sélectionné pour le championnat de busan, au 500m libre. comme à l’époque. » le fameux jour qui m’avait fait tout perdre. mes efforts, mes envies d’aller plus haut, seorina. tout. je plisse mes yeux et décide de mettre un peu de taquinerie dans notre conversation en tournant ma tête vivement vers elle, avec une expression amusée et un grand sourire joueur. « je suis le meilleur au club à la yonsei. le coach m’a nommé capitaine, tu devrais me voir tu- » j’ouvre de grands yeux, me rendant compte que je m’excitais beaucoup trop. je me gratte la tête. « enfin si t’as le temps, tu peux venir, bien sûr. j’imagine que tes soirées dj doivent te prendre du temps et de la préparation. » évidemment que c’est oui et évidemment que je le sais. en plus de la connaître, je connais plein d’autres djs dans le coin. mais c’était surtout histoire de faire oublier mon enthousiasme un peu trop important. je n’oublie pas que c’est la natation qui a causé notre rupture. et c’est comme si, quelque part, ce jour-là, j’avais fait un choix.

nouvelle tenue + combien de fois se sont-ils taquinés ? combien de fois elias a mis sa taille sur le tapis ? elle ne s'en étonne même plus mais en profite pour lui asséner un léger coup sur son crâne. un sourire amusé prend possession de ses lèvres. elle préfère cette ambiance au silence qui régnait entre eux, en bas de la rue. " et depuis quand tu as décidé de le mettre en pause ? " la sportive ne veut pas douter de son talent en matière de jeux d'alcool mais elle est convaincue que la bataille est perdue d'avance. en attendant, seorina trouve le comportement du garçon assez étrange. si beaucoup de choses ont évolué depuis leur rencontre, elle ne pense pas se tromper quand elle pense le connaître. ne voulant pas rester sur un secret ou un non-dit, l'américaine finit par mettre les pieds dans le plat. elle ne souhaite pas le forcer à répondre mais il peut tout de même lui faire confiance. si quelque chose le tracasse, autant éviter d'empirer la situation. cependant, la sango ne s'attend pas à une telle remarque de sa part. d'ailleurs, elle ne fait pas le lien directement avec haesoo. sa mère l'a après tout poussé à l'héberger, le temps qu'il puisse trouver son propre domicile. une simple obligation. et seorina a beau être sociable, sa personnalité fait qu'il a tendance à la repousser. ce n'est pas forcément le mot mais ils sont tous les deux très différents. pour elle, cette situation n'est pas vraiment importante comme elle doit rester provisoire. la demoiselle plante son regard dans le sien, hésitante. son interrogation prouve sûrement qu'il y a une limite à leur amitié. c'est ce qu'elle craignait le plus quand l'ancien couple a décidé de rester amis. ils ont beaucoup de connaissances en commun, vivent dans le même quartier. l'éventuelle réalité ne sera pas forcément un passage agréable pour elle. ils ont beau avoir tourné la page, elias reste l'homme qui a été une de ses raisons à déménager jusqu'à l'autre bout du monde. malgré tous ses efforts, elle ne saurait l'oublier. la belle avait mis beaucoup d'espoir dans leur relation. leur séparation est à ses yeux son plus grand échec. il faut dire que tout semble lui réussir jusqu'à présent. le jour où elle trouvera quelqu'un d'autre, aura t-elle besoin de prendre des pincettes ? voudra t-elle le protéger ? que ferait-il lui ? si pour le moment, elle n'a rien de particulier à dire, c'est peut-être une question de temps. un jour, ils devraient en parler tous les deux mais comment ? ce soir n'est pas le bon moment pour une telle discussion. elle y songera plus tard et se lance : " non. enfin. provisoirement. j'héberge un ami de la famille pour résumer. " rien de plus. elle manque de se racler la gorge, se sentant un peu stupide. elle tente de dédramatiser la situation. elle n'a aucun compte à rendre au beolsae mais ce n'est pas simple. seorina roule des yeux. " mais ranger ses affaires est un concept qui échappe aux hommes. peu importe leur nationalité et leurs origines. " qu'il ne compte pas sur la propriétaire des lieux pour passer derrière lui. en attendant, les deux comparses ont tout intérêt de se mettre en route. " ok ! " ils descendent et prennent la direction de l'appartement de l'étudiant. sa voix féminine l'interroge sur son niveau en natation. elle arque un sourcil, ne comprenant pas vraiment sa réflexion. au fond, l'américaine est contente pour lui. un sourire amusé se dessine sur ses lèvres. " le meilleur au club ? tu es le seul inscrit dans le club de natation ? " seorina se met à rire après lui avoir tiré la langue. " je ne fais pas autant de soirées qu'avant. ce n'est pas comme si