YOU HAVE NO CHOICE ft HWAN ♥
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YOU HAVE NO CHOICE ft HWAN ♥ | Dim 5 Juil - 13:23 Citer EditerSupprimer
La jeune femme portant une main à sa chevelure ébène pose un regard sur son père l’air furieuse. Il n’avait jamais su comment lui parler, comme lui dire les choses, comme lui faire comprendre son point de vue et pire encore, comment comprendre le sien. Il n’avait jamais fait l’effort de l’écouter et il paraissait impossible pour les deux de s’entendre. Ils ne parlaient pas la même langue et il était déroutant pour eux de réaliser qu’ils ne pourront jamais être sur la même longueur d’onde. « Non. » voilà sa seule réponse alors qu’elle se lève pour quitter la pièce. Il était hors de questions qu’elle laisse un homme assurer sa protection parce que son père en avait donné l’ordre. Alana n’avait pas besoin de protection, qu’importe ce que son père pouvait vouloir, croire. Elle refusait qu’il laisse un homme avoir une emprise sur elle. Elle se retourne brusquement vers son père quand il se saisit de son poignet pour l’arrêter dans sa course. Il n’était pas homme à qui on disait non et Alana le savait mais jamais elle ne lui offrirait la satisfaction de capituler. Elle le toise, se dégage de sa poigne difficilement et grimace à peine. Elle serre les dents et siffle « Tu fais ce que tu veux de ta vie mais je t’interdis d’interférer dans la mienne. » elle se détourne à nouveau et son père sait qu’il serait fou de la retenir, ce n’était pas ainsi qu’il pourrait la convaincre. Il ne chercherait pas d’ailleurs, lui imposerait son choix et Alana savait en quittant la maison familiale qu’un homme serait à ses côtés sans qu’elle ne l’accepte. Elle détestait cette idée et monta rageusement dans sa voiture. La lune semblait se moquer d’elle et Alana détestait cette sensation d’avoir déjà perdue avant même d’avoir commencé à jouer. Elle roule rapidement jusqu’à chez elle et maudit son père. Ne comprends pas son entêtement, cette raison soudaine qui le pousse à vouloir la protéger. Depuis quand s’intéressait-il à elle de toute façon ? Il n’était même pas au courant de la vie qu’elle menait, ne s’intéressait ni à son travail ni à sa maladie. Elle pourrait mourir demain qu’il s’ne moquait bien. Alana était déjà condamnée alors pourquoi vouloir lui coller un garde du corps c’était stupide. La mort la frôlait tous les matins, à chaque rayon de soleil qui se levait. Elle passa une main dans ses cheveux pour tenter de se calmer et posa son front sur le volant pour inspirer doucement. Elle envoie un sms à Declan pour le prévenir qu’elle restait chez elle ce soir. Elle n’avait pas la tête à venir travailler. Les klaxons furieux d’hommes impatients la sortirent de ses pensées alors qu’elle passa rapidement la marche avant. Elle arriva chez elle avec la simple envie de se jeter dans un bon bain et de se détendre. C’était chaque fois pareil quand elle rencontrait son père. Elle revenait furieuse et il lui fallait des heures avant qu’elle n’arrive à se défaire de sa colère. Heureusement qu’elle n’avait pas vu sa belle-mère ce soir. Elle arrive chez elle, lance ses chaussures et défait déjà sa robe. Quelques pas suffisent pour qu’elle rejoigne sa salle de bain luxueuse et qu’elle se glisse dans sa serviette molletonnée. Elle ressort uniquement pour aller chercher l’enceinte qui était restée dans son salon. Un peu de musique pour l’aider à se détendre dans son bain et quelques bougies parfumées. Elle voulait oublier cette idée stupide mais n’aurait jamais cru qu’un homme plus discret que le silence se trouvait déjà dans son canapé.
