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Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung)

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Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | Mar 4 Aoû - 0:18
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Tenue | Tu as besoin d'argent pour reprendre tes études. Les seuls moyens que tu connaisses ne sont pas légaux. Certains ont des dons pour la musique, toi tu joues dans un autre registre. Hackeur tu vends tes services au plus offrant et tu ne dis jamais non à un contrat. Si certains sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, toi, tu as eu plus souvent le ventre vide. La misère t'a appris le pouvoir de l'argent alors que la rue t'a montré comment en obtenir. Tu as beau être quelqu'un de discret, tu es débrouillard et tu n'as pas froid aux yeux. Tu sais crocheter des serrures aussi bien qu'un réseau informatique. Tu n'es pas bagarreur, mais tu es capable de porter le premier coup. Tu sais que l'œil au beurre noir il faut mieux le faire que l'avoir. Quoi qu'il en soit quand un contact à toi t'as mis en relation avec un client, tu n'as pas hésité. Le seul hic, c'est que ce type n'est pas branché technologies et si tu veux avoir une chance d'être engagé tu dois te déplacer. Ce n'est pas dans tes habitudes, tu préfères largement l'anonymat qu'offre ton écran. Tu as déjà le plan du bâtiment et tu as fait tes recherches sur le propriétaire. Tu aimes savoir où tu mets les pieds et à qui tu as affaire avant de te jeter dans la gueule du loup.

C'est comme ça que tu t'es retrouvé devant cette boite de nuit. C'est le genre d'endroits que tu connais sans les fréquentes beaucoup. Tu n'es pas inconnu aux soirées. Tu bois, tu fumes et il t'arrive de consommer des drogues. C'est assez rare, car tu aimes avoir le contrôle. Toujours sur le qui-vive, c'est un mot d'ordre chez toi. Néanmoins ce qui te dérange là, c'est que cette boite affiche clairement ces couleurs. Au fond tu sais que tu es gay cependant tu n'assumes pas. De toute façon, tu n'as clairement pas l'intention d'acheter une entrée et d'annonce ton arrivée au parton. Tu as garé ta moto à l'arrière du bâtiment. Ton contact t'a bien passé le numéro de téléphone de l'intéressé, cependant tu ne traites que rarement pas téléphone. Tu préfères rester discret et surtout intraçable. C'est donc un programme qui envoi des sms pour toi, celui adressé au client indique simplement : - Garé à l'arrière. K. - En attendant tes fesses sont visé au siège, tu as continué à pianoter sur ton téléphone avec lequel tu as scanné le réseau. Il ne t'a pas fallu longtemps pour trouver la connexion de l'établissement. Tu as lancé un programme de hacke et dans quelques minutes, tu seras à l'intérieur du réseau, histoire de prendre la température du bain.
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Re: Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | Lun 17 Aoû - 19:46
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Coude contre la portière, index qui tapotait le volant au rythme de la musique qui passait à la radio, j’essayais de passer le temps en restant le plus zen, moi qui détestais me retrouver coincé dans les bouchons de Séoul. Il avait fallu que je rentre chez moi pour me préparer pour la soirée spéciale au Why Not et surtout pour embarquer avec moi le dossier dans lequel je n’avais récolté que de maigres informations. La situation me chagrinait. Il n’y avait rien de concret pour l’instant, seulement des rumeurs qui m’étaient parvenues jusqu’aux oreilles, mais assez pour que je prenne la « menace » au sérieux.
Ce soir, j’allais recevoir quelqu’un de « spécial », qui allait pouvoir m’aider dans cette tache. Du moins, c’est ce que j’espérais. Quand on m’avait parlé de ce KBoy, j’ai eu l’impression qu’on essayait de me refourguer un produit préfabriqué de la Kpop mais non, il s’agissait bien d’un hacker, le meilleur dans le domaine, d’après la façon dont on me l’avait vendu. Je n’y connaissais rien en informatique et encore moins en piratage informatique… Je ne savais pas comment ce gars allait pouvoir m’aider mais il allait devoir se sortir les doigts du cul vu la somme que j’allais débourser pour ses services.
Coincé à un feu rouge où personne n’avançait, je pestais contre moi-même et le fait d’habiter de l’autre côté de la rivière Han. J’étais à chaque fois obligé de passer par Gangnam pour pouvoir rejoindre le Why Not et ce n’était clairement pas une bonne idée de vouloir traverser en bagnole ce quartier, surtout un vendredi soir.
Ma montre se mit à vibrer, je venais de recevoir un message. Mon hacker était arrivé et m’attendait à l’arrière de la boîte. Parfait, moi qui détestais attendre, j’étais ravi de voir que je n’aurais pas besoin de patienter pour notre rendez-vous. Le feu venait de passer au vert et j’enfonçais la pédale d’accélérateur, doublant la file de voitures devant moi. Mon dernier petit jouet, pour une fois (et c’était important de le souligner), n'avait pas forme humaine. J’avais dépensé pas mal de milliers de wons pour ce nouveau bolide. Grâce à lui, deux minutes plus tard, j’entrais dans la cour arrière du Why Not et je me garais à la place qui m’était réservée, celle se situant juste devant le panneau « Boss ». A peine sorti de ma voiture de sport, je jetais un regard circulaire autour de moi. Un rictus s’afficha sur mes lèvres lorsque je vis la silhouette sombre qui attendait non loin de là, le cul posé contre une belle moto.
« Bel engin… » susurrais-je alors que je caressais du bout du doigt la partie arrière de la moto. Je me retrouvais maintenant devant mon invité vers lequel je me penchais, essayant d’apercevoir ses iris bien cachés sous toutes ces couches de vêtements. « J’aimerais pouvoir dire la même chose de son propriétaire mais on dirait qu’il n’a pas trop envie de se montrer…. » J’essayais de happer son regard mais c’était peine perdue dans toute cette obscurité. « Suis-moi… » lui dis-je alors que je montais les quelques marches. Etant passé par la case prison, je savais mieux que quiconque que les murs pouvaient avoir des oreilles et je n’avais aucune envie que qui que ce soit entende le sujet de notre conversation. « Tu vas te fondre dans le décor, tu verras qu’il y a pas mal de monde masqué dans cette partie de l’immeuble… » J’étais un sacré coquin, j’avais fait exprès de le faire passer par la maison close avant de rejoindre mon bureau. Et ça n’avait pas raté, malgré l’heure peu tardive, il y avait déjà des membres qui s’amusaient pleinement et qui portaient un masque pour cacher leur identité, même si je savais qui se cachait derrière la plupart d’entre eux. Un étage plus haut, arrivés dans le bureau, je jetais ma veste pailletée sur le dossier d’une chaise avant de m’asseoir dans le canapé. « A nous deux… On a pas mal de choses à se dire. » Et pour une fois, j’allais parler boulot et non plaisir.

