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like dog & cat (yami)

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like dog & cat (yami) | Dim 10 Jan - 3:35
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yami + seojun.


je devrais être habitué de l’avoir toujours collé à mes basques, mais je ne sais pas si on peut vraiment s’y habituer. franchement. je lui jette un regard blasé alors qu’il me surveille depuis le couloir à la sortie de la salle de cours. je n’ai jamais souhaité autre chose de plus qu’il ne dégage. mais comme j’ai aussi une âme d’enfant, j’ai tout de même envie de le faire tourner un peu partout aujourd’hui encore. l’air de rien, je rassemble mes affaires et sors de la salle. je lui indique faussement que je me rends aux toilettes et mon garde du corps hoche la tête avec une poker face digne d’un grand film d’action. je fais semblant de rentrer aux toilettes, j’attends patiemment quelques secondes et dès qu’il a le regard ailleurs, je sors discrètement et détale à toute vitesse dans les escaliers à l’angle du couloir. je sais qu’il m’a vu. mais si je cours encore plus vite que lui et que je trace ma route à l’extérieur du bâtiment, il va peut-être me perdre de vue, à nouveau. je continue de courir rapidement, manquant de bousculer quelques élèves au passage. vous avez vu, c’est le fils nam ! il est vraiment sur une autre planète. il devrait s’estimer heureux d’avoir un garde du corps. la chance. si tu veux, je te le files. y a aucun problème. je suis sorti du grand hall toujours en courant, regardant derrière toutes les dix secondes pour voir s’il était loin de moi.

je finis ma course assez brutalement puisqu’en voulant m’arrêter derrière un des bosquets de l’extérieur de l’université, je percute une étudiante légèrement et me stoppe d’un coup dans mon élan. essoufflé par la course que je venais de mener, j’observe l’inconnue qui semblait me regarder froidement. au loin, je vis mon garde du corps descendre les quelques marches de l’entrée principale et ayant peur qu’il m’aperçoive, j’ai placé une main sur les lèvres de l’inconnue et me suis accroupi derrière le buisson, l’entraînant avec moi. « désolé, mais je veux pas qu’il me voie. »


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Re: like dog & cat (yami) | Sam 16 Jan - 8:52
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Les cernes bien trop visibles sur le visage de la japonaise étaient révélatrices de son cruel manque de sommeil. De nouveau. A croire qu’elle ne retenait jamais la leçon, surtout depuis son malaise au travail quelques semaines plus tôt. Elle s’était fait réprimander par tout son entourage et même ce chinois slash meilleur ami du collègue qu’elle ne supportait que rarement. Or, elle se remettait seulement de cet évènement dramatique dans le nouveau bâtiment, s’étant produit quelques semaines plus tôt. Les marques de brûlures sur sa peau encore présentes et rosées qui frottaient contre les tissus de ses vêtements étaient désagréables. Elle tentait toujours de les cacher à Sojin, ne souhaitant pas que celle-ci s’inquiète pour Yami, hors les traces montaient jusque dans son cou, venant titiller légèrement sa joue. Inutile de dire que l’étudiante était contente que l’hiver se soit installé pour porter des cols roulés accompagnés d’écharpes afin de cacher tout cela.

Affrontant les basses températures de la saison ainsi que la neige déposée au sol, Yami cherchait un endroit calme pour travailler. Depuis que les cheonglyong avaient été placés dans le dortoir des sango rien n’était plus pareil. La japonaise avait été désespérée (elle l’était toujours) voyant tout son matériel détruit et avait du faire plus de sacrifices encore de racheter au moins les choses nécessaires. Elle se disait chanceuse de ne pas être gourmande, bien qu’elle appréciait toujours un plat bien préparé, car cela faisait deux semaines qu’elle ne mangeait plus à sa faim et travaillait deux fois plus dur au restaurant afin de récupérer ses premières nécessités. Elle n’attendait qu’une chose : que son dortoir soit remis à neuf et qu’elle puisse s’y installer de nouveau avec sa colocataire et amie. Pas qu’elle n’appréciait pas les sango mais avec l’humeur dans laquelle elle se trouvait, elle avait trouvé difficile de s’ouvrir aux verts.

