Phil and Hansol -Who are you really?
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Phil and Hansol -Who are you really? | Ven 16 Oct - 23:53 Citer EditerSupprimer
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La nuit fut horrible, tellement que la matinée de cours je dormais sur mes cours, mais étant assez sérieux, je n'eus pas de problème pour me reprendre en main. La raison de cette mauvaise nuit? C'est de revoir ma mère s'éteindre près de moi, revoir ses yeux, son sourire et d'avoir une insomnie, donc de faire une marche en pleine nuit pendant que tous dors tranquillement. Durant ma marche, un passage au temple libre d'accès pour prier pour ma mère, puis rentrer par la porte, pour tomber sur mon père et avoir une scène, pour l'ignorer pour retourner dans ma chambre pour dormir le peu de temps qu'il me reste, car je ne prends jamais le petit-déjeuner et je quitte la maison avant que sa femme se lève.
Par chance, ce soir, je travaille comme tous les jours en fait, il faut dire que cela est fait exprès pour que je ne croise pas la femme de mon père, je lui en veux de l'avoir épousé deux mois après que maman soit morte. Avoir rencontré une nouvelle femme, je commence doucement à lui pardonner, mais le mariage je ne peu pas. Et cela, il ne pourra le comprendre. Surtout si cela vient de moi, enfin, il ne sait pas que je ne porte plus son nom depuis le jour où il a choisi de se marier.
Profitant de la pause, je file au dortoir pour le silence et monte rapidement pour m'arrêter près d'une fenêtre et respirer loin de l'agitation, mais également fuir un groupe qui veut me créer des ennuis, j'ai quitté la maison de correction, mais j'ai quand même une surveillance. Mon père a prévenu le directeur et lui a demandé de ne pas ébruiter, quant à moi je fuis tout risque de bagarre. Si je suis impliqué, je risque ma peau et de partir pour le pire. Entendant des pas, je remonte un étage et me cache, puis je n'entends rien et je me laisse adosser contre le mur.
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Re: Phil and Hansol -Who are you really? | Dim 18 Oct - 0:52 Citer EditerSupprimer
feat. @tian phil soon ☾
Hansol, comme tous les soirs, se trouvait au dortoir. Muni de ses écouteurs, il écoutait quelqu’un lire les pages d’un roman très intéressant dans lequel il s’était immergé depuis le début de la soirée. Yeux trop fatigués à cause de la catastrophe survenue il y a quelques jours, yeux devenus sensibles, il ne pouvait pas lire pendant trop longtemps (à son grand dam). De ce fait, il écoutait quelqu’un lire un livre, ce qui revenait au même, bien qu’il ne pouvait pas lire à son rythme. Mais bon, probablement qu’il passera tout de même le reste de sa nuit à finir le roman ; lui qui faisait fréquemment des insomnies, ce ne serait pas surprenant qu’il en fasse une cette nuit et qu’il se retrouve à écouter le livre à la place de dormir.
Quoi qu’il en soit, ce n’était pas encore la nuit et le sommeil ne venait pas encore à Hansol (il lui venait rarement, en fait). Ceci dit, le besoin de boire commençait à monter graduellement et le garçon n’avait pas d’eau avec lui. Il était donc obligé de se rendre dans la cuisine pour se chercher un verre d’eau, s’arrêter dans sa lecture. Quelque chose dont il n’avait pas envie, parce que non seulement ça le faisait s’arrêter dans sa lecture, mais ça l’obligeait aussi à sortir et à peut-être croiser d’autres sangos. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas les sangos ; il était simplement mal à l’aise en présence de gens. Il préférait être seul. C’était quand il était seul qu’il se sentait le mieux.
Ceci dit, il avait trop soif pour ne pas aller se chercher de l’eau à cause de ça. A contre cœur, il retira alors ses écouteurs et se leva de son lit, ouvrit la porte de sa chambre pour sortir dans le couloir.
Et puis dans le couloir, il croisa un visage familier.
Philsoon.
Un visage que Hansol associait à deux identités : la première, celle du garçon qui l’avait sauvé quand il était encore au collège et qu’il se faisait tabasser par des gens de sa classe, son sauveur qui lui avait laissé une veste en guise de souvenir. Et la deuxième, celle de son demi-frère.
Il n’avait vu qu’une photo que son beau-père avait montrée en évoquant tristement le nom de son fils, parce que celui-ci ne voulait pas lui pardonner pour le mariage. Hansol comprenait car lui non plus n’avait pas accepté le mariage, au début. Mais maintenant il s’y était fait à cette nouvelle famille, et il aimerait la connaître. Surtout que son demi-frère était son sauveur, au final. Il n’était pas certain que Philsoon s’en souvienne mais pour lui, c’était un souvenir important.
Sauf que Philsoon semblait délibérément éviter la mère de Hansol et lui. Il était apparemment revenu chez eux, mais Hansol ne l’y avait jamais croisé une seule fois. Et puis, ils se croisaient aussi rarement dans le dortoir. De un, Hansol ne bougeait que très peu de sa chambre et il semblerait que ce soit pareil pour Philsoon. Alors Hansol n’avait jamais trouvé la moindre occasion pour lui parler (surtout que, de nature timide, il lui fallait rassembler le courage pour aller lui parler et le temps qu’il le trouve, l’aîné avait déjà disparu).
Aujourd’hui, il avait décidé que ce serait différent. Il voulait parler à ce demi-frère, il voulait apprendre à le connaître et savoir pourquoi il ne voulait toujours pas pardonner son père, qu’est-ce qui s’était passé de son côté, pourquoi il ne pouvait même pas accepter l’idée de voir la mère de Hansol et lui… Il y avait tant de mystères qui révoltaient autour de Philsoon et Hansol comptait bien obtenir ses réponses aujourd’hui.
D’un pas peu assuré, le plus jeune se posta en face du garçon adossé contre un mur. Il déglutit, vraiment peu confiant, mais maintenant qu’il était là, il était obligé de parler. « Bonjour, » le salua t-il tout d’abord (mais c’était le soir Hansol, c’était le soir, on disait « bonsoir », et Hansol avait déjà parlé avant de réaliser). « Je ne sais pas si tu me reconnais… Je suis Hansol, je… suis ton demi-frère, » dit-il d’une voix fébrile. « Enfin, tu, tu es Philsoon, n’est-ce pas ? » Un peu effrayé par le regard que son aîné lui lançait, il fit de son mieux pour ne pas prendre ses jambes à son cou et se rejoua en tête les questions qu’il voulait lui poser comme pour se rassurer, se donner de la confiance (qui clairement, était inexistante). « Tu… Pourquoi tu… Tu nous évites, Maman et moi ? Et… ton père, aussi… ? » Peut-être trop direct, peut-être aurait-il dû bien préparer le terrain avant de poser ses questions, mais Hansol était Hansol, et Hansol et le tact ce n’était pas tellement ça. Il avait du mal avec les règles sociales et avait dit ce qui se passait dans sa tête. Maintenant il regrettait et il voulait bien partir en courant.
who are you really ?
Hansol, comme tous les soirs, se trouvait au dortoir. Muni de ses écouteurs, il écoutait quelqu’un lire les pages d’un roman très intéressant dans lequel il s’était immergé depuis le début de la soirée. Yeux trop fatigués à cause de la catastrophe survenue il y a quelques jours, yeux devenus sensibles, il ne pouvait pas lire pendant trop longtemps (à son grand dam). De ce fait, il écoutait quelqu’un lire un livre, ce qui revenait au même, bien qu’il ne pouvait pas lire à son rythme. Mais bon, probablement qu’il passera tout de même le reste de sa nuit à finir le roman ; lui qui faisait fréquemment des insomnies, ce ne serait pas surprenant qu’il en fasse une cette nuit et qu’il se retrouve à écouter le livre à la place de dormir.
