des pressions et des primes (YAMI)
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des pressions et des primes (YAMI) | Mar 8 Sep - 20:53 Citer EditerSupprimer
des pressions et des primes
@mukai yami & kang dae
ton coeur est bien trop lourd il frappe ses coups rythmés
les larmes te montent aux yeux mais ne veulent pas couler
l'amour est une drogue dur qui détruit ce qu'elle touche
alors que tu voulais juste gouter à sa bouche
impossible d'oublier cette vue que tu avais
la peau nue de shin soo hante encore tes pensées
à feu doux elles te brulent d'un feu indescriptible
mais son corps n'a jamais été si invincible
la lune brillant la voie de tes pas fatigués
le izakaya bar, destination trouvée
une habitude marquée par la forme de ton cul
ancré sur ton fauteuil victime de tes abus
sur ta chaise tu commandes deux shoots de vodka
tu regardes à ta gauche un visage arriva
une demoiselle clouait, des traits familiers
un sourire à la face mais les yeux embués
tu oses un p'tit - Salut sans espérer paroles
la carte bleue en main pour offrir la picole
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Re: des pressions et des primes (YAMI) | Jeu 10 Sep - 11:06 Citer EditerSupprimer
La journée était enfin terminée. Cours et travail qui s’enchaînaient non-stop, les étudiants qui allaient et venaient alors que les clients restaient, mangeaient et repartaient. Encore une journée sans trop de soucis pour la japonaise, une journée qui malgré le nombre incessant d’arrivées de clients et une queue qui s’accumulait à l’entrée du restaurant. C’était signe d’un week-end bien chargé et de la population coréenne qui sortait pour profiter de leur soirée pour commencer à boire sans limite. Cependant pour la serveuse c’était le début d’un surplus de travail et peut-être d’heures supplémentaires en fonction de son patron et des demandes des clients. Elle n’avait aucunement hâte. Son entourage la prenait pour quelqu’un pour qui le travail était toute sa vie. Ce n’était pas totalement faux, mais la vérité s’arrêtait lorsqu’ils la disait mariée à ses boulots. Yami n’avait en tête que d’atteindre ses objectifs, cela ne voulait pas dire qu’elle appréciait grandement son travail.
D’où le fait que, lors d’une très rare occasion, elle s’était permise une petite sortie au bar. Elle n’avait pas de longues lignes de codes à écrire une fois rentrée dans sa chambre (ou elle pouvait s’en occuper le lendemain). Sortie en solitaire, comme d’habitude. Elle n’avait que très peu d’amis proches (voire pas du tout – ou du moins, elle se refusait d’en avoir) et la solitude la connaissait très bien.
Elle aurait pu envoyer un message à Jihae pour la rejoindre et profiter que plusieurs verres jusqu’à l’abus néanmoins, elle ne voulait pas finir complètement amochée quelques heures plus tard. Ce jeune homme était une très mauvaise fréquentation que la japonaise s’était permise et même si elle appréciait sa présence car il lui permettait d’oublier la pression qu’elle s’auto-imposait, elle voulait secrètement s’en débarrasser pour ne pas tomber plus bas qu’elle ne contrôlait.
Le bar où elle se dirigeait n’était pas très proche de son lieu de travail et elle avait refusé de prendre le métro, au contraire de tous bons coréens, pour se changer les idées le temps d’une longue marche.
Elle poussa la porte, fatiguée, mais avec hâte de prendre un verre pour embrouiller son cerveau et que ce dernier puisse se déconnecter de ses objectifs de vie.
Elle grimaça face au bruits typiques des bars fréquentés (elle avait assez de brouhaha dans son restaurant mais si c’était pour un verre, elle ferait l’effort) et s’assit, silencieuse, sur un fauteuil dans un coin du bar. Elle commanda rapidement et on lui apporta deux verres, un petit pour les shots de soju (accompagné de la bouteille) et un plus grand contenant de la bière. Elle ne perdit pas de temps et versa le shot qu’elle reversa dans la bière. Puis elle prit le temps qu’il fallait pour finir la bouteille derrière (pas longtemps). Elle sentait déjà l’alcool monter en elle, ses yeux se faire plus lourds alors qu’elle arrivait à oublier ses responsabilités.
Elle sentit plus qu’elle n’aperçut du mouvement près d’elle. Presque par automatisme elle se redressa, reprenant ses airs de Ice Queen malgré elle et jeta un rapidement coup d’œil. En effet, elle n’était pas seule. Elle retint un soupir face à sa tranquillité dérangée et était prête à lui dire qu’elle n’était pas intéressée lorsqu’elle fut coupée par une salutation.
