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Un frère est un ami donné par la nature (ft Capsian)
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Re: Un frère est un ami donné par la nature (ft Capsian) | Dim 1 Nov - 23:52 Citer EditerSupprimer
Azriel avait beau être saoul, défoncé et clairement mal en point, il avait encore assez de conscience pour savoir ce qui était bon pour lui ou non, l'instinct de survie surement. Aussi il était clair qu'il ne devait pas se pointer à l'hôpital et encore moins chez ses parents dans cet état. Il ferait tout pour fuir, pour ne pas être rattrapé et éviter d'être enfermé dans sa chambre. Car c'est ce qui l'attendait si l'hôpital appelait ses parents et la suite était évidente. Il serait envoyé dans un centre de désintoxication, loin, peut-être même à l'étranger pour que personne sache que le fils prodigue avait commis une erreur. Non Azriel ne pouvait pas imaginer ça, il ne supporterait pas d'être privé de toutes ses libertés, celle qu'il venait juste de trouver en intégrant l'université. C'était peut-être ce qui l'avait fait déraper d'ailleurs. Ses parents l'avaient tellement brimé toutes ces années que le peu de libertés qu'il a eu, depuis qu'il était étudiant, lui était monté à la tête. Il s'était surtout rendu compte à quel point il détestait sa vie, ses parents et ce rôle qu'il endossait à la place de ses aînés. Cette révélation avait assombri un peu plus son cœur de rancœur et de jalousie envers son frère et surtout sa sœur. Il leur en voulait d'être partie, de l'avoir laissé seul à supporter le poids des responsabilités qui leurs incombaient à eux, pas à lui, pas au petit dernier, pas au gamin de 19 ans qu'il était. Non, il n'y arrivait plus et c'était bien pour ça qu'il se noyait dans l'alcool et la drogue, seuls artifices avec lesquels il arrivait à s'évader de la cage dorée dans laquelle il était prisonnier. Alors oui il fuyait son frère, ce faux frère qui n'avait jamais été présent pour lui. Quand son corps avait rencontré le sol, Azriel avait grogné de douleur. La drogue faisait son effet mais c'était de la cocaïne et pas de la kétamine, elle n'endormait pas ses sens, au contraire, elle les réveillait, enfin c'était illusoire. En entendant son frère arrivait près de lui, il s'était reculé tel un animal acculé contre un mur. Il faisait non de la tête, refusant son aide. Seulement aux paroles de ce dernier il s'était calmé, observant son frère avec des yeux ronds.
C'était la première fois de sa vie que son frère l'aidait, s'intéressait à lui et surtout lui proposait un refuge pour la nuit. Si ce n'était pas grand-chose pour Caspian, pour Azriel cela voulait dire beaucoup. Il avait d'ailleurs les larmes aux yeux mais s'efforçait de les ravaler. Il s'était laissé approcher et aider par son grand frère. Plusieurs sentiments se mélangeaient en lui, il était heureux, reconnaissant mais aussi vexé et en colère contre lui-même. Il s'était toujours efforcé de paraitre fort devant l'aine et ce soir il venait de donner une liste longue comme le bras à Caspian pour le rabaisser pendant des années. Pourtant soutenu par son frère, sa tête calé contre lui, il avait l'impression d'être retombé en enfance. Un flashback avait traversé son cerveau, un souvenir de lui jeune, très jeune jouant avec son frère. C'était flou et surement déformé par la drogue mais Azriel avait l'impression de se souvenir de son frère l'enlacent pour le consoler parce qu'il s'était fait mal. Comme à l'époque un sentiment de sécurité l'avait envahi, ce qui perturbait le cadet et lui avait cloué le bec. Il s'était laissé faire, montant dans le taxis sans se débattre. En route, il s'était remémoré les paroles de son frère, derrière le ton agacé de Caspian, il avait malgré tout ressenti une forme d'inquiétude. Est-ce qu'il se faisait des idées ? Est-ce que la drogue qui circulait dans son sang lui donnait des hallucinations ? C'était possible, le premier flash était passé, mais il n'était pas prêt de redescendre vu la dose qu'il avait prise.
En arrivant à destination Azriel avait essayé de sortir seul sans succès. Il se battait avec la poignée qu'il n'arrivait pas à tirer. Le chauffeur l'engueulait alors que lui criait à son tour contre l'homme. Finalement Caspian était arrivé pour le sauver et il avait regardé son frère avec une lueur de reconnaissance dans les yeux. A la réflexion de son ainé, Azriel avait grommelé
Oh ça va, ils ne vont pas se plaindre tes voisins, ils doivent avoir l'habitude d'entre crier chez toi non ? Oh Lori, ça fait longtemps que je l'ai pas vu !!!! Lori !!!! Tonton arrive !!!
Oui Azriel en tenait une couche et à peine entrée, il avait cherché la petite pinscher. Il n'avait pas eu à chercher longtemps puisqu'elle était venue faire la fête à son maitre. Azriel s'était accroupis, enfin plutôt s'était effondré au sol en lançant les mains vers la chienne. Celle-ci était méfiante, normal vu son état, mais elle s'était approchée pour le sentir. Azriel gagatisait, faisant des bruits de gazouillis en essayant de caresser l'animal. Il avait levé les yeux vers Caspian, criant presque, comme si avec la différente de hauteur son frère ne l'entendait pas.
Elle est trop belleeeee !!! Oh choupinette !!!
La chienne lui faisait penser à Rox, son seul véritable ami. C'était bien la seule chose de bien dans sa vie, sa relation avec son chien. Au fond c'était peut-être ça sa passion, les animaux. Il n'y avait qu'avec eux qu'Azriel arrivait à être lui. Il avait d'ailleurs feeling particulier avec eux. Cette pensée difficile avait fait montrer les larmes aux yeux d'Azriel, sujet à une fluctuation d'émotions intenses surement du à ce qui circulait dans son sang. Cependant la réflexion de Caspian l'avait fait revenir rapidement sur terre. Il l'avait foudroyé du regard, sentant une vague de colère montait en lui. Il s'était levé, un peu trop vite. Il lui avait fallu quelques secondes pour se stabiliser.
Qu'est-ce que ça peut te faire ?! Quoi ?! Tu vas aller me balancer aux parents ! "Ah vous avez vu, c'est pas le fils parfait que vous pensez !" imitant ses parents. C'est ça hein ?! T'as que ça à faire de pourrir ma vie !!
