need a friend

Raon + Yoon Ji  

Tenue | Lorsqu'il parle de ton sens de la famille tu baisses les yeux, sachant à quoi il fait allusion. C'est vrai que tu l'as toujours soutenu dans ses problèmes familiaux et au fond ça te réchauffe le cœur qu'il soit là pour toi aujourd'hui et surtout qu'il te rappelle de ne pas laisser la colère briser tes liens avec tes parents. Il a entièrement raison et tu acquisses à chacune de ses paroles. La vérité c'est que tu es vexé d'être le dernier au courant, blessé qu'ils t'aient menti et en même temps tu peux comprendre. Ils devaient déjà te connaitre et savaient qu'en avouant l'existence d'un frère tu aurais voué ta vie à le retrouver. L'ironie c'est qu'aujourd'hui c'est chose faite et tu es bloqué sur les années que tu as passé sans lui. Raon te fait réalise beaucoup choses avec sa tirade, à laquelle tu réponds

« Tu as raison Raon, la vérité c'est que j'ai réagi comme un gamin. Je devrais être heureux d'avoir rencontré mon jumeau et ne pas en vouloir à mes parents. »

Tu réalises qu'en effet si tu as souffert du manque de sincérité et c'est bien parce que la famille est importante à tes yeux. Tes parents ont beau d'avoir menti, c'est bien eux qui t'ont inculqué cette valeur. Ce soir tu comprends que c'est ce que tu cherches en amitié et c'est pour ça que tu apprécies autant ton aîné. C'est donc naturellement que tu veux lui offrir un bon repas, c'est une maigre compensation pour son soutien. Tu acquisses à sa question sur le mariage du topokki et du whisky, bien qu'une fois là-haut tu lui proposeras surement du vin blanc. Si ce n'est pas à la portée de tous, tu as les moyens d'avoir de bonnes bouteilles et ton ami connait ta passion pour l'alcool.

Tu pouffes de rire à sa réflexion sur son ardoise. Tu hausses les sourcils avec un sourire malicieux. En réalité tu ne tiens pas de compte entre toi et lui. Il est privilégier il le sait. Tu as beau être sociable et avoir bon nombre de partenaires réguliers, ce n'est pas tout le monde qui est convié dans ton duplex. Il fait partie des rares personnes à y venir régulièrement.

« Oh tu oses douter de moi ! Ah ça me brise le cœur Raon. »

Tu mines d'être blessé avec une moue en te touchant le cœur. Tu te lèves donc pour l'inviter à rejoindre ton duplex. En passant tu glisses un mot à ton responsable de salle, lui précisant que tu t'absentes pour le reste du service. Il a l'air soulagé et tu comprends que tu mettais vraiment une ambiance morose avec ton humeur. Heureusement que Raon est arrivé pour te changer les idées.

Une fois chez toi, tu t'occupes de sortir de topokki, des banchans et ce qu'il faut pour réchauffer tout ça. Raon sait qu'il peut faire comme chez lui. D'ailleurs Sun le réclame en l'appelant depuis sa cage.

« Tu lui as manqué, tu peux le sortir, il sera ravi de se dégourdir les pattes. Au fait, tu emporteras du kimchi j'en ai encore fait beaucoup trop. »

En même temps tu dresses une table sur le bar de la cuisine, sans oublier de sortir le fameux vin blanc. Tu sers deux verres et l'attend à la table alors que le topokki commence à se réchauffe doucement mais surement.


 

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Raon + Yoon Ji  

outfits. + Raon ne cherchait jamais à faire la morale. Lorsqu’il développait une idée, c’était plutôt qu’il donnait son avis ou exposait une de ses convictions, mais en aucun cas il ne forcerait qui que ce soit à être d’accord avec lui ou à renier ce en quoi il croyait pour croire les mêmes choses que Raon. Lorsqu’il expliquait son point de vue à Yoon Ji, il ne cherchait pas à le forcer à pardonner ses parents, il souhaitait juste lui faire comprendre qu’il valait mieux que cette rancœur et cette colère. Son ami avait des valeurs fortes, il était une personne profondément bonne, mais la colère avait pris le pas. Il le comprenait, et il ne voulait en rien invalider ce ressenti. Mais il fallait aussi prendre en compte le ressenti de son vis-à-vis, ici, de ses parents, qu’il avait la chance d’avoir dans sa vie et qui l’aimaient indéniablement. « Je ne te dis pas de changer de ressenti en un claquement de doigts. Je ne te dis pas quoi faire d’ailleurs. C’est juste mon point de vue... Tu en fais ce que tu veux. » Il espérait juste que Yoon Ji parvienne à faire les choix qui le rendront heureux.