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Re: YOU HAVE NO CHOICE ft HWAN ♥ | Lun 27 Juil - 9:20 Citer EditerSupprimer
Il levait un regard sombre, aux allures d’homme impassible. Geste élégant dont il avait le secret, il détournait déjà les yeux avant de sourire amèrement. « Non. » sa voix était ferme, son ton tout aussi robuste que la paume de sa main qui s’aplatissait sur le bois du bureau. Hwan ne plaisantait pas, il ne cherchait pas à s’imposer non plus d’ailleurs. Sa réponse était donnée point. C’était certains, il n’irait pas. Protéger une autre femme, jouer au garde du corps. Trop peu pour lui. Et de cette lueur à la fois espiègle, il se mettait à rire, de cet air si insolent il relevait le visage vers sa sœur. « Je ne joue pas à la baby-sitter. » depuis quand son rôle se résumait à si peu. Il en serait presque vexé, alors qu’il feint une moue semi-boudeuse sur son visage d’enfant. Il n’avait ni l’envie de discuter, ni l’envie de se disputer avec elle. Miso avait toujours le dernier mot, il le savait. Et bien qu’il aurait cherché miles excuses pour se défaire de cette mission, il en vain à se retrouver dans sa voiture. En bas de cet immeuble qu’il découvrait pour la première fois. Soupire qu’il laisse échapper derrière ses lèvres pincées. Il observe l’endroit, se passe une main sur sa nuque tandis que l’autre reste accrochée à son volant. Loin était l’esprit de cet homme d’ordinaire si serein. Les missions il les enchainait, d’une perfection maladive jusqu’au moindre détail. Mais cette fois rien n’y faisait… le garçon était perturbé. Baissant les yeux sur le siège vide à ses côtés, il s’était surprit à prendre un nouveau morceau de papier. Le plier, d’une main assurée et délicate. Geste machinale pour apaiser ce cœur si troublé. Mais il n’avait de cesse de penser à elle… cette image qui le foudroyait de leur rencontre, d’un premier regard échangé, qui avait fini par l’enchainer à cette femme délicieuse. Sawan… son nom, il s’était souvenu avoir envie de le mémoriser. De le prononcer comme on dirait des paroles sacrées. Une musique semblable à celle du cœur, celui qu’il avait longtemps cru vide de sens et sentiments. Il n’y a de place pour personne hormis sa sœur, le souvenir de ses parents. Pourtant, elle s’était imposée, si facilement… « Il semblerait… que je t’aime aussi… » Sourire ironique qui s’emparait de ses lèvres charnues. Le nord-coréen était instable, à la fois blessé et si troublé. Qu’importe les rouages de son cœur, les caprices de son esprit fou. Hwan avait cédé, trop vite. Revenir à la réalité était sa priorité. Cette mission se présentait peut-être comme une aubaine. Lui l’homme si charismatique et dangereux, avait faibli. Laissé placer à la peine… il soupire à nouveau cette fois, désabusé avant de sortir de sa voiture. Réajustant son costard hors de prix, il se regarde dans le reflet de sa vitre. Fait le tour pour aller jusqu’au hall. Il n’a pas besoin d’attendre qu’elle soit là. Homme de la nuit, il s’immisce dans la vie des autres, dans leur intimité sans le moindre mal. Déjà assit sur ce canapé, il attendait dans l’ombre… les minutes défilaient, patient comme il avait appris à l’être, il resta silencieux. Attendant le bon moment pour enfin faire remarquer sa présence. La jeune femme était rentrée. La scène avait quelque chose de risible, mais Hwan ne riait pas… jamais en présence d’une inconnue. Alors il se pencha, assez pour que son ombre se détache enfin dans la lumière de la pièce. « Bonsoir. » lançait-il d’un ton sombre. Il avisa sa silhouette enroulée d’une serviette « Alana. » parce qu’il savait déjà ces choses sur elle. Il s’en amusait, bien qu’il restait toujours aussi neutre. La regardant « Tu devrais faire plus attention… n’importe qui peut entrer ici. » une provocation qu’il jugeait nécessaire. Alors qu’un sourire carnassier apparaissait sur ses lèvres. Hwan n’était là que pour s’imposer. Jouer au gentil garçon ne l’intéressait pas. Cela dit la jeune femme avait une allure différente de celle qui s’était imaginé. Oublie de sa part, il n’avait pas récupérer toutes les infos sur elle. Une erreur de débutant pensait-il, avant de lui faire un geste « Continue. Je t’en prie. » l’air de rien, il se laissait retomber en arrière.
