I'm trying my best but every day it's so hard
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I'm trying my best but every day it's so hard | Sam 14 Nov 2020 - 22:53 Citer EditerSupprimer
I'm trying my best but every day it's so hard
Les trois derniers mots prononcés par Lucas au bout du fil avaient suffi à faire oublier à Jun Wan qu’il était triste de raccrocher. En fait, son sourire était tellement grand sur son visage qu’il était certain d’avoir vu le chauffeur le fixer d’un air perplexe dans le rétro-viseur, mais rien ne pouvait lui importer moins que ça. Les dernières dix minutes du trajet furent les dix minutes les plus jolies de sa journée ; il s’était senti léger et terriblement amoureux. Plus qu’il ne l’avait jamais été.
Après être descendu du taxi et avoir donné un pourboire si grand au chauffeur qu’il aurait pu arrêter de travailler trois jours sans perdre d’argent, Jun Wan tape la date d’anniversaire de Lucas sur sa porte d’entrée. Et pour la toute première fois depuis au moins deux ans, Jun Wan rentre dans une maison déjà habitée.
En fait, même avant que sa grand-mère ne soit placée dans cette maison de retraite, Jun Wan rentrait dans une maison silencieuse où tout restait à faire. Les lumières étaient allumées, certes, mais l’âme de la maison était morte ; sa grand-mère passait la plus grande partie de son temps à dormir ou regarder les mêmes programmes en boucle.
Il n’est pas rentré dans une maison vivante depuis le décès de ses parents. En six ans, c’est la première fois que Jun Wan met les pieds dans une maison où un plat est cuisiné juste pour lui ; c’est la première fois que quelqu’un l’accueille avec un immense sourire comme celui que Lucas a quand Jun Wan rentre dans la cuisine.
Et à cette pensée, une boule douloureuse se créée dans sa gorge. Il est bien conscient que Lucas ne va pas bien et que ce n’est pas le moment pour lui de craquer, mais lui-même a passé une soirée – non, une journée si horrible que quelque chose d’aussi simple que d’être accueilli par quelqu’un chez lui lui suffit pour craquer.
En temps normal, il serait rentré dans une maison vide, sombre, froide et silencieuse.
Sans dire un seul mot, Jun Wan se dirige lentement vers Lucas et sans répondre quoi que ce soit à ce que Lucas lui a dit depuis qu’il est rentré, Jun Wan passe ses bras autour de la taille de Lucas et le serre contre lui par derrière. C’est la seule façon qu’il a trouvé pour que Lucas ne voit pas les quelques larmes qui se sont formées au coin de son œil ; et Jun Wan a rêvé de serrer son petit-ami dans ses bras toute la journée. « Je t’aime aussi, Lucas » murmure t-il d’une voix brisée, comme si c’était tout ce qui importait. Pour ce soir au moins.
Après être descendu du taxi et avoir donné un pourboire si grand au chauffeur qu’il aurait pu arrêter de travailler trois jours sans perdre d’argent, Jun Wan tape la date d’anniversaire de Lucas sur sa porte d’entrée. Et pour la toute première fois depuis au moins deux ans, Jun Wan rentre dans une maison déjà habitée.
En fait, même avant que sa grand-mère ne soit placée dans cette maison de retraite, Jun Wan rentrait dans une maison silencieuse où tout restait à faire. Les lumières étaient allumées, certes, mais l’âme de la maison était morte ; sa grand-mère passait la plus grande partie de son temps à dormir ou regarder les mêmes programmes en boucle.
Il n’est pas rentré dans une maison vivante depuis le décès de ses parents. En six ans, c’est la première fois que Jun Wan met les pieds dans une maison où un plat est cuisiné juste pour lui ; c’est la première fois que quelqu’un l’accueille avec un immense sourire comme celui que Lucas a quand Jun Wan rentre dans la cuisine.
Et à cette pensée, une boule douloureuse se créée dans sa gorge. Il est bien conscient que Lucas ne va pas bien et que ce n’est pas le moment pour lui de craquer, mais lui-même a passé une soirée – non, une journée si horrible que quelque chose d’aussi simple que d’être accueilli par quelqu’un chez lui lui suffit pour craquer.
En temps normal, il serait rentré dans une maison vide, sombre, froide et silencieuse.
Sans dire un seul mot, Jun Wan se dirige lentement vers Lucas et sans répondre quoi que ce soit à ce que Lucas lui a dit depuis qu’il est rentré, Jun Wan passe ses bras autour de la taille de Lucas et le serre contre lui par derrière. C’est la seule façon qu’il a trouvé pour que Lucas ne voit pas les quelques larmes qui se sont formées au coin de son œil ; et Jun Wan a rêvé de serrer son petit-ami dans ses bras toute la journée. « Je t’aime aussi, Lucas » murmure t-il d’une voix brisée, comme si c’était tout ce qui importait. Pour ce soir au moins.
@beom lucas junwan's house 14.11.2020
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Re: I'm trying my best but every day it's so hard | Sam 14 Nov 2020 - 23:16 Citer EditerSupprimer
I'm trying my best but every day it's so hard
Seul de nouveau avec ses pensées, son cœur qui s’était allégé pendant toute la conversation avec Junwan avait fini par s’alourdir de nouveau, comme il l’était avant lorsqu’il venait à peine de quitter son appartement où avait décidé de résider sa mère. Repensant aux événements, sa bonne humeur s’était quelque peu dissipée. Malgré tout, le simple fait d’être chez Junwan, de lui faire à manger et de le voir bientôt suffisait à ce qu’il ne sombre pas totalement dans la déprime pour ce soir. Plutôt que de penser à sa mère et ne pas savoir quoi faire, il préféra se concentrer sur sa cuisine, tenter de faire un plat que son petit-ami aimerait vraiment.
D’ailleurs, l’inquiétude le tourmentait aussi. Il s’était forcément passé quelque chose avec la grand-mère de Junwan et ça ne le réjouissait pas de savoir ça, surtout que ça signifiait que Junwan avait donc passé une mauvaise journée. Il se sentait mal de l’embêter avec ses soucis si c’était le cas et en même temps, s’il ne l’avait jamais fait, il n’aurait peut-être jamais su l’état émotionnel de son amoureux. Junwan n’avait jamais été quelqu’un qui se confiait facilement après tout : certes, au tout début de leur relation le garçon s’était confié, mais ça n’était plus jamais arrivé. C’était toujours lui qui écoutait Lucas se plaindre de tout et n’importe quoi. Lucas n’avait jamais vraiment eu l’occasion d’être là pour lui et pour une fois, il voudrait l’être.
Alors cuisiner pour Junwan n’était peut-être pas grand-chose dans l’acte, mais dans la signification c’était tout. Pour Lucas, ça voulait dire aider son petit-ami, être enfin celui qui pouvait l’aider à se sentir mieux. Au pire, même si Junwan décidait de toujours ne rien lui dire sur son propre état émotionnel, Lucas ne lui en voudra pas. Il aura au moins fait quelque chose de bon pour lui remonter le moral.
Sans même se douter que sa simple présence suffisait à remonter le moral de Junwan.
Lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir, la bonne humeur de Lucas revint alors qu’il tourna son visage vers l’entrée, sourire immense sur les lèvres. En une telle journée maussade où il s’était ramassé toutes les pires remarques de la part de sa mère, il était vraiment heureux de voir Junwan. « Jun, je suis désolé je n’ai pas encore fini, mais ça ne devrait pas tarder, dans à peine deux minutes tu pour... » Lucas ne put finir pas sa phrase, Junwan vint le prendre dans ses bras. Le cœur loupa un battement, les mots dits par son petit-ami ne firent qu’accélérer son cœur.
Malgré tout, même si ça le rendait heureux, ça l’inquiétait surtout.
Alarmé par la voix brisée de Junwan, Lucas ne se laissa pas faire. Il éteignit le feu (tant pis pour la nourriture, elle était bientôt prête de toute façon) et se détacha légèrement de Junwan pour se retourner vers lui, d’une façon suffisamment délicate pour que les mains de Junwan soient toujours autour de sa taille et qu’ils soient encore très proches l’un de l’autre. Juste que là, dans cette position, Lucas pouvait avoir un visuel sur Junwan.
Ce fut là que ça le frappa.
Junwan était brisé.
Les mains cherchant à effacer ces larmes qui se formaient au coin de ses yeux, Lucas posa délicatement ses mains sur les joues du garçon, le regard inquiet ancré dans ses yeux. « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Junwan se montrait si rarement triste que Lucas en était vraiment inquiet et qu’il avait bien peur qu’il sera incapable de le laisser ainsi sans savoir ce qu’il se passait. Il était résolu à le réconforter ; quand bien même lui-même avait besoin de réconfort.
D’ailleurs, l’inquiétude le tourmentait aussi. Il s’était forcément passé quelque chose avec la grand-mère de Junwan et ça ne le réjouissait pas de savoir ça, surtout que ça signifiait que Junwan avait donc passé une mauvaise journée. Il se sentait mal de l’embêter avec ses soucis si c’était le cas et en même temps, s’il ne l’avait jamais fait, il n’aurait peut-être jamais su l’état émotionnel de son amoureux. Junwan n’avait jamais été quelqu’un qui se confiait facilement après tout : certes, au tout début de leur relation le garçon s’était confié, mais ça n’était plus jamais arrivé. C’était toujours lui qui écoutait Lucas se plaindre de tout et n’importe quoi. Lucas n’avait jamais vraiment eu l’occasion d’être là pour lui et pour une fois, il voudrait l’être.
Alors cuisiner pour Junwan n’était peut-être pas grand-chose dans l’acte, mais dans la signification c’était tout. Pour Lucas, ça voulait dire aider son petit-ami, être enfin celui qui pouvait l’aider à se sentir mieux. Au pire, même si Junwan décidait de toujours ne rien lui dire sur son propre état émotionnel, Lucas ne lui en voudra pas. Il aura au moins fait quelque chose de bon pour lui remonter le moral.
Sans même se douter que sa simple présence suffisait à remonter le moral de Junwan.
Lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir, la bonne humeur de Lucas revint alors qu’il tourna son visage vers l’entrée, sourire immense sur les lèvres. En une telle journée maussade où il s’était ramassé toutes les pires remarques de la part de sa mère, il était vraiment heureux de voir Junwan. « Jun, je suis désolé je n’ai pas encore fini, mais ça ne devrait pas tarder, dans à peine deux minutes tu pour... » Lucas ne put finir pas sa phrase, Junwan vint le prendre dans ses bras. Le cœur loupa un battement, les mots dits par son petit-ami ne firent qu’accélérer son cœur.
Malgré tout, même si ça le rendait heureux, ça l’inquiétait surtout.
Alarmé par la voix brisée de Junwan, Lucas ne se laissa pas faire. Il éteignit le feu (tant pis pour la nourriture, elle était bientôt prête de toute façon) et se détacha légèrement de Junwan pour se retourner vers lui, d’une façon suffisamment délicate pour que les mains de Junwan soient toujours autour de sa taille et qu’ils soient encore très proches l’un de l’autre. Juste que là, dans cette position, Lucas pouvait avoir un visuel sur Junwan.
Ce fut là que ça le frappa.
Junwan était brisé.
Les mains cherchant à effacer ces larmes qui se formaient au coin de ses yeux, Lucas posa délicatement ses mains sur les joues du garçon, le regard inquiet ancré dans ses yeux. « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Junwan se montrait si rarement triste que Lucas en était vraiment inquiet et qu’il avait bien peur qu’il sera incapable de le laisser ainsi sans savoir ce qu’il se passait. Il était résolu à le réconforter ; quand bien même lui-même avait besoin de réconfort.
@yoo jun wan junwan's house 14.11.2020
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Re: I'm trying my best but every day it's so hard | Dim 15 Nov 2020 - 13:06 Citer EditerSupprimer
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Le visage enfoui dans le cou de Lucas, Jun Wan aimerait rester comme ça pendant des heures, oublier tout ce qu’il a vu aujourd’hui. Il aimerait que le temps s’arrête définitivement pour que plus jamais des choses tristes ne leur arrivent, à lui ou à Lucas, mais il sait ce souhait irréalisable. Il se laisse faire quand Lucas se défait un peu de son étreinte pour lui faire face, mais fait en sorte de ne pas croiser son regard. À la place il garde la tête baissée – honteux, sans doute, de ne pas être capable de prétendre qu’il allait bien. Ce n’est pas du tout le moment pour se montrer faible, il sait, il voit dans le regard de Lucas qu’il ne va mieux que lui. Comment peut-il lui imposer sa propre tristesse ?
À l’aide ses bras qui entourent toujours la taille de Lucas, Jun Wan se rapproche encore plus de son petit-ami et vient déposer de nouveau sa tête sur la même épaule que tout à l’heure. « Je n’ai pas eu une journée très joyeuse » murmure t-il. « Mais ce n’est pas grave, je suis content que tu sois là Lucas » complète t-il, enfouissant sa tête dans le cou de nouveau. « Ma grand-mère a développé une pneumonie... » Il se doute que Lucas n’allait pas se contenter d’informations floues, alors autant rentrer de suite dans les détails. « Il paraît que beaucoup de patients souffrant de Alzheimer meurent d’une pneumonie. » Sa voix se brise. « Ils ne sont pas très optimistes. Apparemment, elle risque de succomber d’ici deux semaines. » Il déglutit en disant ça ; les larmes ne coulent pas parce qu’il les retient, mais ça lui demande un effort surhumain. « Ce n’est pas très grave. » reprend-il, d’une voix qu’il espère plus légère. « Je veux dire, ça fait deux ans qu’on se voit très peu, et avec sa maladie, elle ne se rappelle même plus de moi… donc ça ne change pas grand-chose, en réalité » Il aimerait que ça ne change rien.
Mais elle est la dernière famille qu’il lui reste, alors c’est compliqué d’accepter. « Voilà, c’est tout. Alors ne t’inquiète pas trop, d’accord ? Je ne suis pas de très bonne humeur mais ta simple présence me suffit à aller mieux, alors ne te prends pas trop la tête et reste juste avec moi ce soir. » En disant ça, il s’éloigne un peu et pour la première fois, plonge ses yeux dans le regard de Lucas, avec un faible sourire sur les lèvres. « Ça a l’air très bon, ce que tu m’as préparé. » reprend-il d’une voix douce, désireux de partir sur une note plus joyeuse.
