Qui aime bien, chatie bien (ft Kô)
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Qui aime bien, chatie bien (ft Kô) | Mar 15 Déc - 22:49 Citer EditerSupprimer
Tenue | Autant dire que ces derniers temps ce n'est pas la joie. T'es fatigué, t'en a marre et t'es à fleur de peau. Tu as beau faire semblant au fond quelque chose te reste sur le cœur : la supercherie dont tu as été victime. Ko, ce jeune homme t'a mis à mal, toi, ton instinct de flic, ta fierté et tes principes. Tu l'as pris pour une fille avec qui tu as eu envie de jouer et au final aujourd'hui c'est toi qui t'en mords les doigts. Tu t'étais habitué à la côtoyer, à lui envoyer des messages. A l'université elle était la seule avec qui tu arrivais à tout oublier, entre tes entrainements intensifs pour les compétitions, les problèmes du gang et les missions de plus en plus dangereuses, sans parler de tes rapports que tu dois faire. Jongler entre tes différents rôles n'est pas facile, d'autant plus lorsqu'un élément perturbateur vient ébranler tes fondations. Tu as toujours été droit dans tes bottes, refusant de t'engager, profitant des partenaires sans te soucier des conséquences. Tu es comme ça depuis longtemps, depuis que ta bande d'amis s'est déchirée par amour et par ta faute. Aujourd'hui tu as fait deux entorse à ton règlement, t'engager avec une fille et en embrasser une autre.
Bon celui-ci s'avère être un homme, mais cela ne change pas ce qui s'est passé lorsque tu pensais qu'il était une femme. Par-dessus le marché tu te sens blessé car elle avait pris de l'importance dans ta vie, ce que tu n'aurais jamais dû permettre. Pourquoi tu t'es retrouvé à parler avec elle, putain lui, jusqu'au bout de la nuit, partageant ton point de vue sur la vie et un tas d'autres choses, trop de choses. Aujourd'hui tu te sens trahis car tu lui as offert une partie de toi, de l'attention et l'intérêt. C'est peut-être la seule personne à qui tu as montré ton vrai visage à traverse cette fausse identité. Et lui tout ce qu'il a fait c'est de t'utiliser, profiter de ta compagnie et te duper, dans quel but ? A présent c'est la seule question qui hante ton esprit. Et tu es prêt à beaucoup de choses pour avoir la réponse.
D'ailleurs lorsque tu vois sa tête blonde dans le couloir, un sourire mesquin s'affiche sur ton visage. Oh tu es rancunier, un vilain défaut qui n'a d'égale que ton humour salace. Tu te rapproches de lui, bien décidé à l'agacer autant que ce que tu l'es à cause de lui. Tu l'interpelles en le sifflant. Quand il se tourne vers toi, tu lui offres un regard noir avec une grimace de mépris sur le visage, lançant d'un ton dédaigneux
« Alors Princesse, t'as toujours pas trouvé de prince charmant. pas étonnant si tu te fais passer pour une fille...»
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Re: Qui aime bien, chatie bien (ft Kô) | Jeu 17 Déc - 18:31 Citer EditerSupprimer
ootd / La semaine semblait s'éterniser et Kô avait du mal à l'endurer. La fraternité des Beolsae les avait attaqué, eux les Cheonglyong, puis ils s'étaient vengés sauf que la riposte des premiers avaient été sans pareille. Résultat des courses, ils étaient carrément hébergés par une troisième fraternité, les Sango. Cela faisait déjà beaucoup, et, à cela, il fallait rajouter la dispute terrible qui avait éclaté entre Jiwoong et lui. Depuis cette soirée, les deux garçons ne s'étaient ni revus, ni reparlés, et Kô était à fleur de peau permanente. Même s'il avait de l'argent et qu'il avait pu racheter beaucoup de ses affaires, tout cela mélangé ne l'aidait clairement pas à se détendre. Alors il dessinait. Comme à chaque fois, il s'exilait pour griffonner et noircir des pages et des pages, ses écouteurs dans ses oreilles. Il avait malheureusement aussi le temps de réfléchir à tout ça, et il se disait avec douleur qu'il n'avait pourtant pas envie d'oublier. Non, il ne désirait pas oublier tout cela. Au contraire, il brûlait d'envie de retourner voir Jiwoong pour parler encore avec lui, pour hurler encore avec lui, même s'il devait se faire insulter, même s'il le revoyait en train de le secouer, son visage déformée par la colère, son poing s'abattant contre le mur... Il en tressaillit.
