Yeong Bin n’en croyait pas ses yeux. Il venait d’ouvrir la porte de la villa, ses valises derrière lui, et il découvrit son père dans les bras d’une autre. Le garçon n’en revenait pas. Son père, là, devant lui, dans les bras d’une femme qu’il ne connaissait pas et qui n’était pas sa mère. Lui qui était ravi de s’installer, enfin, à Séoul, il voyait tout son monde s’écrouler. Son arrivée à la capitale, il n’allait pas l’oublier de sitôt. Son père tenta de s’expliquer, tenta de lui faire croire que ce n’était pas ce qu’il croyait. Mais c’était exactement ce qu’il croyait. Il trompait sa mère. Depuis tout ce temps… Yeong Bin réalisa. Il réalisa que, si toutes les fois où il lui avait dit qu’il ne pouvait pas venir à cause du travail, c’était à cause d’elle. A cause de cette femme. Son monde s’écroulait et il ne savait pas par quel miracle il tenait encore debout, dans l’entrée. Tout ce temps à l’admirer, à avoir hâte de le revoir, de pouvoir enfin vivre avec lui… pour ça. L’étudiant fit demi-tour, quittant les lieux. Il ne maitrisait pas ses tremblements alors qu’il sortait son téléphone, composant le numéro de son cousin. Il devait parler à quelqu’un et le seul vers qui il pouvait se tourner, c’était bien Eui Geon. Le garçon porta son téléphone à son oreille, la main tremblante. Les secondes semblaient durer des heures et puis, il décrocha enfin. « Tu es où ? » Balbutia-t-il, s’arrêtant un instant alors que son cœur se serrait et lui faisait mal. Il avait la sensation d’étouffer.

Son téléphone sonna, le sortant de ses révisions. Il fronça les sourcils et sourit en voyant le nom de son cousin s’afficher. Euigeon déposa tout ce qu’il faisait sur son bureau avant de décrocher. Le jeune homme ouvrit la bouche pour saluer Yeongbin, seulement son cousin parla avant lui demandant où il était. Les sourcils du plus vieux se froncèrent. Dans la voix du plus jeune, il pouvait entendre sa détresse. Il n’avait pas l’air d’avoir pleuré mais il n’était clairement pas bien. Le cœur de Euigeon se serra. « Chez moi. T’es où toi ? » Demanda-t-il pour le faire parler et évaluer un peu plus son état de détresse. « Il se passe quoi Binnie ? » C’était un surnom qu’il lui avait donné depuis qu’ils se connaissaient et que celui qui le portait n’appréciait pas réellement. Avec les années, Euigeon avait continué de l’appeler comme ça, juste pour l’emmerder mais aujourd’hui, il ne voulait pas l’embêter. Il l’avait simplement utilisé par habitude. « Tu veux que je vienne te chercher ? Tu veux venir à la maison ? Je m’inquiète là. » Le plus vieux posait des questions mais n’attendait pas spécialement que les réponses de Yeongbin arrive. Il laissa parler son inquiétude parce que c’était rare qu’il l’appelle et encore plus en ayant cette voix. Il s’était passé quelque chose de grave pour qu’il en arrive à le contacter lui. Quelque chose qu’il pourrait comprendre peut-être et où il pourrait aider. Peut-être que c’était pour cette raison que c’était lui que Binnie avait appelé et pas quelqu’un d’autre. Euigeon, si on laissait de côté l’inquiétude, se sentait flatté que son cousin se soit tourné vers lui.

