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one swim away from a good mood (elias)
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one swim away from a good mood (elias) | Lun 27 Juil - 19:45 Citer EditerSupprimer
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from a good mood‟ seo elias & shim aliyyah „ Il est temps à nouveau de nous jeter à l'eau — Libération. C’est le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pénètre dans l’enceinte de la piscine de l’université. Plus de six mois que je n’ai pas posé les pieds ici, ça me manquait terriblement. Je rappelle encore des mots tranchants du médecin n’interdisant de reprendre les entrainements de natation jusqu’à nouvel ordre, je grimace, rien que d’y penser. J’ai longtemps maudit le monde entier pour cette blessure pour m’a empêché de vivre pleinement ces derniers mois. Ma vie a pris un nouveau tournant en avril dernier lors des portes ouvertes de Yonsei où des incendies ont ravagé les bâtiments et fait exploser plusieurs laboratoires, dont celui de chimie où nous faisions une démonstration. En quelques secondes, ce petit moment de bonheur s’est transformé en drame lorsque les flammes avaient manqué de nous asphyxier avant de faire exploser les fenêtres du labo de chimie. Le douloureux souvenir du morceau de verre qui s’est logé dans mon abdomen est encore bien vive dans mon esprit. Il a aussi laissé une belle trace sur mon corps, une cicatrice immonde d’une quinzaine de centimètre qui est voué à ne jamais disparaitre. Mais je n’ai pas de quoi me plaindre, j’aurais pu y rester comme beaucoup d’autres lors de ce tragique évènement si je n’avais pas été pris en charge à temps par les secours. Puis l’opération et les six mois de rééducation n’était rien à côté du sentiment d’impuissance et de la peur que j’avais ressenti lors que tout avait explosé. Parfois, j’entends encore les explosions bourdonner dans mes oreilles. Aujourd’hui, tout cela est presque derrière moi, ma vie a repris son cours. La seule chose qui me reste à rétablir sont les entrainements de natation, et s’il n’est pas question de reprendre le rythme de compétition que j’avais avant, j’ai à présent le droit à deux entrainements par semaine à condition de ne pas tirer sur ma cicatrice. En faisant un peu attention cela ne devrait poser aucun problème. Je suis ravie de pouvoir enfin réutiliser ma carte de membre du club de natation pour accéder aux vestiaires, décidément il en faut peu aujourd’hui pour installer un sourire sur mes lèvres. Je retrouve mon casier avec le bordel que j’y avais laissé. Comme d’habitude j’ai à peine la place d’y ajouter mes chaussures du jour et je peste contre moi-même d’être aussi désorganisée. Je me change en prenant le soin d’éviter du regard la cicatrice sur mon ventre, sa laideur me déplait encore beaucoup. Je fronce les sourcils au moment où j’enfile le maillot de bain du club, celui-ci est plus serré sur ma peau qu’il n’a pu l’être auparavant. Le manque d’entrainement a laissé des traces et ces quelques nouveaux kilos ne pardonnent pas. Je ne m’inquiète pas sur le fait qu’ils disparaitront bientôt mais je me sens quelque peu mal à l’aise que la pièce de polyamide épouse tant mes formes. Ironique pour quelqu’un qui n’a aucun problème à porter des vêtements proches du corps et à dévoiler des bouts de peau à droite, à gauche. Je soupire avant de m’enrouler fermement dans ma serviette porte-bonheur, vert à l’effigie de ma fraternité. Je quitte finalement les vestiaires pour me passer sous l’eau avant de rejoindre le grand hall de la piscine universitaire. Le calme est simplement dérangé par le compte-seconde installé en haut du mur principal qui rappelle sa présence toutes les trente secondes. Je constate qu’il est un peu tôt pour que d’autres étudiants soient en train de profiter de ce petit coin de paradis. Ce n’est pas plus mal, cela veut dire que j’ai l’eau pour moi toute seule et que je vais pouvoir faire mes premières longueurs depuis un moment sans un œil indiscret sur moi. Accroupie au bord de la piscine, je peux enfin glisser mes orteils dans l’eau bleue. Un soupir de soulagement m’échappe et je sens tous les cauchemars de ces derniers mois se diluer dans l’eau. Mes jambes coulent alors sous l’eau et je viens m’asseoir le rebord de la piscine, appuyée sur les bras. Mes yeux se ferment automatiquement sous la vague de calme qui m’envahit, juste le contact de l’eau me suffit. C’est si simple et pourtant, si nécessaire à mon bien-être. Le temps semble s’arrêter pour me laisser jouir de cet instant de détente. Juste moi, l’eau bleue qui caresse ma peau, l’odeur chloré qui sature l’air, le silence infini qui règne dans ce grand hall. Tout ce dont j’avais besoin.
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Re: one swim away from a good mood (elias) | Sam 1 Aoû - 17:53 Citer EditerSupprimer
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from a good mood‟ seo elias & shim aliyyah „ Puisque je suis mon aquarium moi le poisson changé en homme — mon regard fixait l’écran de mon téléphone au fur et à mesure que le fichier demandé s’affichait. planning championnat national du 400m libre, étudiants sélectionnés. j’ai lâché un simple « wooh » dans un murmure en voyant mon nom et prénom sur la liste, et les heures correspondantes. un paquet de créneau on dirait bien. j’ai sifflé légèrement, impressionné par le nombre d’entraînements recommandés. mais ça tombe bien, être dans l’eau, je ne demande que ça. et puis, c’est comme ça que je me suis amélioré, ça ne peut que continuer dans cette lancée. les yeux toujours rivés sur mon smartphone, je marchais avec énergie vers le complexe aquatique de l’université. soudainement, j’ai levé mon regard juste à temps pour éviter de percuter un autre étudiant, lui aussi, les yeux totalement ailleurs. j’ai tourné sur moi-même en grimaçant avant de ranger le coupable de mon inattention dans la poche de mon jean. ce matin, je m’étais levé tôt pour pouvoir profiter de la piscine comme je le voulais. je sais très bien qu’à cette heure, peu d’étudiants sont déterminés pour mettre la tête sous l’eau et que la piscine soit vide, c’est exactement ce dont j’ai besoin. zigzaguant entre les parterres de fleurs de la yonsei, je me déplaçais d’un pas rapide et j’arrivais bientôt à l’endroit voulu. ces derniers mois, j’avais été plutôt occupé, à courir à droite à gauche, surtout pendant le mois d’avril dernier. je n’avais pas été présent à l’université pendant les fameux incendies des portes ouvertes qui avaient ravagé les bâtiments, surtout celui de médecine où j’étudie justement. le laboratoire que nous utilisons avec la team doc n’avait pas été touché mais d’autres labo, si. ce jour-là, j’étais en déplacement scolaire pour une compétition à busan dans ma ville natale, et lorsque je l’ai appris, mon premier reflex a été de savoir si mes proches allaient bien. notamment.. au loin, dans mon champ visuel, apparut ma nageuse préférée, que je n’avais pas vu depuis un bout de temps. aliyyah. notamment aliyyah. la voyant pousser la porte de la piscine pour s’y engouffrer, j’ai laissé un énorme sourire prendre possession de mes lèvres. ce fameux mois d’avril, aliyyah avait été blessé, plutôt sérieusement à l’abdomen, et moi, inquiet comme personne. evidemment, dès mon retour à seoul, je suis allé la voir à l’hôpital où je travaillais, en catastrophe. j’étais soulagé de voir qu’elle était avec mes collègues et qu’ils s’occupaient bien d’elle. le lien que l’on a, je ne saurais pas trop le décrire. c’est un membre du club de natation, tout comme moi, et je la charrie, en plus elle est plutôt canon. mais ce qui est intéressant avec elle, c’est qu’elle réagit directement à ce que je lui raconte ou bien quand je l’arrose par surprise, et même si je me fais rarement accueillir avec un grand sourire joyeux, je sais que notre relation peut être vue un peu étrangement de l’extérieur. et comme je m’attache vite, aliyyah n’a pas échappé à la règle. je me suis attaché à elle jusqu’à m’en mordre les doigts quand il lui arrive un truc. suivant de près derrière, j’ai accéléré le pas en la voyant disparaître à l’intérieur du bâtiment, trottinant légèrement le sourire aux lèvres. vu qu’elle a eu son opération et ses séances de rééducation, je ne l’ai pas revu depuis l’hôpital. tout à l’heure j’ai dit que je préférais être seul mais si c’est ali, alors ça ne me pose aucun problème, au contraire.