Yami fit une grimace. Elle reconnaissait ce genre de personnes, ceux qui exposaient à la vue de tous le fait qu’ils étaient financièrement confortable. Les fils à papa que la japonaise détestait. Elle ne le connaissait pas mais avait déjà imaginé son profil dans sa tête et s’était dit qu’elle ne l’aimerait pas. « Est-ce que c’est toi qui paies la boisson ou ton cher père ? » Demanda-t-elle d’un air froid bien que moqueur, accompagné d’un accent japonais à couper au couteau. Elle sentait déjà ses premiers contrôles filer entre les doigts, comme du sable qu’on essayait de retenir. D’ordinaire, elle l’aurait simplement ignoré. Au moins, elle parlait mieux coréen lorsqu’elle était en présence d’alcool dans son corps.
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Re: des pressions et des primes (YAMI) | Jeu 10 Sep - 18:19 Citer EditerSupprimer
des pressions et des primes
@mukai yami & kang dae
T’avais vraiment besoin de te vider la tête, de ne plus penser au fait que ta meilleure amie ne sait même pas à quel point elle te torture, à quel point c’est douloureux pour toi de la toucher, de voir la peau de son corps sans pouvoir lui faire part de tes sentiments. Tu ne sais pas ce qui lui à pris, ou alors est-ce toi qui à changer ta façon de réagir ? Mais se mettre à moitié nue devant toi pour un massage du dos, c’est normal non ? sinon t’aurais pas pu ? Mais évidemment, c’était un moment difficile que tu as dû gérer comme tu le pouvais, devant garder le sang-froid, et surtout, ne pas laisser tes pensées prendre le dessus. Tu aurais été bien trop gêné, bien trop honteux si elle avait remarqué une bosse où il ne fallait pas, mais heureusement rien de tout cela n’est arrivé puisque tu as su garder ton calme et prendre tout cela avec une certaine indifférence. Même si dans ta tête c’était totalement le bordel. Mais après tout cela, il fallait que tu sors, tu aurais pu rentrer au dortoir et faire chier les gens, mais t’avais besoin de boire, de noyer ton cœur dans quelques shoots de vodka.
Tu soupires, le cul assis au comptoir, commandant encore des shoots de cette boisson transparente. On aurait pu croire à de l’eau, si ce n’était pas dans des shooter et que ça ne sentait pas l’alcool à plein nez. Une silhouette à coté de toi, après quelques secondes tu reconnais ce visage. Yami, enfin tu crois, mais tu sais que c’est une fille de ta fraternité, alors tu te dis que tu ne risques rien à lui dit salut et à l’invité à boire un verre. Ça te fera un entrainement pour parler aux filles puisque la seule à qui tu peux parler sans soucis c’est Shin Soo.
Quand la demoiselle te demande si c’est toi ou ton père qui va payer, tu ricanes. Vu ton état l’alcool que tu as déjà vidé dans ton gossier agis plutôt rapidement, il faut dire que tu n’es pas bien épais et que ça doit forcément jouer, sans compter la fatigue de la journée et des émotions épuisantes auxquels tu as été confronté aujourd’hui. Tu détectes malgré tout un accent, mais tu peux aussi ne le remarquer rien qu’aux traits de son visage. Tu souris un peu plus, haussant les épaules pour répondre, « ‘faut bien que son fric sert à un truc ! » tu détestes ton père, ta mère, ta famille, dans tous cet amat de déchets pourri jusqu’à la moelle par l’argent et le pouvoir, il n’y a que ton cousin que tu considères vraiment comme un membre de ta famille, les autres, tu t’en moques bien, subissant simplement la pression familiale sans pouvoir te rebeller, subissant simplement leurs critiques comme un idiot, comme un gamin finalement malgré ton âge.
Tu reposes tes yeux sur le barman, commander deux shoots supplémentaires dont un, que tu finis par glisser jusqu’à elle. T’s pas l’intention de draguer, pas l’intention de d’imposer, tu veux juste pas être seul à vrai dire, mais tu n’arriveras jamais à le lui avouer. L’alcool t’aide déjà à parler à une fille, à ne pas rougir comme un con, quoi qu’on pourrait croire que c’est l’alcool cette fois. « Je peux t’appeler Yami ? on est dans la même fraternité après tout ! » parce que oui tu connais son nom, tu mets un point d’honneur de retenir au moins le nom des membres de votre fraternité, parce que pour toi, c’est ta famille et tu tiens à eux bien plus qu’à ta propre véritable famille de toute façon. Tu attrapes ta vodka qui était encore devant toi pour le vider d’une traite, sans même une grimace. La vodka, c’est ta boisson de prédilection et même si tu refuses de fumer, de toucher à la merde en poudre ou en cachet, tu ne peux pas dire non à un petit verre, sauf dès le matin, n’abusons pas t’es pas un alcoolique non plus !