Yeong Bin était sorti en trompe, laissant sa mère découvrir elle aussi la tromperie de son mari. Il avait du mal à respirer, avait mal au cœur. Il quitta l’allée, poussant le portail avant de s’appuyer contre le muret. Le jeune homme sortit son téléphone, cherchant le numéro de son cousin alors que sa vue se brouillait légèrement, les larmes lui montant aux yeux. Lui qui admirait tant son père, lui qui avait tant attendu de s’installer avec lui à Séoul… Voilà qu’il brisait tout. Les lèvres tremblantes, le souffle saccadé, il réussit à articuler quelques mots. Il voulait voir Eui Geon, s’éloigner de son père. Il n’avait pas envie d’entendre ses explications. C’était exactement ce qu’il croyait. Il n’imaginait rien, rien du tout. « À la villa. » Souffla-t-il, son cœur se serrant toujours de douleur. Cette villa qui allait lui rappeler constamment cette découverte. Cette image de son père et cette femme allait être gravé dans sa mémoire à tout jamais. Si d’ordinaire, Yeong Bin aurait râlé en entendant ce petit surnom qu’Eui Geon adorait lui donner, il n’en fit rien cette fois-ci. « Mon père. Cette femme… » Réussit-il à dire. Il ne pouvait pas dire plus. Ça lui faisait tellement mal. Il en était incapable pour le moment mais son cousin n’était pas bête, il allait rapidement deviner. Le garçon s’adossa au muret, tentant de calmer sa respiration. Il ferma les yeux un instant, inspirant et expirant profondément. Il passa sa main sur son visage. « Viens me chercher. S’il te plaît… » Le supplia-t-il, au bord des larmes. Il se mordit la lèvre, se retenant de pleurer. Tout s’écroulait. Il entendait au loin sa mère hurler et la voix de son père hausser le ton. Le garçon se laissa glisser contre le mur. « Viens vite… » Souffla-t-il, ravalant un sanglot.

Ce n’était pas dans les habitudes de son cousin de l’appeler de la sorte. Il fronça alors les sourcils et décrocha, cependant enjoué. Même si ce n’était pas ordinaire, Eugieon était toujours heureux d’entendre Yeongbin au bout du fil. Néanmoins cette fois, avant même qu’il ne puisse dire quelque chose, il entendit clairement la détresse dans la voix de Binnie. Encore une fois c’était nouveau et aussitôt, le plus vieux commença à s’inquiéter. Ce n’était pas normal et il n’avait aucun moyen de savoir ce qui se passait tant que le jeune homme ne lui dirait pas les choses. Il lui demanda où il se trouvait et quand il l’apprit, il fronça encore plus les sourcils. S’il était chez lui, que se passait-il pour qu’il réagisse de la sorte ? Une question qu’il lui posa, ne supportant pas de ne pas comprendre ni savoir ce qui se passait. Cependant, il n’eut le droit qu’à deux mots : « mon père. Cette femme ». Ça n’aidait clairement pas Euigeon à comprendre ce qui se passait mais à un peu mieux visualiser ce qui se passait. Il y avait un problème avec son oncle et une femme qu’il ne connaissait pas. Le plus vieux proposa alors de venir le chercher et la supplique qui se fit entendre du côté de Yeongbin, n’échappa pas à Euigeon. Il se leva et récupéra ses papiers ainsi que les clés de sa voiture. Il allait récupérer son cousin. « J’arrive Binnie. » souffla-t-il à l’autre bout du fil tandis qu’il courrait presque pour aller à sa voiture. Il entra en trombe et posa son téléphone sur son support, mettant le contact pour qu’il se connecte au véhicule. Il entendit clairement le sanglot qu’il étouffa et serra les dents. « Je fais le plus vite que je peux Binnie. Reste avec moi et éloigne toi de la villa. » Si c’était un problème avec ses parents, il valait mieux qu’il soit loin de tout ça. Il s’engagea alors sur la route, le pied au plancher. S’il se faisait chopper par les flics et avait une amende, il s’en moquait totalement. Un membre de sa famille avait besoin de lui et il serait là pour lui.

