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t'as cru que t'étais melinda gordon ? (qintian)
Eoh Min Jae
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t'as cru que t'étais melinda gordon ? (qintian) | Dim 4 Oct - 10:18
« Maman, dépêche toi ou tu te trouveras quelqu'un d'autre pour t'emmener ! » Planté en bas des escaliers, tu jettes un rapide coup d'oeil sur ta montre et laisses échapper un soupir. « Oui, oui, j'arrive ! Encore deux petites minutes ! » Deux petites minutes ? Te prendrait-elle pour un jambon ? « Il y a quinze minutes, tu me disais déjà la même chose ! » Tapant légèrement du pied, impatient, tu lèves les yeux au ciel, alors que ta mère apparaît en haut des escaliers. « Roooh, c'est bon, je suis prête ! » Elle descend ensuite ces derniers et tu lui tends son manteau, à bout de bras. « Pourquoi t'es si impatient, mon fils ? Ça ne te ressemble pas ! » C'est pas faux. En général, t'es même du genre plutôt zen comme mec, à ne jamais trop te presser. Très "je m'en foutiste" sur les bords, faut dire... Mais, là, pour le coup, tu dois bien avouer que tu préférerais être ailleurs. Et pour cause, hier tu as fait l'erreur de dire à ta mère que tu n'avais rien de prévu aujourd'hui alors cette dernière t'a missionné pour être son chauffeur personnel parce que, je cite : "ça fait longtemps qu'on a pas passé un peu de temps ensemble". Et toi, forcément, t'as pas eu d'autres choix que d'accepter, devant ses petits yeux larmoyant. Une fois dans la voiture, tu ne tardes d'ailleurs pas à démarrer, pressé de voir cette journée se terminer, et après plusieurs longues minutes de route, vous voilà finalement arrivés à destination. Emboîtant les pas de ta mère, vous poussez la porte de la boutique qui vous fait face - une boutique dans laquelle ta mère à l'habitude de venir, celle-ci étant tenue pas une de ses amies - et une petite sonnette se met à retentir, signifiant votre arrivée, alors que tu jettes un coup d'oeil circulaire sur la pièce.
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« Maman, dépêche toi ou tu te trouveras quelqu'un d'autre pour t'emmener ! » Planté en bas des escaliers, tu jettes un rapide coup d'oeil sur ta montre et laisses échapper un soupir. « Oui, oui, j'arrive ! Encore deux petites minutes ! » Deux petites minutes ? Te prendrait-elle pour un jambon ? « Il y a quinze minutes, tu me disais déjà la même chose ! » Tapant légèrement du pied, impatient, tu lèves les yeux au ciel, alors que ta mère apparaît en haut des escaliers. « Roooh, c'est bon, je suis prête ! » Elle descend ensuite ces derniers et tu lui tends son manteau, à bout de bras. « Pourquoi t'es si impatient, mon fils ? Ça ne te ressemble pas ! » C'est pas faux. En général, t'es même du genre plutôt zen comme mec, à ne jamais trop te presser. Très "je m'en foutiste" sur les bords, faut dire... Mais, là, pour le coup, tu dois bien avouer que tu préférerais être ailleurs. Et pour cause, hier tu as fait l'erreur de dire à ta mère que tu n'avais rien de prévu aujourd'hui alors cette dernière t'a missionné pour être son chauffeur personnel parce que, je cite : "ça fait longtemps qu'on a pas passé un peu de temps ensemble". Et toi, forcément, t'as pas eu d'autres choix que d'accepter, devant ses petits yeux larmoyant. Une fois dans la voiture, tu ne tardes d'ailleurs pas à démarrer, pressé de voir cette journée se terminer, et après plusieurs longues minutes de route, vous voilà finalement arrivés à destination. Emboîtant les pas de ta mère, vous poussez la porte de la boutique qui vous fait face - (c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: t'as cru que t'étais melinda gordon ? (qintian) | Mar 6 Oct - 11:17
outfits. + Il s’en voulait de ne s’être douté de rien et de se faire surprendre par l’ouverture de la porte de la boutique, révélant une excellente amie de sa mère mais surtout son fils, qu’il n’avait pas vu depuis longtemps d’ailleurs. Il aurait dû s’en douter lorsque sa mère lui avait demandé de nettoyer la « salle des lectures », puisqu’il savait qu’elle ne demandait pas seulement de passer un coup d’aspirateur dans la pièce (ce qu’il avait fait, soit dit en passant). « Tu vas utiliser la pièce pour quoi ? » Lui avait-il demandé, et lorsqu’elle lui avait répondu « une communication principalement ». Le jeune chinois savait donc exactement ce qu’il devait faire après ça. Il avait fait brûler de la sauge dans la pièce ainsi qu’un peu de mastic en prévision de la séance à venir. Il n’était pas convaincu des bienfaits de cet élément. Sa mère et lui se heurtaient toujours sur les « entités » avec lesquels ils pouvaient communiquer. Elle pensait aux esprits et aux âmes alors que Qin Tian avait depuis longtemps revu sa copie, et pensait que ce qu’ils ressentaient n’étaient que des énergies ou émotions restées sur place.