Azriel s'était avancé vers lui pour le pousser. Ce n'était pas vraiment pour l'agresser, simplement pour qu'il sorte de son chemin. En effet il n'était jamais venu chez son frère et il voulait visiter. Enfin la première chose qu'il voulait trouver c'est la cuisine et si possible boire un coup. En se dirigeant vers ce qui lui semblait la cuisine, il avait repris.
T'as oublier tes bonnes manières ?! Tu vas même pas m'offrir un verre ! Pff, t'es comme Asteria....avait-il murmuré
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Re: Un frère est un ami donné par la nature (ft Capsian) | Mar 17 Nov - 22:57 Citer EditerSupprimer
Franchement, depuis le jour où les parents Im avaient interdit à Caspian d’approcher Azriel, le plus âgé ne s’en était plus jamais occupé. Après tout on lui avait reproché sa mauvaise influence sur la fille de la famille et ils avaient eu peur qu’il en fasse de même sur le cadet. Et pour être honnête, même si il n’avait rien contre le gamin au départ, ils s’étaient éloigné et étaient devenu avec le temps de parfait étranger. En même temps Caspian était devenu tout ce que leurs parents ne voulaient pas tandis que Azriel lui était le parfait fils. Donc ça n'avait jamais aider à leur relation. Surtout que le plus jeune semblait toujours avoir une haine viscérale pour son aîné.
Et pourtant aujourd’hui c’était bien le militaire qui se trouvait devant la tête de mule qu’était Azriel afin de lui venir en aide. Certes, il était là parce que le plus jeune l’avait appelé, mais au moins il faisait un effort pour le gamin. Enfin il avait fait bien plus d’un effort pour aujourd’hui. Déjà le simple fait qu’il ait abandonné ses plans pour la soirée était largement suffisant. Pourtant il était là, à le ramasser sur le trottoir, le jeter dans le taxi et l’aider à en sortir une fois arrivé. Puis l’avait aidé à tenir debout jusqu’à ce qu’ils soient enfin dans son appartement. Non sans l’avoir mis en garde sur le fait de faire du bruit et de déranger son bébé. Mais il faut croire que le gamin se foutait de cette information.
- Sérieusement ? Tu crois vraiment que je les ramène ici ? Franchement tu as rien compris si tu ramènes tes conquêtes chez toi. C’est le pire plan à faire si tu veux pouvoir être tranquille chez toi. Et n’agresse pas Lori ainsi.
L’homme avait râler, alors qu’il voyait son bébé arriver presque en courant pour venir les voir. Elle était tellement adorable à toujours venir l’accueillir ainsi, pas surprenant que Queen fasse un scandale à chaque fois qu’il venait la récupérer. Et maintenant même son petit frère était aux pieds de cette petite bête. A crier, étalé sur le sol comme un loque. Le plus grand le juger du regard tellement il semblait idiot ainsi.
- Evidemment qu’elle est belle ma fille.
Caspian l’avait laissé un peu jouer avec Lori avant de remarquer l’état de ses yeux. Il n’avait pas eu une seule seconde de doute sur la raison de l’état de ces derniers. La drogue. C’était même certain, il ne savait pas en détail à quoi tournait le sale gosse devant lui. Mais il était certain qu’il avait pris une bonne dose. Il l’avait regardé essayer de se relever avec le peu de dignité qu’il lui restait à l’instant présent. Le jugeant un peu plus du regard alors qu’il venait râler sur le fait qu’il allait le balancer aux parents. Le plus vieux n’en avait que faire de leurs parents à l’heure actuelle. Ce n’était clairement pas son problème. Là le problème était que le gamin était complétement défoncé.
- Parce que tu crois que j’en ai quelque chose à faire des parents ? Je m’en fiche complet. Le problème c’est que tu te drogue putain.
Le gamin l’avait poussé pour s’échapper vers là cuisine. Mais il n’avait pas vraiment pu avancer que le militaire était venu le plaquer entre lui et le mur voisin. Ils devaient s’expliquer et il ne comptait laisser aucune échappatoire à son cadet là dessus. Il avait soif ? Ca lui apprendra à boire et à se droguer.
- T’aura ton verre de lait quand on aura parlé !
Il l’avait regardé droit dans les yeux pour lui prouver qu’il ne comptait pas abandonner ce sujet-là avant d’avoir eu une explication. Donc si le gamin voulait qu’il le lâche, il savait ce qu’il lui restait à faire.
- Je savais que tu étais stupide. Mais au point de toucher à ces saloperies là… Franchement tu me déçois encore plus. Tu crois peut être que ca te fais du bien, que ca te rend heureux ou je ne sais mais tu te trompes totalement. Tout ce que tu fais c’est te détruire la santé. Et ne viens même pas me dire que c’est pas vrai alors que tu fais des études pour être médecin, tu sais très bien l’effet qu’ont ces merdes sur le corps. Regarde déjà dans quel état tu es actuellement alors imagine dans quelques années.
Finalement, il avait libérer le gamin, mais cela ne voulait pas dire que la conversation était fini. Bien au contraire, elle ne faisait que commencer. Mais, il fallait soigner cette foutue blessure à la tête qui continuait de saigner depuis tout à l’heure.
Et pourtant aujourd’hui c’était bien le militaire qui se trouvait devant la tête de mule qu’était Azriel afin de lui venir en aide. Certes, il était là parce que le plus jeune l’avait appelé, mais au moins il faisait un effort pour le gamin. Enfin il avait fait bien plus d’un effort pour aujourd’hui. Déjà le simple fait qu’il ait abandonné ses plans pour la soirée était largement suffisant. Pourtant il était là, à le ramasser sur le trottoir, le jeter dans le taxi et l’aider à en sortir une fois arrivé. Puis l’avait aidé à tenir debout jusqu’à ce qu’ils soient enfin dans son appartement. Non sans l’avoir mis en garde sur le fait de faire du bruit et de déranger son bébé. Mais il faut croire que le gamin se foutait de cette information.
- Sérieusement ? Tu crois vraiment que je les ramène ici ? Franchement tu as rien compris si tu ramènes tes conquêtes chez toi. C’est le pire plan à faire si tu veux pouvoir être tranquille chez toi. Et n’agresse pas Lori ainsi.