@Kim Lei Oh :hum:
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Re: Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | Mer 19 Aoû - 11:45
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Lorsque tu vois un bolide se garer à l'emplacement du boss, tu comprends que ton client est arrivé. Malgré la capuche qui cache ton visage, tu ne manques pas une minette de sa sortie et de son approche vers toi. L'homme a du style et un physique à son avantage. Tu as beau être conscient de ton homosexualité, tu n'admettras jamais qu'il est à ton gout. En réalité ton cœur n'appartient qu'à une personne et cela n'a jamais changé depuis des années. Sa réplique sur la moto ne te perturbe pas, c'est la suite qui te met mal à l'aise. Tu as la vague impression que tu n'es pas au bout de tes surprises avec lui. Tu as fait quelques recherches et l'orientation du patron du Why Not n'est pas un secret. Tu as gardé le silence face au sous-entendu de ce dernier, baissant même un peu la tête pour préserver ton anonymat. Tu es un peu parano, tu n'as jamais fait de prison et tu fais tout pour l'éviter. Tu as déjà répété les caméras de surveillance aux alentours et même si le coin est discret, tu n'es pas à l'abri d'un micro caméra que tu n'aurais pas vu. Tu ne dis toujours rien lorsqu'il t'invite à le suivre. Tu te lèves juste de ta moto, les yeux rivés sur ton téléphone. Le scan du réseau est terminé et tu es maintenant à l'intérieur de celui-ci. Il ne te faut pas longtemps pour accéder aux caméras à l'intérieur et aux appareils connectés et il y a de quoi s'amuser. Cependant ce n'est pas ton style.

En entrant dans le bâtiment, tu déglutis alors que ton malaise augmente d'un cran. Tu avais lu des rumeurs sur la maison close qui se tenait là. Tu n'as jamais douté de celles-ci, néanmoins le constater de tes propres yeux c'est autre chose. En effet tu te fonds parfaitement dans le décor, puisque tous les gens que vous croisez sont masqués. Tu as beau garder la tête basse pour cacher ton visage, tu sens des regards sur toi. Tu sens même une main se poser sur ton épaule et un murmure t'invitant à jouer. Tu n'as pas relevé, préférant éviter de débuter une bagarre. Tu as juste dégagé la main d'un coup d'épaule, accélérant pour réduire la distance entre le patron et toi. Tu espères qu'il interviendra si jamais c'est nécessaire. Tu le colles aux basques, pouvant même sentir le parfum qui flotte derrière lui. En arrivant dans le bureau tu n'as pas découvert ta tête, observant d'abord la pièce, guettant les endroits où pourraient être caché caméras ou mouchards. Encore une fois tu n'ouvres pas la bouche lorsqu'il te reprend la parole. Tu lâches un grognement, signe que tu as entendu, alors que tu fais le tour de la pièce ton téléphone à la main. S'il y a un matériel d'écoute, tu le trouveras. Tu t'es d'ailleurs connecté au réseau et tu as redirigé le flux vidéo des caméras sur ton téléphone. Tu t'es approché de lui, relevant légèrement la tête pour le regarder dans les yeux. Tu as tendu devant lui l'écran pour qu'il constate par lui-même.

« Ton système est un vrai gruyère, ça va te couter cher. Ça va aller chercher dans les cinq ou six zéro. Ça dépend qui en a après toi ? Je dois savoir contre qui je me bat.»

Tu n'es pas impoli, tu emploies juste le même langage de l'homme en face. Tu n'y vas pas quatre chemins. Tu n'aimes déjà pas être ici alors autant faire court. Cependant tu as bien l'impression que cette entretiens ne fait que commencer. Tu lui as déjà prouvé que tu avais les compétences en affichant clairement ton intrusion dans son système. Tu espères ainsi qu'il te prendra au sérieux et donc éviter les questions idiotes. Tu ne connais pas son niveau de connaissances mais tu pars du principe qu'il est novice, autant lui en mettre plein la vue d'entrée de jeu pour pouvoir augmenter la facture. Tu sais aussi que tu es en danger seul avec lui. Il pourrait facilement avoir le dessus sur toi, ou appeler deux gros bras et dieu sait ce qu'il pourrait faire. Tu as conscience du risque, car tu as évolué dans un monde pire. Pourtant tu te tiens devant lui, car tu as prévu s'il vient à te menacer. Ce n'est pas pour rien que tu t'es introduit dans son système, il vaut mieux prévoir que guérir.

@Park Soo Jung
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Re: Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | Dim 23 Aoû - 22:01
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Le chemin jusqu’à mon bureau fut parsemé d’embûches. Du moins pas pour moi… Je ne pouvais pas en dire autant du pauvre hacker qui me suivait et que j’amenais droit dans les filets des hommes en rut de la maison close. Certains tentaient leur chance, ce qui arrivait toujours quand de la nouvelle marchandise pénétrait les lieux. Nous étions tous des viandosaures que voulez-vous, la viande fraîche était notre petit péché mignon et je ne pouvais pas les blâmer de tâter le nouvel arrivant. J’aurais fait de même à leur place mais malheureusement, je devais porter pour l’instant ma casquette de gérant du Why Not. Je verrais après s’il valait le coup de m’amuser avec lui.
J’avais ordonné à mes hommes de laisser mon bureau libre ce soir et ils avaient obéi à mes ordres. Personne ne se trouvait dans la pièce la plus importante de la boîte de nuit et je pénétrais les lieux, suivi de près par mon invité du soir. Vu comment il me suivait à la trace, on aurait dit qu’il avait eu peur des quelques mains baladeuses qu’il avait rencontrées en chemin et qu’il m’avait collé pour que je lui serve de protection. Ah s’il savait que la plus grande menace pour son intégrité physique ici, c’était moi. Les jambes croisées mais les bras bien étirés le long du dossier du canapé, je lui offrais l’un de mes sourires signature, seul un coin de ma bouche remonta et je l’observais arpenter les lieux, encore inconnus pour lui.
C’était donc lui qui allait répondre et, espérons-le, résoudre le problème auquel je faisais face depuis quelques jours. J’étais sceptique mais j’étais homme qui savait mieux que quiconque qu’il ne fallait pas juger quelqu’un sur son apparence. Je ne connaissais rien du monde des geeks et des hackers mais il avait exactement l’image que je me faisais d’eux. Sa tenue, totalement cliché, où strictement rien ne dépassait pour qu’on ne le reconnaisse pas s’opposait complètement à la mienne. J’aimais montrer mon corps à loisir et je contemplais d’ailleurs en cet instant même l’un de mes tatouages encrés sur mon bras. Je me tâtais dernièrement à aller en faire un autre. Mais ce n’était pas là le sujet de la soirée. Je m’impatientais en le regardant tourner en rond dans mon bureau, téléphone en main. Je me doutais de ce qu’il essayait de faire et je le laissais faire. On allait vite voir comme ça s’il était un pro ou non.
Quelques instants plus tard, sa voix s’éleva dans les airs et je fus surpris. C’était la voix d’un homme et secrètement je m’étais attendu à celle d’un geek adolescent qui avait oublié de muer. Intéressant. L’information n’allait pas rester sans suite, j’imprimais ça dans un recoin de mon crâne.
Il m’afficha sous le nez l’écran de son téléphone portable et ce que je vis me fit tout autant plaisir que me contrariait. Les vidéos de mes caméras de surveillance s’affichaient devant mes yeux qui se plissèrent légèrement sous l’effet de la contrariété. Il était doué et venait de me le prouver mais si lui était arrivé à pénétrer notre système que j’avais pensé être totalement sécurisé alors il pouvait en être tout autant pour celui qui me cherchait actuellement des noises.

