cat lovers (jinho)
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cat lovers (jinho) | Mar 13 Oct - 14:37 Citer EditerSupprimer
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jin ho & na young
« Scared of being alone or Scared of love. My shadow just walks beside me. I’m getting closer to the edge. But try hard not to lose myself. »
Cela faisait quelques jours que Nayoung avait trouvé ces chatons cachés derrière un rocher. Elle avait eu envie de se promener un peu loin de l’agitation de la ville. Elle n’était pas complètement sereine à cette idée, mais elle en avait besoin. Depuis qu’elle avait intégré la Yonsei en Septembre, elle n’avait pas eu une seconde à elle, toujours entourée par des gens et ce même dans sa chambre. Elle n’avait plus d’intimité et la jeune femme n’était plus habituée à ça. Elle, qui pendant presque deux ans, avait vécu seule la plupart du temps, se retrouvait plongée dans une fraternité sans même savoir si elle s’y sentait bien ou pas. La benjamine de la famille Gong n’avait rejoint les pyobeoms que pour son grand frère, parce qu’elle savait qu’il prendrait bien soin d’elle, mais c’était tout. Elle n’avait pas vraiment d’affinité avec les gens là-bas et ce même si elle avait rencontré Jed pour la première fois. C’était un prisonnier à qui elle avait écrit des lettres pendant qu’elle était enfermée chez elle. Ils avaient énormément discuté et s’il en avait parlé à personne de ce fait, Nayoung était au courant de son petit secret. Donc à part ces deux hommes là, elle n’avait aucune réelle raison de rester chez les roses. Pourtant, elle ne désespérait pas de se faire des amis un jour dans cette fraternité, même si elle n’allait pas vraiment d’elle-même vers les gens. La gymnaste préférait les observer de loin, de très loin quand elle était en présence de la gente masculine. Heureusement, elle arrivait à les éviter quand elle se faisait toute petite. On ne la remarquait jamais parce qu’elle était minuscule d’ailleurs. Ça ne la dérangeait pas. Au moins comme ça, on la laissait tranquille. Comme ces petits chatons qui s’étaient cachés. Eux non plus ne voulaient pas être trouvés et ça convenait à Nayoung, au moins comme ça, elle pouvait rester assisse à côté d’eux pendant des heures sans qu’on ne vienne l’embêter. Et aujourd’hui, elle avait prévu de leur amener à manger. Elle avait fait un détour au combini du coin pour acheter ce dont ils avaient besoin et c’est presque avec un sourire sur les lèvres qu’elle quitta les lieux pour aller retrouver les animaux. Elle se dépêcha, pensant déjà à leur faire des câlins et ouvrir son livre pour bouquiner à leurs côtés. La jeune femme pressa encore un peu le pas et arrivée sur les lieux, un sourire radieux s’afficha sur ses lèvres, alors qu’elle sortait tout ce qu’elle avait acheté pour eux. De la nourriture, mais également de l’eau et des gamelles. Nayoung n’avait jamais vu de chat adulte près d’eux et en était venue à la conclusion que leur mère était partie, qu’elle avait été adoptée ou alors qu’elle avait été tuée. Ce n’était pas rare qu’elle voit des chats morts dans la rue, écrasé même si les habitants de Séoul faisaient attention. Elle s’occupa d’eux avec l’amour d’une maman, leur donnant des caresses et tout l’amour qu’elle pouvait. Elle était tellement focalisée sur eux qu’elle ne sentit pas la présence à ses côtés. Si elle l’avait senti, elle se serait retournée et aurait certainement paniquée, effrayant au passage les chatons. Là, elle était calme et sereine, heureuse d’être avec eux.
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Re: cat lovers (jinho) | Jeu 12 Nov - 23:04 Citer EditerSupprimer
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« Scared of being alone or Scared of love. My shadow just walks beside me. I’m getting closer to the edge. But try hard not to lose myself. »
ootd | une nouvelle journée à seoul, loin de ma terre natale. comme à mon habitude, je me rends de manière nonchalante au chantier de construction qui m’embauche depuis peu. les mains dans les poches et mâchant un chewing-gum, on dirait que je ne viens pas travailler mais plutôt foutre la zizanie ou voler un truc. pourtant, je rentre bien dans les vestiaires du mobilhome planté en plein milieu du terrain vague. je me change en adressant un léger signe de tête à mon chef qui, assis à la table de son bureau, prépare les plannings. encore une journée qui restera gravée dans ma mémoire. ma vie est d’une routine si ennuyante parfois. je marche, d’un coin à l’autre de la capitale sud-coréenne, je dors presque dehors parfois. le studio qui me sert de logement pourri à vue d’œil d’humidité et d’insalubrité. « mets toi au boulot. sinon tu partiras 1h plus tard ce soir. » j’ai haussé un sourcil et j’ai refermé avec vacarme la porte de mon casier pour faire face au chef qui s’était posté à côté de moi. « et craches ce chewing-gum, tu me donnes envie de vomir, on est pas au cirque ici. » un sourire narquois prit place sur mes lèvres. « c’est toi qui me donnes la gerbe le vieux. » une tape dans le crâne bien placée me remit vite fait les idées en place avant que je ne quitte le mobilhome pour me mettre au travail.