Quoi qu’il en soit, ce n’était pas encore la nuit et le sommeil ne venait pas encore à Hansol (il lui venait rarement, en fait). Ceci dit, le besoin de boire commençait à monter graduellement et le garçon n’avait pas d’eau avec lui. Il était donc obligé de se rendre dans la cuisine pour se chercher un verre d’eau, s’arrêter dans sa lecture. Quelque chose dont il n’avait pas envie, parce que non seulement ça le faisait s’arrêter dans sa lecture, mais ça l’obligeait aussi à sortir et à peut-être croiser d’autres sangos. Ce n’était pas qu’il n’aimait pas les sangos ; il était simplement mal à l’aise en présence de gens. Il préférait être seul. C’était quand il était seul qu’il se sentait le mieux.
Ceci dit, il avait trop soif pour ne pas aller se chercher de l’eau à cause de ça. A contre cœur, il retira alors ses écouteurs et se leva de son lit, ouvrit la porte de sa chambre pour sortir dans le couloir.
Et puis dans le couloir, il croisa un visage familier.
Philsoon.
Un visage que Hansol associait à deux identités : la première, celle du garçon qui l’avait sauvé quand il était encore au collège et qu’il se faisait tabasser par des gens de sa classe, son sauveur qui lui avait laissé une veste en guise de souvenir. Et la deuxième, celle de son demi-frère.
Il n’avait vu qu’une photo que son beau-père avait montrée en évoquant tristement le nom de son fils, parce que celui-ci ne voulait pas lui pardonner pour le mariage. Hansol comprenait car lui non plus n’avait pas accepté le mariage, au début. Mais maintenant il s’y était fait à cette nouvelle famille, et il aimerait la connaître. Surtout que son demi-frère était son sauveur, au final. Il n’était pas certain que Philsoon s’en souvienne mais pour lui, c’était un souvenir important.
Sauf que Philsoon semblait délibérément éviter la mère de Hansol et lui. Il était apparemment revenu chez eux, mais Hansol ne l’y avait jamais croisé une seule fois. Et puis, ils se croisaient aussi rarement dans le dortoir. De un, Hansol ne bougeait que très peu de sa chambre et il semblerait que ce soit pareil pour Philsoon. Alors Hansol n’avait jamais trouvé la moindre occasion pour lui parler (surtout que, de nature timide, il lui fallait rassembler le courage pour aller lui parler et le temps qu’il le trouve, l’aîné avait déjà disparu).
Aujourd’hui, il avait décidé que ce serait différent. Il voulait parler à ce demi-frère, il voulait apprendre à le connaître et savoir pourquoi il ne voulait toujours pas pardonner son père, qu’est-ce qui s’était passé de son côté, pourquoi il ne pouvait même pas accepter l’idée de voir la mère de Hansol et lui… Il y avait tant de mystères qui révoltaient autour de Philsoon et Hansol comptait bien obtenir ses réponses aujourd’hui.
D’un pas peu assuré, le plus jeune se posta en face du garçon adossé contre un mur. Il déglutit, vraiment peu confiant, mais maintenant qu’il était là, il était obligé de parler. « Bonjour, » le salua t-il tout d’abord (mais c’était le soir Hansol, c’était le soir, on disait « bonsoir », et Hansol avait déjà parlé avant de réaliser). « Je ne sais pas si tu me reconnais… Je suis Hansol, je… suis ton demi-frère, » dit-il d’une voix fébrile. « Enfin, tu, tu es Philsoon, n’est-ce pas ? » Un peu effrayé par le regard que son aîné lui lançait, il fit de son mieux pour ne pas prendre ses jambes à son cou et se rejoua en tête les questions qu’il voulait lui poser comme pour se rassurer, se donner de la confiance (qui clairement, était inexistante). « Tu… Pourquoi tu… Tu nous évites, Maman et moi ? Et… ton père, aussi… ? » Peut-être trop direct, peut-être aurait-il dû bien préparer le terrain avant de poser ses questions, mais Hansol était Hansol, et Hansol et le tact ce n’était pas tellement ça. Il avait du mal avec les règles sociales et avait dit ce qui se passait dans sa tête. Maintenant il regrettait et il voulait bien partir en courant.
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Re: Phil and Hansol -Who are you really? | Dim 18 Oct - 2:10 Citer EditerSupprimer
@Lee Han Sol
Enfin la paix, je vais aller dans la salle commune pour me reposer avant de partir pour mon boulot. Je regarde l'heure rapidement puis m'apprête à bouger, quand deux pieds se trouvent devant moi et une voix raisonne. Je lève ma tête, puis mon regard change. Intérieurement, je suis ravi de voir qu'il est sur pied. Rapidement, je reprends mon sérieux et tilte sur le premier mot. Je regarde ma montre et ensuite mon portable, nous sommes bien le soir. Il est là devant moi sérieusement où ?
"Bonjour? Je pense que tu es décalé, nous sommes le soir, c'est plutôt bonsoir. Et c'est bien de saluer tes aînés, continus ainsi, tu vas réussir dans la vie."
Je le regarde, me demandant ce qu'il veut, puis il me demande si je le reconnais, puis son prénom. Lorsqu'il lance les mots demi-frère et mon prénom, automatiquement mon regard change. Je lève ma main pour tapoter sa tête, au fond, ce n'est pas sa faute, il se trouve au milieu de cela.
"Désolé, petit, je ne peux pas rester, je suis occupé peut-être une prochaine fois. Oh et je t'ai déjà vu dans les couloirs, donc je sais qui tu es. Pas besoin de dire ton prénom"
Je commence à partir vers la salle commune, quand la question unique et piquante sort de sa bouche. Je me stoppe net puis me retourne. Puis le regarde longtemps avec un regard assez froid, sans expression, mon regard que personne n'aime ou qui dérange tout le monde.
J'entends des voix, puis lui prends la main et l'emmène dans sa chambre. Je me pose sur son lit, puis fixe le sol.
"Pardon... Pardon que tu sois au milieu de tout cela. Quand je suis né, mon jumeau n'a pas survécu et ma mère a été hyper fusionnelle avec moi. Mon père... Enfin, papa m'a élevé jusqu'à six ans, puis ma mère est tombée malade tout en m'éduquant, pendant que papa vivait sa vie, conquête sur conquête."
Je me lève et vais vers la fenêtre pour regarder dehors.
"Un jour, au collège, j'étais en sursis... J'ai frappé un gars et au final... J'ai été envoyé en maison de correction. Durant mon séjour, ma mère a chuté dans sa santé et ils ont choisi de l'hospitaliser... Papa m'a interdit de la voir durant mon séjour à la maison de correction. Et quand je suis sorti... Les médecins m'ont prévenu que son état s'était dégradé et il lui restait quelques années. Elle est morte en 2016 deux mois avant le mariage de papa et ta mère..."
Me retourne avec les larmes aux yeux
"J'ai été privé de ma mère et je dois accepter le pardon de mon père. Et le mariage le jour de l'anniversaire de ma mère.
Et je ne t'en veux pas Hansol... Au contraire... Quand tu as été blessé, je t'ai toujours rendu visite... Mais je suis parti quand ta mère arrivait pour te voir."