Quoiqu’il en soit, il avait fait ce qu’on lui avait demandé, et s’était ensuite attelé à réorganiser les étagères de cristaux et autres gemmes. Il trouvait qu’ils s’entrechoquaient trop et que ce qui en dégageait n’était ni équilibré ni sain. L’exercice lui demandait une certaine attention et une certaine concentration mais il y avait quelque chose de très satisfaisant à voir les choses s’aligner correctement. Lorsque les clochettes au-dessus de la porte retentirent, Qin Tian sortit de son état presque méditatif pour aviser les nouveaux clients qui entraient dans le magasin. Il fût surpris de reconnaitre une bonne amie de sa mère, mais surtout le jeune homme qui l’accompagnait. Il comprenait mieux les préparatifs que lui avait imposé sa mère et s'en voulait presque de ne pas avoir compris plus tôt. Il se leva et s’inclina poliment avant de se tourner en direction de l’arrière-boutique. « Mā ! Ton rendez-vous est arrivé ! » Pour ne pas dire « ta copine est arrivée ». Comme la fusée qu’elle était, il vit le petit bout de femme qu’était sa mère arriver, saluer avec enthousiasme son amie, son fils (elle le complimenta sur son apparence et le fait qu’il s’occupait bien de sa mère (Qin Tian avait bien vu le regard qu’elle lui lança à ce moment-là mais ne le commenta pas) comme seule une tante le ferait) et les deux femmes disparurent dans la salle des lectures non sans un dernier ordre. « Tian Tian amène nous du thé ! » Poussant un léger soupir, le médium hocha la tête bien qu’elles ne puissent le voir. « Oui Mā. » Il se tourna vers l’autre jeune homme dans la pièce. « Si Han, tu veux aussi un thé ? Ou un café ? » Demanda-t-il avec beaucoup d’hésitation. Il se souvenait, avec une certaine honte, de leur dernière entrevue, Qin Tian en gardait un profond malaise, lui donnant envie de marcher sur des œufs alors qu’il s’adressait à Si Han.
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outfits. + Il s’en voulait de ne s’être douté de rien et de se faire surprendre par l’ouverture de la porte de la boutique, révélant une excellente amie de sa mère mais surtout son fils, qu’il n’avait pas vu depuis longtemps d’ailleurs. Il aurait dû s’en douter lorsque sa mère lui avait demandé de nettoyer la « salle des lectures », puisqu’il savait qu’elle ne demandait pas seulement de passer un coup d’aspirateur dans la pièce (ce qu’il avait fait, soit dit en passant). « Tu vas utiliser la pièce pour quoi ? » Lui avait-il demandé, et lorsqu’elle lui avait répondu « une communication principalement ». Le jeune chinois savait donc exactement ce qu’il devait faire après ça. Il avait fait brûler de la sauge dans la pièce ainsi qu’un peu de mastic en prévision de la séance à venir. Il n’était pas convaincu des bienfaits de cet élément. Sa mère et lui se heurtaient toujours sur les « entités » avec lesquels ils pouvaient communiquer. Elle pensait aux esprits et aux âmes alors que Qin Tian avait depuis longtemps revu sa copie, et pensait que ce qu’ils ressentaient n’étaient que des énergies ou émotions restées sur place. Quoiqu’il en soit, il avait fait ce qu’on lui avait demandé, et s’était ensuite attelé à réorganiser les étagères de cristaux et autres gemmes. Il trouvait qu’ils s’entrechoquaient trop et que ce qui en dégageait n’était ni équilibré ni sain. L’exercice lui demandait une certaine attention et une certaine concentration mais il y avait quelque chose de très satisfaisant à voir les choses s’aligner correctement. Lorsque les clochettes au-dessus de la porte retentirent, Qin Tian sortit de son état presque méditatif pour aviser les nouveaux clients qui entraient dans le magasin. Il fût surpris de reconnaitre une bonne amie de sa mère, mais surtout le jeune homme qui l’accompagnait. Il comprenait mieux les préparatifs que lui avait imposé sa mère et s'en voulait presque de ne pas avoir compris plus tôt. Il se leva et s’inclina poliment avant de se tourner en direction de l’arrière-boutique. « Mā ! Ton rendez-vous est arrivé ! » Pour ne pas dire « ta copine est arrivée ». Comme la fusée qu’elle était, il vit le petit bout de femme qu’était sa mère arriver, saluer avec enthousiasme son amie, son fils (elle le complimenta sur son apparence et le fait qu’il s’occupait bien de sa mère (Qin Tian avait bien vu le regard qu’elle lui lança à ce moment-là mais ne le commenta pas) comme seule une tante le ferait) et les deux femmes disparurent dans la salle des lectures non sans un dernier ordre. « Tian Tian amène nous du thé ! » Poussant un léger soupir, le médium hocha la tête bien qu’elles ne puissent le voir. « Oui Mā. » Il se tourna vers l’autre jeune homme dans la pièce. « Si Han, tu veux aussi un thé ? Ou un café ? » Demanda-t-il avec beaucoup d’hésitation. Il se souvenait, avec une certaine honte, de leur dernière entrevue, Qin Tian en gardait un profond malaise, lui donnant envie de marcher sur des œufs alors qu’il s’adressait à Si Han.
