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Quand le passé refait surface ft. Lowen

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Quand le passé refait surface ft. Lowen | Lun 23 Nov - 17:44
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ft. Lowen. Le pardon est aussi douloureux que l'amour, lui-même.

Un soupir, puis un second, il se tourne dans son lit puis recommence encore une fois, il n’en peut plus les images défilent sous ses paupières sans qu’il contrôle quoi que ce soit et… Voilà. Il venait de sursauté comme à chaque fois après ce rêve là, où bien est-ce que c’est un cauchemar ? Peut-être quoi qu’il en soit, il voit et revoit encore la scène, celle qui a marqué un bout de sa vie comme traumatisant, bien qu’il en soit le parfait responsable. Il se redresse les yeux dans le vague de sa chambre plongée dans le noir, puis il descend ses pieds de son lit les posant au sol. Il passe sa main sur son front humide de par les gouttes de transpiration suite à son rêve. Il décide de se redresser et de glisser ses lunettes sur son nez avant de descendre dans la pièce principale des Beolsae.

Il descend les escaliers pas très réveillé, mais il en a l'habitude parce que ces cauchemars reviennent encore et encore perpétuellement dans son esprit, ils hantent ses sommeils comme un énième piège pour parvenir à son ultime pardon. Il n’y arrivera certainement pas comme ça, ils s’en veulent et ne sont peut-être même pas prêt à se revoir alors à quoi tout ça pouvait-il rimer. Arrivé dans la cuisine de la fraternité, il entre, et comme à son habitude il allume la bouilloire pour s’y faire chauffer de l’eau. Ce soir il avait envie d’un thé bien chaud, alors il se mit en marche pour faire ça. Un bruit ? Il n’y fait même pas attention. Il continue, prenant une tasse, sortant même un peu de sucre pour accompagner sa boisson d’un léger réconfort. Il posait ses mains sur levier ensuite, se perdant une fois ultime dans ses pensées. Un second bruit le tire de sa rêverie puis il se retourne. Personne ? « Y a quelqu’un ? » Il pense à un beolsae bourré qui revient de soirée ou qui que ce soit d’autre mais rien ne parviens jusqu’à lui, personne. Il secoue la tête se disant que ça provient sûrement de son esprit mais il n’y fait pas attention.

L’eau du thé siffle, elle est prête et lui à besoin de réconfort. Il pensait à envoyer un message à la douce Ma Nah qui rythme ses journées autant que son cœur parfois, mais il était bien trop tard pour l'embêter avec ce cauchemar qu’elle devait sûrement connaître par cœur maintenant. Un troisième bruit se fait entendre et cette fois, il en est sûr y a quelqu’un. Il pose la bouilloire et s’avance vers la pièce voisine, le salon commun. Il y entre et s’immobilise de suite. Lowen. « Est-ce que je rêve encore là ? » Bon ok pas la meilleures phrase d’approche mais peut-être qu’il rêvait encore après tout. Il n’en fis rien, il ne bougeait pas jusqu’à ce qu’un chien lui lèche la jambe et que Lucah baisse le regard vers lui, un Shiba. Il les adore. Il se baisse et le caresse avant de finalement relever les yeux vers Lowen. Il ne rêvait pas, Lowen était bien là face à lui, sûrement tout aussi surpris. « Que fais-tu dans ma fraternité, Lowen? » Dire ce nom le hantait tellement qu’il n’en revenait pas de l’avoir dit si haut. Il se redressait avant de regarder l’homme en face de lui.


 
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Re: Quand le passé refait surface ft. Lowen | Sam 28 Nov - 20:01
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feat. Lucah. Le pardon est aussi douloureux que l'amour, lui-même.

un soir comme un autre. mes doigts pianotent sur mon clavier d’ordinateur et la lumière me crève les yeux. je me suis installé dans le salon commun du dortoir des beolsae pour jouer un peu, casque branché en bluetooth sur les oreilles. je sais qu’ici, je ne risque pas de réveiller quelqu’un. j’évite tout de même de crier trop fort lorsque je perds et que je rage soudainement devant une défaite injustifiée. nabi vient de quitter la partie et je fronce les sourcils, pianotant encore plus vite sur la fenêtre de conversation qui me relie à elle. tu t’en va déjà ? déconnes pas ou je te facture chaque minute où tu t’absentes. je bougonne dans mon coin quand je vois son icone devenir transparente, signe qu’elle vient de se déconnecter. il est tard, ou même tôt dans la nuit, alors je comprends mais j’aime trop jouer en équipe avec nabi. là, si ça continue, je vais me retrouver avec le pire des gamers et ça va me faire péter des câbles je le sens. je pousse un soupire et me gratte la tête en la reposant contre le dossier du canapé. j’entends alors un bruit soudain venant des escaliers et quelques secondes plus tard, de la cuisine des beolsae. je me stoppe dans mon élan alors que j’ajustais mon micro auprès de mes lèvres. tiens, quelqu’un a des insomnies ? je n’y porte pas plus d’attention et chuchote avec pas trop de discrétion. « espèce de petit fils de- » y a quelqu’un ? je me fige immédiatement sur place. cette voix. j’abandonne mon personnage en pleine game et dû à mon changement de comportement, je vis l’inscription game over s’afficher très vite sur l’écran de mon ordinateur. je suis sûr et certain de ne pas l’avoir rêver. je pourrais reconnaître sa voix entre mille. mais à cause de mon casque et de l’heure qu’il est, c’est aussi peut-être mon cerveau qui me joue des tours. alors je reprends la partie, faisant signe à newton de venir se poser sur le canapé à côté de moi.

pour autant, j’entends un bruit de sifflement, comme si la bouilloire de la cuisine venait d’être mise en marche. c’est sûrement le ou la beolsae qui vient de descendre qui doit la faire fonctionner. newton paraît aux aguets et ne se blottit pas contre moi, comme il le fait par habitude. un bruit se fit de nouveau entendre depuis la cuisine et la tête de mon shiba se lève instantanément, les oreilles droites, méfiant. je lui jette un regard et met pause à l’introduction de mon jeu. « bah alors newt ? détends-toi, il n’y a pas de fantômes ici, je t’assure. » j’ai lâché un léger rire en caressant sa petite tête, histoire de le calmer un peu. j’ai enlevé mon casque et j’ai rapproché mon visage du sien en l’observant avec de grands yeux amusés. « en parlant de fantômes, halloween c’est terminé mais ça te dit qu’on regarde un thread horreur ensemble ? …ah. » newton venait de sauter du canapé pour s’approcher d’une silhouette masculine qui venait de faire son apparition dans la pièce. est-ce que je rêve encore là ? mon cœur malformé sembla s’arrêter. cette fois-ci, j’en suis sûr, même sans avoir tourné la tête vers lui. lucah est là. dans cette pièce. mon souffle se fit court et j’ai tourné mes yeux sur newton qui lui léchait la jambe. apparemment il l’apprécie bien. je me mords la lèvre et ne le regarde toujours pas. qu’est-ce qu’il fout ici ? je laisse mes yeux se perdre dans la vide et mon sourire s’efface. je sais que je ne rêve pas, contrairement à lui. je suis bien trop éveillé pour imaginer cette scène. que fais-tu dans ma fraternité, lowen ? j’ai ravalé ma salive en entendant mon prénom être à nouveau prononcé par ses lèvres si douces. j’essaie de garder mon calme mais j’avoue que j’ai déjà les nerfs tendus. je me tourne finalement vers lui et l’observe de haut en bas sans gêne. il est là. et toujours aussi craquant, merde. « lucah.. » je me reprends et évite de trop perdre contenance. « je pourrais te retourner la question. c’est chez moi, ici. » je finis par me lever du canapé et newton accourt vers moi. je n’ai pas revu lucah depuis deux ans. depuis paris, et la nuit que l’on a passé ensemble. j’étais sous alcool et on a passé un bon moment mais.. le matin, je suis parti très tôt, je ne voulais pas avoir une discussion avec lui et continuer ce qu’on avait recommencé. je lui en veux toujours pour ce qu’il m’a fait, la pilule est loin d’être passée. mais je suis tiraillé entre ce qu’il s’est passé et mes sentiments, qui ont du mal à se faire la malle. quand va-t-il arrêter de jouer avec mon cœur déjà bien abîmé depuis ma naissance ? je continue de l’observer mystérieusement en silence. je n’ai pas le cœur à être un moulin à paroles, pas avec lui. j’ai juste envie d’envoyer tout valser. « on dirait que tu n’arrives pas à dormir. c’est qui cette fois ? » ai-je grommelé sèchement. en réalité, je ne veux rien savoir. ça me minerait le moral de le savoir encore avec un autre. déjà que le revoir me donne un mal de chien à réfréner mes sentiments. mon naturel jaloux revient au galop et avant qu’il ne revienne de trop je décide de me taire et d’attendre sa réponse. dans ma fraternité. alors lui aussi est un beolsae. génial. absolument génial.