L’homme avait râler, alors qu’il voyait son bébé arriver presque en courant pour venir les voir. Elle était tellement adorable à toujours venir l’accueillir ainsi, pas surprenant que Queen fasse un scandale à chaque fois qu’il venait la récupérer. Et maintenant même son petit frère était aux pieds de cette petite bête. A crier, étalé sur le sol comme un loque. Le plus grand le juger du regard tellement il semblait idiot ainsi.
- Evidemment qu’elle est belle ma fille.
Caspian l’avait laissé un peu jouer avec Lori avant de remarquer l’état de ses yeux. Il n’avait pas eu une seule seconde de doute sur la raison de l’état de ces derniers. La drogue. C’était même certain, il ne savait pas en détail à quoi tournait le sale gosse devant lui. Mais il était certain qu’il avait pris une bonne dose. Il l’avait regardé essayer de se relever avec le peu de dignité qu’il lui restait à l’instant présent. Le jugeant un peu plus du regard alors qu’il venait râler sur le fait qu’il allait le balancer aux parents. Le plus vieux n’en avait que faire de leurs parents à l’heure actuelle. Ce n’était clairement pas son problème. Là le problème était que le gamin était complétement défoncé.
- Parce que tu crois que j’en ai quelque chose à faire des parents ? Je m’en fiche complet. Le problème c’est que tu te drogue putain.
Le gamin l’avait poussé pour s’échapper vers là cuisine. Mais il n’avait pas vraiment pu avancer que le militaire était venu le plaquer entre lui et le mur voisin. Ils devaient s’expliquer et il ne comptait laisser aucune échappatoire à son cadet là dessus. Il avait soif ? Ca lui apprendra à boire et à se droguer.
- T’aura ton verre de lait quand on aura parlé !
Il l’avait regardé droit dans les yeux pour lui prouver qu’il ne comptait pas abandonner ce sujet-là avant d’avoir eu une explication. Donc si le gamin voulait qu’il le lâche, il savait ce qu’il lui restait à faire.
- Je savais que tu étais stupide. Mais au point de toucher à ces saloperies là… Franchement tu me déçois encore plus. Tu crois peut être que ca te fais du bien, que ca te rend heureux ou je ne sais mais tu te trompes totalement. Tout ce que tu fais c’est te détruire la santé. Et ne viens même pas me dire que c’est pas vrai alors que tu fais des études pour être médecin, tu sais très bien l’effet qu’ont ces merdes sur le corps. Regarde déjà dans quel état tu es actuellement alors imagine dans quelques années.
Finalement, il avait libérer le gamin, mais cela ne voulait pas dire que la conversation était fini. Bien au contraire, elle ne faisait que commencer. Mais, il fallait soigner cette foutue blessure à la tête qui continuait de saigner depuis tout à l’heure.
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Re: Un frère est un ami donné par la nature (ft Capsian) | Sam 21 Nov - 18:23 Citer EditerSupprimer
Azriel avait haussé les épaules face à la réponse de son frère. Il ne savait rien de lui, il n'avait jamais rien su sur lui. Il n'avait pas beaucoup de souvenirs heureux avec Caspian, ou alors il ne s'en rappelait pas. Pourtant ces souvenirs étaient là, comme ce flash qu'il avait eu précédent. Les images qui lui viennaient en tête à cet instant étaient loin d'être du même calibre. Le plus jeune avait d'ailleurs préféré éviter de répondre et de toute façon son attention s'était porté sur Lori. Il ne connaissait pas plus que ça la chienne, comme tout ce qui concernait son frère. Il l'avait vu quelques fois alors ce soir il étaitravi de pouvoir faire sa connaissance. Au fond il avait envie d'apprendre à connaitre son frère, de comprendre qui était cet homme qu'il n'avait jamais fréquenté. Azriel l'avait toujours repoussé car celui-ci ne s'était jamais intéressé à lui. A ses yeux son frère le méprisait car contrairement à lui et Queen, il restait dans le droit chemin, enfin il roulait sur les rails imposés par leur paternel. Aussi le cadet était étonné de l'amour qu'il avait ressenti dans la voix de son frère quand il avait parlé de Lori. Son cœur s'était serré en essayant de se rappeler si un jour celui-ci avait employé le même ton avec lui, teinté d'affection. C'était douloureux alors il avait chassé ses réflexions. Pour ça rien de mieux qu'un peu l'alcool pour faire taire son cerveau encore trop actif à son gout. C'était comme ça qu'il s'était mis à déambuler dans l'appartement, à la recherche d'une solution pour endormir cette douleur irréelle d'être si proche de Caspian et en même temps loin émotionnellement.
Lors de l'échange suivant, Azriel avait tiqué à la réponse de son aîné. Pourquoi il s'intéressait à ce qu'il faisait ? Après tout qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire qu'il fasse une overdose et il laisse sa peau. Il était certain que Caspian s'en préoccupait parce qu'à l'heure actuelle ils étaient chez lui et qu'il ne voulait pas être mêler à ça. Au fond Azriel regrettait de l'avoir appelé, d'autant plus que celui-ci n'avait clairement pas l'intention de lui fournir ce qu'il désirait soit de l'alcool.
Le cadet avait été surpris que son frère l'immobilise. Le claquement de son dos sur le mur l'avait fait grogné. La douleur avait aussi réveillé celle de son crâne, qu'il était parvenu à oublier jusqu'ici. Une grimace sur le visage il avait tenté de se débattre, cependant c'était inutile vu la carrière de son frère et son état. Azriel avait beau le fusiller du regard, cela n'avait aucun effet et au monologue de son frère, il s'était à nouveau débattu, avec le peu de force qu'il lui restait.
Va te faire foutre Capsian, j'suis pas con ! je sais très bien ce que ça fait je fais figure toi. Comme tu dis je suis un futur médecin pfff… C'est quoi le problème ? Est-ce que tu en as foutre de moi, maintenant ou dans quelques années ? De toute façon je tiendrais pas jusque-là, je....
Il s'était stoppé, réalisant qu'il ne devait peut être pas avouer ses envies suicidaires à son frère. Azriel avait froncé les sourcils en grimaçant. Heureusement Caspian l'avait lâché et il avait instinctivement porté une main à sa tête en soupirant. Il avait alors poussé son frère pour se dégager du mur.