plein d’entrain, je rejoins les vestiaires hommes, déposant mon sac dans mon casier. je me change, enfilant mon maillot de bain et attrapant mon bonnet de bain et mes lunettes de natation au passage. en m’observant dans le miroir, je me suis rendu compte que je continuais à prendre du muscle. satisfait, je suis sorti des vestiaires, prenant une douche froide pour me mettre en jambe avant de rentrer dans le grand hall du complexe aquatique. serviette orange sous le bras, je déambule autour des bassins, cherchant mon amie du regard. ali était assise sur le rebord, les jambes dans l’eau, appuyée sur les bras, les yeux fermés. elle ne m’a donc pas entendu arriver et c’est tout à mon avantage. je me faufile alors discrètement derrière elle après avoir passé mes mains dans l’eau froide. ni une ni deux, je me suis accroupi et j’ai posé mes mains froides et humides sur ses paupières fermées et sèches, brisant sa tranquillité. « salut requin d’eau douce, que fais-tu donc sur mon territoire ? » après qu’elle se soit rendu compte de ma présence, je me suis déplacé, m’asseyant dans l’eau à ses côtés. « tu fais trempette comme magicarpe ? t’as plus le même niveau qu’avant, aligator, tu me déçois.. » ai-je dit d’un ton amusé, avant de me glisser entièrement dans l’eau. elle avait mis son maillot de bain, que j’avais déjà vu sur elle, et qui je trouve lui va à ravir. je ne suis pas idiot au point de refuser cette jolie vue qu’elle m’offre, tant qu’elle n’est pas totalement immergée dans l’eau.
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Re: one swim away from a good mood (elias) | Lun 3 Aoû - 14:24 Citer EditerSupprimer
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from a good mood‟ seo elias & shim aliyyah „ Il est temps à nouveau de nous jeter à l'eau — Tout de suite, l’eau m’apaise, si bien que mes tympans se ferment à tout bruit extérieur indésirable, je n’entends plus que le silence infini. Ce calme délicieux, cette eau chlorée qui embrasse ma peau, je pourrais rester deux heures sans bouger à profiter de cet instant de moment. Les yeux fermés, je m’endormirai presque assise sur le bord de la piscine tellement je suis à mon aise. Mais cela est sans compter sur les deux mains mouillées mais douces qui se posent sur mes paupières. Ne l’ayant ni vu ni entendu arriver, je sursaute fortement en lâchant une petite injure contre quiconque se trouve à mes côtés. « Putain. » bien sûr, je manque de glisser entièrement dans l’eau sous la surprise. Heureusement, je me rattrape à temps, bien qu’un peu maladroitement, sauvant aussi bien ma longue chevelure rouge que mes yeux un peu trop sensibles au chlore. J’avais prévu de prendre mon temps avant de rentrer dans l’eau pour m’entrainer un peu, mon bonnet et mes lunettes de natation sont donc abandonnés avec ma serviette à côté de moi. Bien sûr, je reconnais instantanément la voix qui siffle joyeusement dans mes oreilles. Elias. Ce gars chiant mais attachant que je connais depuis mon entrée dans le club de natation, avec qui j’ai tout de suite accroché, trouvant enfin quelqu’un à la hauteur de mes taquineries. Jusqu’à ce que je comprenne qu’il est sans limite et qu’il sera toujours plus fort que moi à nos petits jeux, ce qui m’agace plus que de raison. Finalement, le jeu qui n’est installé naturellement entre nous deux finit souvent par me faire péter les plombs, amusant beaucoup Eli qui ne fait que me chercher davantage. Beaucoup aurait arrêté de rentrer dans ses taquineries mais je ne peux pas m’en empêcher, je suis obligée de répondre même si je sais qu’Elias ne s’arrêtera jamais. Peut-être parce qu’au fond, cela m’amuse presque autant que lui. C’est pourquoi quand je l’entends chantonner un des nombreux surnoms qu’il a l’habitude de m’attribuer, je le fusille du regard avant de littéralement grogner. « Ah, je disparais six mois et cela devient ton territoire, Poséidon ? On aura tout entendu. » je râle en roulant des yeux. Hors de question que cela arrive. Jamais de la vie. Je tolère de le voir arpenter cet espace, zigzaguer dans mes eaux mais cela reste ma piscine, mon petit coin de paradis. Elias s’installer quelques secondes à mes côtés et je ne le quitte pas des yeux, j’ai envie de le pousser à l’eau. Mais je n’en ai pas le temps car il se faufile dans l’eau avant que j’aie le temps de bouger, non sans une nouvelle remarque. Mes sourcils se froncent par automatisme et je me mords la lèvre. Il ne paie rien pour attendre ce sale gosse. Des fois je me dis qu’il a de la chance qu’être mignon, sinon je n’ose pas imaginer le nombre de claques qu’il se serait pris au cours de sa vie. « Non mais je peux attaquer pistolet à o si tu continues. » je réponds sur un ton faussement léger avant de passer ma main dans l’eau pour l’arroser abondamment, pas que cela ait grand effet puisqu’il est déjà dans l’eau mais c’est pour le principe. « Excuses-moi d’avoir été arrêtée quelque temps, tssss. » ma voix maronne alors que je détourne les yeux pour les laisser se promener sur le plafond. La vérité, c’est que j’ai un peu honte de reprendre la nage pour la première fois depuis six mois sous les yeux d’un de mes collègues du club. Surtout sous ceux d’Elias qui est de loin l’un des meilleurs nageurs du groupe, je ne veux pas lui donner une raison supplémentaire de me taquiner. Cette dangereuse fierté qui m’amine me donne envie de fuir le complexe pour revenir quand celui-ci sera désert. « Et donc, pourquoi tu viens me gâcher ma précieuse tranquillité ? Tu ne peux pas faire comme tout le monde et venir t’entraîner le soir ? » je grinche toujours sur le bord de ma piscine les jambes dans l’eau en venant reposer mes pupilles sur lui. Mes mots sont peut-être un peu durs mais ce n’est pas comme si Eli n’avait pas l’habitude et ce n’est pas comme s’il allait s’en formaliser. « T’es chiant. » je ne peux m’empêcher de conclure en ronchonnant avant de claquer ma langue contre ma joue en signe d’agacement. Quelque part, j’hésite entre l’idée de fuir et revenir plus tard, celle de le faire dégager pour avoir la paix et celle d’être heureuse qu’il soit là pour ma reprise après six mois sans avoir poser une nageoire à l’eau, c’est peut-être un peu rassurant même si cela me coûte de l’avouer. Échauffée par cette dernière pensée, je me venge sans état d’âme sur Elias – qui n’a rien demandé (ou presque) – en battant des jambes énergiquement en sa direction. J’espère qu’il va se prendre un coup, ce serait amplement mérité.