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Re: YOU HAVE NO CHOICE ft HWAN ♥ | Lun 27 Juil - 9:48 Citer EditerSupprimer
Alana était devenue une femme indépendante et intransigeante par la force des choses. D’une douceur sans borne jusqu’au remariage de son père, la jeune adolescente n’avait pu supporter cette pression constante qu’il lui imposait. Elle devait parfaite, jusque dans le moindre des ses souffles. Elle souffrait, mais si cela été pour son père alors elle savait pouvoir le supporter. Mais qui pensait-Elle berner ? Elle même ? Elle avait fini par abandonner. La gym, être aimée par son père, se trouver une place dans cette famille désordonnée et faites de faux semblant. Elle détestait cette vie qu’elle avait mené, celle à courir après un père désobligeant et jamais satisfait. L’excellence n’était pas suffisant pour lui et ce qu’il s’imposait en exigences il l’imposait à ses filles. Et si la cadette avait plus de candeur, Alana avait assez donné. Elle n’en pouvait plus de tout donner sans ne jamais réussir à être à la hauteur. Qu’il aille au diable lui et ses envies. Alana avait cessé d’être son jouet depuis un moment, ne lui en déplaise. Elle était fatigué de ces jeux stupides, être son père ne lui donnait ps les droit d’être son bourreau. Que pouvait elle y faire si elle ressemblait à sa mère ? Si sa beauté était devenu des plus troublantes au fil des ans ? Elle n’avait pas à payer pour la culpabilité de son père. Qu’il aille brûler en enfer pour avoir tromper sa femme et l’avoir perdu. C’était l’amour de sa vie, alana le savait, se souvenait encore des larmes qui avait inondés le visage de son père quand il lui avait annoncé la mort de sa mère alors qu’elle donnait naissance à leur petite fille. Elle était jeune et pourtant la détresse de cet homme que rien ne semblait pouvoir ébranlé l’avait marqué. Elle ne savait plus quoi faire pour se détacher de son père et ne plus accourir chaque fois qu’il la sommait. Une dualité constante et épuisante pour la jeune femme. Foulant le sol de son salon elle retint un sursaut en entendant la voix de cet homme. Jeune, beau, d’une élégance à couper le souffle. Il était de toute évidence à l’aise avec la situation et cette intrusion illégale. Sa prestance ne lui donnait aucunement l’allure d’un voleur ou d’un violeur. Il flirtait avec une attitude calme et presque trop sereine pour une situation aussi étrange. Borderline ou simplement professionnel, l’homme en face d’elle savait ce qu’il voulait. Avisant son regard dénué d’une certaine humanité Alana pinça ses lèvres et le reconnu comme dangereux. Pas sur l’instant mais dans l’imprévisible. « C’est mon père qui vous envoie ? » demande t elle sans se démonter malgré son ventre noué. Son regard lui, était dur et froid. A l’image d’un reflet presque parfait. Ils se faisaient face lui dans sa nonchalance elle dans sa défiance. Elle n’avait pas vraiment besoin de réponse de sa part. Elle la connaissait déjà. Pincant ses lèvres elle se détourne après avoir récupéré son enceinte et sans un regard pour son intrus reprends ce qu’elle était entrain de faire. Autant pour affirmer son détachement que pour reprendre contenance. S’adossant a la porte de la salle de bain elle reprends son souffle et laisse tomber quelques barrières. Le cœur battant à tout rompre elle passe une main sur son visage. Il était certain qu’elle ne devrait en aucun cas se laisser aller devant lui mais sa simple présence lui retournait la poitrine. A quoi jouait son père ? Cet homme respirait l’illégalité et la mort. Avait il les mains sales de crimes innommables ? Oui de toute évidence. La jeune femme se réfugie rapidement sous sa douche pour calmer son palpitant et déglutit en cherchant la meilleure chose à faire. Ce qui était limpide pour elle c’est qu’elle devrait le mettre à la porte mais ce n’était pas par la force qu’elle y arriverait. Troublée elle peinait à réfléchir bien qu’elle garde un certain sang froid. Une fois lavée elle trouverait la solution. Elle s’en persuadait tout en maudissant son père.
