La voix du garçon remplie de colère aurait dû lui faire peur, Ma Nah s’en voulait de lui faire ressentir autant d’émotions fortes alors qu’il devait être épuisé de ce qu’il vivait … Elle resserra son étreinte comme pour le rassurer, lui confier que tout allait bien malgré tout … Elle niche son visage dans le creux de son cou en mordillant sa lèvre. Au fond d’elle, elle ne pouvait cacher qu’elle appréciait la sensation de le savoir protecteur avec elle. Ma Nah détestait cette façon qu’avait ses proches de la couver et de la rendre plus faible encore. De ne la voir que comme une enfant fragile … comment pouvait-il se débarrasser d’une étiquette qui la façonnait ? Seul Lucah semblait réellement vouloir la protéger du monde sans douter qu’elle puisse un jour rendre les coups. Il ne la voyait pas aussi faible que les autres. Il la voyait précieuse et c’était une nuance qui lui donnait assez de courage pour croire que tout irait bien … Pour croire qu’un jour elle saura garder la tête haute et faire face à la vie.

 
Il fallait déjà qu’elle se libère de la pression de ses parents et qu’elle apprenne à vivre pour elle. Lucah la guiderait, car il était certain qu’elle était encore trop peureuse pour pleinement prendre son envol toute seule. Comment pourrait-elle faire sans son meilleur ami ? Lui qu’elle aimait tant. Elle savait qu’elle se reposait énormément sur lui et qu’elle lui dédiait sa vie avec tous ses bons et mauvais côtés. Mais Ma Nah savait que si dans une vie il ne devait n’y avoir qu’une personne qui ne pouvait la connaitre aussi bien, il s’agirait de Lucah. Il savait tout d’elle, ses peurs, ses craintes, mais aussi ses rêves et ce qui la faisait rire. Il était prévenant, savait toujours comment la réconforter. Comme lui donner l’attention qu’elle ne réclame jamais mais dont elle a terriblement besoin. Dans un équilibre juste et avec une adresse qui n’a d’égal que l’amour qu’ils se portent, Lucah est toujours là pour elle, autant qu’elle ferait toujours tout pour lui. Elle ferma les yeux et afficha un léger sourire à ses mots car elle l’imaginait se démener pour elle … Avait-il envie de s’accrocher à la vie à ce point alors ? Réussissait-elle à lui donner de quoi croire en demain ? Continuer d’avancer avec un but ? Se trouver une force qu’on pensait perdu pour tenir le coup et se dire que demain … ou peut-être après-demain … il reviendra. Ma Nah voulait le croire, suffisamment pour deux. Elle passe une main dans les cheveux de son ami et souffla « Merci … »

Elle n’avait plus à avoir peur si Lucah était là pour elle. « Du coup t’as plus le droit de me quitter … » murmure-t-elle tristement ses lèvres posées contre la peau de son épaule. Elle inspire doucement avant de souffler « J’ai envie de me prendre un appartement, mais je n’ai pas les moyens … je vais rester au dortoir, mais si jamais un jour je peux … tu voudrais vivre avec moi ? » parce qu’elle ne voyait que lui pour pouvoir partager son quotidien et son intimité. Elle se blottit contre lui un peu plus, peut-être que si elle lui parlait d’avenir, qu’elle imaginait des plans pour eux, il resterait un peu plus à ses côtés ? Elle aimerait tant qu’il puisse se défaire de sa famille toxique … jamais ses parents ne pourront l’accepter et ça … c’est le cœur ravagé que Ma Nah le constatait. Pourtant Lucah était tellement plus qu’une simple orientation sexuelle. Il était un garçon intelligent, doté d’une force de caractère sans pareil. Il était si fort aux yeux de Ma Nah qu’elle trouvait scandaleux qu’on ne puisse pas le voir. Elle attrapa sa joue doucement et lui tourna son visage vers elle. « Ne refais plus jamais ça … » dit-elle la voix remplie d’une douceur délicate, d’un amour qu’elle voulait partager avec lui … elle colla son front au sien et ferma les yeux. Plus jamais … [/justify]
 

 

Encore et toujours leur relation avait été définie comme amoureuse, quand on les voient ensemble on se dit qu’il sont un jolie couple tout mignon qui prend soin l’un de l’autre, dans l’ombre pourtant, il ne s’agit que d’amis. De proches et sincère amis, comme on en voit que trop rarement. Lucah aimait Ma Nah comme un homme pourrait le faire, il pourrait parfaitement passer pour se fougueux petit-copain qui prend soin de sa belle mais ce n’était pas comme ça entre eux, rien n’avait jamais dépassé le stade de l’amitié. Ils s’adorent, passent quatre vingt pour cent de leur temps ensemble c’est vrais mais outre ce détail, ils ne sont pas un couple bien que de l’extérieur Lucah comprends qu’on puisse se méprendre.

