hold me tight and don't let go. ↯ ft. yanjun
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hold me tight and don't let go. ↯ ft. yanjun | Lun 7 Déc - 15:11 Citer EditerSupprimer
Suwon avait passé la soirée au lit, au lieu de faire les différents travaux qu’il avait à rendre. Il n’avait pas le cœur à travailler, simplement parce qu’il savait que Yanjun allait bientôt devoir partir… Partir, oui. Pas pour de bon, ou du moins était-ce ce dont il essayait de se convaincre… Mais que pouvait-il en savoir ? Il se rappelait Haena, partie sans donner de nouvelles. Elle avait déménagé, oui. Elle l’avait abandonné. Il essayait de voir les choses autrement, mais il ne voyait pas d’autre explication. Avec un peu de recul, il savait que ça n’était peut-être pas plus mal. Il avait manifestement bien plus d’attirance pour les hommes que pour les femmes, si cette attirance n’était pas exclusive… Mais ce n’était pas la question. Ce qui le préoccupait, c’était la possibilité infime et pourtant bien réelle que Yanjun puisse disparaître à jamais de son paysage. Alors, quand Yanjun était arrivé à la maison, il avait posé les yeux sur lui, une main sur le ventre, avant de sourire doucement. « Yanyaaaaaan. » Il n’avait pas envie de lui en parler, de ça non plus. Pourquoi, après tout ? Il ne pouvait pas l’empêcher de voir sa famille. Il avait tendu les bras vers lui en poussant sa lèvre inférieure en avant, espérant que son petit ami viendrait le rejoindre rapidement. « Ça a été ta journée ? » La sienne l’avait épuisé. Pas autant que toutes celles qui allaient venir, mais il l’ignorait encore. Morphée avait levé la tête en entendant Suwon ouvrir la bouche, alors qu'elle était confortablement endormie sur son torse... Mais ça, ce n'était pas très grave.
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Re: hold me tight and don't let go. ↯ ft. yanjun | Ven 29 Jan - 23:47 Citer EditerSupprimer
il y avait-il quelque chose de bien plus hypocrite que des fêtes passées en compagnie d'une famille déchirée ? des faux sourires, des fausses attentions. les échanges de présents n'étaient qu'un énième témoin marquant ô combien les feng étaient tout sauf unis. doux miroir tissé pour le plaisir d'une image qui résonnait si faussement. c'était primordial disait-on. mais cette importance n'était pas celle de yanjun. son importance à lui se trouvait à seoul, dans cette chambre et plus précisément, auprès de cet homme qu'il aimait si tendrement.
son importance à lui, c'était suwon. et il était triste d'admettre que yanjun avait réussi à omettre ce qui "était primordial" pour le bien de leur relation. car, finalement, l'écho finit par lui revenir, bien plus douloureux qu'il n'était supposé l'être. l'ignorance était une chose, mais les blessures laissées derrière n'en était que plus désastreuses. on disait que ce n'était que le temps d'une semaine. sept jours. 168 heures. ce n'était rien. rien, oui. aux yeux des autres peut-être. mais c'était 168heures loin de suwon. loin de ces effluves rassurantes, de ce sourire qui le berçait en ces nuits où le torrent le retenait éveillé. mon cœur ! dorure sur ses lèvres. ce n'est que passager. le muscle de vie est pourtant lourd à la seule idée qu'un jour, bientôt, il devrait franchir ces portes qui l'éloigneraient de suwon. pourtant, il est hors de question de laisser cet esprit le hanter de la sorte. suwon était encore là, à ses côtés. aussi beau qu'à l'habitude. peut-être un peu plus, s'il devait l'admettre. et son étreinte n'en était que plus agréable. il était tel un cocon réconfortant, là où il se savait en sécurité, si bien que le garçon ne put se retenir de serrer davantage suwon contre lui. tu m'as manqué 5 heures loin de lui. 5 maigres heures, et pourtant, le cœur semblait s'être émietté à chaque seconde passante. oui, un peu long yanjun rendit à contre-cœur sa liberté à suwon, afin de poser son sac au sol puis s'accroupir près du frigo en quête d'une boisson pouvant le rafraîchir. je regrette d'avoir accepté la place aux urgences. c'est si loin de mon domaine, c'est fatigant et... pff les gens le soda en main, yanjun le présenta à suwon dans le cas où ce dernier en avait envie. une femme a amené sa mère au bloc parce qu'elle avait souvent la tête qui tournait. on lui demande si elle a été diagnostiqué avec des vertiges, sauf que la femme a dû croire que l'on disait "verseau" parce qu'elle a répondu du tac au tac "non non, elle est capricorne" à ce stade, yanjun ne savait plus vraiment s'il devait en rire ou non. le pire c'est qu'elle ne rigolait même pas ! peut-être devrait-il commencer à écrire un livre sur son alternance, qui sait ? et toi ? ça a été les cours ? t'as fait quoi ensuite ? aussitôt, yanjun s'empressa de rejoindre suwon sur le lit, après s'être pris une canette de leur réfrigérateur. maintenant qu'il était rentré, il était hors de question de passer une minute de plus loin de lui.