Raon, dans tous les cas était soulagé de le voir plaisanter et de retrouver une lueur qu’il aimait voir dans ses yeux. « Mais non ! Je ne doute jamais de toi, tu l’sais bien ! » Dit-il en riant aussi, sachant très bien qu’il avait de nombreux privilèges en état ami avec Yoon Ji. Mais ce n’était pas là la raison pour laquelle il était devenu ami avec lui, attention. Mais comptez sur lui pour profiter du repas que lui promettait le coréen, surtout qu’à bien y penser, Raon avait faim. Il ne se fît donc pas prier pour se lever à son tour et le suivre jusque chez lui, un chez lui qu’il commençait à bien connaître. Faisant comme chez lui, Raon répondit à l’appel de Sun. Il se souvenait de sa première rencontre avec l’animal, il avait clairement eu peur, étant trop peu familier avec ce genre d’animaux. C’était difficile à imaginer en le voyant ouvrir la cage d’un air détendu et tendre la main pour que le perroquet vienne s’y percher et ainsi le sortir de sa cage. Echangeant quelques mots avec l’animal, qui ne répondit pas grand-chose si ce n’est son prénom, l’aîné se dirigea vers la cuisine pour y retrouver Yoon Ji. Presque immédiatement, Sun décolla de sa main pour aller se percher sur l’épaule de son « maître » et Raon le regarda les yeux plissés. « Sun tu me déçois. » Il poussa un soupir faussement exaspéré. « J’étais prêt à te donner tellement d’amour... » Il prit place sur un des sièges de la cuisine, venant appuyer sa tête au creux de sa paume, le dos légèrement avachi. « Mais c’est pareil avec le chien à la maison ! Je le sors, je lui achète ses croquettes mais est-ce qu’il m’aime ?! Non. Un ingrat. » Est-ce que l’animal sentait qu’à la base il ne voulait pas de lui ? Possible, mais il était là à présent, il s’occupait de lui comme il le fallait.  

Il fixa son attention sur le perroquet, détaillant ses couleurs. « Tu crois que Sun serait partant pour une séance photo ? C’est pas pour le flatter mais ses plumes ont de sacrés reflets ! » Et quelques idées commençaient à émerger dans son esprit en regardant son ami avec son fidèle compagnon sur son épaule. La blancheur de la peau de Yoon Ji, parfois marquée d’éclats de noir et de couleurs, faisait un contraste superbe avec la flamboyance du perroquet. « Tu accepterais de poser avec lui ? » Demanda-t-il à son ami, sa posture était beaucoup plus droite, Raon s’étant redressé en ressentant une légère excitation à penser à cette séance photos et à imaginer les effets qu’il aimerait obtenir. Finalement, il se leva et se rapprocha des placards de cuisine pour sortir des bols, des cuillères, des baguettes et autres ustensiles pour mettre la table, faisant comme chez lui. Finalement, il se posa devant la réserve d’alcool de Yoon Ji (pas qu’il ait une cave digne d’un magasin de spiritueux, mais son ami avait bon goût et savait sélectionner ses alcools), il regarda les diverses bouteilles, un peu perdu. « Je sors quoi pour accompagner le festin que tu me prépares ? »

 

