Il était seize heure trente lorsque le téléphone de Yeosang se mit à vibrer, trop occupé à suivre ses cours et pensant qu’il ne s’agissait que d’un stupide SMS, le jeune botaniste ne s’en occupa guère. Ainsi, il attendit que le cours se termine pour sortir son téléphone de sa poche et vérifier ses notifications. Soudainement, ses yeux s’écarquillèrent et il s’empressa de jeter ses affaires dans son sac, et ce même sac sur son épaule. Il se dirigea ensuite précipitamment vers la porte, avant de sortir de la classe tout ceci sous le regard surpris et effaré de ses camarades. En moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf, le jeune homme se retrouva en dehors du bâtiment et il se mit en route vers le métro le plus proche. En court de route il en profita pour appeler celui qui l’avait mis dans un tel état, mais rien. « Bordel ! » s’écrit-il en rangeant son téléphone dans sa poche, l’angoisse prenant de plus en plus de place dans son cœur. Il était encore loin de l’hôpital, et les minutes étaient à ses yeux une véritable torture, son cerveau imaginant le pire des scénarios. King l’avait prévenu de venir d’urgence à l’hôpital, ne prenant pas le temps d’expliquer les raisons de cette demande, et pire encore celui-ci ne répondait pas à son téléphone. Sa mère était-elle dans un état critique ? King avait-il changé d’avis et ne souhait plus payer les frais d’hospitalisation ? Il y avait tant de possibilités et trop peu de réponses.

Lorsque finalement le métro s’arrêta à son arrêt, le botaniste s’empressa de quitter l’embarcation se précipitant en dehors du tunnel souterrain. A la sortie, la lumière l’attaqua de plein fouet, en même temps que les riverains vinrent heurter son épaule. Sans réfléchir il s’engouffra dans la foule, poussant celle-ci et s’excusant à de multiples reprises. Une fois en dehors de la foule, il accéléra le pas et se mit à courir pour rejoindre l’hôpital. Une fois à l’intérieur de la bâtisse, alors que sa respiration se fit plus difficile il grimpa quatre à quatre les marches le menant au troisième étage. Une fois en haut, il vint se pencher en avant, ses mains sur ses genoux et reprit difficilement son souffle avant de reprendre la marche. Contre toute attente, il poussa enfin la porte de la chambre n°189 et la vision qui s’offrit à lui était celle d’un film d’horreur. King était là, penché dangereusement sur le corps de sa mère, semblant sur le point de débrancher les machines la maintenant en vie. Sans même réfléchir, ni chercher à comprendre Yeosang se précipita vers lui. D’un coup sec il tira sur son bras pour le forcer à se tourner vers lui, et la seconde suivant son genou vint heurter avec violence l’entrejambe du plus vieux « Ne la touche pas espèce de psychopathe pervers ! T’as pas le droit de faire ça ! T’as pas le droit ! »

Un appel l’avait dérangé pendant qu’il était en train de faire des expériences avec des produits chimiques. D’ordinaire il ne répondait pas quand c’était dans ce genre de moment. Pourquoi ? Parce que ça le faisait chier de déposer tout, enlever ses gants et répondre au téléphone. Pourtant, cette fois-ci, il arrête tout ce qu’il était en train de faire en reconnaissant la sonnerie. Pour chacun de ses contacts il avait une musique différente et celle qui l’avait dérangé c’était celle de l’hôpital, lieu où était la mère de Yeosang. Il l’avait prise en charge, avait décidé de payer ses frais médicaux, quand le plus jeune était venu le supplier à genoux pour qu’il sauve sa mère. Tout ça parce qu’il l’avait sauté une ou deux fois. Mais c’était quelque chose qui finalement lui profitait aussi à lui. Il avait gagné un homme à tout faire. Yeo faisait la vaisselle, la cuisine et le ménage. S’il avait été un connard fini, King aurait pu l’utiliser pour son plaisir personnel. Mais contrairement à quelques-unes de ses connaissances, il ne le touchait pas. Parce qu’il n’aimait pas les gamins et encore moins les puceaux et c’était tout ce que King détestait. S’il venait à le faire avec Yeosang, il était sûr qu’il se foutrait à pleurer et se débattre parce qu’il n’avait pas envie. Il ne souhaitait donc pas voir ça.