le patron râle toujours que je ne l’appelle jamais hyung, mais je déteste les formes de politesse et les trucs prises de tête en général. pour moi, hyung, dongsaeng, noona, oppa, ça ne veut rien dire. et je pense que je le fais bien comprendre. ça ne fait pas de moi quelqu’un de méchant pour autant, mais j’ai l’impression que certaines personnes sur ce chantier n’apprécient pas trop ma sincérité et mon franc-parler. bah, peu importe. je m’en fiche, ils ne trouveront personne d’autre que moi pour faire ce travail ingrat. casque d’ouvrier sur la tête, j’attrape la pioche et me met à déblayer le sentier. la journée ne fait que commencer.
quand mes pas me mènent jusqu’à la sortie du chantier, il est pratiquement 16h. plutôt tôt, mais c’est parce que j’ai bien fait le taff. je me mets alors à déambuler dans les rues aux alentours de la capitale, pas très loin d’où se situe le chantier sur lequel je travaille en ce moment. mon téléphone sonne et je le sors en râlant des insultes venues d’ailleurs. hé petit con, pourquoi tu t’es cassé en avance ?? qui va s’occuper du bétonnage à ta place ?! un soupir. « salut. » puis, j’ai raccroché. il a qu’à le faire lui-même. en fait, je n’avais pas prévu d’aller à la maison du cœur aujourd’hui. il y a quelques jours, j’ai découvert plusieurs chatons derrière un rocher, pas loin de la mer et non loin d’où se trouve mon voilier. je me suis demandé comment ils avaient fait pour atterrir ici, et puis j’ai finit par venir les voir une fois tous les deux jours. c’est souvent tard le soir que je vais leur rendre visite et que je leur donne à manger. depuis, je sais qu’ils aiment beaucoup le poisson que je pique rapidement aux marchands du port à côté de mon voilier. ils n’ont jamais capté que c’était moi. encore ce soir, j’en ai pleins avec moi. tenant mon sac en plastique à la main, je me suis dirigé un peu plus tôt que d’habitude vers l’endroit où se trouvait les chatons. en arrivant sur les lieux, je me stoppe dans mon élan et observe la scène de loin. on dirait que quelqu’un d’autre les a découvert. j’affiche un air interrogateur mais curieux, je décide de m’avancer un peu plus. les habits que je portais étaient assez abîmés, et vu que mes cheveux n’étaient pas coiffés, on pouvait aisément croire que je sortais d’une banlieue populaire de seoul. je finis par me placer à côté de la jeune fille qui semblait les avoir amadoués. je me suis raclé la gorge pour signaler maladroitement ma présence derrière elle. « je ne sais pas ce que tu leur as acheté, mais ils préfèrent le saumon et le thon. » j’ai affiché une mine renfrogné, et je lui ai tendu mon sac en plastique en regardant ailleurs. les chatons m’approchent déjà en lançant de petits miaulements aigus. « tiens, donnes leur ça. » c’est pas grand-chose, mais ça fera sûrement l’affaire.
le patron râle toujours que je ne l’appelle jamais hyung, mais je déteste les formes de politesse et les trucs prises de tête en général. pour moi, hyung, dongsaeng, noona, oppa, ça ne veut rien dire. et je pense que je le fais bien comprendre. ça ne fait pas de moi quelqu’un de méchant pour autant, mais j’ai l’impression que certaines personnes sur ce chantier n’apprécient pas trop ma sincérité et mon franc-parler. bah, peu importe. je m’en fiche, ils ne trouveront personne d’autre que moi pour faire ce travail ingrat. casque d’ouvrier sur la tête, j’attrape la pioche et me met à déblayer le sentier. la journée ne fait que commencer.
quand mes pas me mènent jusqu’à la sortie du chantier, il est pratiquement 16h. plutôt tôt, mais c’est parce que j’ai bien fait le taff. je me mets alors à déambuler dans les rues aux alentours de la capitale, pas très loin d’où se situe le chantier sur lequel je travaille en ce moment. mon téléphone sonne et je le sors en râlant des insultes venues d’ailleurs. hé petit con, pourquoi tu t’es cassé en avance ?? qui va s’occuper du bétonnage à ta place ?! un soupir. « salut. » puis, j’ai raccroché. il a qu’à le faire lui-même. en fait, je n’avais pas prévu d’aller à la maison du cœur aujourd’hui. il y a quelques jours, j’ai découvert plusieurs chatons derrière un rocher, pas loin de la mer et non loin d’où se trouve mon voilier. je me suis demandé comment ils avaient fait pour atterrir ici, et puis j’ai finit par venir les voir une fois tous les deux jours. c’est souvent tard le soir que je vais leur rendre visite et que je leur donne à manger. depuis, je sais qu’ils aiment beaucoup le poisson que je pique rapidement aux marchands du port à côté de mon voilier. ils n’ont jamais capté que c’était moi. encore ce soir, j’en ai pleins avec moi. tenant mon sac en plastique à la main, je me suis dirigé un peu plus tôt que d’habitude vers l’endroit où se trouvait les chatons. en arrivant sur les lieux, je me stoppe dans mon élan et observe la scène de loin. on dirait que quelqu’un d’autre les a découvert. j’affiche un air interrogateur mais curieux, je décide de m’avancer un peu plus. les habits que je portais étaient assez abîmés, et vu que mes cheveux n’étaient pas coiffés, on pouvait aisément croire que je sortais d’une banlieue populaire de seoul. je finis par me placer à côté de la jeune fille qui semblait les avoir amadoués. je me suis raclé la gorge pour signaler maladroitement ma présence derrière elle. « je ne sais pas ce que tu leur as acheté, mais ils préfèrent le saumon et le thon. » j’ai affiché une mine renfrogné, et je lui ai tendu mon sac en plastique en regardant ailleurs. les chatons m’approchent déjà en lançant de petits miaulements aigus. « tiens, donnes leur ça. » c’est pas grand-chose, mais ça fera sûrement l’affaire.