Mais aussi, il lui en voulait. Oui, il lui en voulait d'avoir réagi avec autant de violence, de ne pas avoir cherché à l'écouter et à l'insulter de la sorte. Même si Kô s'était défendu, il s'était senti acculé et profondément tourmenté. Avait-il menti à Jiwoong ? Déformer la réalité était-ce vraiment mentir ? Détourner l'attention de quelqu'un, était-ce mentir ? Jiwoong ne devait pas oublier qu'ils avaient joué ensemble, tous les deux entraînés dans un ballet qu'ils n'avaient manifestement pas contrôlé. Pourquoi alors lui avait-il rejeté la faute dessus avec autant de vigueur ? Sa fierté avait du en prendre un coup, mais il lui avait cependant déclaré aimer aussi les hommes, alors où était vraiment le problème ? Kô avait des millions de questions sans réponse et il finit par gribouiller avec rage sur sa feuille, la roulant en boule avant de la jeter et de quitter la salle d'études dans laquelle il s'était enfermé.
Rehaussant son sac sur son épaule, ce fut sans compter sur cette ombre qui lui planait au-dessus de la tête. Kô fronça les sourcils en entendant un sifflement et sut qu'il n'aurait pas du se retourner. Il fixa Jiwoong en serrant nerveusement la bandoulière de son sac, les dents serrées à ses paroles qui lui explosèrent en plein visage.
« Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Je ne suis pas le seul à avoir tout gâché, Monsieur Zéro. »
Le nageur l'attaquait sur un terrain sur lequel Kô avait pu se confier à lui et il trouvait cela vraiment cruel de sa part. Pourquoi continuer de tout détruire alors que cela avait déjà volé en éclats ? La colère remontait peu à peu, croissante, chez le blondinet qui ne comptait toujours pas se défiler face à cet homme qu'il trouvait pourtant si imposant en cet instant.
« Ta fraternité et toi, vous avez bousillé notre dortoir, plus rien n'existe entre toi et moi : je pense que ta vengeance est déjà donnée. Alors fiche-moi la paix ! »
Pourtant, en déclarant tout ceci, c'étaient les larmes qu'il sentaient monter dans ses yeux fatigués, dans sa gorge nouée. Alors il lâcha son sac et se précipita dans un élan désespéré vers Jiwoong, lui sautant à moitié dessus en espérant le faire vaciller, tomber, ou peu importe quoi.
« FICHE-MOI LA PAIX ! »
Pourtant, il s'agrippait, Kô. Il s'agrippait désespérément et tapait de ses poings en essayant de secouer Jiwoong. De nombreux regards s'étaient tournés dans leur direction mais il s'en moquait, il continuait de le frapper, de rage, de colère, de fatigue, de tristesse, de ses poings qui, néanmoins, ne devaient pas être bien douloureux pour le plus âgé.
Mais pourquoi parler de prince charmant aujourd'hui ? Pourquoi lui faire revivre tous ces souvenirs si effrayants ? Kô n'était pas une princesse, mais Jiwoong n'était pas non plus un prince charmant.
@suh ji woong
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Re: Qui aime bien, chatie bien (ft Kô) | Sam 9 Jan - 23:28 Citer EditerSupprimer
Tenue | En voyant son visage fatigué, tu comprends que sa semaine n'est clairement pas mieux que la tienne. Pourtant cela ne retient pas tes paroles. Si en général tu as de la répartie c'est encore pire lorsque tu es blessé. Tu es capable d'être méchant, blessant et cela ne te pose aucun souci. Tu as toujours été entier, toi sans te voiler la face. C'est vrai que tu mens à propos de ton identité et sur d'autres choses. Seulement tu essayes d'être honnête, avec toi et les autres. Malgré ton travail, tu fais tout pour être droit dans tes bottes, coller à tes convictions et à tes idéaux. Tu rêves d'un monde plus sûr et plus ouvert d'esprit. Alors oui tu luttes dans l'ombre pour ça, il parait que tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. C'est un principe que tu appliques quotidiennement, rassurant ton cœur sur tes véritables intentions. A cet instant, c'est vrai que tu es salaud avec Kô. Néanmoins, même si de prime abord ça te fait du bien, c'est aussi une leçon que tu veux lui donner. Il ne peut pas continuer à jouer avec les gens en toute impunité. C'est presque une fleur que tu lui fais de vouloir lui faire comprendre. Encore une fois tu te voiles bien la face, mais tu refuses de l'admettre et tu laisses ta rage faire siffler ta langue.