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Re: t'as cru que t'étais melinda gordon ? (qintian) | Dim 8 Nov - 11:29
Ce n'est clairement pas dans tes habitudes de fréquenter ce genre de lieux. Faut dire que ces délires de médiums et autres voyants, tu n'y crois pas des masses. En fait, pour être totalement honnête, tu fais clairement parti de ces sceptiques endurcis intimement convaincus que tout ceux qui se disent capables de percevoir des manifestations de l'au-delà, voire même des esprits, sont ni plus ni moins que des charlatans et que ces fameux "dons" dont ils se vantent sans cesse sont aussi inexistants que l'est le Père Noël. Alors autant dire qu'être ici, dans cette boutique, ça te fait plus chier qu'autre chose. Malheureusement, ce n'est pas le cas de ta mère qui, elle, est complètement dingue de ces choses là. Encore plus depuis que ton frère n'est plus de ce monde. Chose qui t'agace fortement, à vrai dire. Pour autant, t'as jamais vraiment osé en parler avec elle et puis, de toute façon, tu sais que cela ne servirait à rien. Alors tu la laisses faire. D'ailleurs, sans même un regard pour toi, la voilà qui s'éclipse déjà dans une autre pièce, en compagnie de son amie, et tu te retrouves alors là, planté devant l'entrée, l'air un peu bête, te demandant ce que tu vas bien pouvoir faire en l'attendant. Toutefois, t'es aussitôt arraché à tes pensées par Qin Tian, dont tu avais manifestement déjà oublié la présence. « T'as pas quelque chose d'un peu plus costaud, plutôt ? Genre, une bière ? » que tu laisses alors échapper, sur un ton un brin sarcastique, lorsqu'il te propose quelque chose à boire. Mais à l'expression que tu vois apparaitre sur son visage, tu finis par reprendre : « Laisse tomber... J'vais juste prendre un café sans sucre, s'il te plait. » C'est pas aussi bien que la bière mais, au moins, ça te maintiendra éveiller. Car, qu'on se le dise, tu risques d'en avoir besoin...
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| | | t'as cru que t'étais melinda gordon ? huang si han & @wu qin tian |
Ce n'est clairement pas dans tes habitudes de fréquenter ce genre de lieux. Faut dire que ces délires de médiums et autres voyants, tu n'y crois pas des masses. En fait, pour être totalement honnête, tu fais clairement parti de ces sceptiques endurcis intimement convaincus que tout ceux qui se disent capables de percevoir des manifestations de l'au-delà, voire même des esprits, sont ni plus ni moins que des charlatans et que ces fameux "dons" dont ils se vantent sans cesse sont aussi inexistants que l'est le Père Noël. Alors autant dire qu'être ici, dans cette boutique, ça te fait plus chier qu'autre chose. Malheureusement, ce n'est pas le cas de ta mère qui, elle, est complètement dingue de ces choses là. Encore plus depuis que ton frère n'est plus de ce monde. Chose qui t'agace fortement, à vrai dire. Pour autant, t'as jamais vraiment osé en parler avec elle et puis, de toute façon, tu sais que cela ne servirait à rien. Alors tu la laisses faire. D'ailleurs, sans même un regard pour toi, la voilà qui s'éclipse déjà dans une autre pièce, en compagnie de son amie, et tu te retrouves alors là, planté devant l'entrée, l'air un peu bête, te demandant ce que tu vas bien pouvoir faire en l'attendant. Toutefois, t'es aussitôt arraché à tes pensées par Qin Tian, dont tu avais manifestement déjà oublié la présence. « T'as pas quelque chose d'un peu plus costaud, plutôt ? Genre, une bière ? » que tu laisses alors échapper, sur un ton un brin sarcastique, lorsqu'il te propose quelque chose à boire. Mais à l'expression que tu vois apparaitre sur son visage, tu finis par reprendre : « Laisse tomber... J'vais juste prendre un café sans sucre, s'il te plait. » C'est pas aussi bien que la bière mais, au moins, ça te maintiendra éveiller. Car, qu'on se le dise, tu risques d'en avoir besoin...(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: t'as cru que t'étais melinda gordon ? (qintian) | Mer 11 Nov - 13:52
outfits. + Les deux jeunes hommes ne s’étaient pas vu depuis longtemps, Qin Tian n’irait pas jusqu’à dire qu’il lui avait manqué. Ils n’étaient pas vraiment amis de toute façon. Ils se croisaient grâce à l’amitié de leurs mères et parce qu’elles les estimaient aptes à passer du temps ensemble vu qu’ils étaient de la même tranche d’âge. Mais ils n’avaient pas vraiment d’atomes crochus, ils étaient très différents et avaient des visions du monde bien différentes. Le médium avait d’ailleurs poussé les limites de ces différences d'opinions peu de temps après le décès du frère de Si Han. Et c’était le souvenir de leur dernière conversation qui l’amenait à être aussi mal à l’aise maintenant que leurs mères les avaient laissés seuls.