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Re: des pressions et des primes (YAMI) | Lun 21 Sep - 14:38 Citer EditerSupprimer
Elle avait pensé passer une soirée tranquille. Perdue dans sa solitude et loin de toutes personnes qui pourraient lui adresser la parole. Elle avait simplement besoin d’un verre (ou plusieurs) pour se mettre dans un état où elle ne ressentait plus d’angoisse. Une seule soirée dans le mois où elle pouvait souffler, où elle pouvait se dire qu’elle n’avait pas à penser à l’argent qu’elle dépensait (bien qu’elle comptait ses verres - elle n’était pas riche), ni même au temps qu’elle gaspillait pour des imbécilités. Les soupirs étaient au rendez-vous, plus de contentement que de fatigue, même si cette dernière était présente malgré tout. La Japonaise ne resterait sûrement pas trop tard, préférant peut-être profiter de quelques heures de sommeil en plus qui lui étaient si rares d'habitude. Cependant, pour l’instant, c’était au bar qu’elle était, non dans son lit, un verre à la main. Comme pour prouver sa fatigue générale et l’envie de se laisser aller, elle s’était jetée sur le soju mélangée à la bière. Personne ne la connaissait dans cette ville, ce pays, elle se fichait pas mal ce que l’on pouvait penser d’une jeune fille qui buvait seule.
Elle parla (pensa) pourtant trop vite car une tête qu’elle aurait du reconnaître s’installa auprès d’elle. Une grimace, suivie de quelques phrases échangées, Yami espérait que c’était assez pour freiner l’homme à ses côtés dans sa conversation. Son verre était à présent vide et elle sentait déjà le besoin d’un nouveau en écoutant les dires de cette nouvelle personne. Les fils à papa qui profitaient de l’argent de la famille pour leur plaisir personnel étaient pile le genre de personnes que la serveuse ne supportait pas. Peut-être était-ce là de la jalousie vis à vis de sa propre condition ? C’était fort possible. Elle s’était toujours battu pour obtenir tout ce qu’elle possédait aujourd’hui. Elle avait dit au revoir à son village, à son pays, pour des études plus conformes à ses objectifs et travaillait depuis qu’elle avait seize ans car elle avait coupé tous liens avec sa famille et ne touchait aucune aide financière de leur part. Au moins elle était indépendante, au moins, elle connaissait la réalité du monde du travail, de la vie et pouvait tout gérer elle-même.
Elle se retint de faire un mouvement des yeux au ciel et continua d’ignorer la personne. Elle se posa la question si elle ne sortirait pas le temps de fumer une cigarette et afin que le message qu’elle souhaitait rester seule soit assez clair.
Finalement l’attention de Yami revint sur la personne à ses côtés, un sourcil arqué et la lèvre inférieure coincée entre ses dents. Si elle fut choquée de la rapidité à laquelle cet inconnu (quelque peu familier) semblait vouloir s’adresser à elle (pour toi c’est Mukai-san, elle avait envie de répondre), elle ne le montra pas car elle fut déjà étonnée qu’il connaissait son prénom. « La même frat… Oh. » De toutes les personnes présentes dans la capitale sud coréenne, il fallait qu’elle tombe sur quelqu’un de sa fratrie de l’université. Et surtout, elle devait à présent prétendre de ne pas être gênée par le fait qu’elle n’en avait aucune idée.
La japonaise n’était pas proche des membres de la fratrie et pour cause, elle était trop occupée par son travail et ses études pour prétendre devenir amis avec eux. Elle ne les détestait pas pour autant, simplement qu’entretenir des relations prenait beaucoup trop de temps. « Tu dois être, Hanjae c’est ça ? » Elle se trompait complètement mais ne s’en rendait pas compte. Elle n’était dans la fratrie que depuis le début de l’année et si elle avait une bonne mémoire visuelle, retenir les noms était tout autre chose.
Elle observa le shot d’alcool devant elle. Elle devait le refuser, elle se le répétait assez pour se l’ancrer en tête. Profiter des richesses des autres était une horreur pour elle mais l’envie d’alcool était trop présent. « Est-ce que tu comptes me payer des verres toute la soirée comme la pauvre prolétaire que je suis face aux riches ? » Finit-elle par demander. Pourtant, contraire à ses paroles et ses pensées, elle finit d’une traite le shot et recommanda un AMF, un cocktail très sucré par derrière, seulement pour elle. Comme si elle voulait se prouver quelque chose, elle montra bien en évidence le verre qu’elle venait elle-même de se payer et but une gorgée. La soirée allait vite monter si elle continuait à sa rythme mais elle s’en fichait déjà pas mal.
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