 
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Re: Quand le passé refait surface ft. Lowen | Dim 29 Nov - 18:37
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ft. Lowen. Le pardon est aussi douloureux que l'amour, lui-même.

Quand le passé revient dans votre vie parfois ce peut être avec goût de bonheur mais parfois ça s'accompagne d’un goût de non-terminé. C’était sûrement ce que ressentait Lucah maintenant sans même s’en rendre compte. Il était dans le salon de sa fraternité, planté là face à son ex petit-copain, son chien à lui qui venait de lui lécher la jambe pour lui demander des câlins et Lucah savait juste pas quoi faire, ni même comme réagir. Il s’occupait de flatter le chien avant que celui-ci ne retourne auprès de son maître et Lucah se redresser pour poser les questions qui lui passaient par la tête. Autant dire tout de suite qu’il s’agit du calme avant la tempête parce que Lucah n’est toujours pas remis de tout un tas de trucs vis-à-vis de Lowen et à en voir son visage des plus crispé, Lowen non plus n’en a pas fini avec lui. Il venait de dire tout haut son prénom, le regardant comme s’il voyait un fantôme et Lucah croisait les bras sur sa poitrine. « Cache ta joie. » se retenait-il de lui lancé comme première pique. À contrario, Lowen ne se gênait pas pour l’attaquer directement en lui retournant la question sur le fait qu’il soit ici à cette heure. « Chez toi ? Comment ça, tu fais aussi partie de Beolsae ? » Il ajoutait en chuchotant. « Faut croire qu’ils laissent entrer n’importe qui maintenant. » dit-il en détournant même son regard de l’homme qui avait fait battre son cœur plus tôt dans sa vie, marmonnant dans sa barbe, pour qu’il n’entende pas ce qu’il venait d’ajouter.  

Entendant son eau bouillir, il fit demi tour allant l’éteindre puis en verse doucement dans sa tasse, n’en proposant cependant pas à Lowen, il prit une gorgée qu’il faillit recracher tout de suite en écoutant ce que Lowen venait de lui dire, comme si rien n’allait l’atteindre. Lucah fermait un instant les yeux, il se retenait tout simplement de dire de qui il s’agissait. « Il ne s’agit pas de ton sommeil et encore moins de ta vie à présent, pourquoi est-ce que ça aurait la moindre importance de savoir qui m’empêche de dormir ? » Il l’attaquait à son tout mais il se sentait défaillir, il avait tant rêvé de le retrouver, il avait tant rêvé de chaque chose qui aurait voulu lui dire mais la dernière choses que Lowen aurait dû faire ? C’était de le laisser dans un chambre d’hôtel de Paris sans la moindre chance de pouvoir arranger les choses entre eux. Sa se ressentait d’ailleurs maintenant, puisque de la rancoeur et totalement présente dans leurs pics, comme pour faire mal à l’autre pourtant on y avait vu de l’amour à l’époque, véritable et pure. « Pour ta gouverne, non je ne rêve plus d’hommes et personne n’entre plus dans ma vie alors garde tes commentaires à l’avenir. » Il en voulait à Lowen de l’attaquer de la sorte alors que lui tout ce qu’il rêvait c’était d'arranger les choses entre eux deux. Il n’avait jamais aimé, il n'aimerait jamais plus personne comme il aimait Lowen et tant pis si Lowen était prêt à fermer les yeux sur ça, ça en dirait long sur lui. Après tout, ce n’était certainement pas ce soir qu’ils en parleraient. Lucah prenait une nouvelle gorgés de sa boisson toujours perché derrière son plan de travail et se retourne vers le placard le plus haut ou le sucre se trouve, voulant en ajouter dans sa tasse il se maudit de ne pas être assez grands pour l’attrapé, tant bien que mal il essaie en marmonnant une nouvelle fois dans sa barbe qu’il devrait mettre le sucre plus bas.

 
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Re: Quand le passé refait surface ft. Lowen | Mer 2 Déc - 18:42
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feat. Lucah. Le pardon est aussi douloureux que l'amour, lui-même.