Il lâcha un rire nerveux à la touche d’humour ou peut-être de lourde ironie dont Si Han fît preuve, ne sachant trop comment y répondre. Qin Tian n’était pas forcément à l’aise avec ses semblables, mais le passif qu’ils avaient le rendaient encore plus incertain qu’à l’accoutumée. Son trouble devait être visible et le médium grimaça légèrement lorsque le jeune homme changea sa commande. « Oui pas de soucis. » Mais avant d’aller en arrière-boutique préparer la boisson, il invita le chinois à le suivre. « Il y a des fauteuils dans la boutique si tu veux t’asseoir. » Il jeta un coup d’œil en direction de la salle dans laquelle se trouvaient leurs mères. « Je pense qu’il y en a pour un moment, ta mère passe souvent plusieurs heures ici lorsqu’elle vient. » C’était dit innocemment, il tenait juste à informer Si Han qu’il allait devoir attendre un moment. Finalement, il se replia dans l’arrière-boutique, mettant l’eau à bouillir pour préparer un café pour son invité forcé et un thé vert pour lui-même. Il profita du temps que l’eau mit à chauffer pour essayer d’apaiser ses pensées nerveuses. Peu convaincu, il sortit de la salle une tasse dans chaque main, il tendit celle de café à Si Han après avoir repéré où il s'était installé (ce qui n'était pas compliqué, la boutique n'était pas immense). « Si tu veux du lait ou autre chose, n’hésite pas. » Il se détestait de ne parler que de banalité, mais le jeune médium n’était pas des plus sociables, c’était bien connu. « Ça fait un bail en tout cas ! » Tenta-t-il timidement. « Ma mère m’a dit que tu étais parti... »
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Re: t'as cru que t'étais melinda gordon ? (qintian) | Dim 6 Déc - 11:29
Au fond, malgré les quelques aprioris que tu possèdes concernant ces individus qui s'auto-proclament "médium" ou tout autre dérivé du même genre, tout ça te passe clairement au dessus de la tête... Du moins, tant que ces derniers ne viennent pas te saouler avec leurs pseudos pouvoirs ou n'essayent pas de t'imposer leur vision des choses, il n'y a aucun problème. Ce n'est pas comme si tu détestais ces personnes, après tout. A vrai dire, pour être totalement honnête, on peut même dire qu'elles te laissent complètement indifférent en temps normal. Ceci étant dit, il y a forcément des exceptions qui confirment la règle et le jeune homme ici présent en fait bien évidemment parti. Non pas que tu irais jusqu'à dire que tu ne l'apprécies pas. Après tout, cela fait des années que tu ne l'as pas vu et, avec du recul, ce qui s'est passé à l'enterrement de ton petit frère, les quelques paroles que Qin Tian a pu avoir ce jour là, tu es presque certain qu'il n'y avait aucune mauvaise intention derrière. Pour autant, sur le moment, ce n'était clairement pas passé et, bien entendu, le jeune homme avait eu droit à un bon retour de flamme de ta part. Ceci expliquant d'ailleurs certainement cette retenue dont il fait preuve, en ce moment même, voire même le malaise qui semble l'habiter quand il s'adresse à toi. Pour autant, tu n'y fais pas tellement gaffe et hoches simplement la tête quand ce dernier te propose d'aller t'asseoir, non sans toutefois grincer légèrement des dents à ses paroles - parce que si tu te doutais bien que ta mère en aurait pour un petit moment, l'entendre dire ça te fait quand même sacrément chier - Avisant ensuite l'un des fauteuils, tu te laisses nonchalamment tomber sur ce dernier, avant d'attraper ton portable pour y taper quelques mots à l'intention de ton père. "Je comprends mieux pourquoi tu ne voulais pas l'accompagner." Sms auquel tu reçois rapidement un emoji mort de rire en réponse, ce qui t'arrache un soupir. Cependant, tu n'as pas le temps de t'apitoyer plus longtemps sur ton sort puisque Qin Tian revient de la cuisine avec ton café. « Merci mais ça ira. » t'exclames-tu alors, tout en prenant la tasse qu'il te tend, avant de simplement te contenter d'un « Hm... » quand le jeune homme te fait remarquer que cela fait un petit moment que vous ne vous êtes pas croisés. Pas très bavard, tu le conçois. Mais, en vérité, tu ne l'as jamais été. Ou, du moins, ça dépend des jours. Et, aujourd'hui, apparemment, c'est un jour sans. Ceci étant dit, t'as bien conscience que si tu ne fais pas un petit effort, le temps risque d'être sacrément long. Buvant donc une gorgée de ton café, tu finis par ajouter : « En effet, je suis partie en France pendant trois ans... » Et, clairement, cela a certainement été l'une des meilleures décisions que tu ais pu prendre dans ta vie, quand bien même celle-ci s'est faite sur un coup de tête. « Et toi ? Qu'est-ce que tu deviens ? » Non pas que ça t'intéresse vraiment. Mais "effort", on a dit...
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Au fond, malgré les quelques aprioris que tu possèdes concernant ces individus qui s'auto-proclament "médium" ou tout autre dérivé du même genre, tout ça te passe clairement au dessus de la tête... Du moins, tant que ces derniers ne viennent pas te saouler avec leurs pseudos pouvoirs ou n'essayent pas de t'imposer leur vision des choses, il n'y a aucun problème. Ce n'est pas comme si tu détestais ces personnes, après tout. A vrai dire, pour être totalement honnête, on peut même dire qu'elles te laissent complètement indifférent en temps normal. Ceci étant dit, il y a forcément des exceptions qui confirment la règle et le jeune homme ici présent en fait bien évidemment parti. Non pas que tu irais jusqu'à dire que tu ne l'apprécies pas. Après tout, cela fait des années que tu ne l'as pas vu et, avec du recul, ce qui s'est passé à l'enterrement de ton petit frère, les quelques paroles que Qin Tian a pu avoir ce jour là, tu es presque certain qu'il n'y avait aucune mauvaise intention derrière. Pour autant, sur le moment, ce n'était clairement pas passé et, bien entendu, le jeune homme avait eu droit à un bon retour de flamme de ta part. Ceci expliquant d'ailleurs certainement cette retenue dont il fait preuve, en ce moment même, voire même le malaise qui semble l'habiter quand il s'adresse à toi. Pour autant, tu n'y fais pas tellement gaffe et hoches simplement la tête quand ce dernier te propose d'aller t'asseoir, non sans toutefois grincer légèrement des dents à ses paroles - (c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: t'as cru que t'étais melinda gordon ? (qintian) | Lun 14 Déc - 22:10
outfits. + Il était maladroit avec ses semblables, c’était un trait de sa personnalité que Qin Tian avait appris un peu brutalement. À force de se faire ignorer (au mieux) ou reprendre, parfois violemment (au pire), il s’était bien rendu compte qu’il avait parfois du mal à communiquer avec les autres. Ce n’était pas de la timidité, ce n’était pas non plus un manque de savoir vivre. Le chinois semblait juste manquer d’un filtre, celui qui devait l’amener à retenir certaines paroles jugées « malheureuses » envers les autres. Au courant de ce trait qui était le sien, il tentait, autant qu’il le pouvait, de faire attention, de ne blesser ou vexer personne. Avec Si Han aussi il l’avait appris un peu brutalement. Et maintenant, face au jeune homme lui-même, il craignait qu’aborder ce sujet ne ravive les tensions.
