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This is the red light
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This is the red light | Ven 21 Aoû - 23:56 Citer EditerSupprimer
"If you hate a person, you hate something in him that is part of yourself. What isn't part of ourselves doesn't disturb us." Hermann Hesse
Les coups retentissent encore dans ses oreilles, autant que la douleur que ça lui avait procuré. De nouvelles blessures dans son dos, venues s’ajouter à toute les autres. Han Jae, comme toujours n’as rien dit. Il a attendu que son père ai fini de se défouler. Après ça, il était parti de chez lui pour retourner à la Yonsei, ne prêtant pas attention au sang qui tâchait ses vêtement. Déjà de la fumée dans la tête, mais il en avait rajouter une couche sur le trajet. Pur moins sentir la douleur ou simplement pour le plaisir. A ce stade il ne savait même plus s’il fumait pour tout oublier ou simplement pour le fun de la chose.
Il lançait des regards que tous préféraient éviter, si on le regardait de travers. Il ne se rendait pas compte qu’on le dévisageait à cause du rouge qui tâchait son haut et il s’en fichait à vrai dire. Il avait préféré ne pas rejoindre le dortoir, pour éviter de croiser son colocataire. Les vestiaires, il n’y aurait personne à cette heure et il pourrait rincer à l’eau son dos. Tâche légèrement compliquée au final, il n’était pas souple et il ne voulait pas demander de l’aide. Il essayait tant bien que mal de nettoyer les plaies. Puis il avait entendu du bruit, surpris que quelqu’un vienne ici à ce moment. Se tournant dans la direction du bruit, pour ne pas montrer son dos. Un peu stupide de sa part il avait déjà oublier le miroir derrière lui. Il fixait la pièce, se demandant si le bruit existait vraiment, ou si c’était encore dans sa tête, il était habitué après tout. Vu son état, il s’attendait presque à voir la mystérieuse fille qu’il voyait si souvent. Mais elle, elle était toujours bien silencieuse. icons/gifs : doom days (bazzart); codage par me'ow
Les coups retentissent encore dans ses oreilles, autant que la douleur que ça lui avait procuré. De nouvelles blessures dans son dos, venues s’ajouter à toute les autres. Han Jae, comme toujours n’as rien dit. Il a attendu que son père ai fini de se défouler. Après ça, il était parti de chez lui pour retourner à la Yonsei, ne prêtant pas attention au sang qui tâchait ses vêtement. Déjà de la fumée dans la tête, mais il en avait rajouter une couche sur le trajet. Pur moins sentir la douleur ou simplement pour le plaisir. A ce stade il ne savait même plus s’il fumait pour tout oublier ou simplement pour le fun de la chose.
Il lançait des regards que tous préféraient éviter, si on le regardait de travers. Il ne se rendait pas compte qu’on le dévisageait à cause du rouge qui tâchait son haut et il s’en fichait à vrai dire. Il avait préféré ne pas rejoindre le dortoir, pour éviter de croiser son colocataire. Les vestiaires, il n’y aurait personne à cette heure et il pourrait rincer à l’eau son dos. Tâche légèrement compliquée au final, il n’était pas souple et il ne voulait pas demander de l’aide. Il essayait tant bien que mal de nettoyer les plaies. Puis il avait entendu du bruit, surpris que quelqu’un vienne ici à ce moment. Se tournant dans la direction du bruit, pour ne pas montrer son dos. Un peu stupide de sa part il avait déjà oublier le miroir derrière lui. Il fixait la pièce, se demandant si le bruit existait vraiment, ou si c’était encore dans sa tête, il était habitué après tout. Vu son état, il s’attendait presque à voir la mystérieuse fille qu’il voyait si souvent. Mais elle, elle était toujours bien silencieuse.
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Re: This is the red light | Sam 22 Aoû - 1:20 Citer EditerSupprimer
don't give up.
Ces appels commençaient à l’épuiser. Des appels de sa mère qui lui rappelaient chaque jour à quel point elle se sentait seule. À quel point son compagnon s’occupait mal d’elle. Jaehwan était épuisé. Le travail ne l’aidait plus depuis longtemps déjà. Il traversait la fraternité quand une lumière attira son attention dans les vestiaires. Quelqu’un l’avait certainement laissée allumée. Par réflexe, il laissa ses doigts chercher l’interrupteur, interrompu à son tour par le bruit de l’eau qui s’écoulait dans la pièce… « Il y a quelqu’un ? » Une question simple dont la réponse était évidente. Jaehwan s’avança, prêt à faire une remarque au gars qui se trouvait là, quand son regard se posa sur le miroir. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour reconnaître son visage. Un visage que peu de gens appréciaient à la fraternité, en vérité. Un visage qui, pour lui, était une fois encore un visage de personne blessée, abîmée par la vie. Une personne comme il en croisait bien trop, à vrai dire. Des coquilles en pilote automatique, perdus dans leurs vies… Un peu comme il l’était lui-même, en vérité.
