Il n'y a pas plus important qu'un enfant [Pv Go Tae-Hee]
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Il n'y a pas plus important qu'un enfant [Pv Go Tae-Hee] | Lun 31 Aoû 2020 - 0:36 Citer EditerSupprimer Il n'y a pas plus important qu'un enfant Tae Hee & An-Yi La journée a été longue et éprouvante. Je sais d’ailleurs que le soir serait tout aussi intense mais je m’accorde une pause. La fin des cours a sonné. Pas pour moi évidemment mais pour ma petite sœur et je mets un point d’honneur à aller la chercher tous les jours. Ensuite, nous passons un peu de temps ensemble et je dois me remettre à travailler. Mélanger les études à la gestion d’un journal n’est pas des plus simples mais la passion rend les choses plus supportables. Un chauffeur me conduit jusqu’à l’école primaire où Sun-Hi suit ses cours et une fois arrivé, je me mêle aux parents des autres élèves et attends patiemment que ma petite sœur arrive. C’est l’un des moments que je préfère, son sourire m’apaise toujours et j’en oublie les responsabilités qui pèsent sur mes épaules.
La cloche résonne dans tout le bâtiment et la cour se remplit d’enfants quelques secondes après. Les parents retrouvent leurs enfants et je cherche Sun-Hi parmi eux mais pour la première fois, je ne croise pas son regard. Les parents s’en vont, certains enfants restent parce que leurs parents sont en retard mais ma petite sœur n’est pas parmi eux. Je me laisse alors envahir par un sentiment de panique et il ne m’en faut pas plus pour me dépêcher d’aller à la rencontre d’une de ses institutrices. Je ne prends pas de pincettes et lui demande directement où se trouve Sun-Hi. Elle réfléchit et je prends une grande inspiration pour lui montrer mon impatience. Elle vérifie autour de nous et je ne comprends pas pourquoi : si ma petite sœur avait été parmi les autres, je l’aurais su et je n’aurais pas dû l’interroger. Elle réfléchit encore et je tape du pied au sol alors que la nervosité monte d’un cran en moi. Ses lèvres s’entrouvrent comme si elle avait une idée et elle ne tarde pas à m’en faire part, heureusement.
-Elle se trouve peut-être dans la crèche, juste à côté de l’école. Certains enfants y vont souvent pour s’occuper des plus jeunes, accompagnés d’un de nos professeurs, évidemment !
À peine a-t-elle prononcé cette hypothèse que je disparais de sa vue en direction de cette fameuse crèche. Je trouve cette organisation des plus déplorables mais je ne m’arrête pas dessus pour le moment : tout ce qui compte c’est que je la retrouve. Je rentre dans le bâtiment et le soulagement m’emplit très vite. Je la vois, portant un bébé dans ses bras avec un grand sourire et je me reconnais encore en elle. J’étais plus qu’heureux quand pour la première, j’ai tenu un nouveau-né dans mes bras. C’était elle, ma petite sœur. Je retrouve mon sourire et m’approche pour qu’elle me remarque. Ses yeux se lèvent vers moi mais elle ne bouge pas, tenant le plus jeune comme si c’était la chose la plus précieuse à ses yeux.
-Sun-Hi, tu m’as fait une frayeur, je ne savais pas où tu étais…
Je m’accroupis à son niveau et tends la main pour caresser sa joue, ne pouvant pas la prendre dans mes bras à cause du bébé.
-Il faut qu’on rentre à la maison maintenant !, elle fait une moue et je comprends qu’elle va faire des siennes.
-Pas maintenant ! J’ai encore envie de m’occuper de lui !, râle-t-elle avec une moue.
:copyright:️ 2981 12289 0
La cloche résonne dans tout le bâtiment et la cour se remplit d’enfants quelques secondes après. Les parents retrouvent leurs enfants et je cherche Sun-Hi parmi eux mais pour la première fois, je ne croise pas son regard. Les parents s’en vont, certains enfants restent parce que leurs parents sont en retard mais ma petite sœur n’est pas parmi eux. Je me laisse alors envahir par un sentiment de panique et il ne m’en faut pas plus pour me dépêcher d’aller à la rencontre d’une de ses institutrices. Je ne prends pas de pincettes et lui demande directement où se trouve Sun-Hi. Elle réfléchit et je prends une grande inspiration pour lui montrer mon impatience. Elle vérifie autour de nous et je ne comprends pas pourquoi : si ma petite sœur avait été parmi les autres, je l’aurais su et je n’aurais pas dû l’interroger. Elle réfléchit encore et je tape du pied au sol alors que la nervosité monte d’un cran en moi. Ses lèvres s’entrouvrent comme si elle avait une idée et elle ne tarde pas à m’en faire part, heureusement.
-Elle se trouve peut-être dans la crèche, juste à côté de l’école. Certains enfants y vont souvent pour s’occuper des plus jeunes, accompagnés d’un de nos professeurs, évidemment !