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Raon + Yoon Ji  

Tenue | Tu comprends tout ce que dire Raon. Il est évident que ton cœur n'est pas prêt de se défaire de sentiment de trahison, cependant les paroles de ton ami te réconfortent. C'est surement la première fois depuis cette annonce que tu te sens différent. Si jusque-là tu étais blessé, ce soir ce sont plus les remords qui te pèsent. Le chemin du pardon n'est pas encore fait, mais la première pierre a été posé grâce à Raon. Pour cela tu veux lui offrir un festin dont il se souviendra. C'est pour cette raison que tu l'invites. Oh ce n'est pas la première fois, d'ailleurs tu le laisses faire alors que tu commences à sortir les plats du frigo. Tu aimes cuisiner, tellement que ton frigo n'est jamais vide. Tu cuisines même alors que tu as déjà des plats de prêt. Ce soir tu as envie de profiter, aussi tu ne te mettras pas aux fourreaux. Néanmoins le repas n'en sera pas moins varié puisque tu as tout de prêt. Alors que tu t'attèles à préparer le repas, tu observes du coin de l'œil ton ami avec Sun. Raon est une des rares personne que Sun fréquente et apprécie. Cependant dès que Sun te voit il vient se percher sur ton épaule, se frottant contre ton cou. Tu lui offres une caresse avec un sourire à Raon.

« Oh Raon, je suis sûr que Maru t'aime beaucoup, c'est juste que tu ne le remarques pas. Tu es plus perspicace avec les êtres-humains qu'avec les animaux mon ami. »

Lorsque Raon propose une séance photo, tu lui lances un regard surprit avec des yeux ronds. Tu ne le savais pas artiste dans l'âme et encore moins photographe. Tu lui souris en répliquant.

« Bien sûr que j'accepte c'est flatteur et tu sais qu'il n'y a pas plus narcissique qu'un perroquet, enfin si moi...» ajoutes tu avec un clin d'œil. « Je ne savais pas que tu aimais la photo, c'est une lubie de passage ou tu t'es découvert une passion ? »

Tu esquisses un sourire en continuant d'installer le diner. Les banchans froids sont sortis, ceux à réchauffer sortent juste du feu ou de la friture. Le tout est disposé autour des topokkis qui avaient terminé leurs cuisions que tu avais commencé ce midi. Tu disposes le tout en répondant à Raon.

« Un vin blanc sec sera parfait, prend celui en haut à droite le sauvignon. »

Tu sais que la plupart des coréens mari les topokkis avec du soju car c'est un plat assez épicé. C'est en règle générale car tu as plutôt eu la main légère avec ce plat pour éviter de gâcher le gout des ormeaux. Tu en as même fait au four en accompagnement que tu sors au dernier moment. Une fois installé, Sun toujours sur ton épaule. Tu lèves ton verre vers Raon.

« Bon appétit. »

Tout en débutant ce repas, sans oublier de faire gouter à Sun qui raffole de manger avec toi, tu reprends sur le sujet précédent.

« J'y pense j'ai un appareil photo argentique dont je ne me sers pas. Est-ce que tu voudrais l'utiliser. Je préfère qu'il te soit utile plutôt qu'il prenne la poussière ici. Je ne saurais même pas comment il fonctionne. »


 

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Raon + Yoon Ji  

outfits. + Raon ignorait si ce qu’il disait à son ami avait du sens, il savait juste que ses propres mots trouvaient un certain écho en lui. Il imaginait donc, que de près ou de loin, il devait toucher du bout des doigts une certaine vérité. Mais le coréen se refusait de faire la leçon à Yoon Ji, il avait le droit d’être en colère, son ressenti était légitime. Il devait juste faire attention à ne pas s’aveugler et perdre de vue les choses qui avaient réellement de l’importance. Raon espérait que par ses quelques paroles, le plus jeune pourrait commencer à s’apaiser. D’ailleurs, ce qu’il avait dit n’était en rien pour les parents de son ami, mais pour lui. Être dans cet état de colère n’amenait rien de bon, et c’était s’empêcher d’être heureux. Il l’avait vécu à la mort de son père, Raon avait été si en colère après lui pour les avoir abandonnés que bien qu’il fît face pour ses sœurs, il n’avait pas trouvé le bonheur. Ce n’était que maintenant, des années après, qu’il commençait à faire la paix avec tout ce qu’il avait traversé.