Mais ce n’était pas le problème à l’instant parce que le problème était la mère de Yeo. Un souci avec sa respiration qui avait fait qu’elle avait manqué de mourir. King avait soupiré au téléphone mais avait prévenu qu’il arrivait rapidement. Il avait quand même le temps de prendre une douche pour éviter de sentir les produits chimiques mais aussi pour paraitre propre. Il s’était ensuite rendu à l’hôpital avec un de ses costumes. Sur le chemin, il avait envoyé un message à Yeosang. Il était normal qu’il le fasse. Après tout, c’était de sa mère dont il était question et il savait que s’il ne faisait rien et qu’il l’apprenait après, il serait capable de lui faire la misère et il en était hors de question. Déjà que de vivre avec lui était une épreuve alors s’il se plaignait tout le temps, c’était casse couille. Il lui envoya donc et n’attendit pas de réponse tandis qu’il écoutait ce que les médecins disaient. Elle était maintenant hors de danger et il lui fallait simplement du repos. Le fils Han hocha la tête et entra dans la chambre pour voir la femme amaigrie. Elle n’en avait plus pour longtemps d’après son état.

Il l’observa avec un sourire mauvais sur le visage. S’il la débranchait maintenant, il pouvait faire passer ça pour son problème de respiration. Il n’aurait ainsi plus à payer ses frais médicaux, et il serait débarrassé d’elle. C’était maintenant ou jamais. Il se pencha donc pour le faire mais entendit la porte s’ouvrir. King allait se relever pour faire face à la personne et fut surpris de voir Yeosang. Il n’avait pas mis longtemps à venir si ? Il ne savait pas vraiment. Cependant, il n’eu pas à penser à ça que déjà son genou rencontrait ses parties intimes. Le plus vieux se courba sous la douleur, lâchant un grognement, avant de sentir la colère monter. Il attendit quelques secondes que ça passe avant de se relever, surplombant le jeune homme de toute sa taille. Il attrapa, d’un coup sec, sa gorge et le plaqua au mur, le soulevant légèrement du sol. Son regard était noir, glacial et sa colère ne descendait pas. Il serrait de plus en plus sur le cou fragile de Yeosang. Il voulait le voir supplier pour qu’il lui donne de l’air.

Lorsque Yeosang passa la porte à bout de souffle, il s’attendait à tout sauf à apercevoir son tuteur surplomber le lit de sa mère. Sans même réfléchir, faisant confiance à son instinct et à l’adrénaline qui pulsait dans ses veines, le jeune botaniste s’élança vers le lit. D’un geste brusque il attrapa le bras de King dans le but de le forcer à se tourner vers lui, tandis que la seconde suivante son genoux vint rencontrer ses parties intimes avec colère. Fou de rage, Yeosang se mit à hurler après King, se moquant bien de lui avoir fait du mal. Mais, alors qu’il criait après lui, lui faisant part de sa monstruosité, sa voix fut rapidement ettoufée par une main se refermant autour de son cou. Surpris, il hoqueta et un gémissement de douleur s’extirpa de ses lèvres lorsque son dos vint rencontrer le mur. Par automatisme, le jeune adulte vint déposer ses mains autour des poignets de King, essayant de lui faire lâcher prise. Mais ce geste eut tout l’effet contraire et l’étudiant se sentit soulever du sol. « aah… » gémit-il alors que des larmes commencent à faire leur apparition sur le coin de ses yeux. « Lâche…je … » commence-t-il sans réussir à achever sa phrase, l’air se rarifiant progressivement. « Lâche ….Lâche-moi ! » couine-t-il en retirant ses mains des poignets de King. Ceci ne servait à rien, son tuteur avait beaucoup trop de force et lui pas assez … Ainsi, il se décida à passer au plan B. Son regard se pose alors dans celui de King, tandis qu’’un petit sourire se dessine sur ses lippes qui perdaient d’ores et déjà de la couleur, en même temps que son visage. Lentement, sa main se rapproche du bouton d’urgence, il s’étire, couine et commence à suffoquer. Finalement, dans un dernier effort ses doigts vinrent rencontrer sa dernière chance, s’apprêtant à faire sonner l’alarme permettant à sa mère d’appeler les infirmières et ainsi d’émettre un SOS silencieux.