Tu comprends pas que c'est ma seule échappatoire ! T'as pas ce genre de souci toi, puis monsieur vit comme il l'entend sans se soucier des autres
Azriel lui avait fait une mine condescendante avant de s'éloigner pour s'affaler sur le canapé, s'allongeant sans ménagement. Il avait la tête qui tournait et tout son corps semblait meurtrie de sa rencontre avec le bitume et le trottoir ensuite. Il avait fermé les yeux en espérant que tout puisse s'arrêter de tourner, qu'il puisse enfin en finir avec cette conversation futile avec son frère, il le détestait autant qu'il l'admirait et il avait envie de pleurer. Lui n'était pas si fort, il ne l'avait jamais été. Déjà lorsqu'il était gamin les autres se moquaient de lui, en arrivant ici il s'était construit ce personnage arrogant et indifférent alors qu'au fond il était toujours ce gamin meurtri par ses chaines et terriblement seul.
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Re: Un frère est un ami donné par la nature (ft Capsian) | Lun 7 Déc - 19:04 Citer EditerSupprimer
Les rares fois où Caspian faisait face au cadet des Im s’était pour foutre en l’air un événement familiale ou faire rager le gamin. Pourtant ce soir ça n'avait pas été son attention. Il était finalement venu parce qu’il était inquiet de l’état de son petit frère. Certes il ne le montrait pas spécialement mais c'était le cas. Après tout le gamin restait son frère qu’il le veuille ou non. Puis Queen lui ferait surement une scène si elle apprenait qu’il avait osé laissé Azriel mourir dans les rues de Hongdae. Donc le laisser entrer chez lui était sûrement plus raisonnable que la colère de sa cadette. Cela faisait bien longtemps qu’ils ne s’étaient pas retrouvés seuls sans se prendre la tête plus que cela. Et pour être honnête cela faisait bizarre au militaire. L’espaces de quelques secondes il avait cru revoir le gamin qui lui courait après dans leur maison à Chicago. Mais tout cela était de l’histoire ancienne et Caspian n’avait clairement pas envie de remettre le nez là dedans. Et encore moins envie de devoir des explications sur ces agissements pour les quinze dernières années.
Si il y avait bien une chose que le militaire n’acceptait pas, c'était la drogue. Peu importe laquelle, il faisait la chasse à ces saloperies et ses hommes le savaient parfaitement. Ils pouvaient boire et fumer la cigarette comme bon leurs voulaient mais si ils touchaient à une de ces saloperies là, c’était dehors direct. Et si il n’acceptait pas sa dans son unité, il n’allait surement pas l’accepter d’une personne qui partage son sang. Il était le premier à sortir faire la fête, se retourner le cerveau avec divers alcool en ayant un clope au bec. Mais jamais il n’avait touché à ces merdes là.
Sans délicatesse il avait plaqué son cadet contre le mur le plus proche, se moquant de la douleur qu’il pourrait infliger par ce geste. Il n’aimait pas comment Azriel agissait. Même si ils n’étaient pas proches, il aurait au moins pu faire genre de l’écoute pendant cinq secondes au lieu de vouloir fuir. Caspian n’avait d’ailleurs pas sourcillé une seule fois sous le regard brûlant de son petit frère. Ce n’était pas un chiot comme lui qui allait lui faire peur.
- Tu veux te foutre en l’air ? Très bien. Fais-le. Assume tes conneries jusqu’au bout.
Sa voix avait été froide, sans la moindre émotion quand il s’était décalé, s’approchant d’un grand buffet, pour en ouvrir un tiroir qui devait normalement être verrouillé. Sortant son arme de service pour la poser sous le nez de son cadet. Lui faisant signe d’oser la prendre si s’était vraiment ce qu’il désirait que de se foutre en l’air. De toute façon, il le sentait clairement trop lâche pour cela. Même appuyer sur la détente était trop courageux pour le plus jeune.
- J’ai pas ce genre de soucis ? Je fous ma vie en jeu à chaque fois que je pars en mission. J’ai peut être eu de la chance jusque là, mais qui sait demain le cercueil qui pourrait revenir au pays pourrait très bien être le mien à la place de celui d’un de mes hommes. Tu parles de la mort comme si tu en connaissais quelque chose. Mais est ce que tu as simplement conscience de ce que c’est ? C’est vrai, j’ai pris la décision de me barrer et de m’engager dans l’armée. Cependant j’avais conscience des risques que je prenais et j’assumais ouvertement ce que je voulais. On a toujours le choix ! Reste à savoir si on ose faire ce choix ou non.
Sur ces paroles, il avait rejoint la salle de bain pour y prendre la trousse de secours afin de pouvoir soigner les blessures de son cadet. Revenant au salon où se trouvait Azriel, étalé sur son canapé. Il l’observa quelques secondes avant de l’interpeller plus calme que précédemment.
- Par contre si tu pouvais éviter de mettre du sang sur mon canapé ça serait bien. Ca ne part pas bien au nettoyage. En attendant redresse toi que je soigne ta plaie.
Il avait ouvert la petite boite pour en sortir le nécessaire pour désinfecter la blessure. Il préférait vérifier qu’il n’y ait rien dedans avant de mettre un pansement. Attirant Azriel pour qu’il pose sa tête sur ses genoux afin qu’il puisse œuvrer tranquillement sans être dérangé par le plus jeune qui bougeait.
Si il y avait bien une chose que le militaire n’acceptait pas, c'était la drogue. Peu importe laquelle, il faisait la chasse à ces saloperies et ses hommes le savaient parfaitement. Ils pouvaient boire et fumer la cigarette comme bon leurs voulaient mais si ils touchaient à une de ces saloperies là, c’était dehors direct. Et si il n’acceptait pas sa dans son unité, il n’allait surement pas l’accepter d’une personne qui partage son sang. Il était le premier à sortir faire la fête, se retourner le cerveau avec divers alcool en ayant un clope au bec. Mais jamais il n’avait touché à ces merdes là.
