you're a wizard too ? (doyoung)
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you're a wizard too ? (doyoung) | Lun 7 Déc - 13:41 Citer EditerSupprimer
You're a wizard too ?
Fin Juin 2020
Doha peine à croire qu’il s’est encore perdu, pourtant il est obligé d’admettre que c’est le cas. Trois mois qu’il est à la Yonsei, et il n’est pas capable de rentrer aux dortoirs sans faire un détour immense. Les bâtiments qui l’entourent ne lui disent rien du tout et, malheureusement, son GPS n’a pas de fonctionnalité pour le guider à l’intérieur du campus, ce qui, si vous voulez son avis, est parfaitement stupide. Le campus est aussi grand qu’un village, il ne voit pas pourquoi il n’y aurait pas de GPS spécial-campus. Il ne veut pas croire qu’il est le seul étudiant à constamment s’y perdre.
Pestant dans sa barbe alors qu’il passe pour la troisième fois devant le même endroit, Doha se dit qu’il est sans aucun doute temps de rendre les armes et de demander son chemin. Rien de plus humiliant que d’aller voir un inconnu pour admettre qu’il s’est perdu, mais heureusement, l’unique personne présente ici n’a pas l’air d’être hautaine (contrairement à lui). C’est probablement une étudiante, il ne sait pas trop, assise sur un banc, seule, en train de lire un livre dont il n’arrive pas à déchiffrer le titre de suite, à cause de la distance. Pendant de longues secondes, il la fixe du regard, pèse le pour et le contre (est-ce qu’il vaut mieux tourner en rond encore une demi-heure ou lui demander de l’aide ?). Puis, enfin, il marche vers elle avec un visage terriblement sérieux et d’une voix tout aussi dramatique (pour dissimuler son embarras), il dit : « Bonjour ! Est-ce que tu peux m’indiquer le chemin vers le dortoir sango ? » Il n’a jamais vu son visage, doute qu’elle soit membre de sa fraternité (mais bon, il ne les connaît pas tous encore, alors qui sait ?), mais quoi qu’il en soit, pas besoin d’être sango pour savoir où se situe le dortoir.
Doha peine à croire qu’il s’est encore perdu, pourtant il est obligé d’admettre que c’est le cas. Trois mois qu’il est à la Yonsei, et il n’est pas capable de rentrer aux dortoirs sans faire un détour immense. Les bâtiments qui l’entourent ne lui disent rien du tout et, malheureusement, son GPS n’a pas de fonctionnalité pour le guider à l’intérieur du campus, ce qui, si vous voulez son avis, est parfaitement stupide. Le campus est aussi grand qu’un village, il ne voit pas pourquoi il n’y aurait pas de GPS spécial-campus. Il ne veut pas croire qu’il est le seul étudiant à constamment s’y perdre.
Pestant dans sa barbe alors qu’il passe pour la troisième fois devant le même endroit, Doha se dit qu’il est sans aucun doute temps de rendre les armes et de demander son chemin. Rien de plus humiliant que d’aller voir un inconnu pour admettre qu’il s’est perdu, mais heureusement, l’unique personne présente ici n’a pas l’air d’être hautaine (contrairement à lui). C’est probablement une étudiante, il ne sait pas trop, assise sur un banc, seule, en train de lire un livre dont il n’arrive pas à déchiffrer le titre de suite, à cause de la distance. Pendant de longues secondes, il la fixe du regard, pèse le pour et le contre (est-ce qu’il vaut mieux tourner en rond encore une demi-heure ou lui demander de l’aide ?). Puis, enfin, il marche vers elle avec un visage terriblement sérieux et d’une voix tout aussi dramatique (pour dissimuler son embarras), il dit : « Bonjour ! Est-ce que tu peux m’indiquer le chemin vers le dortoir sango ? » Il n’a jamais vu son visage, doute qu’elle soit membre de sa fraternité (mais bon, il ne les connaît pas tous encore, alors qui sait ?), mais quoi qu’il en soit, pas besoin d’être sango pour savoir où se situe le dortoir.
(C) PATR.ONUS
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Re: you're a wizard too ? (doyoung) | Jeu 24 Déc - 13:48 Citer EditerSupprimer
You're a wizard too ?
Fin Juin 2020
Nayoung lisait paisiblement dans un endroit qu’elle pensait tranquille. Elle ne connaissait pas encore tous les recoins de la Yonsei, mais elle avait appris plus ou moins le plan avant de s’inscrire. Elle le connaissait également grâce à son grand frère et ainsi elle savait où elle se rendait plus ou moins et ce même si elle n’était pas encore une élève de la faculté. Elle n’y entrerait qu’en Septembre quand ses papiers seraient en ordre mais aussi parce qu’elle avait besoin d’un temps d’adaptation. C’était la première fois qu’elle sortait réellement loin de chez elle. Avant, elle n’allait que dans le jardin de la maison et c’était tout. Là, elle avait accompagné ses parents pour l’inscription. Cependant, rester trop longtemps dans une pièce fermée qui n’était pas une pièce qu’elle connaissait et où elle se sentait bien avait failli faire naitre une crise d’angoisse. Nayoung avait donc pris la décision de sortir de cet endroit et de trouver un lieu où elle se sentirait mieux et c’était le cas là tandis qu’elle lisait.