« Pourquoi ? Pourquoi pas ?! Tu t'es joué de moi et quand j'entre dans la partie tu ne veux plus jouer ? C'est pas très gentil ça non ? »
Tu lui affiches un sourire radieux, mais loin de ceux auxquels il avait droit avant. Non celui-ci a un air narquois que n'avaient pas les anciens sourires. Tu es d'ailleurs satisfait de voir l'effet produit et il ne faut pas une seconde pour que la belle se transforme en bête et te hurle dessus.
« Moi et ma fraternité ?! Tu te foutes de moi et c'est qui qui a tout gâché entre nous hein ? Ne détourne pas le problème !! »
Ta réplique a été instinctive. En effet cette guerre de fraternité te passe bien au-dessus. Tu n'as que faire des querelles qui animent les étudiants. Tu y participes pour maintenir ta couverture, mais tu te passerais bien d'être présent à tous les évènements de l'université. Tu as déjà assez à faire avec ton infiltration. Tu as pris du grade dans le gang, aussi le danger devient de plus en plus grand et cela ne va pas aller en s'arrangeant. Alors au diable les imbécilités dont il t'accuse. D'ailleurs lorsqu'il se précipite sur toi, tu hésites un instant à l'éviter. Quelque chose te retient, comme si une partie de toi méritait cette agression et cet accès de colère. Tu le laisses se défouler sur toi, l'observant en te demandant pourquoi tu es encore là ? Pourquoi est-ce que tu t'intéresses encore à lui après ce qu'il t'a fait ? Ce n'est pas par vengeance ce n'est pas ton genre ? Alors quoi ?
« Tu vas te calmer ?! Certains se sont fait enfermés à l'asile pour moins que ça ! »
Tu lui attrapes ses poings pour qu'il stoppe son manège, le toisant froidement pour lui faire passer l'envie de te frapper à nouveau. Tu l'entraines dehors, pas réellement par crainte de ce qu'il pourrait dire. Tu n'as que faire des rumeurs qui circulent sur toi. Tu veux surtout lui éviter d'attirer les regards sur lui. Son pétage de câble est pathétique et mieux vaut qu'il ne s'affiche pas plus. Tu finis par le lâcher, te reculant d'un pas en sortant ton téléphone.
« Tu vas encore me frapper ? Si c'est le cas j'appelle l'hôpital pour que tu prennes un peu de repos ! »
C'est assez bas de le menacer, mais tu n'as pas d'autres choix si tu veux qu'il se calme et qu'il arrête de pleurer comme une fille. Après tout c'est un homme, il ne mérite pas ta compassion. Il a déjà le courage de te faire face alors qu'il continue. Est-ce que te faire détester l'aidera...au fond tu espères.
« Pourquoi tu pleures, c'est pas toi qu'on a piégé que je sache ?! »
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Re: Qui aime bien, chatie bien (ft Kô) | Mer 20 Jan - 14:38 Citer EditerSupprimer
ootd / Son coeur avait explosé en un million d'éclats qui n'avaient pourtant pas atteint son interlocuteur. Un million d'éclats qu'il avait l'impression de se reprendre en plein visage alors qu'il était accroché à Jiwoong - au sens figuré comme au sens réel. Ses mains s'agrippaient, cherchaient des prises où ne jamais lâcher, mais il savait bien, Kô, que tout cela était ridicule de se montrer en spectacle de la sorte. C'était de la faute de Jiwoong, après tout. Pourquoi venir l'ennuyer alors qu'ils auraient pu reprendre le cours de leur vie normalement ? A nouveau, son coeur sembla se serrer sous sa poitrine, le faisant presque suffoquer de toute cette douleur qu'il n'arrivait pas à gérer en cet instant. Alors il le frappait, Kô, il le frappait de ses poings mous en espérant que cela l'aiderait peut-être à moins lui en vouloir.
« Pourquoi est-ce que tu te défiles, hein ? Pourquoi est-ce qu'il n'y aurait que moi qui aurais foutu en l'air tout ça ?! ET TOUT CA, QUOI ?! »
Sa voix partait dans des aigüs incohérents alors que son corps tenait plus fermement celui de Jiwoong. Il ne savait pas tellement ce qu'il cherchait à faire, s'il voulait le déséquilibrer, le faire tomber, l'entraîner dans une chute avec lui, mais il ne comptait pas lâcher de si tôt. Et encore moins avec toutes les paroles que ce dernier lui envoyait en pleine tête. Ne se rendait-il pas compte de ce qu'ils étaient en train de faire ? Ils avaient doucement appris à se connaître au fil des mois, et aujourd'hui absolument tout semblait remis en cause.