@Lee Han Sol
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Re: Phil and Hansol -Who are you really? | Dim 18 Oct - 11:27 Citer EditerSupprimer
feat. @tian phil soon ☾
Hansol fut prit de court. Oui, c’était vrai, il avait fait une erreur pour le saluer et voulait déjà s’enterrer, mais en général on laissait passer ce genre d’erreurs, surtout que ce n’était pas le plus important. Et puis, réussir dans la vie parce qu’il saluait ses aînés ? Décidément, c’était la première fois qu’on lui disait ça et il ne savait pas quoi répondre. « … Merci, » finit-il par balbutier, vraiment confus. Mais à vrai dire, Hansol était si régulièrement confus dans ses interactions avec les autres qu’il ne remettait pas vraiment en cause les propos de Philsoon. Il se disait simplement que c’était lui qui était peu habitué aux autres, qui n’arrivait pas à s’adapter aux autres.
Quoi qu’il en soit, Hansol entra dans le vif du sujet, révélant sa vraie identité. D’un coup, le regard de son aîné changea et il se permit même de le tapoter sur la tête. Le garçon fut surpris, lui qui n’était clairement pas habitué à ce qu’on se montre affectif avec lui. Et puis, il n’aimait pas les contacts physiques, il n’aimait pas qu’on le touche. C’était déjà un grand pas pour lui d’accepter les contacts des gens qu’il aimait, alors de la part de quelqu’un qu’il connaissait à peine… Malgré tout il ne montra rien, se contenta d’un petit sursaut alors qu’il se figea, observant son demi-frère d’un air perdu. Celui-ci était occupé, donc il ne pouvait pas rester… Oh. Dommage. Pour une fois que Hansol avait enfin osé lui parler…
C’était bien pour ça que le plus jeune ne voulut pas laisser son aîné partir ainsi. Il fallait qu’il lui pose ses questions, qu’il en sache plus sur la personne qu’était son demi-frère. Il ne voulait pas en rester là. Après tout, il voulait tenter de savoir ce que c’était, une famille. Il voulait comprendre qu’est-ce qui s’était mal passé dans sa vie pour qu’il n’aie jamais connu de famille heureuse. Et même si son beau-père était très gentil, il y avait toujours une chaise vide à table, une place qui aurait dû être remplie par son demi-frère absent. Hansol voulait savoir pourquoi, voulait comprendre.
Alors il éleva la voix. Fit arrêter Philsoon. Dès qu’il croisa son regard, il regretta immédiatement d’avoir prononcé ces mots. Peut-être aurait-il dû rester dans l’ignorance, ne pas le déranger, se contenter de leur situation actuelle.
Il allait presque s’enfuir et s’excuser de lui avoir posé ces questions quand Philsoon lui prit la main et l’entraîna dans sa propre chambre. Hansol ne comprit pas pourquoi, n’avait pas prêté attention au son des voix qui se rapprochaient. Totalement brusqué par un autre contact physique et par le fait que Philsoon empiète sur son espace personnel, il n’en fit aucun commentaire, beaucoup trop lent pour réagir à quoi que ce soit. A la place, il resta debout, fixa son demi-frère qui commença à parler.
Il lui parla de son jumeau mort né. Cela lui rappela sa propre situation, lui et Doha qui étaient nés avec un jour de différence parce que l’un était né avant minuit, l’autre après. Il se demandait comment aurait été sa vie si Doha était mort né. Ou si lui-même avait été mort né… Peut-être que leurs parents ne se seraient jamais divorcés ?
Hansol écarquilla des yeux quand il apprit que son beau-père n’avait pas élevé Philsoon après ses six ans et qu’il enchaînait les conquêtes sur conquêtes. Dans sa tête, le mari de sa mère était très gentil, chaleureux, agréable. Il prêtait toujours grande attention à Hansol, faisait toujours de son mieux pour que Hansol se sente bien. Alors c’était une grande surprise, d’apprendre que celui-ci ne s’était même pas occupé de Philsoon. Il s’était toujours demandé pourquoi est-ce que son fils ne voulait pas lui pardonner. Maintenant, il comprenait un peu mieux.
Les yeux du garçon suivirent son aîné lorsque celui-ci se déplaça vers la fenêtre pour relater la suite de son histoire. Maison de correction, santé de sa mère qui avait chuté, père qui l’interdisait de la voir, mort de sa mère juste avant que son père et la mère de Hansol ne se marient… Juste deux mois avant…
Hansol en était choqué. Sa propre mère ne savait peut-être pas ça, que son mari s’était marié à elle à peine deux mois que sa précédente femme soit morte. Mais il trouvait ça horrible.
Le pire, c’était bien d’apprendre qu’ils s’étaient mariés le jour de l’anniversaire de la mère de Phil.
Hansol se demanda alors ce qui s’était passé dans la tête de son beau-père. Comment est-ce qu’il avait pu faire ça ? Se marier deux mois après la mort de sa femme, se marier le jour de son anniversaire ? Il trouvait ça répugnant, avait désormais une toute autre image de son beau-père.
Décidément, Hansol ne connaîtra peut-être jamais ce qu’était le bonheur d’une famille unie.
Il apprit aussi que Phil était venu lui rendre visite à l’hôpital, quand il s’était blessé aux yeux à la catastrophe survenue quelques temps plus tôt. Donc Phil savait déjà que c’était son demi-frère, connaissait déjà son prénom. Son existence. Bien qu’il ne se souvenait peut-être pas qu’il l’avait sauvé, il savait que c’était son demi-frère.
« Oh, » laissa t-il échapper, sans savoir quoi dire d’autre. Ça faisait beaucoup d’informations d’un coup. Il ne savait pas quoi faire avec tout ça. Déjà, trier les informations, les digérer. « C’est… C’est horrible. Désolé pour toi. » Il ne savait pas très bien gérer ses sentiments Hansol, alors ses phrases pouvaient sonner bateau, presque indifférentes. Mais c’était simplement qu’il ne savait pas quoi dire, incapable de compatir avec Philsoon parce qu’il n’avait pas vécu tout ça, lui.
« Donc… Tu ne reviendras pas… à la maison ? Tu ne pardonneras pas ton père ? » Hansol comprendrait si c’était le cas, mais ça lui semblait trop étrange. Le père de Phil avait l’air tellement triste en évoquant son fils… Il ne comprenait pas. N’arrivait pas à joindre les deux côtés de l’histoire pour en former une cohérente. « Il a toujours été très gentil avec moi… Et… Et je crois qu’il est vraiment sincère, quand il dit qu’il est désolé. Alors peut-être que… que tu pourrais l’écouter. Pour comprendre son point de vue… ? » Ce n’était peut-être pas sa place pour se mêler d’une histoire de famille qui ne le concernait pas… mais en fait, peut-être que si, ça le concernait. Après tout, n’étaient-ils pas supposés être une et une seule famille, maintenant ? Philsoon était son demi-frère. Une famille ça s’entraidait, une famille ça restait unie.
C’était ce que sa mère lui disait.
Et il avait envie d’y croire, même si ça s’était révélé faux, le jour où ils s’étaient divorcés.
Peut-être que cette fois-ci, ça marchera.