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Re: YOU HAVE NO CHOICE ft HWAN ♥ | Lun 27 Juil - 20:11 Citer EditerSupprimer
Il se mit à sourire de cet air suffisant qu’il maitrise. Sa question n’apportait pas de réponse. Elle la connaissait déjà, alors qu’il lissait ses cheveux en arrière. Hwan n’était pas bavard. Il n’était pas ici pour faire de la discussion. Il resta là, toujours assit jusqu’à ce qu’elle tente de retrouver ses esprits. Oh il le savait. Ce genre de femmes, voulaient surement se montrer fortes. Mais avec lui ça ne fonctionnait pas. Détournant les yeux sur ses propres mains, il s’ennuyait. Il allait trouver le temps longs. Lui jetant un pauvre regard quand elle décidait de quitter la pièce. Sa présence devait surement la surprendre. Tout comme l’oppressée. Cette idée le faisait sourire. Se relevant doucement, il lissa les pans de sa veste, refusant le moindre faux pli avant de parcourir l’endroit. La déco était plutôt joli. Bien qu’il s’en fichait, mais il aimait l’ordre qu’il y avait. Il laissa trainer ses doigts sur les bois des tables, parcourant l’espace pour se l’approprier. Il se demanda si le temps allait être long. Lui qui d’ordinaire savait garder patience. Il n’avait pas envie de rester toute la soirée ici. Il retint un soupir, avant de se pencher vers une photo. La saisissant il observa la scène, niaise comme toutes les photos de souvenir. S’il en avait ce n’était que par le biais de sa sœur. Parce qu’elle était bien la seule à réussir à lui arracher un sourire. Déposant l’objet, il leva les yeux vers la cuisine. S’y glissant habilement pour aller se servir de quoi se rafraichir. Il faisait comme chez lui. Ouvrant le frigo, il observa les boissons. Rien de très alléchant… à part peut-être ce lait de fraise qu’il adorait tant. Sourire au coin des lèvres, il se servit. Impoli, envahissant. Il écoutait le silence de l’appartement. Seul le bruit de l’eau le dérangeait. Alana… femme plutôt agréable à regarder, qui se prélassait sous la douche. S’il n’avait pas l’esprit abîmé, il serait allé jeter un œil à ses courbes fines. Mais d’un soupir désespéré, il se redressait. Lui qui s’était trop souvent interdit des gestes ces derniers mois. Pour le simple sourire d’une brune au corps de rêve. Foutaise ! Avait-elle arrêté son numéro de charme auprès de son ami. De ce si précieux gosse qu’elle aimait tant. Ridicule, pensait-il encore. Troublé. Beaucoup trop pour un homme comme lui. Il était en mission. Le sérieux était de rigueur. Et sur cette pensée, il venait jeter sa brique. Haussant brusquement un sourcil curieux. Intrigué et parce qu’il cherchait surement de quoi s’occuper, il se glissa dans le couloir qui menait jusqu’à la salle de bain. D’un sourire amusé, il finit par arriver devant la porte… intrusif, il n’hésite pas à tourner la poignée. Pas verrouillée… pensait-il amusé. Quelle erreur elle faisait-là. Et pour son plus grand amusement, Hwan l’ouvrit. La salle de bain était emplie de buée. La glace recouverte, la cabine de douche aussi. Si bien qu’il distinguait à peine la jeune femme derrière elle. Mais ça avait quelque chose de grisant. Il ravala son