Il savait donc que Yoon Ji avait besoin de temps pour organiser ses pensées et ses émotions, et il ne protesta pas au changement de conversation ni au changement de lieu alors qu’il se retrouvait dans le logement de son ami. « Ah ! » Lâcha-t-il en riant alors qu’avec humour il parlait de son cœur brisé par le refus de Sun tout comme ceux de Maru. « Perspicace avec les êtres humains je ne sais pas, j’essaie juste de comprendre. » Et il n’essayait pas forcément de comprendre les autres, il essayait de se comprendre lui-même, cela lui permettait déjà d’être sur la voie. Et sans le savoir, il semblait aussi avoir compris le perroquet. Il ignorait qu’il s’agissait là d’un animal narcissique, ce n’était pas si surprenant au final, mais il touchait juste en proposant une séance photos aux deux. « Je vois que l’animal et le maître se sont bien trouvés ! » Il lâcha un rire avant de hocher doucement la tête. « Une lubie on peut dire ça... » Il marqua une brève pause. « J’ai trouvé les appareils photos de ma mère et j’ai eu envie d’essayer... Peut-être pour essayer de me rapprocher d’elle ? Dans tous les cas ça me plaît, j’aime bien essayer de fixer quelque chose d’unique sur le papier glacé. » Et tout pouvait être unique, mais en soit, chaque moment l’était puisque tout était éphémère.

Tout était éphémère mais certaines choses avaient besoin de temps, comme le bon vin. Et c’était une chose que Yoon Ji avait bien compris, ce qui n’était pas le cas de l’aîné. Heureusement, en suivant les indications de son ami, Raon leur sélectionna un vin qui pourrait accompagner leur repas. La bouteille posée à côté des plats, les deux hommes s’attablèrent, et avant toute chose, portèrent un nouveau toast. « Merci pour le repas. » Avec un sourire, le coréen porta son verre à ses lèvres, et poussa un petit « mmh » appréciateur au goût délicat de l’alcool. Définitivement, il était bien traité ici. « Un argentique ? Quel modèle ? » Immédiatement, la curiosité de Raon avait été piquée, à tel point qu’il avait parlé la bouche pleine. Il s’interrompit à peine quelques secondes pour pointer son assiette du bout de la baguette. « C’est un régal ! » Et s’il avait les yeux légèrement agrandis d’admiration, ce n’était pas une illusion. « Ma mère utilisait des argentiques, c’est principalement avec ça que je fais mes photos. » Il lâcha un rire. « Mais tu sais c’est quoi le problème des argentiques ? » Il lui laissa quelques secondes pour voir s’il devinait. « C’est qu’il faut développer les photos. Et je n’ai pas de chambre noire alors j’utilise la salle de bains... Et tu sais ce qu’il se passe quand tu passes trop de temps dans la salle de bain quand tu vis avec quatre femmes ?! » Il grimaça en secouant légèrement la tête. « L’idéal serait d’avoir une location, juste d’une pièce, j’ai simplement besoin d’une arrivée d’eau, mais bon... Même les espaces les plus petits ne sont pas donnés ! » Il secoua la tête en soupirant légèrement avant de relever le regard vers son ami. « Tu n’as jamais voulu essayer d’utiliser ton argentique ? Je pourrais te montrer, je suis certain que tu aurais l’œil pour la photographie ! » Il serait même curieux de voir ce que son ami aurait envie de capter avec son objectif. « Il y a une pellicule engagée dedans ? Tu veux que je la développe si c’est ça ? » Il se stoppa en lâchant un rire. « Comme tu le vois, c’est un sujet qui m’enthousiasme. » Et pour se faire taire, il reprit une grosse bouchée de son plat.

 

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Raon + Yoon Ji  

Tenue | Tu ris à la réflexion de Raon. Il ne s'en rend pas compte, mais il comprend les gens, surement mieux que toi. Si tu étais aussi perspicace avec les êtres humains que tu l'es avec les animaux, ta vie serait peut être différente. Lorsqu'il mentionne la ressemblance entre Sun et toi, tu éclates de rire.

« Toi tu nous connais bien ! Je ne peux pas nier qu'on aime être regardé. »

Tu écoutes attentivement ton ami lorsqu'il t'explique sa nouvelle lubie. A la mention de sa mère, tu comprends son intérêt. Tu as beau ne pas être artiste, tu saisis le plaisir que peuvent ressentir les photographes à capturer un instant fugace de vie et d'arriver à retransmettre la beauté de cet instant avec une simple photo.