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Re: cat lovers (jinho) | Dim 29 Nov - 23:29 Citer EditerSupprimer
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Les chats et Nayoung, c’était une histoire d’amour. Elle avait toujours aimé ces petites boules de poils et s’était dit qu’un jour elle en aurait un. Comme n’importe quel animal, un chat pouvait aider son maitre à ne plus ressentir les effets de l’angoisse ou même de la solitude et ça convenait parfaitement à la jeune femme. Seulement, elle avait toujours été réticente à l’idée de s’occuper d’un autre être vivant qu’elle parce qu’elle n’avait clairement pas le temps avant, avec sa carrière de gymnaste et après son agression elle n’était mentalement pas prête à en prendre soin. Maintenant c’était différent, mais il faudrait que ses parents soient d’accord pour qu’elle le ramène à la maison quand elle n’était pas au dortoir chez les pyos. Nayoung se doutait qu’ils seraient d’accord, mais tant qu’elle n’avait pas demandé, elle pouvait encore éviter de s’occuper de quelqu’un d’autre. Cependant, quand elle avait trouvé ces chatons seuls la dernière fois qu’elle s’était promenée seule dans cette partie de la ville, la jeune femme était tombée immédiatement amoureuse, restant avec les boules de poils jusqu’à ce qu’il soit tard et qu’elle doive rentrer chez elle. Mais, elle s’était promis de revenir et elle l’avait fait. Elle était là avec eux, leur ayant acheter à manger ainsi que des gamelles pour boire. Elle était en leur présence et était tellement absorbée par le temps qu’elle passait avec eux qu’elle ne remarqua pas la personne à ses côtés. Si elle l’avait fait, elle aurait paniquée et se serait enfuie en courant.
Depuis son agression, elle n’était pas très à l’aise avec les gens et encore moins avec les hommes, surtout quand ils étaient intimidants. Elle était trop occupée avec les chatons pour entendre le froissement des vêtements à ses côtés ou la respiration qui l’avait rejointe. Ce n’est que lorsqu’elle entendit le raclement de gorge qu’elle couina de peur et se retourna pour voir l’homme qui était près d’elle. Une lueur de peur passa dans le regard de Nayoung et elle s’éloigna le plus qu’elle put de cet inconnu, l’envie de fuir bien présente. Seulement, la peur la tétanisait sur place et elle ne pouvait plus bouger, du moins, elle ne pouvait pas prendre ses jambes à son cou pour le faire. Elle le laissa parler et secoua la tête quand il lui tendit le sac. Elle ne pouvait et ne voulait pas le prendre. Néanmoins, il resta à le tendre sans même la regarder et elle prit son courage à deux mains, attrapant le sac à un endroit où il ne le touchait pas. Elle le remercia de la tête avant de sortir son téléphone. Elle tapa quelques mots dessus et lui tendit pour qu’il lise. « Je vous remercie Monsieur. C’est gentil pour les chats. » Elle lui laissa le téléphone avant de s’occuper des animaux.
Nayoung plaça les gamelles sur le sol et entreprit de les remplirent avec l’eau et la nourriture qu’ils avaient tous les deux amenés. Si ça n’avait pas été pour les chatons, elle se serait enfuie depuis bien longtemps. Cependant, elle était là et restait parce que les bébés avaient besoin d’aide. Il aurait très bien pu le faire vu qu’il semblait déjà les connaitre. Alors pourquoi n’était-elle pas partie ? C’était un exploit qu’elle reste là et surtout qu’elle ne tremble pas de tous ses membres même si intérieurement, c’était l’angoisse qui la raidissait. Elle n’était pas bien, et ne pouvait rien y faire malheureusement.
Depuis son agression, elle n’était pas très à l’aise avec les gens et encore moins avec les hommes, surtout quand ils étaient intimidants. Elle était trop occupée avec les chatons pour entendre le froissement des vêtements à ses côtés ou la respiration qui l’avait rejointe. Ce n’est que lorsqu’elle entendit le raclement de gorge qu’elle couina de peur et se retourna pour voir l’homme qui était près d’elle. Une lueur de peur passa dans le regard de Nayoung et elle s’éloigna le plus qu’elle put de cet inconnu, l’envie de fuir bien présente. Seulement, la peur la tétanisait sur place et elle ne pouvait plus bouger, du moins, elle ne pouvait pas prendre ses jambes à son cou pour le faire. Elle le laissa parler et secoua la tête quand il lui tendit le sac. Elle ne pouvait et ne voulait pas le prendre. Néanmoins, il resta à le tendre sans même la regarder et elle prit son courage à deux mains, attrapant le sac à un endroit où il ne le touchait pas. Elle le remercia de la tête avant de sortir son téléphone. Elle tapa quelques mots dessus et lui tendit pour qu’il lise. « Je vous remercie Monsieur. C’est gentil pour les chats. » Elle lui laissa le téléphone avant de s’occuper des animaux.