sourire, approchant doucement, silencieusement comme il savait le faire. Il n’était pas voyeur, simple joueur. Si cette fille il devait se la coltiner, autant qu’il lui impose son respect. Mais surtout qu’elle le craigne. Et sur ce jeu malsain, il resta là, à côté de la douche alors qu’elle continuait à se lever. Il pencha légèrement la tête, admirant l’ombre des formes se dessiner par la buée de l’eau… c’était presque sensuel. Un peu trop à son goût, alors qu’il pensait à cette autre femme… se mordillant la lèvre, il releva les yeux quand elle coupait l’eau. Gardant son air impassible, il attendait l’effet de surprise encore. Qu’il ne tarda pas à avoir quand elle ouvrit la porte. « Tu es vraiment inconsciente. » impassible, il soulignait le fait de s’isoler alors qu’un inconnu se trouvait là. Et s’il n’était pas envoyé par son père ? Idiote pensait-il, alors que ses yeux se baissaient sur sa silhouette dénudée. La pauvre n’avait surement pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Arquant un sourcil, satisfait il remarqua cependant des tâches qui lui recouvraient le corps. Partout, fines et presque délicates. Comme une toile sur laquelle on s’était laissé s’exprimer. Elégance certaine dans son geste, Hwan lui tendit une serviette. En vrai gentleman qu’il pouvait être. Mais il ne pouvait se mentir à lui-même. Les courbes d’une femme lui manquaient. Insatisfait depuis des mois… se préservant pour celle qui lui avait piétiné le cœur. « Ce n’est peut-être pas si terrible finalement… » Il laissa son regard sombre la toiser. Appréciant ce qu’il avait vu, cela rendait le travail moins douloureux à subir. Et sur ces mots, il se mit à sourire, avant de se passer un doigt sur ses lèvres. Il s’amusait Hwan, laissant échapper un rire sarcastique avant de tourner les talons et la laisser. Il avait fini son petit numéro.
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Re: YOU HAVE NO CHOICE ft HWAN ♥ | Lun 27 Juil - 21:07 Citer EditerSupprimer
Qui était cet homme ? Comment son père l’avait trouvé, embauché ? Comment les choses avaient-elles été pensées, prévues ? Alana n’était pas certaine d’apprécier l’idée qu’un homme, un inconnu, fasse désormais partie de son quotidien. C’était même certain qu’elle détesterait ça, que Declan détesterait ça. Comment expliquer cette situation à la fois pathétique et grotesque. Qu’avait-il cru en lui offrant un garde du corps ? Que cela la protégerait ? Elle était déjà condamnée de toute façon, l’avait-il oublié ou préférait-il continuer de l’ignorer ? Cet homme qui s’arrangeait de ce qu’il voulait. Elle détestait cette sensation qu’il apposait à nouveau sa poigne sur elle comme un effort constant pour la contrôler, n’avait-il donc pas compris que sa petite fille n’était plus, et qu’Alana était devenue une jeune femme indépendante et libre de tout jugement. Elle n’était pas faible et ce n’était pas la présence de Hwan qui la protégerait de quoique ce soit. Si elle devait mourir, qu’elle le fasse. Elle n’avait pas peur de la mort, l’avait déjà côtoyé si souvent, flirtant avec elle comme on le ferait avec une vieille amie. Une connaissance qu’on appréciait autant qu’on