la tristesse s’empare de mon âme, mon cœur se serre. si seulement je pouvais être en train de rêver. mais.. pour autant que je puisse en dévier mon regard, il est toujours là, il ne disparaît pas. heureux de le revoir, ça non, je ne l’étais pas. pas le moins du monde. lucah m’a brisé, comme si la vie ne m’avait pas encore assez coupé en deux, il a fallu qu’il fasse comme presque tout le monde, il a fallu qu’il me trahisse du plus profond de son corps. cette vision d’horreur, je l’aurais toujours, à moins que quelqu’un me la fasse oublier. je lui ai donné mon organe déjà fragile, et il l’a piétiné cette nuit-là. je ne peux pas être heureux de le revoir, non.. je n’ai que de la tristesse, et de la rancœur envers lui. je le vis croiser les bras, apparemment pas dans une joie extrême face à l’accueil que je venais de lui faire. à quoi s’attendait-il ? à ce que je lui saute dessus et que je lui témoigne mon affection ? à ce que je lui dise à quel point il m’a manqué ? la haine me monte et je serre le poing. fichu caractère impulsif. j’espère que je vais arriver à me contenir assez longtemps. à mes oreilles parvinrent un chuchotement, presque dans la foulée. le chuchotement de lucah était inaudible, si bien que même en tendant les tympans un maximum, je n’ai pas réussi à entendre quoique ce soit. je me suis contenté d’hocher la tête pour confirmer que j’étais bien chez les oranges moi aussi avant de le voir faire demi-tour vers la cuisine. il revint presque immédiatement avec une tasse dans la main et la jalousie s’empara de mes lèvres. il ne dort pas. et comme mon naturel jaloux avait décidé de pointer le bout de son nez, je n’ai pu m’empêcher de sous-entendre sèchement que ça y est, il avait de nouveau quelqu’un d’autre. je ne sais pas à quoi je joue puisque émettre ce genre d’hypothèses ne m’aide pas du tout à me sentir mieux, bien au contraire. j’ai tout de même continué de le toiser d’un regard suspicieux, et sombre. m’adossant contre le mur du salon, je croise les bras de profil, et en silence, je l’écoute amèrement. pourquoi est-ce que ça aurait la moindre importance de savoir qui m’empêche de dormir ? je roule des yeux et ferme les paupières, affichant une mine nerveuse. les bras toujours croisés et le regard toujours clos, je lâche un simple et froid, « je ne sais pas. », en guise de réponse. je ne me reconnais pas. moi qui ai l’habitude d’enchaîner les phrases comme elles me viennent, là, devant la situation, je n’en ai pas envie. j’ai lâché un soupir rempli de frustration, feignant de l’ignorer totalement. « c’est vrai, tu as raison. ça m’importe peu de savoir à qui tu te donnes maintenant. » je me suis dirigé vers l’écran de mon ordinateur posé sur le canapé pour le fermer et y débrancher tous les fils qui en dépassait. j’ai envie de couper court à la conversation. ma rancœur envers lui grandit de seconde en seconde et j’ai vraiment l’impression que je vais exploser. garde tes commentaires à l’avenir. la goutte qui fit déborder le vase. j’ai lâché mon ordinateur qui retomba dans un bruit sourd sur le fauteuil. je me suis retourné vivement vers lui, le fusillant du regard. « je te trouve bien sûr de toi pour quelqu’un qui m’a détruit de l’intérieur. » il était l’homme que j’avais le plus aimé sur cette terre, et même la personne pour laquelle j’avais le plus vibré dans ma vie. le voir devant moi me faisait déjà assez de mal pour qu’en plus il en rajoute. il ne pouvait pas atterrir dans une autre fraternité ? pourquoi a-t-il fallu qu’il soit aussi ici ? du coin de l’œil, je le vois alors tenter d’attraper quelque chose. je l’observe faire, admirant son dos d’où je me trouvais. les souvenirs charnels de nos nuits passées ensemble me revinrent en esprit mais je fis de mon mieux pour les chasser le plus rapidement possible. je continue de le regarder galérer pour attraper le sucre dans le placard tout en haut sans rien faire. je finis par me rapprocher et par m’appuyer sur le plan de travail juste devant moi. lucah semble marmonner qu’il devrait, à l’avenir, mettre le sucre plus bas. j’hausse un sourcil et devant le comique de la situation j’esquisse un petit sourire malicieux. comme je ne perds jamais une occasion de plaisanter, je m’approche de lui dans son dos et, par-dessus sa tête, j’attrape l’objet de ses désirs d’un geste agile. reculant immédiatement, je le tends en l’air avec un regard amusé. « 40 000 wons pour avoir le droit de m’approcher. 100 000 pour le sucre. » ce qui commence à faire déjà un vide dans le porte-monnaie. même si je lui en veux, même si j’ai toujours un goût amer quand je le regarde, je ne peux pas m’empêcher de le taquiner comme je le faisais à l’époque. mais au fond de moi, ça ne me plaît pas. je ne devrais pas baisser ma garde pour si peu. « alors ? tu choisis quoi ? » je me mords la lèvre et reprends mon expression sombre, gardant tout de même mes yeux brillants. parce qu’à chaque fois qu’ils se posent sur lucah, ils scintillent et ça, je ne peux rien y faire.


 
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Re: Quand le passé refait surface ft. Lowen | Mar 8 Déc - 10:45
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ft. Lowen. Le pardon est aussi douloureux que l'amour, lui-même.

La tension dans la pièce était beaucoup trop forte, mêlé de sentiments et de haine, de colère et d’envie de passion et en même temps de rien du tout. L’un en face de l’autre avant que Lucah n’aille s'occuper de son thé de la nuit, un rituel qu’il prenait à cœur quand il rêvait trop de… Lui. Il entendait cependant la première remarque de Lowen à son égard, pas des moindres puisqu’il s’en fichait de savoir à qui il se donnait, Lucah eu un mouvement de recul face à sa tasse, du dégoût de lui-même face à celui qu’il a trahi. Il avait envie de vomir maintenant parce que ce jour-là quand il a commis cette erreur il s’est autodétruit en plus de détruire celui qu’il portait dans son cœur. « Je.. » Rien, pas un mot n’arrivait à sortir de sa bouche. Bien sûr qu’il ne se donnait à personne, bien sûr qu’il n’avait aimé que lui aussi fort et plus personne n’arrivait à entrer dans sa vie maintenant, bien qu’il se fasse draguer, il peut en jouer un peu mais ça s'arrête là. Il était désirable, Lucah, il le savait et on lui faisait savoir mais ça se stoppait là, il ne donnerait jamais plus son corps qu’à Lowen, comme à Paris. Puis dans la lancée Lowen semblait en avoir beaucoup à dire puisqu’il affirme que Lucah était bien trop sûr de lui après l’avoir détruit de l’intérieur. Il n’arrivait plus à bouger, il savait comment lui faire du mal et il continuait de la faire sans peine. Lucah n’avait bien sûr pas le droit de répliquer, il devait subir ses attaques parce que c’était lui le premier à avoir attaqué Lowen et de la pire façon qu’il puisse être. « Crois moi je ne suis pas si sûr de moi au fond. » Il n’arrivait qu’à dire ça, il n’avait pas le droit de répondre plus où d’attaquer encore bien que l’envie lui brûlait les lèvres.

Lucah continuait la préparation de son thé qui commençait déjà à refroidir quand il eut besoin du sucre, bien sûr bien trop haut pour lui par contre la scène suivante il ne l'aurait jamais cru possible. Il venait de prendre du sucre dont il avait besoin sans faute, vu que Lucah était petit. Il se retourne immédiatement. « Donne-le moi. » Il fut tout autant surpris de l’écouter demander de l’argent et pour l'approcher et pour le sucre. Lucah pince ses lèvres entre elles, il hausse un sourcil en croisant les bras sur son torse. « Donc tu veux jouer avec moi maintenant ? » Il l’observe de haut en bas, il était l’homme le plus beau que Lucah n’ai jamais vu et n’ai eu la chance d’avoir dans sa vie. Il sourit en le regardant franchement dans les yeux avant de faire un pas vers lui avant que Lowen ne demande ce qu’il choisit. « Je choisis d’approcher de toi. » Est-ce qu’un jeu était en train de naître là dans la nuit, genre dans la cuisine ? Qu’elle serait sa prochaine question. « J’ai le droit alors, de m'approcher ? » Il fait un pas vers lui une seconde fois avec la trouille que Lowen en fasse un en arrière et ne le fasse galérer. Parlant en Français comme ils avaient appris un peu quand ils étaient à Paris, Lucah ajoute : « le sucre est bien trop cher et j’en ai besoin. » Il penchait la tête curieuse de savoir s’il avait compris ses mots, lui était resté sur paris un temps avec son père et avait pu apprendre à parler le Français mais Lowen comprendrait-il ce qu’il disait ?  