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Re: one swim away from a good mood (elias) | Ven 4 Sep - 3:09 Citer EditerSupprimer
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from a good mood‟ seo elias & shim aliyyah „ Puisque je suis mon aquarium moi le poisson changé en homme — si j’avais su ce matin, que je croiserais à nouveau aliyyah en allant à la piscine, je serais venu deux heures avant. déjà histoire d’être là avant elle, et aussi de prendre possession des lieux pour la voir râler en arrivant. c’est déjà actuellement bien assez drôle de la voir jurer de surprise après ma petite farce. elle manqua même de glisser complètement dans l’eau, et je suis un poil déçu, car je n’aurais manqué ce spectacle pour rien au monde. remarquez, ce n’est pas bien grave, au moins je peux profiter de la vue, ce qui n’est pas plus mal. j’esquisse un sourire moqueur en la voyant se rattraper maladroitement avant de m’asseoir dans l’eau à ses côtés dans la seconde qui suivit. requin d’eau douce est clairement un des surnoms que je préfère lui donner. même si soyons honnêtes, il en existe une tonne d’autres tout aussi amusants. requin, parce qu’elle peut mordre pire que ce mammifère et d’eau douce, parce que je trouve ça drôle d’insinuer qu’elle barbotte dans l’eau. personnellement, je suis plutôt heureux de la voir mais à en juger sa réaction, je ne sais pas vraiment si elle est heureuse ou si elle a envie de me couler là maintenant tout de suite. j’adore aliyyah. je ne suis pas gêné de le penser, ni de le dire d’ailleurs, parce qu’elle me fait rire. ses façons de réagir à mes blagues ou mes taquineries sont totalement plaisantes. ça me donne envie de continuer encore plus. au tout début, je me souviens qu’elle rentrait beaucoup dans mes taquineries mais à présent, elle a l’air d’abandonner parfois. je dois avoir un level trop impressionnant. on a accroché presque immédiatement et en même temps.. elle est drôle, jolie, elle nage bien (ou nageait bien ? la petite sirène va devoir apprendre à faire trempette à nouveau) elle a du caractère et elle mord, je ne peux pas ne pas l’apprécier. elle pète des plombs je dirais le ¾ du temps où je suis avec elle et pourtant, je crois qu’elle a bien comprit que je ne m’arrêterai jamais. je prends le temps d’admirer sa chevelure rousse qui lui tombe délicatement dans le dos avant de la taquiner une nouvelle fois, ça me manquait déjà. évidemment, et sans surprise, après avoir levé la voix d’un ton nasillard, je me suis pris un regard de la mort dont seule elle a le secret. elle grogna à la manière d’un ours. j’ai pouffé de rire à sa réaction. c’est trop tentant de passer toute la matinée ici pour la faire sortir de ses gonds. poséidon.. ce surnom ne me déplaît pas tant que ça. « ça me plaît bien d’être le dieu de la mer. » ai-je répondu en riant joyeusement. je me suis glissé dans l’eau comme un adolescent en pleine connerie, évitant agilement un possible sacré coup physique de sa part. je sais qu’aliyyah considère le complexe sportif aquatique comme son territoire, sauf que moi aussi. et c’est comme ça, j’ai l’impression, depuis la nuit des temps. c’est un peu comme une sorte de mini compétition entre nous deux. ça aussi, ça m’amuse bien. j’ai nagé un peu sur deux mètres pour éviter de me prendre un coup de pied retourné de maître shim. mieux vaut prévenir que guérir. je tiens clairement à ma vie, même si parfois on pourrait en douter. je l’ai observé avec amusement pendant qu’elle fronçait les sourcils et se mordait la lèvre, apparemment frustrée de m’avoir loupé. j’ai passé ma main dans mes cheveux en riant à nouveau, me rendant compte par la même occasion que j’avais totalement oublié mon bonnet de bain sur le bord de la piscine. mais où est-ce que j’ai la tête ce matin ? dans le planning des compétitions qui vient de sortir ou dans le retour au complexe de ma nageuse favorite ? j’ai l’impression qu’elle veut me mettre des claques.. est-ce simplement qu’une impression ? peut-être que je devrais aller nager un peu plus loin pour assurer ma sécurité. non mais je peux attaquer pistolet à o si tu continues. j’ai pouffé de rire une nouvelle fois, me prenant quelques éclaboussures abondantes plutôt mignonnes. « heureux de te revoir en pleine forme. » je l’ai observé avec tendresse avant d’hausser un sourcil à sa phrase suivante. je me suis déplacé sur le côté, nageant un peu sur place pour me dégourdir les jambes et les bras. je sais que ça n’a pas dû être une partie de plaisir d’être arrêtée pour aliyyah. moi-même à ce moment-là, j’ai eu peur pour elle. je ne sais pas vraiment comment je réagirais si du jour au lendemain, je devais arrêter la natation pendant un long laps de temps. c’est ma passion, j’ai du mal à me voir sans. j’ai affiché un sourire en coin, prêt à la titiller comme jamais. « c’est aujourd’hui la reprise alors ? si tu veux, je peux te réapprendre à nager.. on commence par la brasse ? » j’ai passé ma langue sur mes lèvres en l’observant de mes yeux brillants, tout content de ma connerie. a sa question suivante, je me suis allongé dans l’eau, me mettant à faire la planche. reposant ma tête dans l’eau et la moitié de mes oreilles, mes yeux observaient le plafond pendant que je me laissais doucement flotter dans cette eau chlorée. t’es chiant fut la touche finale qui me fit sourire à nouveau. « arrêtes de grincher aligator, à force tu vas devenir une vieille peau avant l’heure. » j’ai fermé les yeux, me laissant toujours porter par l’eau de la piscine. « je viens le matin et le soir. y a compét’ bientôt. comme c’est mon territoire, j’estime avoir le droit de prendre possession des lieux quand je le veux. n’en déplaise aux requins rageux. » je lui ai jeté un coup d’œil, m’amusant encore et toujours de ses réactions farouches. aliyyah se mit alors à battre des jambes de manière énergique dans ma direction, et je me suis redressé, un éternel sourire aux lèvres. « au lieu de faire trempette, viens dans l’eau avant que je ne sorte et que je t’y pousse moi-même. » ce n’est clairement pas l’envie qui me manque. mais je me dis au vu de sa rééducation que ce n’est pas la meilleure des idées. en tout cas, une chose est sûre : la matinée promet d’être amusante.