À peine a-t-elle prononcé cette hypothèse que je disparais de sa vue en direction de cette fameuse crèche. Je trouve cette organisation des plus déplorables mais je ne m’arrête pas dessus pour le moment : tout ce qui compte c’est que je la retrouve. Je rentre dans le bâtiment et le soulagement m’emplit très vite. Je la vois, portant un bébé dans ses bras avec un grand sourire et je me reconnais encore en elle. J’étais plus qu’heureux quand pour la première, j’ai tenu un nouveau-né dans mes bras. C’était elle, ma petite sœur. Je retrouve mon sourire et m’approche pour qu’elle me remarque. Ses yeux se lèvent vers moi mais elle ne bouge pas, tenant le plus jeune comme si c’était la chose la plus précieuse à ses yeux.
-Sun-Hi, tu m’as fait une frayeur, je ne savais pas où tu étais…
Je m’accroupis à son niveau et tends la main pour caresser sa joue, ne pouvant pas la prendre dans mes bras à cause du bébé.
-Il faut qu’on rentre à la maison maintenant !, elle fait une moue et je comprends qu’elle va faire des siennes.
-Pas maintenant ! J’ai encore envie de m’occuper de lui !, râle-t-elle avec une moue.
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Re: Il n'y a pas plus important qu'un enfant [Pv Go Tae-Hee] | Sam 26 Sep 2020 - 23:22 Citer EditerSupprimer Il n'y a pas plus important qu'un enfant Tae Hee & An-Yi Go Chin. Mon fils.
On m’a dit un jour que l’amour qu’une mère porte à son enfant est un amour plus grand que nature. Avant de le tenir, mon bébé, dans mes bras, je ne le croyais pas. J’y avais rêvé, une fois. Je me suis réveillée cette nuit-là avec les larmes aux yeux tellement c’était merveilleux. J’ai ensuite demandé à une maman de mon entourage si j’allais ressentir cet amour incommensurable alors qu'il n’était même pas encore une toute petite boule de vie, dans mon ventre. Cela me faisait peur. « Oui, et même plus grand que ça. » , m’a-t-elle répondu. J'avais peur d’aimer autant. Parce que lorsqu’on aime, on a souvent mal. Pas une seule fois, je n’aurais pu m’imaginer pouvoir l’aimer autant, l’aimer d’amour, l’aimer de peur, l’aimer d’admiration, mon garçon.
Quand il est né, mon premier enfant, celui que ma regrettée soeur a décidé de me confier, j’ai compris. J’ai compris ce qu’était que vivre un amour plus grand que nature. Un amour pur, vrai, plus fort que tout. Je l’ai pris dans mes bras, alors que j’étais morte de chagrin. Je venais de perdre ma grande soeur, mais j'étais aussi tellement heureuse. Je venais de devenir maman. J’étais secouée par une foule d’émotions sur lesquelles j’étais incapable de mettre des mots. Puis, c’est arrivé. J’ai croisé son regard, son amour. Ses si petits yeux qui renfermaient les mêmes craintes que les miennes. Puis, sa si petite main a tenté d’agripper la mienne, comme pour me dire « accroches-toi maman, ça va bien aller ». C’était une nouvelle aventure pour nous deux. J’avais peur de l’inconnu. Mais je savais déjà que je l’aimerais plus que tout, et que grâce à cet amour, grâce à cette force, nous pourrions déplacer des montagnes, ensemble, lui et moi.
Les premières tétées, les premiers câlins, les premiers faux pas, les premières nuits entrecoupées, les premières berceuses fredonnées à son oreille, les premières chatouilles. Tant de premières fois qui nous ont fait grandir. Qui m’ont fait grandir en tant que mère. Qui l’ont fait grandir, simplement. Mon bébé. Du temps, cette notion aujourd’hui si abstraite, j’en avais beaucoup pendant les premiers mois de sa vie, dedans et en dehors de moi. Du temps pour me flatter la bedaine, du temps pour rêver à lui, puis du temps pour le cajoler, le bercer, le laisser téter pendant de longues minutes, au chaud, blottis l’un contre l’autre, du temps pour le laisser dormir dans mes bras, par choix. Souvent. Longtemps. Je me soudais à lui. Mon beau bébé.
Parfois, je pleurais, tellement l’amour que j’avais en moi, cet amour qu'il me faisait vivre, mon fils, ne pouvait être contenu. Il était tellement immense, ce sentiment, qu’il explosait hors de moi. Mais c’était bien. C’était bon. Parfois, j’osais penser à ces terribles personnes qui font mal aux enfants comme lui. Juste d’imaginer quiconque voulant le blesser… c’était insupportable.
Mon aîné, mon premier enfant, je t’aime profondément. Plus que tout. J’ai souvent voulu le nier, mais plusieurs choses, je crois, ont contribué à faire en sorte qu'il s’est taillé une place toute spéciale dans mon cœur, bien en haut de quiconque, de quoi que ce soit. Ses câlins se font de plus en plus rares, aujourd’hui, mais je profite de chacun d’eux pour raviver notre amour. Car avant de le tenir, mon premier bébé, dans mes bras, je ne me croyais pas capable d’aimer autant. Mon fils, mon premier grand amour. Ce lien qui nous unit l’un à l’autre est très spécial. Et je regrette de ne pas passer tout mon temps avec lui. De faire passer cette histoire de vengeance avant notre amour.