 
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Re: Quand le passé refait surface ft. Lowen | Jeu 10 Déc - 15:11
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feat. Lucah. Le pardon est aussi douloureux que l'amour, lui-même.

ce que je disais était vrai. je n’en avais plus rien à faire d’avec qui il pouvait bien faire toutes ces choses au lit. ce n’était plus moi, et c’était tout. enfin tout ça, c’était peut-être ce que je m’efforçais de me faire croire à moi-même. parce qu’au vu de mes réactions remplies de jalousie, je suis forcé finalement de me ressaisir. lucah compte encore pour moi, plus qu’il ne le devrait. visage fermé, paupières closes, je lâche un soupir et fait semblant de l’ignorer en lui répondant que tout ça m’était égal dans tous les cas. j’aimerais que tout ce qu’il s’est passé entre nous ne se soit jamais produit, j’aimerais ne jamais lui avoir déclaré mes sentiments sur ce foutu toit d’immeuble. j’aimerais avoir eu l’intelligence de me taire et de continuer simplement mon chemin. a l’époque, je savais qu’avec mon statut de trainee, ce serait compliqué. pourquoi est-ce que je n’ai pas fait machine arrière ? mon cœur m’a fait tellement souffrir que je me demande encore si la chute que j’ai subis juste après paris n’était pas un doux et violent mélange des entraînements intensifs et de mes retrouvailles françaises avec lucah. tout mon monde s’est effondré et en étant alcoolisé à cette soirée, je me suis rajouté une souffrance en plus. j’ai craqué, et je n’aurais pas du. lucah n’arrivait pas à me répondre et moi, je fulminais. j’avais envie de m’en aller, j’avais envie qu’il s’en aille. je le sentais tout près de moi et pourtant.. pourtant je ne pouvais pas le toucher comme avant. ça fait maintenant quelques années que je ne peux plus. cette soirée à paris, m’a simplement embrouillé les esprits. je me souviens pourtant de sa peau contre la mienne, de ses regards langoureux, de la chaleur qui animaient nos corps. mais je m’en souviens de trop. crois-moi je ne suis pas si sûr de moi au fond. serrant les dents, je n’ai rien répondu et j’ai préféré le laisser à la préparation de son thé.

si je m’attendais à venir le taquiner comme avant.. je ne devrais pas, mais mon cœur et mon corps sont irrésistiblement attirés par lui. je recule et lève le bras en l’air d’un air amusé. donnes-le moi. je lui avais fait du chantage, comme avant. j’hésitais entre me battre contre le démon ou l’ange qui se confrontaient en moi. l’un voulait que je continue de lui en vouloir et l’autre, voulait que j’apaise les choses, tranquillement. mon comportement était complètement indécis, presque bipolaire. attendant sa réaction, mon regard tomba sur ses lèvres qu’il pinça en croisant ses bras sur son torse. « peut-être bien, oui. » je lui adresse un regard plus doux, plus malicieux mais néanmoins, je reste sur mes gardes. quand je le vis faire un pas vers moi, mon cœur s’accéléra. mes yeux le détaillait de haut en bas, ils suivaient le rythme effréné de mon cœur à l’intérieur. sa question suivante, et son sourire me fit flancher. j’ai le droit alors, de m’approcher ? pour dire la vérité, j’en avais fortement envie. pas certain que ce soit très sain comme situation, parce que je lui en veux toujours. l’ange et le démon se confrontent en moi depuis quelques minutes, et je n’arrive pas à décider sur quel pied je souhaite danser. ses mots changèrent du coréen à l’élégant français et j’ai plongé mon regard dans le sien. il est bien trop attirant quand il s’exprime en langue française. et savoir si j’ai tout compris.. en effet. même si je n’ai passé que quelques semaines là-bas, j’avais déjà appris la langue au lycée et par moi-même. ma capacité de mémorisation est plutôt bonne, donc je n’ai pas trop eu de soucis avec les langues étrangères, que ce soit le français, l’anglais, le japonais ou le chinois. je continue de regarder lucah, stoïque. il s’est approché de moi et je fis alors de même, tout en le fixant d’un air plus sombre. « tiens, du français. ça fait longtemps, ça me rappelle bien des choses. » ai-je murmuré moi aussi dans la langue française. je n’en peux plus. je sais de quoi j’ai envie. la confrontation entre l’ange et le démon est terminée. d’un coup, je pose le sucre sur le plan de travail et me rapproche instantanément de lucah, le plaquant contre les placards de la cuisine des beolsae. c’est le démon qui l’a emporté. je le regarde d’un air noir, mon visage proche du sien, mon souffle percutant sa peau. « tu es bien naïf ça n’a pas changé, tu t’es fait avoir en beauté. » je le toise un instant, détaillant son visage doux et innocent, son cou bien plus qu’accessible. il faut que je me reprenne, c’est le moment où je dois faire preuve d’une force mentale hors-norme. ses paroles me revinrent en tête. je choisis d’approcher de toi. « tu as fait le mauvais choix. il fallait partir. » il fallait partir, parce que j’ai diablement envie de t’embrasser. ce jeu m’excite trop et me fait perdre mes moyens, alors que c’est moi-même qui l’ai instauré. ce qui veut tout simplement dire que je craque encore pour lui. c’est compliqué à se l’avouer. mon regard se plonge dans le sien avec une froideur et pourtant, une excitation bien visible. donc tu veux jouer avec moi maintenant ? oui, c’est ce dont j’ai actuellement envie. me rapprochant encore plus jusqu’à ce que mes lèvres effleurent les siennes, j’ai chuchoté d’une voix grave. « est-ce que je peux jouer avec ton corps comme tu as joué avec mon cœur ? » je serre le poing. en moi, se mélangent de la jalousie, de l’amour, de la colère et de l’attirance sexuelle. je rassemble toute la force mentale qu’il me reste pour ne pas craquer. il ne faut pas que je l’embrasse, non. je passe ma langue sur mes lèvres et néanmoins et fait en sorte de rester impassible pour le faire languir. « j’en aurais bien envie. » mais le démon en moi me retient. parce que je ne peux pas encore le faire mien, pas en repensant qu’il a finit une de ces nuits qu’il aurait du passé avec moi, dans les bras d’un autre. « tu sais à quel point je suis jaloux, et t’as osé me faire ça. » ai-je rajouté sèchement, mes lèvres toujours proches des siennes. mes yeux brillent d’excitation et je me penche pour souffler dans son cou. « alors maintenant, oui, j’ai envie de jouer. »


 
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Re: Quand le passé refait surface ft. Lowen | Ven 11 Déc - 11:20
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ft. Lowen. Le pardon est aussi douloureux que l'amour, lui-même.

Est-ce que ne pas se rencontrer plus jeune aurait une autre histoire d’eux deux ? Est-ce qu’il seraient quand même tombé l’un sur l’autre, est-ce qu’ils seraient tombé en amour l’un pour l’autre ? Lucah se pose la question tous les jours depuis qu’il ne sont plus ensemble même si leurs vies n'ont de cesse de se croiser. Vous savez ce qu’on dit, non ? Si une personne dit faire partie de votre qu’importe le nombre de fois où vous vous séparerez vous finirez toujours par vous retrouver. Lucah trouvait que sa avait un côté pathétique et en même temps il laissait battre son cœur pour Lowen depuis si longtemps qu’il pensait bien qu’il devait y avoir une part de vérité la dedans. Face à Lowen Lucah perdait souvent pied, il n’arrivait pas à y voir clair et c’était souvent à cause de ça qu’il avait fait les mauvais choix, il s’en mordrait les doigts aussi longtemps qu’il le pouvait parce qu’il avait tout gâché et il le savait, il en souffrait chaque jour que la vie faisait.