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Re: one swim away from a good mood (elias) | Mer 16 Sep - 16:29 Citer EditerSupprimer
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from a good mood‟ seo elias & shim aliyyah „ Il est temps à nouveau de nous jeter à l'eau — C’est peut-être ce qui a le plus marqué les dix derniers mois de ma vie : l’interdiction de nager. Bien sûr, cet incendie a laissé de nombreuses séquelles physiques et morales mais je me dis souvent que j’aurais réussi à surmonter tout cela plus simple si j’avais passé mes journées à faire des longueurs plutôt qu’à m’abattre sur mon sort, séquestrée dans cette chambre d’hôpital froide. Les rares visites autorisées après mon opération m’avait laissé un goût amer, un sentiment d’injustice en voyant ses individus capables de se mouvoir sur leurs deux jambes alors que j’étais condamnée à passer les prochains mois à broyer des idées noires depuis un lit qui n’était pas le mien. Je ne parle même pas du désespoir que j’ai pu ressentir quand le médecin m’a annoncé, à ma sortie de l’hôpital, l’interdiction de reprendre le sport avant plusieurs mois de rééducation. L’attente a fait de ces dernières semaines un enfer alors je respire de nouveau à sentir l’eau chlorée sur ma peau, combien même un élément perturbateur vient troubler mes eaux. J’aimerais ne pas être plus perturbée que cela par la présence d’Elias, pouvoir continuer ma mise à l’eau tranquillement sans lui prêter la moindre attention mais j’en suis incapable. Inévitablement attirées par les mots qu’il emploie, les taquineries qui fleurissent sur ses lèvres, les surnoms qu’il me donne, les réactions arrivent d’elles-mêmes. De nouveau stabilisée sur le bord de ma piscine, je ne retiens ni un grognement mécontent, ni un regard noir, qui s’assombrit un peu plus quand son rire arrive jusqu’à mes oreilles. Je ne retiens pas non plus une remarque acide, qui ne l’atteint aucunement. Je suis frustrée de ne pas avoir le dernier mot, je suis pourtant habituée, c’est difficile d’avoir le dernier mot avec cet idiot. Mes yeux l’observent se glisser, réalisant que j’ai raté une occasion de le pousser dans l’eau, alors mon visage affiche toute mon insatisfaction en le voyant s’éloigner un peu du bord. Cela ne m’empêche pas d’essayer de l’arroser un peu pour lui montrer mon mécontentement. Son rire me fait de nouveau grimacer. « Plaisir non partagé. » je réponds avec un sourire délibérément faux. Ce n’est pas comme j’étais réellement en pleine forme en plus mais je garde cette information pour moi. Mes doigts courent dans l’eau dessinant des formes abstraites dans le bleu de la piscine, cela me détend mais je n’ose toujours pas enfoncer un peu plus dans l’eau. À la nouvelle taquinerie du beolsae, mon regard plein d’irritation continue de fixer le plafond d’un air désintéressé, peu importe si ce n’est pas le cas. « Va te faire voir. Je n’ai pas besoin de toi. » je râle avant tapant méchantement dans l’eau ce qui provoque un claquement bruyant. Cela installe un léger silence dans le complexe aquatique et pendant quelques instants seules les aiguilles de la grande horloge semblent avoir le droit de respirer. Je suis la première à le briser espérant faire fuir le jeune homme de mon territoire. Mon regard se baisse vers sa silhouette et je le vois vaguer au fil de l’eau le regard perdu au plafond. Mes paroles lui tirent un nouveau sourire et je torture à nouveau ma lèvre inférieure. Je rêverais de lui faire ravaler son petit sourire et sa capacité à toujours trouver réponse à tout mais je ne trouve même pas de quoi lui répondre. Pour évacuer ma frustration, je bats des jambes comme une enfant ce qui amuse beaucoup Elias qui se redresser pour prononcer ce qui ressemble dangereusement à une menace. Je plante mes yeux dans les siens, prête à me défendre contre toute attaque. « Tu n’oserais même pas. » je souffle, bien que je sache pertinemment qu’il en est plus que capable. Ce n’est pas le jeune homme qui a peur de moi, bien au contrairement. Cela ne l’amuserait que d’avantage de me voir essayer de le couler pour me venger. « Et arrête de me donner des ordres, le triton. ». Cette fois, ma voix se fait plus forte, plus confiance, comme pour lui rappeler qu’il a plutôt intérêt à faire attention à ce qu’il dit. Je sais pourtant qu’il ne se s’en formalisera pas. Cela dit... Il n’a pas vraiment tort, il serait temps d’oser mettre un peu plus que les jambes dans l’eau. Alors je prends quelques secondes pour m’arracher les cheveux, surveillant Elias du coin de l’œil, avant d’essayer de me laisser glisser du bord jusqu’aux profondeurs de la piscine. Bizarrement, je m’arrête bien vite, me sentant bien plus nerveuse que je ne devrais l’être. Mes mains se serrent sur le rebord et elles semblent refuser de le lâcher. Je suis comme figée sur ma position assise, incapable de me laisser aller dans l’eau. Mon regard cherche naturellement Eli, comme s’il allait pouvoir m’aider mais très vite, ma fierté reprend le dessus. Et j’essaie de reprendre le contrôle, de cacher cette nervosité apparente. « Hey. T’es sûr que tu peux pas aller embêter quelqu’un d’autre ? Histoire que je puisse être seule pour ma reprise ? C’est un peu pour ça que je suis venue tôt, en fait. Pour éviter les gens indésirables dans ton genre. ». Cachée mes points faibles par de la méchanceté est une de mes meilleurs mécanismes de défense, et souvent le plus efficace. Mais je crains que cela ne soit pas le cas avec mon camarade de club, j’envie son aptitude à ne pas se laisser atteindre par ce genre de chose, même si cela ne m’arrange pas du tout. « Je suis sûre que t’as plein de minettes dans la salle de muscu d’à côté qui adorerait que t’ailles leur casser les pieds. » je propose sur un ton à peine plus gentil que précédemment, un sourire crispé imprimé sur les lèvres. Je ne pensais pas que ma reprise se ferait sur des notes aussi chaotiques.
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Re: one swim away from a good mood (elias) | Sam 3 Oct - 21:16 Citer EditerSupprimer
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from a good mood‟ seo elias & shim aliyyah „ Puisque je suis mon aquarium moi le poisson changé en homme — peut-être que je suis trop dur avec aliyyah. poséidon, c’est quand même un surnom plutôt flatteur comparé à requin d’eau douce. je devrais en prendre note. le sourire aux lèvres devant cette atmosphère amusante (apparemment seulement pour moi), je me suis déplacé dans mon élément fétiche avec aisance, préférant m’éloigner du pitbull en alerte. ali a souffert de son arrêt. elle a l’air d’être un peu soucieuse de se remettre entièrement dans l’eau, mais pour l’instant, je ne me prononce pas. je lui avoue que je suis heureux de la revoir en pleine forme, heureux de la revoir tout court. mon rire lui fait afficher une grimace. un peu déçu que le plaisir ne soit pas réciproque, je me contente d’hausser les épaules, et de réfléchir à ma nouvelle taquinerie. son regard ne lâche pas le plafond et, pendant un instant, je me demande si elle m’a vraiment bien entendu ou s’il faut que je répète avec malice ce que je viens de lui lancer. va te faire voir. je n’ai pas besoin de toi. j’éclate de rire naturellement en l’entendant râler et attaquer l’eau de manière bruyante, comme une enfant. je préfère ne rien répondre, néanmoins mon sourire ne quitte pas mes lèvres. le silence s’installe, et je finis par m’allonger dans l’eau juste au moment où la nageuse décide d’entamer une nouvelle fois la conversation. tout ça pour me dire que j’aurais pu venir le soir. le truc c’est que, si je ne viens pas doublement en ce moment, je peux dire adieu à la médaille dorée lors de la prochaine compétition. et mon but est loin de perdre, bien au contraire. j’aime trop la natation et les défis pour ça. requin rageux. fier une nouvelle fois de ma bêtise, je lui jette un coup d’œil amusé alors que ses jambes se mettent à taper l’eau de manière agitée. l’entraînement de ce matin aurait été nettement plus ennuyeux si elle n’avait pas été là. moi, ça m’arrange vraiment. tant qu’elle ne me casse pas mes deux jambes.. alors que je faisais la planche et que je me laissais porter par l’eau chlorée du complexe aquatique, j’ai finis par me redresser quand j’ai senti mon amie s’agiter dans tous les sens, espérant que je me prenne un tsunami au visage. j’avais envie de la mettre dans l’eau. mais la pousser comme je suis capable de le faire ne colle pas avec ses instructions thérapeutiques. je suis peut-être chiant, mais je suis loin d’être un idiot. mon regard croise celui méfiant d’aliyyah. tu n’oserais même pas. une simple phrase qui me fit ricaner encore, parce qu’elle-même connait très bien la réponse. « c’est mal me connaître. » j’oserais par mille si j’en avais l’occasion. et là j’en ai l’occasion mais c’est plutôt dangereux pour elle. la voix de ma nageuse favorite se fit entendre avec plus de force dans l’enceinte du complexe, presque comme un écho vu que nous étions seuls. « triton ? je ressemble tant que ça à un dieu marin ? je suis flatté. » je l’observe avec mes yeux brillants, restant quand même à distance au cas où. pourtant, j’ai bien compris le message et je décide de me taire pendant quelques longues secondes. je plonge mes mains dans l’eau tiède, et les ressors pour me passer de l’eau sur le visage. du coin de l’œil, je reste tout de même attentif à ce qu’elle fait, car j’ai plutôt hâte de la voir se glisser dans l’eau. mes doigts trempés passent sur mon visage et à travers ceux-ci, mes yeux observent aliyyah concentrée dans ce qui semble être un effort surhumain. mon sourire s’efface, et mon expression devient sérieuse. j’enlève mes mains de mon visage et la fixe, restant silencieux. mon regard descend sur ses mains, qui n’ont pas l’air de vouloir lâcher le rebord. la reprise semble plus compliquée pour elle que ce que je m’étais imaginé. inquiet, j’esquisse un geste discret vers elle mais au moment où elle pose son regard sur moi, rapidement, je fais mine de rien et esquisse un sourire. elle semble nerveuse. pour éviter les gens indésirables dans ton genre. la voilà qui râle de nouveau. je hausse les épaules, avant de nager dans sa direction. « décidément, j’arrive pas à savoir quel âge t’as. t’es grincheuse comme une vieille et tu agis comme une enfant. » je la regarde avec douceur, mon expression souriante ne me quitte pas. j’arrive maintenant à ses côtés, fixant ses mains bien accrochées au rebord de la piscine. « pas de chance, j’ai pas envie de faire de séance de muscu là tout de suite. » elle n’aurait jamais dû venir ce matin. je ne compte pas la lâcher de sitôt. et puis, c’est à toi que j’aime le plus casser les pieds. mais je ne vais pas dire ça car sinon, je vais me prendre l’uppercut de l’année. j’analyse la situation rapidement. quitte à me prendre un pain, autant lui proposer mon aide tant que j’y suis. je lève la tête vers elle. elle est jolie avec ses cheveux rouges et ses grands yeux en amandes. son air farouche lui donne un petit côté sensuel que j’aime bien. je me demande vraiment si je suis capable de laisser la petite sirène échouée sur son rocher. « accroches-toi à moi, ça t’aidera peut-être. » apparemment, non. je désigne ses mains figées sur le bord. « donnes-les moi, donnes-moi tes mains. » je la regarde sérieusement, sans broncher. je n’ai pas l’habitude de ne pas faire de farces mais lui en faire une maintenant serait malvenu. c’est pas drôle si je suis le seul à profiter de l’eau. mais encore faudrait-il qu'elle se laisse porter.