« Vas-y, VAS-Y enferme-moi ! »
Mais cela ne prouvait pas quelque chose, dans le fond ? Jiwoong ne l'avait pas encore retenu dans ses gestes alors est-ce qu'il acceptait sans l'avouer que Kô n'était pas le seul fautif dans toute cette histoire ? S'il voulait l'enfermer, qu'il le fasse, mais il ne serait probablement pas la seule personne à devoir se faire interner à l'hôpital.
Et puis ses poings furent saisis avec force, son camarade l'entraînant à l'extérieur. Et Kô gémissait qu'il lui faisait mal, tentant de secouer ses mains pour qu'il le relâche - ce que Jiwoong finit par faire une fois dehors. Face à lui maintenant, dans la fraîcheur de cette fin d'année, le plus jeune tremblait doucement sous son pull noir. En effet, les larmes lui étaient montées aux yeux, acculé par tout cela qu'il ne contrôlait définitivement plus. L'avait-il seulement contrôlé une seule seconde ? Tandis que toutes ses barrières se fissuraient sous l'oeil noir du sportif, il se rappela de sa promesse envers lui-même de ne plus jamais se laisser marcher sur les pieds.
« Arrête d'être mauvais envers moi. Tu sais où tu peux te la mettre, toute ta rancoeur ?! Je t'ai dit des choses que je n'ai jamais dites à personne, je ne t'ai piégé nulle part ! »
D'un mouvement rageux, il essuya ses yeux du revers de la manche de son sweat. Il tenait bon face aux pupilles sombres de son interlocuteur alors que tout son être se rappelait cette scène à la piscine, où le poing de Jiwoong avait frôlé son visage pour s'écraser contre le mur, de sa poigne quand il l'avait secoué en s'apercevant de son torse dénué de poitrine. Il savait que s'il se défendait aujourd'hui, c'était pour toutes ces paroles échangées, tous ces regards, pour ce baiser dont Jiwoong n'avait pas voulu reparler.
« C'est toi qui m'a embrassé et tu n'as même pas le courage de prendre tes responsabilités pour ça ! Tu n'es qu'un putain de lâche et d'égoïste, Jiwoong. »
Parce que malgré lui, malgré tout, Kô avait commencé à se rendre à l'évidence de cette flamme brûlante, qui représentait le sportif, vers laquelle il avait été immanquablement attiré.
@suh ji woong
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Re: Qui aime bien, chatie bien (ft Kô) | Mer 20 Jan - 22:30 Citer EditerSupprimer
@Hitoshio Kô
Tenue | Ces mots, cette interrogation....ce cri résonne en toi. Tout ça quoi ? Pourquoi est-ce que tu t'énerves pour tout ça ? Ce n'était que des rendez-vous agréables, des discussions animées et quoi ? Avoir frôlé la mort ensemble a-t-il de l'importance ? Non tout cela n'a aucune importance à tes yeux. La mort tu la côtoies tous les jours...seulement voilà....pour la première fois tu as eu peur pour quelqu'un ? Pour elle, enfin lui. Et tout ça pourquoi ? Parce que tu l'apprécies sincèrement. Tu t'es livré à lui, te trouvant des points de commun, comprenant une partie de son état d'esprit. C'est assez rare que cela t'arrive pour être remarqué et voilà que tout ça vole en éclat. Alors forcément tu le vis mal et tu t'en prends à lui. Parce qu'il est en partie responsable. L'autre fautif c'est toi bien sûr. Tu as voulu croire à ce lien particulier qui vous unissait. Ce lien n'était qu'un fil d'araignée parmi la toile de tes connaissances. Cependant lui t'a englué le cœur dans une douce illusion. Et maintenant l'illusion s'est brisée et il éparpille les morceaux en martelant ton torse.
Tu ne répliques pas à ses complaintes, tu ne tiens pas non plus compte de ses gémissements lorsque tu le traines dehors. Tu es surement un peu brutale. Tu te laisses emporter ta colère, aveuglé par son regard rempli de larmes. Pourquoi est-ce qu'il pleure ? Tu ne veux pas qu'il pleure. Tu ne sais même pas ce que tu veux en réalité. Tes réactions sont à présents le fruit de ton instinct. Tu lui affiches un sourire mauvais à son sous-entendu sur ta rancœur. Tu plisses aussi les yeux alors qu'il prétend ne pas t'avoir piégé. Est-ce que ses confidences étaient sincères et honnêtes comme les tiennes ? Une partie de toi veut y croire, alors pourquoi ton orgueil te fait répondre l'inverse.