« C'est tout un art la photographie, arrivé à faire ressentir toute l'émotion et la beauté d'un instant éphémère. C'est aussi un bon moyen de garder des souvenirs graves à jamais sur papier. »

Tu esquisses un sourire sincère, sachant tout ce que cela doit représenter pour lui. Tu ne te considères pas comme un artiste, sauf peut-être en cuisine. Quoi que ce domaine n'est pas pour toi un moyen d'expression mais plus de détendre. En débutant le repas, tu fais la moue en réfléchissant.

« Sincèrement je ne sais pas. Je l'ai trouvé chez un brocanteur et je le trouvais joli. »

Tu affiches une mine désolée, comme si c'était un drame. Tu remercies Raond'un regard pour son compliment sur le repas. C'est surement un de tes seuls talents, si on ne compte pas ta capacité à mettre les gens dans ton lit. La conversation continue sur la photographie et tu hausses les épaules en secouant la tête à sa question. En réalité tu as une petite idée, tu sais qu'il faut développer les photos mais tu n'as aucune idée de comment. Quand il parle du temps qu'il passe à la salle de bain, tu pouffes de rire, une main devant la bouche.

« Ah ça, elles doivent t'insulter parce que tu monopolises la salle de bain. A moins qu'elles croient que tu te fais beau pour une fille. »

Tu hausses un sourcil taquin, te doutant que ses sœurs doivent s'inquiéter qu'il s'éloigne à cause d'une autre femme, autant qu'elles doivent être heureuses. Enfin le sujet n'est pas vos amours. Il vous arrive d'en parler, il sait d'ailleurs que ta dernière relation n'est mal fini car ton partenaire te trompait. Enfin quand il reprend émettant l'idée de louer, tu pinces les lèvres, comprenant parfaitement les difficultés qu'il peut traverser.

« Tu pourrais venir ici. J'ai de la place, tu peux stocker ce qu'il te faut dans le bureau et utiliser la salle de bain. Je te passerais un double de clé. »

Tu es sérieux dans ta proposition. Tu fais entièrement confiance à Raon et tu sais que Sun serait rapide d'avoir de la compagnie en journée. Tu n'amènes pas tes conquêtes ici, il ne risque donc pas de tomber sur toi accompagné. Par contre toi à poil sorti de la douche c'est possible mais tu doutes que cela le dérange. Tu souris heureux qu'il soit aussi bavard et ravi d'en découvrir toujours plus sur lui. Tu ne comptes pas changer de sujet et tu surenchéris d'ailleurs.

« Je l'ai toujours utilisé en décoration dans le bureau. Je ne suis pas sûr d'avoir un œil artistique, à part pour photographier sous les jupes des filles. Attends que je t'apporte ça, tu m'en diras plus. »

Il ne te faut pas longtemps pour te lever et aller chercher l'appareil en question. Tu n'as aucune idée s'il y a une pellicule et tu serais bien incapable de savoir la développer. En revenant tu le déposes à côté de Raon alors que tu reviens à ton assiette pour continuer le repas.


 

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Raon + Yoon Ji  

outfits. + Il avait souvent entendu l’expression « tel animal tel maître » mais avec Yoon Ji c’était presque à un tout autre niveau. Son ami et son perroquet se ressemblaient vraiment à aimer être regardés et être le centre de l’attention. Il se demandait s’il avait des points communs avec Maru... Quoique le chien était plus à ses sœurs qu’à lui, même si c’était lui qui vivait le plus à la maison avec l’animal que les filles qui étaient aux dortoirs. Dans tous les cas, Raon était plutôt content d’entendre son ami donné son aval pour une séance photo. Il avait besoin de peaufiner ses idées, le décor qu’il voulait, l’ambiance qu’il visualisait, mais il se faisait confiance sur ce coup. Avec deux modèles du genre, il devrait s’en sortir même si le portrait n’était pas sa spécialité. « Oui... Je crois que c’est ça qui me plaît dans la photographie, le fait de figer un moment éphémère. » Dans le sourire que lui adressa Yoon Ji, il comprit qu’il n’avait pas besoin d’en dire plus, son ami savait le réconfort qu’il trouvait dans cette passion qu’il s’était découvert.