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Hansol fut prit de court. Oui, c’était vrai, il avait fait une erreur pour le saluer et voulait déjà s’enterrer, mais en général on laissait passer ce genre d’erreurs, surtout que ce n’était pas le plus important. Et puis, réussir dans la vie parce qu’il saluait ses aînés ? Décidément, c’était la première fois qu’on lui disait ça et il ne savait pas quoi répondre. « … Merci, » finit-il par balbutier, vraiment confus. Mais à vrai dire, Hansol était si régulièrement confus dans ses interactions avec les autres qu’il ne remettait pas vraiment en cause les propos de Philsoon. Il se disait simplement que c’était lui qui était peu habitué aux autres, qui n’arrivait pas à s’adapter aux autres.
Quoi qu’il en soit, Hansol entra dans le vif du sujet, révélant sa vraie identité. D’un coup, le regard de son aîné changea et il se permit même de le tapoter sur la tête. Le garçon fut surpris, lui qui n’était clairement pas habitué à ce qu’on se montre affectif avec lui. Et puis, il n’aimait pas les contacts physiques, il n’aimait pas qu’on le touche. C’était déjà un grand pas pour lui d’accepter les contacts des gens qu’il aimait, alors de la part de quelqu’un qu’il connaissait à peine… Malgré tout il ne montra rien, se contenta d’un petit sursaut alors qu’il se figea, observant son demi-frère d’un air perdu. Celui-ci était occupé, donc il ne pouvait pas rester… Oh. Dommage. Pour une fois que Hansol avait enfin osé lui parler…
C’était bien pour ça que le plus jeune ne voulut pas laisser son aîné partir ainsi. Il fallait qu’il lui pose ses questions, qu’il en sache plus sur la personne qu’était son demi-frère. Il ne voulait pas en rester là. Après tout, il voulait tenter de savoir ce que c’était, une famille. Il voulait comprendre qu’est-ce qui s’était mal passé dans sa vie pour qu’il n’aie jamais connu de famille heureuse. Et même si son beau-père était très gentil, il y avait toujours une chaise vide à table, une place qui aurait dû être remplie par son demi-frère absent. Hansol voulait savoir pourquoi, voulait comprendre.
Alors il éleva la voix. Fit arrêter Philsoon. Dès qu’il croisa son regard, il regretta immédiatement d’avoir prononcé ces mots. Peut-être aurait-il dû rester dans l’ignorance, ne pas le déranger, se contenter de leur situation actuelle.
Il allait presque s’enfuir et s’excuser de lui avoir posé ces questions quand Philsoon lui prit la main et l’entraîna dans sa propre chambre. Hansol ne comprit pas pourquoi, n’avait pas prêté attention au son des voix qui se rapprochaient. Totalement brusqué par un autre contact physique et par le fait que Philsoon empiète sur son espace personnel, il n’en fit aucun commentaire, beaucoup trop lent pour réagir à quoi que ce soit. A la place, il resta debout, fixa son demi-frère qui commença à parler.
Il lui parla de son jumeau mort né. Cela lui rappela sa propre situation, lui et Doha qui étaient nés avec un jour de différence parce que l’un était né avant minuit, l’autre après. Il se demandait comment aurait été sa vie si Doha était mort né. Ou si lui-même avait été mort né… Peut-être que leurs parents ne se seraient jamais divorcés ?
Hansol écarquilla des yeux quand il apprit que son beau-père n’avait pas élevé Philsoon après ses six ans et qu’il enchaînait les conquêtes sur conquêtes. Dans sa tête, le mari de sa mère était très gentil, chaleureux, agréable. Il prêtait toujours grande attention à Hansol, faisait toujours de son mieux pour que Hansol se sente bien. Alors c’était une grande surprise, d’apprendre que celui-ci ne s’était même pas occupé de Philsoon. Il s’était toujours demandé pourquoi est-ce que son fils ne voulait pas lui pardonner. Maintenant, il comprenait un peu mieux.
Les yeux du garçon suivirent son aîné lorsque celui-ci se déplaça vers la fenêtre pour relater la suite de son histoire. Maison de correction, santé de sa mère qui avait chuté, père qui l’interdisait de la voir, mort de sa mère juste avant que son père et la mère de Hansol ne se marient… Juste deux mois avant…
Hansol en était choqué. Sa propre mère ne savait peut-être pas ça, que son mari s’était marié à elle à peine deux mois que sa précédente femme soit morte. Mais il trouvait ça horrible.
Le pire, c’était bien d’apprendre qu’ils s’étaient mariés le jour de l’anniversaire de la mère de Phil.
Hansol se demanda alors ce qui s’était passé dans la tête de son beau-père. Comment est-ce qu’il avait pu faire ça ? Se marier deux mois après la mort de sa femme, se marier le jour de son anniversaire ? Il trouvait ça répugnant, avait désormais une toute autre image de son beau-père.
Décidément, Hansol ne connaîtra peut-être jamais ce qu’était le bonheur d’une famille unie.
Il apprit aussi que Phil était venu lui rendre visite à l’hôpital, quand il s’était blessé aux yeux à la catastrophe survenue quelques temps plus tôt. Donc Phil savait déjà que c’était son demi-frère, connaissait déjà son prénom. Son existence. Bien qu’il ne se souvenait peut-être pas qu’il l’avait sauvé, il savait que c’était son demi-frère.
« Oh, » laissa t-il échapper, sans savoir quoi dire d’autre. Ça faisait beaucoup d’informations d’un coup. Il ne savait pas quoi faire avec tout ça. Déjà, trier les informations, les digérer. « C’est… C’est horrible. Désolé pour toi. » Il ne savait pas très bien gérer ses sentiments Hansol, alors ses phrases pouvaient sonner bateau, presque indifférentes. Mais c’était simplement qu’il ne savait pas quoi dire, incapable de compatir avec Philsoon parce qu’il n’avait pas vécu tout ça, lui.
« Donc… Tu ne reviendras pas… à la maison ? Tu ne pardonneras pas ton père ? » Hansol comprendrait si c’était le cas, mais ça lui semblait trop étrange. Le père de Phil avait l’air tellement triste en évoquant son fils… Il ne comprenait pas. N’arrivait pas à joindre les deux côtés de l’histoire pour en former une cohérente. « Il a toujours été très gentil avec moi… Et… Et je crois qu’il est vraiment sincère, quand il dit qu’il est désolé. Alors peut-être que… que tu pourrais l’écouter. Pour comprendre son point de vue… ? » Ce n’était peut-être pas sa place pour se mêler d’une histoire de famille qui ne le concernait pas… mais en fait, peut-être que si, ça le concernait. Après tout, n’étaient-ils pas supposés être une et une seule famille, maintenant ? Philsoon était son demi-frère. Une famille ça s’entraidait, une famille ça restait unie.
C’était ce que sa mère lui disait.
Et il avait envie d’y croire, même si ça s’était révélé faux, le jour où ils s’étaient divorcés.
Peut-être que cette fois-ci, ça marchera.
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Re: Phil and Hansol -Who are you really? | Dim 18 Oct - 23:25 Citer EditerSupprimer
@Lee Han Sol
"Ne me remercie pas voyons, je suis sincère, tu es plus jeune que moi. Dans cette vie, si tu es aussi bien éduqué, tu dois saluer tes supérieurs, ils te gratifieront d'une augmentation, d'un compliment ou autre chose en ta faveur. Mais ne t'en fais pas... Fais comme tu veux avec moi."
Je le regarde, puis le vois qu'il est à la limite de s'enterrer, aurais-je encore fait peur avec mon regard ainsi que mon langage ? Tant pis, c'est à prendre ou à laisser. Je suis ainsi depuis que j'ai été privé du bonheur. Si je n'avais pas eu cette privation, je serais quelqu'un d'autre. Le détaillant de la tête aux pieds, je vois qu'il différent vraiment du peu que j'ai vu.