on me demandait de faire des prestations hebdomadaires. c'est plus un hobby qu'un travail. " elle hausse les épaules. " mais tu m'y feras penser. ta tronche dans un bonnet de main, c'est toujours marrant à voir. je demanderai aux garçons de m'accompagner. " histoire de. " ça ne doit juste pas tomber en même temps que le match de baseball. mon père va venir sur séoul pendant un mois. " son visage s'éclaircit à nouveau. son paternel lui manque terriblement. " et tu te doutes bien qu'il va m'entraîner voir des matchs de notre équipe tout le long... mais c'est loin d'être une corvée. " elle gratte sa tempe et reprends la parole : " alors à moins que tu puisses nager sur le terrain... c'est à vérifier. "

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l’excuse du cerveau en pause.. je préfère ne pas trop m’y attarder, au risque de paraître encore plus ridicule. mais l’ambiance joyeuse et taquine qui flotte entre nous me fait du bien, me réchauffe le cœur. je préfère quand les souvenirs ne refont pas surface et que nous agissons comme ça, sans regarder en arrière. néanmoins, c’est rare que j’arrive à faire abstraction de tout ce qui nous entoure. l’américaine me questionna alors, brisant mon espoir d’être passé inaperçu. la discrétion, ce n’est définitivement pas mon fort. je finis par indiquer silencieusement le canapé avec les pièces à convictions mais je me rends compte au bout de quelques secondes que je vais devoir formuler mon interrogation de vive voix. je déteste quand je suis sérieux. je déteste quand mon sourire s’efface et quand je dois parler sans dire la plus grosse bêtise du monde. je ne me sens pas à l’aise, j’ai l’impression de me dévoiler à la terre entière. et pourtant je suis extraverti et sociable mais.. le problème est sûrement plus profond que ça. je le dis avec difficulté, mais rapidement, presque sans articuler, histoire de le dire et puis c’est tout. comme si je voulais m’en débarrasser le plus vite possible. je n’ose pas regarder la dj et je laisse mon regard se perd dans le vide lorsqu’elle me répond. « un ami.. hm, je vois. » les mots sont courts, je ne trouve pas quoi ajouter de plus. je ne sais pas si je suis légitime de parler de tout ça et je pense que me taire, est la meilleure des solutions, encore une fois. j’entends seorina continuer pendant que je fixe les affaires masculines d’un regard qui semble sans émotion. « je crois que tu as oublié à quel point mon appartement est toujours bien rangé. » dis-je d’un air sérieux qui ne m’allait pas (et pourtant c’était bien la vérité). j’esquisse un léger sourire triste avant que nous ne descendions du bâtiment. sur le chemin menant à mon duplex, la conversation dévie, à ma plus grande surprise, sur la natation. tout heureux d’aborder le sujet, je ne me rends pas compte que mon enthousiasme dépasse un peu les limites. je lui propose de venir me voir, lui parle de mon nouveau poste de capitaine.. mais est-ce que tout ça est bien raisonnable quand on pense à la manière dont notre relation s’est terminée ? je lui rends son sourire amusé. « seul au club ? non, on accueille de plus en plus de monde. récemment, on a accueilli notre vice-capitaine. ji woong, très talentueux. il y a aussi ali avec qui je m’entends bien. enfin, ça dépend des moments. » je ricane un peu et décide de me stopper dans la présentation des membres que je connais le mieux. sans me rendre compte que j’avais opté naturellement pour la version courte du prénom de la syrienne devant seorina. je la vois rire par la suite et esquisse un sourire doux à cette vue. « oui, venez tous à la prochaine compétition. je vous arroserai pour votre baptême de l’eau. » j’affiche un grand sourire enfantin et continue de l’écouter. la mention de son père me fait un pincement au cœur. je sais à quel point les deux sont proches. il lui a transmis sa passion pour le baseball et c’était loin de m’être sorti de la tête. je ne sais pas s’il m’en veut, étant donné que seorina a tout quitté pour venir ici avec moi. peut-être qu’il veut me refaire le portrait… « je suis un surhomme mais pas au point de nager sur de la terre ferme. » je joue une nouvelle fois avec mes sourcils et accélère le pas d’une démarche enjouée. je me retourne pour lui faire face, continuant de marcher en arrière. « et en parlant de ça, toi le baseball ? ça se passe comment ? » il m’arrive très souvent de la croiser au complexe sportif. quand je sors de la piscine en me séchant les cheveux avec ma serviette et qu’elle est là, soit sur le terrain ou bien qu’elle sort des vestiaires. la plupart du temps, je me contente de la regarder et de simplement tracer mon chemin.