Son charme jaunâtre pendait à son sac, se balançant au rythme de ses pas, et manqua de se perdre de nouveau lors d’un choc. « Ah ! » Un cri de frayeur, de surprise, s’échappa de la gorge de l’étudiante alors qu’elle fut percutée par quelque chose, quelqu’un. Aussitôt ses réflexes se défense se mirent en marche et elle fût prête à disputer la personne qui, visiblement ne faisait pas attention où il allait (à défaut d’être physiquement capable de maîtriser la personne). « Ça va pas ?! » Or, elle n’eut le temps de l’insulter qu’il mit la main sur ses lèvres, coupant toute parole. Elle se sentit tirée en arrière, puis à terre. Il faisait froid, et le buisson n’était pas des lieux les plus agréables. Yami tentait de se débattre, de se défaire de cette situation dans laquelle l’inconnu venait de l’embarquer. Trop occupée à repousser le garçon, elle ne remarqua pas la personne au loin qui semblait le chercher. « hmm-mh !! » Enfin, elle réussit à lui retirer la main sur sa bouche, restant cependant toujours accroupi. Elle s’était calmée, les battements de son cœur ralentissant. « Si tu me dis que tu es recherché par la mafia, je te tue avant. J’ai autre chose à faire que me faire embarquer dans ces histoires. » Ses jambes tremblaient, le sang n’y circulant que difficilement à cause de sa position.
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Re: like dog & cat (yami) | Sam 6 Fév - 21:22
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il ne peut pas me lâcher durant une seule seconde dans sa vie ennuyante. c’est devenu un triste rituel que j’ai pris de le fuir, quoique parfois amusant quand je sens que je le distance de très loin. kousuke a eu beau repérer la faille et signaler à yui qu’elle devrait embaucher quelqu’un de plus compétent, j’ai toujours le même garde du corps depuis quelques années. il devrait penser à s’entraîner un peu. je le distance donc assez bien pour le moment. mes pas dévalent les escaliers de l’entrée du bâtiment principal à toute vitesse et me mènent bien vite à un choc léger mais inévitable avec une étudiante que je ne connaissais ni d’adam, ni d’ève. je m’arrête, inquiet de lui avoir fait mal et me retourne essoufflé par ma course.  ça va pas ?! je la regarde un peu interloqué par la situation puis je regarde derrière elle et je vois mon garde du corps qui sort de l’entrée et commence à descendre lui aussi les escaliers. vu le regard de l’étudiante, je ne pense pas qu’elle va me laisser partir sans que je ne m’excuse. sur le coup, je n’ai pas réfléchi et j’ai placé ma main sur ses lèvres avant de l’entraîner avec moi derrière le buisson. la température extérieure ne devait pas aider la jeune femme mais dans mon cas, comme je venais de me taper un gros marathon dans toute l’école, j’avais plus chaud qu’autre chose. l’inconnue se débat et je continue de lancer des regards suspicieux à travers les branches hivernales dénuées de feuilles. je m’excuse simplement et lui annonce que je ne veux pas qu’il me remarque. elle n’a pas l’air de porter trop attention à mes excuses et je la regarde réussir à se défaire de mon emprise avec un air surpris. pendant une demie seconde, l’adrénaline de la situation me fait penser qu’elle va se relever en continuant de me parler, ce qui permettrait à l’autre de savoir où je suis. pourtant, elle choisit de rester accroupie à mes côtés. je vérifie à nouveau et mes yeux à l’affût distinguent l’employé de yui partir sur la droite, qui n’était absolument pas la direction où nous étions actuellement tous les deux. je lâche un soupir de soulagement et repose mon attention sur elle. « la mafia ? » je lâche un léger rire enfantin. « t’en as de ces idées. t’es marrante. » je plisse mes yeux et rapproche mon visage du sien avec curiosité. « en tout cas, t’as joué le jeu puisque t’es toujours accroupie malgré ton planning surchargé. merci. » j’hoche la tête faisant tinter mes boucles d’oreilles à l’allure rock puis j’esquisse un sourire reconnaissant. je baisse le regard et remarque que ses jambes tremblent. c’est vrai que notre position n’est pas la plus confortable. je me lève sachant que l’autre était parti loin et lui propose ma main. « nam seo jun. et toi ? »



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Re: like dog & cat (yami) | Sam 13 Fév - 10:34
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Si Yami avait su, ce matin-là, qu’elle vivrait une tentative de kidnapping, peut-être, pour une fois, elle serait restée au lit. Depuis le temps que ses camarades Cheonglyong et sa colocataire lui répétaient qu’il fallait qu’elle se repose, peut-être aurait-elle dû les écouter pour une fois. Car, dire qu’elle appréciait la situation dans laquelle la japonaise s’était retrouvée, serait un énorme mensonge. Elle n’avait pu s’empêcher d’imaginer des histoires de mafia. Elle connaissait les Yakuza, pour en avoir rencontrés lors de son voyage scolaire, il y avait quelques années déjà, à Tokyo. Elle s’était perdue, éloignée de son groupe et c’était retrouvée dans les quartier de Ginza, encore mineure à voir des choses qui n’auraient pas dû passer devant son regard innocent. Ils étaient donc bien plus que des rumeurs et des représentations plus ou moins fidèles dans la pop culture. Alors pourquoi ça ne serait pas le cas en Corée du Sud ? Sous le nom des Kkangpae, Yami n’était jamais à l’abri d’en rencontrer un. Avec toutes ces pensées, elle se dit cependant que ce n’était pas très intelligent de sa part, de le menacer de le tuer. Son innocence et sa fierté lui disaient qu’elle ne risquait rien, pourtant, il y avait toujours un risque. Elle ne le connaissait pas (elle ne connaissait personne, bien trop occupée à se pourrir la santé entre ses cours et son travail) et aurait pu faire face à la mauvaise personne. Surtout qu’il était important de relever que sa force physique était proche de l’inexistence et que, même donner un coup de poing lui était une épreuve difficile.