Bien sûr occupé et un bien grand mot, je souhaite seulement me reposer avant de commencer mon travail, mais je vois de la détermination dans le regard de Hansol, je sais qu'il ne lâchera pas le morceau. Je soupire en silence, puis me rappelle d'une phrase, cette phrase qui me revient souvent "souris, ce qui manque chez toi, c'est le sourire". Je tente un sourire, mais j'en suis incapable me souvenant du rêve de cette nuit.
Quand les questions piquantes raisonnèrent, le passé refit surface, comme si cela s'était déroulé hier en une journée. Je sens que je vais demander ma soirée, car quand on parle de mon passé, je deviens maladroit au travail et je n'aime pas cela. Par ailleurs, Hansol n'y est pour rien dedans, c'est cet adulte ou les deux adultes qui le blesse. Oui, je suis peut-être quelqu'un à première vue de froid, mais j'ai un cœur. Et je vois que Hansol est triste que je ne sois pas présent.
Ayant entendu des voix, ensemble nous allons nous réfugier dans sa chambre. Une chambre d'un espace correct pour une personne. Je vois de la décoration, puis je vois une photo et je la détaille en profondeur, puis remarque les yeux de Hansol qui dévient vers un endroit vide. Je souris naturellement sans me rendre compte, puis je me retourne étant neutre, ayant entendu ses mots.
Je prends mon portable et passe un rapide coup de téléphone au travail pour demander ma soirée ayant un empêchement de dernière minute. Ma soirée est accordée et je remercie puis je range mon portable et laisse mon sac au sol. Je viens doucement vers Hansol et le prends contre moi pour le rassurer.
"Tout va bien, fait attention à tes yeux, les larmes sont salées et pourraient te faire mal."
Je me recule et le pose sur le lit et viens me mettre près de lui. Je le regarde dans les yeux, puis souris sans le faire exprès une fois de plus.
"Hansol, tu te retrouves au milieu alors que tu ne mérites pas cette tristesse. Et le fait que papa est rencontré ta mère, il s'est calmé. Je ne sais pas si elle est au courant, mais cela, nous ne regarde pas. Je suis obligé de revenir à la maison... Je n'ai plus d'endroit pour dormir. Pardonner ? C'est difficile Hansol, il m'a privé de ma mère, même la famille de ma mère ne veut plus le voir. Ils m'ont remercié d'avoir ramené les cendres à Shenzhen. La seule chose qui peut me lier avec ma mère, c'est la lune"
Je regarde la lune haute dans le ciel au-dessus de Hansol un moment, il est probable si quelqu'un rentre pourrait faire une tête bizarre ou bien lancer une rumeur. Deux hommes sur un même lit en pleine nuit, dans le noir et un jeune avec un aîné. Je viens à penser à cette drôle de situation et je ris. Je cesse après trois minutes puis, je fixe Hansol tout réfléchissent à sa question dernière. Pour enfin lui donner réponse.
"Seulement si tu es là, je veux seulement entendre ses mots et hors de la maison. Toi, moi et lui... Je ne suis pas encore prêt à ce que ma mère soit remplacée d'un coup, mais je veux écouter le point de vue de mon père."
Pensant à une chose, je prends mon sac qui traîne puis retourne la feuille et te lui tend. J'avais dessiné ton portrait durant que j'étais venu à l'hôpital, bien sûr pas ton portrait allongé sur le lit, mais autrement.
"C'est pour toi, je l'ai fait pendant mes visites à ton chevet... D'ailleurs, je suis content que tu sois sur pied. Ne sois plus seul quand il se passe quelque chose de grave."
Aurais-je décidé d'accueillir Hansol dans ma vie ? Dans mon cœur ? Même s'il est le fils de la femme de mon père, je ne peu lui vouloir. Comme dit précédemment, il n'y est pour rien et se retrouve au milieu de cette histoire. Il veut voir une famille heureuse et harmonieuse, avec des rires et sourires. Je le regarde puis je lui dis.
"Subete ga daijōbu ni narimasu (tout ira bien)"
@Lee Han Sol
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Re: Phil and Hansol -Who are you really? | Lun 19 Oct - 16:09 Citer EditerSupprimer
feat. @tian phil soon ☾
Donc saluer ses aînés, c’était important… Hansol en prit note dans sa tête, grava ce fait dans sa mémoire de la même façon qu’il aurait enregistré une information qu’il aurait lue sur Internet. Pour lui, la parole de Phil était la vérité et il se trouvait donc déjà en train d’en apprendre plus sur la vie, rien qu’en ayant échangé quelques mots avec lui. Alors il se contenta de hocher de la tête, comme un élève ferait après avoir écouté son professeur.
Cela dit, Philsoon était loin d’être le professeur de Hansol et puis, Hansol n’était pas venu lui parler pour apprendre ce genre de choses-là. Non, il était venu en savoir plus sur la situation de son demi-frère. Malgré tout, il regretta rien qu’en voyant l’air qu’abordait son aîné… Soupir, suivi d’une espèce de grimace que Hansol apparenta à tout sauf un sourire. Il interpréta ce geste comme signe d’agacement et il voulut se faire encore plus petit (alors que de base, Philsoon n’avait voulu que sourire).
Hansol se sentit davantage mal à l’aise lorsqu’ils se retrouvèrent dans sa chambre et que le regard de son demi-frère resta un peu trop longtemps sur le cadre photo posé sur son bureau. Une photo de lui, sa mère et son beau-père. Sa mère avait tenu à ce qu’il garde une telle photo, rien que parce que c’était important la famille, qu’ils seront toujours là pour lui. Depuis que ses parents s’étaient divorcés, Hansol n’y croyait pas trop en ce genre de choses. Son beau-père n’était que le mari de sa mère, absolument pas son père, quelqu’un qu’il pouvait traiter comme figure parentale. Mais pour faire plaisir à sa mère, il avait gardé la photo. La photo sans Philsoon, donc. C’était l’une des raisons pour lesquelles le garçon ne se sentait pas très bien, même dans sa propre chambre.
Hansol rata le sourire sincère de Phil, les yeux déviés sur le sol, malaise prenant possession de son corps. Il n’osa pas les relever lorsque son demi-frère passa un coup de fil à son travail, mais comprit bien que ce dernier venait de demander sa soirée parce qu’il avait un empêchement de dernière minute. Cet empêchement… Est-ce qu’il s’agissait de Hansol ? Est-ce que c’était de la faute de Hansol que Phil avait préféré ne pas aller au travail ? D’un coup, Hansol s’en sentait mal. Il aurait dû choisir un meilleur moment pour lui parler. Son aîné était occupé après tout…
Et puis d’un coup, il se sentit enlacé. Figé, stupéfié, il resta immobile alors que Phil lui disait de faire attention à ses yeux. Les larmes ? Est-ce qu’il pleurait ? Mais non, il n’était pas en train de pleurer. Pourquoi est-ce qu’il lui disait ça ? Au cas où si Hansol se mettait à pleurer ? Parce que si Hansol se mettait à pleurer, ça risquait de faire du mal à ses yeux, à cause de leur soudaine sensibilité ? Le garçon en fut perplexe, se laissa faire par Phil pour se retrouver sur le lit, juste à côté de ce dernier. Il se sentait brusqué, frappé de tous les côtés. Trop d’informations d’un seul coup, il sentait que c’était en train de le submerger.