Les choses étaient comme ça, la haine et la colère faisaient qu’il laissaient toujours faire leurs envie quand il étaient face à face, comme maintenant quand Lowen avoue qu’il à peut-être envie de jouer. Lucah l'observe, il n’en montre pas combien il veut jouer avec lui, lui et lui seul. Il l’observe et lui pose la question, est-ce qu’il en avait le droit, au moins, de s’approcher de lui ? Lowen ne répondait pas, il ne lui dit pas s’il en avait le droit mais Lucah prenait quand même la décision de s’approcher de lui, il le faisait et il en subit les conséquences. Il parlait français, lui disant combien le sucre était cher et qu’il en avait besoin, Lucah sucrait bien trop mais il ne pouvait faire autrement. Lowen ajoutait que ça lui rappelait bien des choses le fait que Lucah lui parle en français et il sourit doucement ravis qu’il s’en souvienne encore. « Alors tu t’en rappelles. » C’était une simple affirmation, c’était le cas et Lucah savait que LOwen se souvenait comme lui de tous les détails. « Pourtant tu m’as laissé seul, là-bas. » Continuant à parler en français pour le titiller, puis Lowen pose le sucre et s’approche dangereusement de Lucah se plaquant presque tout contre lui, la pénombre leur tient compagnie et Lucah voit parfaitement chacun des détails de son visage, il l’avait si souvent rêvé qu’il en connaissait chacun d’entre eux. Néanmoins surpris, Lucah n’ose rien faire qui soit déplacé au point d’en faire fuir une nouvelle fois, l’homme de ses rêves.  Lui disant combien il était naïf piquait au vif Lucah qui fronçait légèrement les sourcils. « T’es bien le seul qui arrive à me rendre si naïf, j’en ai bien peur Lowen. » Il s’amusait vraiment à parler en français sachant pertinemment qu’il comprenait ce qu’il lui disait. « Je me fiche d’avoir fait le mauvais choix si c’était pour avoir le droit à ça. » Sentant ses lèvres proches des siennes, Lucah souris cependant un court instant avant que son sourire ne se perde et que son cœur ne se bloque dans sa poitrine. Il voulait jouer avec son corps comme Lucah avait joué avec son cœur. Les larmes montèrent automatiquement à ses yeux n’osant plus croiser son regard, combien de fois devrait-il s’excuser d’avoir fait le mauvais choix, à l’époque il était jeune et Lowen n’avait pas été là pour le remettre dans le droit chemin alors que devrait-il faire pour se faire pardonner. « Tu sais quoi Lowen… Joue, vas-y prends tout ce que tu veux de moi, de toute façon c’est toujours mieux que de ne rien avoir qui vienne de toi. Prends moi avec toute ma dignité même si t’en as envie, piétine là, je suis fatigué d’avoir à chercher comment me faire pardonner. » Il avait très mal vécus le fait que Lowen l’ai laissé ce jour-là à Paris alors qu’il pensait avoir réussis à se faire pardonner, le voyant ainsi contre lui Lucah ne pu s'empêcher de poser ses mains à plat sur le torse de Lowen, le regardant dans les yeux à présent. « Je suis prêt à tout abandonner pour avoir ton pardon, alors prends tout ce qu’il me reste et piétine le comme je l’ai fait avec ton cœur. » Lowen n’avait de cesse d’ajouter combien il était jaloux et Lucah ne put s'empêcher de dire une phrase qui prouvera ou non si Lowen l’aime encore. « Tu l’as dit avant, tu t’en fiche d’avec qui je finis mes nuits non, alors non je crois que tu n'es plus jaloux à cause de moi. Tu n'es pas jaloux si maintenant je m’en vais, n’est-ce pas ? » Il savait qu’il piquait directement Lowen et qu’il aurait un réaction, serait-ce la bonne, celle que Lucah espérait ou bien Lowen allait-il laisser tomber Lucah une bonne fois pour toute ?  

 
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Re: Quand le passé refait surface ft. Lowen | Sam 12 Déc - 20:05
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feat. Lucah. Le pardon est aussi douloureux que l'amour, lui-même.