« Ton prix sera le mien, l’argent n’est pas un problème. » Je me fichais de combien cela allait me coûter. Si l’existence de la maison close tombait entre de mauvaises mains, je pouvais dire adieu à tout ceci et fermer mon business. J’avais beaucoup à perdre dans cette histoire.
« Tu me poses une question à laquelle je m’attendais que toi tu apportes une réponse. Je ne sais pas qui en a après moi. La menace existe mais elle n’a pas de nom pour le moment. Quelqu’un aimerait me voir fermer la boutique mais je n’ai aucune idée de qui il s’agit. » Je me levais pour prendre place dans le grand siège en cuir derrière mon bureau. J’appuyais sur un bouton situé sous l’un des tiroirs et le mur derrière moi pivota, révélant les dizaines de caméras de surveillance qui tournaient actuellement dans la boîte de nuit et dans la maison close.
« Ca ne fait pas partie de ton contrat à la base mais je veux que tu sécurises tout mon réseau. Que personne ne puisse y accéder comme toi tu as pu y accéder ce soir. Tu auras 20000$ en extra. Et ensuite on travaillera ensemble à trouver ce trouble-fête… » Il avait peut-être la technique pour savoir qui était à l’origine de tout ça mais moi j’avais également mon « réseau », mes habitués qui avaient leurs oreilles partout. C’est d’ailleurs l’un d’entre eux qui m’avait prévenu de ce qui se tramait.
« Tiens, j’ai pas grand chose pour l’instant mais toutes les infos sont dans ce dossier. Mets-toi à l’aise et fais comme chez toi, tu vas passer pas mal de temps ici. » Je lui tendais le maigre dossier que j’avais ramené de chez moi. Pas sûr que je réussisse à m’amuser ce soir, l’avenir du Why Not me préoccupait plus que de raison.

@Kim Lei Oh
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Re: Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | Jeu 27 Aoû - 20:16
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Tenue | Sa réponse ne te plait guette. Tu te doutes qu'il fait appeler à toi pour trouver une identité, cependant tu avais espéré qu'il est un début de piste. Tu as beau être doué, tu ne peux pas travailler sans un minimum d'informations. Tu n'as clairement pas envie de remonter l'historique de son réseau pour savoir qu'il y a intrusion. En réalité tu vas le faire, c'est une étape incontournable. Cependant tu n'es pas un détective privé, s'il compte sur toi pour faire une filature, poser des caméras de surveillance chez les gens que tu soupçonnes, il ne s'est pas adressé à la bonne personne. Bien entendu c'est quelque chose que tu as fait lorsque tu étais à Busan, cela faisait partie de son travail au sein du gang. C'est pour ça que tu sais crocheter une serrure et il faut dire que ta discrétion est un atout non négligeable. Cependant aujourd'hui tu ne souhaites plus te mettre en danger. Tu espères qu'il a des hommes de confiance prêts à faire le sale boulot. Tu as simplement répondu par un grognement, espérant qu'il poursuive.  

Il s'est en effet levé et tu l'as observé se lever, te reculant pour le laisser passer. Tu ne l'as pas quitté pas des yeux, détaillant son style. Si toi tu es caché sous des vêtements amples et ta capuche, lui s'exhibe sans gêne. Tu vois mieux ses tatouages, sur lesquelles tu bloques. Tu aimes les tatouages, tu en as toi-même. Seulement ils ne sont pas exposé et tu portes tes gants. Tu as beau aimer les dessins que tu as sur le corps, tu ne veux pas les montrer au risque d'être identifié plus tard. Tu sais que tu joues à un jeu dangereux en étant ici, aussi tu minimises les risques. Tu t'attendais à une installation caché, tu as vu les appareils lors de son scan de réseau. Tu n'es donc pas surprit quand il dévoile son installation de vidéos surveillances. Tu pouffes de rire quand il parle d'extra et surtout du montant qu'il mentionne.

« Ajoute 10000$ à l'extra et je suis ton homme. Ça sera le double pour trouver qui te chercher des poux. »

Tu n'as pas fait attention au sous-entendu évident que tu as lâché. Tu ne fais pas dans le seconde degré, surtout lorsque tu es en affaire. En réalité, tu n'es pas si cher, cependant pour toi cela représente beaucoup. C'est l'équivalent de tes trois premières années d'études, sans compter les frais d'inscriptions. S'il accepte, tu pourras surement faire ta rentée en septembre, ce qui te motive à débuter tout de suite et surtout finir rapidement. Cependant avant de t'y mettre, tu veux être sûr qu'il soit d'accord avec ton prix et tes conditions, que tu n'as pas encore annoncer. Pour l'heure tu prends le dossier qu'il te tend.  Dans cette position, lui assis et toi debout face à son bureau, tu plonges ton regard dans le sien, avant de reprendre. Tu fronces les sourcils, n'étant pas sûr de comprendre. Est-ce qu'il te demande de travailler exclusivement d'ici ? Dans un sens pour sécuriser son réseau c'est obligatoire pour le reste….Il n'était pas certain de vouloir travailler avec lui sur le projet. S'il devait faire des cours, le tarifs ne serait pas le même. Tu n'as pas détourné ton regard, cherchant à savoir ce qu'il pense. Est-ce que tu as mal compris ? Est-ce que tu te fais des idées ? Après quelques secondes de silence, tu reprends, espérant avoir une réponse claire.