Hansol était confus, mais il savait qu’il avait ressenti de la joie quand il avait vu Phil sourire. Ça le rassurait de voir son aîné sourire. Mais la joie fut éphémère, puisqu’il comprit assez rapidement que la relation entre son beau-père et son demi-frère n’irait pas mieux d’un seul coup. Évidemment, mais il avait naïvement cru qu’il suffirait d’une discussion pour que ça aille mieux. Dans le monde simpliste de Hansol, tout se réglait toujours très facilement. En tout cas, ça le rassurait d’apprendre que son beau-père avait changé depuis qu’il avait rencontré sa mère. Ça signifiait qu’il savait désormais vraiment qu’il avait eu tort et leur relation ne pouvait qu’aller mieux.
« La… lune ? » osa t-il demander. Il aurait aussi pu demander pourquoi est-ce que Phil n’avait plus de toit où dormir, mais ils pouvaient y aller doucement. Hansol pourrait apprendre ça en temps et en heure.
A peine quelques secondes plus tard, Philsoon éclata de rire de nulle part. Hansol fronça des sourcils, ne voyant pas ce qui était drôle mais n’osant pas demander non plus pourquoi est-ce qu’il riait. Il laissa tomber le sujet quand il entendit Philsoon accepter, la confusion très vite remplacée par du soulagement. Son demi-frère voulait bien entendre son beau-père s’expliquer. Un sourire naquit naturellement sur le visage du plus jeune. « Je lui transmettrais ça, alors. » Et peut-être qu’après une discussion, Philsoon voudra bien pardonner son père. Ça ne se fera pas du jour au lendemain… Mais ça se fera. Hansol aimerait bien, en tout cas.
Philsoon lui tendit soudainement un papier que Hansol prit dans les mains. La surprise vint le frapper une nouvelle fois, le garçon reconnaissant son propre visage sur le dessin. Il releva ses yeux écarquillés sur son demi-frère, qui lui avoua l’avoir dessiné durant ses visites à l’hôpital. « Oh... » dit-il, peu sûr de savoir quoi dire. « Merci. » Un petit silence suivit, avant que le jeune homme ne se dise qu’il devrait ajouter d’autres mots. « Je n’ai rien eu de grave, au final... » C’était vrai que Hansol avait cru qu’il allait perdre son audition mais fort heureusement, il n’y avait que ses yeux. Enfin, c’était un peu grave quand même, il ne pouvait plus lire autant qu’avant (c’était surtout ça qui le peinait). Mais les médecins avaient dit que ça ira mieux par la suite alors il ne pouvait que patienter. Cela dit, ne pas rester seul lors d’événements graves… Hansol ne pouvait pas promettre ça : lui qui aimait tant la solitude, il haïrait l’idée d’être constamment accompagné. Alors il préféra ne rien dire là-dessus.
Ses yeux s’ouvrirent en grand pour la énième fois quand il entendit Philsoon lui parler en japonais. « Tu… Tu sais parler japonais ? » demanda t-il, agréablement pris de court. Il n’avait pas vraiment l’occasion de parler japonais à quiconque d’autre que sa mère et la famille de sa mère, alors c’était une belle surprise. « Je… Je ne sais pas parler chinois, moi... » ajouta t-il, comme pour s’excuser du fait qu’il ne pouvait pas retourner le service. Mais il pourrait bien apprendre le chinois, si ça lui permettrait de mieux communiquer avec Phil.
who are you really ?
Donc saluer ses aînés, c’était important… Hansol en prit note dans sa tête, grava ce fait dans sa mémoire de la même façon qu’il aurait enregistré une information qu’il aurait lue sur Internet. Pour lui, la parole de Phil était la vérité et il se trouvait donc déjà en train d’en apprendre plus sur la vie, rien qu’en ayant échangé quelques mots avec lui. Alors il se contenta de hocher de la tête, comme un élève ferait après avoir écouté son professeur.
Cela dit, Philsoon était loin d’être le professeur de Hansol et puis, Hansol n’était pas venu lui parler pour apprendre ce genre de choses-là. Non, il était venu en savoir plus sur la situation de son demi-frère. Malgré tout, il regretta rien qu’en voyant l’air qu’abordait son aîné… Soupir, suivi d’une espèce de grimace que Hansol apparenta à tout sauf un sourire. Il interpréta ce geste comme signe d’agacement et il voulut se faire encore plus petit (alors que de base, Philsoon n’avait voulu que sourire).
Hansol se sentit davantage mal à l’aise lorsqu’ils se retrouvèrent dans sa chambre et que le regard de son demi-frère resta un peu trop longtemps sur le cadre photo posé sur son bureau. Une photo de lui, sa mère et son beau-père. Sa mère avait tenu à ce qu’il garde une telle photo, rien que parce que c’était important la famille, qu’ils seront toujours là pour lui. Depuis que ses parents s’étaient divorcés, Hansol n’y croyait pas trop en ce genre de choses. Son beau-père n’était que le mari de sa mère, absolument pas son père, quelqu’un qu’il pouvait traiter comme figure parentale. Mais pour faire plaisir à sa mère, il avait gardé la photo. La photo sans Philsoon, donc. C’était l’une des raisons pour lesquelles le garçon ne se sentait pas très bien, même dans sa propre chambre.
Hansol rata le sourire sincère de Phil, les yeux déviés sur le sol, malaise prenant possession de son corps. Il n’osa pas les relever lorsque son demi-frère passa un coup de fil à son travail, mais comprit bien que ce dernier venait de demander sa soirée parce qu’il avait un empêchement de dernière minute. Cet empêchement… Est-ce qu’il s’agissait de Hansol ? Est-ce que c’était de la faute de Hansol que Phil avait préféré ne pas aller au travail ? D’un coup, Hansol s’en sentait mal. Il aurait dû choisir un meilleur moment pour lui parler. Son aîné était occupé après tout…
Et puis d’un coup, il se sentit enlacé. Figé, stupéfié, il resta immobile alors que Phil lui disait de faire attention à ses yeux. Les larmes ? Est-ce qu’il pleurait ? Mais non, il n’était pas en train de pleurer. Pourquoi est-ce qu’il lui disait ça ? Au cas où si Hansol se mettait à pleurer ? Parce que si Hansol se mettait à pleurer, ça risquait de faire du mal à ses yeux, à cause de leur soudaine sensibilité ? Le garçon en fut perplexe, se laissa faire par Phil pour se retrouver sur le lit, juste à côté de ce dernier. Il se sentait brusqué, frappé de tous les côtés. Trop d’informations d’un seul coup, il sentait que c’était en train de le submerger.
Hansol était confus, mais il savait qu’il avait ressenti de la joie quand il avait vu Phil sourire. Ça le rassurait de voir son aîné sourire. Mais la joie fut éphémère, puisqu’il comprit assez rapidement que la relation entre son beau-père et son demi-frère n’irait pas mieux d’un seul coup. Évidemment, mais il avait naïvement cru qu’il suffirait d’une discussion pour que ça aille mieux. Dans le monde simpliste de Hansol, tout se réglait toujours très facilement. En tout cas, ça le rassurait d’apprendre que son beau-père avait changé depuis qu’il avait rencontré sa mère. Ça signifiait qu’il savait désormais vraiment qu’il avait eu tort et leur relation ne pouvait qu’aller mieux.