King savait qu’il n’avait pas été réglo avec le jeune homme de nombreuses fois et malgré les menaces qu’il avait proféré plus d’une fois, il n’avait jamais débranché la femme qu’il avait sous les yeux. Il aurait pu le faire plein de fois et faire passer ça pour un accident ou alors une mort naturelle en la rebranchant une fois qu’elle aurait passée l’arme à gauche. Il y avait pensé pas mal de fois d’ailleurs, déjà parce que ça lui coûtait une blinde les frais médicaux, mais aussi comme ça il serait débarrassé une bonne fois pour toute de la femme. Cependant, il ne le faisait pas encore. Ça lui donnait du poids contre Yeosang, parce qu’il aimait sa mère et que jamais il ne laisserait King la tuer de la sorte. Puis, en vrai, ça ne lui donnerait aucune satisfaction particulière de la tuer comme ça. Il aimait quand on le suppliait de ne pas le faire et qu’il le faisait quand même. Là, elle était dans un lit d’hôpital, incapable de se défendre et donc, ce ne serait même pas amusant pour lui. Cependant, alors qu’il était au-dessus d’elle, son fils absent des radars, il se dit que c’était le moment où jamais de le faire. Il s’avança donc pour retirer tous ces fils.

Yeosang entra alors dans la chambre et vit le plus grand sur le corps de sa mère, ce fut normal pour lui de penser qu’il allait le faire. Cependant, ce n’était pas le cas et le coup que le plus jeune lui asséna le fit grogner. Il vit rouge et le plaqua contre le mur, ses mains autour de son cou et le serrant. King n’appréciait que moyennement qu’on s’en prenne à lui physiquement de la sorte. Il pouvait accepter beaucoup de chose et ce même si sa patience avait des limites. Il serra alors encore plus. Est-ce qu’il allait mettre fin aux jours de Yeosang, il n’en savait rien mais l’idée lui trottait dans la tête depuis quelques temps. Ça lui ferait un poids en moins sur les bras. Parce que clairement lui et sa mère lui pompaient bien plus d’argent qu’il ne voudrait bien l’admettre. King décela le mouvement de la main de Yeosang et il attrapa sa main pour lui faire ouvrir de force. « Tu ne vas appeler personne. » dit-il, susurrant presque à son oreille. « Je n’allais pas la tuer… Même si j’y ai pensé de nombreuses fois. » Il mentait pour la première partie de sa phrase, mais s’en moquait complètement. « Alors ne saute pas aux conclusions hâtives… Sinon je pourrai vous tuer tous les deux. Et j’attendrai que tu sois là pour que tu puisses me voir faire avec elle. » Un sourire mauvais s’afficha sur ses lèvres et après avoir serré plus fort, il le relâcha.