« Si tu comptes m'enfermer ici, ça te coutera plus cher…Une dernière chose, je fais pas le sale boulot. S'il y a besoin de mains d'œuvres, c'est tes hommes qui s'en charge.  Si on est d'accord, je peux m'y mettre tout de suite. »

Tu as dans ton sac à dos, ton ordinateur. Tu ne le transporte pas toujours, cependant ce soir, tu avais dans l'idée de l'utiliser. Que soit pour d'acquitter de ton contrat ou pour au contraire collecter des informations. Tu attends néanmoins sa réponse avant de sortir ton matériel et de t'installer. Tu veux être sûr qu'il soit d'accord sur le principe. »[/color]
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Re: Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | Dim 6 Sep - 0:11
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Je n'aimais pas mettre une autre personne au courant de l'existence de la maison close. Les clients qui en faisaient partie était triés sur le volet, tout comme mon personnel. En dehors de ces personnes, je faisais en sorte qu'aucun autre individu ne connaisse l'existence de cette partie cachée de mon établissement. Malheureusement, avec cette menace qui planait autour de la MC, j'étais bien obligé d'engager quelqu'un de l'extérieur pour pouvoir enquêter. Mes recherches n'avaient mené à rien pour l'instant mais je savais que l'info était fiable. Ma boîte email professionnelle avait accueilli quelques mails avec les menaces qui allaient bien. Tout était dans le dossier que j'avais monté et je savais que seul un hacker chevronné allait pouvoir m'aider sur le coup.

Il était là, face à moi, et venait de me montrer tout son talent. Les images de mes caméras de surveillance dansaient devant mes yeux, s'affichant sur son téléphone portable. J'allais zigouiller le mec qui avait bossé sur mon réseau et m'avait juré qu'il serait inviolable. J'avais la preuve devant moi qu'il s'était bien foutu de ma gueule.
J'allais devoir sortir mon portefeuille pour m'offrir les services de ce crack en informatique. On allait devoir toutefois mettre les choses au point. Je n'aimais pas qu'on se foute de ma gueule et cette histoire de réseau inviolable venait de me foutre les nerfs. Je sais que je venais de lui dire que son prix serait le mien mais son rire suite à ma proposition ne me plut pas du tout. Il croyait quoi ? Qu'il venait de tomber sur un bon gros pigeon qu'il allait pouvoir plumer ? J'étais généreux mais pas con, depuis le nombre d'années que j'étais dans le business, je savais quand on me prenait pour un lapin de six semaines… Je le laissais continuer histoire de voir où il voulait en venir et lorsqu'il eut fini sa tirade et sa mirobolante proposition de tarifs, je reculais légèrement mon siège pour pouvoir allonger mes jambes et poser mes pieds nonchalamment sur le bureau. J'ouvrais l'un des tiroirs de mon bureau pour en sortir le Glöck de collection que je gardais précieusement là. Abaissant le chien, je m'amusais à regarder à travers le cran de mire ma cible en face : mon petit hacker posté pile devant mon bureau. « Ne t'inquiète pas pour le sale boulot, c'est moi qui me charge de tout ça… » Mon regard quitta l'arme pour le poser sur l'homme debout. Ou comment lui faire comprendre en une phrase qu'il n'avait pas intérêt à m'entourlouper. Il serait celui à en payer les conséquences « Je vais fermer les yeux sur tes tarifs exorbitants. Je te paye de suite ce que je t'ai promis et tu auras le reste - ce que toi tu demandes - à la fin. Par contre, à la moindre entourloupe, ton seul tarif ça sera ceci… » Je reculais d'un mouvement sec la culasse et une balle dorée s'éjecta de la chambre, tombant sur le bureau, entre nous deux. « J'espère me bien faire comprendre…. Si jamais tout ce qui se dit ou fait ici, si jamais l'existence de la maison close arrive aux oreilles des flics, si jamais tu trouves que c'est une bonne idée de me trahir pour quelque raison que ce soit, sache que cette balle finira dans ta petite cervelle de geek… Understand ? » Je baissais l'arme et la replaçais dans le tiroir que je refermais d'un mouvement sec. J'allais laisser la balle trôner sur le bureau, histoire que la décoration l'inspire pendant son travail. « Si les termes du contrat te vont, installe-toi, je vais faire préparer l'argent. » Je me levais tout en ne le quittant pas des yeux. Je n'avais aucune confiance en lui pour l'instant et il allait devoir me prouver qu'il valait la réputation qu'on lui donnait dans le milieu.
Je quittais mon bureau pour avertir mon bras droit de préparer l'argent. Pas de contrat écrit. Hors de question qu'il y ait la moindre trace de notre petit business. Je restais, adossé contre le mur à côté de la porte de mon bureau, me grillant la dernière cigarette de mon paquet alors qu'un léger rire s'échappa de mes lèvres. Il fallait combattre le mal par le mal, j'étais peut-être allé loin de ma façon de faire avec ce petit jeune mais j'avais trop à perdre dans cette histoire si je m'entourais des mauvaises personnes. Deux minutes plus tard, mon bras droit revint avec un sac de sport qu'il me tendit. Je l'attrapais et rentrais à nouveau dans mon bureau, déposant l'épais sac aux pieds de mon nouvel "employé". « Tout est là, je te laisse le loisir de recompter si tu veux… Mais notre relation est basée sur la confiance, non ? » Sourire en coin, je le toisais avant de retourner me poser dans le grand canapé Chesterfield. « A toi de jouer, montre-moi ce que tu vaux. » J'avais toute la nuit devant moi.

