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bitterness (jinho)

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bitterness (jinho) | Mer 23 Sep - 21:04
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“ jinho&jinhee : bitterness .” & Prendre soin de son physique de rêve demande une certaine rigueur comme beaucoup d'énergie. Mon ancienne vie de gold-digger me permettait de faire attention à longueur de journée. Désormais, je dois allier ma vie en tant que déesse, mes études de gestion et mon travail au café. Le rythme est donc naturellement plus soutenu, ce qui m'empêche régulièrement d'appliquer mon masque pour les yeux. Mais, aujourd'hui, je dis non aux contraintes et aux responsabilités. L'ouvrage de mon maître de conférence est posé sur ma coiffeuse tandis que je suis allongée sur mon lit. Les yeux fermés, je me laisse m'abandonner dans mes rêves. Je sens la fraîcheur des concombres recouvrant délicatement mes paupières, jusqu'à mes rétines. Le défaut de cette posture, c'est qu'il m'est impossible de surveiller l'heure. Ainsi, les minutes passent et je réalise que j'ai oublié de mettre le minuteur de mon téléphone. Mettant un terme à ma relaxation brutalement, je quitte mon lit et prends la direction de la cuisine afin de jeter mes concombres que je ne ferai clairement pas en salade. Je cligne des yeux pendant plusieurs secondes avant d'échapper un cri d'effroi. Je ne m'étais pas contentée de fermer les yeux, je m'étais complètement endormie. Cette fois-ci, je me mets à trotter vers le couloir pour parfaire ma tenue et attacher mes cheveux devant le grand miroir. Je commence le travail au café dans une vingtaine de minutes. Cela me permet d'avoir une légère marge de manœuvre sauf que le temps de trajet est à prendre en compte. La mission s'avère compliquée. Après avoir attrapé la clé de mon vespa, je continue ma crouse. Avec mes dépenses, j'ai tout intérêt à conserver mon travail. Certes, l'université me permet de couvrir une partie de mes frais. Je ne vais pas me plaindre... C'est juste que le concept d'économiser m'échappe encore un peu. Qui va me reprocher de vouloir faire vivre mon pays ? En attendant, le stress me pousse à remettre en question mes connaissances sur le code de la route, tel un bon coréen qui se respecte. Je suis quand même impressionnée de me voir aussi inquiète pour un travail qui ne me plaît guère. C'est juste que je commence à connaître le patron et inversement. Je ne suis pas certaine de pouvoir m'intégrer dans une nouvelle équipe. Je n'ai plus de patience depuis que mon meilleur ami a exigé un changement dans mon mode de vie. Celui-là, je le retiens. Une fois qu'il sera sorti de sa cure de désintoxication, je vais pouvoir le souler à nouveau. Arrivant aux abords de mon lieu de travail, je suis contrariée par la présence d'un embouteillage. Je finis donc par rouler sur le trottoir pour ne pas perdre encore plus de temps. Malheureusement, tous les piétons n'entendent pas mon sexy klaxon et l'un d'entre eux a failli obtenir l'autographe de mon pneu sur son beau visage. Obligée de freiner, je pose mon pied, sublimé par ma nouvelle paire d'escarpins, sur le sol. " Tu pourrais faire attention ! " Sans demander mon reste, je repars pour atteindre le café quelques mètres plus loin. Je me dirige vers les vestiaires, histoire d'enfiler mon tablier. Quel excellent timing !

 
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Re: bitterness (jinho) | Jeu 8 Oct - 20:27
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“ jinhee&jinho : bitterness .” & le vent souffle sa brise fraîche automnale. les paupières fermées, je prends le temps d’apprécier l’air marin et le bruit des vagues quelque peu agitées par le temps sud-coréen. assis sur le rebord de mon voilier, je laisse mes jambes suivre le rythme de bascule de mon bateau. un tapotement léger me fit ouvrir immédiatement les yeux et les détourner sur ma droite. un goéland argenté venait de poser ses pattes sur mon œuvre maritime et me dévisageait comme si l’intrus à l’instant présent, c’était moi. je suis venu tôt ce matin pour passer un peu de temps à incheon et m’aérer l’esprit. l’air de la mer me rend mélancolique et lorsque j’observe l’horizon, j’ai comme cette soudaine envie de m’en aller à nouveau. pas que seoul ne me plaise pas, mais je dirais plutôt que je ne me plais nulle part. les visages des orphelins de la maison du cœur à insadong firent son apparition dans mon esprit. presque nulle part. j’ai baissé le regard vers l’eau plutôt foncée du port de commerce. aujourd’hui, c’est mon premier jour à mon nouveau job. je ne sais pas vraiment si je vais tenir très longtemps. serveur dans un café, je pense que je ne vais pas réussir à tenir ma langue et si on me cherche trop, je vais m’emporter. j’ai fixé les paumes de mes mains, déjà bien marquées par mes activités manuelles. au moins, je ne risque pas d’abimer un peu plus ma peau. je ne m’en soucie pas réellement mais j’aimerais bien pouvoir continuer à bricoler un peu. mes doigts tapotent l’invisible, mais je me chasse immédiatement ses nouvelles idées de ma tête. le piano, c’est bien fini depuis des années.