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Re: one swim away from a good mood (elias) | Jeu 15 Oct - 11:59 Citer EditerSupprimer
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from a good mood‟ seo elias & shim aliyyah „ Il est temps à nouveau de nous jeter à l'eau — Bien sûr, je ne doute pas un seul instant du fait que Eli est capable de me mettre à l’eau sans mon consentement. Et même si cela me coûte de l’avouer… Bien que je ne sois pas une mauvaise coureuse, il y a quand même peu de chance que je lui échappe même si j’essaie de fuir. Et il n’aura sans doute aucun mal non plus à me soulever pour me jeter à l’eau. Mais je sais aussi qu’il n’osera pas le faire aujourd’hui, pas alors qu’il s’agit de ma première séance depuis longtemps, pas alors que je suis sortie du bloc opératoire il y a quelques mois et qu’il n’est pas sûr que je sois suffisamment en forme pour le supporter. C’est audacieux de ma part mais je compte sur son intelligence, car j’ai beau me répéter que c’est un idiot, je sais parfaitement que ce n’est pas le cas. Derrière ce caractère de grand enfant et de grand emmerdeur se cache un homme étonnamment intelligent, ce qui le rend, à mon sens, d’autant plus énervant. L’entendre ricaner de façon victorieuse n’arrange en rien la situation, cela ne fait que m’échauffer davantage pour la suite. Cependant, énervée, je fais moins attention à mes mots, déjà en tant normal mon coréen peut être bancale, mais dans la précipitation et l’agacement, les mots sortent d’eux-mêmes et j’ai du mal à les choisir. Ainsi, à la remarque d’Elias, je réalise que ‘triton’, avant d’être amphibien gluant noir et vert plutôt dégoutant mais mignon (tous les animaux sont mignons), est surtout une figure de la mythologie grecque. Une grimace s’affiche sur mon visage, mécontente que mon insulte se transforme en compliment. Mes yeux glissent sans gêne le long de sa silhouette, on n’est quand même pas trop loin du dieu marin… Par contre, plutôt mourir que de l’avouer, alors une mine dégoûtée se dessine sur mes lèvres alors que je laisse toujours trainer mes pupilles sur le corps de mon collègue de club. « Hm, pas vrai. Sinon ça ferait bien longtemps que je serais venue te rejoindre dans l’eau. » je déclare d’un ton las, mes yeux quittant finalement son torse pour retrouver ses yeux. J’hausse les épaules d’un air désintéressé avant de décider de commencer ma mise à l’eau. Plutôt confiance à l’idée de me remettre à faire quelques longueurs dans quelques minutes, je déchante bien vite lorsque je me rends compte que m’introduire dans l’eau semble me paniquer plus que je ne veuille bien le penser. La petite sirène qui a du mal à entrer dans sa piscine, une triste ironie tout de même. Les mains crispées sur le rebord, mon corps refuse de faire un millimètre de plus et de descendre dans l’eau chlorée. Instinctivement, mes yeux retrouvent ceux du beolsae qui ne commente pas mon incapacité à me laisser tomber du rebord et qui se contente de me fixer en souriant. Cela ne suffit pourtant pas à m’adoucir face à cette situation que je ne contrôle aucunement, cette situation qui me fait apparaître moins confiante, moins forte que j’aimerais que l’on croie, et naturellement, des remarques acides s’échappent de mes lèvres, râlant de nouveau sur la présence d’Eli dans ma piscine. Je suis juste gênée qu’il soit témoin d’une telle scène, cela aurait été beaucoup moins humiliant de faire cette reprise seule. Cela n’empêche pas Elias de nager jusqu’à moi, comme si mes propos l’intéressaient que très peu. Mais quelque part, son regard doux me console légèrement et m’aide à me détendre un peu. Je me retiens de souligner que je suis bien trop sexy pour être une petite vielle ou une enfant, ce n’est pas trop le moment de l’ouvrir. Pour la forme, je fronce tout de même les sourcils et j’émets un couinement contrarié à ses mots. Elias fixe mes mains qui semblent fusionner avec le rebord avant qu’il redresse la tête vers moi. Je le suis du regard, me demandant ce qu’il a en tête pour s’approcher ainsi de moi. Ses paroles me surprennent plus qu’elles ne devraient, bien sûr qu’il a remarqué de lui-même que j’hésitais à retrouver mes eaux pourtant si précieuses à mon cœur. Mes paupières cliquent quelques fois, le voyant désigner mes mais avant de me proposer de lui donner mes mains. Les sourcils froncés, je m’interroge pour le sérieux de la demande, est-ce une nouvelle blague ? Une occasion pour lui ne me tire à l’eau et de me couler ? Elias a cependant l’air très sincère lorsqu’il me propose son aide. Trop sincère. « Au risque de me répéter, je n’ai pas besoin de ton aide. » je râle essayant de cacher le fait que j’hésite grandement à accepter son offre, sachant que c’est peut-être la seule façon que j’ai d’oser mettre plus qu’un pied à l’eau. Néanmoins quelques instants plus tard, mes mains se détachent doucement du rebord pour se présenter devant Eli. Ça me rend nerveuse et embarrassée d’avoir à compter sur lui pour faire le prochain pas. « C’est juste pour pas que je me fasse mal. » je déclare en détournant les yeux, le mensonge est un vilain défaut mais il est essentiel à la survie de ma fierté personnelle. Délicatement, je sens ses doigts glisser autour de mes mains et la nervosité me gagne un peu plus. « Je ne te préviens pas de mauvaise blague, sinon je t’étripe. ». Ma voix est aussi menaçante que nerveuse, cela s’entend plus que nécessaire. Bon, je crois qu’il est temps de se jeter à l’eau pour de vrai cette fois.