Elle fut d’abord étonnée. Yami avait été qualifiée par beaucoup d’adjectifs divers par le passé, mais marrante n’en avait jamais fait partie. Elle était d’habitude de froide, hautaine, sans cœur et carriériste alors elle ne put cacher son expression de surprise, à tel point qu’elle se mit à rougir sans aucune explications (elle rougissait bien trop souvent ces derniers temps). Néanmoins, sa fierté reprit le dessus alors qu’elle se rendit compte, qu’en effet, elle avait fait ce qu’il lui avait été demandé. Ses sourcils froncés, elle se releva alors, difficilement à cause de ses jambes endormies. « Je suis juste prudente. » Elle ignora la main qui lui était tendue et croisa les bras, feignant de se protéger du froid. « Mukai Yami. » Sa fierté continuait de lui hurler qu’elle devait garder la tête haute, qu’elle n’avait pas à lui répondre simplement parce qu’il s’était présenté, or il était trop tard déjà. « Maintenant que je t’ai donné mon nom, il ne va rien m’arriver ? » Si elle continuait sur sa logique stupide, ce Seojun pourrait très bien lui sortir cette fameuse phrase : Maintenant que tu connais mon nom, je vais devoir t’éliminer. Yami avait encore de grands projets pour mourir maintenant. « Pourquoi tu te cachais... » Ses yeux plissés, elle tentait de l’examiner. « Tu fuyais quelqu’un… Oh mon dieu, tu m’as embarquée dans une histoire louche ! » Elle savait qu’elle aurait dû rester au lit ce matin.
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Re: like dog & cat (yami) | Sam 3 Avr - 0:18
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peu de personnes auraient joué le jeu jusqu’au bout comme elle vient de le faire. dans un sens, je peux comprendre. on ne se connait pas, je viens de la bousculer plutôt brutalement et je l’embarque soudainement avec moi, alors qu’elle n’a rien demandé. évidemment que l’étudiante réagit en conséquence. pris dans ma propre adrénaline de mon soucis, j’en aurais presque oublié les effets directs qu’ils auraient sur la jeune femme avec laquelle je n’avais aucun lien particulier. alors, j’ai tout de même attendu quelques secondes, le temps que mon garde du corps s’éloigne dans une direction tout à fait opposée à notre emplacement avant de reposer mon regard sur elle. son idée de la mafia n’était pas mauvaise, quoiqu’un peu tirée par les cheveux, mais, maintenant que j’y réfléchis d’un œil extérieur, c’est loin d’être illogique. un mec qui essaie d’échapper à un autre, plutôt baraqué, ça apporte une couleur suspicieuse. je ne peux pas lui en vouloir, mais je ne peux pas non plus m’empêcher de rire à sa remarque, tout en la remerciant. elle aurait pu crier à l’autre que j’étais là si elle l’avait réellement voulu. je la vois rougir, l’air légèrement étonnée par ce que je venais de lui dire. je me demande immédiatement si j’ai pu lui sortir un truc qui l’aurait rendu mal à l’aise. je ne sais trop où regarder si bien que mon regard finit par terminer sa course vers le sol. très vite, je remarque que ses jambes tremblent et que la position dans laquelle nous sommes actuellement la gêne. je me lève automatiquement, lui tend ma main pour l’aider à se relever et me présente avec un grand sourire reconnaissant. je la suis du regard tandis qu’elle se lève à son tour en ignorant apparemment volontairement ma main tendue. j’hausse les sourcils mais fait mine de rien et hoche la tête en plissant mes yeux en demi-lunes. « enchanté yami. désolé de t’avoir bousculé d’un coup, j’espère que j’y suis pas allé trop fort, c’était pas volontaire. » je déplace mon regard vers son épaule que j’avais tapé en la bousculant, l’analysant d’un œil perçant comme si j’étais médecin. « à première vue, d’apparence comme ça, t’as l’air toujours vivante, c’est rassurant. » j’esquisse un petit sourire malicieux, sourire qui s’agrandit en entendant qu’elle était toujours en boucle sur le cd de seojun le mafieux. je feins de réfléchir en fronçant les sourcils, me grattant les cheveux pour renforcer