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Re: hold me tight and don't let go. ↯ ft. yanjun | Jeu 18 Fév - 22:39 Citer EditerSupprimer
Il n’avait pas envie qu’il s’en aille, et s’il l’avait vu, Suwon se serait très certainement accroché à la cheville de Yanjun tel un boulet afin de l’empêcher de bouger. D’un autre côté, avait-il vraiment envie d’être un poids pour l’homme qu’il aimait ? Certainement pas. Au contraire, il voulait que son amour puisse encore être libre, qu’il puisse exister, avec ou sans lui, et qu’il puisse s’épanouir dans le monde qui était le leur. Alors, sagement, il allait essayer de contenir ses envies de le faire rester avec lui, même si celle-ci se faisait pressante et douloureuse, et qu’il n’avait aucune idée de la meilleure façon de gérer la chose. Ses émotions avaient, de toute façon, toujours été une débâcle sans fin.
Suwon essayait encore de se raisonner. Ce n’était pas si long que ça. À peine allait-il être parti qu’il serait déjà revenu. Des mots, oui. Des mots qui ne reflétaient en rien la réalité des choses ou le manque qu’il allait éprouver. Des mots qui n’allaient pas lui permettre de tenir le coup aussi longtemps qu’il le souhaitait. Des mots, tout simplement, qu’il n’était pas prêt à considérer comme vrai, alors qu’approchait l’heure de la séparation et que se faisait grandissante l’inquiétude de ne pas le voir revenir, pour une raison ou pour une autre.
Mais il reviendrait, pas vrai ?
Il serait toujours là.
Il serait à ses côtés après ces quelques jours.
Ces interminables jours…
Mais aujourd’hui, Yanjun était encore là, et le cœur de Suwon était un véritable feu de joie au moment où l’être aimé avait franchi la porte de leur monde. « Tu m’as manqué aussi ! » Rien n’aurait pu être plus vrai que ce cri du cœur qui avait éveillé le chat, alors que Yanjun se retrouvait dans ses bras. « C’est bientôt fini, non ? » Les urgences… Il devait être tellement épuisé, à courir dans tous les sens. Mais l’idée que son petit ami puisse sauver des vies remplissait Suwon d’une admiration sans bornes. Un sourire aux lèvres, il l’avait regardé revenir avec le soda, l’attrapant pour en prendre une gorgée, le remerciant au passage, avant de lui rendre la boisson. « Capricorne… » Et voilà qu’une fois encore il riait. « C’est drôle, quand on y pense. » Mais certaines personnes prenaient l’astrologie très au sérieux. Trop, à son sens, mais il n’aurait pas pu renier le côté cliché de sa propre personnalité, parfois. « Hm… j’ai rien foutu aujourd’hui. » avait-il avoué, un peu coupable. « J’arrivais pas trop à me concentrer, tu me manquais trop. » Et le pire, c’est qu’il ne mentait pas. Il s'était approché de Yanjun pour l'attirer contre lui et le serrer dans ses bras. « Je veux pas que tu partes mon coeur… » Bon, peut-être que pour se retenir… on l’avait un peu surestimé.
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