Il allait passer son chemin quand quelque chose attira son regard. Qu’importe l’origine des plaies qui zébraient le dos de son camarade Cheonglyong, ces dernières n’étaient pas rassurantes. Une, en particulier, située à un endroit qu’il devait peiner à atteindre, semblait en train de s’infecter. « Ton dos s’infecte. » Une affirmation plus qu’autre chose, alors qu’il observait la plaie en question. « Je vais t’aider à désinfecter. » Encore une fois, une affirmation. Il ne pouvait pas le laisser dans cet état sans rien faire. Mais en vérité, à défaut d’avoir de l’énergie pour lui-même, il en avait pour les autres. C’était tout ce qu’il pouvait faire, depuis quelques temps. Sans attendre l’opinion d’Hanjae, il était allé récupérer de l’alcool et des compresses sur une étagère de la boîte à pharmacie. De la pommade antiseptique, pour résorber l’infection… Dans l’immédiat, c’était tout ce qu’il pouvait faire. Ça et un savon germicide qu’il allait l’aider à appliquer. icons/gifs : doom days (bazzart); codage par me'ow
Ces appels commençaient à l’épuiser. Des appels de sa mère qui lui rappelaient chaque jour à quel point elle se sentait seule. À quel point son compagnon s’occupait mal d’elle. Jaehwan était épuisé. Le travail ne l’aidait plus depuis longtemps déjà. Il traversait la fraternité quand une lumière attira son attention dans les vestiaires. Quelqu’un l’avait certainement laissée allumée. Par réflexe, il laissa ses doigts chercher l’interrupteur, interrompu à son tour par le bruit de l’eau qui s’écoulait dans la pièce… « Il y a quelqu’un ? » Une question simple dont la réponse était évidente. Jaehwan s’avança, prêt à faire une remarque au gars qui se trouvait là, quand son regard se posa sur le miroir. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour reconnaître son visage. Un visage que peu de gens appréciaient à la fraternité, en vérité. Un visage qui, pour lui, était une fois encore un visage de personne blessée, abîmée par la vie. Une personne comme il en croisait bien trop, à vrai dire. Des coquilles en pilote automatique, perdus dans leurs vies… Un peu comme il l’était lui-même, en vérité.
Il allait passer son chemin quand quelque chose attira son regard. Qu’importe l’origine des plaies qui zébraient le dos de son camarade Cheonglyong, ces dernières n’étaient pas rassurantes. Une, en particulier, située à un endroit qu’il devait peiner à atteindre, semblait en train de s’infecter. « Ton dos s’infecte. » Une affirmation plus qu’autre chose, alors qu’il observait la plaie en question. « Je vais t’aider à désinfecter. » Encore une fois, une affirmation. Il ne pouvait pas le laisser dans cet état sans rien faire. Mais en vérité, à défaut d’avoir de l’énergie pour lui-même, il en avait pour les autres. C’était tout ce qu’il pouvait faire, depuis quelques temps. Sans attendre l’opinion d’Hanjae, il était allé récupérer de l’alcool et des compresses sur une étagère de la boîte à pharmacie. De la pommade antiseptique, pour résorber l’infection… Dans l’immédiat, c’était tout ce qu’il pouvait faire. Ça et un savon germicide qu’il allait l’aider à appliquer.
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Re: This is the red light | Sam 22 Aoû - 1:22 Citer EditerSupprimer
"If you hate a person, you hate something in him that is part of yourself. What isn't part of ourselves doesn't disturb us." Hermann Hesse
Il était surpris de voir quelqu’un ici. Quand la silhouette d’un jeune homme était apparue devant lui, il ne l’avait pas vraiment reconnu. Il savait juste que ce n’était pas ELLE et que donc ce n’était certainement pas une hallucination. Car même si au départ il croyais que cette fille était réel et vraiment là, il avait fini par comprendre au fil du temps qu’elle n’était qu’un mirage silencieux.
Mais lui était bien réel et doté de la parole. Il le fixait, reconnaissant un peu ses traits, il était dans la même fraternité, mais il avait déjà oublié son nom. Il s’attendait à ce qu’il parte, qu’il fuit comme tout le monde ou presque le faisaient face à lui, mais pourtant il restait là et il avait même pris la paroles. Il lui faut un temps pour assimiler les mots et comprendre de quoi il parle, surpris qu’il parle de son dos alors qu’il se trouve face à son interlocuteur. Il fronce les sourcils et se retourne, ne pouvant que constater son reflet dans le miroir et le cheonglyong s’affairer pour, d’après lui, l’aider à désinfecter son dos.
« J’ai pas besoin d’aide c’est rien, j’allais m’en aller »
Il ne veut pas de la pitier de quelqu’un, c’est probablement pour ça qu’il ne demande pas d’aide pour ses blessures. Il avait même remis son t-shirt tâché de sang, prêt à s’en aller. Parce que personne n’aurait du venir ici à ce moment là et il n’avait besoin de personne pour gérer ses blessures. icons/gifs : doom days (bazzart); codage par me'ow
Il était surpris de voir quelqu’un ici. Quand la silhouette d’un jeune homme était apparue devant lui, il ne l’avait pas vraiment reconnu. Il savait juste que ce n’était pas ELLE et que donc ce n’était certainement pas une hallucination. Car même si au départ il croyais que cette fille était réel et vraiment là, il avait fini par comprendre au fil du temps qu’elle n’était qu’un mirage silencieux.