« Arrête de mentir. Les masques sont tombés ça prend plus. »
Le voir s'essuyer les larmes te rassure, sa colère va enfin prendre le dessus. C'est ce que tu cherches avec ses provocations. Tu veux qu'il se sent aussi en colère que toi, c'est égoïste et stupide, surement mais personne n'a dit que tu n'étais pas un sale gosse. Tu appliques aussi le proverbe œil pour œil, dent pour dent. Tu t'attendais à ce qu'il mentionne ce baiser.
« Moi un lâche ?! »
Egoïste c'est vrai que tu peux l'être, qui ne l'est pas Lâche par contre tu prends ça comme une véritable insulte à la vie d'officier infiltré que tu mènes pour lui, pour eux, pour tous coréens. Tu t'es approché de lui, un regard déterminé posé sur lui. Il veut que tu prennes tes responsabilités, oh il ne va pas être déçu. En arrivant vers lui tu t'es rapproché, passant un bras autour de sa taille.
« C'est bien ça que tu attends de moi... »
Tu viens déposer tes lèvres contre sa nuque, lui offrant un baiser humide, mordant même légèrement sa peau. Ta main pendant ce temps est remontée dans son dos alors que tu t'es collé à lui.
« C'est ce que tu voulais en jouant avec moi ? »
@Hitoshio Kô
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Re: Qui aime bien, chatie bien (ft Kô) | Jeu 21 Jan - 14:00 Citer EditerSupprimer
ootd / Il avait envie de hurler, de hurler si fort qu'il s'en arracherait les cordes vocales. Il se voyait agenouillé devant cette université, ses deux mains tiraillant en vain sur ses cheveux blonds alors qu'il hurlerait à la mort pour toute cette relation qui volait en éclats. Et c'était ça qui le brisait le plus, à Kô. C'était le fait qu'il n'y aurait plus jamais cette confiance si délicate entre eux, il n'y aurait plus cette force qui les attirait l'un à l'autre comme un aimant, il n'y aurait plus les attentions si agréables de Jiwoong à son encontre. A la place, toutes ces belles choses étaient aujourd'hui remplacées par la douleur, la rancoeur et la violence. Il se sentait si faible qu'il aurait pu prendre ses jambes à son cou, Kô, comme il l'aurait fait des années auparavant. Sauf qu'il était plus fort que cela, n'est-ce pas ? Inconsciemment, il avait changé, peu à peu, il avait fini par faire davantage face à ses responsabilités et c'était en partie grâce à tout ce qu'ils avaient pu échanger, Jiwoong et lui. Alors il ne s'enfuirait pas ; pas encore.
Il tenait sur ses jambes fines, planté devant le regard assassin de l'homme qu'il avait blessé en face de lui. Pourtant, ils étaient deux à être profondément blessés dans cette situation. Ils se reprochaient tout depuis le début, qu'il aurait été peut-être plus aisé de se dire ce qu'ils n'avaient pas à se reprocher. Des remords ou des regrets ? Cette fois-ci, les deux concepts se mêlaient dans une spirale si noire.
« Je ne t'ai jamais menti, tu n'as simplement pas su voir tous ces indices qui coulaient autour de moi, autour de mon identité ! Je ne t'ai jamais dit être un homme, comme je ne t'ai jamais dit être une femme ! »
Il essuya ses yeux humides d'un geste rageur de la manche de son pull, son corps tremblant encore un peu plus quand son interlocuteur vint dans sa direction. Les battements de son coeur le tétanisèrent à l'endroit même où il se tenait, plongeant des années en arrière quand il n'était qu'un adolescent vulnérable. Et, réellement, il crut que Jiwoong le frapperait. Ce fut pour cette raison qu'il abandonna un cri en levant ses deux bras en croix, tentant de protéger son visage.
Brisé. Le papillon s'était cassé les ailes.
Alors il lui fallut plusieurs secondes pour sentir son corps entraîné contre celui du brun, serré tout contre le sien, sa nuque abandonnée au baiser humide, à ses dents qui venaient tirailler sur sa peau opale. Il lui fallut plusieurs secondes pour s'apercevoir que le torrent dans ses prunelles châtains était venu l'assaillir, mouillant ses joues, dégoulinant dans son cou. Ce ne fut qu'à cet instant qu'il secoua la tête, ses mains poussant contre le torse de Jiwoong, tentant de le repousser.