je me relève après une petite sieste, bercé par les flots et après avoir resserré les lacets de mes bottines abimées, je décide à quitter mon navire. d’une agilité habituelle, je saute rapidement sur le ponton et rejoins la terre ferme en quelques secondes. voyant que le bus venait tout juste d’arriver à l’arrêt du port, j’ai accéléré la marche, me faufilant avec justesse à l’intérieur. je passe ma carte à l’endroit correspondant et file m’installer à l’arrière du transport. je remets en place mon gros manteau à capuche et enfile mes écouteurs. je n’ai pas un téléphone dernier cri, dans tous les cas, je n’ai pas les moyens de m’en payer et, c’est sincèrement le cadet de mes soucis. tant que ça fonctionne, ça me convient. néanmoins, je ne peux pas écouter de musique avec. quand j’allume l’application correspondante, il s’éteint automatiquement. l’autre jour, j’ai trouvé un vieux baladeur mp3 dans une boutique d’un antiquaire du quartier. il a dit que ça ne se vendrait pas, alors il me l’a donné. c’est pratique et ça me paraît incassable. c’est parfait pour moi.

j’étais prêt à m’endormir à nouveau et à succomber à ma narcolepsie lorsque mes pupilles ont accroché l’arrêt de bus auquel je devais m’arrêter. je me suis secoué un peu, clignant des yeux avant de faire signe au chauffeur. je descends tranquillement, observant les alentours. ça me semble toujours bruyant, alors je vais garder mes écouteurs. je marche en direction du sweet&treats, et je me rends compte, en jetant un coup d’œil à l’heure de mon téléphone, que je suis légèrement en retard. pour un premier jour, ça commence bien. mais je ne me presse pas pour autant.

la tête ailleurs, les oreilles dans ma musique, je reconnais les lieux et sens que je ne suis plus très loin de mon nouveau lieu de travail. ne faisant pas attention à l’embouteillage qui s’était formé sur ma gauche, mains dans les poches de mon manteau d’hiver et emmitouflé, je ne remarque pas la vespa tapageuse qui est en train de me foncer dessus. j’ai juste le temps d’entendre un bruit sourd, d’enlever mon écouteur droit et de m’arrêter. tu pourrais faire attention ! déjà, la silhouette avait redémarré pour se diriger quelques mètres plus loin. mon sang ne fit qu’un tour mais elle était déjà trop loin. « yah ! le trottoir c’est pas fait pour les chiens, espèce de folle !!! » ai-je hurlé sans gêne devant tout le monde. je la suis du regard, reprenant ma marche en furie. on aurait dit une voix féminine. encore une délurée. il y en a qui ne manque vraiment pas d’air.

je pousse la porte des vestiaires de mon nouvel environnement de travail. je me suis présenté quelques secondes plus tôt au patron, qui m’a immédiatement rassuré en me disant que je n’étais pas en retard. il m’a tout de même bien signalé que les autres jours, je commençais plus tôt donc qu’il fallait que je fasse attention. j’ai grogné avant d’enfiler mon tablier. une fois que j’ai jugé être suffisamment prêt, je suis sorti et mes yeux blasés se sont posés sur une jeune femme. tiens. j’ai l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. mon regard s’est plissé, l’analysant avec précaution. un air sableux venant tout droit de mon pays maternel me caressa le visage. « ah. » le souvenir récent de la vespa endiablée. mon cerveau se souvint soudainement et mon sang monta à nouveau. « quand on sait pas conduire, on prend son courage à deux mains et on marche. » ai-je pesté dans sa direction en levant les yeux au ciel. l’égypte.. en plus qu’elle ne sache pas conduire, elle m’a attiré de véritables ennuis à l’époque. comment oublier cette mine hautaine, qui sentait la croqueuse de diamants à plein nez. tout ce que je déteste. pour autant, à l’époque, elle était riche pour voyager aussi loin. son statut a visiblement changé depuis. « quoique, j’imagine que si tu mets un pied devant l’autre, tu vas encore tomber dans un trou. c’est ta spécialité. » j’ai affiché un air narquois. bonjour l’ambiance dans ma nouvelle équipe. il ne manquait plus qu’elle, génial.