Il était intrigué par le fait que Yoon Ji ait en sa possession un appareil photo aussi technique, mais il comprenait. « C’est vrai que ça fait un bel objet de décoration vintage. » Il lâcha un petit rire amusé, parce que la raison était superficielle il fallait l’avouer mais il comprenait vraiment, c’était un bel objet. C’était plaisant de partager un repas en parlant de ce sujet qu’il aimait tant. Il espérait que son ami y trouve autant de plaisir que lui, et du réconfort s’il en avait encore besoin ou une diversion s’il le fallait. « Tu n’imagines pas à quel point je souffre ! » Dit-il en riant, continuant de se régaler. « Elles sont mignonnes lorsqu’elles sourient. Mais lorsqu’elles s’énervent ou pire ! À la mauvaise période du mois, qu’elles ont synchronisé d’ailleurs, c’est un véritable enfer. Je rase les murs dans ma propre maison. » Il exagérait à peine. Pourtant, l’idée de quitter le foyer ne l’avait pas traversé. Il savait que ses sœurs seraient les premières à partir, il ne se sentirait prêt à vivre sa vie que lorsqu’elles auraient établi les leurs.  

Il se stoppa dans son mouvement, alors qu’il s’apprêtait à reprendre une bouchée du plat. « Non je ne voudrais pas m’imposer. En plus des fois, je fais ça en pleine nuit parce que je n’arrive pas à dormir. » Il se mit à rire doucement. « Tu m’assommerais avec une batte si je rentrais chez toi en pleine nuit, sans prévenir. » Il arqua un sourcil dans une expression taquine. « Ou dieu sait ce dont quoi je serais témoin, et c’est moi qui m’assommerais en me claquant la tête contre un mur. » Et avec un rire, il prit sa bouchée et mastiqua joyeusement, c’était un délice. « Mais c’est gentil de te proposer en tout cas, qui sait, je profiterais peut-être de ton offre si je suis vraiment coincé un jour. » Ajouta-t-il une fois qu’il eut assez vidé sa bouche pour être compréhensible. Riant un peu plus aux commentaires de son ami, Raon continua de manger alors que Yoon Ji alla chercher l’appareil. Lorsqu’il revint, il s’essuya les mains et la bouche minutieusement, il prit l’engin entre ses doigts. « Je comprends pourquoi tu l’as acheté, il est vraiment en super état. C’est un objet magnifique. » Il releva le regard vers Yoon Ji. « Du coup, s’il y a une pellicule dedans, ce sera de jolies petites culottes ? Intéressant... » Il comprenait bien que ce n’était qu’une plaisanterie. Il continua d’inspecter l’appareil, et ne put s’empêcher de s’exclamer. « Il y a une pellicule dedans ! » Ses yeux se mirent à briller d’excitation. « Et si ce n’est pas des petites culottes, ce sont des photos prises par l’ancien propriétaire. Qui sait de quand ça date ! » Il se figea soudainement. « Rassure-moi, tu n’as jamais ouvert le clapet ? » Ses mains autour de l’objet se firent presque protectrices. « Quand une pellicule est exposée à la lumière, elle est fichue. » Il espérait que ce petit miracle perdure, et que rien ne soit venu endommager la pellicule, il était tellement curieux de découvrir les moments capturés. « Il reste trois photographies à prendre pour qu’elle soit complète. » Constata-t-il à haute voix. Il reposa l’appareil sur la table, ses doigts brûlaient de passer à la prochaine étape du développement, mais ce n’était pas l’endroit et pas le moment, pas vrai ? « Alors à ton avis, qu’est-ce qu’on va trouver dessus ? Les nudes d’une autre époque ? »

 

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Raon + Yoon Ji  

Tenue | Tu affiches un léger sourire à Raon, il est évident que la photographie est un art exceptionnel. Tu aimerais pouvoir immortaliser des moments de ta vie, seulement tu as peur que cela soit le reflet de la vie pathétique que tu as. Oh tu as des photos, ce n'est pas souvent toi qui les a prise. Tu as des souvenirs, d'enfance avec tes parents, d'adolescence quand tu faisais encore parti d'un groupe, ce passé que tu as remis en question avec la découverte du subterfuge de tes parents et pourtant, pourtant c'est bien ta vie. Et maintenant quelles seraient les photos que tu prendrais ? Heureusement la conversation ne revient pas sur le sujet et tu te plonges dans la passion de Raon, réel échappatoire à tes pensées nocives. Lorsqu'il parle de ses sœurs, tu ris, imaginant sans mal les trois furies que cela peut être. Tu n'as jamais partagé ta vie avec une femme et pourtant tu sais que cela ne doit pas être de tout repos.