Yeosang n’avait pas confiance en King, et encore moins depuis que celui-ci s’était montré si irrespectueux envers sa mère. L’étudiant qui pensait retrouver le grand amour de sa chère mère, était tombé de haut lorsque celui-ci avait décrié ne rien ressentir pour celle-ci. Cet aveu, avait détruit le pauvre enfant qui voyait déjà en lui un repère à qui s’accrocher, une chance de sauver sa mère et un jour peut-être de former une vraie famille. Mais en une fraction de seconde tous ses espoirs s’étaient envolés et depuis le botaniste n’éprouvait que haine et colère envers King. Il ne restait qu’à ses côtés avec l’espoir de sauver sa mère, ainsi l’apercevoir si près des machines vitales à la survie de celle-ci, avait littéralement rendu fou le beolsae. Sans attendre, il s’était élancé sur King, abattant avec une violence nouvelle son genoux dans les parties intimes de son tuteur actuel. Comme prévu, celui-ci s’était mis à grogner de douleur. King vit rouge, et le pauvre jeune homme n’eut le temps de s’enfuir. En une seconde seulement il s’était retrouvé plaqué contre le mur, la grande et forte main de King autour de son cou. Rapidement, Yeosang commença à manquer d’air, lui qui était déjà si essoufflé en arrivant se voyait déjà mourir entre les mains de son bourreau. Dans un dernier effort, il tenta de s’emparer de la télécommande pour appeler à l’aide, mais King décela rapidement son geste. Celui-ci attrapa sa main, forçant Yeosang à lâcher l’objet de son désir. Le souffle chaud de King s’abat contre son oreille, et ce simple contact fit frissonner le plus jeune de dégoût. « Je te … déteste. » articule-t-il difficilement tout en cherchant son air en vain. King lui assure n’avoir guère tenté de tuer sa mère, mais les paroles du chimiste sonnent bien fausses aux oreilles de Yeosang. Malgré ça, il ne dit-il, sentant les larmes lui monter aux yeux et rouler le long de ses joues. Il le haïssait tellement, qu’il aurait pu le tuer si il en avait l’occasion … Mais faible comme il était Yeosang savait bien qu’il n’avait aucune chance. Lorsque King le relâche, le jeune homme s’effondre au sol, ses jambes ne pouvant supporter son poids plus de temps. Il suffoque, cherche son air, peine à retrouver sa respiration, avant de lancer à l’attention de King « Alors tue … Tue moi. J’ai … Au moins, je … Je mourrais avec elle. »

Bien que l’idée lui eût traversé l’esprit et qu’il était à deux doigts de débrancher la mère de Yeosang, il avait été dérangé et stoppé par ce dernier qui était entré dans la chambre. Il avait assumé qu’il allait la tuer et lui avait sauté dessus. Ça ne l’avait pas étonné du tout. Cependant, le coup, il ne s’y était pas attendu. Il grogna de douleur et l’attrapa à la gorge pour le plaquer contre le mur. Il se foutait de le tuer et pourrait aisément le faire avec la poigne qu’il avait. Ça faisait rire King alors qu’il regardait et sentait le plus jeune agoniser entre ses doigts. Il essaya de prendre la sonnette pour alerter les infirmières et le chimiste le vit avant qu’il ne puisse le faire, le forçant à lâcher prise. Il n’allait appeler personne et personne ne viendrait l’aider. Un sourire mauvais s’afficha sur ses lèvres. « C’est pas une nouvelle ça. Tu me détestes depuis le début. » Et il ne comptait pas changer cet état d’esprit chez le jeune homme. Après tout, il ne l’aimait pas plus non plus. Yeosang comme sa mère étaient des poids pour King et il ne rêvait que d’une chose, se débarrasser d’eux. Seulement, s’il s’en prenait directement au plus jeune, il serait potentiellement mis en cause. Alors que s’il s’occupait de la mère, il pourrait débrancher les machines qui la maintenaient en vie et ni vu, ni connu, elle s’en irait et il aurait un poids en moins sur le dos. Après ça, il n’aurait plus qu’à foutre à la porte Yeo. En même temps, il n’avait accepté qu’il habite chez lui que pour qu’il paie en nature ce que lui dépensait pour sa mère. Une fois morte, Yeosang ne lui était plus d’aucune utilité. Un nouveau sourire s’afficha sur les lèvres de King alors qu’il laissa le jeune homme partir, et le regarda avec satisfaction chercher son souffle. « Je ne te tuerai pas maintenant. T’es encore utile pour faire la vaisselle et à manger. Je te tuerai quand elle, elle sera morte… » Il montra de la tête le lit. « Mais j’ai pas encore décidé si je la laissais mourir d’elle-même, si je la débranchais ou si je l’étranglais. » Son attention se porta à nouveau sur Yeosang et il se mit à sa hauteur. « Encore un truc de la sorte et c’est son cou qui se retrouve entre mes doigts… Et je serrerai doucement, lentement pour bien voir son corps se tordre sous l’absence d’oxygène. Et tu sais qu’avant… Elle se tordait de plaisir, quand je la faisais hurler sous mes coups de reins. » Il était affreux et il se moquait bien de faire du mal à Yeosang.