alors tu t’en rappelles. sa douce voix fit écho dans ma tête, m’emmenant en même temps dans mes souvenirs parisiens. le jour où nous nous étions revus, le soir où tout a dérapé, la nuit que nous avons passé. j’aimerais tout oublier. ce serait plus facile pour moi. pourtant tu m’as laissé seul, là-bas. il continuait de me parler en français, comme pour me rappeler un peu plus ce que nous avions fait. nos souvenirs ensemble les plus récents. je voulais tout oublier. tout. pourquoi s’acharnait-il à me le remettre sous le nez ? « lucah. ce qu’il s’est passé à paris, restera à paris. l’alcool m’a fait craquer alors que je n’aurais pas du et tu le sais très bien. »  la boisson m’a rendu faible face à toi et maintenant je m’en veux, je m’en veux tellement. je m’en veux d’avoir encore profité de ta chaleur corporelle pendant quelques heures. j’aurais tout donné pour que tu oublies et pour que je sois le seul, au moins, à m’en souvenir. au lieu de ça, je suis parti le matin même, sans t’accorder une seule seconde de discussion. parce que je ne voulais pas craquer, parce que je me sentais encore trop faible et trop énervé contre moi-même. emporté par le démon qui s’éveillait en moi, j’ai déposé le sucre plus loin et j’ai plaqué lucah contre les meubles de la cuisine. une main de part et d’autre de son visage, je le tenais dans le blanc des yeux et là, il ne pouvait pas s’enfuir, et moi non plus. s’il souhaitait avoir cette discussion maintenant, nous allions l’avoir. mais comme avant, je le trouvais si naïf de croire qu’en s’approchant de moi je n’allais rien tenter. maintenant qu’il était bloqué contre moi, je l’observais froidement. je le détaille encore et encore, comme je l’avais fait la première fois que nos visages s’étaient trouvés aussi proche sur ce toit dans l’enceinte du lycée. les différences sont notables cependant : nous ne sommes plus de simples lycéens, et l’amour n’est plus le même. il n’est plus aussi pur, plus aussi lumineux en tout cas, pas de mon côté. je sais que j’ai énormément de rancœur et qu’au bout de toutes ces années, certains auraient pardonné et jeté l’éponge.. pas moi. je lui ai tout donné et il m’a trahi. je n’arrive tout simplement pas à passer outre. « ne me dis pas ça, je vais finir par te croire. »  je lui répondais en français aussi, si bien que si un des beolsae arrivait dans la cuisine en plein milieu de la nuit et nous trouvait ici, il ne comprendrait rien à notre échange. plutôt pratique, j’ai pas du tout envie que toute la fraternité soit au courant de mes aventures et relations passées. et alors que je commençais à avoir envie de l’embrasser, d’autres mots sortirent de mes lèvres. d’autres mots plus durs, plus terribles, plus déchirants. parce que c’est ce que j’étais dans le fond depuis la fin de ma relation avec lucah, déchiré. alors que je serrais le poing et que je le fixais d’un air tranchant, mes lèvres effleuraient les siennes sans pour autant vouloir les toucher. je ne devais pas le faire. si je craquais maintenant, je perdais toute crédibilité. et c’était loin d’être dans mes plans. dans son regard perlèrent des larmes, et il détourna les yeux, brisant le contact visuel ardent qui s’était installé. j’ai froncé les sourcils comme si j’étais étonné de sa réaction. non. évidemment. je viens de lui rappeler que je lui en veux toujours, je viens de lui sous-entendre que j’aimerais jouer avec lui comme il a joué avec moi. évidemment que ça ne doit pas lui plaire. mon souffle percutait son visage pendant qu’il me répondait avec avidité. a ces mots plutôt séduisants, enflammés mais tristes, j’ai croisé son regard à nouveau. « je ne sais pas très bien si tu vois ce que je veux dire, quand je parle de… jouer. »  je sens ses mains se poser sur mon torse et je n’esquisse aucun geste pour m’éloigner. ce simple contact m’excite plus qu’autre chose. mais encore une fois, je ne peux pas le faire mien. je ne peux plus. alors jouer oui, mais jusqu’à quel point ? je souffle dans son cou, lui parle sèchement en lui rappelant à quel point je suis jaloux et qu’il a pourtant, finit une de ses nuits dans les bras d’un autre. qu’ai-je fait pour que tu t’éloignes de moi à cette époque ? qu’ai-je fait pour souffrir autant ? je sens qu’un autre sentiment monte en moi mais je fais tout ce que je peux pour le réfréner. je dois tenir. encore quelques minutes. ce n’est plus très long. tu n’es pas jaloux si maintenant je m’en vais, n’est-ce pas ? la goutte déborda. mon sang ne fit qu’un tour. je me suis rapproché un peu plus dangereusement, relevant la tête vers la sienne alors qu’elle était précédemment dans son cou. je l’ai fusillé du regard. j’étais furieux, mais j’avais aussi et surtout les yeux d’un jaloux. le même jaloux que j’ai toujours été envers lui. « tu crois mal. si tu pars maintenant, je jure que le gars que tu pars rejoindre est un homme mort. » dis-je les dents serrés. je passe plus mon temps à tuer des gens sur les jeux que dans l’irl alors je ne sais pas trop ce que ça donnerait si je m’emportais trop. mais ma réaction, la réaction que je venais de lui donner ne me plaisait pas. parce qu’elle signifiait une chose : j’étais encore attaché à lui et ce, malgré tous les efforts que j’ai fait pour l’oublier. alors le sentiment que j’avais retenu avec difficulté en moi s’échappa. la tristesse. ses mots me revinrent en tête. prends-moi avec toute ma dignité même si t’en as envie, piétine-la, je suis fatigué d’avoir à chercher comment me faire pardonner. des larmes d’énervement, de tristesse et de frustration firent irruption aux coins de mes yeux. « non. »  ai-je murmuré simplement. je sentais mes lèvres trembler alors que je me décidais enfin à lui répondre. « non, je ne te ferai rien. parce que même en te faisant l’amour, je ne pourrais jamais te pardonner. »  ma voix se faisait plus grave mais plus tremblante aussi. les larmes coulaient le long de mes joues, lentement, comme une torture qui finalement s’éveillait au grand jour sur ma peau. « pourquoi lucah ? pourquoi tu me fais ça ? pourquoi tu reviens encore ? pourquoi tu te montres devant moi chez les beolsae ? pourquoi est-ce que je te retrouve toujours peu importe où je vais ? j’en ai marre lucah ! »  je craquais, littéralement. mes yeux embués de larmes dans les siens, je n’avais pas honte de pleurer devant lui. cette conversation, nous aurions du l’avoir il y a des années. pourtant, elle arrivait seulement maintenant. mon cœur était percé de toutes parts. « je ne veux plus souffrir ! je ne veux plus avoir mal, tu comprends ? l’amour était plus facile quand je ne le connaissais pas si tu veux tout savoir merde ! »  je sanglotais, mais toujours de haine, de frustration. de rage, j’ai laissé mon poing frapper l’emplacement sur le placard juste à côté du visage de lucah. j’imagine que ça l’a surpris mais la colère en moi de le revoir est trop forte. j’essuie maladroitement les larmes qui me coulent sur le visage avec la paume de ma main. mes yeux étaient encore trempés, mais les larmes s’étaient arrêtées de tomber. alors que je m’étais laissé envahir par mes émotions, je me suis repris pour lui expliquer le fond de ma pensée d’un ton autoritaire, blessant, sec. « jouer pour moi, signifie que maintenant que nous sommes dans la même fraternité, à chaque fois que je te croiserai, je te ferai languir, sans jamais rien te donner. parce que tu ne mérites plus rien de moi. »  je lui ai jeté un regard noir, serrant mon poing et baissant mon regard vers sa bouche. « tu vois comme elles sont proches là ? profites-en de les regarder, puisque tu n’auras plus d’occasions d’y goûter. »  et sans un autre mot, je lui ai lancé un regard mauvais avant de taper une seconde fois sur le placard de la cuisine et de m’éloigner, tournant les talons pour retourner dans le salon. j’allais lui mener la vie dure, il aurait tout intérêt à changer de fraternité. l’enfer venait tout juste de commencer. les larmes menaçaient de couler encore pendant que je serrais les dents et que je rangeais mon ordinateur dans sa sacoche. je lui en veux, je lui en veux tellement.


 
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Re: Quand le passé refait surface ft. Lowen | Dim 13 Déc - 18:30
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ft. Lowen. Le pardon est aussi douloureux que l'amour, lui-même.

Le ton avait changé, la conversation sérieuse venait de commencer et la finalité sera fatale ou non pour leur futur. Lowen commence les hostilités en disant bien haut et fort, toujours en français combien tout ce qu’il s’était passé à paris le resterait et Lucah comprenait pourquoi. Après tout, c’était peut-être bien mieux ainsi, Lucah avait gâché leur amour à Séoul alors pourquoi faire que ça s'arrange en France, n’est-ce pas ? Il penchait la tête, sentait son parfum à plein nez comme si Lowen ne l’avait jamais laissé.Il était embrumé, heureux de pouvoir sentir ça à nouveau mais Lowen n’en avait clairement pas fini avec lui et Lucah en tremblait d’impatience. Ils devaient l’avoir cette conversation alors là voilà. « Très bien Lowe, j’oublierais Paris, j’en oublierais jusqu’à chaque détail, c’est une promesse. » Mensonge, il nierait juste qu’ils se sont croisés là-bas mais il ne pourrait pas oublié combien Lowen l’avait aimé ce soir-là, il n’avait juste pas assumé le lendemain ? Il avait regretté si fort que Lucah le sentait jusque là. « Je suis désolé que t’en vienne à regretter ces moments-là. » Et combien ça lui brisait le cœur de savoir qu’il regrettait d’avoir été avec lui. Ses larmes étaient toujours au coin de ses yeux, et Lowen continuait avec sa pression, celle qui pousserait ou non Lucah à l'embrasser. Parce qu’il en crevait d’envie de l'embrasser, pour lui faire savoir combien c’était lui et personne d’autre.