À l’aide ses bras qui entourent toujours la taille de Lucas, Jun Wan se rapproche encore plus de son petit-ami et vient déposer de nouveau sa tête sur la même épaule que tout à l’heure. « Je n’ai pas eu une journée très joyeuse » murmure t-il. « Mais ce n’est pas grave, je suis content que tu sois là Lucas » complète t-il, enfouissant sa tête dans le cou de nouveau. « Ma grand-mère a développé une pneumonie... » Il se doute que Lucas n’allait pas se contenter d’informations floues, alors autant rentrer de suite dans les détails. « Il paraît que beaucoup de patients souffrant de Alzheimer meurent d’une pneumonie. » Sa voix se brise. « Ils ne sont pas très optimistes. Apparemment, elle risque de succomber d’ici deux semaines. » Il déglutit en disant ça ; les larmes ne coulent pas parce qu’il les retient, mais ça lui demande un effort surhumain. « Ce n’est pas très grave. » reprend-il, d’une voix qu’il espère plus légère. « Je veux dire, ça fait deux ans qu’on se voit très peu, et avec sa maladie, elle ne se rappelle même plus de moi… donc ça ne change pas grand-chose, en réalité » Il aimerait que ça ne change rien.
Mais elle est la dernière famille qu’il lui reste, alors c’est compliqué d’accepter. « Voilà, c’est tout. Alors ne t’inquiète pas trop, d’accord ? Je ne suis pas de très bonne humeur mais ta simple présence me suffit à aller mieux, alors ne te prends pas trop la tête et reste juste avec moi ce soir. » En disant ça, il s’éloigne un peu et pour la première fois, plonge ses yeux dans le regard de Lucas, avec un faible sourire sur les lèvres. « Ça a l’air très bon, ce que tu m’as préparé. » reprend-il d’une voix douce, désireux de partir sur une note plus joyeuse.
@beom lucas junwan's house 14.11.2020
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Re: I'm trying my best but every day it's so hard | Ven 20 Nov 2020 - 20:11 Citer EditerSupprimer
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Lucas aimerait croire Junwan. Il aimerait croire en ses mots comme il avait toujours cru en eux, car ils avaient toujours eu un pouvoir réconfortant. Cette fois pourtant, ses paroles avaient beau sonner calmantes, Lucas ne s’en sentait pas soulagé. Qu’est-ce qu’il aimerait croire que le fait que la grand-mère de Junwan allait bientôt mourir n’importe pas, que le visage morose de son petit-ami ne soit pas important, que sa voix fragile n’ait pas de poids. Ça avait beau être plus confortable pour lui de croire que tout allait bien, Lucas refusait de faire ça. Junwan était brisé, triste, désemparé. Il ne pouvait pas rester les bras croisés, à toujours accepter d’être celui qui recevait de l’aide et pas l’inverse. Certes, Lucas n’était pas au top de sa forme non plus mais il cachera sa tristesse pour être capable d’enterrer celle de Junwan.
Serrant Junwan fort dans ses bras pour lui montrer son soutien, Lucas fut obligé de le lâcher quand son petit-ami voulut s’éloigner. A ce moment-là, l’américain en fut plus convaincu que jamais : il ne pouvait pas le laisser ainsi. Il ne pouvait pas laisser une telle expression sur le visage de Junwan. C’était inconcevable. Il voulait lui redonner le sourire, au moins pour ce soir.
Lucas se mit à sourire doucement, comme s’il s’attendait à ce que Junwan réciproque ce sourire, tel un miroir. Même si bon, il se doutait que son propre sourire n’avait pas l’air entièrement naturel. Son cœur s’était déjà fait laminer par les paroles crues de sa mère et maintenant il était en train de se tordre de douleur à cause de la tristesse de Junwan. « Tu sais que je serais toujours là pour toi, hm ? » commença t-il tout d’abord, le regard doux ancré dans le sien, les mains fermes sur les épaules du sango. « Je t’aiderais toujours. Alors n’hésite pas. A être honnête. » Il laissa quelques secondes de silence couler. Quelques secondes de réflexion. Secondes pour Junwan. Pour qu’il y pense. « Je sais que c’est grave, Junwan, » souffla t-il. « Tu peux l’assumer, que c’est grave. Que ça te fait mal, au fond. Je préférerais ça plutôt que tu essaies de me faire croire que ça ira. Tu le sais aussi bien que moi. Ça n’ira pas comme ça. Alors si tu veux pleurer, pleure, Jun. T’es pas obligé d’être toujours celui qui soutient les autres. Tu as besoin d’être soutenu, aussi. Et je veux être ton soutien. » Il sourit de nouveau, caressa légèrement les cheveux de Junwan pour lui apporter du réconfort. « Enfin, si tu me dis la vérité, alors je ne me prendrais pas la tête avec ça. » Il tourna la tête vers le plat derrière lui, toujours fumant mais dont la cuisson s’était arrêtée. « Ça doit être bientôt prêt. J’espère que ce sera bon, je tiens à te faire plaisir. » Lucas reporta son attention sur Junwan, lui sourit chaleureusement. « Tu peux aller t’asseoir en attendant, j’ai bientôt fini. » Et il resta près du garçon, parce que tant que Junwan ne bougeait pas, Lucas ne pouvait pas se défaire de son emprise. Du moins, il n’en avait pas envie.
Serrant Junwan fort dans ses bras pour lui montrer son soutien, Lucas fut obligé de le lâcher quand son petit-ami voulut s’éloigner. A ce moment-là, l’américain en fut plus convaincu que jamais : il ne pouvait pas le laisser ainsi. Il ne pouvait pas laisser une telle expression sur le visage de Junwan. C’était inconcevable. Il voulait lui redonner le sourire, au moins pour ce soir.
Lucas se mit à sourire doucement, comme s’il s’attendait à ce que Junwan réciproque ce sourire, tel un miroir. Même si bon, il se doutait que son propre sourire n’avait pas l’air entièrement naturel. Son cœur s’était déjà fait laminer par les paroles crues de sa mère et maintenant il était en train de se tordre de douleur à cause de la tristesse de Junwan. « Tu sais que je serais toujours là pour toi, hm ? » commença t-il tout d’abord, le regard doux ancré dans le sien, les mains fermes sur les épaules du sango. « Je t’aiderais toujours. Alors n’hésite pas. A être honnête. » Il laissa quelques secondes de silence couler. Quelques secondes de réflexion. Secondes pour Junwan. Pour qu’il y pense. « Je sais que c’est grave, Junwan, » souffla t-il. « Tu peux l’assumer, que c’est grave. Que ça te fait mal, au fond. Je préférerais ça plutôt que tu essaies de me faire croire que ça ira. Tu le sais aussi bien que moi. Ça n’ira pas comme ça. Alors si tu veux pleurer, pleure, Jun. T’es pas obligé d’être toujours celui qui soutient les autres. Tu as besoin d’être soutenu, aussi. Et je veux être ton soutien. » Il sourit de nouveau, caressa légèrement les cheveux de Junwan pour lui apporter du réconfort. « Enfin, si tu me dis la vérité, alors je ne me prendrais pas la tête avec ça. » Il tourna la tête vers le plat derrière lui, toujours fumant mais dont la cuisson s’était arrêtée. « Ça doit être bientôt prêt. J’espère que ce sera bon, je tiens à te faire plaisir. » Lucas reporta son attention sur Junwan, lui sourit chaleureusement. « Tu peux aller t’asseoir en attendant, j’ai bientôt fini. » Et il resta près du garçon, parce que tant que Junwan ne bougeait pas, Lucas ne pouvait pas se défaire de son emprise. Du moins, il n’en avait pas envie.
