je l'aurai un jour, je l'aurai (rei)
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je l'aurai un jour, je l'aurai (rei) | Jeu 8 Oct - 23:53 Citer EditerSupprimer
OUTFIT // Le japonais poussa la porte du dortoir des pyo avec un sourire et une motivation qu’il ne se connaissait pas réellement. Ce matin, il s’était levé avec l’envie d’aller courir un peu. D’ordinaire, il allait faire un peu de sport en salle et courrait sur les tapis, mais sans plus. Là, il avait envie de courir plus longtemps, mais surtout voir le paysage autour de lui changer. Il allait pouvoir prendre l’air en même temps. Ses cours lui prenant beaucoup de son temps, il ne voyait que rarement le soleil ou même sentait l’air sur sa peau et dans ses cheveux. Là vu qu’il avait fini de réviser et qu’il n’avait pas cours jusqu’à dix heures, il s’était dit que c’était une bonne idée d’aller pratiquer une petite activité physique. Il partit donc, les écouteurs dans les oreilles, sa musique lancée et commença ses petites foulées. Irie laissa son sourire s’agrandir tandis qu’il avançait en courant dans les rues de la ville. Il n’avait pas d’objectif précis mais courrait pour le plaisir de le faire. En rentrant, il prendrait une bonne douche chaude et ça lui ferait le plus grand bien. Il accéléra ses foulées et au bout d’une petite heure, il revient sur ses pas, vers son dortoir.
Il entra dans le bâtiment et disparut tout de suite dans la douche. Cela détendit ses muscles et après quelques minutes, il en sortit pour se préparer à aller à la bibliothèque afin de réviser un peu avant le début des cours. Il quitta à nouveau le dortoir de sa fraternité, quand il vit quelqu’un roder à côté de sa voiture. Le jeune homme n’était pas matérialiste. En revanche, il n’aimait pas trop qu’on s’approche de ce qui était à lui, surtout quand il ne connaissait pas la personne. Il se dépêcha de se rendre vers son véhicule et héla le jeune homme qui se tenait près de lui. « Je peux t’aider ? » demanda-t-il sans réellement mettre d’intonation particulière dans sa voix, mais on pouvait clairement voir qu’il n’était pas trop content que sa voiture et le corps de cet inconnu soient si près l’un de l’autre. Il se rapprocha encore un peu et ce qu’il découvrit le laissa sur le cul. De stupeur, il ne put rien dire et regarda le jeune homme comme s’il était fou. Une impressionnante rayure se trouvait sur les portières du côté gauche de son automobile. Après quelques secondes, le temps que les informations montent au cerveau de Irie, il le fusilla du regard. « J’espère que t’as une bonne assurance, parce que je te laisse pas partir avant que tu paies les dégâts. » Il n’était pas matérialiste, mais il y avait des limites à ce qu’il pouvait accepter.
Il entra dans le bâtiment et disparut tout de suite dans la douche. Cela détendit ses muscles et après quelques minutes, il en sortit pour se préparer à aller à la bibliothèque afin de réviser un peu avant le début des cours. Il quitta à nouveau le dortoir de sa fraternité, quand il vit quelqu’un roder à côté de sa voiture. Le jeune homme n’était pas matérialiste. En revanche, il n’aimait pas trop qu’on s’approche de ce qui était à lui, surtout quand il ne connaissait pas la personne. Il se dépêcha de se rendre vers son véhicule et héla le jeune homme qui se tenait près de lui. « Je peux t’aider ? » demanda-t-il sans réellement mettre d’intonation particulière dans sa voix, mais on pouvait clairement voir qu’il n’était pas trop content que sa voiture et le corps de cet inconnu soient si près l’un de l’autre. Il se rapprocha encore un peu et ce qu’il découvrit le laissa sur le cul. De stupeur, il ne put rien dire et regarda le jeune homme comme s’il était fou. Une impressionnante rayure se trouvait sur les portières du côté gauche de son automobile. Après quelques secondes, le temps que les informations montent au cerveau de Irie, il le fusilla du regard. « J’espère que t’as une bonne assurance, parce que je te laisse pas partir avant que tu paies les dégâts. » Il n’était pas matérialiste, mais il y avait des limites à ce qu’il pouvait accepter.
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Re: je l'aurai un jour, je l'aurai (rei) | Ven 9 Oct - 20:40 Citer EditerSupprimer
outfits. + La salle de sport restait un lieu où le japonais n’aurait pas dû mettre les pieds. À chaque fois qu’il y entrait, c’était un sac de sport sur l’épaule et avec l’envie de pratiquer son art. Malheureusement, avec les mois qui passaient et sa rééducation qu’il ne suivait pas, sa hanche et sa jambe le faisaient de plus en plus souffrir. Alors chaque entraînement était suivi de prise d’antidouleurs et de toute autre substance capable de l’aider à supporter et l’aider à marcher sans trop boiter. Il y avait d’ailleurs une raison pour laquelle il avait perdu son poste de professeur de taekwondo : son addiction, surtout ses conséquences, le rendait inapte à enseigner. Son licenciement n’avait pas été sans heurt, c’était pour ça qu’il avait changé de salle de sport pour pratiquer sa discipline.