Sans délicatesse il avait plaqué son cadet contre le mur le plus proche, se moquant de la douleur qu’il pourrait infliger par ce geste. Il n’aimait pas comment Azriel agissait. Même si ils n’étaient pas proches, il aurait au moins pu faire genre de l’écoute pendant cinq secondes au lieu de vouloir fuir. Caspian n’avait d’ailleurs pas sourcillé une seule fois sous le regard brûlant de son petit frère. Ce n’était pas un chiot comme lui qui allait lui faire peur.
- Tu veux te foutre en l’air ? Très bien. Fais-le. Assume tes conneries jusqu’au bout.
Sa voix avait été froide, sans la moindre émotion quand il s’était décalé, s’approchant d’un grand buffet, pour en ouvrir un tiroir qui devait normalement être verrouillé. Sortant son arme de service pour la poser sous le nez de son cadet. Lui faisant signe d’oser la prendre si s’était vraiment ce qu’il désirait que de se foutre en l’air. De toute façon, il le sentait clairement trop lâche pour cela. Même appuyer sur la détente était trop courageux pour le plus jeune.
- J’ai pas ce genre de soucis ? Je fous ma vie en jeu à chaque fois que je pars en mission. J’ai peut être eu de la chance jusque là, mais qui sait demain le cercueil qui pourrait revenir au pays pourrait très bien être le mien à la place de celui d’un de mes hommes. Tu parles de la mort comme si tu en connaissais quelque chose. Mais est ce que tu as simplement conscience de ce que c’est ? C’est vrai, j’ai pris la décision de me barrer et de m’engager dans l’armée. Cependant j’avais conscience des risques que je prenais et j’assumais ouvertement ce que je voulais. On a toujours le choix ! Reste à savoir si on ose faire ce choix ou non.
Sur ces paroles, il avait rejoint la salle de bain pour y prendre la trousse de secours afin de pouvoir soigner les blessures de son cadet. Revenant au salon où se trouvait Azriel, étalé sur son canapé. Il l’observa quelques secondes avant de l’interpeller plus calme que précédemment.
- Par contre si tu pouvais éviter de mettre du sang sur mon canapé ça serait bien. Ca ne part pas bien au nettoyage. En attendant redresse toi que je soigne ta plaie.
Il avait ouvert la petite boite pour en sortir le nécessaire pour désinfecter la blessure. Il préférait vérifier qu’il n’y ait rien dedans avant de mettre un pansement. Attirant Azriel pour qu’il pose sa tête sur ses genoux afin qu’il puisse œuvrer tranquillement sans être dérangé par le plus jeune qui bougeait.
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Re: Un frère est un ami donné par la nature (ft Capsian) | Sam 12 Déc - 18:29 Citer EditerSupprimer
Le bruit de l'arme sur la table basse avait fait ouvrir les yeux à Azriel. Il avait tourné la tête pour observer le revolver à portée de main. Il avait lancé un regard interrogatif à son frère, se demandant s'il était sérieux. Est-ce qu'il lui offrait la solution à tous ses problèmes ? Son regard avait oscillé entre Caspian et l'arme, jusqu'à se poser sur son aîné pour l'écouter. Il s'était même redressé. Malgré son mal de tête, ses vertiges, ses nausées, il entendait les mots de Caspian. Celui-ci allait surement un peu trop vite mais Azriel avait saisi le principal. Son frère risquait sa vie tous les jours, il côtoyait la mort et l'avait surement déjà vu de près. Ses dents s'étaient serrées au fil de la tirade du plus vieux, l'imaginer revenir en cercueil avait retourné le cœur d'Azriel et pourtant ce n'était pas le pire. Le pire c'était lorsque son frère avait mentionné son manque de courage. Il tapait dans le mille. Le cadet s'était mordu l'intérieur de la joue pour éviter de laisser transparaitre sa colère. Elle devait pourtant se lire sur son visage, comme la peine, le doute et l'incompréhension. Perdu, voilà ce qu'il était, perdu, bourré et camé. Autant dire que son cerveau ne réfléchissait pas comme d'habitude. Aussi quand Caspian était parti à la salle de bain, il ne l'avait pas remarqué car ses yeux s'étaient rivés sur l'arme. Azriel l'avait pris en main, l'observant sous toutes les coutures. Il ne savait pas grand-chose d'une arme mais il savait qu'il devait enlever la sécurité.
Après tout, pourquoi pas ? Ça serait tellement plus simple de se mettre une balle dans la tête, d'arrêter de lutter, de te débattre contre le courant. Si la vie est un long fleuve alors Azriel avait des envies de noyade et que son corps dérive jusqu'à la mer vers des cieux plus clément. Encore une fois ton frère avait raison, il n'avait aucun courage. Le geste qu'il s'apprêtait à faire n'avait rien de courage, il était égoïste et désespéré. Il voulait simplement arrêter de souffrir, peu importe ce qu'il avait après, peu importe le mal qu'il faisait à ceux qu'il t'aimait, de toute façon personne ne pleurait pour lui. Alors oui, il avait mis le canon de l'arme sur sa tempe et il avait appuyé et appuyé encore. Ce n'était qu'en voyant son frère revenir qu'il avait compris que l'arme n'était pas chargé et qu'il s'était bien foutu de sa gueule.
PUTAIN CASPIAN !!! FAIT CHIER !!!
Azriel s'était levé d'un bond mais son corps était à bout de force. Aussi ses jambes avaient lâché et il s'était étalé dans le canapé alors que des larmes lui montaient aux yeux. Aux dernières paroles de son frère il n'avait rien répliqué, incapable d'ouvrir la bouche, trop occuper à retenir les sanglots qui lui grimpaient dans sa gorge. Sa tête le piquait, ses yeux le piquaient, son corps lui faisait mal, son cœur lui faisait mal. Azriel s'était laissé faire quand son frère avait pris sa tête sur ses genoux. A cet instant, le cadet s'était permis de laisser des larmes silencieuses couler, espérant que son frère soit assez occupé à le soigner pour ne pas le voir. Azriel s'était mis à murmurer, plus pour lui-même que pour Caspian
Pourquoi je ne suis pas aussi fort que toi, on est frère pourtant ? Pourquoi j'arrive pas à être aussi fort ? Pourquoi j'sais pas quoi faire ? Pourquoi je me sens vide ?! Pourquoi est-ce que je vis ?!