@yoo jun wan junwan's house 14.11.2020
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Re: I'm trying my best but every day it's so hard | Dim 22 Nov 2020 - 16:01 Citer EditerSupprimer
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Les mots de Lucas manquent de faire couler les larmes que Jun Wan avaient ravalé juste avant, mais il se contente d’acquiescer avec un léger sourire. « C’est gentil Lucas. » S’il arrive à assez bien maîtriser son expression facile, ce n’est pas le cas de sa voix, qui le trahit en tremblant. « Je… Je vais être honnête, mais on a toute la soirée pour en parler alors… pas maintenant. Je suis sûr que je ne suis pas le seul à avoir passé une mauvaise journée, je veux aussi savoir ce qui s’est passé pour toi. » En disant ça, Jun Wan vient déposer sa main sur la joue de Lucas en souriant. « Je ne veux pas que tu te fatigues à me consoler alors que tu en as besoin aussi. Alors on va juste être honnête tous les deux, sans essayer d’être le plus fort, d’accord ? » propose t-il, tout en lâchant définitivement la taille de Lucas. « Je vais m’asseoir maintenant. Je ne veux pas déranger ton œuvre culinaire. » Son sourire s’agrandit en disant ça, et sans rien rajouter de plus, Jun Wan s’assied à la table à manger, la tête tournée vers la cuisine pour continuer de regarder Lucas.
Pendant un moment, rien ne rompt le silence à part le bruit du plat sur le feu. Jun Wan observe d’un regard absent Lucas éteindre les flammes, servir son plat et lui amener jusqu’à la table – ses pensées sont loin, le font revivre sa journée. Mais quand il entend le bruit des couverts être posés devant lui, il reprend ses esprits et pose son regard sur Lucas. Il le fixe avec une telle intensité qu’il en oublie le plat posé sur la table – il n’y peut rien, le simple fait d’avoir Lucas juste à côté de lui le rassasie plus que n’importe quel autre plat. Sans rien dire, sans même bouger, son regard détaille le visage de l’étudiant. Ses traits parfaitement tracés, et ses yeux remplis d’inquiétude pour lui et de bienveillance. D’amour, aussi – une lueur qu’il n’y avait pas avant dans les yeux que Lucas posaient sur lui.
Pendant un moment, rien ne rompt le silence à part le bruit du plat sur le feu. Jun Wan observe d’un regard absent Lucas éteindre les flammes, servir son plat et lui amener jusqu’à la table – ses pensées sont loin, le font revivre sa journée. Mais quand il entend le bruit des couverts être posés devant lui, il reprend ses esprits et pose son regard sur Lucas. Il le fixe avec une telle intensité qu’il en oublie le plat posé sur la table – il n’y peut rien, le simple fait d’avoir Lucas juste à côté de lui le rassasie plus que n’importe quel autre plat. Sans rien dire, sans même bouger, son regard détaille le visage de l’étudiant. Ses traits parfaitement tracés, et ses yeux remplis d’inquiétude pour lui et de bienveillance. D’amour, aussi – une lueur qu’il n’y avait pas avant dans les yeux que Lucas posaient sur lui.
@beom lucas junwan's house 14.11.2020
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Re: I'm trying my best but every day it's so hard | Sam 28 Nov 2020 - 18:11 Citer EditerSupprimer
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La voix tremblante de Junwan le brisa plus qu’il ne l’aurait pensé. C’était un véritable calvaire, d’entendre cette voix si détruite pourtant accompagnée d’un visage à l’apparence neutre, de constater que Junwan qui avait l’air de toujours aller bien ne plus l’être, justement. Que même lui était en train de s’effondrer. C’était déchirant, mais aussi confortant. Junwan était d’accord, pour lui montrer un tel côté de lui. Cela ne montrait que davantage la confiance qu’avait Junwan en Lucas et même si Lucas en avait été convaincu depuis longtemps, là, il en était plus convaincu que jamais.
Lucas sourit doucement, sourire à l’aspect brisé, sourire pourtant satisfait. « D’accord, » accepta t-il, ravi de la conclusion. Ils n’allaient pas en parler tout de suite ; mais ils en parleraient et c’était le principal. Personne ne fera semblant d’être plus fort que l’autre, ils se relateront leurs soucis ainsi et se réconforteront entre eux. Lucas avait beau avoir le cœur lourd, celui-ci était en train de s’alléger rien qu’en pensant au réconfort que lui apporterait Junwan. Réconfort qu’il lui apportait déjà juste en étant présent, en fait.
Junwan s’éloignant pour aller s’asseoir, Lucas se tourna de nouveau vers la casserole pour rallumer le feu et finir son plat. Il espérait sincèrement que ce soit bon, espérait que cela remonterait un peu le moral de Junwan.
Calme dans la pièce, bruit des ingrédients qui chauffaient sur le feu, rien ne rompait ce silence apaisant jusqu’à ce que Lucas mette fin à cet instant de paix et serve la nourriture sur un plat, avant de l’apporter à Junwan qui était resté assis autour de la table, en silence. Couverts déposés devant lui, Lucas vint s’asseoir à côté, lui souriant chaleureusement. « Voilà, bon appétit. J’espère que tu aimeras. » Et puis Lucas s’attendait à une suite, Lucas s’attendait à ce que Junwan le remercie ou bien prenne ses baguettes pour directement entamer son plat, lui faire un commentaire sur ce qu’il avait cuisiné.
Pourtant, rien de tout cela ne se passa.
Rien ne se passa.
Junwan continuait de le fixer dans les yeux, avec tant d’amour que Lucas s’en sentait presque suffoqué. Il pourrait se noyer dans ces yeux, yeux brillants malgré la fatigue évidente qui dessinait les traits son visage. Rien qu’avec son regard, Lucas serait capable de rougir (comment avait-il fait pour ne pas remarquer cette trace évidente d’amour dans ses yeux avant ?). Mais le garçon ignorait qu’en fait, il regardait Junwan de la même manière et que c’était bien pour ça que le silence n’était pas gênant, que le moment même ne l’était pas ; que Lucas n’avait même pas envie de briser cet instant, tout simplement.
Mais les secondes passaient, le moment finit par être long et Lucas se racla alors la gorge, sans pour autant rompre le contact visuel. « Tu… ne manges pas ? » demanda t-il finalement, joues se colorant d’un rouge clair quand il réalisa qu’ils s’étaient regardés dans les yeux pendant trop longtemps.
Lucas sourit doucement, sourire à l’aspect brisé, sourire pourtant satisfait. « D’accord, » accepta t-il, ravi de la conclusion. Ils n’allaient pas en parler tout de suite ; mais ils en parleraient et c’était le principal. Personne ne fera semblant d’être plus fort que l’autre, ils se relateront leurs soucis ainsi et se réconforteront entre eux. Lucas avait beau avoir le cœur lourd, celui-ci était en train de s’alléger rien qu’en pensant au réconfort que lui apporterait Junwan. Réconfort qu’il lui apportait déjà juste en étant présent, en fait.