« La… lune ? » osa t-il demander. Il aurait aussi pu demander pourquoi est-ce que Phil n’avait plus de toit où dormir, mais ils pouvaient y aller doucement. Hansol pourrait apprendre ça en temps et en heure.
A peine quelques secondes plus tard, Philsoon éclata de rire de nulle part. Hansol fronça des sourcils, ne voyant pas ce qui était drôle mais n’osant pas demander non plus pourquoi est-ce qu’il riait. Il laissa tomber le sujet quand il entendit Philsoon accepter, la confusion très vite remplacée par du soulagement. Son demi-frère voulait bien entendre son beau-père s’expliquer. Un sourire naquit naturellement sur le visage du plus jeune. « Je lui transmettrais ça, alors. » Et peut-être qu’après une discussion, Philsoon voudra bien pardonner son père. Ça ne se fera pas du jour au lendemain… Mais ça se fera. Hansol aimerait bien, en tout cas.
Philsoon lui tendit soudainement un papier que Hansol prit dans les mains. La surprise vint le frapper une nouvelle fois, le garçon reconnaissant son propre visage sur le dessin. Il releva ses yeux écarquillés sur son demi-frère, qui lui avoua l’avoir dessiné durant ses visites à l’hôpital. « Oh... » dit-il, peu sûr de savoir quoi dire. « Merci. » Un petit silence suivit, avant que le jeune homme ne se dise qu’il devrait ajouter d’autres mots. « Je n’ai rien eu de grave, au final... » C’était vrai que Hansol avait cru qu’il allait perdre son audition mais fort heureusement, il n’y avait que ses yeux. Enfin, c’était un peu grave quand même, il ne pouvait plus lire autant qu’avant (c’était surtout ça qui le peinait). Mais les médecins avaient dit que ça ira mieux par la suite alors il ne pouvait que patienter. Cela dit, ne pas rester seul lors d’événements graves… Hansol ne pouvait pas promettre ça : lui qui aimait tant la solitude, il haïrait l’idée d’être constamment accompagné. Alors il préféra ne rien dire là-dessus.
Ses yeux s’ouvrirent en grand pour la énième fois quand il entendit Philsoon lui parler en japonais. « Tu… Tu sais parler japonais ? » demanda t-il, agréablement pris de court. Il n’avait pas vraiment l’occasion de parler japonais à quiconque d’autre que sa mère et la famille de sa mère, alors c’était une belle surprise. « Je… Je ne sais pas parler chinois, moi... » ajouta t-il, comme pour s’excuser du fait qu’il ne pouvait pas retourner le service. Mais il pourrait bien apprendre le chinois, si ça lui permettrait de mieux communiquer avec Phil.
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Re: Phil and Hansol -Who are you really? | Ven 23 Oct - 19:13 Citer EditerSupprimer
@Lee Han Sol
Voir mon demi-frère présent ici, dans ce dortoir, cela signifie que nous avons dû nous croiser sans se voir. D'un côté, je suis ravi qu'il soit près de moi. Oui, je suis peut-être bizarre de dire cela, moi qui aie évité la nouvelle famille de mon père. Je dois avouer, que je fais ou j'ai fait croire que je déteste mon demi-frère.
Pourquoi avoir fait cela ? Tout simplement, le pauvre n'était pour rien dans cette histoire, si je craquai aussi vite, mon père serait heureux de me voir rappliquer. Alors, oui, en secret, j'ai surveillé mon demi-frère, surveiller de façon à ce qu'il ne se fasse plus embêter. Qu'à chaque problème, je m'occupe des gens qui le dérangeaient, étant plus âgé et agile dans la défense.
Quand j'ai su également que Hansol s'est retrouvé à l'hôpital, j'étais au travail à ce moment-là, j'ai tout laissé tomber pour aller le voir rapidement. À ce moment-là, mon père et sa compagne étaient en voyage, j'aurais pu laisser Hansol seul, mais au fond de moi, le mot demi n'existe pas. Je le vois comme mon frère, j'ai toujours voulu un petit frère et il est le frère que j'ai toujours voulu avoir. Mais lui dire ? Jamais, non, je ne pourrais jamais lui dire que je le vois comme un frère sans le mot demi. Oui, je suis comme on dit pudique sur certaines choses.
Je reviens au présent, quand la voix de Hansol raisonne, je le regarde puis viens frotter ses cheveux quand il pose la question. Je sors une photo d'une femme aux cheveux noirs longs et d'une magnifique peau, puis lui montre.
"Voici ma mère, elle s'appelait Yuè, c'est lune en chinois, donc c'est pour cela que je dis qu'elle est avec moi."
Décidément il vraiment différent de moi, c'est d'ailleurs bien, mais s'il sortirait et rencontrerait du monde, il serait peut-être plus détendu. Après tout, il est comme il est, si des personnes l'acceptent comme il est, on ne va pas le changer. D'ailleurs embêter le petit frère et le rôle du grand-frère et je crois que c'est moi. Je fronce les sourcils quand il parle de transmettre, puis je réponds rapidement.
"Non, c'est moi qui lui dirai, tu n'es pas le messager de papa, tu as d'autres occupations."
Je regarde sa réaction, une réaction mignonne. Puis il dit qu'il n'a rien de grave au final, je me permets de lui donner une petite tape sur sa tête, puis le regarde froidement.
"Hansol, tu aurais pu perdre la vue, ta sensibilité des yeux, c'est déjà assez... Je sais que tu aimes lire, les yeux pour un littéraire, c'est comme la voix d'un chanteur ou les mains d'un pianiste."
Je le regarde, puis ris quand je vois deux billes se former, je cesse de rire, puis souris naturellement devant lui. Je viens l'entourer d'un bras puis lui dis en regardant devant moi.
"Je parle anglais, chinois, coréen. Pour ce qui est du japonais, je suis en apprentissage... Quand j'ai su avec qui papa se marier... J'ai voulu apprendre. Je me suis dit que si j'apprends, je serais peut-être pardonné plus tard, aussi, c'est un plus sur le CV pour le boulot."
Je le regarde, puis soupire en frottant ses cheveux.
"Je t'apprendrais et toi, tu m'aideras en japonais. Et si tu veux, je lirai pour toi quand tu voudras.Mais je veux que tu sois présent lors de mes matchs en contrepartie."
Lui dis-je en le pointant du doigt, en étant sérieux sur cette demande, en effet, j'accepte de parler avec celui qui me sert de père, également, je lui propose de lui apprendre le chinois et de lui faire la lecture.
@Lee Han Sol
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Re: Phil and Hansol -Who are you really? | Mar 27 Oct - 23:46 Citer EditerSupprimer
feat. @tian phil soon ☾
Les yeux de Hansol se rétrécirent automatiquement lorsqu’il sentit la main de Phil venir caresser ses cheveux, comme un grand-frère le ferait à son petit-frère. D’un coup, c’était comme s’il avait vraiment l’impression d’avoir un grand-frère, et pas qu’un demi-frère qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam ; comme si à cet instant-là, Philsoon était devenu son grand-frère. C’était étrange, d’avoir un grand-frère. Hansol n’avait toujours eu qu’un frère jumeau qui avait ignoré tous ses messages depuis le divorce de ses parents. Alors avoir une figure de grand-frère sur qui il pouvait compter était plaisant, bien que nouveau.