Il avait hurlé les dernières paroles s'étant mis à frapper, se redressant pour frapper sur le torse de son frère. Le flot de larmes, qu'il avait essayé de retenir, se déversait maintenant sur ses joues. Sa respiration était haletante à cause des sanglotes qui le secouaient. La colère, le désespoir et la peur l'envahissaient, faisant pulsé son sang dans ses tempes. La drogue lui donnait surement ses dernières forces, car il sentait aussi son corps s'alourdir de plus en plus.
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Re: Un frère est un ami donné par la nature (ft Capsian) | Sam 9 Jan - 19:36 Citer EditerSupprimer
Caspian était peut être une tête brûlée qui se faisait pour un idiot de service auprès de beaucoup de monde. Mais il était très loin d’être con. Au contraire. Certains oublient qu’il avait été accepté dans l’une des plus prestigieuses université de la capital et avait choisi de s’engager dans l’armée au lieu de continuer ses études. Même si Azriel était peut être un des rares qui n’était pas au courant de tout cela, vu qu’il n’était qu’un gamin quand ca c’est produit. Alors quand il sortait son arme de service de son étui pour la mettre sous le nez de son cadet aux pensées suicidaires. Cette dernière n’était évidemment pas chargée. Il avait beau avoir de gros différents avec Azriel, se prendre la tête avec lui à chaque fois qu’il se trouvait dans la même pièce. Ca ne voulait pas dire qu’il allait lui mettre entre les mains l’arme qui lui permettrait de se foutre en l’air alors qu’il est sous drogue. Le militaire était loin d’être aussi stupide que semblait le penser son cadet depuis toutes ces années. Certes, il en avait toujours joué. Préfèrent passé pour l’idiot de la famille devant son cadet plutôt que celui était devenu la marionnette de leurs parents. Ce qui était clairement le sujet de désaccord entre les deux fils Im a chaque fois qu’ils se voyaient. Mais aujourd’hui Caspian s’était un peu ouvert à son cadet, sur les risques qu’il encourait chaque jour, chaque fois qu’il quittait la base pour partir en mission. Que la mort n’était pas un jeu mais la case finale sans porte de sortie. Et que cela ne l’amusait pas que Azriel parle de se foutre en l’air avec autant de légèreté.
S’était donc sans grande inquiétude que Caspian avait laissé son petit frère avec son arme. De toute façon le plus jeune ne pourrait pas faire grand chose avec. Il avait fait son aller retour dans la salle de bain tranquillement. Revenant avec le nécessaire pour soigner Azriel. Alors que ce dernier était en train de le maudire ouvertement. Apparemment, il avait essayé de se servir de son arme. Dommage pour lui car ça n'avait pas marché comme il le désirait.
- Tu croyais quand même pas sérieusement que j’allais te laisser avec une arme chargée ? Car si c’est le cas, c’est que tu me prends vraiment pour un con. Et je t’ai déjà dit que ce n’était pas le cas.
Il n’allait pas débattre sur ce sujet encore une fois. Ca avait déjà été le cas de nombreuses fois avant donc il n’avait pas envie de le faire maintenant. Puis vu son état, Caspian n’avait même pas envie de le faire. C’était une perte de temps. Pour l'instant, ce qui importait était de soigner la blessure que son cadet s’était faite à la tête. Il avait forcé celui-ci à s’allonger pour venir poser sa tête sur ses genoux pour qu’il puisse facilement nettoyer sa plaie. Caspian était en train d'imbiber le coton de produit quand il sentit quelque chose venir humidifier son jean. Mais il ne dit rien, se doutait que le plus jeune n’avait sûrement pas envie qu’on lui fasse remarquer les larmes qui dévalaient ses joues. Le militaire avait rapidement entendu et compris les murmures de son cadet alors qu’il s’affairait à le soigner.
- Ce n’est pas une question de force. Ça, c'est dans la tête. C’est surtout une histoire de liberté. Queen et moi, on y est bien trop attaché pour avoir accepté d’être enchaîné. Toi tu t’es laissé faire. Tu leur as dit oui, suivi tout ce qu’ils voulaient au lieu de te demander ce que toi tu voulais.
Il avait répondu calmement pour aider son petit frère à retrouver son calme. Venant doucement le prendre dans ses bras pour qu’il arrête de le frapper. Même si ce n’était pas ce genre de coups qui allait blesser le militaire. Son cadet n’était pas dans son état normal donc il valait mieux qu’il se calme et dorme un peu pour reprendre ses esprits. C’était ce qui était le plus judicieux actuellement. De toute façon, il y avait de forte chance pour que Azriel ait oublié tout ce qui s'était passé et dit maintenant lorsqu’il se réveillerait demain.
S’était donc sans grande inquiétude que Caspian avait laissé son petit frère avec son arme. De toute façon le plus jeune ne pourrait pas faire grand chose avec. Il avait fait son aller retour dans la salle de bain tranquillement. Revenant avec le nécessaire pour soigner Azriel. Alors que ce dernier était en train de le maudire ouvertement. Apparemment, il avait essayé de se servir de son arme. Dommage pour lui car ça n'avait pas marché comme il le désirait.
- Tu croyais quand même pas sérieusement que j’allais te laisser avec une arme chargée ? Car si c’est le cas, c’est que tu me prends vraiment pour un con. Et je t’ai déjà dit que ce n’était pas le cas.
Il n’allait pas débattre sur ce sujet encore une fois. Ca avait déjà été le cas de nombreuses fois avant donc il n’avait pas envie de le faire maintenant. Puis vu son état, Caspian n’avait même pas envie de le faire. C’était une perte de temps. Pour l'instant, ce qui importait était de soigner la blessure que son cadet s’était faite à la tête. Il avait forcé celui-ci à s’allonger pour venir poser sa tête sur ses genoux pour qu’il puisse facilement nettoyer sa plaie. Caspian était en train d'imbiber le coton de produit quand il sentit quelque chose venir humidifier son jean. Mais il ne dit rien, se doutait que le plus jeune n’avait sûrement pas envie qu’on lui fasse remarquer les larmes qui dévalaient ses joues. Le militaire avait rapidement entendu et compris les murmures de son cadet alors qu’il s’affairait à le soigner.
- Ce n’est pas une question de force. Ça, c'est dans la tête. C’est surtout une histoire de liberté. Queen et moi, on y est bien trop attaché pour avoir accepté d’être enchaîné. Toi tu t’es laissé faire. Tu leur as dit oui, suivi tout ce qu’ils voulaient au lieu de te demander ce que toi tu voulais.