Et franchement, j’espère qu’il ne me le reprochera jamais.
- Bonjour ! Dis-je, en regardant la petite fille qui porte mon fils contre elle. Je te retrouve une nouvelle fois.
Je lui souris, affectueuse. Ce n'est pas la première fois que je la vois s'occuper de Chin mais c'est la première fois que je la vois accompagnée d'un adulte. Je regarde mon fils, un instant, de l'amour débordant dans mon regard puis me tourne vers l'autre adulte présent près de moi.
- Je suis la mère du petit garçon. Et, vous êtes ?
:copyright:️ 2981 12289 0
On m’a dit un jour que l’amour qu’une mère porte à son enfant est un amour plus grand que nature. Avant de le tenir, mon bébé, dans mes bras, je ne le croyais pas. J’y avais rêvé, une fois. Je me suis réveillée cette nuit-là avec les larmes aux yeux tellement c’était merveilleux. J’ai ensuite demandé à une maman de mon entourage si j’allais ressentir cet amour incommensurable alors qu'il n’était même pas encore une toute petite boule de vie, dans mon ventre. Cela me faisait peur. « Oui, et même plus grand que ça. » , m’a-t-elle répondu. J'avais peur d’aimer autant. Parce que lorsqu’on aime, on a souvent mal. Pas une seule fois, je n’aurais pu m’imaginer pouvoir l’aimer autant, l’aimer d’amour, l’aimer de peur, l’aimer d’admiration, mon garçon.
Quand il est né, mon premier enfant, celui que ma regrettée soeur a décidé de me confier, j’ai compris. J’ai compris ce qu’était que vivre un amour plus grand que nature. Un amour pur, vrai, plus fort que tout. Je l’ai pris dans mes bras, alors que j’étais morte de chagrin. Je venais de perdre ma grande soeur, mais j'étais aussi tellement heureuse. Je venais de devenir maman. J’étais secouée par une foule d’émotions sur lesquelles j’étais incapable de mettre des mots. Puis, c’est arrivé. J’ai croisé son regard, son amour. Ses si petits yeux qui renfermaient les mêmes craintes que les miennes. Puis, sa si petite main a tenté d’agripper la mienne, comme pour me dire « accroches-toi maman, ça va bien aller ». C’était une nouvelle aventure pour nous deux. J’avais peur de l’inconnu. Mais je savais déjà que je l’aimerais plus que tout, et que grâce à cet amour, grâce à cette force, nous pourrions déplacer des montagnes, ensemble, lui et moi.
Les premières tétées, les premiers câlins, les premiers faux pas, les premières nuits entrecoupées, les premières berceuses fredonnées à son oreille, les premières chatouilles. Tant de premières fois qui nous ont fait grandir. Qui m’ont fait grandir en tant que mère. Qui l’ont fait grandir, simplement. Mon bébé. Du temps, cette notion aujourd’hui si abstraite, j’en avais beaucoup pendant les premiers mois de sa vie, dedans et en dehors de moi. Du temps pour me flatter la bedaine, du temps pour rêver à lui, puis du temps pour le cajoler, le bercer, le laisser téter pendant de longues minutes, au chaud, blottis l’un contre l’autre, du temps pour le laisser dormir dans mes bras, par choix. Souvent. Longtemps. Je me soudais à lui. Mon beau bébé.
Parfois, je pleurais, tellement l’amour que j’avais en moi, cet amour qu'il me faisait vivre, mon fils, ne pouvait être contenu. Il était tellement immense, ce sentiment, qu’il explosait hors de moi. Mais c’était bien. C’était bon. Parfois, j’osais penser à ces terribles personnes qui font mal aux enfants comme lui. Juste d’imaginer quiconque voulant le blesser… c’était insupportable.
Mon aîné, mon premier enfant, je t’aime profondément. Plus que tout. J’ai souvent voulu le nier, mais plusieurs choses, je crois, ont contribué à faire en sorte qu'il s’est taillé une place toute spéciale dans mon cœur, bien en haut de quiconque, de quoi que ce soit. Ses câlins se font de plus en plus rares, aujourd’hui, mais je profite de chacun d’eux pour raviver notre amour. Car avant de le tenir, mon premier bébé, dans mes bras, je ne me croyais pas capable d’aimer autant. Mon fils, mon premier grand amour. Ce lien qui nous unit l’un à l’autre est très spécial. Et je regrette de ne pas passer tout mon temps avec lui. De faire passer cette histoire de vengeance avant notre amour.
Et franchement, j’espère qu’il ne me le reprochera jamais.
- Bonjour ! Dis-je, en regardant la petite fille qui porte mon fils contre elle. Je te retrouve une nouvelle fois.
Je lui souris, affectueuse. Ce n'est pas la première fois que je la vois s'occuper de Chin mais c'est la première fois que je la vois accompagnée d'un adulte. Je regarde mon fils, un instant, de l'amour débordant dans mon regard puis me tourne vers l'autre adulte présent près de moi.
- Je suis la mère du petit garçon. Et, vous êtes ?