Le regard du garçon vint se poser sur la photo que son frère lui montra. Une femme, très belle, dont certains traits étaient partagés avec Phil. Il était évident qu’il s’agissait de sa mère. Hansol ressentit un petit pincement en cœur en voyant la photo : probablement parce qu’elle était décédée dans de telles conditions, mais il ignorait la raison de sa soudaine tristesse. Tout ce dont il se rendit compte, c’était qu’il s’était senti un peu moins bien, juste en voyant la photo. « Oh… C’est beau, comme signification. » Regarder la lune et penser à sa mère défunte… C’était poétique. Le littéraire qu’était Hansol aimait ça.
Changement de sujet fait, Hansol avait réussi à obtenir une discussion entre son beau-père et son demi-frère, ce qui était déjà une belle avancée. Il fut un peu surpris par la réponse de l’aîné, perplexité lisible sur son visage. « Oh… D’accord. Mais tu peux parler à ton père ? » Parce qu’après tout, Phil et son père ne semblaient pas en bons termes, alors c’était pour ça qu’il posait la question. Est-ce que Phil se sentait capable de faire face à son père ?
Grimaçant doucement quand Phil lui donna une tape sur la tête, c’était comme lorsqu’il se faisait sermonner par sa mère. C’était vrai que Hansol avait de quoi se faire gronder parfois, quand il oubliait de manger lorsqu’il était trop happé par un livre ou lorsqu’il prenait trop les choses à la légère. Là, c’était le cas : effectivement, il aurait pu perdre la vue. D’ailleurs, le fait que son demi-frère sache qu’il aime lire le surprenait un peu (mais avec un peu de recherches, pas compliqué de deviner qu’il aimait ça : il apportait non seulement sa tablette partout et était en plus dans un cursus littéraire. Encore fallait-il faire des recherches sur lui, ce qui impliquait forcément que Phil avait fait des recherches sur lui ; fait qu’il ignora). « Oui, c’est vrai, tu as raison, » admit-il, hochant de la tête. « Je suis désolé. » Il admettait toujours ses fautes Hansol ; certainement l’une de ses qualités.
Les yeux s’ouvrirent en grand quand il entendit Phil parler japonais. Il ne s’était pas du tout douté que celui-ci savait parler la langue de sa mère. Et ce n’était pas tout, il parlait aussi anglais et coréen, ce qui était impressionnant. Une information resta néanmoins scellée dans la tête de Hansol : Phil avait voulu apprendre le japonais pour peut-être être pardonné plus tard. Donc il avait voulu se faire pardonner… C’était un bon début. Il hocha de la tête et puis, se fit de nouveau frotter les cheveux. Dans quel état pouvaient bien être ses cheveux ?
La proposition de Phil éveilla sa curiosité alors qu’il tâcha de se recoiffer, jusqu’à ce que ses gestes s’arrêtent quand il entendit parler de matchs. « Tu fais un sport de compétition ? » demanda t-il. Et puis lorsque Phil lui répondit, le garçon enchaîna avec une autre question. « Pourquoi est-ce que tu voudrais que j’assiste à tes matchs ? » Hansol n’était absolument pas intéressé par le sport ; il faisait de la boxe, mais uniquement pour savoir se défendre. Il ne portait aucun intérêt pour le sport, alors voir des gens jouer… Bof, il avait mieux à faire. Ceci dit, si c’était pour se rapprocher de son demi-frère… Il pouvait bien sacrifier quelques heures de lecture pour un match sans intérêt. Tant qu’il pouvait voir son demi-frère s’amuser.
who are you really ?
Les yeux de Hansol se rétrécirent automatiquement lorsqu’il sentit la main de Phil venir caresser ses cheveux, comme un grand-frère le ferait à son petit-frère. D’un coup, c’était comme s’il avait vraiment l’impression d’avoir un grand-frère, et pas qu’un demi-frère qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam ; comme si à cet instant-là, Philsoon était devenu son grand-frère. C’était étrange, d’avoir un grand-frère. Hansol n’avait toujours eu qu’un frère jumeau qui avait ignoré tous ses messages depuis le divorce de ses parents. Alors avoir une figure de grand-frère sur qui il pouvait compter était plaisant, bien que nouveau.
Le regard du garçon vint se poser sur la photo que son frère lui montra. Une femme, très belle, dont certains traits étaient partagés avec Phil. Il était évident qu’il s’agissait de sa mère. Hansol ressentit un petit pincement en cœur en voyant la photo : probablement parce qu’elle était décédée dans de telles conditions, mais il ignorait la raison de sa soudaine tristesse. Tout ce dont il se rendit compte, c’était qu’il s’était senti un peu moins bien, juste en voyant la photo. « Oh… C’est beau, comme signification. » Regarder la lune et penser à sa mère défunte… C’était poétique. Le littéraire qu’était Hansol aimait ça.
Changement de sujet fait, Hansol avait réussi à obtenir une discussion entre son beau-père et son demi-frère, ce qui était déjà une belle avancée. Il fut un peu surpris par la réponse de l’aîné, perplexité lisible sur son visage. « Oh… D’accord. Mais tu peux parler à ton père ? » Parce qu’après tout, Phil et son père ne semblaient pas en bons termes, alors c’était pour ça qu’il posait la question. Est-ce que Phil se sentait capable de faire face à son père ?
Grimaçant doucement quand Phil lui donna une tape sur la tête, c’était comme lorsqu’il se faisait sermonner par sa mère. C’était vrai que Hansol avait de quoi se faire gronder parfois, quand il oubliait de manger lorsqu’il était trop happé par un livre ou lorsqu’il prenait trop les choses à la légère. Là, c’était le cas : effectivement, il aurait pu perdre la vue. D’ailleurs, le fait que son demi-frère sache qu’il aime lire le surprenait un peu (mais avec un peu de recherches, pas compliqué de deviner qu’il aimait ça : il apportait non seulement sa tablette partout et était en plus dans un cursus littéraire. Encore fallait-il faire des recherches sur lui, ce qui impliquait forcément que Phil avait fait des recherches sur lui ; fait qu’il ignora). « Oui, c’est vrai, tu as raison, » admit-il, hochant de la tête. « Je suis désolé. » Il admettait toujours ses fautes Hansol ; certainement l’une de ses qualités.
Les yeux s’ouvrirent en grand quand il entendit Phil parler japonais. Il ne s’était pas du tout douté que celui-ci savait parler la langue de sa mère. Et ce n’était pas tout, il parlait aussi anglais et coréen, ce qui était impressionnant. Une information resta néanmoins scellée dans la tête de Hansol : Phil avait voulu apprendre le japonais pour peut-être être pardonné plus tard. Donc il avait voulu se faire pardonner… C’était un bon début. Il hocha de la tête et puis, se fit de nouveau frotter les cheveux. Dans quel état pouvaient bien être ses cheveux ?
La proposition de Phil éveilla sa curiosité alors qu’il tâcha de se recoiffer, jusqu’à ce que ses gestes s’arrêtent quand il entendit parler de matchs. « Tu fais un sport de compétition ? » demanda t-il. Et puis lorsque Phil lui répondit, le garçon enchaîna avec une autre question. « Pourquoi est-ce que tu voudrais que j’assiste à tes matchs ? » Hansol n’était absolument pas intéressé par le sport ; il faisait de la boxe, mais uniquement pour savoir se défendre. Il ne portait aucun intérêt pour le sport, alors voir des gens jouer… Bof, il avait mieux à faire. Ceci dit, si c’était pour se rapprocher de son demi-frère… Il pouvait bien sacrifier quelques heures de lecture pour un match sans intérêt. Tant qu’il pouvait voir son demi-frère s’amuser.
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