Il avait répondu calmement pour aider son petit frère à retrouver son calme. Venant doucement le prendre dans ses bras pour qu’il arrête de le frapper. Même si ce n’était pas ce genre de coups qui allait blesser le militaire. Son cadet n’était pas dans son état normal donc il valait mieux qu’il se calme et dorme un peu pour reprendre ses esprits. C’était ce qui était le plus judicieux actuellement. De toute façon, il y avait de forte chance pour que Azriel ait oublié tout ce qui s'était passé et dit maintenant lorsqu’il se réveillerait demain.
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Re: Un frère est un ami donné par la nature (ft Capsian) | Lun 18 Jan - 22:32 Citer EditerSupprimer
@Im Caspian
Tu en veux à ton frère de t'avoir donné de faux espoirs. A sa réplique, tu grognes, préférant éviter de surenchérir. Après tout il est con, tu es con, tout le monde est con. C'est peut-être parce que tu es totalement défoncé, mais tu es dégouté du monde dans lequel tu évolues. Tu ne supportes plus la pression que te fait subir tes parents. Les mondanités hypocrites auxquelles tu es obligé d'assister. Cette vie ou tu n'as rien choisi. Cette solitude qui t'envahit tous les soirs lorsque tu es seul. Tu détestes ta vie, la vie, le monde, l'univers entier. Tu as une quantité de rage en toi et celle-ci te submerge alors que ton frère s'attèle à te soigner. Pourquoi tout d'un coup Capsian se préoccupe de toi. Cette élance de compassion te ramène à tes propres échecs, cette rancœur stupide que tu voues à ton frère et ta sœur pour te protéger. Tu ne veux pas avouer qu'il te manque, cette faiblesse n'est pas acceptable et pourtant c'est ce que tu fais, alors que des larmes roulent sur tes joues, tes paroles témoignent de ton état de détresse. La réponse de ton frère ne fait que redoubler tes larmes, ta colère et ta douleur. Tu te relèves pour lui faire face, le visage déformé par la rage.
C'est facile pour toi de dire ça ! C'est toi qui nous a abandonné en premier et Asteria t'as suivie. Vous m'avez abandonné alors quoi ?! Est-ce que je devrais faire, partir moi aussi ? T'oublies tout ce que les parents ont fait pour nous. Alors oui je me retrouve enchainé à des responsabilités qui te revenaient ! C'est toi l'ainé de la famille, c'est toi qui devrait montrer l'exemple, c'est toi qui devait me dire quoi faire ou ne pas faire, c'est toi mon grand frère !! Pourquoi c'est moi qui suit obliger d'être l'héritier de la famille ! J'en veux pas de tout ça... c'est de ta faute Capsian ! pourquoi tu m'as abandonné...
Tu as murmuré, crié, hurlé en t'agrippant à ton frère. Tu lui reproches tous tes malheurs parce que tu es saoul. Tu pleures à chaudes larmes alors que ta tête se remet à tourner. Tu es fatigué, ton corps n'en peut plus de l'ascenseur émotionnel que vit ton cœur en vrac. Tu craques, murmurant entre deux sanglots.
J'veux rien... si je veux qu'on me laisse tranquille, je veux mourir Capsian, j'en peux plus, je....je suis vide, j'ai pas de rêves, pas de passion, à quoi ça sert de continuer...
@Im Caspian
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Re: Un frère est un ami donné par la nature (ft Capsian) | Mar 16 Fév - 22:18 Citer EditerSupprimer
Si Caspian est prêt à laisser une arme entre les mains de Azriel dans un tel état, ce dernier aurait dû se douter que quelque chose n’allait pas. Evidemment, elle n’était pas chargée sinon jamais il ne lui aurait laissée. Il n’était pas fou. Si son petit frère était instable, il n’allait pas lui donner l’arme chargée pour qu’il en finisse. Tant pis si le gamin se met en colère. Clairement ce n’est pas lui qui va lui faire peur. Après tout il reste un gamin complétement défoncé et alcoolisé, rien de bien inquiétant à l’heure actuelle. Même si ca lui fait parfois bizarre de voir le jeune homme qu’il est devenu. C’était loin l’époque où Azriel était encore un gamin qui lui courrait après. Tout ça semblait si lointain, maintenant il n’était rien de plus que des inconnus l’un pour l’autre. Et la raison de tout cela était leurs parents mais ca, c’était encore un mystère qu’ignorait Azriel.
- Facile pour moi ? Qu’est ce que tu sais de ma vie ? De ce que j’ai vécu quand j’étais dans cette maison ? T’étais un gamin, inconscient de ce qui se passait autour. T’étais peut être content de venir ici en Corée. Mais est ce que tu t’es déjà demandé ce qu’on a ressenti, nous à ce moment-là avec Queen. Je suis peut être l’aîné de la famille mais faut pas être un génie pour savoir que jamais il m’aurait laisser prendre la suite. Tu devrais le savoir depuis tout ce temps. Obligé ? Le seul qui t’oblige à quoique ce soit c’est toi. Si tu veux faire autre chose de ta vie, fais-le. Attend pas que quelqu’un d’autre fasse changer les choses pour toi.
Il savait que le plus jeune n'imprimait pas la moitié de ce qu’il lui disait et que demain matin il aurait tout oublié. Mais au moins pour une fois ils auront réussi à discuter presque normalement. Dommage qu’il faille en arriver là pour que cela se fasse. Mais têtu comme ils sont tous les deux, ce n’est pas vraiment surprenant. Un trait de caractère de famille, surtout quand on voit le trio des Im. Alors vu son état il l’avait laissé se défouler, sortir ce qu’il avait sur le cœur. Au moins, peut-être qu’il se sentirait soulagé au réveil. En attendant le plus jeune ferait mieux de dormir un peu pour se reposer.
- Tu te retourne le crâne pour rien gamin. Tu ferais mieux de dormir pour l’instant. T’as besoin de repos et de décuver un bon coup. C’est l’alcool et la drogue qui te font parler et tu le regretteras demain si tu continues ainsi.
