vendredi soir. soirée proposée par quelques amis gryffondor. évidemment, isas s'y traîne. besoin de nouer des liens avec d'autres personnes, d'élargir ses horizons. isas, il retrouve la bande et d'autres visages inconnus. soju bar. c'est là où leurs pas les mènent. parce qu'il y a de l'alcool, à manger et qu'ils feront le reste. les mots s'enchaînent, les rires s'écoulent et les heures aussi. l'alcool emplit leurs veines, lentement mais sûrement. isas, il boit mais plus modérément. rythme de croisière différent et puis la nuit devient de plus en plus noire. il ne sait pas comment il se retrouve à s'occuper de cet inconnu complètement bourré. il se souvient juste que son ami le lui a confié avant de disparaître dans la foule. et finalement, toute la table s'est vidée. et lui, il s'est retrouvé avec la personne qui avait trop forcé sur la bouteille. responsabilité forcée sur lui mais sa relative bienveillance l'emporte. ses doigts secouent légèrement le bras de l'inconnu, tentant de le faire revenir à lui-même. « tu m'entends ? » qu'il souffle avant finalement répéter un peu plus fort, en espérant avoir une réaction. il ne pouvait pas l'abandonner dans les rues, le coeur trop grand pour un geste si détestable.

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Vendredi soir, la belle excuse pour tous les excès du monde. Nao ne cherche souvent que les prétextes pour que les lèvres s’aventurent sur toutes les coupes, goutent tous les alcools possibles. Junji était occupé avec des examens, et aussi grand soit l’amour que Nao commence à porter pour son ainé, il est loin d’être capable de rester cloitré dans l’appartement à l’observer étudier et tourner les pages de ses livres les unes après les autres. Il avait essayé plusieurs fois de le détourner des cours, en vain. Il l’a finalement informé qu’il sortira boire quelques verres rapidement avant de rentrer, promettant, évidemment, de faire attention et d’être responsable. Mots qui ne faisaient pas partie de son dictionnaire mais que Nao était prêt à affirmé avec la plus grande certitude si cela lui permettait de quitter l’appartement. Quelques textos sont échangés avec différents amis de beuverie de l’université, jusqu’à ce que l’un d’eux lui envoie la localisation d’un soju bar dans lequel un groupe se trouvait déjà. Les visages sont nombreux, certains plus connus que d’autres, mais qu’importe, tous se transforment en inconnus quand Nao enchaine tant les verres qu’il en oublie son propre nom. Son front finit contre la table, les joues en feu, le corps en feu, et la tête trop lourd pour réussir à la soutenir. Une voix l’attire alors qu’il est sur le point de s’assoupir. « Tu parles trop fort. » gémit-il plaintivement, observant du coin de l’œil le garçon à ses côtés.