Nayoung plaça les gamelles sur le sol et entreprit de les remplirent avec l’eau et la nourriture qu’ils avaient tous les deux amenés. Si ça n’avait pas été pour les chatons, elle se serait enfuie depuis bien longtemps. Cependant, elle était là et restait parce que les bébés avaient besoin d’aide. Il aurait très bien pu le faire vu qu’il semblait déjà les connaitre. Alors pourquoi n’était-elle pas partie ? C’était un exploit qu’elle reste là et surtout qu’elle ne tremble pas de tous ses membres même si intérieurement, c’était l’angoisse qui la raidissait. Elle n’était pas bien, et ne pouvait rien y faire malheureusement.
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Re: cat lovers (jinho) | Lun 7 Déc - 20:35 Citer EditerSupprimer
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ootd | ce soir, on dirait bien qu’il y a quelqu’un d’autre auprès des chatons. devant la scène de loin, je me suis arrêté dans mon élan, plissant le regard pour y voir plus clair. ce coin n’est, par habitude, pas trop fréquenté si bien que la présence d’un autre être humain me rend curieux d’en savoir plus. d’un naturel plutôt méfiant, cette curiosité ne m’empêche pas de rester en retrait et de continuer à observer la situation, même une fois arrivé derrière la jeune femme. je ne fais pas attention à mes cheveux complètement ébouriffés par ma journée de travail et je me racle la gorge, signifiant ma présence d’une façon plutôt maladroite. bon, les présentations, les relations sociales vraiment.. ça ne me met pas à l’aise dans un premier temps. pour autant je n’ai pas peur des autres, au contraire, mais je reste tellement méfiant que je peux paraître très froid. suite à la manifestation de ma présence à ses côtés, je vis l’inconnue couiner de surprise et je la suivis alors du regard dans sa distance qu’elle prit avec moi. j’ai haussé un sourcil interrogateur avant de pencher légèrement ma tête. je fais si peur que ça ? néanmoins, pris dans mon élan de générosité, je lui tends le sac avec le poisson qui venait justement du port à quelques mètres d’ici. je connais bien ces petits chatons, et ils en raffolent. en même temps, quel félin sur cette terre déteste le poisson ? affichant toujours mon air grincheux, je ne la regarde pas trop et préfère juste me contenter de lui tendre la nourriture. elle avait l’air d’avoir secoué la tête il y a quelques secondes, comme si elle n’allait pas le prendre. enfin, c’est ce que j’ai cru voir du coin de l’œil. je n’avais tout de même pas l’intention de baisser mon bras et j’ai grimacé devant le temps qu’elle mettait à se décider. j’étais parti pour ouvrir de nouveau la bouche en râlant mais c’est à ce moment-là qu’elle décida de me prendre le sac timidement, ce qui me fit automatiquement tourner le regard sur elle, enfin. la détaillant silencieusement, je remarque qu’elle n’a pas l’air féroce. au contraire, elle semble plutôt fébrile, fragile, comme si une simple brise pouvait la pousser au loin. je ne dis rien et j’attends de pied ferme un simple merci, même si moi-même je ne suis pas le roi de la politesse. pourtant, il ne vient pas et ce qui se montra à la place, ce sont quelques mots tapés à l’aide son clavier de téléphone. surpris, je plisse les yeux sur le message et y lit, je vous remercie monsieur. c’est gentil pour les chats. avant que je ne puisse répondre quoique ce soit, elle me tendit le téléphone pour partir s’occuper des chatons. je reste là, à ne rien dire, un peu sonné par la tournure des évènements. je me sens bien con mais je ne le dis pas et reste toujours à regarder l’écran de son téléphone avec un air interloqué. elle serait sourde et muette ? je pige que dalle. elle m’a pourtant bien entendu à l’instant, non ? je cligne des paupières, et mets bien quelques secondes à me réveiller et à revenir dans le monde réel.
mes yeux se déplacent des chatons, qui ont l’air de bien déguster ce que nous leur avons apporté respectivement, jusqu’à elle, qui était dans une contemplation parfaite des félins. sur le coup, je suis toujours perdu et je ne sais pas comment réagir. je ne sais pas si elle m’entend ou si je dois faire des signes approximatifs avec mes mains pour me faire comprendre. les signes seront surtout plus qu’approximatifs me connaissant. je regarde ailleurs et finalement, je me dirige vers le petit muret devant les chatons et la jeune femme. je finis par m’y asseoir nonchalamment, continuant d’observer tout ce petit monde. la fixant du regard avec insistance, je me décide à lâcher un (encore maladroit) : « euh, tu m’entends ? » j’esquisse un léger geste de ma main droite dans l’air comme pour faire coucou avant de me rendre que je devais avoir l’air d’un cinglé. j’ai lâché une grimace et j’ai levé les yeux au ciel devant mon incapacité à communiquer dans la langue des signes. je ne sais pas pourquoi je me suis assis sur ce muret. j’aurais très bien pu partir. après tout, elle donne l’impression de bien s’occuper des chatons. alors pourquoi je suis encore là ? bon.. c’est pas comme si j’avais un emploi du temps surchargé. mes oreilles captent soudainement le son de la mer et des goélands qui volent au-dessus de nos têtes. j’espère qu’ils ne piqueront pas la nourriture. je me gratte la tête, réfléchissant de nouveau à dire autre chose. mes pensées revinrent sur la manière dont elle a été effrayé en me voyant d’un coup. je bats des jambes depuis mon muret, l’air ronchon. « je sais bien que je ne suis sans doute pas le mannequin de tes rêves, mais quand même. je fais si peur que ça ? » j’ai posé mon regard sur elle, attendant curieusement une réponse. j’ai l’impression qu’elle est angoissée depuis que je suis arrivé. je finis par jeter un œil à ma tenue, à mes cheveux, bref, à ma dégaine en général. je dirige mon index vers nulle autre personne que moi-même avant de lever de nouveau la voix. « je, euh, te ferai pas de mal hein. je suis pas un voyou. » j’en ai l’air mais je n’en suis pas un. mais ça, c’est difficile à faire croire quand on ne sait pas parler correctement.