@Kim Lei Oh :plz:
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Re: Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | Dim 6 Sep - 1:40
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Tenue | Lorsqu'il sort une arme, cela ne te fait ni chaud ni froid. Tu as l'habitude des armes et tu sais ce que veut dire le clic lorsqu'il baisse la sécurité. Il ne plaisante pas, ce qu'il ne sait pas c'est que toi non plus. Tu esquisses un sourire satisfait face à sa réplique. Parfait, tu n'auras pas à te salir les mains, c'est ce que tu voulais entendre. Tu soutiens son regard quand il te dévisage. Pas question de lui montrer une once de peur, de toute façon tu n'en as pas pour la simple et bonne raison que la mort ne t'a jamais fait peur. Tu ne le connais pas, et l'inverse est vrai. Il ne sait pas dans quel monde tu as évolué et par quoi tu es passé avant d'arriver à te faire un nom respectable. Tu as commencé avec rien au bas de l'échelle dans une banlieue pourrie de Busan. Tu as été victime de la méchanceté humaine et tu as vu ce que la misère fait aux gens. Tu as côtoyé trop tôt l'urgence, l'urgence de trouver de l'argent, l'urgence de surveiller ses arrières et de faire gaffe à ses fesses. Tu n'as pas eu l'occasion de t'exhiber en faisant le beau dans un bureau comme le sien, tel un paon. Non tu as du trimer et tu as souvent mis ta vie en jeu, comme ce soir avec une arme pointée sur toi. Alors oui tu le laisses parler et tu ris même lorsqu'il parle de tarifs exorbitants. Tu observes la balle qui s'éjecte sans une réaction. Tu sais exactement quoi faire dans ce genre de situation et s'il croit te faire peur, il n'est pas tombé sur le bon gars. S'il veut un hacker qui en a dans le pantalon et qui peut régler son souci, il va falloir qu'il paie car rien n'est gratuit dans ce monde et ça tu le sais mieux que personne. Tu n'es pas réellement cher c'est ce qui fait que tu es demandé. Tu aurais pu l'arnaquer et ce n'est pas le cas.

C'est n'est quand même pas ta faute s'il ne connait le prix du service qu'il te demande. Tu vas quand même devoir pirater un tas de monde pour remonter jusqu'au gros bonnet qui lui fait du chantage. Tu vas devoir t'introduire dans un bon nombre de systèmes de sécurité et tu encours la perpétuité pour ça. Alors oui ta proposition est sérieuse et n'a rien de négociable. Lorsqu'il parle de ton silence, tu en viens à te demander si tu as vraiment à affaire à un quelqu'un qui a l'habitude de ce genre de trafiques. Il est clair que tu ne vas pas aller le vendre et pour cause ça serait t'offrir aux flics par la même occasion. Tu as déjà assez de problèmes avec la brigade cybercriminel alors tu n'en as vraiment rien à foutre de ce qu'il fait dans sa maison close. Lorsqu'il termine par un understand, tu esquisses un sourire confiant. Tu te permets même de poser les mains sur son bureau, t'approchant de l'arme qu'il n'a pas encore baissé sans sourciller.

« Qu'on soit clair, si mes tarifs ne te plaisent pas tu n'as qu'à appeler quelqu'un d'autre. Sache aussi que tu peux appuyer sur cette détente, mais ça serait aussi signer ton arrêt de mort. Tu ne crois quand même pas que je n'ai pas prévu ça. Tu sauras qu'avant de menacer quelqu'un il vaut mieux savoir à qui on a affaire. S'il m'arrive quelque chose pendant que je bosse pour toi, un email sera envoyé avec quelques images croustillants sur tes activités. »

Quand il baisse l'arme, tu te recules espérant avoir être suffisamment clair, il est préférable qu'il protège ton cul car tu dois désactiver l'envoi toutes les 24h. Tu n'es pas du genre à te laisser faire et tu as souvent un coup d'avance sur tes adversaires, comme ce soir avec ton intrusion dans son système ou cette sécurité que tu as programmer alors que tu déambulais dans son bureau sous ses yeux. Tu acquisses en silence lui indiquant que tu acceptes le boulot. Il ne te quitte pas des yeux et tu en fais autant. Si tu as placé la barre haute, tu n'es pas à l'abri qu'il te prenne en grippe et te fasse regretter ton insolence. Si c'est le cas tu as d'autres atouts en main, mais tu espères que cette entretient va bien se terminer. Au moins à présent il sait que tu joues dans les cours des grands et qu'il s'est adressé à la bonne personne, par comme le précédent qui lui a fait un réseau digne d'une école maternelle. Lorsqu'il s'en grille une, tu l'observes envieux.

Tu aurais bien envie de lui en demander une mais tu te retiens. D'abord car l'affaire n'est pas encore conclus et ensuite car tu n'es pas du genre à quémander. Tu n'as pas dit un mot, attendant sans bouger, ne réagissant pas à son sourire sournois. La tension dans la pièce ne te dérange pas, tu as l'habitude de ce genre de situation. C'est d'ailleurs pour ça que tu ne te déplaces plus, car tu n'aimes pas ça, cela comporte trop de risques et de variables non maitrisées. Quand son homme de main revient et que le sac termine devant, tu t'approches pour l'ouvrir. Tu ne vas pas recompter c'est évident, tu lui fais comprendre dans un hochement de tête. Tu n'es en général pas bavard sauf quand c'est nécessaire comme précédemment. A sa demande tu t'assois sur le canapé et tu sors ton matériel. Tu viens même ôter ta capuche et tes gants dévoilant tes tatouages. Maintenant que les choses sont réglées tu peux te mettre à l'aise et de toute façon, impliqué pour impliqué peu importe qu'il voit ton visage et le reste. Tu lèves un regard vers lui, sans te soucier de ce qu'il peut bien penser de l'apparence que tu viens de dévoiler

« J'ai besoin d'une connexion câblé t'as ça ici ? J'en ai vu à ton bureau je crois. »