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Re: one swim away from a good mood (elias) | Mer 11 Nov - 18:48 Citer EditerSupprimer
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from a good mood‟ seo elias & shim aliyyah „ Puisque je suis mon aquarium moi le poisson changé en homme — je m’étais éloigné, et cela, par pur précaution. on ne sait jamais, comme je peux me prendre un coup de jambes à tout moment, j’ai préféré assurer mes arrières. fanfaronnant à ses paroles plutôt flatteuses, je l’observe avec mes yeux brillants de malice. je sais très bien qu’aliyyah n’a pas voulu me dire que je ressemblais à un dieu marin, mais plutôt à une espèce d’amphibien noir tirant sur le vert avec un physique à revoir. pour autant, comme ma répartie est pratiquement toujours de mise, je suis heureux de retourner la situation à mon avantage et de lui montrer que triton, c’est aussi tout autre chose. je remarque son regard qui glisse sur ma silhouette avec un air dégoûté. génial. je fronce les sourcils. je ne suis pas nageur pro, mais la natation est un des sports qui muscle le plus. mes jambes ne sont pas énormément fournies, mais le haut de mon corps l’est. et comme je vais à la salle de sport à côté.. le regard d’aliyyah reste de manière appuyée sur mon corps alors que je penche ma tête légèrement mouillée sur le côté d’un air interrogateur. apparemment, je ne suis pas à son goût. bon, ça me déçoit parce que, pour moi, elle.. je ne sais plus ce que je voulais dire. elle vient d’hausser les épaules d’un air désintéressé et commence maintenant sa mise à l’eau. je reste silencieux, comme j’avais compris le message quelques minutes avant, et décide de garder un œil sur elle, tout en me passant de l’eau délicatement sur le visage. pourtant, les choses n’ont pas l’air de se dérouler comme prévu pour ali. enlevant mes mains de mon visage, je la fixe, avec une mine sérieuse qui n’a pas l’habitude de se loger sur mon visage. je suis un peu inquiet. elle a l’air paniqué. elle pose alors son regard dans le mien et je décide de feindre une quelconque expression sérieuse en esquissant un faux sourire. aliyyah n’en démort pas. selon elle, il aurait fallu que je vienne m’entraîner à un autre moment. pas de chance pour ma nageuse préférée, présentement je viens m’entraîner le matin et le soir, parce que la compétition c’est bientôt et que je veux rien lâcher. c’est sûrement ma chance de devenir pro, alors autant dire que je suis loin de me tourner les pouces. dès que j’ai un moment de libre, je viens ici. n’en déplaise aux beolsae et à l’hôpital d’ailleurs. je rétorque alors que je n’arrive pas à capter son âge, parce qu’elle a souvent deux comportements diamétralement opposés. je l’observe avec beaucoup de douceur en arrivant devant elle. aliyyah couine légèrement à ma remarque et je lui propose alors mon aide. je fixe ses mains que je désigne d’un léger signe de tête. presque immédiatement, je la vois se fermer à ma proposition et froncer les sourcils de méfiance. c’est vrai qu’on pourrait croire que je suis prêt à lui faire la pire des crasses dans l’eau. c’est ce que j’aurais fait, si la situation n’était pas celle qu’elle était. la sango râle une énième fois. je n’ai pas besoin de ton aide. je lâche un léger rire et me rapproche un peu plus, cherchant son regard d’un air taquin. « ah bon ? tu crois ? ce n’est pas l’impression que tu donnes pourtant. » inconsciemment, mon regard l’analyse et avec son expression nerveuse et embarrassée, je la trouve encore plus jolie. j’essaie de ne pas trop la regarder comme ça, mais je ne peux pas nier que j’aime bien ce que je vois. aliyyah ne me ressemble pas, je ne sais pas si nous sommes contraires l’un à l’autre, mais en tout cas, quand ses sentiments la gêne ou lorsqu’on lui propose de l’aide, elle a dû mal à dire qu’elle veut accepter. elle préfère se cacher derrière une sorte de carapace, qui me rappelle celle que j’enfile face à mon père. mais ce qui ne fait tout de même pas de nous deux des personnes similaires. c’est pour ça, j’ai envie de l’aider à s’ouvrir un peu, même si ça prend du temps. je l’apprécie aussi parce que derrière ses airs ronchons, je sais que c’est une bonne personne. elle détourne les yeux et déclare un mensonge que même à moi, on ne fait pas avaler. je ne fais aucun commentaire de peur de la faire se braquer immédiatement et préfère lui tendre mes mains. de façon délicate, mes doigts viennent chercher les siens et je la sens se tendre un peu plus. je lève les yeux vers les siens. « promis. maintenant, laisses-toi aller et ne quittes pas mes yeux. » je fais attention à ce que mon regard reste planté dans le sien et lentement, doucement, mes doigts vinrent tirer ses mains et son corps pour qu’ils se décollent tous du rebord. je prends mon temps, pour ne pas la brusquer et parce que je sens qu’elle tremble toujours et qu’elle n’est pas à l’aise. je ne saurais dire si c’est parce qu’elle a peur que je la fasse couler ou bien si c’est parce qu’elle a peur de ne pas réussir à revenir complètement dans l’eau. naturellement, son corps se rapproche du mien sans que je ne m’en rende compte puisqu’elle se trouvait maintenant dans l’eau avec moi. ses cheveux rouges qui lui vont si bien finissent par accueillir le liquide chloré avec grâce. je continue de la regarder avec un tendre sourire. mes mains tiennent toujours les siennes et je découvre que sa peau est plutôt douce. c’est agréable. « ça va ? » ai-je demandé d’une voix inquiète. je la fixe, écoutant sa réponse. en vérité, je ne sais pas pourquoi, mais je n’ai pas envie de lâcher ses mains. et ça va au-delà de le faire pour sa sécurité. j’apprécie aliyyah, et je n’ai jamais eu trop l’occasion d’être proche comme ça avec elle. on est toujours là à se charrier, et elle me renvoie des paroles froides, parfois même vengeresses de je ne sais quelle bêtise que j’aurais pu lui faire. et pourtant, actuellement, la proximité que l’on a est toute autre pour moi. j’aime bien l’embêter, ça fait partie intégrante de ma vie. et ma vie est beaucoup plus ennuyeuse quand elle n’est pas là. passer du temps avec ali me permet de penser à autre chose qu’à tout le stress que je peux ressentir pour mon sport favori. « ariel est tout de même beaucoup plus attirante dans l’eau. » ai-je dis d’un ton joueur. ariel. ça lui correspond bien. c’est toujours pas l’envie qui me manque de lui passer de l’eau sur ses mèches rougeâtres et dans son cou. mais je vais attendre de voir si elle se sent bien. avant de faire le con.