Junwan s’éloignant pour aller s’asseoir, Lucas se tourna de nouveau vers la casserole pour rallumer le feu et finir son plat. Il espérait sincèrement que ce soit bon, espérait que cela remonterait un peu le moral de Junwan.
Calme dans la pièce, bruit des ingrédients qui chauffaient sur le feu, rien ne rompait ce silence apaisant jusqu’à ce que Lucas mette fin à cet instant de paix et serve la nourriture sur un plat, avant de l’apporter à Junwan qui était resté assis autour de la table, en silence. Couverts déposés devant lui, Lucas vint s’asseoir à côté, lui souriant chaleureusement. « Voilà, bon appétit. J’espère que tu aimeras. » Et puis Lucas s’attendait à une suite, Lucas s’attendait à ce que Junwan le remercie ou bien prenne ses baguettes pour directement entamer son plat, lui faire un commentaire sur ce qu’il avait cuisiné.
Pourtant, rien de tout cela ne se passa.
Rien ne se passa.
Junwan continuait de le fixer dans les yeux, avec tant d’amour que Lucas s’en sentait presque suffoqué. Il pourrait se noyer dans ces yeux, yeux brillants malgré la fatigue évidente qui dessinait les traits son visage. Rien qu’avec son regard, Lucas serait capable de rougir (comment avait-il fait pour ne pas remarquer cette trace évidente d’amour dans ses yeux avant ?). Mais le garçon ignorait qu’en fait, il regardait Junwan de la même manière et que c’était bien pour ça que le silence n’était pas gênant, que le moment même ne l’était pas ; que Lucas n’avait même pas envie de briser cet instant, tout simplement.
Mais les secondes passaient, le moment finit par être long et Lucas se racla alors la gorge, sans pour autant rompre le contact visuel. « Tu… ne manges pas ? » demanda t-il finalement, joues se colorant d’un rouge clair quand il réalisa qu’ils s’étaient regardés dans les yeux pendant trop longtemps.
@yoo jun wan junwan's house 14.11.2020
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Re: I'm trying my best but every day it's so hard | Sam 28 Nov 2020 - 23:27 Citer EditerSupprimer
I'm trying my best but every day it's so hard
Le coeur de Jun Wan est définitivement lourd mais le simple regard de Lucas dans le sien semble alléger ce poids sur sa poitrine. Ce poids qui lui pèse dessus depuis des heures, depuis des jours, en fait, depuis des mois, s’envole l’espace de quelques secondes, quelques minutes, quelques heures en présence de Lucas. Bien sûr, il finit toujours par revenir, car la vie est faîte de hauts et de bas, mais savoir qu’il lui suffit d’un regard de la part de la personne qu’il aime pour aller déjà mieux le console. C’est vrai : quoi qu’il arrive, il n’est plus le jeune adolescent qui a tout perdu. Même s’il perd sa grand-mère, il aura toujours ses repères, ses amis, et par-dessus tout, il aura toujours Lucas. Il ne sera plus seul dans cet immense appartement, dans cette immense ville, dans cette immense vie.
Il est tellement occupé à fixer tendrement Lucas qu’il en oublie le plat préparé. Ce n’est pas la faim qui le lui rappelle, car Jun Wan n’a pas faim. Il n’est pas non plus d’humeur à manger et n’a pas envie d’un plat en particulier. Si Lucas n’était pas là, il aurait probablement sauté un repas, alors qu’il est le premier à lui dire qu’il ne faut jamais partir se coucher sans avoir mangé. La question de Lucas semble le couper de sa transe et, enfin, Jun Wan reprend conscience de l’espace-temps dans lequel il est. Pendant quelques secondes, il aurait jugé que le temps s’était arrêté. « Ah, oui » répond-il d’une voix absente. Alors, il rompt le contact visuel et baisse ses yeux vers le plat préparé pour lui. Aussitôt, il esquisse un sourire. « Ça a l’air très bon » Il a déjà oublié qu’il a déjà dit ça quelques minutes auparavant. « Merci pour ce repas. » dit-il avant de prendre ses couverts et de commencer à manger. La première bouchée du plat a l’effet d’une boisson chaude bue en plein hiver. Elle semble le réchauffer délicatement de l’intérieur et cette sensation, qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps, lui rappelle les pensées qu’il a eu en rentrant à l’appartement.
Combien de temps cela fait qu’il n’est pas rentré dans une maison où un plat était prêt pour lui ? La question apparaît dans son esprit tandis qu’il mâche sa première bouchée, et ses yeux s’humidifient à cette pensée. Il ne sait pas vraiment pourquoi. Si c’est parce que, tout d’un coup, ses parents lui manquent, ou si c’est parce que tout ce qu’il a vu et vécu aujourd’hui était trop pour lui. Probablement un mélange des deux. Quoi qu’il en soit, Jun Wan reniffle pour ravaler ses larmes et d’une voix faible, dit : « C’est très bon, merci beaucoup Lucas ». Il se dit alors que c’est bon, qu’il va résister aux larmes ; et pour ne pas craquer, il concentre ses pensées sur la nourriture. Il enchaîne, une, deux, trois bouchées rapidement mais chaque bouchée semble avoir l’effet inverse. Son expression se défait au-fur-et-à-mesure qu’il mâche et, quand il se rend compte qu’il est sur le point de craquer, il avale ce qu’il a dans la bouche, reniffle une nouvelle fois, pose ses couverts et s’accoude sur la table. Après avoir posé ses deux mains sur son visage pour dissimuler la première larme qui coule, il pousse un soupir mélangé à un sanglot. « Je suis désolé, c’est vraiment très bon... » précise t-il d’une voix brisé par les larmes, comme par peur que Lucas se méprenne et pense qu’il pleure parce que le goût du plat est terrible. « C’est juste… Je crois que depuis le décès de mes parents, c’est la toute première fois que je rentre chez moi avec un plat préparé pour moi... » confie t-il dans un murmure entrecoupé de sanglots.
Il est tellement occupé à fixer tendrement Lucas qu’il en oublie le plat préparé. Ce n’est pas la faim qui le lui rappelle, car Jun Wan n’a pas faim. Il n’est pas non plus d’humeur à manger et n’a pas envie d’un plat en particulier. Si Lucas n’était pas là, il aurait probablement sauté un repas, alors qu’il est le premier à lui dire qu’il ne faut jamais partir se coucher sans avoir mangé. La question de Lucas semble le couper de sa transe et, enfin, Jun Wan reprend conscience de l’espace-temps dans lequel il est. Pendant quelques secondes, il aurait jugé que le temps s’était arrêté. « Ah, oui » répond-il d’une voix absente. Alors, il rompt le contact visuel et baisse ses yeux vers le plat préparé pour lui. Aussitôt, il esquisse un sourire. « Ça a l’air très bon » Il a déjà oublié qu’il a déjà dit ça quelques minutes auparavant. « Merci pour ce repas. » dit-il avant de prendre ses couverts et de commencer à manger. La première bouchée du plat a l’effet d’une boisson chaude bue en plein hiver. Elle semble le réchauffer délicatement de l’intérieur et cette sensation, qu’il n’avait pas ressentie depuis longtemps, lui rappelle les pensées qu’il a eu en rentrant à l’appartement.