nouvelle tenue + son air jovial quitte rarement le visage de son camarade. désormais face à sa vulnérabilité, la jeune femme se demande si elle doit le rassurer. si elle venait à se mettre en couple, elle tâchera de le mettre au courant pour éviter qu'il l'apprenne d'une autre personne. mais est-ce vraiment la solution ? bien sûr, elle continue de respecter le nageur mais seorina ignore les règles à suivre dans de telles circonstances. ils devront s'y faire à un moment donné. c'est le choix qu'ils ont pris en décidant de rester ami avec toute la maladresse qui s'y ajoute. ainsi, la sportive esquisse un simple sourire, lui confirmant secrètement ses propos. elle n'a aucune raison de mentir à ce sujet. heureusement, la demoiselle parvient à prendre les devants en changeant de conversation. à force de faire les idiots quand ils se retrouvent avec leurs amis, les deux n'ont pas pu discuter sérieusement depuis quelques temps. parler de natation lui paraît naturel malgré leurs antécédents. ce sport fait partie de sa vie. seorina manque de sourciller quand elias esquive sa taquinerie sur son niveau. elle a toujours apprécié faire partie du public même si sa préférence va clairement pour les sports collectifs. du coup, quand il cite les nouveaux membres de son club universitaire, la jeune femme ne trouve rien à redire. ces prénoms ou surnoms ne lui évoquent pas grand-chose. pour une fois, ils n'auront pas de connaissance en commun, ce qui est finalement loin d'être un défaut. " tu auras le droit de nous arroser si tu remportes la compétition. dans le cas contraire, on se liguera contre toi pour te couler. " puis, elle lui fait part de la prochaine visite de son père. elle compte profiter de lui un maximum, quitte à manquer des cours. ce n'est pas forcément le meilleur comportement  à adopter en tant qu'étudiante d'une faculté aussi prestigieuse... mais bon ! seorina doit revoir son sens des priorités depuis quelques temps déjà. il faut dire qu'elle n'a pas été éduquée à la coréenne, ce qui doit énormément jouer sur sa gestion de la vie étudiante. " pff. jésus il sait marcher sur l'eau. tu pourrais faire des efforts quand même ! " lui qui se vante d'être un surhomme... quelle déception ! " ça va. après tu me connais, j'en profite surtout pour dénicher des jeunes talents pour mon père ! " elle lui offre un sourire. " on s'est bien amélioré mais on est loin des équipes dans lesquelles j'ai joué aux usa. mais on y arrivera. le coach nous a proposé un stage d'été et je pense sincèrement me joindre à eux. le truc c'est que j'ai eu deux contacts pour des festivals... je vais devoir faire un choix. " avoir plusieurs passions, ce n'est pas toujours simple. " mais j'imagine que je prendrais le baseball. pour l'équipe. " ce n'est pas comme si la demoiselle tenait à développer sa carrière en tant que dj. comme le sport, il s'agit d'un passe temps qu'elle apprécie énormément. " tu t'en sors ? de toute façon, on est bientôt arrivé si je m'en rappelle bien ? " elle jette un coup d'oeil autour d'eux. " tes invités arrivent dans combien de temps ? c'est pour savoir si j'ai le temps de m'installer correctement. "

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seorina, senorita… qu’est-ce que je ne fais pas encore ce soir. je me retrouve à marcher en direction de mon duplex, accompagné de mon ex, qui s’avère être la nouvelle dj, ma sauveuse pour la soirée que j’ai prévu chez moi. le contexte est toujours important, dans n’importe quelle situation et là, en l’occurrence, c’est le meilleur des exemples. je ne voulais pas savoir si les affaires masculines que j’avais aperçu dans son appartement était bien celles d’un.. ami ou si c’était autre chose. après tout, ce sont censé ne plus être mes histoires. mais je ne peux pas m’en empêcher. de ressentir cette pointe de jalousie quand ça concerne quelqu’un qui a énormément compté pour