Mais lui était bien réel et doté de la parole. Il le fixait, reconnaissant un peu ses traits, il était dans la même fraternité, mais il avait déjà oublié son nom. Il s’attendait à ce qu’il parte, qu’il fuit comme tout le monde ou presque le faisaient face à lui, mais pourtant il restait là et il avait même pris la paroles. Il lui faut un temps pour assimiler les mots et comprendre de quoi il parle, surpris qu’il parle de son dos alors qu’il se trouve face à son interlocuteur. Il fronce les sourcils et se retourne, ne pouvant que constater son reflet dans le miroir et le cheonglyong s’affairer pour, d’après lui, l’aider à désinfecter son dos.
« J’ai pas besoin d’aide c’est rien, j’allais m’en aller »
Il ne veut pas de la pitier de quelqu’un, c’est probablement pour ça qu’il ne demande pas d’aide pour ses blessures. Il avait même remis son t-shirt tâché de sang, prêt à s’en aller. Parce que personne n’aurait du venir ici à ce moment là et il n’avait besoin de personne pour gérer ses blessures.
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Re: This is the red light | Sam 22 Aoû - 1:32 Citer EditerSupprimer
don't give up.
Les choses auraient pu être simples, si ce garçon avait accepté de se laisser aider au lieu d'adopter un comportement d'enfant. Jaehwan laissa échapper un soupir en entendant sa réponse. Il avait gardé dans une main les compresses emballées et les bouteilles de désinfectant pour saisir le bras de Hanjae alors que ce dernier s'apprêtait à partir, lui laissant peu d'autre choix que celui de rester là. Il s'attendait évidemment à une réaction de la part de son camarade. Néanmoins, même s'il semblait frêle et incapable de se défendre, ce qu'il savait pertinemment, Jaehwan savait également qu'il avait passé des années à devoir contenir sa mère lors de ses crises de manques, à l'embêter de faire des horreurs alors qu'il aurait mille fois préféré agir autrement. Il n'était assurément pas aussi faible et fragile qu'il pouvait en donner l'air. Voilà pourquoi son regard s'était posé sur Hanjae, ses doigts se faisant un peu plus fermes autour de son bras.
« Tu restes là. »
Sa voix était blanche, dénuée de colère ou d'énervement. Juste une indifférence presque troublante. Une lassitude qui s'était installée avec les années alors que d'autres auraient paniqués. D'autres que lui se seraient certainement inquiétés, oui. Inquiétés par pitié, par tristesse. Pauvre garçon. Mais lui-même n'avait pas envie de la pitié des autres, encore moins de leur miséricorde. Tout ce qu'il souhaitait, c'était empêcher les choses d'empirer pour lui.
« Si tu laisses ça comme ça, tu vas finir avec un abcès, voire pire. Ça prendra à peine cinq minutes. » icons/gifs : doom days (bazzart); codage par me'ow
Les choses auraient pu être simples, si ce garçon avait accepté de se laisser aider au lieu d'adopter un comportement d'enfant. Jaehwan laissa échapper un soupir en entendant sa réponse. Il avait gardé dans une main les compresses emballées et les bouteilles de désinfectant pour saisir le bras de Hanjae alors que ce dernier s'apprêtait à partir, lui laissant peu d'autre choix que celui de rester là. Il s'attendait évidemment à une réaction de la part de son camarade. Néanmoins, même s'il semblait frêle et incapable de se défendre, ce qu'il savait pertinemment, Jaehwan savait également qu'il avait passé des années à devoir contenir sa mère lors de ses crises de manques, à l'embêter de faire des horreurs alors qu'il aurait mille fois préféré agir autrement. Il n'était assurément pas aussi faible et fragile qu'il pouvait en donner l'air. Voilà pourquoi son regard s'était posé sur Hanjae, ses doigts se faisant un peu plus fermes autour de son bras.
« Tu restes là. »
Sa voix était blanche, dénuée de colère ou d'énervement. Juste une indifférence presque troublante. Une lassitude qui s'était installée avec les années alors que d'autres auraient paniqués. D'autres que lui se seraient certainement inquiétés, oui. Inquiétés par pitié, par tristesse. Pauvre garçon. Mais lui-même n'avait pas envie de la pitié des autres, encore moins de leur miséricorde. Tout ce qu'il souhaitait, c'était empêcher les choses d'empirer pour lui.
« Si tu laisses ça comme ça, tu vas finir avec un abcès, voire pire. Ça prendra à peine cinq minutes. »
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Re: This is the red light | Sam 22 Aoû - 1:40 Citer EditerSupprimer
"If you hate a person, you hate something in him that is part of yourself. What isn't part of ourselves doesn't disturb us." Hermann Hesse
Il s’attendait à ce qu’il abandonne, après tout personne n’essayait de s’imposer face à lui. Parce qu’il pouvait facilement devenir violent, alors il n’aurait jamais cru voir quelqu’un , et surtout une personne aussi frêle, se permettre de lui agripper le bras de cette manière. Il sent la prise ferme de sa main et serre les dents. Pourquoi il avait fallu qu’il débarque et pourquoi il insistait autant.
