“ lucah & lowen : telling you my feelings .” &

ce rythme cardiaque que je sens à travers la paume de ma main. rien n’est trompeur et encore moins ce que je ressens lorsque je l’entends battre aussi vite que le mien. j’ai l’impression de rêver, je ne sais pas si quelqu’un va me réveiller là tout de suite mais j’aimerais que ça ne s’arrête jamais. j’ai en quelques sortes la confirmation que j’attendais. je ne me cache plus. je veux qu’il sache que je l’aime, que même si nous venons de nous rencontrer, mes sentiments sont si forts que je ne peux plus les cacher. je le vois hocher la tête, curieux de savoir ce que j’allais pouvoir lui dire pour lui éclaircir ses idées. en vérité, je suis toujours aussi stressé, et mathématiquement, je continue de construire des schémas dans ma tête, au cas où les choses ne tourneraient pas en ma faveur. mais vu ce qui se déroule devant mes yeux, vu ce que je perçois dans son regard, j’ai confiance que je ne vais plus me planter. je caresse sa joue, et continue de le regarder avec un amour que je ne dissimule plus. a quoi bon réfréner mes sentiments quand je n’arrive même plus à réfléchir correctement lorsqu’il est à mes côtés ? je n’ai jamais ressenti ça auparavant, j’ai déjà eu des relations avec des filles, mais ce n’était rien comparé à ce que je ressentais actuellement. je finis par rapprocher mon visage du sien avant de lui murmurer ces quelques mots que je n’ai encore jamais dit à personne. ces quelques mots qui sont la signification même de tout l’amour que je lui porte. et comme je sens que la rougeur de mes joues se fait de plus en plus présente, je décide de briser l’espace libre entre nos lèvres. il ressent la même chose que moi. je ne rêve pas, je n’ai jamais rêvé finalement. toutes ces fois en cours où j’ai cru que mon cerveau me jouait des tours.. il n’en était rien. si au tout départ, je voulais simplement l’embrasser doucement, j’ai vite compris que mon corps agirait tout seul, au rythme du sien. c’est de cette manière que j’ai senti la main de lucah remonter vers mes cheveux et qu’un frisson m’a parcouru tout entier. la chaleur commençait à prendre possession de mon être, et si pour n’importe qui, ce ressenti aurait été plutôt positif, pour moi, c’était une toute autre histoire. mon cœur bat encore plus vite dû à l’excitation du premier baiser et de mes sentiments partagés. ma santé risque de me jouer des tours si je continue. et pourtant, je me laisse aller dans ce doux et chaud partage corporel qui me fait tourner la tête. pendant le baiser, lucah décide d’inverser nos positions et prit dans l’ivresse du moment, je me laisse faire sans broncher. a ses mots, j’accompagne son sourire en y répondant de la même manière. « désolé, j’étais trop impatient. » ça n’échappe à personne dans mon entourage que je pars au quart de tour. et ça fait si longtemps que je me retiens, qu’aujourd’hui était le jour de trop pour moi. mon expression change à ses mots et je fronce les sourcils. souffrir à nouveau ? je capte rapidement la lueur de tristesse qui traverse son visage. « lucah, je ne suis pas les autres. si je le dis, je le pense. » je prendrai soin de toi. « je prendrai soin de toi. » mais lorsqu’il me répondit enfin, j’ai cru que mon cœur allait définitivement me lâcher. je suis aussi amoureux de toi lowen. je t’aime moi aussi ! mes sentiments sont partagés. c’est la plus belle des choses qui soit. je n’ai pas le temps de répondre plus que mes yeux s’écarquillent de surprise lorsqu’il vient m’embrasser plus sensuellement cette fois. ses lèvres douces qui touchent les miennes me transportent ailleurs, et y a ce genre de papillons dans le ventre que tout le monde raconte. j’ai l’impression de les ressentir aussi. j’accentue le baiser et esquisse un sourire entre ses lèvres alors qu’une de mes mains vient remonter aussi vers ses cheveux bleutés. après plusieurs secondes de bonheur, je me recule et grogne soudainement en entendant la sonnerie de retour en cours. « j’aimerais rester là toute l’après-midi mais je crois qu’on nous rappelle à l’ordre. » j’étais prêt à commencer quelque chose avec lui. mais il restait encore ce soucis numéro 1.. mon agence. je suis trainee, je n’ai aucun droit de sortir avec quelqu’un, c’est écrit noir sur blanc dans les clauses du contrat. a rajouter à cela que lucah est un homme.. malheureusement la société étant ce qu’elle est… je suis heureux, mais j’ai peur.

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Avril 2017 ; Tomber amoureux c’est quelque chose de magique, de sensuel, de prenant de doux et de si soyeux qu’on à peur de le briser. C’est exactement ce que Lucah ressent en ce moment-même. Il l’aime, il aime Lowen plus que tout au monde et s’en rends franchement compte, là face à lui alors qu’il sont en train de s’avouer leur sentiments, c’est comme tout ce qu’il avait caché au plus profond de lui pouvait enfin être annoncé ouvertement. Bon loin de lui l’idée que tout soit déclaré aux yeux de ces camarades, il en avait trop baver plus tôt dans sa vie pour se laisser aller à l'idée de montrer ouvertement ses sentiments pour Lowen, par principe peut-être que Lowen n’aurait pas envie de ce soit annoncé publiquement mais en plus de ça faut dire qu’ lucah aimait bien la perspective d’être le seul avec Lowen à savoir ce qu’il se passait entre eux deux.

Posant ses lèvres sur les siennes il fermait les yeux profitant juste de la chaleur de Lowen sur la sienne avant de prendre le dessus sur lui et de lui montrer ce qu’il allait avoir le droit de faire autant de fois qu’il en aura envie. Lucah voulait que Lowen comprenne que ces sentiments allaient au delà même des sentiments c’était si fort qu’il en avait peur mais sans lui montré qu’il avait peur il prenait tout son temps contre ses lèvres de lui montrer combien sa lui faisait un bien fou d’être aimé et si en plus c’était lui alors tout était parfait, véritablement parfait.

Pourtant toute bonne choses ayant une fin, La sonnerie se faisait entendre et mis fin à leurs baisers si chaud et si doux. Lucah souriait à Lowen en hochant la tête. « Mon père ne me pardonnera pas d’avoir séché les cours, on devrait y aller. » Il se redressait plus vite qu’il ne le crut et une fois sur pied se dirigeait vers ses affaires, montant son sac sur son épaules, Lucah regardait Lowen. « Je jure de ne jamais te briser le cœur, Lowen, je t’aime beaucoup trop pour ça. » Il ne savait pas à ce moment-là que c’était ce qu’il ferait, il briserait son cœur et le sien par la même occasion. Lucah aimait si fort Lowen qu’il ferait cet acte horrible dont jamais il ne pourrait se pardonner. Mais à cet instant là, tout était parfait. Si parfait qu’il venait de prendre la main de son désormais petit ami et venait lui voler un doux baiser avant de se rendre en cours pour la fin de la journée.

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