Lowen avait mal, il soufrait de ce que Lucah lui avait fait subir et Lucah en aurait donné sa vie pour qu’il n’ai plus de souvenir de cette foutue erreur de jeunesse, parce que oui il étaient jeune et idiot à cet époque. Lowen est le premier véritable amour de Lucah, il n’avait cependant pas assez de temps à lui consacrer. Puis le regardant planté dans cette cuisine, contre les meubles Lowen lui donne un avertissement lui disant qu’il ne savait pas de quoi il parlait quand il s’agissait de jouer avec lui. « Je m’en fiche, fais tout ce dont tu auras envie. » C’était clair, net et précis tant qu’il pouvait l’avoir lui, Lowen pourrait prendre ce qu’il voulait il était prêt à tout. « Alors tu n'es pas jaloux, par contre si je m’en vais la personne mourra ? Sache déjà pour ta gouverne monsieur je sais tout, que j’ai personne dans ma vie, j’ai plus eu personne depuis ça… Cette erreur. » Il venait de l’avouer plus haut qu’il ne l’aurait cru mais toujours dans cette langue qu’il ont appris tous les deux. Fallait qu’il arrête de penser que Lucah c’était donné à divers hommes sous prétexte que lui ne voulait plus de lui.

Ces mots, ceux qu’il venait de prononcer venaient de signer la fin. Ça y est, Lowen parlait enfin. Il frappait même le meuble ou il étaient appuyés, Lucah sursautait à chaque fois en fermant les yeux se disant que la prochaine sera surement pour lui, il n’osait plus bouger, laissant même retomber ses bras le long de son corps. Combien Lowen ne savait pas toute la douleur de sa perte avait causé, il aurait pu souffrir mille fois mais ces mots-là, c’était un million de fois pire. Lucah ne pouvait simplement pas lui dire que sa vie ne comptait pour rien si Lowen n’en faisait pas partie, il avait juste repris l’habitude d’être sans lui. Il comprenait tout le mal qu’il lui avait fait, si bien qu’à l’époque Lucah avait essayé de mourir par dégoût de lui-même. Lowen même avait dit qu’il ne méritait plus rien de lui, c’était un signe annonciateur de la fin ça, sa brisait davantage Lucah encore qu’il ne l’était. Leur histoire d’amour était la plus belle qu’avait vécus Lucah, mais aussi la pire maintenant. Alors que Lowen s’en allait, Lucah sentait ses larmes couler sur ces joues, il était triste, il avait mal au cœur mais il voulait que tout soit clair. Alors il se redressait, serrait ses poings et allait dans le salon ou le chien les regardaient. « Tu sais quoi Lowen. Joue autant que tu le voudras mais cette fois-ci, tu joueras seul. Je sature. » Il sentait sa colère se déchaîner en lui, il avait assez souffert et Lowen n’était pas le seul à avoir souffert. « Tout d’abord laisse moi te dire que t’es pas le seul à avoir souffert d'accord, quand on abandonne son petit-ami pour aller faire je ne sais quoi avec je ne sais qui pour percer faut pas s'étonner que ton petit ami se sente délaissé, ensuite si tu crois que j’en ai pas assez souffert, tu devrais aller parler avec Ma Nah qui est la seule à m’avoir sauver la vie et croit moi c’est pas des paroles en l’air, j’étais si dévasté d’avoir briser ton honneur que je voulais en finir avec la vie et ensuite mon cher, ces cauchemars que je fais c’est toi dedans, qui à chaque fois me brise un peu plus. Alors Paris je vais l’oublier croit-moi ce sera fait et si tu veux jouer maintenant joue tout seul, je te l’ai dit j’en ai assez fait pour avoir ton pardon qui semble invisible au final. » Voilà il venait enfin de dire tout ce qu’il ressentait au fond, fallait qu’il sache ce qu’il en était et Lucah n’était pas passer par quatre chemins. Toujours en pleurant de haine, de tristesse et en sanglotant, Lucah se tournait dos à lui, prêt à lui aussi s’en aller.

 
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Re: Quand le passé refait surface ft. Lowen | Lun 25 Jan - 21:04
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feat. Lucah. Le pardon est aussi douloureux que l'amour, lui-même.

le français n’est pas une langue que j’affectionne particulièrement. si mes facilités studieuses depuis que je suis petit m’ont aidé à apprendre la langue en très peu de temps, la difficulté que tout le monde ressent envers la langue du pays « liberté, égalité, fraternité » n’est pas ce qui nourrit mon dégoût du français. ce qui fait que je n’aime pas sa langue et sa capitale, tout cela est lié à l’homme en face de moi, que je tiens prisonnier contre les placards de la cuisine. j’aimerais tout oublier, je veux que tout disparaisse, tout, tout ce que j’ai fais là-bas et tout ce qu’il m’a fait avant. mais la vérité est bien là, bien présente et encore plus quand il me fait face ainsi. parce qu’il s’acharne à me le remettre en mémoire alors que je ne souhaite simplement que de passer à autre chose. c’est une promesse. je sais qu’il ment. je ne suis pas dupe, et je le connais trop bien. il n’oubliera pas et moi non plus, ainsi va la vie, et surtout, ainsi l’on peut considérer, assumer nos erreurs passées. « je les regrette, oui. » non. moi aussi je mens, sans états d’âmes parce que même si j’étais sous l’emprise de l’alcool, j’ai pris autant de plaisir que lui. et quand mes souvenirs reviennent, j’ai à nouveau envie de l’embrasser, d’être proche de lui et de lui faire sentir que je n’ai envie que d’une seule personne dans ce monde, lui. c’est tout bonnement impossible.

la discussion continuait, dans cette langue pour laquelle je n’avais aucune affection particulière. une discussion que sûrement, seuls nous deux, dans ce dortoir, pouvons comprendre. pourtant, les regards lancés, les faits et gestes parlaient d’eux-mêmes. l’ambiance entre nous était électrique, parce que nous ressentions tous deux cette attirance indomptable depuis le début. j’avais même l’impression que plus je vieillissais, plus elle grandissait. si seulement j’avais pu oublier tout ça. si seulement j’avais pu regarder quelqu’un d’autre. mais non, et en plus, je remue le couteau dans la plaie en jouant avec lui. malicieusement, mes lèvres effleurent les siennes et il pose ses mains sur mon torse. je ne recule pas et je ne le repousse pas non plus. j’apprécie ce contact, plus que je ne devrais par ailleurs, parce que la tentation de repasser la nuit avec lui est trop forte. et les mots qu’il me répondit ne m’aidèrent pas dans mon self-control. je m’en fiche, fais tout ce dont tu auras envie. à quoi il joue ? il serait donc près à se laisser aller dans mes bras ? après tout ce qu’il s’est passé ? je ne réponds rien, car il n’a toujours pas réalisé ce que je voulais dire par jouer. je ne compte plus lui donner ce qu’il souhaite, ce serait trop facile. je suis loin de lui avoir pardonné, et le revoir me remet en tête toute la souffrance que j’ai enduré quand je l’ai vu dans les bras d’un autre. je n’ai jamais senti mon cœur se briser dans ma vie autant que cette fois-là. je ne lui ai pas pardonné, je ne compte pas le laisser avoir autre chose de physique de ma part et pourtant… et pourtant lorsque la conversation dévie sur ma jalousie, je le sens, je fulmine à nouveau. elle est bien là, elle ne m’a pas quitté. j’ai toujours été compliqué avec ça, parce que j’ai tout de suite considéré que lucah était à moi, et à personne d’autre. pour autant, j’ai très vite compris que la définition de l’amour, ce n’est pas ça. mais c’était déjà trop tard, lucah venait de me tromper et ma jalousie est revenue au galop. pourquoi est-ce que tu m’as fait ça ? c’était bien au moins ? il me répond en français, me disant qu’il n’a eu personne depuis ce qu’il a fait, depuis son erreur. il l’avoue dans cette langue que je déteste, il l’avoue et c’est agréable à entendre. ma colère diminue mais pas assez pour ce qui va suivre.