Le médium avait profité des quelques minutes de préparation du thé pour essayer de relativiser la situation et surtout pour se recentrer sur le moment. Il avait tendance à laisser son esprit partir dans tous les sens, capter des choses lointaines au lieu de rester concentrer sur le moment. Il s’appliqua donc à être un bon hôte, d’abord en servant les tasses de café et de thé et ensuite en essayant d’entretenir la conversation. Ce n’était pas une mince affaire, Si Han étant peu loquace. Était-ce parce qu’il gardait en tête leur dernière entrevue ? Cela n’aidait pas Qin Tian à être à l’aise. En témoignait les battements nerveux de ses doigts sur le comptoir vitré contre lequel il était appuyé. Ce fût lorsqu’il but enfin une gorgée de son thé fumant mais assez refroidi que le jeune homme lui répondit, et le médium le regarda par le dessus de sa tasse. « Oui ma mère m’a parlé de ton séjour en France. » Ajouta-t-il en souriant doucement. « Ça devrait être différent. » Qin Tian ne connaissait de la France que des images vues sur la toile, les livres ou la télévision. « Tu y as fait quoi pendant trois ans ? » Y était-il resté pour le plaisir ou pour les études ? Qin Tian devinait qu’il était sans doute parti parce qu’il avait aussi besoin de changements après les épreuves traversées... Il prit le temps de boire une autre gorgée de son thé avant de répondre à la question que lui avait retournée Si Han. « Comme tu le vois je travaille toujours ici avec mes parents. Et j’ai commencé à étudier à l’université Yonsei, la géologie. » Il garda sous silence qu’il avait pour projet de peut-être utiliser ses connaissances pour agrandir la boutique voire même ouvrir sa propre enseigne. « C’est plus de travail que je ne l’imaginais, je dois bien l’avouer. » Mais il parvenait à jongler avec ses cours, la boutique et sa vie sociale malgré tout. « Et toi ? Tu comptes reprendre des études ici maintenant que tu es revenu ? Ou tu as d’autres projets ? » La conversation restait, en quelque sorte, assez banale, mais elle était courtoise et sans risque. Qin Tian espérait juste avoir assez de conversation pour ne pas ennuyer le jeune homme et, surtout, ne pas retomber dans des sujets qui pourraient être fâcheux...
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Re: t'as cru que t'étais melinda gordon ? (qintian) | Lun 18 Jan - 19:51
Beaucoup de choses ont changé, ces trois dernières années. A commencer par toi. D'ailleurs, depuis que tu es revenu à Seoul, tu ne comptes plus le nombre de personnes t'ayant fait la remarque à ce propos, à coup de "T'es plus le même, Si Han." ou "Qu'est-ce que tu as fait de l'ancien toi, Si Han ?" Interrogations des plus légitimes. Faut dire qu'on pourrait presque croire que tu as été remplacé par un sosie. Un sosie parfait d'un point de vue physique mais toutefois bien moins sympathique que celui que tu étais avant. Un jumeau maléfique... Et, ce changement de comportement, s'il est en partie l'une des conséquences de ce qui s'est passé avec ton petit frère, tu es intimement convaincu que ton séjour de trois ans en France y est également un peu pour quelque chose. Car, oui, la France, c'était différent. Très différent de la Corée. Et les Français tout autant. Non pas que la France soit un nid à connards et qu'en conséquence tu ais fini par en devenir un toi aussi (quoique, concernant les parisiens, ça se discute...) mais les Français, ou en tout cas ceux que tu as pu côtoyer, ont ce côté bien plus "sans filtre", bien moins hypocrites que les coréens n'ont pas. Sans parler de leur individualisme à toute épreuve. Et, forcément, avec le temps, tout cela a légèrement déteint sur toi, te rendant bien plus sceptique, bien moins avenant envers les autres qu'avant. Heureusement, ton séjour dans le pays de Molière ne se résume pas qu'à ce changement drastique de comportement et, lors de ces trois années, tu as également pu te vider la tête, penser à autre chose et te concentrer sur ce que tu as toujours aimé faire, à savoir la pâtisserie. Ainsi, à la question de Qin Tian, et bien qu'il te faudrait certainement plusieurs heures pour lui raconter ce que tu as pu faire lors de ces trois ans en France, tu te contentes seulement de rester vague. « Je me suis un peu baladé, ici et là. J'ai passé quelques temps dans le sud de la France, et ensuite je suis allé m’installer sur Paris pour suivre une formation en pâtisserie. » Tu te gardes bien de dire que cette formation, tu l'as faite dans l'une des meilleures écoles de pâtisserie française, si ce n'est au monde, et tu bois une nouvelle gorgée de ton café, alors que c'est au tour du jeune homme de te conter ce qu'il est devenu avec le temps. Et, pour le coup, t'es pas tellement étonné. Tu te contentes d'ailleurs d'un simple « Je vois... » pour seule réponse, ne sachant finalement pas trop quoi dire d'autre, ni comment réellement réagir, et alors que tu jettes de nouveau un regard sur la boutique, t'es toutefois forcé de reporter ton attention sur Qin Tian à la question qu'il te pose. « Hm... Je ré-intègre la Yonsei en quatrième année de gestion, à la prochaine rentrée... » Tu ne lui dis toutefois pas que tu as aussi l'intention de reprendre l'entreprise familiale à l'issue de tes études. De toute façon, tout le monde le sait déjà dans ce pays... « Ça fait longtemps que j'y ai pas mis les pieds... » finis-tu par lâcher, dans un murmure plus pour toi-même, en repensant aux quelques personnes qu'il te faudra y affronter. « Il a dû s'y passer pas mal de choses depuis le temps... » En même temps, ça fait trois ans, Si Han. Trois ans... « J'ai cru comprendre qu'ils avaient fini par virer le bon à rien qui servait de directeur et que sa remplaçante est une vraie connasse, c'est vrai ?! »