Combien de temps cela fait qu’il n’est pas rentré dans une maison où un plat était prêt pour lui ? La question apparaît dans son esprit tandis qu’il mâche sa première bouchée, et ses yeux s’humidifient à cette pensée. Il ne sait pas vraiment pourquoi. Si c’est parce que, tout d’un coup, ses parents lui manquent, ou si c’est parce que tout ce qu’il a vu et vécu aujourd’hui était trop pour lui. Probablement un mélange des deux. Quoi qu’il en soit, Jun Wan reniffle pour ravaler ses larmes et d’une voix faible, dit : « C’est très bon, merci beaucoup Lucas ». Il se dit alors que c’est bon, qu’il va résister aux larmes ; et pour ne pas craquer, il concentre ses pensées sur la nourriture. Il enchaîne, une, deux, trois bouchées rapidement mais chaque bouchée semble avoir l’effet inverse. Son expression se défait au-fur-et-à-mesure qu’il mâche et, quand il se rend compte qu’il est sur le point de craquer, il avale ce qu’il a dans la bouche, reniffle une nouvelle fois, pose ses couverts et s’accoude sur la table. Après avoir posé ses deux mains sur son visage pour dissimuler la première larme qui coule, il pousse un soupir mélangé à un sanglot. « Je suis désolé, c’est vraiment très bon... » précise t-il d’une voix brisé par les larmes, comme par peur que Lucas se méprenne et pense qu’il pleure parce que le goût du plat est terrible. « C’est juste… Je crois que depuis le décès de mes parents, c’est la toute première fois que je rentre chez moi avec un plat préparé pour moi... » confie t-il dans un murmure entrecoupé de sanglots.
@beom lucas junwan's house 14.11.2020
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Re: I'm trying my best but every day it's so hard | Sam 5 Déc 2020 - 20:58 Citer EditerSupprimer
I'm trying my best but every day it's so hard
Pensées concentrées sur son petit-ami, il en oubliait sa propre peine, son propre cœur blessé. Lorsque Junwan brisa le contact visuel et répéta que le plat qu’il avait préparé avait l’air très bon, Lucas se fit violence pour ne pas réagir, pour ne pas s’inquiéter. Junwan lui avait dit qu’il se confiera à lui dans la soirée, pas maintenant. Lucas ne devait pas rendre l’atmosphère plus lourde qu’elle ne l’était déjà. Il devait agir normalement, être là pour Junwan, tout simplement. Alors, réprimant la boule dans sa gorge, il mima un sourire.
La vue de Junwan qui prit une bouchée de son plat lui réchauffa autant le cœur que s’il était entré dans une pièce chauffée en plein hiver après avoir passé une heure sous la neige. Il ne put se priver de sourire, sourit automatiquement en fixant Junwan du regard. D’un coup, il comprenait mieux pourquoi Junwan l’avait toujours fixé, les soirs où il lui préparait son dîner après son travail. C’était si réconfortant, de voir la personne qu’on aimait manger un plat qu’on avait préparé.
Pourtant, le sourire qu’il avait sur les lèvres se transforma en quelque chose d’un peu plus brisé, à l’entente de la voix faible de Junwan. Il savait très bien qu’il était sincère, qu’il trouvait ça très bon, mais savoir que son petit-ami n’allait pas bien n’arrivait pas à le combler. Cœur serré, il s’efforça de ne rien montrer. « Je suis ravi que ça te plaise, » répliqua t-il d’une voix lointaine.
Mais il avait beau se forcer, plus le temps passait, plus il avait du mal à ne pas montrer son inquiétude. Junwan avait l’air à bout, il avait l’air d’être en train de craquer et ça brisait Lucas de l’intérieur de ne rien pouvoir faire pour l’aider. C’était même la première fois qu’il avait droit de voir une telle vision chez Junwan depuis qu’ils étaient amis. Certes au début de leur rencontre Junwan était aussi un pauvre garçon brisé qui avait déjà pleuré en la présence de Lucas, mais là c’était différent. Junwan qui avait l’air d’aller mieux depuis l’accident, Junwan qui remontait le moral de tout le monde, Junwan qui ne montrait jamais qu’il allait mal. Et là, il ne le faisait pas. Il ne le faisait pas parce qu’il était si triste qu’il était incapable de le faire.
Lucas se mordit la lèvre et secoua de la tête inconsciemment alors que Junwan s’excusa. Pour quoi, Lucas l’ignorait. Il ne se dit même pas que ça aurait pu être parce que son plat n’était pas bon, beaucoup trop focalisé sur l’état de son petit-ami.
Ce fut lorsque Junwan avoua la raison de ses pleurs que tout se brisa chez Lucas.
Les épaules s’affaissèrent, le cœur se fit lourd, les yeux s’humidifièrent. Il pinça alors ses lèvres, serra ses poings pour éviter d’exploser en larmes à son tour, parce que ça lui faisait trop mal de constater ce mal être chez Junwan, de constater à quel point il était encore touché par la mort de ses parents, à quel point il manquait d’affection chez lui.
Si auparavant Lucas hésitait à partir de chez lui, là, il n’hésitait plus.
Il ne voulait plus jamais laisser Junwan rentrer dans une maison vide.
Se levant, il vint auprès de son petit-ami pour le ramener contre lui, une main sur son épaule, l’autre sur ses cheveux, les caressant tendrement. « Ce ne sera pas la dernière, Jun. Ce ne sera pas la dernière. Je te préparerai un plat quand tu voudras, je viendrai chez toi quand tu voudras. Je ne te laisserai plus jamais seul. » Le réconfortant, il déposa un baiser dans ses cheveux, laissa sa tête reposée contre celle de Junwan, espéra que ce sera suffisant.
La vue de Junwan qui prit une bouchée de son plat lui réchauffa autant le cœur que s’il était entré dans une pièce chauffée en plein hiver après avoir passé une heure sous la neige. Il ne put se priver de sourire, sourit automatiquement en fixant Junwan du regard. D’un coup, il comprenait mieux pourquoi Junwan l’avait toujours fixé, les soirs où il lui préparait son dîner après son travail. C’était si réconfortant, de voir la personne qu’on aimait manger un plat qu’on avait préparé.
Pourtant, le sourire qu’il avait sur les lèvres se transforma en quelque chose d’un peu plus brisé, à l’entente de la voix faible de Junwan. Il savait très bien qu’il était sincère, qu’il trouvait ça très bon, mais savoir que son petit-ami n’allait pas bien n’arrivait pas à le combler. Cœur serré, il s’efforça de ne rien montrer. « Je suis ravi que ça te plaise, » répliqua t-il d’une voix lointaine.
Mais il avait beau se forcer, plus le temps passait, plus il avait du mal à ne pas montrer son inquiétude. Junwan avait l’air à bout, il avait l’air d’être en train de craquer et ça brisait Lucas de l’intérieur de ne rien pouvoir faire pour l’aider. C’était même la première fois qu’il avait droit de voir une telle vision chez Junwan depuis qu’ils étaient amis. Certes au début de leur rencontre Junwan était aussi un pauvre garçon brisé qui avait déjà pleuré en la présence de Lucas, mais là c’était différent. Junwan qui avait l’air d’aller mieux depuis l’accident, Junwan qui remontait le moral de tout le monde, Junwan qui ne montrait jamais qu’il allait mal. Et là, il ne le faisait pas. Il ne le faisait pas parce qu’il était si triste qu’il était incapable de le faire.