«Tu veux pas te casser comme tout le monde l’aurait fait? »
Il retira sèchement son bras de son emprise. Sa journée avait été longue et les coups encaisser bien assez éprouvant, il n’avait pas envie de perdre du temps avec lui. Il n’avait même pas le courage de le frapper pour extérioriser la colère qu’il éprouvait envers son père. Il pensait déjà à fumé encore, juste pour ne plus y penser. Il avait presque atteint la porte quand il entendis l’explication du jeune homme. Clairement, ça l’emmerdait qu’il insiste tant, mais s’il disait vrai, c’était peut-être mieux d’accepter. Il n’avait pas envie de devoir faire avec des complications, alors il s’était retourné pour le regarder de nouveau, les poings serré, énervé contre son père qui lui avait infligé ça, contre ce gars qui insistait probablement par pitié et un peu contre lui, parce qu’il se forçait d’accepter de l’aide.
« Pourquoi t’insiste tant, c’est pas tes affaires après tout! »
Toujours sec et agressif dans sa façon de parler, mais en dehors de ne pas vouloir avoir de complication sur sa blessure, le fait que quelqu’un ose insister autant l’intriguait un peu. Même s’il détestait l’idée qu’il le prenne en pitié.
« Si tu parles de ça à qui que ce soit, je te promet que tu le regrettera »
Mais il fini par enlever à nouveau son t-shirt et venir s’asseoir sagement. S’il gardait son secret, il pourrait peut-être se servir de lui quand une situation similaire se présenterait. C’était fréquent de toute façon et même s’il refusait de l’admettre, c’était bien compliqué de nettoyer son dos tout seul.
icons/gifs : doom days (bazzart); codage par me'ow
Il s’attendait à ce qu’il abandonne, après tout personne n’essayait de s’imposer face à lui. Parce qu’il pouvait facilement devenir violent, alors il n’aurait jamais cru voir quelqu’un , et surtout une personne aussi frêle, se permettre de lui agripper le bras de cette manière. Il sent la prise ferme de sa main et serre les dents. Pourquoi il avait fallu qu’il débarque et pourquoi il insistait autant.
«Tu veux pas te casser comme tout le monde l’aurait fait? »
Il retira sèchement son bras de son emprise. Sa journée avait été longue et les coups encaisser bien assez éprouvant, il n’avait pas envie de perdre du temps avec lui. Il n’avait même pas le courage de le frapper pour extérioriser la colère qu’il éprouvait envers son père. Il pensait déjà à fumé encore, juste pour ne plus y penser. Il avait presque atteint la porte quand il entendis l’explication du jeune homme. Clairement, ça l’emmerdait qu’il insiste tant, mais s’il disait vrai, c’était peut-être mieux d’accepter. Il n’avait pas envie de devoir faire avec des complications, alors il s’était retourné pour le regarder de nouveau, les poings serré, énervé contre son père qui lui avait infligé ça, contre ce gars qui insistait probablement par pitié et un peu contre lui, parce qu’il se forçait d’accepter de l’aide.
« Pourquoi t’insiste tant, c’est pas tes affaires après tout! »
Toujours sec et agressif dans sa façon de parler, mais en dehors de ne pas vouloir avoir de complication sur sa blessure, le fait que quelqu’un ose insister autant l’intriguait un peu. Même s’il détestait l’idée qu’il le prenne en pitié.
« Si tu parles de ça à qui que ce soit, je te promet que tu le regrettera »
Mais il fini par enlever à nouveau son t-shirt et venir s’asseoir sagement. S’il gardait son secret, il pourrait peut-être se servir de lui quand une situation similaire se présenterait. C’était fréquent de toute façon et même s’il refusait de l’admettre, c’était bien compliqué de nettoyer son dos tout seul.
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Re: This is the red light | Sam 22 Aoû - 1:46 Citer EditerSupprimer
don't give up.
Aussitôt que les mots de Hanjae lui parvenaient, Jaehwan laissait ses doigts se serrer un peu plus autour de son bras.
« Non. »
Mais évidemment, il ne suffisait pas d'un mot pour pousser Hanjae à accepter ses gestes. Un soupir lui échappa alors que son camarade s'arrachait à sa poigne, avant qu'il ne reprenne la parole pour une explication qui, il l'espérait, parviendrait à faire prendre conscience à Hanjae du ridicule de son comportement. Il était blessé, blessé, et visiblement en train d'empirer sa situation... Était-ce vraiment si compliqué à comprendre ? Lui apporter son aide semblait simplement normal aux yeux de Jaehwan.
« Parce que ça me semble normal. »
Parce qu'il aurait aimé qu'on l'aide, sans doute, si cela avait été possible. Il savait que ça ne l'était pas. La santé de sa mère et son comportement étaient incontrôlables, et ce depuis des années déjà... Il était livré à lui-même, incapable de changer les choses. Alors s'il pouvait faire un changement, ne serait-ce que minuscule, pourquoi pas ? La remarque de Hanjae lui fit secouer la tête en un rire éteint.