| | | t'as cru que t'étais melinda gordon ? huang si han & @wu qin tian |
Beaucoup de choses ont changé, ces trois dernières années. A commencer par toi. D'ailleurs, depuis que tu es revenu à Seoul, tu ne comptes plus le nombre de personnes t'ayant fait la remarque à ce propos, à coup de "T'es plus le même, Si Han." ou "Qu'est-ce que tu as fait de l'ancien toi, Si Han ?" Interrogations des plus légitimes. Faut dire qu'on pourrait presque croire que tu as été remplacé par un sosie. Un sosie parfait d'un point de vue physique mais toutefois bien moins sympathique que celui que tu étais avant. Un jumeau maléfique... Et, ce changement de comportement, s'il est en partie l'une des conséquences de ce qui s'est passé avec ton petit frère, tu es intimement convaincu que ton séjour de trois ans en France y est également un peu pour quelque chose. Car, oui, la France, c'était différent. Très différent de la Corée. Et les Français tout autant. Non pas que la France soit un nid à connards et qu'en conséquence tu ais fini par en devenir un toi aussi (quoique, concernant les parisiens, ça se discute...) mais les Français, ou en tout cas ceux que tu as pu côtoyer, ont ce côté bien plus "sans filtre", bien moins hypocrites que les coréens n'ont pas. Sans parler de leur individualisme à toute épreuve. Et, forcément, avec le temps, tout cela a légèrement déteint sur toi, te rendant bien plus sceptique, bien moins avenant envers les autres qu'avant. Heureusement, ton séjour dans le pays de Molière ne se résume pas qu'à ce changement drastique de comportement et, lors de ces trois années, tu as également pu te vider la tête, penser à autre chose et te concentrer sur ce que tu as toujours aimé faire, à savoir la pâtisserie. Ainsi, à la question de Qin Tian, et bien qu'il te faudrait certainement plusieurs heures pour lui raconter ce que tu as pu faire lors de ces trois ans en France, tu te contentes seulement de rester vague. « Je me suis un peu baladé, ici et là. J'ai passé quelques temps dans le sud de la France, et ensuite je suis allé m’installer sur Paris pour suivre une formation en pâtisserie. » Tu te gardes bien de dire que cette formation, tu l'as faite dans l'une des meilleures écoles de pâtisserie française, si ce n'est au monde, et tu bois une nouvelle gorgée de ton café, alors que c'est au tour du jeune homme de te conter ce qu'il est devenu avec le temps. Et, pour le coup, t'es pas tellement étonné. Tu te contentes d'ailleurs d'un simple « Je vois... » pour seule réponse, ne sachant finalement pas trop quoi dire d'autre, ni comment réellement réagir, et alors que tu jettes de nouveau un regard sur la boutique, t'es toutefois forcé de reporter ton attention sur Qin Tian à la question qu'il te pose. « Hm... Je ré-intègre la Yonsei en quatrième année de gestion, à la prochaine rentrée... » Tu ne lui dis toutefois pas que tu as aussi l'intention de reprendre l'entreprise familiale à l'issue de tes études. De toute façon, tout le monde le sait déjà dans ce pays... « Ça fait longtemps que j'y ai pas mis les pieds... » finis-tu par lâcher, dans un murmure plus pour toi-même, en repensant aux quelques personnes qu'il te faudra y affronter. « Il a dû s'y passer pas mal de choses depuis le temps... » En même temps, ça fait trois ans, Si Han. Trois ans... « J'ai cru comprendre qu'ils avaient fini par virer le bon à rien qui servait de directeur et que sa remplaçante est une vraie connasse, c'est vrai ?! »(c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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Re: t'as cru que t'étais melinda gordon ? (qintian) | Mer 10 Mar - 20:11
outfits. + On pourrait facilement dire à Qin Tian que de l’eau avait coulé sous les ponts, et que le jeune homme en face de lui avait sans doute oublié leur échange la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Le chinois en doutait franchement, parce qu’il avait touché un sujet tellement douloureux et intime, il lui semblait impensable que Si Han l’ait oublié. Il ne lui en voulait peut-être plus, le médium l’espérait en tout cas. Mais il était si maladroit avec les autres, il avait tant de mal à se brancher sur les mêmes ondes que ses semblables, il ne pouvait s’empêcher d’être nerveux face à lui.