moi dans le passé. moi, le don juan de hongdae. mon esprit se met à l’aise, mon corps se détend naturellement lorsque notre conversation dévie sur ma passion principale avant mon ambition de soigner les autres, la natation. certes, ma rupture avec seorina a un lien avec ce fameux sport qui prend 90% de mon temps libre mais j’essaie de repousser au loin ce souvenir. je dois être le plus naturel possible avec elle. après la soirée peut-être que, je pourrai me morfondre dans toutes mes émotions que je déteste dévoiler au grand jour. le surnom d’aliyyah vient naturellement quand j’évoque les membres du club. ali. je devrais éviter, vraiment c’est un chemin beaucoup trop glissant pour en parler. après tout, je ne sais toujours pas comment seorina se situe pour nous deux. si tu remportes la compétition. je lève le regard vers la dj, un regard sérieux mais doux. j’apprécie ses mots, j’aime l’entendre me dire ce genre de choses, parce que, quelque part au fond de moi, j’ai l’impression qu’elle croit plus en ma victoire qu’en ma défaite. comme un véritable enfant que je suis, finalement. j’affiche un énorme sourire de vainqueur, heureux à la simple pensée que je puisse remporter cette victoire que je voulais tant et qui en, dans un même temps, m’a fait souffrir si fort avec seorina. « prépares ta combinaison le jour j alors.. il ne faudrait pas que tu attrapes froid si malencontreusement tes cheveux rencontrent le chlore de la yonsei. » je ricane légèrement et me retourne pour lui faire face, marchant en arrière. si je bute dans une vieille mamie qui ne se déplace pas vite, ça fera de moi un bel idiot, une nouvelle fois. la conversation part sur le baseball et sur la prochaine visite de son père. je ne sais pas ce qu’il pense de moi, j’espère simplement que si je le croise un jour, au détour d’un terrain sportif quelconque ou bien même aux jeux olympiques, il ne voudra pas me défigurer de toute son âme. « jésus ? mais moi je suis poséidon madame ! vous faites erreur ! » répondis-je en passant ma main libre sur mon front, comme si j’allais m’évanouir. je lâche un petit rire suite à ma comédia dell’arte et prend mon temps pour écouter. qui a dit que j’étais incapable de rester sérieux deux minutes ? tout le monde, sûrement. pour l’équipe. c’est vrai qu’en y repensant, je n’ai jamais eu trop à me préoccuper de ce genre de problématique. la natation étant un sport en solo, et ça m’arrange plutôt bien. le baseball, ça a l’air cool, mais penser collectif, ça m’embêterait plus qu’autre chose. « pèses le pour et le contre, puis tu vois. je t’ai rencontré en tant que dj, je t’ai connu au baseball. après… si tu préfères l’équipe, tu fais sûrement le bon choix. » il faut écouter son cœur, c’est ce que m’a toujours dit ma mère, et c’est principalement ce que j’ai retenu dans mon éducation chaotique. je jette un coup d’œil à la sono que je trimballe derrière moi depuis un quart d’heure et me rend compte qu’on arrive tout juste devant mon immeuble. quand on discute bien, le temps passe vite. « ils arrivent dans une demi-heure environ, voir ¾ d’heures pour la plupart donc pas de stress. » dis-je en ouvrant et en invitant seorina à grimper dans l’ascenseur. quelques minutes plus tard, nous étions dans mon duplex, qui n’avait pas changé d’un poil. je dépose mes grosses chaussures à l’entrée, pose la sono dans un coin et aide seorina avec ses affaires. « bienvenue señorita. je crois que je n’ai pas besoin de te faire faire le tour, tu connais déjà la maison. » le grand espace de vie avec la cuisine à l’américaine, le bar qui donnait sur l’immense salon moderne à ambiance italienne et la grande baie vitrée qui donnait sur tout hongdae illuminé. je passe rapidement dans la salle de bains et lance depuis le miroir qui s’y trouve, « si tu as besoin d’aide n’hésites pas, je me change juste parce que je meurs de chaud. » et c’était la vérité.