mes yeux se déplacent des chatons, qui ont l’air de bien déguster ce que nous leur avons apporté respectivement, jusqu’à elle, qui était dans une contemplation parfaite des félins. sur le coup, je suis toujours perdu et je ne sais pas comment réagir. je ne sais pas si elle m’entend ou si je dois faire des signes approximatifs avec mes mains pour me faire comprendre. les signes seront surtout plus qu’approximatifs me connaissant. je regarde ailleurs et finalement, je me dirige vers le petit muret devant les chatons et la jeune femme. je finis par m’y asseoir nonchalamment, continuant d’observer tout ce petit monde. la fixant du regard avec insistance, je me décide à lâcher un (encore maladroit) : « euh, tu m’entends ? » j’esquisse un léger geste de ma main droite dans l’air comme pour faire coucou avant de me rendre que je devais avoir l’air d’un cinglé. j’ai lâché une grimace et j’ai levé les yeux au ciel devant mon incapacité à communiquer dans la langue des signes. je ne sais pas pourquoi je me suis assis sur ce muret. j’aurais très bien pu partir. après tout, elle donne l’impression de bien s’occuper des chatons. alors pourquoi je suis encore là ? bon.. c’est pas comme si j’avais un emploi du temps surchargé. mes oreilles captent soudainement le son de la mer et des goélands qui volent au-dessus de nos têtes. j’espère qu’ils ne piqueront pas la nourriture. je me gratte la tête, réfléchissant de nouveau à dire autre chose. mes pensées revinrent sur la manière dont elle a été effrayé en me voyant d’un coup. je bats des jambes depuis mon muret, l’air ronchon. « je sais bien que je ne suis sans doute pas le mannequin de tes rêves, mais quand même. je fais si peur que ça ? » j’ai posé mon regard sur elle, attendant curieusement une réponse. j’ai l’impression qu’elle est angoissée depuis que je suis arrivé. je finis par jeter un œil à ma tenue, à mes cheveux, bref, à ma dégaine en général. je dirige mon index vers nulle autre personne que moi-même avant de lever de nouveau la voix. « je, euh, te ferai pas de mal hein. je suis pas un voyou. » j’en ai l’air mais je n’en suis pas un. mais ça, c’est difficile à faire croire quand on ne sait pas parler correctement.
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Re: cat lovers (jinho) | Sam 12 Déc - 23:01 Citer EditerSupprimer
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« Scared of being alone or Scared of love. My shadow just walks beside me. I’m getting closer to the edge. But try hard not to lose myself. »
La jeune femme ne cachait jamais le fait qu’elle ne parlait pas. Ce n’était pas dans son intérêt et puis au moins comme ça, on la laissait tranquille, du moins la plupart du temps. Souvent, elle était vu comme une curiosité et les gens ne la lâchaient pas. Mais, ils se lassaient bien vite de ne pas la voir réagir ou même émettre un son alors, ils la laissaient seule dans son monde silencieux. Souvent, on pensait également qu’elle était sourde parce qu’être muette ça venait souvent avec le fait d’être sourde dans l’esprit commun. Seulement, ce n’était pas le cas, elle n’était pas sourde, juste elle n’arrivait pas à parler et qu’importe à quel point elle voulait le faire. Les personnes autour d’elle avaient fini par penser qu’elle avait abandonner tout espoir de redire un mot, mais ce n’était pas le cas. C’était simplement pour le moment, plus facile pour Nayoung de garder le silence. Parce qu’elle savait que le jour où elle reparlerait, elle devrait mettre des mots audibles et sonores sur ce qui lui était arrivé et elle n’était pas prête pour cette expérience. Alors, pour le moment, elle communiquait avec ce qu’elle avait, refusant d’apprendre la langue des signes. Ça serait sûrement un plus pour elle, mais elle ne souhaitait pas être catégorisée comme handicapée et malheureusement dans son esprit, elle savait que si elle cédait et apprenait cette langue, les gens n’auraient plus aucun espoir qu’elle reparle un jour et la prendrait encore plus en pitié et ce n’était clairement pas quelque chose que la jeune fille avait envie. Alors elle utilisait ses carnets, son téléphone et tout autre support permettant la communication. Ce fut ce qu’elle fit avec l’homme plus vieux qui l’avait surprise avec les chats. Elle l’avait remercié pour la nourriture en écrivant sur son téléphone lui tendant pour qu’il puisse lire, avant de reporter son attention sur les chatons.