Mon pauvre, c'est quand tu me dis ça que je ne suis pas mécontent d'avoir été fil unique.

Tu esquisses un sourire pour cacher toute la peine d'avoir été privé de grandir dans une telle fratrie. Cependant comme toujours, et souvent sans le savoir, Raon a les mots pour apaiser ton cœur. Quand il refuse poliment ta proposition tu comprends sans mal qu'il n'a pas envie de tomber sur toi en tenue d'Adam en pleine nuit. C'est vrai que c'est une possibilité plus que réaliste, signe qu'il te connait bien ce qui te fait pouffer de rire.

C'est vrai que tu pourrais avoir de surprises, mais je maintiens ma proposition. Tu sais que ma porte est toujours ouverte pour toi

Le repas continue et cela te fait du bien. Tu parviens peu à peu à mettre de côté tes idées noires, ce dont tu remercies Raon avec un regard complice. Tu ris lorsqu'il mentionne le contenu de la pellicules.

Raon ! Je ne savais pas que c'était ton truc ?! Tu es plein de surprises.

En effet tu ne savais pas Raon si coquin et cela te fait rire. Tu arrondis les yeux en apprenant qu'il y a une pellicule dedans. Tu acquisses en effet cela doit être l'ancien propriétaire, et il est évident que cela ne date pas d'hier de ce que tu te souviens du vendeur.

Je l'ai acheté à un jeune, alors soit il aime la photographie et ça sera ses photos, mais j'en doute. J'avais plutôt l'impression qu'il vendait le grenier de ses grands-parents.

Tu secoues la tête à sa question, non tu n'as jamais ouvert le clapet, mais tu ne connais pas l'histoire de l'appareil. Peut-être que l'ancien propriétaire a fait cramer la pellicule et que vous n'aurez rien sur les clichés. Malgré tout tu es curieux et assez excité à l'idée de savoir ce qu'elle contient. Tu n'aurais jamais cru posséder des photos d'un étranger et maintenant tu as envie de savoir ce qu'elle contient.

Tu crois que tu pourras la développer ? J'espère que la pellicule n'est pas fichue.

Raon t'apprend qu'il reste des photos à faire et tu affiches une mine surprise, laissant tes interrogations sortir toutes seules.

Est-ce qu'on doit la finir pour la développer ? Est-ce qu'on pourrait prendre en photo ?

Tu n'as pas d'idée et tu comptes sur Raon pour en trouver. Tu fais la moue quand il te demande ce que tu penses trouver sur la pellicule.

Hum aucune idée, mais on dirait que toi t'as envie de voir des nudes. C'est le genre de choses que tu aimes photographier ?

Il n'y a aucun jugement dans ta question, car à tes yeux un corps nu dégage une beauté pure que rien ne peut égaler. C'est pour ça que tu te balades souvent nu chez toi, peut-être. Quoi qu'il en soit, tu es curieux de connaitre ce qu'aime immortaliser Raon et s'il a un petit faible pour les photos coquines.

 

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Raon + Yoon Ji  

outfits. + Raon pouvait sembler très sûr de lui, après tout, il maniait très bien la rhétorique et se sortait de situations délicates par sa gouaille et son assurance. Pourtant, il se trouvait souvent impuissant face à la détresse de ses proches ou même de ses étudiants. Souvent, il ne savait quoi faire, il n'avait que son talent avec les mots, rien d'autre. Alors lorsqu'il parvenait à remettre un sourire sur un visage, il éprouvait une certaine satisfaction, il n'était pas si mauvais que ça, il n'était pas si impuissant au final. Et lorsque, comme Yoon Ji, la personne avec qui il échangeait finissait même par faire de l'humour sur la situation douloureuse, le coréen y voyait là une petite victoire. Il ne doutait pas que sous couvert d'humour, son ami cachait encore cette blessure profonde et encore fraîche, mais parvenir à en rire était déjà un pas en avant.