Ce jour-là, avant de commencer sa séance d’entraînement, il s’était injecté une dose, histoire de tenir, de ne pas trop trembler, de ne pas sentir la lourdeur de sa jambe qu’il avait de plus en plus de mal à endormir. Et juste avant de sortir de la salle, il était passé par les toilettes pour aller y remplir sa bouteille d’eau afin d’avaler une petite poignée d’antidouleurs. Autant dire qu’il n‘avait pas l’esprit très clair en sortant et son sac sur son épaule pesait lourd et ne pesait rien à la fois. La conscience de Rei était altérée, ignorant des choses importantes et s’attardant et s’énervant sur des choses insignifiantes. Comme cette voiture garée sur son passage alors qu’il voulait accéder aux transports pour rentrer chez lui. Probablement un crétin d’étudiant, il était dans le quartier après tout. Il aurait pu contourner le véhicule, faire un tout petit détour en traversant la route, mais dans ces moments-là, impossible de penser normalement. Et comme il se détruisait lui-même, l’envie de détruire autour de lui était quelque chose qui permettait au japonais de se sentir un minimum vivant. Il mit la main dans sa poche pour en sortir ses clés, et fît courir l’une d’elle le long de la carrosserie, du coffre jusqu’au capot. Il répéta le geste deux à trois fois afin que la rayure soit profonde et surtout voyante. L’abruti.e à qui la voiture appartenait saurait, après ça, qu’il ne fallait pas se garer n’importe où. Rei resta quelques instants à admirer son œuvre, son état de conscience lui faisait perdre la notion du temps. Resta-t-il ainsi quelques secondes ou de longues minutes ? Même lui ne saurait le dire. Il sortit de sa torpeur en voyant une silhouette s’approcher de lui et le héler. D’un œil plutôt morne, il regarda l’étudiant découvrir l’état de sa voiture et perdre son calme. Un sourire étira les lèvres du coupable, pas l’ombre d’un remord à l’horizon. « Si tu veux de l’argent faudra m’arracher un rein et essayer de le revendre. » Rei était fauché, c’était un miracle qu’il puisse payer son loyer à chaque fin de moi. « Et ça ne serait pas arrivé si t‘étais pas garé dans le passage. » Il croisa les bras sur sa poitrine, comme un moyen de se fermer complètement au dialogue. « Avoir une caisse c’est pas tout, faut savoir s’en servir. » Ce qui était hypocrite de la part du japonais, car lorsqu’il avait encore ses motos, il avait beau savoir les conduire il était loin d’être impeccable dans sa conduite. Estimant que le débat était clos, presque à regret (parce qu’il n’était pas contre une bonne bagarre, même verbale) il haussa les épaules et fît mine de contourner le véhicule pour continuer son chemin. C’était ce qu’il aurait pu faire depuis le début, mais ne lui en demandez pas trop.
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Re: je l'aurai un jour, je l'aurai (rei) | Jeu 15 Oct - 21:17 Citer EditerSupprimer
Irie n’en revenait pas. Une impressionnante rayure bariolait la carrosserie de sa voiture. Bien qu’il ne fût pas matérialiste pour un sous, ça le faisait quand même chier parce que ce véhicule, il se l’était payé tout seul. Il avait refusé l’argent de ses parents et avait travaillé dur pour l’avoir. Il n’arrivait pas à croire qu’un connard ait pu rayer comme si de rien était sa voiture. Il ne comprenait pas les raisons de ce geste. Ce n’était pas comme s’ils se connaissaient ou même qu’ils avaient un différent en commun. C’était vraiment quelqu’un qu’il n’avait jamais vu de sa vie. Irie ne comprenait vraiment pas ce qui était passé dans la tête de ce mec pour qu’il en vienne à faire quelque chose comme ça. Encore, ils se seraient disputés, il aurait pu avoir une raison, mais là, ils ne se connaissaient pas du tout. C’était totalement fait au hasard et il n’était pas sûr que ce mec sache pourquoi il avait fait une telle chose. Irie était furieux parce que ça allait lui coûter une blinde et il n’était pas prêt à le laisser partir sans qu’il n’ait payé les réparations. Il allait le faire passer par l’assurance de cet inconnu et il l’empêcherait de fuir avant d’avoir ce qu’il voulait.
Cependant, il fut complètement sur le cul quand il lui avoua ne pas avoir d’argent et qu’il devrait potentiellement lui prendre un rein pour le revendre. La colère du japonais augmenta significativement tandis qu’il serra ses poings. Il n’était pas du genre à se battre mais si on le cherchait, il ne répondait plus de rien et là c’était le cas. Il ouvrit la bouche pour parler mais l’autre type reprit la parole. Ses yeux s’étrécirent à cause de ce qu’il disait et en plus de ses poings dont les jointures étaient devenues blanches à force de les serrer, sa mâchoire se contracta. Irie faisait tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas le frapper tout de suite et gérer les choses de manière adulte et diplomatique. Cependant, c’était de plus en plus compliqué et il n’avait qu’un souhait en tête, lui fermer son caquet en lui déchaussant les dents. Il désirait plus que tout lui enlever ce sourire hypocrite qui se trouvait sur ses lèvres. Il n’en eut pas l’occasion vu que le connard tourna les talons comme pour s’en aller. S’en était trop pour Irie qui perdit totalement son calme.
Si jusqu’à maintenant il avait parlé en coréen, arrivant à mettre ses mots les uns derrières les autres pour créer des phrases compréhensives, quand il reprit la parole, ce fut sa langue natale, le japonais, qui reprit le contrôle. « J’espère que tu te fous de ma gueule là ! Ma voiture était très bien garée. » Et elle l’était. Il y avait certaines fois où il pouvait se montrer de mauvaise foi, mais pour une fois, ce n’était pas le cas. Il était sur une bonne place et il avait fait un créneau parfait. « C’est pas parce que t’es un connard envieux et fauché que tu dois détruire le bien des autres. » Il se remit devant lui, le regard noir et complètement glacial. Un rictus s’afficha sur ses lèvres et il planta son regard dans le sien. « T’as cru que j’allais te laisser partir ! Je pense surtout que tu vas pas quitter les lieux avant que je n’ai mon argent. Sinon j’appelle les flics. » Irie ne s’était pas rendu compte qu’il avait parlé en japonais et non pas en coréen, mais sa colère était trop importante pour qu’il le fasse.