Non. Non. NON ! Ce n'était pas cela qu'il désirait. Pas comme ça, pas de cette manière si vicieuse. Pas en s'étant dit tout ce qu'ils s'étaient dit. Parce que ce n'était plus un jeu. Et parce que cela ne l'avait jamais été, pour Kô.
« Arrête. Arrête, Jiwoong. ARRÊTE, ARRÊTE, ARRÊTE, ARRÊTE ! » hurla-t-il.
Kô ne contrôlait absolument plus rien. Le gouffre s'étendait sous ses pieds alors, dans un geste désespéré, il vint donner une gifle à Jiwoong avant de le repousser avec toute la force qui pouvait lui rester. Il tremblait de tous ses membres, les yeux rougis, le souffle court, conscient que l'image qu'il renvoyait de lui devait être effrayante, grossière.
« Pourquoi est-ce que tu me fais ça ? parvint-il à reprendre. Pourquoi est-ce que tu n'es pas capable de reprendre ta petite vie qui semble tellement te plaire avec ta soi disante petite amie que tu n'arrêtes pas de tromper, hein, Jiwoong ? DIS-MOI POURQUOI ! »
Il porta une main à ses lèvres pour retenir un sanglot qui semblait lui venir en même temps que toutes ses tripes. Il avait envie de vomir, mais il savait que rien d'autre que de la bile viendrait lui arracher la trachée, un mauvais acide supplémentaire dans leur histoire.
@suh ji woong
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Re: Qui aime bien, chatie bien (ft Kô) | Lun 25 Jan - 22:02 Citer EditerSupprimer
@Hitoshio Kô
Tenue | « Comment je peux être sûr de ça ? Tu ne m'as pas dit toute la vérité non plus ! Ça t'a bien arrangé que je tombe dans ton piège ! »
Tu craches tout ton venin, sans penser aux conséquences de tes paroles sur lui. Il est évident que ta colère t'aveugle. Et au plus tu le vois pleurer, au moins tu parviens à garder ton calme. Tu ne sais pas ce qui t'énerve le plus, avoir été roulé dans la farine ou ne pas arriver à passer au-dessus. Tu t'en veux d'avoir été naïf et c'est lui qui prend alors que tu devrais t'en prendre à toi-même. Tu sais que ta réaction est méchante, une partie de toi te dit d'arrêter, d'arrêter de le faire pleurer, d'arrêter de le provoquer. C'est surement un cri de ton cœur, mais ton orgueil, guidé par autre chose, hurle plus fort que ça.
Tu t'es donc avancé pour la provocation ultime. Il s'est bien amusé à te menotter pendant la soirée d'halloween, c'est à ton tour de jouer et malheureusement pour lui il est tombé sur un as et toi sur un os. Tu n'as pas manqué son pas de recul et son geste de défense. Est-ce qu'il a peur de toi ? Ça serait logique vu la colère qui brille dans tes yeux ? Ton cœur se serre face à cette créature fébrile prise entre tes griffes. Qu'est-ce qu'il lui est arrivé pour réagisse comme ça ? Est-ce qui te prend de réagir comme ça ? Tu n'en sais rien, mais tu continues ton manège. Pendant une demi seconde, tu as l'impression qu'il va céder mais il se reprend. Il te repousse et se met à te hurler dessus. Tu y es allé un peu fort c'est vrai, mais tu as besoin de comprendre ce qu'il veut. Tu es encore proche de lui quand tu lui réponds, plongeant ton regard dans le sien.
« Alors quoi ? Hein ?! Qu'est-ce que tu cherches ? »
La réaction suivante tu l'avais prévu, mais elle te surprend malgré tout. Tu ne l'aurais pas cru capable de te gifler et pourtant c'est le cas. Tu te recules d'un pas, une main sur ta joue. Il n'y est pas allé de main morte. La gifle a été sonore tellement elle a fouetté ton visage. La trace rouge est surement en train d'apparaitre et tu t'en moques. Tu écoutes plutôt sa réplique.
« Et pourquoi pas !! Qu'est-ce que tu en as faire de ma vie de toute façon ? Tu devrais plutôt t'occuper de la tienne ! Qui es-tu vraiment ? Qu'est-ce que tu veux vraiment ? T'as pas mieux à faire que de foutre le bordel dans ma tête ?! »
Tu t'es encore emporté, espérant être blessant. Tu ne t'es pas rendu compte des derniers mots qui t'ont échappé. En le réalisant ton regard s'est fait plus noir pour éviter qu'il ne voit le trouble dans tes yeux. Pourtant tu ne t'es pas défilé, refusant de battre en retraite.