Lucas se mordit la lèvre et secoua de la tête inconsciemment alors que Junwan s’excusa. Pour quoi, Lucas l’ignorait. Il ne se dit même pas que ça aurait pu être parce que son plat n’était pas bon, beaucoup trop focalisé sur l’état de son petit-ami.
Ce fut lorsque Junwan avoua la raison de ses pleurs que tout se brisa chez Lucas.
Les épaules s’affaissèrent, le cœur se fit lourd, les yeux s’humidifièrent. Il pinça alors ses lèvres, serra ses poings pour éviter d’exploser en larmes à son tour, parce que ça lui faisait trop mal de constater ce mal être chez Junwan, de constater à quel point il était encore touché par la mort de ses parents, à quel point il manquait d’affection chez lui.
Si auparavant Lucas hésitait à partir de chez lui, là, il n’hésitait plus.
Il ne voulait plus jamais laisser Junwan rentrer dans une maison vide.
Se levant, il vint auprès de son petit-ami pour le ramener contre lui, une main sur son épaule, l’autre sur ses cheveux, les caressant tendrement. « Ce ne sera pas la dernière, Jun. Ce ne sera pas la dernière. Je te préparerai un plat quand tu voudras, je viendrai chez toi quand tu voudras. Je ne te laisserai plus jamais seul. » Le réconfortant, il déposa un baiser dans ses cheveux, laissa sa tête reposée contre celle de Junwan, espéra que ce sera suffisant.
@yoo jun wan junwan's house 14.11.2020
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Re: I'm trying my best but every day it's so hard | Sam 5 Déc 2020 - 22:20 Citer EditerSupprimer
I'm trying my best but every day it's so hard
Jun Wan aurait aimé tenir un peu plus longtemps, même juste quelques minutes de plus, pour pouvoir échapper à sa tristesse. S’il n’avait pas craqué, il aurait pu se régaler avec le plat de Lucas, oublier pendant un instant sa journée et échanger des banalités avec son petit-ami. Mais sa journée a été si difficile qu’il n’y parvient pas, même manger un plat est trop difficile pour lui et les larmes coulent de plus belle quand il sent les mains de Lucas se poser dans ses cheveux, pour le consoler. Il se laisse aller à poser sa tête contre lui et à pleurer, pleurer pour chasser chaque seconde horrible de sa journée. Durant un long moment, seuls les bruits de ses sanglots brisent le silence. Jun Wan ne pense à rien en pleurant, il pleure juste, laisse les larmes couler comme si c’était la seule chose à faire pour se calmer. Il n’a même pas la force de remercier Lucas, de lui dire quoi que ce soit en fait ; il est dans un espèce d’état second où tout ce qu’il sait, c’est qu’il pleure. Il oublie tout le reste, s’oublie lui-même.
Quand il reprend ses esprits, il découvre qu’il a passé ses deux mains autour de Lucas pour le rapprocher de lui, pour enfouir un peu plus sa tête contre lui. Il réalise aussi qu’il a humidifié les habits de son petit-ami avec ses larmes et soudainement, il se sent terriblement gêné de ce qui vient de se passer. Comme s’il venait de montrer un spectacle totalement indécent, incorrect, et qu’il devait maintenant affronter les réactions. L’idée l’embarasse tellement que pendant quelques secondes, il songe à continuer de faire semblant de pleurer pour ne pas avoir à croiser le regard de Lucas et avoir à s’expliquer, mais il se rend bien compte que c’est absurde et détesterait que Lucas se sente gêné avec lui, alors il est hors de question de lui-même agir de la sorte.
Il se demande ce qu’il doit dire, maintenant que ses sanglots sont passés. Il aimerait commencer par répéter que ce n’est rien de grave, mais ça semblerait être un mensonge ridicule, après sa crise de larmes. Pourtant, admettre qu’il se passe quelque chose de grave et qu’il ne va pas bien du tout a quelque chose d’intimidant, et il se demande si c’est comme ça que Lucas se sentait toutes les fois où il l’a consolé. « Pardon, je ne voulais pas craquer de cette façon... » En disant ça, il se recule un peu de son petit-ami et lève la tête pour croiser son regard. « Merci pour ce que tu as dit tout à l’heure. Et merci d’être là aussi. » Au moins, ça, il peut le dire sans être gêné. « Je ne sais pas trop ce qui me prend… » confie t-il ensuite, sun un ton troublé. « C’est vrai que j’ai toujours vécu sans ma grand-mère, et que son décès ne changerait pas mon quotidien. Mais je pense que l’idée de perdre de nouveau un membre de ma famille m’est douloureux. Et puis… j’ai vu tellement de choses aujourd’hui. J’ai entendu tellement de choses à l’hôpital, vu ma grand-mère dans une si grande souffrance. Je pense que ça joue aussi. » explique t-il d’une voix grave. « C’est tout ce qu’il y a à dire, en réalité… Il faut que tu changes ton haut, je l’ai mouillé » Le changement de sujet est brutal, mais c’est sa façon de montrer qu’il ne veut pas s’éterniser toute la soirée sur tout ça. Être avec Lucas lui suffit pour aller mieux et oublier le reste, et au contraire, continuer d’en parler le fera revivre tout ce à quoi il a assisté.
Quand il reprend ses esprits, il découvre qu’il a passé ses deux mains autour de Lucas pour le rapprocher de lui, pour enfouir un peu plus sa tête contre lui. Il réalise aussi qu’il a humidifié les habits de son petit-ami avec ses larmes et soudainement, il se sent terriblement gêné de ce qui vient de se passer. Comme s’il venait de montrer un spectacle totalement indécent, incorrect, et qu’il devait maintenant affronter les réactions. L’idée l’embarasse tellement que pendant quelques secondes, il songe à continuer de faire semblant de pleurer pour ne pas avoir à croiser le regard de Lucas et avoir à s’expliquer, mais il se rend bien compte que c’est absurde et détesterait que Lucas se sente gêné avec lui, alors il est hors de question de lui-même agir de la sorte.
Il se demande ce qu’il doit dire, maintenant que ses sanglots sont passés. Il aimerait commencer par répéter que ce n’est rien de grave, mais ça semblerait être un mensonge ridicule, après sa crise de larmes. Pourtant, admettre qu’il se passe quelque chose de grave et qu’il ne va pas bien du tout a quelque chose d’intimidant, et il se demande si c’est comme ça que Lucas se sentait toutes les fois où il l’a consolé. « Pardon, je ne voulais pas craquer de cette façon... » En disant ça, il se recule un peu de son petit-ami et lève la tête pour croiser son regard. « Merci pour ce que tu as dit tout à l’heure. Et merci d’être là aussi. » Au moins, ça, il peut le dire sans être gêné. « Je ne sais pas trop ce qui me prend… » confie t-il ensuite, sun un ton troublé. « C’est vrai que j’ai toujours vécu sans ma grand-mère, et que son décès ne changerait pas mon quotidien. Mais je pense que l’idée de perdre de nouveau un membre de ma famille m’est douloureux. Et puis… j’ai vu tellement de choses aujourd’hui. J’ai entendu tellement de choses à l’hôpital, vu ma grand-mère dans une si grande souffrance. Je pense que ça joue aussi. » explique t-il d’une voix grave. « C’est tout ce qu’il y a à dire, en réalité… Il faut que tu changes ton haut, je l’ai mouillé » Le changement de sujet est brutal, mais c’est sa façon de montrer qu’il ne veut pas s’éterniser toute la soirée sur tout ça. Être avec Lucas lui suffit pour aller mieux et oublier le reste, et au contraire, continuer d’en parler le fera revivre tout ce à quoi il a assisté.