Yeong Bin n’appelait pas souvent son cousin mais, il avait besoin de lui, aujourd’hui. Vraiment besoin. Et le plus jeune savait qu’il pouvait compter, à tout moment, sur son aîné. Le jeune homme était vraiment au plus mal. Il pensait débarquer à Séoul dans la joie et la bonne humeur, pouvoir profiter de la journée pour passer un peu de temps avec son père qu’il ne pouvait pas voir régulièrement et puis aller voir Jun Wan pour lui faire la surprise. Mais non. Il ne pouvait pas faire tout ça parce qu’il venait de découvrir la supercherie. Et en prime, son père avait osé lui dire que ce n’était pas ce qu’il croyait. Il avait très bien vu et n’imaginait rien de plus. C’était exactement ce qu’il croyait, malheureusement. Il ne voulait pas savoir depuis combien de temps il trompait sa mère, depuis combien de temps il jouait au faux père aimant. Yeong Bin fut incapable d’expliquer à Eui Geon. Quelques mots sortirent d’entre ses lèvres mais ça n’expliquait rien, ou du moins, pas grand-chose. L’étudiant supplia son cousin de venir le chercher. Il devait s’éloigner d’ici, prendre l’air, se changer les idées. Il ne pouvait pas rester là, à écouter sa mère et son père se disputer. Manquerait plus que cette femme sorte… S’appuyant contre le muret, il se laissa glisser contre celui-ci, ravalant un sanglot alors qu’il demandait à Eui Geon de venir rapidement. Le garçon resta silencieux, ses doigts serrant fortement son haut au niveau de son cœur. Ça faisait si mal. Il avait la sensation qu’on le poignardait en plein cœur, à plusieurs reprises. Ça ne s’arrêtait pas. Il passa sa manche sur ses yeux mais ça ne changea rien : il continuait de pleurer. Puis, il entendit la porte claquer. Yeong Bin redressa la tête, entendant des talons claquer contre le sol. Hors de question de la croiser. Il se leva précipitamment et descendit sa rue. « Je suis au bout de la rue. » Souffla-t-il après avoir reniflé. Il se mordit la lèvre, tentant de calmer ses pleurs.

Euigeon ne chercha pas plus loin que le bout de son nez. Yeongbin avait besoin de lui et donc il fonçait chez lui pour le récupérer et l’amener ailleurs. Il avait entendu les sanglots retenus et ça avait été le signal qu’il devait se dépêcher. Alors une fois dans sa voiture, il se moqua bien des limitations de vitesse et fit tout ce qu’il put pour aller le plus vite possible. Ce n’était pas souvent que son cousin appelait et lorsqu’il le faisait ce n’était jamais pour rien. De ce fait, il avait décroché rapidement et il roulait sans se soucier du code de la route, trop préoccupé par l’état de Binnie. Il n’avait jusqu’alors jamais pleuré au téléphone et Euigeon avait le cœur serré de l’entendre le faire. Ce n’était pas dans les habitudes de son cousin, alors il savait que quelque chose de grave était arrivé. Quoi ? Ça, en revanche, ça restait un mystère. Il n’avait absolument aucune idée de ce qui avait bien pu se passer. C’était le flou total, surtout que Binnie ne lui avait pas dit ou même laissé un indice pour comprendre. Il insulta plusieurs personnes derrière son volant jusqu’à ce que la voix de son cousin le ramène sur terre. « Okay j’arrive bientôt. »
Il passa le reste du chemin en silence, parfois ponctué d’insultes avant qu’il n’accélère encore un peu une fois le bout de la rue de Yeongbin en vue. Il s’arrêta à sa hauteur et ouvrit la porte pour lui. « Grimpe. » Il ne fit aucun commentaire sur ses yeux enflés et rougis par les larmes et une fois à l’intérieur, il attendit seulement qu’il ferme la porte pour redémarrer. Il roula cependant moins vite qu’à l’aller et après quelques secondes, ils furent loin de la maison de Yeongbin. « On va où ? » demanda-t-il sans le regarder. Il voulait savoir ce qui était arrivé, mais il ne forcerait pas le jeune homme à en parler. Ça devait venir de lui et seulement s’il en ressentait le besoin. Dans le pire des cas, il appellerait son oncle ou sa tante pour demander. Il n’avait aucune idée que c’était justement eux la cause de la détresse de Binnie. Euigeon n’avait pas conscience non plus que son cousin passait exactement par le même état d’esprit que lorsqu’il avait appris que son père trompait sa mère. C’était donc lui le mieux placé pour le comprendre.