 
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Re: bitterness (jinho) | Mar 20 Oct - 22:37
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“ jinho&jinhee : bitterness .” & rouler sur les trottoirs n'est pas autorisé au même titre qu'un énième retard au travail. certes, l'un peut coûter la vie de quelqu'un quand le second sera à l'origine d'un licenciement. effectivement, le choix est limpide quand on connaît mon mode de vie. je ne peux pas me permettre de perdre mon travail. je prends donc le risque d'emprunter le trottoir pour arriver à l'heure au café. malheureusement, un passant tend à me donner du fil à retordre, ce qui m'exaspère énormément. je suis contrainte de devoir de freiner et donc de m'arrêter. le temps, c'est de l'argent. il n'est pas au courant cet imbécile ? un pied à terre, je m'improvise comme professeur alors que je suis consciente d'être dangereuse. mais, ces situations se rencontrent au quotidien. je ne vois pas pourquoi les habitants sont encore étonnés par ce type de pratiques. c'est peut-être un touriste ? mais je ne prends pas clairement le temps pour le regarder. je repars aussitôt sans lui laisser l'occasion de me répondre. avec mon casque, impossible de l'entendre et je ne demande pas mon reste. on ne sait jamais sur qui on peut tomber bien qu'il y aurait de nombreux témoins autour de nous. plusieurs minutes plus tard, j'arrive entière et me présente aussitôt à mon patron avant de rejoindre les vestiaires pour mettre ma tenue de travail : un tablier qui soulignerait ma taille de guêpe s'il n'était pas aussi bas de gamme. je n'en reviens toujours pas d'en porter un. pourtant, je travaille ici depuis plus d'un an. à croire que je ne pourrais jamais m'y habituer. qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ! ce n'est pas ce genre de travail qui m'aidera à payer le dernier sac gucci. réajustant ma tenue, je suis interrompue par l'intervention d'un homme que je ne connais guère. arquant un sourcil, je me demande bien ce qu'il veut. je réalise légèrement plus tard qu'il s'agit du nouveau. sûrement un homme de mon âge ? plutôt beau gosse dans son genre, il omit tout de même les principes de la politesse et je réalise que l'accident d'il y a cinq minutes provoque son sentiment à mon égard. j'esquisse un sourire. c'est une tentative d'intimidation ? s'il s'attendait à des excuses, il peut vite faire machine arrière. " si je ne savais pas conduire, tu serais à la morgue à l'heure où on se parle. " bouffon. je ne l'avais même pas effleuré. je retiens un soupir. m'apprêtant à entamer mon service, le jeune homme ne lâche pas l'affaire et me noie de paroles que je ne comprends pas. tomber dans un trou, ma spécialité ? je le regarde d'un air incompréhensif. pourquoi cet homme ferait référence à l'une de mes plus grandes hontes ? j'imagine qu'il doit y avoir un autre sens à sa remarque. du coup, je ne me sens pas visée. en tout cas, pas pour le moment. " de quoi tu parles au juste ? " je l'observe avec un léger sourire moqueur. " tu manques pas d'air pour un nouveau. on ne t'a jamais dit de te présenter quand tu rencontres quelqu'un ? " cela m'aidera peut-être à obtenir des réponses. face aux expressions de son visage, j'ai l'impression que nos routes se sont déjà croisées, et ce, bien avant aujourd'hui. ça ne serait pas la première fois que j'aurais fait un mauvais coup à quelqu'un.. mais lequel ? je n'en sais rien.