Tu n'es pas certain qu'il accepte que tu t'installes à son bureau, cependant s'il ne te sort pas un câble réseau assez long, tu vas bien être obligés d'aller là-bas. En attendant sa réponse tu allumes ton ordinateur et tu commences à pianoter pour démarrer différents logiciels. D'un coup tu es légèrement gêné du gargouillement de ton ventre. En effet tu n'es pas du genre à beaucoup manger. Tu n'es pas certain d'avoir avalé quelque chose aujourd'hui d'ailleurs. C'est bien ta veine, si tu dois bosser toute la nuit le ventre vide, il va devoir supporter les hurlements de ton estomac ce n'est pas toi que ça dérange. Tu as l'habitude de vivre la faim au ventre et tu n'es pas prêt à lui demander quoi que ce soit, ce n'est pas ton pote, c'est ton client et tu as un minimum de professionnalisme.
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Re: Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | Lun 28 Sep - 23:08
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Je gardais un visage impassible mais j'étais très satisfait de cette recrue qu'on m'avait conseillée. J'avais pour mot d'ordre de ne m'entourer que de personnes de confiance, celles qui risquaient de me tourner le dos au moindre problème, j'avais appris à m'en débarrasser très rapidement. Je n'avais pas le temps de plaisanter, tout ce qui se passait entre les murs du Why Not pouvait non seulement m'amener moi mais aussi mes employés en prison. Sans parler du risque que les identités de mes clients ne soient révélées. Alors la discrétion était la qualité première de chaque personne que j'embauchais ici et je leur faisais comprendre clairement dans quoi ils s'embarquaient quand on signait pour moi. Ces menaces qui pesaient sur mon établissement m'empêchaient d'être à fond dans mon travail dernièrement et il avait été temps que j'y fasse quelque chose. Je n'aimais pas laisser les choses traîner, surtout quand cela concernait mon gagne-pain.
Ce petit hacker face à moi ne payait pas de mine. Je ne connaissais rien du monde dans lequel il évoluait et cela ne m'intéressait pas. Mais je m'en méfiais. Il était là pour l'argent, comme toutes les crapules qui baignent dans des trucs louches. Et l'argent peut facilement monter à la tête, surtout quand on voit les montants en jeu. Il fallait poser ses conditions dès le départ et jouer au jeu du plus fort. Ce gamin, même s'il semblait déjà être dans le milieu depuis quelques temps vu sa réputation, je me devais de lui montrer ce qu'il encourait s'il voulait me la mettre à l'envers.
Pendant tout le temps où mon arme a été pointée vers lui, il n'a pas eu le moindre mouvement de recul. Malgré les menaces, son regard n'a pas quitté le mien et j'aimais ça. Il n'y avait rien de plus rassurant de voir que je n'avais pas à faire à un froussard qui prendrait la poudre d'escampette au premier obstacle rencontré. Je l'écoutais me menacer à son tour ou plutôt se protéger de mes menaces à moi. Je partis dans un grand éclat de rire. Intérieurement. Car je ne pouvais pas lui montrer que cette attitude qu'il avait me plaisait. Il n'avait peur de rien ce petit et je sentais qu'on avait déjà dû bien l'emmerder auparavant pour qu'il assure ses arrières comme ça. On avait dû la lui mettre à l'envers et il savait se protéger. Parfait, ce deal du "si tu me fais bobo, je te fais bobo aussi" m'allait complètement. Au moins chacun de nous savait où il mettait les pieds.
Mais je n'étais pas homme à me laisser menacer sans répliquer. Qu'il travaille pour moi ou non. Je n'étais pas assez fou pour laisser un total inconnu tout connaître de mes activités illicites sans avoir un parachute de secours…
Mon téléphone vibra et je me mis à sourire en voyant le message. C'était une carte que j'allais pouvoir abattre le moment venu mais je préférais laisser passer un peu de temps. J'aimais lui laisser croire qu'il venait de réussir son coup et qu'il m'avait atteint avec ses menaces. Toujours faire croire à l'autre qu'il détient un coup d'avance et le prendre par surprise. Je savais me tapir dans l'ombre et attaquer au moment opportun. J'allais donc le laisser travailler et le garder plongé dans sa désillusion. Au moindre petit coup de trafalgar, le retour du boomerang allait lui faire tout drôle….

L'argent était devant lui et il n'y avait pas un centime de plus que ce que je lui avais annoncé. Le reste arriverait si résultat il y a. J'attendais maintenant qu'il me montre les miracles qu'il pouvait faire avec sa machine. Il y en a qui frotte la lampe d'Aladdin pour cela, lui allait tapoter sur les touches de son clavier : on allait voir s'il était bel et bien un génie de l'informatique. Installé sur le canapé, son outil de travail posé sur les genoux, je ne perdais pas une miette du spectacle qu'il m'offrait. Je ne parlais pas de l'installation de tous ses câbles et disques sur sa machine mais plutôt du fait qu'il commençait à enlever quelques couches de vêtements. Moi qui étais vautré dans le canapé, je me relevais lentement, posant mon coude sur mon genou, ma tête s'appuyant entre mon pouce et l'index. Un sourire énigmatique posé sur les lèvres. Je voyais des tatouages de qualité s'offrir à mon regard connaisseur. Et pour ne rien gâcher il montra enfin son visage… Son vrai visage. Son regard croisa le mien et la soirée allait prendre peut-être une toute autre tournure. Quand je disais que j'étais la plus grande menace pour son intégrité physique, je ne mentais pas. Il avait eu droit à quelques mains baladeuses en arrivant au Why Not mais il n'avait pas encore dû faire face à un Park Soo Jung prêt à tout pour le déstabiliser. Le jeu du plus fort encore et toujours…
Je ne répondis pas tout de suite à sa question, je quittais plutôt mon canapé pour me diriger vers celui où il était. Me plaçant derrière lui, je faisais courir mes doigts sur le cuir, mes bras s'écartant, mon torse se penchant en avant jusqu'à ce que mon visage arrive derrière son oreille. De ma voix la plus envoûtante possible, je me mis à lui dire tout bas  :

« Il peut se passer toutes sortes de connexion à mon bureau, tu sais… »

Et pas uniquement celles qu'un geek croyait... Je me relevais doucement, faisant quelques pas en arrière avant de faire demi-tour et d'accrocher un sourire vainqueur à mes lèvres. Je me positionnais cette fois-ci derrière le siège en cuir de mon bureau. « Fais comme chez toi, il y a tout ce qu'il te faut ici. » Je tapotais le siège pour lui indiquer qu'il pouvait venir y poser ses fesses. Je posais les miennes sur le bureau, bras croisés, attendant qu'il vienne jusqu'à moi. Malgré ce petit jeu, il était tout de même temps d'être sérieux, je ne l'avais pas fait venir pour rien. J'ouvrais le dossier que j'avais ramené de chez moi et le plaçais juste à côté. « Tout a commencé avec ce mail anonyme. » Un mail qui indiquait que la personne savait ce qui se passait derrière les murs du Why Not et que la police serait bientôt avertie. Que je ne pourrais rien faire, la seule issue était la fin de mon business. « C'est tombé sur ma messagerie perso. Est-ce que tu es capable de remonter la trace ? » Il y avait d'autres choses, les appels avec une voix de robot au bout du fil, des tags anti-gays sur la devanture de la boîte… Mais je ne savais pas si tout était lié. C'était à lui de me dire si je faisais bonne route ou non…