Yeong Bin avait l’impression que son monde s’écroulait. Tout ce en quoi il croyait… Son père qu’il admirait… Le garçon ne savait plus, il était perdu et avait si mal au cœur. Le voir, dans le salon, dans les bras d’une autre et l’entendre lui dire que ce n’était pas ce qu’il croyait… Le garçon n’en revenait pas. Comment avait-il pu lui dire ça ? Ses yeux ne le trompaient pas. Ils n’avaient rien imaginé du tout. Yeong Bin sanglotait, le téléphone toujours près de son oreille. Il n’avait pas pour habitude de pleurer, c’était même très rare qu’il le fasse mais il ne pouvait définitivement pas s’en empêcher. Ça faisait beaucoup trop mal… Le plus jeune descendit sa rue précipitamment, ne voulant pas croiser la cause de son malheur. Il se retrouva en bas, attendant que son cousin débarque. Une voiture s’arrêta devant lui et la portière s’ouvrit, dévoilant Eui Geon. Yeong Bin était content de le voir. Il grimpa dans le véhicule, referma la portière et s’attacha. « Loin d’ici. » Dit-il, la voix serrée par la souffrance. Il resta silencieux durant de longues minutes, reniflant, séchant ses larmes comme il pouvait. « Mon père… » Commença-t-il mais il s’arrêta aussitôt, sentant que les sanglots le reprennaient. Il se calma de nouveau, après une trentaine de secondes qui avaient semblé durer une éternité. « Mon père trompe ma mère. » Lâcha-t-il, la voix étranglée. Ses révélations lui faisaient si mal. Le dire lui faisait si mal… Ce connard s’était bien foutu d’eux.

Il répondait toujours présent quand on avait besoin de lui, même si c’était rare que Yeonbin l’appelle et se retrouve à pleurer au téléphone. Ce furent les pleurs qui furent le plus surprenant pour Euigeon. Il ne se rappelait pas que son cousin ait une seule fois pleuré en sa présence depuis qu’il était en âge de contrôler ses émotions. Alors, il se dépêcha et appuya sur la pédale d’accélérateur pour qu’il puisse être sur les lieux le plus rapidement possible. Une fois en vue du jeune homme il ralentit et ouvrit la portière pour le laisser entrer à l’intérieur de la voiture. Il lui demanda où il voulait aller et il ne posa pas plus de questions alors qu’il redémarra et l’emmena aussi loin que possible de sa maison. Il laissa le silence envelopper l’atmosphère tandis qu’il se concentrait sur la route. Bien qu’il eût envie de poser des questions et de savoir la raison des pleurs du plus jeune, Euigeon se taisait. Il avait appris avec les années que les gens parlaient quand on leur laissait l’espace de le faire et ne les assaillait pas de questions. Alors, il attendit patiemment que Yeonbin se calme, ne souhaitant pas le brusquer et le forcer à parler. Ils restèrent donc quelques minutes dans le silence, avant que le plus jeune ne le brise. Son père… Qu’avait fait son oncle pour mettre son cousin dans cet état ? Il fronça les sourcils mais ne posa pas de questions, voyant bien du coin de l’œil qu’il pleurait à nouveau. Il patienta donc, des questions lui brûlant les lèvres jusqu’à ce que Binnie reprenne. Il apprit que son père avait trompé sa mère. Un rictus s’afficha sur les lèvres de Euigeon. C’était de famille, les hommes de la famille Im trompaient leurs femmes comme si de rien était. Ils n’étaient pas frères pour rien. « Je suis désolé Binnie. » commença-t-il tandis qu’il freina à un feu rouge. Le pyo tourna la tête dans sa direction. « Tu l’as découvert comment ? » se risqua-t-il à demander, pas sûr qu’il lui réponde.