Nayoung tentait de faire abstraction de la présence de l’inconnu près d’elle en se concentrant uniquement sur les chatons. Elle n’avait pas réellement peur de lui, mais elle n’était pas vraiment rassurée et ce qu’importe qui était l’homme près d’elle. Il était d’ailleurs bien plus grand qu’elle et à côté, elle paraissait minuscule. Elle se crispa quand elle l’entendit bouger et releva la tête vers lui quand il lui parla après qu’il se fut installé sur le muret en face d’eux. La pyobeom hocha la tête à ses mots. Elle entendait parfaitement et un léger sourire moqueur s’afficha sur ses lèvres alors qu’encore une fois on l’avait mis dans la case de sourde et muette. C’était récurrent et elle n’y faisait même plus attention. Cependant, l’homme en face d’elle avait l’air un peu idiot à faire coucou comme pour attirer son attention. Les oreilles de Nayoung fonctionnaient très bien et il n’avait pas besoin de se ridiculiser de la sorte pour qu’elle laisse son regard glisser vers lui. Elle reporta son regard vers les chatons et un sourire tendre ourla ses lèvres tandis qu’elle en caressa un qui vint se nicher contre elle. Il était tout chaud et elle aimait le sentir ronronner contre sa poitrine. Ça la rassurait et en même temps elle se sentait apaisée et se malgré la présence de cet inconnu. Néanmoins, quand il reprit la parole, Nayoung sentit ses muscles se tendre une nouvelle fois et elle secoua la tête sans pour autant donner plus d’informations. Elle espérait qu’il la laisse tranquille, mais ce ne fut pas le cas. Poussant un léger soupir, elle reprit son téléphone pour taper à nouveau un message dessus à son intention avant de lui tendre, en se levant, veillant à ce qu’ils ne se touchent pas. Il put y lire. « J’entends très bien merci et non vous ne faites pas peur. Je ne suis juste pas à l’aise avec les inconnus… J’ai un mutisme traumatique donc, c’est pas quelque chose que je peux contrôler et même si je veux parler, je peux pas. » Nayoung espérait qu’avec ça il comprendrait pourquoi elle ne parlait pas et surtout qu’il ne poserait pas de questions. Elle n’avait pas réellement envie de lui expliquer les raisons de ce mutisme. La jeune femme pria pour qu’il ne soit pas curieux.
Nayoung tentait de faire abstraction de la présence de l’inconnu près d’elle en se concentrant uniquement sur les chatons. Elle n’avait pas réellement peur de lui, mais elle n’était pas vraiment rassurée et ce qu’importe qui était l’homme près d’elle. Il était d’ailleurs bien plus grand qu’elle et à côté, elle paraissait minuscule. Elle se crispa quand elle l’entendit bouger et releva la tête vers lui quand il lui parla après qu’il se fut installé sur le muret en face d’eux. La pyobeom hocha la tête à ses mots. Elle entendait parfaitement et un léger sourire moqueur s’afficha sur ses lèvres alors qu’encore une fois on l’avait mis dans la case de sourde et muette. C’était récurrent et elle n’y faisait même plus attention. Cependant, l’homme en face d’elle avait l’air un peu idiot à faire coucou comme pour attirer son attention. Les oreilles de Nayoung fonctionnaient très bien et il n’avait pas besoin de se ridiculiser de la sorte pour qu’elle laisse son regard glisser vers lui. Elle reporta son regard vers les chatons et un sourire tendre ourla ses lèvres tandis qu’elle en caressa un qui vint se nicher contre elle. Il était tout chaud et elle aimait le sentir ronronner contre sa poitrine. Ça la rassurait et en même temps elle se sentait apaisée et se malgré la présence de cet inconnu. Néanmoins, quand il reprit la parole, Nayoung sentit ses muscles se tendre une nouvelle fois et elle secoua la tête sans pour autant donner plus d’informations. Elle espérait qu’il la laisse tranquille, mais ce ne fut pas le cas. Poussant un léger soupir, elle reprit son téléphone pour taper à nouveau un message dessus à son intention avant de lui tendre, en se levant, veillant à ce qu’ils ne se touchent pas. Il put y lire. « J’entends très bien merci et non vous ne faites pas peur. Je ne suis juste pas à l’aise avec les inconnus… J’ai un mutisme traumatique donc, c’est pas quelque chose que je peux contrôler et même si je veux parler, je peux pas. » Nayoung espérait qu’avec ça il comprendrait pourquoi elle ne parlait pas et surtout qu’il ne poserait pas de questions. Elle n’avait pas réellement envie de lui expliquer les raisons de ce mutisme. La jeune femme pria pour qu’il ne soit pas curieux.