nouvelle tenue + Aborder le sujet de la natation était source de conflits dans une autre vie. Aujourd’hui, Elias affiche un grand sourire en évoquant sa prochaine compétition. Beaucoup de choses ont changé depuis que leur relation amoureuse a pris fin, et c’est sûrement mieux ainsi. Les deux ont pu se concentrer sur leurs domaines respectifs sans s’étaler sur les blessures du passé. De toute façon, il faut savoir avancer mais cela n’empêche pas la demoiselle d’être soucieuse par moment. A force de se taquiner et de se provoquer, le duo n’a jamais eu de conversation sérieuse sur les sujets à éviter, ni sur les comportements à adopter. Au fond, Seorina se dit qu’elle ne devrait pas s’en préoccuper si la page est effectivement tournée. Néanmoins, il reste une notion de respect. Si seulement elle avait de l’expérience à ce sujet mais elle n’a jamais gardé contact avec ses ex, du moins dans le cadre d’une relation sérieuse. Il faut dire que sa plus belle histoire, elle l’avait vécue avec son interlocuteur actuel. “ Il faudrait déjà que tu arrives à m’atteindre. “ L’américaine le nargue avant de froncer les sourcils. “ Par contre, si tu continues de faire le moonwalk avec mon matériel, je ne donne pas cher de ta peau. “ Si elle devrait plutôt s’inquiéter pour sa vie, c’est finalement ses affaires qui la préoccupent le plus. “ Je n’ai pas souvenir de t’avoir vu ton trident. “ Elle le gratifie d’un sourire moqueur avant d’évoquer la visite de son père à Séoul. Son impatience doit s’entendre dans le ton de sa voix. Pas surprenant quand on sait à quel point elle peut être proche de lui. Elias en a conscience. “ Et aujourd’hui, tu me retrouves comme super héroine. Décidément, j’ai beaucoup d’étiquettes à mon actif. “ Son choix est quasiment fait. Elle a beaucoup de choses à surmonter avec son équipe. Son talent en musique ne partira pas du jour au lendemain.  

Arrivant à hauteur de son immeuble, la jeune femme le questionne sur l’heure d’arrivée des invités. Ils vont pouvoir tout mettre en place sans avoir besoin de courir partout. Elle rentre dans son appartement qu’elle connaît encore par cœur. Toutefois, le sentiment est largement différent maintenant. Si elle se sentait comme chez elle, fut un temps, désormais elle ne se sent plus aussi familière. Seorina le suit mais marque un temps d’arrêt quand elle voit cette grande perche retirer ses chaussures. “ Ne me demande pas d’enlever mes talons. Je ne vais pas faire la fête pieds nus. “ Puis, elle se met à rire à son commentaire. “ Oui maintenant je ne suis plus impressionnée par la vue. “ Elle adorait passer ses journées, blottie contre lui, sous un plaid, le quartier en bas de leurs pieds comme si celui-ci leur appartenait. La belle réfléchit quelques secondes pour trouver le meilleur emplacement. Elle aurait aimé avoir son aval avant de commencer à monter son matos mais non Elias décide de faire mumuse ailleurs. “ Tu meurs de chaud ? Qu’est-ce qui se passe ? Faut pas stresser, c’est qu’une soirée. “ Crie-t-elle du salon. Elle met son casque sur les oreilles et cherche des idées de morceaux pour la soirée. Quel thème ? Quel genre ? Heureusement que la demoiselle a toujours un coup d’avance. En attendant, son entraînement l’a un peu fatigué et son hôte n’est pas capable de lui proposer à boire ou à manger... Elle se dirige spontanément vers la cuisine et attrape une banane pour se donner un regain d’énergie. Ne voyant pas Elias revenir, elle se motive à le rejoindre. “ Qu’est-ce que tu fais ? T’as besoin d’un conseil de mode ? “  

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