Cependant, il fut complètement sur le cul quand il lui avoua ne pas avoir d’argent et qu’il devrait potentiellement lui prendre un rein pour le revendre. La colère du japonais augmenta significativement tandis qu’il serra ses poings. Il n’était pas du genre à se battre mais si on le cherchait, il ne répondait plus de rien et là c’était le cas. Il ouvrit la bouche pour parler mais l’autre type reprit la parole. Ses yeux s’étrécirent à cause de ce qu’il disait et en plus de ses poings dont les jointures étaient devenues blanches à force de les serrer, sa mâchoire se contracta. Irie faisait tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas le frapper tout de suite et gérer les choses de manière adulte et diplomatique. Cependant, c’était de plus en plus compliqué et il n’avait qu’un souhait en tête, lui fermer son caquet en lui déchaussant les dents. Il désirait plus que tout lui enlever ce sourire hypocrite qui se trouvait sur ses lèvres. Il n’en eut pas l’occasion vu que le connard tourna les talons comme pour s’en aller. S’en était trop pour Irie qui perdit totalement son calme.
Si jusqu’à maintenant il avait parlé en coréen, arrivant à mettre ses mots les uns derrières les autres pour créer des phrases compréhensives, quand il reprit la parole, ce fut sa langue natale, le japonais, qui reprit le contrôle. « J’espère que tu te fous de ma gueule là ! Ma voiture était très bien garée. » Et elle l’était. Il y avait certaines fois où il pouvait se montrer de mauvaise foi, mais pour une fois, ce n’était pas le cas. Il était sur une bonne place et il avait fait un créneau parfait. « C’est pas parce que t’es un connard envieux et fauché que tu dois détruire le bien des autres. » Il se remit devant lui, le regard noir et complètement glacial. Un rictus s’afficha sur ses lèvres et il planta son regard dans le sien. « T’as cru que j’allais te laisser partir ! Je pense surtout que tu vas pas quitter les lieux avant que je n’ai mon argent. Sinon j’appelle les flics. » Irie ne s’était pas rendu compte qu’il avait parlé en japonais et non pas en coréen, mais sa colère était trop importante pour qu’il le fasse.
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Re: je l'aurai un jour, je l'aurai (rei) | Ven 16 Oct - 19:34 Citer EditerSupprimer
outfits. + Si plus tard on lui demandait pourquoi il avait eu ce geste et s’en était pris à la voiture, Rei serait parfaitement incapable de répondre à cette question. Pendant les microsecondes qui avaient précédé son geste, ça faisait sens. Et puis après cela, c’était purement de l’aigreur, de l’esprit de contradiction. C’était l’envie que le monde entier soit aussi amer que lui, qu’il ne soit pas le seul à passer des journées aussi horribles. Clairement, le japonais était bête et méchant. Dans l’état dans lequel il se trouvait (de défonce comme de déprime) il n’éprouvait aucun regret, pas l’ombre d’un remord à l’horizon.
Il y avait quelque chose de satisfaisant pour lui, à voir l’autre homme changer de couleur et serrer le poing de colère. Un switch complètement malsain et stupide dans son cerveau se nourrissait de cette émotion chez l’autre. Il y avait aussi un certain masochisme, parce que s’il devait prendre des coups, il savait d’avance qu’il en apprécierait la morsure sur sa peau et sur ses os. Un malade beaucoup diraient. C’était vrai, il l’était, malade d’un mal qu’il avait lui-même entretenu, qu’il continuait d’entretenir et dont il semblait incapable de sortir, parce qu’il n’en avait pas envie et n’en avait pas la force. Mais dans ces disputes du quotidien, celles dont il déclenchait les étincelles et alimentait les flammes, il se nourrissait de l’adrénaline que ces altercations créaient chez lui, comme un zombie se nourrissait de cerveau. La comparaison à un mort-vivant lui correspondait sur tant de points...
Surpris par le changement de langue, surpris d’entendre sa langue natale, les yeux de Rei s’écarquillèrent légèrement. Cependant, ne comptez pas sur lui pour avoir une certaine compassion ou une certaine empathie patriotique. Cela le fît même rire, d’un rire rauque et presque fou. Glissant ses mains dans ses poches, montrant par là qu’il ne se sentait pas menacé, le japonais regarda l’autre homme dans les yeux, ne baissant pas le regard un seul instant. Il ne l’impressionnait pas. « La Police ? Bien garée ? » Rei répondit en japonais à son tour, lâchant un rire narquois aux paroles du jeune homme. « Ta caisse est en plein passage, arrête de faire ton bonhomme. » Dit-il plein de mauvaise foi et d’une audace alimentée par tout ce qui courrait dans ses veines. Il releva le menton, défiant l’autre japonais du regard. « Tu vas faire quoi si je refuse d’attendre les flics ? » Il était curieux, en viendrait-il en main ? Essaierait-il de le retenir ? Il afficha un sourire en coin, un sourire mauvais. « Tu vas me retenir de force ? » De nouveau, il lâcha un rire qui ressemblait à un reniflement méprisant. « Ta caisse vaut pas de se mettre dans cet état. » Mais Rei n’avait plus la notion de l’argent, de ce qui avait de la valeur ou non. Il avait été amené à se séparer de ses trophées, de ses motos, il avait perdu tout ce à quoi il tenait. Alors son détachement matérialiste, il l’appliquait aux autres. Ironique quand on y pense, lui qui était prêt à tout pour obtenir quelques billets mais c’était pour ses doses, c’était important ça.