La haine que Yeosang éprouvait pour King était si puissante à cet instant, que le mot détester ne saurait réellement refléter tout le dégoût qu’il ressentait envers King. Jamais auparavant le jeune botaniste n’avait détesté quelqu’un comme lui, pas même les Majors … Ni même Changmin. Il n’en était pas capable, à croire que Yeosang n’était doté que d’émotion positive … Mais envers King tout était différent. Il l’avait changé du tout au tout, presque en un claquement de doigt. Pour la première fois de toute sa vie l’étudiant s’était surpris à haïr quelqu’un, au point même de le vouloir mort. Lorsque le plus vieux le relâche enfin, il prend quelques longues minutes avant de réussir à reprendre son souffle et prendre la parole. Sa voix est cassée et parler devient même douloureux pour Yeosang, mais il ne s’arrête guère, exprimant ses pensées les plus profondes. Il voulait mourir. Mourir avec elle et quitter cette vie de malheurs. Il voulait que tout s’arrête, que tout l’enfer cesse d’exister et King avait ce pouvoir si puissant entre les doigts. Il le savait. Les larmes aux yeux il ne peut finalement pas se retenir de pleurer, et les paroles qu’a son tuteur provisoire envers lui ne font qu’amplifier ses pleurs silencieux. « Tais-toi ! » lance-t-il d’une voix plus forte, osant enfin remonter son regard vers lui « Elle ne va pas mourir. Maman ne va pas mourir. » lui dit-il, alors que sa voix s’entrecoupe d’un léger sanglot. King désigne alors sa même de la tête et comme par automatisme Yeosang tourne son regard vers elle. Jamais encore il n’avait vu sa mère dans un tel état. Elle était blanche, presque livide. Son corps entier était relié à ces maudits machines que Yeosang rêvait de faire disparaitre plus que tout. Il renifle alors bruyamment, son cœur se serrant violemment sous cette vue. « Tu ne la toucheras pas. » murmure finalement le plus jeune, tandis qu’il tourne son visage vers le chimiste. Celui-ci se penche d’ailleurs à sa hauteur, et ce geste fit reculer un peu plus Yeosang contre le mur. Il n’aimait pas ça. Il n’aimait pas sentir l’étudiant si près de lui, à tout instant il pourrait se retourner contre lui, et cette simple idée lui retourne l’estomac. King lui faisait peur, incroyablement peur, plus que tous les Majors réunit. Mais étrangement alors que son corps entier respirait la peur, ses paroles quant à elles étaient plus froides et sûres que jamais. « Ne parle pas de ma mère comme ça sale détraqué. » lui dit-il alors, ses poings se serrant lentement tandis qu’il ajoute « Ma mère n’est pas ton jouet King. Elle ne l’a pas été et ne le sera jamais. Alors ne parle plus jamais d’elle comme ça … Ne parle plus d’elle comme toutes ces putes que tu vois tous les soirs. Elle ne mérite pas ça. »