« Ça sortira pas d'ici. »
Pour quelle raison ? Dans quel but ? Jaehwan n'avait pas pour principe d'utiliser le malheur des autres à son avantage. Au contraire, voilà des années qu'il essayait de sauver d'autres personnes de leurs démons, à défaut qu'ils puissent s'en sauver eux-même... Il se lava soigneusement les mains avant de les repasser sous l'eau pour appliquer ensuite sur sa paume un peu de savon germicide. Il s'approcha ensuite de Hanjae.
« Ça va piquer un peu. »
Un peu, oui. Tout dépendait de la profondeur de la plaie, de sa gravité. L'infection risquait de rendre les choses plus douloureuses de toute façon, Jaehwan ne se faisait même pas d'illusion à ce sujet. Il ne pouvait rien faire de plus que son mieux, à l'heure qu'il était, de toute façon. icons/gifs : doom days (bazzart); codage par me'ow
Aussitôt que les mots de Hanjae lui parvenaient, Jaehwan laissait ses doigts se serrer un peu plus autour de son bras.
« Non. »
Mais évidemment, il ne suffisait pas d'un mot pour pousser Hanjae à accepter ses gestes. Un soupir lui échappa alors que son camarade s'arrachait à sa poigne, avant qu'il ne reprenne la parole pour une explication qui, il l'espérait, parviendrait à faire prendre conscience à Hanjae du ridicule de son comportement. Il était blessé, blessé, et visiblement en train d'empirer sa situation... Était-ce vraiment si compliqué à comprendre ? Lui apporter son aide semblait simplement normal aux yeux de Jaehwan.
« Parce que ça me semble normal. »
Parce qu'il aurait aimé qu'on l'aide, sans doute, si cela avait été possible. Il savait que ça ne l'était pas. La santé de sa mère et son comportement étaient incontrôlables, et ce depuis des années déjà... Il était livré à lui-même, incapable de changer les choses. Alors s'il pouvait faire un changement, ne serait-ce que minuscule, pourquoi pas ? La remarque de Hanjae lui fit secouer la tête en un rire éteint.
« Ça sortira pas d'ici. »
Pour quelle raison ? Dans quel but ? Jaehwan n'avait pas pour principe d'utiliser le malheur des autres à son avantage. Au contraire, voilà des années qu'il essayait de sauver d'autres personnes de leurs démons, à défaut qu'ils puissent s'en sauver eux-même... Il se lava soigneusement les mains avant de les repasser sous l'eau pour appliquer ensuite sur sa paume un peu de savon germicide. Il s'approcha ensuite de Hanjae.
« Ça va piquer un peu. »
Un peu, oui. Tout dépendait de la profondeur de la plaie, de sa gravité. L'infection risquait de rendre les choses plus douloureuses de toute façon, Jaehwan ne se faisait même pas d'illusion à ce sujet. Il ne pouvait rien faire de plus que son mieux, à l'heure qu'il était, de toute façon.
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Re: This is the red light | Sam 22 Aoû - 1:50 Citer EditerSupprimer
"If you hate a person, you hate something in him that is part of yourself. What isn't part of ourselves doesn't disturb us." Hermann Hesse
Le jeune homme ne semblait pas vouloir le laisser tranquille, ni avoir vraiment peur d’Hanjae. Une vraie plaie pour lui, mais il avait fini par capituler, si ça pouvait lui éviter d’avoir des infections dans le dos, il pouvait bien accepter que le cheonglyong prenne deux petite minutes pour désinfecter les plaie qui zébraient son dos.
« Normal? »
Il hausse les épaules en revenant sur ses pas. En quoi était-ce normal, tout le monde se préoccupait de ses propres affaires. Qui pouvait bien s’inquiéter pour lui, pas grand monde. De toute façon il ne voulait pas que ce soit le cas. Même ses amis, ils étaient plutôt là pour le bon moment, le reste, Hanjae le gardait pour lui. La promesse que ça ne sortira pas d’ici, il avait bien intérêt, s’il ne voulait pas se retrouver à soigner ses propres plaies. Hanjae n’était pas du genre à étaler ses faiblesses, une personne qui en voyait qu’une infime partie, c’était déjà trop.
« Je suis pas une chochotte, je vais rien sentir »
Il avait encaisser les nombreux coup visible sur sa peau sans vraiment broncher, se contentant de serrer les dents, alors ce n’était pas un peu de désinfectant qui lui faisait peur. Après tout il avait déjà simplement verser de l’alcool sur son dos pour désinfecter le tout.
« T’es en médecine ? »
Après tout, s’il avait su reconnaitre l’état de sa blessure il devait bien avoir une raison. Et autant ne pas laisser un silence peser dans la pièce, autant savoir qui il était. Il avait posé cette question, sans même demander son nom avant. Mais au fond, il s’en fichait, de son nom, de ce qu’il pouvait bien faire de sa vie. Mais s’il s’y connaissais assez et maintenant qu’il avait vu les plaies, il pourrait peut-être profiter parfois de lui pour soigner son dos.
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Le jeune homme ne semblait pas vouloir le laisser tranquille, ni avoir vraiment peur d’Hanjae. Une vraie plaie pour lui, mais il avait fini par capituler, si ça pouvait lui éviter d’avoir des infections dans le dos, il pouvait bien accepter que le cheonglyong prenne deux petite minutes pour désinfecter les plaie qui zébraient son dos.