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Re: cat lovers (jinho) | Mer 16 Déc - 14:37 Citer EditerSupprimer
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jin ho & na young
« Scared of being alone or Scared of love. My shadow just walks beside me. I’m getting closer to the edge. But try hard not to lose myself. »
ootd | cette inconnue était pour le moins originale. j’en ai rencontré des gens dans ma vie, sur mon bateau et dans les différents pays que j’ai pu visiter. mais cette petite est de loin une des personnes les plus intrigantes que j’ai pu connaître. je venais de prendre place sur le muret de façon nonchalante, me mordant les joues comme si j’avais un chewing-gum. l’analysant de toute part d’un regard blasé comme à mon habitude, j’ai lâché un euh, tu m’entends assez maladroit accompagné d’un geste de la main pour désigner que je lui parlais bien. en fait, je ne sais vraiment pas où me positionner. on pourrait croire au vu de mon faciès et de ma dégaine que je n’ai absolument jamais fait d’études et que je suis juste un gros idiot qui déambule dans la ville, sans but aucun si ce n'est partir à l'aventure. la deuxième partie est vraie, pour autant la première ne l’est pas. alors évidemment quand je m’imagine lui faire coucou dans le vide, je me prends très vite moi-même pour un cinglé et j’arrête tout geste ridicule. j’étais frustré de ne pas pouvoir communiquer. quand bien même elle ne me répondait pas, je sentais qu’elle m’avait remarqué et surtout, elle hocha la tête pour me le faire comprendre, tout en s’occupant des chatons d’un air tendre. je me gratte la tête et lui demande si elle a peur de moi. parce que ça m’intrigue. je n’ai rien fait de mal, enfin je crois, mais comme ça me fatigue de réfléchir, j’agis comme une brute et même ma manière de parler souvent n’est pas correcte. ça irait si elle ne pouvait pas m’entendre. mais là… elle me reprit son téléphone des mains et tapa un autre message. j’ai attrapé son portable doucement et un peu surpris, alors qu’elle venait de me faire la même une minute plus tôt. j’entends très bien merci et non vous ne faites pas peur. je ne suis juste pas à l’aise avec les inconnus… j’ai un mutisme traumatique donc, c’est pas quelque chose que je peux contrôler et même si je veux parler, je peux pas. je la regarde sans comprendre, avec un air interloqué. je bafouille dans un mauvais coréen. « mu.. mu.. mutisme.. traumi.. hein ? » je l’ai regardé toujours d’un air ébahi, et d’un œil extérieur, on aurait pu croire qu’on venait de me geler sur place. un goeland choisit ce très bon moment pour se poser sur mon bras qui tenait le téléphone et me surprendre dans mes pensées. j’ai lâché un juron en arabe, balançant mon bras sous la surprise dans tous les sens mais veillant bien à bien tenir le téléphone. « yah !! casses-toi t’es lourd le piaf, c’est pas le moment !! » ai-je maugréé dans un autre coréen bien meilleur que celui d’avant. le goéland finit par s’en aller et me laisser tranquille pour aller se poser plus loin. je peste dans sa direction, comme s’il pouvait lui aussi me comprendre. « toi t’as pas un mutisme traumi mais tu me casses ce que j’ai entre les jambes, donc t’as pas intérêt à revenir, la nourriture c’est pour eux ! » j’ai désigné les chatons qui se frottaient aux jambes de la jeune femme. j’ai lâché un soupir avant de reporter mon attention vive sur l’écran et sur le message. au moins, je ne fais pas peur, c’est déjà ça. mais c’est quoi un mutisme traumitique ? ou plutôt traumatique ? mon cerveau partit chercher très loin dans mes souvenirs parce que ça me parlait. j’avais déjà entendu ça quelque part.. et mes souvenirs revinrent en égypte, après la disparition de nos parents. jin soo avait été voir une psychologue avec moi et on lui avait déclaré un trouble de stress post-traumatique, ce qui d’ailleurs l’a poussé à ne plus être de ce monde. j’essaie de ne pas trop y penser, mais le mot me rappelait bien quelque chose. ce qui voudrait dire qu’elle a vécu quelque chose de traumatisant aussi ? mutisme… les choses deviennent plus claires pourtant, je la questionne une nouvelle fois. « donc euh, tu ne peux vraiment plus parler, c’est ça ? » ce qui expliquerait pourquoi elle paraît m’entendre mais que, par contre, elle ne me répond pas de vive voix mais par message écrit sur son petit téléphone. je relis son message une troisième fois et me gratte la tête avant de tapoter sur son écran. j’affiche un air renfrogné et lui tend devant le visage, me penchant depuis mon muret pour que cela soit plus lisible. « si ça t’effraie, je peux te parler comme ça aussi. » j’affiche une moue, lui laissant le temps de lire avant de reprendre le téléphone et de continuer à taper sur le clavier. je lui tends une seconde fois. « tu viens souvent ici ? c’est la première fois que je te vois. merci de t’occuper des chats. » j’ai regardé ailleurs attendant qu’elle lise avant de reprendre une troisième fois le téléphone en grommelant. « j’suis pas habitué à toutes ces nouvelles technologies. si ça se trouve je peux tout écrire en même temps sur ce truc mais j’vois pas comment. » j’hausse les épaules et je tapote un nouveau message. « salut, moi c’est jin ha. » elle put y lire ce message pendant quelques secondes très rapides puisque je me rendis instinctivement compte de mon erreur. « ah. » je repris le téléphone et corrigea mon erreur. « non pas jin ha, jin ho. » c’est sûrement la faute de ce clavier, plus ils inventent de nouvelles technologies, plus elles sont nulles.