 
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Re: bitterness (jinho) | Sam 14 Nov - 20:56
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“ jinhee&jinho : bitterness .” & la journée commence bien. depuis quand on donne les permis de conduire aussi facilement ? je continue de râler pour moi-même alors que j’enfile ma tenue de serveur. c’est mon premier jour au sweet&treats et déjà, je suis de mauvaise humeur. grommelant dans la barbe que je n’ai pas, j’ai fermé d’un coup la porte de mon casier avant de prendre la sortie des vestiaires pour hommes. j’espère qu’au moins, il y a aura une équipe sympa. pourtant, lorsque mon expression blasée s’est posée sur une jeune femme a l’air bien mise en apparence, j’ai senti que je n’étais pas au bout de mes peines. elle réajustait sa tenue et moi je réajustais mes souvenirs peu à peu. la vespa. comme j’avais cru voir son visage quand elle s’était arrêtée pendant quelques secondes, j’ai la vive impression qu’elle lui ressemblait. je suis certain que c’est elle. mais il n’y a pas que ça. je ne la connais pas et pourtant, j’ai la sensation de déjà la connaître. où est-ce que je l’aurais déjà vu dans ma vie ? ce serait bien probable étant donné le nombre de pays que j’ai visité. en tous les cas, peu importe où je l’ai déjà vu, ça n’enlève rien au fait qu’elle reste dangereuse au volant. comme le sang me monte directement, je peste dans sa direction que si elle n’est pas capable de bien conduire, elle peut aussi marcher. sans politesse, ni rien. il ne faut pas trop m’en demander. déjà que je ne le fais pas en temps normal.. je la vois esquisser un sourire, ce qui a le don de m’énerver encore plus. du calme jinho, restes calme. sinon tu peux dire adieu à ton job dès maintenant. si ça se trouve, c’est la fille du patron ou sa sœur. en entendant sa réponse, je souffle d’exaspération. la morgue. bah évidemment. une folle celle-là. il est temps d’y aller mais en l’observant mieux, je me suis enfin souvenu. l’égypte, la mauvaise chute, mon oubli et ma perte de job. quand je lui fais la référence, elle n’a pas l’air de comprendre alors je lève les yeux au ciel en l’entendant me dire plus ou moins qu’elle ne se sentait pas visée. mon air narquois croisa son sourire moqueur. j’imagine pas l’ambiance dans l’équipe si déjà cette foutue riche est présente. « tu peux parler. tu te prends pour je sais pas qui alors que t’es serveuse comme moi. » oui, je ne me suis pas présenter mais je déteste ça. et ce n’est pas mon caractère borné qui admettra que j’ai tort, bien au contraire. je l’ai analysé de haut en bas, sans gêne. « alors.. ça fait quoi de porter une tenue de pauvre ? c’est bien finit les voyages en égypte on dirait. » je passe ma langue sur mes lèvres et la regarde d’une manière insolente. un petit con, c’est sûrement ce que je suis. c’est une jolie femme, mais dieu sait qu’elle a cet air hautain sur le visage et qui ne me plaît pas du tout. elle fait partie de cette classe sociale que je hais plus que tout. et quand on me prend de haut, j’ai horreur de ça. surtout quand je repense au fait qu'elle est tombée dans mon trou de fouilles, quand bien même je n’avais pas installé le panneau. « les pyramides de gizeh, ça ne te dit vraiment rien ? ou t’as trop honte pour t’en souvenir ? »