@Kim Lei Oh :hum:
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Re: Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | Sam 3 Oct - 15:32
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Tenue | Tu n'es pas certain que tes pseudo menaces aient un effet bénéfique, cela à pourtant le don de clore l'incident. Tu n'en es pas à ton coup d'essai et tu connais bien le milieu obscur de la force. Vu les images qui passent sur les caméras de surveillance, tu es certain que lui aussi sait de quoi il retourne. Tu es même convaincu qu'il a un lapin dans son chapeau et qu'il n'hésitera pas à le sortir si ta tête ne lui revient pas. Tu n'es pas payé aux résultats et pour cause, même si tu es doué, il t'arrive de tomber sur plus lourd que toi. Cela ne t'ait pas souvent arriver, car tu n'es pas du genre à jeter l'éponge au premier obstacle. Tu es plutôt déterminé, non tu es pire que ça, un vrai bulldog quand tu t'y mets. Tu n'aimes pas entrer en guerre et pourtant tu l'as fait et tu as mis à feu et à sang des réseaux entiers pour retrouver ta cible. Tu es même allé plus loin encore, question de survie. En effet dans chacun de tes contrats tu mets ta vie en jeu et si tu n'as pas peur de la mort, tu ne l'appelles pas non plus. Tu sais qu'un jour celle-ci frappera à ta porte. Vu la vie que tu mènes, tu ne t'en sortiras pas indemne, parfois tu te demandes même pourquoi tu t'embêtes à vouloir faire des études. Tu veux réaliser ce rêve stupide que tu avais avec ton meilleur ami à l'époque : créer une boite de sécurité informatique et te prélasser sur une ile au soleil. Oui c'est cliché et pourtant c'est bien ce à quoi tu aspires, la tranquille d'un lopin de terre perdu au milieu de l'océan. Alors pour cela tu es bien obligé de mouiller le maillot et ce contrat tu ne peux pas t'en passer. Il te faut des fonds pour reprendre tes études, qui ne sont pas donnés et aussi pour subvenir à tes besoins quotidiens.

Bref tu ne roules pas sur l'or et le moindre billet que tu te fais, tu dois arriver à le blanchir pour pouvoir t'en servir, ce qui n'est pas simple non plus. Il pense peut être que tu es payé rubis sur l'ongle, mais ce n'est rien comparé à ce dont tu as besoin pour intégrer l'université. Ce contrat te payera juste les frais d'inscriptions, de scolarités, d'hébergement et tes premières années. L'éducation coute cher et malheureusement tu n'as aucune autre source de revenu. Tu t'es donc installé pour débuter. La première chose à faire c'est de sécuriser le réseau si tu veux pouvoir travailler d'ici. Tu n'as pas fait cas de ton ventre qui cri famine. Pour l'instant tout ce qui te préoccupe c'est de te brancher en interne. Tu as bien vu le regard qu'il pose sur toi et cela ne t'inspire pas confiant. Il n'y aucun doute sur l'orientation sexuelle de l'homme en face de toi. Tu es du même bord, cependant ce n'est pas quelque chose que tu assumes. Tu le suis des yeux lorsqu'il quitte le canapé. Tu ne manques pas sa démarche assurée, tel un lion déambulant sur son territoire. Un frisson te parcourt le dos et ce n'est rien comparé à la suite. Tu entends ses doigts courir sur le cuir derrière toi, tu n'as pas bougé, fixant ton écran. Les lignes de code qui défilent te semble lointaine, d'autant plus lorsque tu sens son souffle près de ton oreille. Quelqu'un de normal se serait décalé, grognant, ou aurait joué en répondant sur le même ton. Cependant tu ne fais pas partie de la classe moyenne et encore moins des extravertis. Non tu fais plutôt dans la discrétion et dans la réserve.

Tu restes donc placide alors que ces mots te retournent le cerveau. Tu as bien compris le sous-entendu, il est clair que tu n'es pas idiot. Néanmoins tu ne relèves pas, préférant garder le silence. D'abord car tu ne veux pas lui donner d'espoir, ensuite parce que tu n'es pas certain de maitriser l'émotion qui pourrait transparaitre dans ta voix. A cet instant tu es certain qu'il sait que tu es du même bord. Tu as la désagréable impression qu'il lit en toi, sinon pourquoi aurait-il fait ça ? Peut-être qu'il le fait à tout le monde, seulement à tes yeux, tu as le sentiment qu'il t'a mis à nu et cela te dérange. Si toi tu es doué avec un ordinateur, tu n'as aucun doute qu'il est maitre en art de séduction, il ne tient pas une maison close pour rien après tout.

Tu te permets d'inspirer discrètement lorsqu'il s'éloigne, comme si sa prestance avait consumé l'oxygéné autour de vous pendant quelques secondes. Ton ventre s'est même tu pendant ce laps de temps. Quand il reprend la parole, tu tournes à peine la tête vers lui, préférant éviter son regard suite à cet échange pour le moins gênant. Tu comprends que tu n'auras pas d'autres choix que de t'approcher de lui. Tu n'aimes pas cette perspective. C'est comme jouer avec la flamme d'une bougie, tant qu'on passe sa main rapidement au-dessus, aucun risque, par contre rester à côté trop longtemps peut faire mal. Dans cette pièce il est le brasier que tu préférerais éviter. Malgré tout, tu prends sur toi et tu te déplaces avec tout ton attirail, apportant une bouteille d'eau avec toi pour éteindre le feu au cas ou. Une fois tes fesses sur le siège, tu t'avances au bureau en t'éloignant de lui. Tu attrapes du bout des doigts ce qu'il te tend pour observer l'adresse mail. A sa question, tu lèves les yeux au ciel.

« Tu me prends pour qui ?! Pff...t'as du t'inscrire sur un site de merde ou ouvrir une pièce jointe foireuse. Qu'est-ce que tu as fait ces derniers temps ? Me dit pas que t'as ton adresse mail sur ton téléphone ? »

Tu ne sais pas comment il fonctionne et quel est son rapport avec l'informatique. Tu espères qu'il va être coopératif dans son intérêt pour que tu saches dans quel sens tu dois chercher. Cependant avant de t'atteler à cette tâche, tu dois sécuriser sa connexion. Le câble dont tu as besoin est sous le bureau. Tu recules donc le siège et te glisse à quatre pattes, armé d'un boitier qui permettra de ne pas couper la connexion sur son ordinateur. Il te faut quelques minutes pour brancher ça et ajouter un câble pour ton propre ordinateur. Tu sors de là, maladroitement en te cognant la tête. Il faut dire que sa présence te met toujours mal à l'aise. Tu lâches un grognement en te frottant la tête, essayant de l'ignorer le plus possible. Ton ventre a repris sa symphonie aléatoire, mais tu n'en tiens pas compte. Tu allumes son ordinateur pour pouvoir travailler dessus en même temps. Tu pianotes sur le tien pour lancer la rechercher sur l'adresse mail. Le tout va prendre du temps, d'un côté un logiciel remontre la piste de l'adresse mail alors que tu débutes la sécurisation de son réseau depuis son pc personnel. Tes doigts alternent entre les deux machines pour exécuter quelques lignes de commandes, alors que tu as des logs qui défilent pour éplucher l'histoire de son système. Tu prends une gorgée d'eau pour calmer ta faim avant de reprendre.