le jeu d’acteur. « eh bien… comment ils disent dans les films déjà.. » le jeu d’acteur continua sur l’apparition soudaine d’une illumination venue d’un autre monde. « ah oui ! » j’ai pris un faux air sérieux et sombre, lui lançant un regard glacial. « maintenant que tu connais mon nom, je vais devoir t’éliminer yami. » je ne parviens pas à rester sérieux trop longtemps, puisque quelques secondes plus tard, j’étais déjà pris d’un léger rire taquin. je la vois plisser ses yeux pour m’examiner. je trouve ça à la fois mignon, et à la fois comique. je ne sais pas si je dois trancher ou pas. « t’es vraiment trop drôle. » j’esquisse un sourire sincère avant de la taquiner à nouveau en faisant un pas en arrière. « oh-oh doucement, m’examines pas d’aussi près ! t’es sûre que c’est pas toi la mafieuse ? » je ricane une nouvelle fois. les yeux brillants devant la situation, je continue sur ma lancée. « tu as raison c’est une histoire louche… le gars veut ma peau depuis que j’ai posé les doigts sur une guitare. pas mal, non ? » même si je le lançais sur un ton léger, ce n’était finalement, que la pure vérité.  
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Re: like dog & cat (yami) | Lun 5 Avr - 16:58
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Ce n’était pas tous les jours que Yami se trouvait embarquée dans une situation telle que celle présente. C’était alors facile de regretter ses choix, de se dire que si elle ne s’était pas levée le matin même, qu’elle ne l’aurait jamais rencontré, pourtant elle n’était même pas sûre de s’être réellement couchée. Elle, qui travaillait sans cesse, jusqu’à mettre sa santé à mal, comme cette fois-là où son collègue Daewon l’avait ramassée au restaurant. Mais là n’était plus la question et bien qu’elle racontait ce qu’elle pensait, elle doutait que sa sécurité était réellement en danger avec cet inconnu aux alentours. Elle n’irait pas démarrer une conversation avec le gorille qui lui courrait après, cependant. « Tu crois que je te répondrais si j’étais morte ? » Est-ce qu’il pouvait être encore plus étrange que la japonaise le pensait déjà ? La moquerie était palpable et Yami n’y était pas aveugle, cependant, de son innocence planait le doute. Les taquineries du garçon ne lui plaisaient pas forcément, de même que l’utilisation de cette phrase si connue qu’elle aurait dû en rire si elle n’était pas dans cette situation. « Au moins, l’avantage c’est que je ne crierai pas si tu m’élimines. » C’était dit avec un calme déconcertant, contrastant avec le poids des mots utilisés. Yami n’était pas mélancolique, elle avait beaucoup trop d’ambitions pour s’attarder à ne pas trouver d’intérêt nulle part, bien qu’elle restait focalisée sur une seule chose et en oubliait le reste. Alors elle mordait sa lèvre, le seule indice que sa phrase n’était pas à prendre au sérieux. Et, au fond, elle espérait vraiment que le garçon ne la prendrait pas au sérieux. Elle n’était pas encore sûre de qui se trouvait face à elle, n’avait pas encore décidé d'un avis sur la personne et savoir s’il était mafieux ou non malgré l’absurdité de la pensée. Être debout ne l’aidait pas à y voir plus clair, elle pouvait cependant faire circuler le sang dans ses jambes et, pourquoi pas fuir en courant si la nécessité se présentait. Quand finalement, l’étiquette de la mafia lui fut retournée Yami tapa sur l’épaule du garçon, assez fort pour montrer son mécontentement, mais pas assez pour lui faire mal. « Si je l’avais été, tu serais déjà plus là ! » L’idée de faire partie de ce cercle n’était pas rebutant pour la japonaise. Elle était persuadée qu’elle serait une très bonne mafieuse et mériterait un poste haut placé dans la famille. Elle était relativement loyale (bien qu’elle avait tourné le dos à sa famille) et pouvait se montrer vile lorsqu’elle le désirait. Elle ne pensait toujours qu’à son objectif, quitte à éliminer tout le reste. C’était là, la preuve qu’elle soit restée seule si longtemps, pensant