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Re: je l'aurai un jour, je l'aurai (rei) | Dim 25 Oct - 19:48 Citer EditerSupprimer
La colère que ressentait Irie le ravageait complètement. Il ne s’était pas attendu à ce que ça soit le cas. Mais en face de lui, il avait un connard arrogant et ça ne l’aidait pas à se calmer. Il n’aurait d’ordinaire jamais été aussi violent dans sa façon de pensée et ses propos et encore moins pour un bien matériel. Mais d’habitude, c’étaient ses parents qui payaient. Certes, ça le faisait chier quand lui ou une tierce personne abîmait ce qui était à lui. Mais là, il avait sué pour s’offrir lui-même cette voiture. C’était un cadeau qu’il s’était fait parce qu’il pensait le méritait après toutes les heures qu’il travaillait à l’hôpital. Et un type sorti de nulle part avait décidé de lui casser les couilles et de rayer sa carrosserie. Ça aurait pu s’arrêter là si le jeune homme lui avait donné le nom de son assurance, lui avait donné de l’argent pour payer les réparations ou au pire, s’était excusé. Mais non, il avait fallu qu’il se comporte comme un con. Irie ne pouvait donc pas le laisser partir sans qu’il ne paie les dégâts qu’il avait causé. Cependant, ce n’était pas dans les projets de ce type.
Le japonais changea alors de langue sans même s’en rendre compte. Il était tellement énervé qu’il n’arrivait pas à se concentrer assez pour que ça sorte en coréen. Si en face le mec ne le comprenait pas ce n’était pas son problème. Irie continua donc de s’agacer contre lui et lui barra même le chemin pour qu’il ne puisse pas partir. Ses poings étaient toujours serrés et il n’arrivait pas à calmer cette rage qui grondait en lui. Il ne comprenait même pas l’intérêt qu’il avait eu à faire ça. Est-ce que l’inconnu comprenait lui-même ce geste qu’il avait fait ? Le plus jeune n’en était pas sûr. Irie sentit la colère bouillonner encore plus quand il reprit ses mots et la parole. Ses yeux s’écarquillèrent sous la mauvaise foi dont il faisait preuve. « Mais tu te fous de ma gueule. Si t’es vraiment con ou tu le fais exprès ! Si t’as besoin de lunettes c’est pas ma faute. » Et pour le coup, le japonais était vraiment bien garé. Il lui arrivait parfois de mordre sur la ligne, mais là, il avait fait un stationnement quasi parfait. Il ne comprenait donc pas l’acharnement de cet inconnu sur lui en fait.
Irie sentit ses ongles s’enfoncer dans sa paume tellement il essayait de garder le contrôle de ses émotions et de ne pas l’encastrer dans un mur. Il jouait avec ses nerfs et ça n’allait pas bien finir. Il avait beau être patient, viendrait un moment où ses poings trouveraient le chemin vers son visage. Il le laissa parler et un rictus s’afficha sur ses lèvres. « Contrairement à toi, il y a d’honnêtes citoyens qui travaillent pour se payer leurs voitures ! Alors si, ça en vaut la peine. » Si au début, le pyobeom avait été prêt à le laisser partir avec de simples excuses. Là, il ne le laisserait pas prendre le large sans argent. Il avait voulu jouer au con, Irie l’était tout autant voire même plus. « Et si je décide de te retenir de force, tu vas faire quoi ? » Il ne connaissait pas les aptitudes de son homologue masculin, mais connaissait les siennes. Sans être un maitre en art martial, il avait acquis les bases et pouvait donc le foutre à terre si jamais il devait le faire. Cependant, il espérait que ça ne serait pas le cas. A la place, il attrapa son téléphone pour composer le numéro de la police, sans appuyer sur appeler. Il espérait, sûrement en vain, régler ça de façon civilisée. « On fait quoi maintenant ? » demanda-t-il un sourire crispé sur le visage.
Le japonais changea alors de langue sans même s’en rendre compte. Il était tellement énervé qu’il n’arrivait pas à se concentrer assez pour que ça sorte en coréen. Si en face le mec ne le comprenait pas ce n’était pas son problème. Irie continua donc de s’agacer contre lui et lui barra même le chemin pour qu’il ne puisse pas partir. Ses poings étaient toujours serrés et il n’arrivait pas à calmer cette rage qui grondait en lui. Il ne comprenait même pas l’intérêt qu’il avait eu à faire ça. Est-ce que l’inconnu comprenait lui-même ce geste qu’il avait fait ? Le plus jeune n’en était pas sûr. Irie sentit la colère bouillonner encore plus quand il reprit ses mots et la parole. Ses yeux s’écarquillèrent sous la mauvaise foi dont il faisait preuve. « Mais tu te fous de ma gueule. Si t’es vraiment con ou tu le fais exprès ! Si t’as besoin de lunettes c’est pas ma faute. » Et pour le coup, le japonais était vraiment bien garé. Il lui arrivait parfois de mordre sur la ligne, mais là, il avait fait un stationnement quasi parfait. Il ne comprenait donc pas l’acharnement de cet inconnu sur lui en fait.
Irie sentit ses ongles s’enfoncer dans sa paume tellement il essayait de garder le contrôle de ses émotions et de ne pas l’encastrer dans un mur. Il jouait avec ses nerfs et ça n’allait pas bien finir. Il avait beau être patient, viendrait un moment où ses poings trouveraient le chemin vers son visage. Il le laissa parler et un rictus s’afficha sur ses lèvres. « Contrairement à toi, il y a d’honnêtes citoyens qui travaillent pour se payer leurs voitures ! Alors si, ça en vaut la peine. » Si au début, le pyobeom avait été prêt à le laisser partir avec de simples excuses. Là, il ne le laisserait pas prendre le large sans argent. Il avait voulu jouer au con, Irie l’était tout autant voire même plus. « Et si je décide de te retenir de force, tu vas faire quoi ? » Il ne connaissait pas les aptitudes de son homologue masculin, mais connaissait les siennes. Sans être un maitre en art martial, il avait acquis les bases et pouvait donc le foutre à terre si jamais il devait le faire. Cependant, il espérait que ça ne serait pas le cas. A la place, il attrapa son téléphone pour composer le numéro de la police, sans appuyer sur appeler. Il espérait, sûrement en vain, régler ça de façon civilisée. « On fait quoi maintenant ? » demanda-t-il un sourire crispé sur le visage.