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Re: one swim away from a good mood (elias) | Mar 1 Déc - 13:48 Citer EditerSupprimer
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from a good mood‟ seo elias & shim aliyyah „ Il est temps à nouveau de nous jeter à l'eau — Satisfaite que ma répartie soit suffisante pour que Elias ne réponde rien, je me contente d’un petit sourire victorieux quand je le vois pencher la tête, interrogation envahissant les traits de son visage. Je ne sais pas s’il a compris le message ou se demande simplement s’il doit croire à mes mots, mais au fond, cela n’a que très peu d’importance, tant que j’ai réussi à avoir le dernier mot. Quand ce petit jeu de je ne sais quoi entre Elias et moi cesse enfin, je me décide à me replonger sur ce que je suis venue faire ce matin à la piscine, rendre la natation ou plutôt réussir à faire quelques longueurs tranquillement pour profiter de l’eau contre ma peau. L’idée me réjouit plus que de raison, pourtant mon corps refuse catégoriquement de coopérer. L’eau glisse contre ma peau mais bizarrement, cela ne me rassure pas autant qu’avant. J’ai même l’impression que cela a l’effet inverse à présent. Et cela n’a pas de sens. La dernière fois que je me suis sentie aussi mal à l’aise à l’idée de rentrer dans une piscine date d’il y a bien des années. Avant même que j’arrive en Corée du Sud où j’ai appris à nager pour la première fois. Bien que confiante sur le fait que j’allais réussir à me mettre à l’eau sans difficultés, la réalité est bien plus difficile à accepter. Je ne suis pas la seule à remarquer ce blocage insensé qui me fait me cramponner au rebord de ma piscine comme ça, comme une enfant de dix ans tout au plus qui ne sait pas nager. Le problème étant que je sais nager, plutôt bien même, alors pourquoi le fait de devoir mettre plus qu’un pied dans l’eau me panique tant ? L’enfant perdue qui sommeille en moi cherche des yeux mon camarade de club qui semblent m’observer de loin avant que l’adulte têtue reprenne sa place dans mon esprit. Bien que je râle une nouvelle fois sur sa présence dans mon complexe aquatique, cela n’empêche pas Elias de s’approcher de moi avec une douce expression sur son visage. C’est agaçant qu’il arrive à se détacher autant des mots des autres, comme si rien ne l’atteignait. J’envie sa capacité à passer outre autant qu’elle m’agace. Lorsqu’il me propose de l’aide, je me montre méfiante ne sachant pas comment interpréter cette proposition, s’agit-il d’une simple blague ou se montre-t-il juste gentil ou est-ce de la pitié de me voir scotcher sur le bord de la piscine ainsi ? Cette dernière pensée me chauffe un peu et je lui répète que je n’ai pas besoin d’aide, et très certainement pas besoin de la sienne. Sa réponse ne me plait absolument pas même s’il n’a pas tort, mes sourcils se froncent un peu plus encore et je me pince les lèvres. Une nième remarque désagréable s’apprête à se faufiler entre mes lèvres, mais elle se perd quand je sens le poids du regard d’Elias sur moi. Mes pupilles plongées dans les siens de longues secondes, l’envie d’accepter sa proposition grandit. Le nageur a des yeux très expressifs, je me demande comment je n’ai pas pu observer cela avant, ils sont magnifiques et rassurants. Embarrassée d’avoir de telles pensées dans mon esprit, je détourne les yeux avant de choisir de me laisser guider par le jeune homme. Sa peau glisse contre la mienne avant que ses doigts ne se resserrent sur les miens. Je me fige légèrement au contact, peu habituée à me laisser toucher ainsi mais aussi parce que je sens que le moment est venu d’entrer dans l’eau, qu’il est trop tard pour reculer. « Ok, je ne te quitte pas des yeux... » je souffle en hochant la tête alors que les yeux d’Elias retrouvent les miens qui le fixent avec nervosité. « C’est pour te surveiller au casoù tu ferais une connerie. » j’ajoute sans même m’en rendre compte, brisant un peu ce cocon doux et rassurant qui s’est construit autour de nous. Je me pince les lèvres une nouvelle fois, il faut que j’apprenne à me taire, surtout que je sais que le beolsae n’oserait pas faire un pas de travers maintenant que j’ai accepté de lui faire un peu confiance. Ou bien, il serait incroyablement idiot. Ses mains viennent me tirer délicatement et je sens mon cœur s’accélérer quand mon corps se détache du rebord pour se glisser doucement dans l’eau. Je sens que mes doigts se serrent autour de ceux du jeune homme sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Un souffle de soulagement s’échappe de mes lèvres lorsque je suis entièrement dans l’eau face à Elias, puis un sourire timide s’étire sur mes lèvres. J’ai réussi, je suis toujours un peu paniquée et mal à l’aise, entourée de toute cette eau, mais j’ai réussi. « Bien sûr que ça va ! » je couine, pourtant tout dans ma voix indique que je suis bien plus mal à l’aise que j’aimerais qu’on le croie. Globalement, oui, ça va mais de là à enchaîner les longueurs de piscine, peut-être pas. Oui, non, cela ne sera pas pour tout de suite, tout de suite la reprise des entraînements. L’agressivité de ma réponse ne correspond pas à la gentillesse dont il fait preuve pour m’aider alors je m’éclaircis la gorge avant de reprendre. « Enfin, hm, ça va un peu mieux. Merci Elias… ». J’essaie d’être moins froide, plus sympathique pour montrer ma reconnaissance, car malgré la gêne évidente qui m’emplit à cet instant, je remercie infiniment mon camarade de ne pas m’ignorer. Qui sait combien de temps je serais restée figée sur le bord de la piscine sans lui, sûrement un très long moment. À mes mots, l’ambiance se détend un peu ou plutôt, je me détends un peu, facilitant les interactions avec le jeune homme mais aussi rassurant un peu corps face à cette eau qui lui paraît bizarrement étrangère. La sensation est toujours aussi particulière, surtout quand je sens le liquide entrer en contact avec ma cicatrice sur l’abdomen, caché par mon maillot de bain. Celle-ci semble me tirer plus qu’en temps normal, j’ai presque le sentiment qu’elle me brûle, cela n’a aucun sens. Mes pensées sont dissipées par la voix joueuse d’Elias, ses paroles me font chauffer mes joues quelques secondes, uniquement parce que c’est le seul surnom qu’il me donne que j’apprécie, oui, c’est uniquement pour ça. Je me reprends bien vite, secouant la tête dans un geste presque invisible avant de répondre. « N’importe quoi… » je bougonne avant d’émettre un petit rire léger, Elias sait comment apaiser les esprits et je ne suis même pas sûre qu’il s’en rende compte. Je plonge mon regard un peu plus dans le sien, un sourire fleurissant doucement sur mon visage qui se rapproche inconsciemment du sien. « Je suis toujours attirante. » je déclare avant de m’écarter un peu, les yeux brillants de malice. Il n’est pas le seul à être capable de faire preuve de taquinerie, je suis certes bien moins patiente que lui mais je n’en reste pas moins joueuse. Mes yeux sont soudainement attirés par mes mèches rouges qui flottent à la surface de l’eau, alors mes pupilles quittent celle du beolsae pour regarder ce mélange de rouge et de bleu. Je soupire en les voyant danser dans l’eau chlorée, comme s’ils n'étaient pas assez abimés par la décoloration. « Ah mais mes cheveux. J’ai oublié mon bonnet… ». Règle d’or en temps normal, toujours avoir son bonnet sur la tête quand on est dans l’eau. Mais je suppose que personne ne m’en tiendra rigueur, personne ne le saura de toute façon vu qu’il n’y a qu’Elias et moi ici ce matin. Par contre, il est clair que ma chevelure ne va pas apprécier l’agression au chlore. Je devrais récupérer ce bonnet pour sauver les derniers centimètres de cheveux de l’eau mais je ne parviens pas à lâcher les mains du jeune homme pour le faire. Mes mains sont attachées aux siennes, comme elles l’étaient précédemment sur le rebord de la piscine, et refusent de les lâcher. « Hm… Ça ne te dérange pas si… Je continue de te… tenir ? » je demande d’une petite voix, incroyablement gênée d’avoir l’air aussi désespérée devant lui. Mais inconsciemment, mon corps se rapproche du sien comme pour le convaincre de ne pas me lâcher maintenant. Ces quelques centimètres en moins m'apportent le confort nécessaire pour que je puisse me sentir un peu plus en sécurité. Je ne comprends pas depuis quand j’ai besoin de me sentir en tant en sécurité, je me demande si ce n’est pas l’incendie qui m’a rendu ainsi… Si fragile. Et je déteste ça. « C’est parce que ça fait longtemps, d’accord ? Il faut juste que je reprenne mes repères. ». Il y a sûrement une partie de vrai dans mes mots, sûrement que dans quelques minutes, j’arriverai à me détacher de lui pour évoluer seule dans ces eaux claires. Mais pour l’instant, cela me parait impossible, irrationnellement impossible, je sais pourtant bien que je ne risque pas de me noyer. Ce n’est pas une cicatrice sur le ventre qui a détruit mes capacités en nage.