« Normal? »
Il hausse les épaules en revenant sur ses pas. En quoi était-ce normal, tout le monde se préoccupait de ses propres affaires. Qui pouvait bien s’inquiéter pour lui, pas grand monde. De toute façon il ne voulait pas que ce soit le cas. Même ses amis, ils étaient plutôt là pour le bon moment, le reste, Hanjae le gardait pour lui. La promesse que ça ne sortira pas d’ici, il avait bien intérêt, s’il ne voulait pas se retrouver à soigner ses propres plaies. Hanjae n’était pas du genre à étaler ses faiblesses, une personne qui en voyait qu’une infime partie, c’était déjà trop.
« Je suis pas une chochotte, je vais rien sentir »
Il avait encaisser les nombreux coup visible sur sa peau sans vraiment broncher, se contentant de serrer les dents, alors ce n’était pas un peu de désinfectant qui lui faisait peur. Après tout il avait déjà simplement verser de l’alcool sur son dos pour désinfecter le tout.
« T’es en médecine ? »
Après tout, s’il avait su reconnaitre l’état de sa blessure il devait bien avoir une raison. Et autant ne pas laisser un silence peser dans la pièce, autant savoir qui il était. Il avait posé cette question, sans même demander son nom avant. Mais au fond, il s’en fichait, de son nom, de ce qu’il pouvait bien faire de sa vie. Mais s’il s’y connaissais assez et maintenant qu’il avait vu les plaies, il pourrait peut-être profiter parfois de lui pour soigner son dos.
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Re: This is the red light | Sam 22 Aoû - 1:54 Citer EditerSupprimer
don't give up. « Oui. »
Normal. C'était malheureux, qu'une chose pareille lui semble aussi banale, mais Jaehwan ne pouvait prétendre qu'il n'avait pas l'habitude de ce genre de choses. Il avait trop souvent aidé sa mère à se remettre de blessures accidentelles... Accidentelles ou non, en vérité. Cela faisait bien longtemps que Jaehwan ne se posait plus ce genre de questions, pour le bien de sa santé mentale. Un soupir lui échappa malgré lui, alors écoutait Hanjae reprendre la parole, d'une oreille distraite. Il s'intéressait davantage à la tâche qu'il s'était imposée.
« On peut dire ça... »
Il étudiait pour devenir infirmier, quand il avait la chance d'assister aux cours en direct. Un moyen, sans doute, de pallier aux difficultés qu'il éprouvait à se sentir utile face à sa propre mère dans le besoin...
« J'étudie comme infirmier, alors je sais ce que je fais. »
Il avait d'ailleurs presque terminé. Presque, oui, s'il décidait de ne pas aller plus loin. Après tout, les premières années étaient un tronc commun aux étudiants en médecine et aux étudiants qui souhaitaient devenir infirmiers. Ce n'était pas si compliqué. Tout ce qu'il souhaitait, c'était en sortir aussi rapidement que possible, pouvoir travailler... Pouvoir travailler, oui. Mais les choses ne semblaient jamais aller dans son sens, comme si les planètes refusaient de s'aligner correctement.
Sans attendre plus longtemps, Jaehwan avait commencé à passer la main autour de la plaie, sur elle, en vérité. Il pouvait sentir les tissus gonflés par l'infection et voyait la peau rougie malgré la solution qu'il avait sur les mains, qu'il répandait avec précaution sur la blessure. Sur les blessures, tant qu'il y était. Pourquoi se contenter d'en traiter une, quand d'autres existaient aux alentours ? Il prit le temps de rincer les plaies juste après.
Ensuite, il s'approcha de l'endroit où il avait placé les compresses et la pommade antiseptique. Il se lava une nouvelle fois les mains avant d'ouvrir une des compresses et la sortir de son emballage. Il prit un instant pour aller récupérer de la bande transparente pour garder la compresse une place, et il se désinfecta une fois encore les mains avant d'appliquer de la pommade sur la compresse pour venir délicatement la poser sur la plaie la plus ouverte, celle qui était infectée. Il prit ensuite un morceau de bande transparente pour le fixer.
« Si ça ne change pas de tête d'ici quelques jours, il faudra aller à l'hôpital ou chez un médecin pour qu'ils te prescrivent un antibiotique... »
Au-delà de ça, il ne pouvait faire grand -hose, hélas. Cette pensée à l'esprit, il s'attaqua à la plaie suivante, selon la même procédure. Il valait mieux ne pas perdre de temps. De toute façon, ni l'un, ni l'autre n'avait envie d'être là. icons/gifs : doom days (bazzart); codage par me'ow
Normal. C'était malheureux, qu'une chose pareille lui semble aussi banale, mais Jaehwan ne pouvait prétendre qu'il n'avait pas l'habitude de ce genre de choses. Il avait trop souvent aidé sa mère à se remettre de blessures accidentelles... Accidentelles ou non, en vérité. Cela faisait bien longtemps que Jaehwan ne se posait plus ce genre de questions, pour le bien de sa santé mentale. Un soupir lui échappa malgré lui, alors écoutait Hanjae reprendre la parole, d'une oreille distraite. Il s'intéressait davantage à la tâche qu'il s'était imposée.