Par sécurité, Raon ne renchérit pas sur la plaisanterie, et tout en savourant ce que son ami lui avait préparé, laissa la conversation glisser. Parler de photographie était plus simple, même si son arrivée dans cet art était lié à des souvenirs douloureux. « Je prends bonne note de ton offre, et je te préviendrais si jamais je débarque, pour préserver l'innocence de mes yeux. » Avec un petit sourire en coin, il taquinait Yoon Ji, sachant pertinemment que le plus jeune saurait y répondre parfaitement. L'ambiance s'allégeait, rien ne valait un bon repas et quelques plaisanteries pour aller mieux. Pour le bon repas, il fallait compter sur le plus jeune : Raon était littéralement en train de se régaler, et s'il parlait la bouche pleine, ce n'était pas de sa faute, c'était trop bon. Pour les plaisanteries : c'était le boulot de Raon, et les réparties que lui amenait son ami lui confirmait qu'il faisait un plutôt bon boulot. Il suffisait de voir le discours qu'il tenait sur l'appareil que son ami avait acheté et qu'il venait de lui ramener pour une plus grande inspection. L'aîné lâcha un rire en levant les yeux au ciel, s'amusant grandement de voir Yoon Ji rentrer dans son jeu. « Quoi ?! Je ne t'ai jamais montré ma collection de petites culottes ? Quel ami je fais... » Comme si c'était son genre, ses sœurs le tueraient s'il était un de ces pervers.

Plus sérieusement, il se pencha sur l'objet, qui était magnifique. L'imagination de Raon l'emmenait à l'époque où il était utilisé, quels secrets abritait-il, quelles scènes de bonheur avait-on voulu figé avec celui-ci ? Resserrant inconsciemment ses mains sur l'appareil, l'aîné poussa un petit sourire avant de relever le regard pour croiser celui de son ami. « Quelle tristesse de vendre des objets de famille comme celui-ci sans regarder ce que ses grands-parents ont voulu garder en souvenir. » Revendre l'appareil il pouvait le comprendre, mais ne pas faire développer la pellicule... Soit, Raon prendrait ce privilège. Il hocha la tête à la question de Yoon Ji. « Oui je peux la développer. Si elle n'a pas été exposée à la lumière, on aura les photos de l'époque, et si elle a été ouverte, les clichés seront fichu complètement blancs. » Il eut une mine un peu triste. « J'espère que ça n'est pas le cas ! » Ses mains le démangeait d'appuyer sur le bouton pour terminer la pellicule, avec un sourire, il constata que son ami avait les mêmes pensées. « On est pas obligé, mais ça serait perdre ces quelques clichés, ce serait dommage. » Même s'il ignorait si leur investissement en temps et émotionnel en valait la peine. Avec un rire, il secoua la tête. « Imagine tu as raison et ce sont bien les photographies des grand-parents ? Pas vraiment envie de voir les nude tu vois... » Il lâcha un petite rire avant de se mordre la lèvre en pensant à quelque chose. « Je pourrais te prendre en photo. Tout seul ou alors avec Sun, ce qui fait que tu te sens le plus à l'aise. » Il posa l'appareil sur la table, reprenant son verre pour boire une gorgée. Il avait fini de manger, mais on ne finissait jamais de boire un bon vin. « La période que tu vis actuellement est compliquée et douloureuse, mais tu voudrais peut-être te souvenir de ce moment, parce qu'il a marqué un changement dans ta vie, l'enfoncement un peu plus profond dans la vie d'adulte. » Il baissa la tête avec humilité. « Je ne suis pas un expert en portrait, je suis plutôt habitué aux paysages ou moments de vie, mais on peut essayer quelque chose, pour le bien de cet appareil et du mystère qu'il renferme ! » Il releva la tête en souriant. « Qu'est-ce que tu en dis ? On commence ta carrière de mannequin ce soir ? »