 
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Re: bitterness (jinho) | Lun 8 Fév - 1:15
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“ jinho&jinhee : bitterness .” & si le jeune homme est aussi ingrat envers ses collègues de travail, je n'imagine même pas sa réaction devant certains clients. je me demande pourquoi le patron a décidé de l'embaucher. pour son visage, peut-être ? ignorant son regard noir, je l'observe et trouve bien rapidement la question à ma réponse. c'est sûrement par pitié mais il risque de perdre une partie de son chiffre d'affaires. j'imagine qu'il a dû penser la même chose de moi, il y a désormais un petit temps de cela. décidément, je vais devoir faire des efforts supplémentaires pour continuer d'avancer, et surtout pour quitter ce poste peu inspirant. j'arque un sourcil quand il parle de notre activité professionnelle comme un sous-métier. comment pourrais-je ne pas dire le contraire ? personne ne devient serveur par plaisir à moins d'avoir des problèmes mentaux. il ne prend pas la peine de me décliner son identité. je devrais peut-être travailler à la police mais je ne suis pas sûre d'être acceptée à la suite de l'entretien si j'échoue déjà devant un pauvre zonard. je continue de le prendre de haut, comme je l'ai toujours fait. " si tu continues, tu ne risques pas de l'être bien longtemps. pas dans ce café, en tout cas. " je lui offre mon plus beau sourire forcé tandis que l'inconnu fait preuve d'une certaine générosité en me donnant des indices. une tenue de pauvre ? l'égypte ? je me retiens de froncer les sourcils, préférant afficher un sourire en coin. " oh, je n'ai pas changé avec les années alors. merci pour le compliment. " une personne avec un tel caractère ? je n'en ai pas rencontré 10 000, surtout en égypte, et ce, à mon plus grand dam. le monde est définitivement trop petit. " et tu oses me reprocher d'avoir failli te tuer ? c'est toi qui sembles avoir ouvert le bal... " je ne me démonte pas même si une partie de moi veut se faire très petite, très très petite. " c'est plutôt toi qui devrais avoir honte. une faute lourde, ce n'est pas joli sur un cv. " puis, je glisse ma main dans mes cheveux pour les attacher plus correctement. " mais c'est bien. tu sais de quoi je suis capable si tu ne files pas droit. " j'ai l'audace de le menacer, oui.

 
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Re: bitterness (jinho) | Mar 2 Mar - 20:04
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“ jinhee&jinho : bitterness .” & mais pour qui elle se prend celle-là ? elle ne manque pas d’air. enfin, j’imagine que moi aussi. si je dois me la coltiner tous les jours au taff, je ne sais pas si je vais réussir à tenir le coup. j’ai déjà envie de me plaindre à la terre entière que je vais faire équipe avec cette nana. et la voilà qui continue de me prendre de haut, avec ce même air hautain absolument détestable. comme avant. comme à gizeh. sauf que cette fois-ci, ce qui change considérablement, c’est qu’elle semble être tombée au même statut social que moi. je ricane en l’écoutant me répondre avec son sourire forcé grillé à trois mille. j’ai envie de renchérir, mais j’imagine que si je continue de plus belle, on va y passer la nuit. elle a l’air de me ressembler et de ne pas vouloir lâcher le morceau de sitôt. si on ne se balance pas des cafés au visage avant la fin de la journée, ce sera sûrement un miracle. ou une tentative venant de chaque côté pour garder proprement sa place au sein de l’entreprise. et quelle entreprise pour embaucher des nanas comme ça, wow. je lui lance un regard insolent. « je ne sais pas si dans ton cas c’est un compliment. » ai-je craché de ma langue venimeuse. oui, le monde est carrément petit et j’aurais bien préféré qu’il le soit moins.. ça m’aurait sûrement évité de la revoir là, dans ce café à la con, avant de débuter notre service. ce fut à mon tour de froncer les sourcils lorsqu’elle me répond à son tour, semblant avoir compris où je voulais en venir. « honte, moi ? » je m’offusque en lâchant un petit rire jaune. « pas plus que toi, à te trimballer en potiche avec tes talons de cendrillon dans un terrain vague visiblement en travaux. » je ricane à nouveau, me moquant ouvertement de ce souvenir qui, finalement, malgré qu’il ne se soit pas super bien terminé pour moi, me laisse des mimiques plutôt comiques en tête. j’aimerais la revoir glisser sur la terre qui menait vers la crevasse où je travaillais. même si sur le coup, pendant les premières secondes, j’ai râlé et je me suis inquiété de savoir si elle allait bien, ça restait bien drôle comme situation. si on en oublie que le début du problème vient de moi. je l’observe s’attacher les cheveux. je détourne le regard d’un air blasé, en apparence. pas si mal physiquement la princesse. « c’est une menace ? » je passe devant un des miroirs du couloir et essaie à mon tour d’arranger ma coiffure tant bien que mal en regardant mon reflet. « en effet. si je ne file pas droit, tu risques de me refaire une de tes cabrioles dans la terre. j’espère que tu t’es habillée en conséquence, cette fois. » je fais mine d’analyser encore sa tenue avant de jeter un coup d’œil à notre responsable qui semblait nous faire signe. vu que vous avez l’air de bien vous connaître, j’aimerais que vous vous mettiez en binôme tous les deux. je dois m’absenter un moment, je compte sur vous ! elle s’en va. je peste sans me retenir. « ouah, génial. »



 
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Re: bitterness (jinho) | 
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