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Re: je l'aurai un jour, je l'aurai (rei) | Lun 9 Nov - 17:56 Citer EditerSupprimer
outfits. + Pousser les gens à bout, pour beaucoup ce n’était pas quelque chose de bien, ce n’était pas quelque chose à faire. Pour Rei, c’était presque devenu comme un sport, un passe-temps qu’il appréciait particulièrement. Il était limité en activités physiques pour les rushs d’adrénaline. Il avait revendu ses motos pour payer son avocat et la façon dont il avait négligé son corps l’avait amené à renoncer à la plupart des activités à sensation qu’il appréciait faire. Alors l’adrénaline, il la trouvait dans les altercations du quotidien, dans des conflits, des disputes... Il mélangeait son agressivité et l’adrénaline pour avoir l’impression de ressentir quelque chose. Comme beaucoup de gens détestables, c’était par l’agression que Rei existait, il était clairement pathétique.
Le fait que l’autre homme soit japonais était presque une bénédiction. Bien qu’il soit tout à fait à l’aise avec la langue coréenne, il faut dire qu’il était là depuis un moment maintenant, il restait toujours plus à l’aise dans sa langue natale. Sachant cela, il n’allait pas se priver pour laisser aller toute sa verve à alimenter la rage du jeune japonais. Un sourire mauvais étirait ses lèvres, ce rictus déformait son visage mais permettait, peut-être, de cacher ses yeux défoncés (autant que lui). « À ton avis ? » Rei le faisait-il exprès, était-il con ? Il laissait au japonais le plaisir de décider. Dans tous les cas, il était complètement de mauvaise foi et il ne comptait pas arrêter. Plus il voyait le jeune homme monter en pression, plus Rei exultait. Il le voyait serrer les poings, il jubilait. Il attendait presque le moment où ce poing allait finir sur son visage avec une certaine excitation. « En quoi ne suis-je pas un honnête citoyen ?! » Il prit un air offusqué, mais même pour lui tout cela sonnait faux, il n’avait pas vraiment essayé d’être crédible de toute façon. Plutôt satisfait de l’effet qu’il avait eu sur l’étudiant, il tenta de partir une nouvelle fois mais en fût empêché. Son rictus accueilli la provocation (oui il voyait ça comme une provocation) du japonais. « Toi ? Me retenir par la force ? J’aimerais bien voir ça. » Parce qu’il était certes complètement défoncé et physiquement fatigué, mais il n’en restait pas moins un sportif spécialisé dans les arts martiaux. Du moins, c’était ce qu’il se disait en se voilant la face, parce que dans l’état dans lequel il était, le mettre au sol était presque à la portée de n’importe qui.
Les deux hommes semblaient être partis dans une partie de bluff. Rei jouait souvent au poker, ce qui tombait bien. Le jeune japonais menaçait d’appeler la police, l’ancien sportif prétendait complètement s’en moquer. « Et qu’est-ce qu’ils feront ? Tu crois qu’on va me mettre en prison parce que je te rembourse pas la carrosserie ? » Il haussa les épaules. « J’en doute. » Il sourit d’un air mauvais. « Me forcer à payer ? Je t’ai dit à part vendre un rein, c’est foutu. Tu crois qu’ils ont un labo pour m’opérer ? » Imaginer les flics se la jouer savants fous sur les citoyens qui ne pouvaient pas payer l’amusait beaucoup. Dans sa tête complètement malade, il se disait que ça pouvait faire un très bon film, peut-être pouvait-il vendre l’idée, il gagnerait un peu au moins. Il croisa les bras sur la poitrine, montrant par là qu’il ne craignait pas du tout l’autre homme. « Et entre nous, tu crois qu’ils vont s’embêter à régler le problème de deux japonais ? Ils ne vont pas se faire chier à s’occuper de nous. Sauf si tu n’es pas en règle, ils sauront quoi faire. » Ce qui était plutôt ironique de sa part puisque des deux, il devait bien être le plus proche de l’expulsion. Il ricana d’un air dédaigneux et se remit en marche, tentant une nouvelle fois de se débarrasser du japonais, quoiqu’une partie de lui voulait voir l’altercation durer et dégénérer. D’ailleurs, il fouilla dans la poche de sa veste. Du bout des doigts, il frôla quelques pièces qui y traînaient. Il en sortit une, 500 wons, et la jeta au jeune homme en la faisant tournoyer dans les airs. « Attrape. » Et de nouveau, un rictus étira ses lèvres. « C’est à peu près ce que ça vaut non ? » Et avec un rire, il fît mine de repartir, comptant dans sa tête le temps que le japonais allait prendre pour répliquer, s’il osait le faire.
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Re: je l'aurai un jour, je l'aurai (rei) | Ven 27 Nov - 23:35 Citer EditerSupprimer
Bien que cela se voyait physiquement sur lui qu’il était en colère parce qu’elle transparaissait par tous les pores et orifices de son corps, on pouvait aussi le notifier au changement de langue. Irie était en Corée du Sud depuis quelques années maintenant et il avait une parfaite maitrise de la langue coréenne. Cependant, c’était plus facile pour lui de parler en japonais. Il n’avait pas besoin de réfléchir à ce qu’il allait dire et encore moins gueulé à ce connard qui avait rayé sa voiture. Alors, les mots sortaient de sa bouche dans sa langue natale sans même qu’il ne se soit rendu compte du changement qui avait été opéré. Il l’aurait peut-être remarqué si la personne en face de lui avait changé d’expression et en avait eu une d’incompréhension sur le visage. Là, ce n’était pas le cas. Donc il continuait dans la langue du pays du soleil levant sans aucune gêne.