« On peut dire ça... »
Il étudiait pour devenir infirmier, quand il avait la chance d'assister aux cours en direct. Un moyen, sans doute, de pallier aux difficultés qu'il éprouvait à se sentir utile face à sa propre mère dans le besoin...
« J'étudie comme infirmier, alors je sais ce que je fais. »
Il avait d'ailleurs presque terminé. Presque, oui, s'il décidait de ne pas aller plus loin. Après tout, les premières années étaient un tronc commun aux étudiants en médecine et aux étudiants qui souhaitaient devenir infirmiers. Ce n'était pas si compliqué. Tout ce qu'il souhaitait, c'était en sortir aussi rapidement que possible, pouvoir travailler... Pouvoir travailler, oui. Mais les choses ne semblaient jamais aller dans son sens, comme si les planètes refusaient de s'aligner correctement.
Sans attendre plus longtemps, Jaehwan avait commencé à passer la main autour de la plaie, sur elle, en vérité. Il pouvait sentir les tissus gonflés par l'infection et voyait la peau rougie malgré la solution qu'il avait sur les mains, qu'il répandait avec précaution sur la blessure. Sur les blessures, tant qu'il y était. Pourquoi se contenter d'en traiter une, quand d'autres existaient aux alentours ? Il prit le temps de rincer les plaies juste après.
Ensuite, il s'approcha de l'endroit où il avait placé les compresses et la pommade antiseptique. Il se lava une nouvelle fois les mains avant d'ouvrir une des compresses et la sortir de son emballage. Il prit un instant pour aller récupérer de la bande transparente pour garder la compresse une place, et il se désinfecta une fois encore les mains avant d'appliquer de la pommade sur la compresse pour venir délicatement la poser sur la plaie la plus ouverte, celle qui était infectée. Il prit ensuite un morceau de bande transparente pour le fixer.
« Si ça ne change pas de tête d'ici quelques jours, il faudra aller à l'hôpital ou chez un médecin pour qu'ils te prescrivent un antibiotique... »
Au-delà de ça, il ne pouvait faire grand -hose, hélas. Cette pensée à l'esprit, il s'attaqua à la plaie suivante, selon la même procédure. Il valait mieux ne pas perdre de temps. De toute façon, ni l'un, ni l'autre n'avait envie d'être là.
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Re: This is the red light | Sam 22 Aoû - 2:00 Citer EditerSupprimer
"If you hate a person, you hate something in him that is part of yourself. What isn't part of ourselves doesn't disturb us." Hermann Hesse
Même si ça le dérangeait profondément d’avoir été surpris dans un moment de faiblesse comme celui-ci, Hanjae ne pouvait pas nier que rencontrer ce garçon qui était capable de désinfecter ses blessures et qui apparement ne posait pas de question sur leur nature, pouvait être une bonne chose. Après tout il était souvent difficile pour lui de correctement soigner ses blessures, il n’était pas une personne très souple et il était compliqué d’atteindre une grande partie de son dos. Il n’aimait pas demander de l’aide, mais si ça pouvait lui éviter un séjour à l’hôpital et plein de question, il pourrait bien tolérer le jeune homme, rien que pour sa santé.
« Je vois »
Pas un grand médecin, mais ça suffisait amplement pour prodiguer des soins simple et cela était assez pour Hanjae. Il avait senti un léger picotement lorsque l’infirmier avait commencé à appliquer le désinfectant, ne réagissant pas vraiment pour autant. C’était bien faible comme sensation comparé à ce qui avait provoquer ces horribles blessures qui couvraient une grande partie de son dos.
Hanjae ne savais pas trop ce que trafiquait le jeune homme sur son dos, il se contentait de lui faire confiance. Lui il ne faisait que passer de l’eau et parfois du désinfectant à l’alcool qu’il laissait couler le long des blessures, il ne pouvait pas faire grand chose de plus seule. Et puis, ce garçon semblait vraiment savoir ce qu’il faisait.
« Hors de question! »
Il s’était redressé, faisant fasse à son interlocuteur, le dépassant d’une tête. Non Hanjae n’irait pas chez le médecin ni à l’hôpital, il en était hors de question. Mais, ce n’était pas une raison pour hurler sur le jeune homme, après tout il avait pris du temps pour le soigner, et Hanjae n’était pas d’humeur à se défouler sur quelqu’un là tout de suite.
« Je ne peux pas aller chez le médecin, mais si tu veux bien t’occuper de mes cicatrices, le temps que ça redevienne normal … et … merci »
Il l’avait aidé, et même s’il détestait la plupart des gens et n’était pas le mec le plus poli du coin, il devait bien se montrer un minimum sympa s’il voulait que l’infirmier accepte de s’occuper de ses blessures.
icons/gifs : doom days (bazzart); codage par me'ow
Même si ça le dérangeait profondément d’avoir été surpris dans un moment de faiblesse comme celui-ci, Hanjae ne pouvait pas nier que rencontrer ce garçon qui était capable de désinfecter ses blessures et qui apparement ne posait pas de question sur leur nature, pouvait être une bonne chose. Après tout il était souvent difficile pour lui de correctement soigner ses blessures, il n’était pas une personne très souple et il était compliqué d’atteindre une grande partie de son dos. Il n’aimait pas demander de l’aide, mais si ça pouvait lui éviter un séjour à l’hôpital et plein de question, il pourrait bien tolérer le jeune homme, rien que pour sa santé.