redoutait. Mais Alana n’avait pas besoin de la protection abusive et machiste de son père. Elle ne connaissait rien de cet homme et elle avait cruellement manqué de jugeote en ne verrouillant pas la porte. Elle aurait dû prévoir un geste, une parole, une action déplacée de sa part, pour asseoir sa dominance. Elle n’avait été dans la même pièce que lui que pendant quelques minutes mais cela lui avait suffi pour le comprendre. Comprendre en tout cas qu’il était sans aucune émotion, un de ces hommes dangereux qui flirtait avec le crime. Elle détestait l’idée qu’un de ces gangsters puissent assurer sa protection. Si au moins son père avait fait les choses biens pour une fois. Mais comme à son habitude il n’avait pris soin que de manigancer ce genre de choses à base de magouille et de plan foireux. Elle soupire en coupant l’eau, veillant à ne pas mouiller ses cheveux attachés en un chignon lâche à l’aide d’une baguette. Elle ouvrit la porte de sa douche, sachant maintenant ce qu’elle devrait faire de cet homme. Lui faire comprendre qu’elle se foutait bien de sa soit disant protection et qu’elle n’avait pas besoin de ses services. Elle ne s’attendait pas à le voir derrière la porte de sa cabine et pinça ses lèvres de colère en l’apercevant. Son regard posé sur elle la rendait furieuse. Elle ne le voyait pas comme une menace mais le savait dangereux. Peut-être un brin pervers. Par fierté et par provocation elle ne chercha pas à s’en cacher, comme si s’offusquer et rabattre ses bras sur son corps pour le couvrir à sa vue était une façon de lui donner du pouvoir, un ascendant sur elle. Et si elle pouvait détester son corps ce n’était pas suffisant face à cette fierté déraisonner qu’elle avait. Elle ne laisserait jamais un homme avoir un tant soit peu de pouvoir sur elle. Saisissant la serviette qu’il lui tendait elle l’enroula autour de son corps en lui lançant un regard noir. Elle serre les dents et détache ses cheveux avec l’envie de le gifler si férocement qu’elle voulait voir sa lèvre éclater sous ses doigts frêles. Mais Alana préférait garder une certaine maitrise d’elle-même. Elle enfile rapidement son pyjama. Un débardeur et un bas en flanelle. Elle n’irait pas exhiber sous ses yeux une nuisette en soie, cela serait le comble du ridicule. Son regard l'obsède, comme si quelques choses en lui dérangeait, lui faisait ... peur ? Non, pas peur, mais comme si quelque chose en cet homme lui faisait prendre conscience qu'il était de ces fous sans limite ... était-il sans limite ? Elle le cherche un instant, dérangée à l’idée que cet homme puisse fouiller dans son intimité et quand elle avise son dos, lui lance « Vous pouvez rentrer chez vous. Gardez l’argent de mon père mais je n’ai pas besoin de vous. Je n’ai pas envie que vous soyez. Et je pense que vous avez autre chose à faire que de me surveiller. » Elle soupire, fatiguée de devoir dealer avec ce genre de connerie alors qu’elle avait sa nuit de boulot à attaquer. A l’envers des autres, Alana vivait la nuit, dormait le jour quand l’agitation était à son comble. « Sortez de chez moi. » conclut-elle en attrapant sa tasse pour se faire couler un café.