@Hitoshio Kô
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Re: Qui aime bien, chatie bien (ft Kô) | Mar 2 Fév - 22:14 Citer EditerSupprimer
ootd / Oui, qu’est-ce qu’il cherchait ? A quoi pensait-il quand il s’était approché de Jiwoong ? Quand ses joues s’étaient empourprées pour la première fois quand ce garçon avait déposé sa veste sur ses épaules pour qu’il ne salisse pas son yukata ? A quoi pensait-il quand il avait commencé à jouer un peu trop près du feu ? Il avait cru, Kô, que ses ailes s’ouvriraient en grand, inconsciemment. Il avait cru, Kô, que ses ailes ne brûleraient pas de si tôt. Qu’elles se déploieraient, larges et fières, hautes en couleur. A la place, il s’était écrasé, se consumant avec une vivacité qui lui déchirait l’âme tout entière.
« J’en sais rien, Jiwoong. »
Que dire d’autre ? Que déclarer de plus à cet homme qu’il venait de gifler parce qu’il avait été clairement trop loin dans ses agissements ? Kô se moquait plus des mots que des gestes et, cette fois, Jiwoong avait dépassé les limites. Il lui avait fait peur et cette peur avait fait remonter d’horribles souvenirs de son passé. Un passé qu’il aurait aimé partager avec lui. Cette pensée le brisa un peu plus fort tandis qu’il sentait ses jambes chanceler sous son corps.
L’un et l’autre criait, vociférait, dans l’unique espoir d’avoir raison. Mais, quand une dispute éclate, n’y a-t-il pas deux coupables ?
Sa main toujours portée à ses lèvres, retenant des haut-le-cœur qu’il pensait insurmontables, Kô fut frappé par les dernières paroles de son interlocuteur. Désormais à plusieurs mètres de lui, ses mots l’avaient pourtant atteint et il ne sut pas très bien de quelle manière il devait les recevoir. Hurler encore plus fort ? Ou bien se recroqueviller par terre pour pleurer ? Le long de son torse, son autre main se serra en un petit poing, de colère, de peine, de douleur.
« Tu saurais qui je suis si tu ouvrais vraiment tes yeux au lieu de te servir de tes muscles, lâcha-t-il. C’est toi que je voulais, Jiwoong. »
Toi et toi seul. Toi qui a percé ma coquille, toi qui a su voir au-delà de mon apparence ; toi qui a cru m’accepter tel que je suis vraiment.
Et le peu de forces qui lui restait s’envolèrent. Mais il ne reviendra pas vers lui, Kô. Pas ici, pas aujourd’hui. Parce qu’il ne pourra vraiment pas lui pardonner d’avoir abusé de sa faiblesse, d’avoir imposé sa présence alors qu’il lui hurlait d’arrêter. Jusqu’où serait-il allé ? Le blond se mord la lèvre inférieure, tremblant légèrement sous la pression qui paraissait à peine s’estomper entre eux. Et maintenant ? Ses prunelles humides remontèrent sur le visage à l’expression dure de Jiwoong et Kô ne sut clairement pas quoi faire, quoi dire d’autre. Cette dispute avait été trop loin.
@suh ji woong
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Re: Qui aime bien, chatie bien (ft Kô) | Jeu 11 Fév - 19:04 Citer EditerSupprimer
@Hitoshio Kô
Tenue | Pourquoi est-ce que tu le pousses dans ses retranchements ? Parce que tu es clairement vexé de t'être fait avoir. Tu es tombé dans le panneau. Tu n'as pas vu qu'il était vraiment et aujourd'hui tu t'en mords les doigts. Ce qui te blesse le plus c'est que tu t'es investi dans cette relation. Tu appréciais sa compagnie et sans t'en rendre compte elle était devenue essentielle. Aujourd'hui tu réalises que tu attendais ses messages le soir et c'était la première chose à laquelle tu pensais le matin. Et maintenant qu'il y a plus rien tu réalises l'importance qu'il avait pris dans ta vie. Au fond vous étiez sur la même longueur d'ondes. Vos cœurs résonnaient en harmonie, vibraient sur la même fréquence. Cette mélodie t'a paru douce et aujourd'hui c'est ça qui te déchire le cœur. C'est ce que tu viens de lui avouer par inadvertance et sa réponse t'achève. Il te voulait...cet aveu te fait mal, peut-être parce qu'il est le reflet de ce que tu voulais sans l'admettre.