« Ça va prendre quelques heures pour organiser ton réseau. T'as pas un truc à faire ? J'te préviens quand j'en sais plus sur ce mail. »

Evidement que tu essayes de te débarrasser de lui. Tu vas devoir passer la nuit ici et surement beaucoup d'autres, cependant tu aimes travailler seul. C'est bien lui qui a parlé de confiance en premier et tu espères que cela soit réciproque et qu'il comprenne le message. Quelque chose te dit que tu n'es pas au bout de surprises avec lui.
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Re: Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | Ven 30 Oct - 23:23
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J'affichais un sourire victorieux sachant que mes mots n'étaient pas entrés dans l'oreille d'un sourd, même s'il essayait de me faire croire qu'il l'était. Il ne m'avait pas répondu et je m'y étais attendu à cette réaction. Le silence, c'était très souvent l'unique réponse qu'on me donnait quand je commençais mon rentre-dedans et que la personne en face de moi ne s'y attend pas. Je ne gâchais jamais une occasion de pouvoir mettre un mec dans mon lit et j'aimais savoir dès le départ si j'avais mes chances ou non. Ce petit geek qui se cachait, j'avais une furieuse envie qu'il se dévoile et j'étais prêt à l'aider s'il avait besoin d'un petit coup de main, ou d'un petit coup de rein. Il avait l'air de se promener avec un balai dans le cul depuis son entrée dans la maison close et je savais qu'en cet instant, il devait sûrement serrer encore plus les fesses qu'il y a quelques minutes. Jamais je ne l'aurais laissé aux mains de mes habitués de la MC. Non non non. On se battait comme des chiffonniers quand il y avait de la chair fraîche mais étant le maître des lieux, je m'octroyais un droit de cuissage bien mérité. S'il devait passer entre les cuisses de quelqu'un ce soir, ce serait les miennes et celles de personne d'autre.
J'avais envie d'en voir plus, cet échantillon de tatouages que je voyais ne me donnait qu'une envie : voir ce qu'il avait sur le reste de son corps. C'était sa façon de s'exprimer, je le savais car c'était la mienne aussi, à travers les tatouages on racontait nos histoires. Alors s'il ne voulait pas m'en dire trop sur lui, j'étais prêt à vouloir décrypter tout ce qui se cachait sur son corps s'il m'en laissait l'occasion. Et des occasions, j'allais tenter de m'en créer ce soir. Il allait bien faire une pause à un moment, je n'étais pas du genre à être un patron qui surmène ses employés. J'étais sûr que lorsqu'il allait faire tourner tous ses trucs de hack, on allait pouvoir "discuter" tranquillement tous les deux et faire plus ample connaissance…
Je le voyais d'ailleurs arriver vers moi avec tout son attirail, posant son fardeau sur mon bureau que je lui prêtais. J'observais également, d'un œil rieur, cette distance qu'il tentait de mettre volontairement entre nous, attrapant du bout du pouce et de l'index le dossier dans lequel j'avais mis toutes les infos pour lui. « Tu as peur de quoi ? » murmurais-je, tout en me penchant, bras croisés vers lui. « Je n'ai pas laissé de méchants microbes gay sur cette pochette, tu peux y aller sans crainte… » Encore une fois, il reste muet comme une carpe et il fallait que je commence à parler de notre affaire pour que ses lèvres se délient enfin. Je le regardais d'un air étonné, voilà qu'il m'engueulait le petit !

« Tu es sûr de vouloir consulter mon historique de navigation ? » lui demandais-je d'une voix mielleuse. Il ne risquait pas d'être déçu de ce qu'il pourrait y voir. « Je sais pas si j'ai mon adresse mail sur mon téléphone, pourquoi ça fait quoi ? » Je n'y connaissais vraiment rien et je n'avais pas honte de poser la question. Je le voyais tout à coup sous le bureau avec un câble et il fallait que je me morde le poing pour ne pas hurler à la vue incroyable qu'il m'offrait sur son postérieur. Il devait se sentir en sécurité pour oser faire ça devant moi, pourtant je pensais lui avoir fait comprendre à quel point il m'intéressait. Seigneur que j'avais envie de me foutre à genoux derrière lui et de le prendre sans préambule à quatre pattes. Il le faisait exprès de m'allumer comme ça et de se dandiner, c'était pas possible autrement…!! Juste au moment où j'allais lui grimper dessus, il avait eu la mauvaise idée de revenir poser ses fesses sur sa chaise. Sans un mot, voilà qu'il se mit à pianoter à toute vitesse sur son clavier des choses incompréhensibles pour tout être humain normalement constitué. Je ne cherchais même pas à comprendre, lui et moi on ne parlait pas du tout le même langage. Mais il existait cependant un langage universel et je ne serais pas contre de le parler avec lui s'il m'en laissait l'occasion…  
Je l'écoute me dire que tous ses bidouillages allaient prendre quelques heures et souriais lorsqu'il me demanda si je n'avais pas un truc à faire pour passer le temps. Voilà l'occasion tant espérée et je n'allais pas passer à côté de cette perche tendue. « On pourrait recommencer ce que tu as fait tout à l'heure… » Je le laissais mijoter un peu avant d'ajouter « J'ai bien vu que tu aimais passer sous le bureau du patron, je peux te fournir bien mieux qu'un pauvre petit câble réseau si tu veux…  » Satisfait, je m'éloignais en rigolant du bureau, reprenant mes aises sur le sofa où je me servais un verre de whisky. « Fais ce que tu as à faire, je vais en profiter pour me reposer un peu. Mais si tu t'ennuies, tu pourras toujours venir t'occuper de moi. A moins que ton truc, c'est vraiment de passer sous le bureau, dans ce cas là je daignerais me lever pour satisfaire ton fantasme. » Je fis pencher ma tête en arrière contre le dossier, posant mon avant-bras sur mes yeux pour ne plus voir une once de lumière. « Réveille-moi quand t'auras fini ou trouvé un truc. Et sois doux avec moi, je déteste les réveils brutaux… »

@Kim Lei Oh :01:
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Re: Code 202 : requête acceptée (ft Soo Jung) | 
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