Yeong Bin avait du mal à se dire que ce qu’il avait vu était vrai et pourtant… Son père, qu’il admirait et adorait, trompait sa femme. Le garçon voyait tout son monde s’écrouler. Lui qui pensait retrouver son père et pouvoir enfin vivre auprès de lui, il s’était lourdement trompé. Ça n’arriverait jamais. Le jeune homme, brisé, avait appelé son cousin, le seul qu’il voulait voir actuellement. Il ne pouvait pas se montrer dans un tel état à Jun Wan. Il voulait lui faire la surprise de son arrivé à Séoul et à la Yonsei, et pas en pleurant toutes les larmes de son corps. Le garçon descendit la rue et patienta au bout. Une voiture arriva, la portière s’ouvrit, le visage familier d’Eui Geon apparut et l’étudiant s’engouffra dans le véhicule. Dans son malheur, il était tout de même content de voir son cousin, de voir qu’il débarquait dès qu’il avait un souci. Il n’en avait jamais douté mais le pyobeom le lui montrait bel et bien aujourd’hui. Yeong Bin n’arrivait pas à parler et resta silencieux pendant un moment, seuls ses sanglots se faisaient entendre. Il réussit à prononcer quelques mots mais se remit à pleurer aussitôt après. Le dire rendait la chose encore plus réelle. Ça faisait si mal… Après s’être de nouveau calmé, le garçon put enfin dire ce qui arrivait. Son père trompait sa mère. « Tu n’y peux rien… » Répliqua le plus jeune, reniflant. Le géant se redressa sur son siège et regarda un instant son cousin. « En rentrant. Il était là, dans le salon, avec cette femme dans ses bras… » Lâcha-t-il, amer, et écœuré par le comportement de son paternel. « Il a osé me dire que ce n’était pas ce que je croyais. » Ajouta-t-il, serrant les dents. « Tu y crois, toi ? Il a osé me dire ça ! » S’énerva-t-il. Ses yeux avaient très bien vu et il n’avait rien imaginé du tout. Son père embrassant cette femme, il ne l’avait pas rêvé. C’était bien arrivé. « Putain… » Jura-t-il en prenant son visage entre ses mains.

Ayant vécu la même situation que Yeongbin vivait, Euigeon était le plus à même de comprendre ce qui se passait dans la tête de son cousin. Cependant, il ne pouvait pas non plus tout savoir de la psychologie de son cousin. Il s’excusa pour le comportement de son oncle. Néanmoins, il bouillonnait en se disant que les hommes de la famille Im étaient tous les mêmes et qu’ils ne savaient pas garder leurs braguettes fermées. Il sourit tristement à la remarque de Binnie. Effectivement, il n’y pouvait rien, mais il était quand même désolé qu’il ait eu à subir ce genre de chose. Euigeon ne le souhaitait à personne et pas même à ses pires ennemis. Il savait qu’à l’époque, il n’avait pas eu envie de répondre aux questions des gens autour de ce sujet. Néanmoins, il en posa pour savoir ce qui se passait dans la maison de son cousin. Yeongbin ne sembla pas se formaliser sur ça et bien que restant à la surface des choses, il lui mentionna tout ce qu’il avait vu et ce qu’il en avait déduit. Il ouvrit la bouche pour lui dire quelque chose mais eut l’herbe coupée sous le pied à cause de son juron. Il sourit tristement et posa doucement sa main sur son genou. « Ils osent tous dire que ce n’est ce qu’on croit… Et pourtant, la vérité est sous nos yeux. » Le père de Euigeon n’avait jamais dit que ce n’était pas ce qu’il croyait parce que sa relation avec l’infirmière de sa mère n’était pas une relation professionnelle. « Bon, on fait quoi maintenant ? » Parce qu’il n’allait pas le ramener chez lui et il voulait lui changer les idées pour qu’il oublie, partiellement, ce qui venait de se passer.