La jeune femme ne pensait pas être dérangée et pourtant, ce fut le cas. Elle entendit la voix d’un garçon. Méfiante, elle releva doucement la tête vers lui s’attendant à voir un homme plus vieux. Elle fut surprise de constater que ce n’était pas le cas et que le ton qu’il avait emprunté pour parler l’avait enduit en erreur. Nayoung tenta de cacher la détresse qui pointait et s’humidifia les lèvres de nervosité alors qu’elle attrapa son téléphone, fermant son livre sur la page qu’elle lisait. L’inconnu eut tout le loisir d’observer, pendant qu’elle écrivait son message, qu’il s’agissait du cinquième tome de la série Harry Potter qu’elle avait recommencé à nouveau. Elle-même ne saurait pas dire combien de fois elle les avait lus, mais elle aimait tellement l’univers ainsi que les personnages, qu’elle ne se lassait pas de les lire. Une fois son message écrit, elle lui tendit son téléphone. « Désolée, je ne parle pas. Mais je ne suis pas sourde ou muette… C’est un traumatisme… Je ne suis pas encore une élève ici, en Septembre, mais j’ai appris le plan par cœur… Tu veux que je t’y amène ? » Malgré le fait qu’elle n’était pas totalement rassurée et qu’elle ne le connaissait pas, elle lui proposait son aide. Mais tous les hommes n’étaient pas des brutes épaisses qui essayaient de faire du mal à des femmes. Donc, elle devait prendre sur elle, surtout que ce serait un bon exercice pour quand elle aura repris les cours. Elle serait en contact avec plus d’homme qu’elle ne le voudrait.
Nayoung lisait paisiblement dans un endroit qu’elle pensait tranquille. Elle ne connaissait pas encore tous les recoins de la Yonsei, mais elle avait appris plus ou moins le plan avant de s’inscrire. Elle le connaissait également grâce à son grand frère et ainsi elle savait où elle se rendait plus ou moins et ce même si elle n’était pas encore une élève de la faculté. Elle n’y entrerait qu’en Septembre quand ses papiers seraient en ordre mais aussi parce qu’elle avait besoin d’un temps d’adaptation. C’était la première fois qu’elle sortait réellement loin de chez elle. Avant, elle n’allait que dans le jardin de la maison et c’était tout. Là, elle avait accompagné ses parents pour l’inscription. Cependant, rester trop longtemps dans une pièce fermée qui n’était pas une pièce qu’elle connaissait et où elle se sentait bien avait failli faire naitre une crise d’angoisse. Nayoung avait donc pris la décision de sortir de cet endroit et de trouver un lieu où elle se sentirait mieux et c’était le cas là tandis qu’elle lisait.
La jeune femme ne pensait pas être dérangée et pourtant, ce fut le cas. Elle entendit la voix d’un garçon. Méfiante, elle releva doucement la tête vers lui s’attendant à voir un homme plus vieux. Elle fut surprise de constater que ce n’était pas le cas et que le ton qu’il avait emprunté pour parler l’avait enduit en erreur. Nayoung tenta de cacher la détresse qui pointait et s’humidifia les lèvres de nervosité alors qu’elle attrapa son téléphone, fermant son livre sur la page qu’elle lisait. L’inconnu eut tout le loisir d’observer, pendant qu’elle écrivait son message, qu’il s’agissait du cinquième tome de la série Harry Potter qu’elle avait recommencé à nouveau. Elle-même ne saurait pas dire combien de fois elle les avait lus, mais elle aimait tellement l’univers ainsi que les personnages, qu’elle ne se lassait pas de les lire. Une fois son message écrit, elle lui tendit son téléphone. « Désolée, je ne parle pas. Mais je ne suis pas sourde ou muette… C’est un traumatisme… Je ne suis pas encore une élève ici, en Septembre, mais j’ai appris le plan par cœur… Tu veux que je t’y amène ? » Malgré le fait qu’elle n’était pas totalement rassurée et qu’elle ne le connaissait pas, elle lui proposait son aide. Mais tous les hommes n’étaient pas des brutes épaisses qui essayaient de faire du mal à des femmes. Donc, elle devait prendre sur elle, surtout que ce serait un bon exercice pour quand elle aura repris les cours. Elle serait en contact avec plus d’homme qu’elle ne le voudrait.