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Re: YOU HAVE NO CHOICE ft HWAN ♥ | Dim 4 Oct - 10:58 Citer EditerSupprimer
Il était reparti, amusé de ses provocations alors que ses pas le menaient jusqu’au salon. Encore une fois il avisé l’endroit. Le trouvait agréable, bien que son jugement ne comptait pas. Douce ironie pensait-il, d’être ici. Coincé encore une fois… mais qu’avait-il à faire de mieux ? Tuer… peut-être, écouter des plaintes, des suppliques et voir des larmes sur des visages. Il inspirait doucement, écoutant à peine sa voix. Il s’en fichait. Hwan était là, il ne bougeait pas. Alors il ne prit pas la peine de répondre. Silence qu’il laissait entre eux, il alla lui aussi dans la cuisine. Se penchant par-dessus elle « Noir et bien serré. » c’est ce qu’il préférait. Et ce qu’il lui demandait. Faisant comme chez lui, il n’avait pas de limite. Ce sourire narquois, il s’appuya sur le plan de travail « Sans sucre. » ajoutait-il en la toisant. Bien qu’elle pourrait être le genre de femme dont il aimait lécher la peau. Se ravisant de cette pensée, il passa une main dans ses cheveux bien coiffé. Rien n’était laissé au hasard sur l’apparence de Hwan. « Vous travaillez la nuit. Ça nous fait un point commun. » Homme de l’ombre, il venait à peine de commencer sa journée. Hwan n’était pas de ceux qui se lèvent aux aurores pour aller travailler. Se doutait-elle de qui il était ? Il n’en savait rien. S’amusait de ce petit jeu. « Voyez-vous Alana. Vous êtes ma seule vraie distraction depuis des jours. » Il se trouvait honnête. Un poil effrayant bien sûr, mais il se redressait se plaçant face à elle de sorte à la bloquer là où elle se trouvait. « Je pourrais m’en aller, mais je mourrais d’ennuie. » il resta impassible, avant de lâche « Etre ici est plus jouissant. » il se mit à rire. Amusé par ses bêtises puis il lui prit sa tasse dans ses mains. Buvant une gorgée de ce café encore noir. Regard provocant qu’il lui offrait par-dessus, avant de se reculer et s’en aller à nouveau dans le salon. Faisant comme chez lui, il se laissa tomber sur le canapé. Avec élégance, Hwan savait se rendre distrait. Intéressé par la bibliothèque il avisa les ouvrages. Sans rien dire à ce sujet… puis tandis qu’elle passait à nouveau « Vous avez un homme dans votre vie ? » une question dont il connaissait la réponse. En réalité Hwan savait surement déjà beaucoup de choses sur cette femme. Il se recula dans le canapé, la regardant d’un œil attentif. A la fois dérangeant comme il savait le faire. Alana était belle… intrigante. Si il n’aurait pas eu Sawan dans ses pensées, il aurait surement aimé la toucher. Il le savait. Sa peau et son histoire la rendait plus belle encore à ses yeux. Puis il se redressait, restant silencieux tout en continuant à la fixer. De cette façon si déconcertante. Hwan était de ces hommes qui mettent mal à l’aise. Obsessionnel sur ses pensées, il lâcha « Je vous trouve très belle Alana. » et il relevait les yeux vers les siens. Pour croiser son regard. Et même si il s’agissait d’un compliment, il avait l’air d’un homme dangereux. Sans expression, une lueur froide dans le regard… « Votre homme m’en voudrait-il de vous le dire ? » c’était une vraie question. Son homme était-il d’une jalousie maladive comme lui l’était ? Serait-il capable de tuer pour elle ?