Néanmoins, il faisait de son mieux pour être un hôte qui se respecte, sa mère le rappellerait à l’ordre si ce n’était pas le cas. Alors il sortit le grand jeu (enfin, grand jeu selon Wu Qin Tian), à base de thé, de café et de petites discussions qu’il espérait sans danger. Ses mains ancrées autour de sa tasse de thé permettaient au chinois de rester dans l’instant, la brûlure sous ses paumes l’empêchait de voir son esprit partir ailleurs. Si Han avait donc toute l’attention que le médium était capable de donner. « Le Sud de la France ?” Qin Tian avait les yeux ronds, réellement émerveillé par un voyage qu’il ne ferait sans doute jamais. « Oh Monsieur. La Provence ? » Essaya-t-il de baragouiner dans les quelques mots de français qu’il connaissait, évidemment, le tout accompagné d’un terrible accent. « Ce devait être merveilleux. » Ajouta-t-il plus sérieusement. « Tu comptes ouvrir une pâtisserie en ville un jour ? » Avec un tel bagage que sa formation en France, il ferait très certainement sensation rapidement. À son tour, Qin Tian répondit à la réponse du jeune homme. Son manque de réactivité ou d’enthousiasme arracha une légère grimace au médium, mais il s’appliqua à la cacher derrière sa tasse dont il prit une gorgée. « Oh tu nous rejoins à la Yonsei ! » Qin Tian, lui, était toujours assez réactif, parfois pas de la bonne manière. « Tu comptes vivre sur le campus ? » Reprenant une gorgée de son thé, il osa s’avancer un peu plus vers Si Han en se rendant compte que discuter avec lui n’était pas aussi terrible qu’il ne l’imaginait. Il hocha la tête à la question de son vis-à-vis. « Oh oui plein de choses ont changé. » Il réfléchit à peine avant de répondre. « Déjà oui, y a le tyran. Elle est l’inverse de son prédécesseur. Elle a mis en place des tests de niveau et se permet de virer ceux qui ternissent la réputation de la fac, selon elle. Sauf que son jugement est très partial. » Il lâcha un petit rire. « Si tu veux mon avis, elle aurait bien besoin d’un exorcisme. » Son rire finit par s’étrangler dans sa gorge, il la racla avant de reprendre. « Ils ont fait pas mal de travaux et d’aménagements aussi, pour améliorer et réparer après les incendies qu’il y avait eu il y a quelques années. » Il poussa un soupir en pensant à ce qu’il pouvait ressentir sur le campus, lié à ces événements. « Il y a de nouveaux cafés aussi sur le campus et je crois aussi que certaines fraternités ont été remaniées après des soucis internes ou avec leurs sponsors... » Il grimaça. « Même si je suis chez les Sango, j’ai du mal à suivre tout ça. » Et aussi parce que sa réputation de personne perchée (pour rester dans des termes plutôt positifs) faisait qu’il n’était pas des plus populaire et des plus intégré. « Tu penses en intégrer une ? »
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outfits. + On pourrait facilement dire à Qin Tian que de l’eau avait coulé sous les ponts, et que le jeune homme en face de lui avait sans doute oublié leur échange la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Le chinois en doutait franchement, parce qu’il avait touché un sujet tellement douloureux et intime, il lui semblait impensable que Si Han l’ait oublié. Il ne lui en voulait peut-être plus, le médium l’espérait en tout cas. Mais il était si maladroit avec les autres, il avait tant de mal à se brancher sur les mêmes ondes que ses semblables, il ne pouvait s’empêcher d’être nerveux face à lui. Néanmoins, il faisait de son mieux pour être un hôte qui se respecte, sa mère le rappellerait à l’ordre si ce n’était pas le cas. Alors il sortit le grand jeu (enfin, grand jeu selon Wu Qin Tian), à base de thé, de café et de petites discussions qu’il espérait sans danger. Ses mains ancrées autour de sa tasse de thé permettaient au chinois de rester dans l’instant, la brûlure sous ses paumes l’empêchait de voir son esprit partir ailleurs. Si Han avait donc toute l’attention que le médium était capable de donner. « Le Sud de la France ?” Qin Tian avait les yeux ronds, réellement émerveillé par un voyage qu’il ne ferait sans doute jamais. « Oh Monsieur. La Provence ? » Essaya-t-il de baragouiner dans les quelques mots de français qu’il connaissait, évidemment, le tout accompagné d’un terrible accent. « Ce devait être merveilleux. » Ajouta-t-il plus sérieusement. « Tu comptes ouvrir une pâtisserie en ville un jour ? » Avec un tel bagage que sa formation en France, il ferait très certainement sensation rapidement. À son tour, Qin Tian répondit à la réponse du jeune homme. Son manque de réactivité ou d’enthousiasme arracha une légère grimace au médium, mais il s’appliqua à la cacher derrière sa tasse dont il prit une gorgée. « Oh tu nous rejoins à la Yonsei ! » Qin Tian, lui, était toujours assez réactif, parfois pas de la bonne manière. « Tu comptes vivre sur le campus ? » Reprenant une gorgée de son thé, il osa s’avancer un peu plus vers Si Han en se rendant compte que discuter avec lui n’était pas aussi terrible qu’il ne l’imaginait. Il hocha la tête à la question de son vis-à-vis. « Oh oui plein de choses ont changé. » Il réfléchit à peine avant de répondre. « Déjà oui, y a le tyran. Elle est l’inverse de son prédécesseur. Elle a mis en place des tests de niveau et se permet de virer ceux qui ternissent la réputation de la fac, selon elle. Sauf que son jugement est très partial. » Il lâcha un petit rire. « Si tu veux mon avis, elle aurait bien besoin d’un exorcisme. » Son rire finit par s’étrangler dans sa gorge, il la racla avant de reprendre. « Ils ont fait pas mal de travaux et d’aménagements aussi, pour améliorer et réparer après les incendies qu’il y avait eu il y a quelques années. » Il poussa un soupir en pensant à ce qu’il pouvait ressentir sur le campus, lié à ces événements. « Il y a de nouveaux cafés aussi sur le campus et je crois aussi que certaines fraternités ont été remaniées après des soucis internes ou avec leurs sponsors... » Il grimaça. « Même si je suis chez les Sango, j’ai du mal à suivre tout ça. » Et aussi parce que sa réputation de personne perchée (pour rester dans des termes plutôt positifs) faisait qu’il n’était pas des plus populaire et des plus intégré. « Tu penses en intégrer une ? »