L’inconnu persévéra dans son envie d’énerver Irie et il ne put s’empêcher de commencer à l’insulter. D’ordinaire, il était plutôt calme et il en fallait beaucoup pour qu’il laisse éclater son énervement de la sorte. Il était même extrêmement patient mais il ne fallait pas le titiller sinon, il partait rapidement. Le japonais gueulait donc contre l’homme qui avait eu le malheur de rayer sa voiture. « Un honnête citoyen sait combien de temps et d’énergie il faut pour mettre de l’argent de côté pour se payer une voiture. Un honnête citoyen ne se balade pas une clé à la main pour rayer une voiture juste parce qu’il s’ennuie et qu’il a du temps à tuer. Un honnête citoyen s’excuse et voit avec la personne en face de lui comment régler le problème. Je continue ? » Irie n’aimait pas tellement le comportement du jeune homme et quand il essaya de partir, il le retint à nouveau, le menaçant de le retenir par la force. Il était légèrement plus grand que cet inconnu et probablement de la même corpulence. Même s’il ne savait un peu se battre et n’aimait pas spécialement le faire, il savait qu’il pourrait potentiellement faire des dégâts, même s’il ne serait pas vraiment dans un bon état. « Je n’hésiterai pas ! Je te préviens. » Irie était sérieux et il resta donc en face de lui, mentionnant le fait qu’il appellerait la police s’ils n’arrivaient pas à discuter comme des adultes.
Le japonais lui demanda alors ce qu’ils allaient faire et sa réaction le fit s’énerver encore plus. Il prenait les choses avec légèreté et ça ne lui plaisait pas réellement. Le futur pédiatre serra encore plus les poings et n’était qu’à deux doigts de lui sauter à la gorge pour lui faire regretter cette attitude condescendante. Il avait envie de l’étrangler avec et de le secouer si fort qu’il n’arriverait plus à respirer. « J’en ai rien à foutre de ce que tu penses qu’ils feront ou non. Ce qui compte c’est que t’as niqué ma voiture et que tu comptes ni t’excuser, ni payer pour les dégâts que TU as fait. » Même maintenant, Irie ne comprenait pas pourquoi il avait fait ça. Okay il n’était pas vraiment droit dans la place de stationnement, mais il ne dépassait pas que ce soit d’un côté comme de l’autre. Alors pourquoi s’était-il comporté de la sorte ? Le pyobeom n’en avait aucune idée. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il essayait de se retenir de le frapper. Seulement, la suite le laissa ahuri. Il regarda la pièce voler dans les airs et atterrir à ses pieds. Irie resta sans réaction pendant quelques secondes, avant de se baisser pour récupérer les 500 wons, toujours aussi stupéfait. « Hey ! » cria-t-il à l’intention de l’inconnu qui s’était déjà barré. Il ne semblait pas vouloir s’arrêter donc, Irie le rejoint rapidement et attrapa son épaule pour le retourner. Son poing parti avant même qu’il ne le réalise et s’écrasa sur sa pommette. Il secoua sa main à cause de la douleur qui commençait à le lancer. Normalement, il n’avait pas d’os cassé, mais il devrait aller se faire vérifier. « Tu te prends pour qui ? Je sais pas ce que je t’ai fait, ou même pourquoi ma voiture ne te revenait pas ? Mais crois moi tu t’en tireras pas comme ça ! » Il le fusilla du regard, sans même sourciller, prêt à recevoir un coup si jamais il lui en donnait un.
L’inconnu persévéra dans son envie d’énerver Irie et il ne put s’empêcher de commencer à l’insulter. D’ordinaire, il était plutôt calme et il en fallait beaucoup pour qu’il laisse éclater son énervement de la sorte. Il était même extrêmement patient mais il ne fallait pas le titiller sinon, il partait rapidement. Le japonais gueulait donc contre l’homme qui avait eu le malheur de rayer sa voiture. « Un honnête citoyen sait combien de temps et d’énergie il faut pour mettre de l’argent de côté pour se payer une voiture. Un honnête citoyen ne se balade pas une clé à la main pour rayer une voiture juste parce qu’il s’ennuie et qu’il a du temps à tuer. Un honnête citoyen s’excuse et voit avec la personne en face de lui comment régler le problème. Je continue ? » Irie n’aimait pas tellement le comportement du jeune homme et quand il essaya de partir, il le retint à nouveau, le menaçant de le retenir par la force. Il était légèrement plus grand que cet inconnu et probablement de la même corpulence. Même s’il ne savait un peu se battre et n’aimait pas spécialement le faire, il savait qu’il pourrait potentiellement faire des dégâts, même s’il ne serait pas vraiment dans un bon état. « Je n’hésiterai pas ! Je te préviens. » Irie était sérieux et il resta donc en face de lui, mentionnant le fait qu’il appellerait la police s’ils n’arrivaient pas à discuter comme des adultes.
