Yun Seok était têtu c’était bien connu. Sinon il n’aurait pas réussi à tenir aussi longtemps et aurait abandonné l’idée d’avoir un jour un regard autre que dédaigneux de la part de son paternel. Mais c’était aussi un défaut aux yeux de l’homme qui se trouvait devant lui. La preuve, le regard noir qu’il lui lançait pour cela et le fait qu’il est parlé de son statut de mafieux sous couverture. Ce n’était pas normal, en temps normal c’était l'inverse, la police qui infiltré la mafia. Et pourtant, il était là lui. Au milieu des flics à faire de son mieux pour faire disparaître des preuves qui pouvaient mettre en cause certains membres de la famille. “Tu veux que fasse quoi ? Ce n’est pas comme si je pouvais faire demi-tour maintenant. Je ne peux pas simplement quitter la police. Ça serait revenir à zéro. Pardon. A moins que rien.” Donc il ne pouvait pas se permettre une autre option il devait faire avec et continuer à vivre dans cette position délicate.

“Je vais pas mourir connement. Tu le sais très bien. Je fais attention même si tu ne me crois pas là dessus.” Il savait que son père se moquait bien qu’il vive ou meure mais pas l’homme devant lui. Sang Jun était le seul qui s’inquiétait toujours pour lui. Et même si Yun Seok avait beau lui tenir tête et agir comme un gamin capricieux, il savait qu’il tenait réellement à lui. “C’était juste bizarre car elle n'était pas là pour l’argent comme les autres. Voilà tu es content de savoir maintenant ?” Avoua le flic en soupirant sans se cacher.
Il sentait bien l’agacement de son aîné mais il ne pouvait rien faire contre, vu qu’il était lui-même agacé. “C’est pas que j’en ai rien à faire mais quoique je fasse tu finis toujours par me faire la leçon. Quand vas-tu enfin voir que je suis un adulte et que je fais attention ? Et qu’il n’allait rien se passer.” Il commencait à en avoir marre d’être prit pour un gamin immature. C’était pour cela qu’il avait élevé la voix, chose qu’il ne faisait jamais avec le plus âgé. Mais pour une fois, il avait besoin de mettre les choses à plat pour qu’ils puissent tous les deux se calmer et repartir du bon pied. Sinon l’animosité n’allait que grandir entre eux jusqu’à exploser.