« Je vois »
Pas un grand médecin, mais ça suffisait amplement pour prodiguer des soins simple et cela était assez pour Hanjae. Il avait senti un léger picotement lorsque l’infirmier avait commencé à appliquer le désinfectant, ne réagissant pas vraiment pour autant. C’était bien faible comme sensation comparé à ce qui avait provoquer ces horribles blessures qui couvraient une grande partie de son dos.
Hanjae ne savais pas trop ce que trafiquait le jeune homme sur son dos, il se contentait de lui faire confiance. Lui il ne faisait que passer de l’eau et parfois du désinfectant à l’alcool qu’il laissait couler le long des blessures, il ne pouvait pas faire grand chose de plus seule. Et puis, ce garçon semblait vraiment savoir ce qu’il faisait.
« Hors de question! »
Il s’était redressé, faisant fasse à son interlocuteur, le dépassant d’une tête. Non Hanjae n’irait pas chez le médecin ni à l’hôpital, il en était hors de question. Mais, ce n’était pas une raison pour hurler sur le jeune homme, après tout il avait pris du temps pour le soigner, et Hanjae n’était pas d’humeur à se défouler sur quelqu’un là tout de suite.
« Je ne peux pas aller chez le médecin, mais si tu veux bien t’occuper de mes cicatrices, le temps que ça redevienne normal … et … merci »
Il l’avait aidé, et même s’il détestait la plupart des gens et n’était pas le mec le plus poli du coin, il devait bien se montrer un minimum sympa s’il voulait que l’infirmier accepte de s’occuper de ses blessures.
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Re: This is the red light | Sam 22 Aoû - 2:01 Citer EditerSupprimer
don't give up. S’occuper des plaies d’un autre était en quelque sortes devenu une routine pour Jaehwan. Une routine, oui, rien de plus, rien de moins. Des années qu’il prenait en charge sa mère lorsqu’elle agissait comme une idiote. Des années qu’il craignait de rentrer chez eux et de ne pas la retrouver, parce qu’elle aurait fait une overdose, voire pire. Alors aujourd’hui, s’occuper d’un garçon blessé, parce qu’il le pouvait, n’était pas si dérangeant à ses yeux que ça aurait pu l’être pour quelqu’un d’autre. D’ailleurs, il continuait à parler, un peu comme un automate, sans vraiment s’inquiéter des réactions de son camarade. Ce n’est pas comme s’il avait beaucoup d’autres solutions, après tout. À vrai dire, c’était même plutôt le contraire.
Il prit le temps de prendre un peu de désinfectant supplémentaire et de le glisser sur les plaies qui parcouraient le dos de Hanjae, les yeux rivés sur la blessure qu’il traitait au lieu d’aller se perdre ailleurs. Ses doigts essayaient de ne pas trop maltraiter la peau abîmée, mais il savait que désinfecter n’était pas seulement une affaire de surface, surtout dans le cas de ces blessures, ce qui le poussa à insister légèrement sur certaines zones visiblement plus abîmées. Le savon désinfectant devait aider, évidemment, mais il n’était pas toujours agréable, notamment lorsque l’infection était effectivement présente.
Il avait sursauté en le voyant se redresser, mais il n’était pas effrayé, quand il avait reposé les yeux lui. Il avait trop souvent connu ce genre de situations. Généralement, une gifle suivait. Pas aujourd’hui.
« Je peux aussi, oui… »
Mais il n’était pas médecin, et il ne pouvait pas agir comme tel si les choses tournaient au vinaigre. Heureusement, ce n’était pas encore le cas.
« Rassieds-toi. »
Sans cela, il ne pouvait pas continuer à l’aider. icons/gifs : doom days (bazzart); codage par me'ow
Il prit le temps de prendre un peu de désinfectant supplémentaire et de le glisser sur les plaies qui parcouraient le dos de Hanjae, les yeux rivés sur la blessure qu’il traitait au lieu d’aller se perdre ailleurs. Ses doigts essayaient de ne pas trop maltraiter la peau abîmée, mais il savait que désinfecter n’était pas seulement une affaire de surface, surtout dans le cas de ces blessures, ce qui le poussa à insister légèrement sur certaines zones visiblement plus abîmées. Le savon désinfectant devait aider, évidemment, mais il n’était pas toujours agréable, notamment lorsque l’infection était effectivement présente.
Il avait sursauté en le voyant se redresser, mais il n’était pas effrayé, quand il avait reposé les yeux lui. Il avait trop souvent connu ce genre de situations. Généralement, une gifle suivait. Pas aujourd’hui.
« Je peux aussi, oui… »
Mais il n’était pas médecin, et il ne pouvait pas agir comme tel si les choses tournaient au vinaigre. Heureusement, ce n’était pas encore le cas.
« Rassieds-toi. »
Sans cela, il ne pouvait pas continuer à l’aider.
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