Toi c'est toi qu'il voulait et tu as l'impression que ton cœur explose face au chaos de la situation. Tu n'es pas étranger à ce chaos créé et tu t'en veux d'autant plus. Si tu n'avais pas mal réagir ce soir-là, à la piscine. Si ton orgueil n'avait pas pris le dessus et si ta fierté n'avait pas guidé tes pas vous n'en seriez peut-être pas là. Pendant un instant tu t'imagines autour d'un café avec lui, à rire de la situation, vous rappelant de vos conversations. Maintenant tout est brisé et cette complicité a volé en écart. Il reste que des remords et des regrets de ces moments partagés c'est ce qui te blesse le plus. Ce n'est pas son mensonge qui te met en colère, mais bien ce dilemme en toi et cette attitude détestable que tu as. Malheureusement avec des si on refait le monde et tu ne peux pas revenir en arrière.
Tu ne sais pas quoi lui répondre. Tu ne veux pas réplique à sa remarque sur tes muscles. Tu as même envie de t'excuser de ton comportement, seulement ta fierté scelle tes lèvres. Tu as juste entreouvert la bouche, soutenant son regard dépité. Si précédemment il ne pouvait voir que la colère dans tes yeux, à cet instant il doit pouvoir percevoir ton trouble, ta gêne et ta peine. Aussi tu décides de le laisser là, sans rien ajouter. Si tu ouvres la bouche tu risques d'être plus blessant encore et tu n'as pas envie. Tu as plutôt envie d'aller vers lui, prendre cette main avec laquelle il se serre la poitrine et l'entrainer ailleurs, fuir comme si cette engueulade n'avait jamais existé. Cependant tu lui as fait trop de mal, autant qu'il t'en à fait. Est-ce que vous êtes quittes, tu n'en sais rien et tu t'en moques. Tu ne supportes pas la vue qu'il offre. Tu tournes donc les talons en lançant malgré toi
« Tu mérites mieux que moi ! La prochaine fois joue franc jeu, ça t'évitera les mauvaises surprises ! »
@Hitoshio Kô
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Re: Qui aime bien, chatie bien (ft Kô) | Dim 21 Fév - 17:57 Citer EditerSupprimer
ootd / Alors il ne dit rien, Kô, rien de plus, car tous ses sentiments étaient sens dessus-dessous. Les révélations avaient fusé et tout ceci ne manquait pas de charger un peu plus son cœur. Cela le brûlait, le consumait tout entier et il avait envie de retourner en arrière. Que tout se passe différemment… Mais s’il avait avoué être un homme à Jiwoong, celui-ci ne se serait-il pas enfui aussitôt ? Leur relation aurait-elle pu être différente, dans le fond ? Quand il rencontra les prunelles défaites de son interlocuteur, Kô se prit une nouvelle bourrasque en pleine figure et il voulut hurler. Mais ses mots étaient bloqués dans sa gorge. Pourquoi s’avouer tout ceci à un tel moment ? Ils n’étaient que deux égoïstes amputés.
Et de quelle prochaine fois parlait Jiwoong ?
Il n’y en aurait pas, de prochaine fois. Ni avec lui, ni avec un autre. Kô lui avait dit ne vouloir que lui, et malgré toutes les blessures qui saignaient, c’était encore douloureusement le cas. Le voyant tourner les talons, il espéra plusieurs minutes le voir revenir, le voir courir dans sa direction pour l’emporter sur son dos et lui promettre des jours meilleurs. Le temps s’écoula et ses genoux ployèrent, encore. Là, même à l’abri des regards des autres étudiants, Kô sentait les pupilles du monde se tourner dans sa direction. Était-ce cela que l’on appelait le revers de la médaille ? Pourtant, le blondinet n’arrivait pas encore à bien saisir toute la colère de Jiwoong.
Un instant passa avant qu’il ne parvienne à se hisser sur ses jambes. Il savait que son sac traînait sûrement encore dans ce couloir où ils s’étaient croisés, seul tout comme lui. Seul au beau milieu de toute une foule de visages qui le montrerait du doigt. Mais peu importe, n’est-ce pas ? Il ravala ses larmes pour essuyer ses yeux humides, rabattant sa capuche sur sa tête et s’enfonça de nouveau dans le bâtiment de l’université. Récupérer ses affaires et s’enfuir loin d’ici.
Il avait vraiment besoin de prendre l'air et ne plus penser à ce qui venait de se passer. Néanmoins, les innombrables paroles, les gestes, même déplacés, de Jiwoong, tambourinaient en boucle dans l'esprit du garçon. Pourquoi est-ce que tu ne me laisses pas tranquille, Jiwoong ?END.
@suh ji woong
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