Le japonais lui demanda alors ce qu’ils allaient faire et sa réaction le fit s’énerver encore plus. Il prenait les choses avec légèreté et ça ne lui plaisait pas réellement. Le futur pédiatre serra encore plus les poings et n’était qu’à deux doigts de lui sauter à la gorge pour lui faire regretter cette attitude condescendante. Il avait envie de l’étrangler avec et de le secouer si fort qu’il n’arriverait plus à respirer. « J’en ai rien à foutre de ce que tu penses qu’ils feront ou non. Ce qui compte c’est que t’as niqué ma voiture et que tu comptes ni t’excuser, ni payer pour les dégâts que TU as fait. » Même maintenant, Irie ne comprenait pas pourquoi il avait fait ça. Okay il n’était pas vraiment droit dans la place de stationnement, mais il ne dépassait pas que ce soit d’un côté comme de l’autre. Alors pourquoi s’était-il comporté de la sorte ? Le pyobeom n’en avait aucune idée. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il essayait de se retenir de le frapper. Seulement, la suite le laissa ahuri. Il regarda la pièce voler dans les airs et atterrir à ses pieds. Irie resta sans réaction pendant quelques secondes, avant de se baisser pour récupérer les 500 wons, toujours aussi stupéfait. « Hey ! » cria-t-il à l’intention de l’inconnu qui s’était déjà barré. Il ne semblait pas vouloir s’arrêter donc, Irie le rejoint rapidement et attrapa son épaule pour le retourner. Son poing parti avant même qu’il ne le réalise et s’écrasa sur sa pommette. Il secoua sa main à cause de la douleur qui commençait à le lancer. Normalement, il n’avait pas d’os cassé, mais il devrait aller se faire vérifier. « Tu te prends pour qui ? Je sais pas ce que je t’ai fait, ou même pourquoi ma voiture ne te revenait pas ? Mais crois moi tu t’en tireras pas comme ça ! » Il le fusilla du regard, sans même sourciller, prêt à recevoir un coup si jamais il lui en donnait un.
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Re: je l'aurai un jour, je l'aurai (rei) | Lun 14 Déc - 19:40 Citer EditerSupprimer
outfits. + À le voir agir ainsi, la question qui venait à l’esprit de tous était : mais que cherchait Rei ? Honnêtement, même lui n’en était pas certain. Est-ce que c’était un moyen d’exister ? Avec son addiction, il avait la sensation de disparaître un peu plus chaque jour, il n’était plus que l’ombre de lui-même. Le champion flamboyant n’était plus, on ne le remarquait plus, on ne se souvenait plus ou que très peu de lui. Alors pour exister il allait dans les extrêmes. Au moins, le japonais face à lui se souviendrait de cet individu complètement fou qui avait rayé sa voiture sans raison et lui avait ainsi tenu tête. Au moins il existerait, au moins on le remarquerait, il était la pire des merdes aux yeux de cet homme, mais au moins, Rei était quelque chose.
Et le japonais était prêt à recevoir un coup, même plus. La douleur ne lui avait jamais fait peur, il était plus du genre à l’accueillir comme une vieille amie qu’il était content de retrouver. D’ailleurs, lorsqu’il fît mine de partir la première fois, il s’était réellement attendu à recevoir le poing de l’étudiant sur le visage, mais rien ne vînt. Il devait reconnaître qu’il faisait preuve d’un self-control que même lui n’aurait jamais. Mais il n’allait pas le craindre, loin de là, Rei sortit son plus beau costume d’insolence, le portant même avec un certain panache. Rei poussa un soupir, se défaisant de la prise du japonais sur lui. Il essuya ensuite l’endroit où il avait sa prise, replaçant sa veste correctement, comme si elle avait été abimée ou malmenée par le geste qu’il avait eu. « Hey attention. J’ai pas la thune pour en racheter une. » Avait-il acheté cette veste d’ailleurs ? Même lui ne s’en souvenait plus. Affichant un sourire arrogant à l’ironie de ses propos, il haussa ensuite les épaules. « Je ne vais pas m’excuser non. Et je ne peux pas payer, tu veux quoi de plus ? » Et il avait ensuite fait mine de payer, non sans provoquer une dernière fois le jeune homme en lui jetant avec dédain cette pièce de 500 wons. Autant dire qu’il ne fût pas surpris du coup qu’il reçut. C’était attendu, et voulu. Il regarda l’autre homme secoué la main alors que Rei fît une légère grimace en sentant la douleur irradier dans sa joue. Finalement, il lâcha un rire provoquant. « Et tu vas faire quoi ? Me tabasser jusqu’à ce que je crache des billets ? » Il eut un rire stupide. « Me mettre la tête en bas et voir ce qui tombe de mes poches ? Tu risques d’être déçu. » Parce qu’à part un paquet de clopes bien entamé, un briquet qui fonctionne une fois sur deux et un portable à l’écran fendu, il n’y avait pas grand-chose à récupérer. « Tu risquerais de te faire mal. » Il porta son regard vers la main que le jeune homme avait secouée un peu plus tôt. « T’as pas un rencard, tu vas être en retard non ? Qu’est-ce qui explique qu’on se gare aussi mal à moins d’être pressé ? » Il en rajoutait une couche et il le savait. « Allez, va rejoindre ta copine. » Il marqua une courte pause, le temps que son sourire devienne encore plus mauvais qu’il ne l’était jusque-là. « Ou alors c’est toi la copine ? » Et il lâcha un rire, tel un reniflement dédaigneux. Au fond, il se haïssait d’une telle remarque, mais dans l’état dans lequel il était, c’était sorti sans qu’il ne puisse faire quoique ce soit.
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Re: je l'aurai un jour, je l'aurai (rei) | Mar 5 Jan - 23:17 Citer EditerSupprimer
La patience qui caractérisait Irie s’effilochait au fur et à mesure de cette conversation absurde avec ce japonais qu’il ne connaissait ni d’Adam ni d’Eve. Il aurait aimé que ce ne soit pas le cas et qu’ils puissent régler à l’amiable le conflit qui les opposait mais, le jeune homme sortait bien trop vite de son utopie. Ça ne se passait vraiment pas bien entre eux et ils étaient passés du coréen au japonais qu’ils maitrisaient bien mieux venant tous les deux de ce pays apparemment. Cependant, même le changement de langue et le fait de rencontrer un compatriote ne semblait pas affecter le jeune homme en face de Irie. Il grappillait les remparts de sang-froid que le futur docteur s’était construit pour éviter de lui sauter à la gorge mais ça n’allait pas pouvoir continuer de la sorte bien longtemps. Il n’aurait pas le self control de justement se contrôler pendant encore des heures. Il était réellement à sa limite et cela se vit quand il attrapa la veste de son vis-à-vis. Irie n’aimait pas qu’on se foute de lui et c’était clairement ce qu’il faisait. Il prit une longue inspiration pour tenter de calmer son cœur qui battait la chamade et cette envie qu’il ressentait de le frapper. « Un peu de respect. Mais apparemment, même ça tu connais pas… » Il aurait voulu l’attaquer sur la façon dont il avait été élevé, sûrement par des parents qui s’en moquaient totalement, mais se retint de justesse. Il ne connaissait pas sa vie pour se permettre ce genre de commentaire irrespectueux. Il n’était pas comme lui.