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Re: YOU HAVE NO CHOICE ft HWAN ♥ | Mer 11 Nov - 11:37 Citer EditerSupprimer
Alana pinça ses lèvres en l’avisant. Elle ne pouvait pas dire qu’elle avait peur de lui car il n’y avait rien de menaçant chez cet homme actuellement. Aucun regard meurtrier, aucune folie qui le pousserait à commettre le pire des actes. Juste un homme joueur, dominant de toute évidence et un peu … fou. Mais d’une folie poétique, de celle qui reste incomprise mais qui n’avait rien de violent. Pas à cet instant en tout cas. Elle gardait la tête haute, se plongeait dans ses yeux noisette comme si elle cherchait à le comprendre. Elle se sentait mise à nue sous le poids de son regard qui semblait tout connaitre d’elle. Elle ne doutait pas que son père lui ait déjà tout indiqué sur sa condition et son mode de vie. Elle détestait qu’un étranger puisse connaitre son secret. Ce n’était pas un sujet qu’elle dévoilait facilement. Elle imposait ses horaires de travail et s’assurait une position qui n’admettait aucune réplique. Seul son patron était au courant de sa condition et la laissait gérer ses heures de travail, ou son télé travail comme elle l’entendait tant qu’elle rendait en temps en heure ses papiers et ses articles. Elle avait fini par se trouver un rythme, un style de vie qui n’appartenait qu’à elle, jusqu’à sa rencontre avec Declan. Elle aurait aimé croire que ça n’avait rien changé à sa vie mais elle se fourvoyait. Elle savait, au fond d’elle, qu’elle jouait avec le feu à sortir plus tôt dans l’unique but de le croiser plus longtemps, de ne le voir rien qu’un peu plus … Et quand bien même Declan s’était arrangé pour venir travailler certaines journées chez Alana alors qu’elle finissait de dormir, il y avait ce manque constant, cette frustration de ne pas pouvoir avoir une relation … normale, mais qu’est-ce qu’était la normalité quand la vie d’Alana était faites de nuits et de soleil assassin ? Elle ne répondait pas au provocation de Hwan, c’était un prédateur, un joueur, et elle plaignait la femme qui partagerait sa vie. Elle se demanda même pendant un instant s’il était capable d’aimer. Elle l’imaginait enfant solitaire, capable de ne se concentrer que sur une tâche mais d’y exceller. Elle ne le voyait pas rentrer chez lui après une journée à jouer les gardes du corps, s’ouvrir une bière et se regarder un match de foot. Il était du genre mystérieux, discret à se draper derrière une carapace solide. Qu’importe les secrets qu’il peut cacher, elle n’en a que faire. Sa vie était déjà un bordel qu’elle devait maintenir cohérant. Elle se tourne vers lui, car elle pouvait sentir son regard la suivre, insistant, persistant, posé sur elle. Elle savait que parler de Declan aurait quelque chose de rassurant, comme une protection. Idiote idée qu’elle n’aurait jamais accepté avoir. Féministe dans l’âme, Alana se savait indépendante et refusait l’aide de quiconque pour se défendre. La simple idée que Hwan soit embauché pour ça la rendait folle. Elle croisa les bras sous sa poitrine et le toisa. Elle laisse échapper un rire en secouant la tête avant de se diriger vers sa bibliothèque « De toute évidence. » elle imaginait bien la réaction de Declan à l’entente des mots de Hwan. Il serait furieux, jaloux peut-être ? (Sûrement.) Et cette idée, bien que puéril, lui plaisait. Une marque d’attachement qu’elle apprécierait voir chez son amant. La beauté de Hwan n’était pas à cacher, elle était si évidente qu’il aurait été un affront de la nier. Elle savait que Declan n’apprécierait pas l’idée qu’un homme puisse l’accompagner partout ainsi, lui volant son rôle de protecteur. Elle tire un livre de sa rangée et le serre contre elle avant de se tourner vers lui. « Vous me voyez navrée que votre vie ne se résume qu’à une succession de jours faits d’ennuis et d’illégalité, mais j’ai autre chose à faire que d’égayer votre quotidien. N’avez-vous donc pas une pauvre femme à aller ennuyer ? Je passe mon tour. » elle s’apprêtait à sortir du salon mais se ravise et se tourne vers lui « On sait très bien tous les deux que ça ne fonctionnera pas. Je ne suis pas une femme qu’il faut protéger. Vous perdez votre temps ici. Si vous rentrez chez vous je ne dirais rien à mon père. Mais si vous vous obstinez à rester ici, j’ai netflix sur la télé, et il y a de quoi manger dans le frigo. Faites comme chez vous, mais laissez-moi tranquille. » elle savait très bien que ça ne suffirait pas mais elle aurait au moins exposé son positionnement.
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