play the game ((san))
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play the game ((san)) | Sam 1 Aoû - 23:15 Citer EditerSupprimer
S’oublier dans les mots, sur les pages frivoles qui se chiffonnent sous le toucher. S’évader dans les romans, se plonger dans les histoires, se perdre dans les formules mathématiques, rêver sous la langue de shakespeare. S’offrir le loisir d’un havre de paix, l’odeur délicate des livres qui caresse l’épiderme. Un instant, oubliant même notre propre personne, inspirés par les proses et les métaphores. Dans l’angoisse des examens, dans les torpeurs de l’erreur, je m’autorise un instant à la bibliothèque. S’y perdre quelques heures, me permettre de mettre de côté cette angoisse qui me guette, qui m’enlace et se prélasse. La queue de cheval qui se balance, le bras qui s’étire pour effleurer la couverture des bouquins qui me happent avec envie. Si demain est rythmé de pleurs et d’un souffle qui suffoque, aujourd'hui est une rivière sur laquelle je peux me reposer, loin des songes assassins. Les étudiants m’entourent, la foule défile et s'enivre, ils glissent, valsent dans les rangées de bouquins, s’y attardent, n’y restent qu’une fraction de seconde. Sous la littérature, d’autres s’embrassent, et d’autres s'embrasent, endroit des fantasmes pour nombreux, le murmure que l’on retient, la respiration saccadée qui se tait. Tandis que pour d’autres, on s’y love, là, dans les bras de molière, là où la langue étrangère fait preuve de ses charmes. Je me conforte dans les livres que je peine à attraper, mais c’est une réussite, une jeune femme trop petite pour acquérir un livre ? A qui trotte-donc cette idée dans la tête ? Un regard, échangé, un étudiant dont le visage m’est familier. Un corps qui s’effleure, lippes étirées en un simple sourire, des opales qui se perdent dans les siennes. Jeu qui provoque, jeu qui bouscule.
@made by ice and fire.
play the game
S’oublier dans les mots, sur les pages frivoles qui se chiffonnent sous le toucher. S’évader dans les romans, se plonger dans les histoires, se perdre dans les formules mathématiques, rêver sous la langue de shakespeare. S’offrir le loisir d’un havre de paix, l’odeur délicate des livres qui caresse l’épiderme. Un instant, oubliant même notre propre personne, inspirés par les proses et les métaphores. Dans l’angoisse des examens, dans les torpeurs de l’erreur, je m’autorise un instant à la bibliothèque. S’y perdre quelques heures, me permettre de mettre de côté cette angoisse qui me guette, qui m’enlace et se prélasse. La queue de cheval qui se balance, le bras qui s’étire pour effleurer la couverture des bouquins qui me happent avec envie. Si demain est rythmé de pleurs et d’un souffle qui suffoque, aujourd'hui est une rivière sur laquelle je peux me reposer, loin des songes assassins. Les étudiants m’entourent, la foule défile et s'enivre, ils glissent, valsent dans les rangées de bouquins, s’y attardent, n’y restent qu’une fraction de seconde. Sous la littérature, d’autres s’embrassent, et d’autres s'embrasent, endroit des fantasmes pour nombreux, le murmure que l’on retient, la respiration saccadée qui se tait. Tandis que pour d’autres, on s’y love, là, dans les bras de molière, là où la langue étrangère fait preuve de ses charmes. Je me conforte dans les livres que je peine à attraper, mais c’est une réussite, une jeune femme trop petite pour acquérir un livre ? A qui trotte-donc cette idée dans la tête ? Un regard, échangé, un étudiant dont le visage m’est familier. Un corps qui s’effleure, lippes étirées en un simple sourire, des opales qui se perdent dans les siennes. Jeu qui provoque, jeu qui bouscule.