(C) PATR.ONUS
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Re: you're a wizard too ? (doyoung) | Dim 3 Jan - 13:59 Citer EditerSupprimer
You're a wizard too ?
Fin Juin 2020
Après avoir posé la question, Doha sent son coeur s’agiter. Il est anxieux à l’idée d’une réponse négative, et aussi parce qu’il est un introverti avant tout. Il a beau faire semblant de pouvoir communiquer avec aisance, la réalité, c’est qu’engager la parole à une totale inconnue l’angoisse bien plus qu’il ne veut l’admettre. Sa façon de le fixer sans rien dire ne le rassure en rien ; quand elle ferme son livre et sort son téléphone, il se demande un instant si c’est sa façon de lui dire va demander à quelqu’un d’autre. S’il n’avait pas été intrigué par le titre du livre qu’elle lisait, il serait déjà parti, vexé et agacé par le refus de l’étudiante.
Heureusement, il est agréablement surpris de découvrir qu’elle lit Harry Potter. Il n’y a pas beaucoup de choses que Doha adore, mais la saga en fait clairement parti : il a lu et relu les livres un nombre incroyable de fois, visionné et revisionné les films presque aussi régulièrement. Ça lui fait toujours plaisir de croiser quelqu’un qui aime la même chose, mais il est interrompu dans ses pensées quand elle tourne l’écran de son téléphone vers lui. Automatiquement, il se met à lire les quelques lignes qu’elle lui a écrites.
Un traumatisme ? Contre son gré, il est intrigué par cette condition. Il n’a jamais communiqué avec quelqu’un qui ne parle pas, et encore moins avec quelqu’un qui n’est pas né comme ça mais qui l’est devenu par traumatisme. Il se demande quel type de traumatisme peut créer un si grand handicap, se promet qu’il se renseignera dessus ce soir, mais ne pose pas la question. « Oh, je vois » répond-il d’abord. Il ne sait pas si c’est quelque chose de commun d’apprendre un plan par coeur avant de rentrer à l’université, mais il sait qu’angoissé comme il est, il aurait été capable de le faire aussi, si son sens de l’orientation terrible ne lui en avait pas empêché. « Euh… bah je veux bien que tu m’accompagnes, si ça ne te dérange pas » demande t-il maladroitement, avec une douceur qui lui est un peu étrangère. Il ne se voit pas imposer ça à quelqu’un qui n’en a pas envie, et franchement, par fierté, il aurait refusé qu’elle le guide, mais il ne voit pas d’autre option dans l’immédiat.
Après avoir posé la question, Doha sent son coeur s’agiter. Il est anxieux à l’idée d’une réponse négative, et aussi parce qu’il est un introverti avant tout. Il a beau faire semblant de pouvoir communiquer avec aisance, la réalité, c’est qu’engager la parole à une totale inconnue l’angoisse bien plus qu’il ne veut l’admettre. Sa façon de le fixer sans rien dire ne le rassure en rien ; quand elle ferme son livre et sort son téléphone, il se demande un instant si c’est sa façon de lui dire va demander à quelqu’un d’autre. S’il n’avait pas été intrigué par le titre du livre qu’elle lisait, il serait déjà parti, vexé et agacé par le refus de l’étudiante.
Heureusement, il est agréablement surpris de découvrir qu’elle lit Harry Potter. Il n’y a pas beaucoup de choses que Doha adore, mais la saga en fait clairement parti : il a lu et relu les livres un nombre incroyable de fois, visionné et revisionné les films presque aussi régulièrement. Ça lui fait toujours plaisir de croiser quelqu’un qui aime la même chose, mais il est interrompu dans ses pensées quand elle tourne l’écran de son téléphone vers lui. Automatiquement, il se met à lire les quelques lignes qu’elle lui a écrites.
Un traumatisme ? Contre son gré, il est intrigué par cette condition. Il n’a jamais communiqué avec quelqu’un qui ne parle pas, et encore moins avec quelqu’un qui n’est pas né comme ça mais qui l’est devenu par traumatisme. Il se demande quel type de traumatisme peut créer un si grand handicap, se promet qu’il se renseignera dessus ce soir, mais ne pose pas la question. « Oh, je vois » répond-il d’abord. Il ne sait pas si c’est quelque chose de commun d’apprendre un plan par coeur avant de rentrer à l’université, mais il sait qu’angoissé comme il est, il aurait été capable de le faire aussi, si son sens de l’orientation terrible ne lui en avait pas empêché. « Euh… bah je veux bien que tu m’accompagnes, si ça ne te dérange pas » demande t-il maladroitement, avec une douceur qui lui est un peu étrangère. Il ne se voit pas imposer ça à quelqu’un qui n’en a pas envie, et franchement, par fierté, il aurait refusé qu’elle le guide, mais il ne voit pas d’autre option dans l’immédiat.
(C) PATR.ONUS
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