@beom lucas junwan's house 14.11.2020
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Re: I'm trying my best but every day it's so hard | Dim 13 Déc 2020 - 18:14 Citer EditerSupprimer
I'm trying my best but every day it's so hard
Pendant toute cette période où Junwan pleurait contre lui, Lucas se demandait si c’était comme ça que ce dernier se sentait, à chaque fois que Lucas pleurait devant lui. Il se demandait s’il se sentait aussi détruit, aussi brisé, aussi triste, en entendant les pleurs de la personne qu’il aimait. Il se demandait s’il se sentait aussi impuissant, s’il pensait que ses caresses n’apportaient rien, s’il doutait de la force de son réconfort. A cet instant-là, Lucas aurait aimé pouvoir effacer toute la tristesse du cœur de Junwan, arrêter ses pleurs, le faire retrouver son sourire. Mais la vie n’était pas aussi simple et même lorsque Junwan s’arrêtera de pleurer, ça ne voulait pas dire que ses pleurs se seront vraiment arrêtés. Ses yeux s’arrêteront peut-être de pleurer, mais les larmes coulaient et couleront toujours, dans son cœur. On ne le remarquait pas parce que Junwan était doué à cacher ses émotions, à cacher sa tristesse. Parce qu’il brillait tellement, on ne regardait que sa lumière, pas ses larmes. Et maintenant que Lucas assistait à ses larmes, il se sentait si mal de ne rien pouvoir faire pour le soutenir qu’il avait lui-même envie de pleurer. Mais non, il ne devait pas, il ne devait pas pleurer, sinon Junwan sera encore plus triste et ce n’était pas le but. Alors se forçant à ne pas craquer, ses yeux levés au plafond pour désespérément retenir les larmes qui menaçaient de couler, il continuait de caresser les cheveux de Junwan d’un geste tendre, dans l’espoir que ça puisse le calmer.
Et après quelques minutes où le silence n’était complété que par les sanglots de Junwan, ces derniers finirent par se calmer, silence qui redevint roi. Lucas n’arrêta pour autant pas ses gestes, laissant tout le temps qu’il fallait à Junwan pour qu’il se sente lui-même prêt à aller de l’avant, à arrêter de pleurer. Finalement, l’instant arriva et Junwan recula pour venir croiser son regard. Si Lucas ne s’était pas occupé à calmer sa propre douleur pendant les minutes qui avaient précédé, il aurait probablement craqué rien qu’en voyant les yeux rouges de son petit-ami. « C’est pas grave de craquer, tu as bien fait de craquer. Ne t’excuse pas, tu n’as rien fait de mal. » Des mots qu’il n’appliquait pas à lui-même, quelle surprise. Il se mordit ensuite la lèvre en entendant l’explication de Junwan sur ses douleurs d’aujourd’hui. Quand Junwan perdra sa grand-mère, il aura définitivement perdu tout le monde. Il n’aura plus personne. L’idée le brisait plus qu’il ne l’aurait imaginé. A cet instant précis, Lucas se promit d’être toujours présent pour Junwan. Quoi qu’il arrive.
Le changement de sujet fut si brutal qu’il arracha un rire à Lucas. Pas vraiment un rire joyeux ni un rire brisé, mais plutôt comme un rire désespéré. Un rire rempli de larmes qui ne se voulait pourtant pas triste. « Ce n’est pas grave ça. Ça séchera. » C’était vrai que son sweat se retrouvait bien mouillé mais il n’allait pas non plus emprunter un vêtement à Junwan pour ça (l’idée de porter un vêtement de Junwan ne lui traversa même pas l’esprit). « Tu sais, je pense qu’il n’y a pas de raison particulière à chercher, pour ta tristesse soudaine. C’est juste normal que tu te sentes comme ça à l’idée de perdre quelqu’un et pas n’importe qui, en fait. Je suis là pour toi, en tout cas. » Il lui sourit légèrement, en aurait probablement dit davantage s’il n’avait pas l’impression que Junwan n’avait pas envie de trop en parler pour le moment ; alors il se tut, ébouriffa simplement les cheveux de son petit-ami avec tendresse. « Le plat a dû se refroidir. Si tu veux le réchauffer, je peux le faire pour toi, » dit-il en se rasseyant, menton soutenu par sa main, sourire doux sur les lèvres.
Et après quelques minutes où le silence n’était complété que par les sanglots de Junwan, ces derniers finirent par se calmer, silence qui redevint roi. Lucas n’arrêta pour autant pas ses gestes, laissant tout le temps qu’il fallait à Junwan pour qu’il se sente lui-même prêt à aller de l’avant, à arrêter de pleurer. Finalement, l’instant arriva et Junwan recula pour venir croiser son regard. Si Lucas ne s’était pas occupé à calmer sa propre douleur pendant les minutes qui avaient précédé, il aurait probablement craqué rien qu’en voyant les yeux rouges de son petit-ami. « C’est pas grave de craquer, tu as bien fait de craquer. Ne t’excuse pas, tu n’as rien fait de mal. » Des mots qu’il n’appliquait pas à lui-même, quelle surprise. Il se mordit ensuite la lèvre en entendant l’explication de Junwan sur ses douleurs d’aujourd’hui. Quand Junwan perdra sa grand-mère, il aura définitivement perdu tout le monde. Il n’aura plus personne. L’idée le brisait plus qu’il ne l’aurait imaginé. A cet instant précis, Lucas se promit d’être toujours présent pour Junwan. Quoi qu’il arrive.
Le changement de sujet fut si brutal qu’il arracha un rire à Lucas. Pas vraiment un rire joyeux ni un rire brisé, mais plutôt comme un rire désespéré. Un rire rempli de larmes qui ne se voulait pourtant pas triste. « Ce n’est pas grave ça. Ça séchera. » C’était vrai que son sweat se retrouvait bien mouillé mais il n’allait pas non plus emprunter un vêtement à Junwan pour ça (l’idée de porter un vêtement de Junwan ne lui traversa même pas l’esprit). « Tu sais, je pense qu’il n’y a pas de raison particulière à chercher, pour ta tristesse soudaine. C’est juste normal que tu te sentes comme ça à l’idée de perdre quelqu’un et pas n’importe qui, en fait. Je suis là pour toi, en tout cas. » Il lui sourit légèrement, en aurait probablement dit davantage s’il n’avait pas l’impression que Junwan n’avait pas envie de trop en parler pour le moment ; alors il se tut, ébouriffa simplement les cheveux de son petit-ami avec tendresse. « Le plat a dû se refroidir. Si tu veux le réchauffer, je peux le faire pour toi, » dit-il en se rasseyant, menton soutenu par sa main, sourire doux sur les lèvres.
@yoo jun wan junwan's house 14.11.2020
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