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Re: cat lovers (jinho) | Ven 15 Jan - 18:41 Citer EditerSupprimer
cats lovers
jin ho & na young
« Scared of being alone or Scared of love. My shadow just walks beside me. I’m getting closer to the edge. But try hard not to lose myself. »
Nayoung avait l’habitude de ce genre de comportement envers elle. Quand les gens qui la rencontraient pour la première fois, il pensait qu’elle était sourde et faisait toutes sortes de gestes stupides et ridicules comme l’homme venait de faire. Ça l’amusait parce qu’elle savait qu’il ne faisait pas ça pour se moquer, mais simplement parce qu’il ne savait pas comment réagir face à elle. Il ne devait pas avoir vu beaucoup de personnes muettes dans sa vie et si ça avait été le cas, la plupart du temps elles étaient également sourdes. Souvent parce que la surdité allait de pair avec le mutisme puisque l’enfant apprenait à parler à travers les sons qu’il entend quand il est petit ou alors parce que lors d’un accident, les gens qui perdent l’audition, ne s’entendent plus parler et donc refuser de dire un seul mot. Pour la jeune femme, c’était complètement différent. Le traumatisme de ce qu’elle avait subit lui avait fait perdre la parole, mais son audition était parfaite. Alors, qu’il essaie d’attirer son attention de la sorte l’amusait plus qu’autre chose. Elle aurait pu le laisser faire et continuer de l’ignorer pour s’occuper des chatons, mais elle se doutait qu’à sa place, elle n’aurait pas aimé l’être. Ainsi, Nayoung se retrouva à écrire quelques mots sur son téléphone avant de lui tendre pour qu’il en prenne connaissance. Elle releva la tête vers lui quand il répéta ce qu’il venait de lire avec un mauvais coréen. Ne l’était-il pas ? C’était ce qu’elle avait cru puisqu’il lui avait parlé dans cette langue et que jusqu’à maintenant, elle n’avait décelé aucun accent. Peut-être qu’elle n’y avait pas fait attention parce qu’il la mettait mal à l’aise et qu’elle s’était focalisée sur le fait de ne pas laisser paraitre son malaise mais également la crise d’angoisse qui menaçait d’arriver. Nayoung n’avait sûrement pas prêter attention à ce genre de détail et elle allait réclamer son téléphone quand elle entendit un juron dans une langue qui lui était inconnue au moment où une mouette avait décidé de leur tenir compagnie. Ses yeux laissèrent le volatile pour se poser sur le téléphone qu’il agitait dans tous les sens pour faire fuir l’oiseau. Ne le lâchez pas s’il vous plait !!!! pensa la jeune femme alors qu’elle priait des Dieux dans lesquels elle ne croyait pas pour ne pas voir son téléphone voler de la main du monsieur en face d’elle. Une fois sûre qu’il n’allait pas s’envoler vers d’autres cieux telle la Team Rocket, Nayoung se détendit légèrement, reportant son attention sur les boules de poils à ses pieds. Elle sourit tendrement et en caressa quelques-uns avant de relever à nouveau la tête vers l’inconnu quand elle entendit sa voix. L’étudiante secoua la tête pour lui répondre. Pour le moment, elle ne pouvait plus parler. Cependant, ça ne voulait pas dire que ce serait le cas à vie. La jeune femme avait juste besoin d’un coup de pouce pour surmonter ce qu’elle a vécu. Peut-être que lorsqu’elle serait entourée des bonnes personnes ça irait mieux, mais pour le moment, ce n’était pas le cas. Nayoung observa l’inconnu écrire sur son téléphone et lui montrer les quelques mots. Elle secoua la tête. Il pouvait parler, ça ne la dérangeait pas et ça rendrait cette conversation moins bizarre qu’elle ne l’était déjà. Il recommença et elle put y une question et des remerciements pour les chats. La fille Gong tendit la main pour récupérer son téléphone mais il repartit dans les grandes mains de ce type et un sourire légèrement amusé s’afficha sur ses lèvres alors qu’il reprenait à voix haute cette fois. Il ne lui paraissait pas si vieux que ça et pourtant, il avait du mal avec les technologies. La gymnaste fronça les sourcils avant de lire une nouvelle fois ce qu’il avait écrit et ouvrir la bouche surprise le détaillant des pieds à la tête. Il avait un prénom féminin mais de ce qu’elle voyait et devinait, c’était bien un mec qu’elle avait devant les yeux. Nayoung était surprise et hocha la tête quand il se corrigea. Elle se leva pour attraper son téléphone et inscrivit rapidement dessus les réponses aux questions qu’il lui avait posté. « Vous pouvez parler, ce sera plus facile pour vous. Je viens de temps en temps. C’est un endroit calme. Je m’occupe d’eux et après je me pose avec un livre pour apprécier la lecture. Enchantée Mr Jinho… Je m’appelle Nayoung. » Elle lui montra ce qu’elle avait tapé sur le clavier, lui laissant le temps de lire avant de le remettre sous ses yeux pour recommencer. « Et vous, vous venez souvent ici ? Ils n’ont pas peur de vous… » écrivit-elle en référence aux chatons qui se baladaient à ses pieds. Elle continua de noter quelques mots avant de lui montrer. « Je suis désolée d’être là. Si ma présence gêne… Je peux partir. » Elle n’était pas chiante. Si c’était le cas, la jeune femme quitterait les lieux, sinon, elle resterait. Elle se doutait qu’il devait avoir des questions à lui poser face à son mutisme, mais ne savait pas si elle y répondrait.
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