que l’amitié n’était qu’une gène à ces dits objectif. Carriériste à fond, ce n’était que récemment qu’elle s’était ouverte aux autres au final, avec sa chère colocataire qui avait été la première à faire tomber ses barrières. Écoutant les explications du garçon, elle semblait douteuse. « C’était sa précieuse guitare pour qu’il agisse comme ça ? » Pourtant, elle voyait très mal ce gorille coureur avec l’instrument entre les mains. « Ou tu te moques encore de moi, peut-être. » Elle pouvait s’attendre à tout, non seulement par ce ton qu’il utilisait mais aussi avec toutes les moqueries plus tôt. Le bousculant légèrement pour montrer son agacement, Yami ne put s’empêcher d’avoir un rictus face à une nouvelle pensée. « Quoi, tu ne vas pas me dire que c’est un pauvre enfant de riche qui ne peut pas faire de guitare ? » C’était totalement au hasard qu’elle tentait cette devinette, car avec les pensées un peu plus clair, elle doutait qu’il se retrouvait avec la mafia à ses trousses pour une histoire de guitare.
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Re: like dog & cat (yami) | Sam 24 Avr - 16:25
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là elle marquait un point. mais apparemment mes taquineries ne l’enchantent guère. ça ne lui plaît pas, elle reste méfiante mais je ne peux que la comprendre. je m’amuse simplement de ces réactions que je peux me mettre sous la dent. « tu n’en aurais pas le temps de toute façon. » je souris simplement, l’observant avec toute l’attention que je pouvais avoir. je la vis se mordre la lèvre, signe sûrement qu’il ne fallait pas la prendre au sérieux mais je fis mine de rien avoir vu. je tourne le visage pour vérifier une nouvelle fois qu’hans n’était plus dans le coin. il serait capable d’avoir tourné les talons et je me retrouverais bien bête à rester là planté. perdu dans ma contemplation de l’entrée de l’université, je sursaute au moment où elle répond à mon ricanement par une tape sur l’épaule. je la regarde avec de grands yeux et penche ma tête sur le côté avec un air interrogateur. « aïe.. » ai-je murmuré pour la taquiner une fois de plus. « j’imagine qu’on est quittes maintenant ? ou bien tu comptes me faire payer la bousculade d’une autre manière ? » je reste attentif et finalement, réponds à sa question. une histoire louche… si seulement ça avait pu être le cas. ça aurait donné plus de crédibilité aux choses. là, au contraire, je me retrouve à fuir quelqu’un juste parce que j’ai cette envie d’être humain normalement constitué d’exercer ma passion. fuir me paraît être la meilleure solution, et puis je ne vais pas mentir ; ça fait vivre mon esprit de gosse. je l’écoute attentivement et insère mes mains dans mes poches. a ce moment-là, elle me bouscula et j’ai haussé un sourcil devant son agacement. je la vois afficher un rictus et sa question suivante me fit détourner le regard. mon sourire disparu, comme s’il n’avait jamais existé et j’ai haussé les épaules. « et si c’était le cas, tu dirais quoi ? » ai-je murmuré d’un ton un peu plus bas. c’est ridicule d’avoir quelqu’un qui dicte mes journées. tout ça pour que je sois le fils parfait. mais est-ce que ma mère le veut vraiment ? ou bien est-ce qu’elle voudrait plutôt que je m’efface devant mon frère ? j’ai bien compris sa préférence depuis longtemps. « le tank que t’as vu, c’est hans. mon garde du corps. mais je sais pas trop à quoi il sert, à part m’empêcher de vivre. » ai-je relancé, accompagné d’un sourire triste. ma vie c’est de chanter, c’est d’être sur scène. je ne les laisserai jamais détruire ce que j’ai construit de mes propres mains. je toise yami un moment, souhaitant légèrement éviter le sujet même si nous étions en plein dedans. je rapproche mon visage du sien sans aucune gêne et la fixe du regard pendant quelques secondes avant de lâcher un, « tu ne me fais pas confiance on dirait, hein ? » j’esquisse un petit sourire après une légère grimace. je me recule et me montre du doigt, de la tête aux pieds. « tu crois vraiment que j'ai l’accoutrement d’un mafieux ? »