En fait, leur relation est fusionnelle, comme un frère et une sœur peuvent l’être, comme des jumeaux peuvent l’être sauf qu’eux ils sont âme sœurs. Ça existe aussi dans les amitié, et ils se sont bien trouvés. Quand Ma Nah à le moindre souci ce n’est pas ses parents ou ses proches qu’elle appelle mais Lucah. Pour Lucah il en va de même, surtout quand on connaît sa relation avec ses parents. Lucah quand il avait commencé à prendre soin d’elle, il avait toujours pensé qu’il dépassait les bornes, qu’il en faisait trop et qu’il devait prendre trop de place dans sa vie à elle, mais plus tard sans même s’en rendre compte, Lucah avait remarqué qu’elle prenait autant qu’elle donnait, c’est-à-dire qu’elle prenait ses actions mais elle en donnait peut-être le double, petit à petit il se sont formée l’un à l’autre, se sont habitués à l’autre et ont finit par ne plus être gêné par quoi que ce soit. Ce soir, Lucah avait vomis devant elle parce qu’il avait tenté une connerie horrible à ses yeux à elle, pourtant il n’avait pas de honte de l’avoir fait, parce qu’elle s’en fichait de le voir au plus mal, son but c’était qu’il aille mieux et son but à lui c’était qu’elle soit heureuse sans encombre telle qu’elles soient. Il passerait sans doute sa vie à prouver que Ma Nah était une joyaux qu’il fallait protéger, et donne sans nulle doute sa vie pour que sa mission réussisse.

Elle prenait soin de lui, encore maintenant collé à lui dans son bain elle était avec lui, il se pressait contre elle en fermant les yeux et la laissait plonger ses mains dans ses cheveux. Sa douleur physique était présente, il souffrait d'avoir avalé des cachets et de les avoir régurgités après. C’était pas très agréable mais nécessaire peut-être pour lui faire comprendre qu’il avait voulu y passer ce soir. Il fermait les yeux se calant contre elle, serrait ses jambes contre lui et il la laissait parler, se laissant bercer gentiment par ses mots. Elle affirme qu’il n'a plus le droit de la quitter et il sourit en hochant la tête. « T’as pas de raison de t’en faire, je ne suis même pas capable de me foutre en l’air correctement. » Et c’était vrai. Puis, alors qu’il commençait à partir dans les songes du bien être, elle affirmait qu’elle voulait prendre son appartement, il ouvrait les yeux, fronçait les sourcils et se redressait pour se tourner face à elle. « Tu dis ça pile aujourd’hui, c’est fou ! As-tu lu dans mes pensées ? Mes parents ils veulent me payé un appartement parce que tu comprend je suis trop gay pour eux, alors on devrait le prendre tous les deux. On s’en fiche que que t’as pas les moyens c’est mon père qui le paie en échange je fais des études de médecine ! Viens vivre avec moi Ma Nah ! » Il prenait ses mains dans les siennes, il avait eu la trouille de vivre seul quand son père lui avait dit qu’il ne supporterait pas de voir passer ses conquêtes chez lui, Lucah avait mal pris la chose mais maintenant que Ma Nah parlait de vivre avec lui, il voyait un moyen de prendre une nouvelle vie. S’approchant d'elle, il la prenait dans ses bras et souriait gentiment quand elle affirmait qu’il ne fallait plus qu’il fasse ça. « Je ne ferais plus rien de Ma Nah, et tu pourras voir si on vit ensemble, je pourrais prendre Aroon avec moi et on vivrait une belle vie tous les deux, tu veux ? » Signe d’un nouveau départ, il avait presque hâte maintenant.