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Re: t'as cru que t'étais melinda gordon ? (qintian) | Dim 11 Juil - 17:07
Ces trois années en France t'ont permis d'en apprendre un peu plus sur ce pays que beaucoup idéalisent dans le monde. Et si, sur certains points, t'es bien forcé d'admettre que ce qui se dit est tout ce qu'il y a de plus vrai, à commencer par le fait que la nourriture et les pâtisseries françaises sont excellentes ou que la France est un très beau pays en terme de paysages - t'as d'ailleurs bien plus apprécié ton petit séjour dans le sud que le temps que tu as pu passer dans la capitale française - il y a quand même d'autres points sur lesquels on se trompe pas mal. Ainsi, quand tu as emménagé à Paris pour débuter ta formation, tu as malheureusement pris une petite douche froide et l'image que tu avais de la capitale de l'amour en a un peu pâti. Pour autant, tu as apprécié ces quelques années passées en France parce que cela t'a permis de t'éloigner un peu, de penser à autre chose et, si ça n'avait tenu qu'à toi, tu serais certainement encore là bas à l'heure actuelle. Aux paroles de ton hôte, tu finis d'ailleurs par hocher doucement la tête. « Merveilleux, je n'irais pas jusque là. Mais, ouais, c'était cool... » Ou, en tout cas, tu t'y plaisais bien. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et te voilà finalement de retour en Corée. Faut dire que tu as quelques obligations à tenir dans le coin. Tu ne peux d'ailleurs t'empêcher de jeter un regard quelque peu surpris au jeune homme, étonné qu'il te demande si tu comptes ouvrir ta propre pâtisserie. « C'est pas vraiment dans mes projets, pour l'instant... » Et pour cause, tu n'auras certainement pas besoin de le faire puisque ce n'est qu'une question de temps avant que tu ne deviennes le nouveau PDG de la chaîne dirigée actuellement par ton grand père. Et, bien évidemment, tu comptes bien mettre en application ce que tu as appris en France, apportant ainsi ta petite touche personnelle à l'entreprise familiale. Cela dit, pour l'instant, tu te contentes de prendre en otage les cuisines de quelques unes de vos boutiques pour t’entraîner et venir garnir un peu plus ton livre de recettes made by Si Han. Qui plus est, il te faut également apprendre l'art de diriger, avant de pouvoir prétendre à un tel poste, et c'est pour cela que tu as l'intention de reprendre tes études à la rentrée prochaine. Par contre, pour ce qui est de vivre sur le campus... « J'y ai pas encore vraiment réfléchi mais c'est une possibilité... » Certainement la plus pratique, à vrai dire. Et puis, entre nous, si ça te permet de ne pas avoir à passer des week-end comme celui-ci, à devoir accompagner ta maman dans ses petits délires de voyance, c'est pas plus mal. Cependant, tu te gardes bien de faire part de tes pensées au jeune homme, te contentant d'acquiescer de la tête quand il te parle de la Yonsei, même si tu ne peux retenir un léger rire à la description qu'il te fait de la nouvelle directrice. « Un tyran, rien que ça ?! » Pour le coup, on est loin de la simple connasse que tu évoquais un peu plus tôt et, très clairement, ça te donne encore moins envie d'avoir affaire à elle. Chose que tu t'empresses d'ailleurs d'exprimer, un fin sourire accroché aux lèvres. « Faudra que je me tienne à carreaux alors... » La meilleure des choses à faire, si tu ne veux pas avoir à subir ses foudres. Heureusement, malgré ce changement qui, pour le coup, n'est clairement pas en la faveur de la Yonsei, tu apprends que l'université se remet peu à peu des quelques malheureux événements survenus ces dernières années et, de nouveau, tu bois une gorgée de ton café, avant de reprendre la parole à la question de Qin Tian. « Tu vois, c'est marrant mais j'étais prêt à parier que la nouvelle dirlo aurait aboli le système de fraternités... » Non pas que tu sois contre. En fait, tu trouves même le concept de fraternités plutôt cool. Cependant, on ne peut pas nier le fait qu'elles sont à l'origine de bons nombres de choses qui pourraient justement ternir la réputation de l'université à laquelle elle tient tant. Alors oui, cela te surprend qu'elles soient toujours d'actualité. « M'enfin, pour répondre à ta question, je pensais peut-être revenir chez les Sango... » Après tout, c'est dans cette fraternité que tu étais à l'époque... « Mais je crois que je vais y réfléchir encore un peu... » Déjà parce que, mine de rien, faire partie d'une fraternité ça demande du temps que tu n'auras peut-être pas et puis... T'es pas sûr que certains soient très heureux de te voir débarquer. Faut dire que tu t'es mis pas mal de tes potes Sango à dos le jour où tu as décidé de quitter la Corée sans rien dire à personne. A commencer par ta meilleure amie Miran... « D'ailleurs, je suppose que pas mal de choses ont aussi changé chez les Sango ? » Le contraire serait étonnant... « C'est qui les nouveaux Présidents ? » A l'époque où tu étais encore un requin, ces derniers n'étaient autres que Kwon Min Soo et Lee Mi Young. Et si, pour ce qui est de la dernière, il y a de fortes chances qu'elle soit toujours en poste, concernant le premier, tu en es moins sûr. Après tout, n'était-il pas dans ses dernières années d'université ? « Des gens pas trop chiants, j'ose espérer... » que tu finis alors par ajouter, légèrement moqueur.
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Ces trois années en France t'ont permis d'en apprendre un peu plus sur ce pays que beaucoup idéalisent dans le monde. Et si, sur certains points, t'es bien forcé d'admettre que ce qui se dit est tout ce qu'il y a de plus vrai, à commencer par le fait que la nourriture et les pâtisseries françaises sont excellentes ou que la France est un très beau pays en terme de paysages - (c) SIAL ; icon kawaiinekoj
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