je ne pourrais jamais te pardonner. les mots arrivaient froids, glaçants, tranchants et ils continuaient de se déverser sur lucah au fur et à mesure que ma tristesse se mêlait à ma colère. je ne la cachais plus, cette douleur qui s’était emparée de mes larmes jusqu’à la plus fine particule. ma voix s’aggravait et elle tremblait avant de lui dévoiler tout ce que je pensais. pourquoi lucah ? pourquoi tu me fais ça ? te voir ici, chez les beolsae, c’est une torture pour moi. ma tristesse de te voir là, de ne pas pouvoir te toucher comme avant, de penser que tu pourrais être avec quelqu’un d’autre, est profonde. mais elle n’est pas aussi profonde que ma colère qui se traduit par des coups violents contre le placard juste à côté de sa tête. jamais je ne l’aurais frappé lui. pourtant j’ai besoin de lâcher ma haine et comme je ne fais pas de sport en particulier pour me défouler.. je craque et donne plusieurs coups contre le mobilier de cuisine. les yeux embués de larmes, j’aperçois tout de même les sursauts de mon ex petit-ami à chaque fois que je frappe. ce que je disais était vrai, l’amour était facile lorsque je ne le connaissais pas. je n’avais à m’inquiéter de rien, les seules choses auxquelles je m’inquiétais, c’était mes entraînements à l’agence. rien de plus. je sanglotais toujours et j’ai tenté de me reprendre, essuyant mes larmes tant bien que mal. j’ai repris finalement contenance, pour lui expliquer ce que j’entendais par jouer. je ne veux plus rien de lui, il ne pourra jamais plus goûter à mes lèvres ni à mon cœur, parce que les portes resteront closes. je veux lui faire ressentir la tristesse que j’ai toujours ressenti envers lui, égoïstement. sans penser à s’il avait lui aussi, pu ressentir un sentiment similaire. je tape une dernière fois dans le placard dans un gros vacarme avant de m’éloigner rapidement et de sortir de la cuisine pour retourner dans le salon. j’avais envie de m’en aller, j’avais même envie de partir des beolsae pour rejoindre les étudiants ordinaires, sans fraternité et qui ne se prennent la tête avec personne. gris, sans couleur. ça pourrait être une option. pourtant, je viens d’arriver ici et je me suis déjà fait des amis incroyables. mes colocataires de chambres entre autres, sont des personnes que j’apprécie particulièrement. mais si je dois croiser lucah tous les jours au dortoir… je range mon ordinateur dans sa sacoche et je rassemble tous les fils connecteurs ainsi que mon casque pour jouer. newton m’observait avec un air interrogateur, penchant légèrement la tête sur le côté. « newt, enlèves tes pattes de mon chargeur. » dis-je doucement avec tendresse à mon shiba qui comprit immédiatement le message et se décala sur la droite en me léchant le dos de ma main. je lui donne une caresse sur sa petite tête en souriant légèrement. « bon chien. » c’est à ce moment-là qu’un bruit retentit dans mon dos et pas besoin d’être un génie pour comprendre qui venait de me suivre dans la pièce. j’ai enfilé la lanière de mon sac sur mon épaule et mon casque autour de mon cou avant de me retourner d’un air froid. il pleurait, lui aussi. j’ai tenté de regarder ailleurs mais mon cœur réagissait encore à cette vision. je ne sais pas quoi avec je ne sais pas qui pour percer. la remarque me donna un mal de crâne soudain. a ses paroles, j’ai ressenti une vive douleur dans mon organe vital et j’ai tout de suite pensé à ma malformation. elle ne va pas me faire défaut maintenant, si ? je grimace mais je fais mine de rien, et continue de l’écouter. ma nah ? qui est-ce ? je fronce les sourcils et je dois avouer que je ne comprends sûrement que la moitié de ce qu’il me dit. possiblement parce que mon cœur ne veut plus comprendre plus. mais apparemment, elle lui aurait sauvé la vie. je ne comprends pas. d’habitude, il ne me faut pas longtemps pour capter les choses mais là.. là j’ai l’esprit tellement embrumé par nos retrouvailles que je ne démêle plus rien. tout ce que je sais, c’est que j’ai affreusement mal au cœur. ces retrouvailles me font mal, lucah et ses larmes ainsi que les miennes, tout cela me donne trop de souffrance. ou bien est-ce mon handicap qui me joue des tours. ces cauchemars que je fais c’est toi dedans, qui à chaque fois me brise un peu plus. je grimace à nouveau et pose ma main sur mon torse, à l’endroit où se trouve mon cœur. il me fait de plus en plus mal. j’ai l’impression que chacun de ses mots s’y plante violemment. je veux que ça s’arrête. lucah me tourne le dos et je commence à suffoquer. le médecin m’a toujours dit que je devais éviter les efforts physiques, alors pourquoi il me fait autant mal ? est-ce que ce mélange fort en sentiment profond ne lui a pas fait du bien ? sûrement. je me redresse et reprends ma respiration. je ne dois pas lui montrer que je ne vais pas bien. « tu savais très bien.. qui j’étais avant de sortir avec moi. à cette époque, tu savais que j’étais trainee. et tu sais ce que ça implique. les couples se voient très peu. » ai-je répondu avec difficulté, tentant tout de même de cacher mon mal-être. « faire je ne sais quoi, comme tu dis, c’était ma passion. la danse, le chant, c’était mes passions. si mes passions justifiaient à l’époque que tu me trompes, excuses-moi de t’avoir fait souffrir. » je souffle et repositionne la lanière sur mon épaule. « je ne connais pas ta ma nah, mais elle me paraît être une bonne personne. tâches de ne pas la décevoir comme tu l’as fait avec moi. » je respire difficilement et prends la direction opposée à lucah, vers ma chambre que je partageais avec min jae, lei, et hyun tae. « si tu restes chez les beolsae, je vais te mener la vie dure. j’espère que tu es préparé, peu importe que tu me repousses ou pas. » je montre un léger signe de faiblesse dû à mon cœur et je finis par lui tourner le dos aussi, pressé de retourner dans ma chambre pour mettre un point final à cette discussion. « je vais me coucher. n’oublies pas d’éteindre la lumière quand tu seras parti. » bonne nuit et fais de beaux rêves, c’est en option. je claque la porte de ma chambre et finis par me glisser contre le mur, laissant tomber mon sac au sol. je tremble et je blottis mon torse contre mes jambes. mon organe vital malformé me fait souffrir. les larmes recommencent à couler et j’enfouis ma tête contre mes genoux. « cœur de merde. »

 
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