 

Ma Nah ne s’imaginait pas une vie sans son meilleur ami. Aussi étrange que leur relation puisse paraitre aux yeux des autres, c’était justement cette absence de désir physique qui rendait leur relation plus forte et plus belle encore. Car rien ne viendrait gâcher ce qu’ils ressentaient et vivaient. Tout n’était que tendresse et fusion. Rare était les fois où ils se chamaillaient, Ma Nah était d’une composition si douce qu’elle s’arrangeait toujours pour qu’il n’y ait aucun conflit et elle était si à l’aise avec son ami qu’elle pouvait facilement lui dire quand quelque chose la chagrinait. Serrée contre lui elle osait à peine imaginer s’il avait réussi cette folie … elle n’avait pas le cœur de rire faussement à sa blague. Elle leva vers lui un regard triste et pensa égoïstement alors tant mieux … tant mieux qu’il ne soit pas capable de le faire correctement … quel idiot … un idiot fou … il fallait qu’elle soit davantage présente pour lui, qu’elle l’aide à trouver un nouvel objectif. Elle était certaine que ces études de médecines pour faire plaisir à son père n’était pas la solution. Elle ne chercherait pas à le surveiller ni à le materner, mais à prendre soin de lui. Elle voulait pouvoir sécher ses larmes quand tout devenait trop dur, elle voulait être celle qui sache le faire sourire et rire et oublier. Oublier ses erreurs du passé. Lui donner suffisamment de force pour croire en son avenir. Lowen n’était qu’un pan de sa vie, et Ma Nah restait persuadée que s’ils devaient se retrouver ils se retrouveront. Parfois les gens se rencontraient avec un timing défaillant. Parfois les gens étaient trop rapides, trop en avance … il leur fallait du temps, se trouver eux-mêmes avant de pouvoir aimer quelqu’un d’autre … tu trouveras comment le retrouver.

 
Mais toujours de cette pudeur qu’elle craignait mal venu et surtout parce qu’elle ne voulait pas lui faire de faux espoir, elle gardait cette conviction pour elle et le serrait plus fort contre elle. Soudain sa proposition fut comme la réponse à tout. Un appartement, pour lui et elle. Un appartement pour eux et Aroon. Un appartement où ils pourront vivre loin de tout ce qu’ils subissaient comme pression. Il était certain de que son père refuserait mais … peut-être qu’il était temps pour Ma Nah de s’affirmer et de prendre position face à ses parents. De faire ce qu’elle voulait vraiment. L’année prochaine sa jumelle partirait faire ses études à l’étranger, en quoi serait-ce différent si Ma Nah prends son envole maintenant ? Surtout pour rejoindre Lucah. Qu’importe ce qu’ils peuvent penser, ou que cela soit inconvenant de voir deux jeunes vivres ensemble avant le mariage, Ma Nah s’en moquait bien. Tout ce qu’elle voulait c’était vivre cette vie qui semblait lui échapper. Elle n’était plus une enfant. Elle avait le droit à présent de faire ses propres erreurs et chercher la vie qu’elle voulait avoir … Puis, la joie qu’elle pouvait lire dans le regard de son meilleur ami n’était qu’une raison de plus pour accepter. Bafouillant dans un rire pleins d’émotion elle souffla « Tu es fou … je … je d’accord ! d’accord j’accepte ! » Comment lui refuser … ? Viens vivre avec moi Ma Nah ! Je viens. Je viens avec toi … voilà ce que son regard brillant et fiévreux de folie lui criait alors qu’elle riait en nichant son visage dans le creux de son cou. Deux gosses pleins de rêves. Voilà ce qu’ils seront.
 

Lucah avait des projets de vie, il rêvait de tout un tas de choses. Il était jeune quand il avait commencé à imaginer ces choses qu’il avait envie de faire avec lui, avant qu’il ne s’en aille et qu’ils prennent avec lui tous ces rêves. Lucah avait jamais été proche de ses parents et les disputent se faisaient maintenant beaucoup trop nombreuses pour qu’il puisse continuer à vivre avec eux, plus tôt dans la journée il avait reçus une message de sa mère qui lui disait qu’ils devaient parler tout les trois, il avait soupiré mais jamais il ne s’était attendu à avoir ce genre de conversation avec ses propre parents. Ils venaient en moins d’une minute de briser leurs lien de parents, ils n’étaient devenu que des géniteurs, que des personne qui seraient dans sa vie parce qu’il lui ont tout donner, jusqu’à la vie, mais ils auront tout reprit aussitôt en lui laissant un semble d’effet de parents. C’était eux qui étaient appelés quand il avait un problème de santé, et ce serait eux qui seraient tenus au courant pour sa scolarité, mais voilà ce qu’il s’est réellement passé.