Encore une fois, l’incorrection dont il faisait preuve depuis le début de leur entrevue refit surface et cette fois-ci, ce fut bien trop pour Irie. Se faire jeter une pièce à la gueule comme s’il était un vulgaire mendiant ne lui avait pas réellement plu et il s’était jeté sur le jeune homme, lui enfonçant son poing dans la gueule. Il n’appréciait pas réellement de se faire traiter de la sorte et ne manquait pas de le faire comprendre. Que risquait-il au pire ? De se battre ? Ça ne lui faisait pas peur, clairement pas. Irie laissa exploser verbalement sa colère et dit tout ce qu’il avait sur le cœur, essayant une nouvelle fois de comprendre le raisonnement de l’inconnu. Seulement, il continua de se montrer insolent et instinctivement, les poings du plus grand se serrèrent prêt à de nouveau être utilisés. La colère lui fit lâcher un sourire mauvais alors que l’autre se mettait à rire et qu’il reprit la parole. Il n’avait pas tort dans un sens. Il ne pouvait pas le tabasser pour avoir ce qu’il voulait, surtout que s’il n’avait qu’une pièce de 500 wons dans les poches, des billets n’allaient pas apparaitre par magie. Un sifflement agacé sortit de la bouche de Irie alors qu’il se moquait du fait qu’il avait du secouer sa main à cause de la douleur qu’il avait ressenti. Ce n’était pas dans ses habitudes de frapper des inconnus et donc, effectivement, il avait eu mal en le faisant avec lui. Cependant, il ne lui ferait pas le plaisir de répondre à ça. Le japonais fronça les sourcils quand il parla d’un rencard, d’une copine. Il n’avait personne en ce moment et ne voulait personne. Il s’amusait de temps en temps avec une fille mais se mettre en couple ne faisait pour le moment pas partie de ses projets. Irie pensait qu’il avait fini de parler, mais fut surpris en entendant les mots qu’il sorti. Un mec irrespectueux doublé d’un homophobe, c’était bien sa veine. Il sourit une nouvelle fois mauvais avant de le regarder de la tête aux pieds. « Des propos homophobes vraiment ? T’as été élevé où ? Tes parents ont fait un travail de merde. » Il s’était promis de ne pas parler de ses parents mais c’était trop là. Il craquait totalement. Cependant, il était choqué par de tels mots. Il se rapprocha à nouveau de lui et cette fois mit plus de force dans son poing qui s’écrasa au même endroit que précédemment. Il s’arracha un couinement de douleur alors qu’il sentait la douleur le lancer.
Encore une fois, l’incorrection dont il faisait preuve depuis le début de leur entrevue refit surface et cette fois-ci, ce fut bien trop pour Irie. Se faire jeter une pièce à la gueule comme s’il était un vulgaire mendiant ne lui avait pas réellement plu et il s’était jeté sur le jeune homme, lui enfonçant son poing dans la gueule. Il n’appréciait pas réellement de se faire traiter de la sorte et ne manquait pas de le faire comprendre. Que risquait-il au pire ? De se battre ? Ça ne lui faisait pas peur, clairement pas. Irie laissa exploser verbalement sa colère et dit tout ce qu’il avait sur le cœur, essayant une nouvelle fois de comprendre le raisonnement de l’inconnu. Seulement, il continua de se montrer insolent et instinctivement, les poings du plus grand se serrèrent prêt à de nouveau être utilisés. La colère lui fit lâcher un sourire mauvais alors que l’autre se mettait à rire et qu’il reprit la parole. Il n’avait pas tort dans un sens. Il ne pouvait pas le tabasser pour avoir ce qu’il voulait, surtout que s’il n’avait qu’une pièce de 500 wons dans les poches, des billets n’allaient pas apparaitre par magie. Un sifflement agacé sortit de la bouche de Irie alors qu’il se moquait du fait qu’il avait du secouer sa main à cause de la douleur qu’il avait ressenti. Ce n’était pas dans ses habitudes de frapper des inconnus et donc, effectivement, il avait eu mal en le faisant avec lui. Cependant, il ne lui ferait pas le plaisir de répondre à ça. Le japonais fronça les sourcils quand il parla d’un rencard, d’une copine. Il n’avait personne en ce moment et ne voulait personne. Il s’amusait de temps en temps avec une fille mais se mettre en couple ne faisait pour le moment pas partie de ses projets. Irie pensait qu’il avait fini de parler, mais fut surpris en entendant les mots qu’il sorti. Un mec irrespectueux doublé d’un homophobe, c’était bien sa veine. Il sourit une nouvelle fois mauvais avant de le regarder de la tête aux pieds. « Des propos homophobes vraiment ? T’as été élevé où ? Tes parents ont fait un travail de merde. » Il s’était promis de ne pas parler de ses parents mais c’était trop là. Il craquait totalement. Cependant, il était choqué par de tels mots. Il se rapprocha à nouveau de lui et cette fois mit plus de force dans son poing qui s’écrasa au même endroit que précédemment. Il s’arracha un couinement de douleur alors qu’il sentait la douleur le lancer.
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