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Re: like dog & cat (yami) | Dim 9 Mai - 11:08
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Est-ce qu’elle voulait vraiment découvrir ce que le garçon fuyait. La japonaise avait envie de répondre un non catégorique. Elle devrait déjà être bien loin, enfermée dans son dortoir à travailler, ou à se préparer pour le travail au restaurant. Pourtant, Yami était une jeune femme bien curieuse et finissait par rester car ignorer devenait difficile. Elle se demandait toujours ce que ce garçon fuyait, pourquoi il était si taquin avec elle, qu’il venait de rencontrer, pourquoi était-il, tout simplement, étrange. Elle n’était toujours pas sûre d’apprécier l’entendre se moquer d’elle ainsi. Surtout avec ces fausses menaces qu’ils s’échangeaient sur un ton léger. Bien sûr qu’elle aurait le temps pour crier, et elle pouvait le prouver n’importe quand. « Je te le ferai payer une autre fois, comme ça tu t’endettes. » Un léger powerplay mais qui plaisait beaucoup à l’étudiante car elle était celle qui se sentait supérieure. « Il y a tellement de manières de te faire payer, laisse-moi juste y réfléchir. » Bien que la taquinerie subsistait, cette phrase avait été dit avec tellement de sérieux que ça pouvait presque être déconcertant. Mais Yami continuait ses questions, cherchant à savoir, à comprendre. Elle lançait des idées parfois, et haussa un sourcil face à la réponse du garçon. Il fuyait ainsi, pour une histoire de guitare ? Elle retint un soupir alors qu’elle pensait déjà qu’il devait simplement être un gamin capricieux. Elle s’imaginait déjà cette famille riche, avec l’enfant qui, bien trop habitué à avoir tout ce qu’il désirait depuis l’enfance, crisait car pour une fois on lui avait dit non. Dans le genre caprice, elle n’était pas mieux elle-même mais au moins, elle savait qu’elle avait pris une grande décision pour son indépendance. Si quelque chose n’allait pas, la solution simple et rapide était de simplement partir. C’était ce qu’elle avait fait, mais elle gardait quelques difficultés pour comprendre que son vécu n’était pas celui des autres et que chacun était différent. « Comment ça, il t’empêche de vivre... » Elle croisa les bras, peu sûre de comprendre cette situation. « Si c’est parce que tu ne peux pas tout faire chez toi, grandis un peu alors. » Ses mots étaient durs pour quelqu’un qu’elle venait de rencontrer, mais aussi ouverte d’esprit que l’était Yami, elle restait encore arrêtée sur certaines idées, surtout lorsque ça concernait la famille. Un sujet encore sensible chez elle. La japonaise eut un mouvement de recul lorsque Seojun approcha son visage du sien. Elle était toujours aussi peu à l’aise avec les autres, surtout lorsque cet autre était un garçon. Elle ne pouvait empêcher ses joues de rougir de nouveau et préférait regarder ailleurs, pour fuir cette gène qu’elle ressentait. « Est-ce qu’il y a un accoutrement de mafia, même ? Un uniforme ? » Car dans ce cas, elle pouvait elle-même prétendre en faire partie, rien qu’avec l’énorme tatouage qui recouvrait son dos et qu’elle ne dévoilait jamais à personne. « Le prends pas mal, mais tu fais plus victime que mafieux. » C’était à son tour de s’approcher de lui, alors qu’elle l’examinait plus minutieusement. Il était maigre, et semblait fragile (comme elle-même), alors elle ne pouvait plus l’imaginer dans ces activités illicites. « Hm. Tu te ferais battre en deux deux. » Et elle aussi, malgré ces airs qu’elle se donnait et ce tatouage dans son dos. « Laisse-moi deviner, des problèmes de famille ? Tu veux t’asseoir et en discuter ? Car je ne suis pas sûre d’avoir la patience pour ça. » Surtout que ça ne la regardait pas et que pouvait-elle bien faire une fois les connaissances acquises ?
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Re: like dog & cat (yami) | 
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