Doucement il avait passé une main dans les cheveux du plus jeune pour le recoiffer. Avant de l’aider à s’allonger pour qu’il puisse se reposer tranquillement. Il avait attrapé le plaid qui traînait sur le canapé pour le couvrir. Puis avait disparu de nouveau dans la salle de bain pour ensuite revenir au salon. Posant une boîte de médicament et un verre d’eau pour qu’il puisse facilement soulager son mal de tête au réveil.
- Facile pour moi ? Qu’est ce que tu sais de ma vie ? De ce que j’ai vécu quand j’étais dans cette maison ? T’étais un gamin, inconscient de ce qui se passait autour. T’étais peut être content de venir ici en Corée. Mais est ce que tu t’es déjà demandé ce qu’on a ressenti, nous à ce moment-là avec Queen. Je suis peut être l’aîné de la famille mais faut pas être un génie pour savoir que jamais il m’aurait laisser prendre la suite. Tu devrais le savoir depuis tout ce temps. Obligé ? Le seul qui t’oblige à quoique ce soit c’est toi. Si tu veux faire autre chose de ta vie, fais-le. Attend pas que quelqu’un d’autre fasse changer les choses pour toi.
Il savait que le plus jeune n'imprimait pas la moitié de ce qu’il lui disait et que demain matin il aurait tout oublié. Mais au moins pour une fois ils auront réussi à discuter presque normalement. Dommage qu’il faille en arriver là pour que cela se fasse. Mais têtu comme ils sont tous les deux, ce n’est pas vraiment surprenant. Un trait de caractère de famille, surtout quand on voit le trio des Im. Alors vu son état il l’avait laissé se défouler, sortir ce qu’il avait sur le cœur. Au moins, peut-être qu’il se sentirait soulagé au réveil. En attendant le plus jeune ferait mieux de dormir un peu pour se reposer.
- Tu te retourne le crâne pour rien gamin. Tu ferais mieux de dormir pour l’instant. T’as besoin de repos et de décuver un bon coup. C’est l’alcool et la drogue qui te font parler et tu le regretteras demain si tu continues ainsi.
Doucement il avait passé une main dans les cheveux du plus jeune pour le recoiffer. Avant de l’aider à s’allonger pour qu’il puisse se reposer tranquillement. Il avait attrapé le plaid qui traînait sur le canapé pour le couvrir. Puis avait disparu de nouveau dans la salle de bain pour ensuite revenir au salon. Posant une boîte de médicament et un verre d’eau pour qu’il puisse facilement soulager son mal de tête au réveil.
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Re: Un frère est un ami donné par la nature (ft Capsian) | Ven 19 Fév - 19:51 Citer EditerSupprimer
@Im Caspian
Les paroles de ton frère t'énervent, mais tu es trop fatigué pour répliquer. Ta tête te fait souffrir et tu as l'impression que tes forces te quittent, signe que tu es surement en pleine redescente. Pourtant ton cœur hurle au fond de la poitrine. Tu ne sais rien de lui c'est bien ça le problème et lui non plus. Est-ce qu'il se souvient de l'enfer que c'était pour toi en Amérique ? Il a dû oublier, comme tout ce qui te concerne. Au final, il ne sait rien de toi et c'est ce qui te blesse le plus. Lui non plus n'a pas idée de ce que tu as vécu depuis qu'ils sont partis. Il te voit comme le bon toutou de la famille, mais il ne sait pas que tu es enchainé. Il a beau te dire que tu es seul responsable, il ne sait pas tout ce que tu essayes de faire pour fuir sans succès. Etant le dernier de la famille, vos parents s'assurent que tu n'es aucune échappatoire sauf celle qu'ils ont décidés. Comme cette fois ou tu as fugué et où tu as été ramené de force par un service de sécurité digne d'une milice armée. Tu te défoules sur lui, le détestant pour ce qu'il vient de te dire, sans parvenir à répliquer correctement. Ton cerveau est trop embrouillé et le seul sentiment qui t'habite c'est la triste et la rage. Tu lui cris alors en t'éloigne le plus possible de lui et en te calant à l'autre bout du canapé
Tu sais rien de moi non plus alors viens me faire la morale !
Ton frère a surement raison et ça t'énerve encore plus. Tu t'emportes pour rien de toute façon il n'en a rien à faire de toi, ce n'est pas le peu d'attention qu'il t'a porté ce soir qui change la donne. Il s'est surement senti obligé de s'occuper de toi pour éviter d'avoir les parents sur le dos. Tu te dégages de sa main en grognant comme un gamin vexé. Au fond c'est ce que tu es : un gosse. Tes parents t'ont obligé à grandir mais il y a trop d'étapes que tu as raté, une enfance heureuse, une famille aimant, des amis de confiance. Tu n'as jamais rien eu de tout ça, des choses que tout l'argent du monde ne peut pas acheter. C'est ce qui fait de toi le prétentieux arrogant que tu es aujourd'hui, oui en apparence c'est vrai. Seulement sous cette carapace se trouve un enfant brisé qui n'a pas envie de continuer, qui est fatigué de se battre et de lutter. Tu observes ton frère s'approcher. Au départ tu es réticent à recevoir son aide et pourtant il insiste et tu n'as pas la force de le repousser. Dés que tu peux, tu attrapes le plaid pour te cacher dessous, voulant t'éloigner de lui. Cependant lorsque tu l'entends partir, comme un enfant, tu sors la tête de ta cachette pour l'observer évoluer dans son appartement. Une vision nouvelle qui te serre d'autant plus le cœur. Pourquoi est-ce que tu es là ? Pourquoi il a accepté de ne pas te livrer aux parents ? Est-ce qu'il en a quelque chose à faire de toi ? Il y a trop de questions et cela te donne mal à la tête. Tu fermes les yeux dés qu'il revient, préférant te murer dans le silence. Tu n'as pas envie de rester là mais tu es incapable de bouger. Au fond la chaleur du plaid te fait du bien et l'odeur de celle-ci te rappelle des souvenirs que tu croyais perdus, des images de lui et toi quand tu n'étais pas plus haut que trois pommes, quand il s'occupait encore de toi. Tu n'as pas envie de chasser ses images et c'est avec elles que tu t'endors, inconscient que des larmes roulent encore sur tes joues.
@Im Caspian
- Spoiler:
- J'espère que ça t'ira et dit moi si tu veux fermer ou si tu veux jouer le lendemain
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