Lucah s'était installé devant ses parents en face de lui pas trop proche pour ne pas lui laisser imaginer qu’ils avaient un lien trop précieux, soupirant Lucah avait croisé ses bras et avait attendu. « Lucah, on pense que tu devrais prendre un appartement bien à toi, un truc comme ta sexualité n’as pas lui d’être dans notre maison et on ne supporterait pas de voir des hommes passer toute la journée chez nous. Je te propose de prendre ton appartement et de le payer jusqu’à ce que tu en sois capable seul et en échange tu feras les études d’infirmier que tu as choisi parce que tu n'es pas capable d’avoir la même carrière que la mienne visiblement. » Plus froid, tu meurs. Son père venait de briser le reste de sentiments qu’il avait à son égard, après tout c’était ses parents mais quand ils avaient découvert qu’il aimait les hommes tout avait radicalement changé entre eux. Ils ne supporteraient pas de voir des hommes passer ici, comme s’il l’avait fait un million de fois alors que jamais personne n’était venu ici, et qu’en plus ils ne sont jamais à la maison. Lucah avant un rire amer, il regardait ses parents droit dans les yeux. « Très bien, on va faire ça comme ça, après tout c’est pas comme si jamais le choix, vous me payez un appartement et vous m'enfermer dans cette bulle qui laisse croire que vous êtes de bons parents. » Il n’avait rien dit d’autre, il vient de signer un pacte horrible avec ceux qui lui ont donné la vie.

Remontant dans sa chambre, il n’en pouvait plus, et c’était là qu’il avait perdu conscience, quand il avait entendu ces parents retourner au travail il avait fauté. Pour autant quand il redescend de son souvenir et qu’il voit le regard de Ma Nah après sa folle proposition, il est content de voir qu’elle, elle aime l’idée de vivre avec lui, elle ne se rends pas compte de se que sa provoque en lui. Ma Nah est sa famille, une famille qu’il se composerait lui-même sans avoir besoin de l’accord de ces géniteurs. « Ma Nah, je ne suis pas fou c’est surtout que de mon côté je n’ai pas le choix, aujourd’hui mes parents m’ont dis qu’ils ne supportent pas que je fasse venir des tonnes de mec dans ma chambres, chez eux, alors ils me paieront mon appartement ou je pourrait faire venir qui je veux et en échange je fais les études d’infirmier que j’ai choisit, parce que mon père s’est pas gêné de me dire que jamais je n’aurait d’aussi bonne carrière que la sienne, ils me virent de chez eux, ce sera simplement plus agréable si j’ai la personne sur qui je compte le plus avec moi. » Il se devait d’être honnête avec elle, il n'avait pas le droit de mentir à Ma Nah parce qu’elle était son dernier rempart avant l’issue la plus horrible qui soit, et qu’il fallait qu’il réussisse à faire comprendre à Lowen qu’il n’avait que des regrets et des sentiments pour lui aussi.

 