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Re: one swim away from a good mood (elias) | Sam 30 Jan - 20:15 Citer EditerSupprimer
one swim away
from a good mood‟ seo elias & shim aliyyah „ Puisque je suis mon aquarium moi le poisson changé en homme — de longues minutes se sont écoulées depuis que j’ai rejoint aliyyah au complexe aquatique de la yonsei. je suis honnêtement dans un bon mood, comme tous les jours, mais je le suis encore plus depuis que j’ai commencé à embêter la nageuse. comme tous les jours où je la vois, je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi. mais en l’observant alors qu’elle tente vainement de rentrer dans l’eau, un sentiment d’inquiétude prit possession de mon cœur. l’incendie et sa blessure ne l’ont pas aidé à pratiquer dans l’eau ces dernières semaines, alors j’imagine que ça doit être compliqué pour elle de reprendre. je reste silencieux, et la regarde faire avant de réaliser qu’elle n’y arrivera sans doute pas sans un peu d’aide. et actuellement, qui d’autre que moi est présent pour lui tendre la main ? je nage vers elle et me rapproche jusqu’à être en face d’elle et je lui propose mon aide, qu’elle décline en râlant comme à son habitude. je ricane légèrement et l’observe de manière taquine. elle a sa fierté qui joue, c’est certain, et surtout devant moi. nous sommes h24 en compétition tous les deux, et se montrer faible devant moi signifie sûrement pour elle une sorte de défaite. un mot qu’elle n’apprécie pas trop, comme moi. je la vois froncer les sourcils à ma réponse et finalement, elle se laisse guider. mes doigts se posent sur les siens doucement en lui intimant de ne pas me lâcher une seconde du regard. elle acquiesce et nos regards plongent l’un dans l’autre. alors que je commence à la tirer délicatement dans ma direction, elle rajoute une phrase épicée à la aliyyah. j’esquisse un sourire mais je ne lâche ni ses mains, ni son regard. « je suis un ange, je ne vois pas ce que je pourrais potentiellement te faire. » je la regarde avec malice, continuant de la guider avec douceur. son corps finit par trouver son chemin dans l’eau bleutée de la piscine, tout comme ses cheveux qui la font ressembler à la petite sirène. sa silhouette maintenant dans l’eau, se rapproche inévitablement de la mienne et je sens ses doigts se resserrer sur les miens. je la vois soupirer de soulagement et sourire légèrement. sa réaction me réchauffe le cœur. je lui demande tout de même si elle va bien et elle me répond presque automatiquement et avec assurance par l’affirmative. néanmoins, sa voix traduit un mal à l’aise évidemment. du grand ali. je ne fais rien remarquer, tandis qu’elle finit par me remercier. j’hoche la tête mais ne la lâche toujours pas. je l’observe bien trop pour que cela soit simplement parce que je suis inquiet pour ma partenaire de club. je ne l’ai jamais nié, elle me plaît physiquement, mais en même temps.. à quelle homme ne plairait-elle pas ? j’imagine qu’elle doit en avoir quelques-uns à ses trousses. à cette pensée, je ne peux m’empêcher de rire, surtout en associant le tout à la tête qu’elle faisait il y a quelques minutes en râlant sur le rebord du bassin. et même si à tout moment, je peux me faire frapper par la foudre, je n’ai pas véritablement envie de lâcher ses mains. alors, d’un ton joueur, je lui dit ce que je pense tout bas. que je la trouve plus attirante dans l’eau. quoique je la trouve attirante tout le temps, mais avec ce surnom, ariel, je dois avouer qu’elle me plaît encore plus. j’ai une certaine chance quand on y pense. comme je passe mon temps à raconter les pires conneries qui soient, je peux faire passer mes compliments sous un ton joueur comme je viens de le faire, et elle n’y voit que du feu. à mes mots, je la vis rougir quelques secondes avant de bougonner un n’importe quoi qui me fit rire avec elle. nos corps étaient déjà proches l’un de l’autre mais elle accentua la situation pour nos visages le moment qui suivit en plongeant son regard dans le mien. je suis toujours attirante. un peu perturbé par ce geste qui n’a pas duré très longtemps, je la regarde comme si j’étais prêt à tomber pour elle. pour cacher ma réaction pas très discrète, je lâche un petit rire pas à l’aise et me passe une de mes mains trempées sur mon visage, tenant toujours ali de mon autre main. les gouttes d’eau dégoulinaient de mes cheveux noirs pendant que je reprenais mes esprits. « n’exagères pas. » je croise ses yeux remplis de malice qui finissent par quitter les miens pour analyser sa chevelure rougeâtre qui nageait dans le chlore. la sango se rendit vite compte qu’elle avait oublié son bonnet mais, elle n’était pas la seule puisque moi aussi. si l’entraîneur nous voit là, on aurait bien le droit à son sermon habituel. « moi non plus je ne l’ai pas. l’entraîneur ne passe pas tout de suite. pas d’inquiétudes. » j’affiche un sourire malicieux avant de reporter mon attention sur nos mains, toujours jointes ensembles. sa question gênée est absolument trop mignonne, je ne sais pas comment réagir. en fait, quand elle ne réagit pas brutalement et qu’elle est ainsi, ça me perturbe. je me sens perdu et je n’arrive plus à esquisser le moindre geste. je reste là planté, comme un idiot béat devant ariel. son corps se rapproche du mien comme pour m’indiquer qu’elle ne voulait vraiment pas que je la lâche. ce qui m’arrange aussi puisque je ne veux pas moi non plus, briser le contact tout de suite. je cligne des paupières, toujours ébahi par ses agissements mignons et je fixe nos mains liées. « non.. tu peux me tenir les mains autant que tu le veux. » j’adoucis mon regard et esquisse un petit sourire charmeur avant de regarder ailleurs. j’ai l’habitude de séduire en soirée, je joue de mes charmes et ça m’amuse. mais c’est bien plus facile lorsque la fille ne me plaît pas autant. là.. je dois avouer que c’est un peu plus compliqué. la voir aussi mignonne et fragile me fait quelque chose. l’entendre accepter mon aide aussi. beaucoup plus que de la voir réagir à mes piques. je baisse mon regard vers nos mains et resserre mon emprise sans lui faire de mal. simplement pour la rassurer et lui montrer que je suis là. elle me confirme qu’il faut qu’elle reprenne ses repères. je l’observe en silence, mon regard analyse son visage et ses cheveux qui traînent dans l’eau à l’image d’ariel. à cette vue, je sens mon cœur s’accélérer sans que je ne puisse y faire quelque chose. c’était déjà arrivé, ce genre de sensation avec aliyyah, et encore aujourd’hui, ça recommence. je décide de me vider l’esprit et replonge mes yeux noirs dans ses pupilles. « laisses-toi aller. je ne vais pas te manger. » même si j’en ai envie. mais qu’est-ce que je raconte ? « je vais te guider un peu dans l’eau, je vais reculer. plus je vais reculer, plus ton corps va rentrer dans l’eau. tu es prête ? » je passe ma langue sur mes lèvres avec amusement en levant la voix pour ajouter, « si tu ne te sens pas prête maintenant, tu peux toujours rêver pour me battre en compétition la prochaine fois. » la titiller, peut fonctionner pour la booster et lui donner une certaine détermination. j’espère que ça va marcher.
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