Ma Na l’écoutait, imaginait la scène et sentit son cœur se pincer. Jamais ses parents n’auraient osé tenir de tels propos envers un de leur enfant. Ils étaient peut-être exigeant avec eux mais … ils étaient aimants et bienveillants, autant que possible. Qu’importe les choix de leurs enfants, qu’importe ce qu’ils étaient au fond d’eux, ils les aimeraient de cet amour inconditionnel. Ma Nah ne comprenait pas comment des parents pouvaient aimer différemment. Elle savait avoir de la chance malgré une éducation stricte et parfois injustes avec elle, mais elle avait de la chance, car ses parents seront toujours là … toujours. Elle se relève, quitte le bain car l’eau devenait froide. Elle baissa le regarde, et souffla « Je serais là pour toi … » souffle-t-elle. La tristesse l’empêchait de parler. Elle comprenait le geste de son ami, ce désespoir de n’avoir ni parents ni amant. L’amour peut vous tuer et Ma Nah avait conscience qu’il ne tiendrait réellement que parce qu’elle était là … et de cette mission qu’on lui confiait, elle était certaine de la mener à bien. Dos à lui elle retira son t-shirt mouillé pour s’enrouler dans une serviette. Sa nudité n’était une gêne que parce qu’aucun homme ne l’avait déjà vu nu. Mais se dévoiler devant Lucah en cachant le principal ne la gênait plus. Elle lui fit alors face avec une autre serviette et l’aida à sortir du bain pour l’enrouler dedans. Elle en profita pour lui sécher les cheveux. Elle était pensive. Lointaine. Avait à peine répondu à son ami. Et son euphorie d’antan s’était estompée pour laisser place à une certaine colère contre cette famille. Lucah était un garçon si formidable … il ne méritait pas ça … loin de supporter cette pression, il méritait juste de l’amour … et c’était peut-être à cause de ses parents, de cet amour déviant qu’il avait reçu, qu’il avait fait ça à Lowen … comment avait-il pu d’ailleurs ? Elle n’en savait rien, mais loin de vouloir excuser son geste, elle savait aussi que son meilleur ami n’avait pas eu les meilleures armes pour apprendre à aimer. Et c’est avec cette pensée qu’elle releva le regard vers lui pour caresser sa joue. « Viens dormir chéri … » souffle-t-elle en l’aidant à aller jusqu’au lit. Elle attrape un t-shirt puis un second qu’elle lui donne et qu’elle enfile. Elle se glisse dans le lit et vient se blottir contre lui. Ses paroles tournant dans sa tête. Elle ferme les yeux un instant pour chasser ces sentiments trop forts. Elle n’était pas femme de violence mais avec de tels parents … Elle releva le visage vers Lucah et souffla « Ils ne te méritent pas … pas une once de toi … » dit-elle la voix cassée d’émotion. « Et il y a tant de garçons qui passent ici … ? » demande-t-elle maladroitement. Car elle ne savait pas si c’était une façon pour lui d’oublier Lowen, ou une image des plus dégradantes que ses parents avaient de lui … dans tous les cas c’était un fait que Ma Nah voulait comprendre. « Chez nous … » amorce-t-elle « Chez nous tu seras libre de faire ce que tu veux de ta vie Lucah … » souffle-t-elle en caressant son torse d’un geste rassurant. Je ne serais jamais loin pour te rattraper au vol si tu vol en éclat.

 

Leur relation ne sera plus jamais la même. Que ce soit pour les parents de Lucah avec lui, ou bien seulement entre Ma Nah et lui-même. Il ne pouvait déjà pas la voir différemment mais aujourd’hui c’était obligé. Elle avait quitté son travail plus tôt pour le rejoindre alors qu’il avait eu envie de quitter cette vie et ce monde. Rien ne saurait plus jamais lui faire de bien. Il savait qu’au moins en ayant perdu l’amour de sa vie et ses parents ce soir, il avait gagné une amie des plus chère qu’il n'avait jamais eu. Elle était un bijou, un joyaux et jamais il ne laisserais qui que ce soit l’approcher pour lui faire du mal et encore moins s’il s’agissait de blessures amoureuse, il en vivait une actuellement mais jamais il ne la laisserais subir ça tant ça lui avait fait du mal, du mal à en crever.

Elle le tenait entre ses bras, elle lui donnait l’amour dont il avait absolument besoin en ces temps-ci et surtout, elle lui donnait tout ce dont il n’aurait jamais plus besoin. Le tenant contre elle si fièrement elle ne pouvait pas lui faire plus plaisir en cet instant qu’en lui disant, en lui faisant cette promesse tacite du fait qu’elle serait toujours là pour lui et c’était tout ce qu’il avait besoin d’entendre.

Se redressant doucement, elle venait d'éclater la bulle dans laquelle ils venaient de se glisser pour sortir de l’eau qui devait sûrement être trop froide pour elle maintenant. Elle se changeait et il n’avait aucune honte à la regarder faire, il n’éprouvait vraiment d’attirance physique pour une femme, il la trouvait belle à Ma NAh mais jamais avec un desir telle que celui-ci. Alors il baissait la tête se perdant un cours instant dans ces pensées avant qu’elle ne tende une serviettes prêt de lui pour le guider vers la sortis de son bain à lui aussi, il ne sentait plus l’alcool et les médicaments maintenant mais en se redressant, il comprenait que sa avait été une rude soirée physiquement et mentalement parlant.

Il se tenait face à elle, nu comme un verre en allant dans sa chambre, il n'avait pas honte de son corps, Lowen lui avait toujours dit qu’il avait un beau corps et qu’il l’aimait. Prenant un tee-shirt et un short, il enfilait le tout avant de se glisser sous les draps dans les bras de sa belle. Elle lui parlait et il l’entendait de loin, comme déjà prêt à s’endormir. « Non, le seul qui était à ta place c’était Lowen et sans vouloir te vexer, j’aimerais que ce soit encore lui actuellement. » La vérité pure sortait d’un homme fatigué, alors blotti contre elle il fermait les yeux en rêvant de celui dont il traquera l’amour plus tard.