nostalgic times // renji
Invité
Invité
nostalgic times // renji | Dim 10 Jan - 21:13 Citer EditerSupprimer
nostalgic times | ft. @kawamura renji |
Il a besoin de prendre l'air. L'appartement l'étouffe, notamment parce qu'Orion n'y est pas. Il ne l'a retrouvé que depuis peu, mais il ne vit pas avec lui en permanence. Entre son retour à l'école et son changement d'emploi, il ne se sent pas encore prêt à changer de logement. Oh, il crève d'envie de pouvoir vivre à nouveau avec son jumeau, mais il ne peut pas. Pas encore. C'est trop tôt. Il ne l'a pas encore pardonné pour ce qu'il a dit. Ce qu'il a fait. Et il ne sait pas s'il arrivera u jour à le faire. Il l'aime plus que tout, mais sa haine envers lui est de la même ampleur que son affection fraternelle. Il fait attention, Corvus, d'emprunter un trajet précis et qui ne nécessite pas de changer de trottoir. Angoisse bien présente dans le creux de son ventre, mais qu'il arrive à calmer s'il ne doit pas traverser une rue. La douleur dans sa jambe l'élance. L'humidité rendait cette dernière un peu plus douloureuse et il grimaça. Instinctivement, ses doigts frottent doucement la cicatrice sur sa tempe alors que les souvenirs de l'accident refont surface. Petit grognement et l'étudiant la sent monter, la panique.
Sauf qu'elle est interrompue lorsqu'il entend de faibles gémissements douloureux. Le coeur qui bat à cent à l'heure en s'imaginant le pire. Surtout, c'est la peur que ce soit son identique qui souffre et quémande silencieusement de l'aide. Alors ses pas le dirigent tout naturellement vers la source des complaintes de douleur, le faisant s'enfoncer dans une petite ruelle, pour y trouver un jeune homme ensanglanté et visiblement en mauvais état. Corvus ne s'entend plus penser, mais pour avoir pris soin des blessures de son frère presque toute sa vie, il sait mécaniquement quoi faire. Alors il s'approche de la personne. "Où êtes-vous blessé?" Qu'il demande d'entrée de jeu, histoire de ne pas appuyer sur ses blessures lorsqu'il l'aiderait à se relever et à marcher. "Je m'appelle Corvus et vous? Je veux vous aider, alors dites-moi où vous avez mal." La vision lui rappelle trop son Orion lorsque leur père levait la main sur lui pour qu'il laisse l'étranger à son pauvre sort. Il se doit de l'aider. C'est plus fort que lui.
Sauf qu'elle est interrompue lorsqu'il entend de faibles gémissements douloureux. Le coeur qui bat à cent à l'heure en s'imaginant le pire. Surtout, c'est la peur que ce soit son identique qui souffre et quémande silencieusement de l'aide. Alors ses pas le dirigent tout naturellement vers la source des complaintes de douleur, le faisant s'enfoncer dans une petite ruelle, pour y trouver un jeune homme ensanglanté et visiblement en mauvais état. Corvus ne s'entend plus penser, mais pour avoir pris soin des blessures de son frère presque toute sa vie, il sait mécaniquement quoi faire. Alors il s'approche de la personne. "Où êtes-vous blessé?" Qu'il demande d'entrée de jeu, histoire de ne pas appuyer sur ses blessures lorsqu'il l'aiderait à se relever et à marcher. "Je m'appelle Corvus et vous? Je veux vous aider, alors dites-moi où vous avez mal." La vision lui rappelle trop son Orion lorsque leur père levait la main sur lui pour qu'il laisse l'étranger à son pauvre sort. Il se doit de l'aider. C'est plus fort que lui.
BY CΔLΙGULΔ ☾
Choi Gi Ho
☆☆ DEBUT SHAKER
Pseudo : hiera
Célébrité : Jong Ho [ATEEZ]
Crédits : swgzl
Messages : 392
Âge : 24
Célébrité : Jong Ho [ATEEZ]
Crédits : swgzl
Messages : 392
Âge : 24
Re: nostalgic times // renji | Sam 16 Jan - 11:48 Citer EditerSupprimer
nostalgic times | ft. @Lim Corvus |
Parfois je devrais juste m’abstenir de l’ouvrir mais en général c’est plus fort que moi. Et puis ce n’est pas comme si je ne leur avais pas rendu leurs coups. Ils étaient juste trop nombreux mais à un contre un, je suis certain que j’aurais eu mes chances. L’idée me fait sourire, même rire mais c’est douloureux et j’en ai juste pas la force. Tout ce que je peux faire c’est gémir de douleur. J’ai aussi envie de vomir et j’ai du sang plein la bouche mais je n’ai pas la force de cracher. Alors je reste là, allongé dans cette sordide ruelle a essayer de me rappeler comment tout ça a commencé pour ne pas perdre connaissance, parce que c’est ce qui risque d’arriver si je n’essaie pas de me concentrer et que je me laisse allé. Bon sang ce que j’aimerais me laisser aller et juste dormir. Mes paupières sont lourdes et putain… j’ai envie d’une clope… J’en ai mais je peux juste pas bouger ma main pour attraper mon paquet dans ma poche. Tant pis…
Je suis sur le point de perdre connaissance quand une voix me ramène à la réalité. J’entrouvre les yeux mais ma vue est complètement trouble, de fait je ne parviens pas à distinguer son visage, juste une vague silhouette. En revanche, je comprends parfaitement ce qu’il me dit et je parviens même à lui répondre, non sans difficulté :
« Je dois avoir la gueule en sang et quelques côtes fêlées. »
Donc certainement le nez cassé et je ne sais pas, des coupures au visage ? En tout cas j’ai mal partout et je ne suis pas près d’aller en cours demain je crois… Pas dans cet état.
« Tu peux juste m’appeler Ren. »
Ce n’est pas que je ne veuille pas lui donner mon nom en entier mais je me sens juste incapable de trop parler alors je vais à l’essentiel et puis il ne m’a donné que son prénom. Alors pourquoi je n’en ferais pas autant ?
« Tu m’aides à me lever ? »
Je suis tellement mal que j’y arriverais pas tout seul. D’ailleurs je ne remarque même pas que je lui parle de manière si familière mais je crois que vu mon état je peux m’en dispenser, non ?
Je suis sur le point de perdre connaissance quand une voix me ramène à la réalité. J’entrouvre les yeux mais ma vue est complètement trouble, de fait je ne parviens pas à distinguer son visage, juste une vague silhouette. En revanche, je comprends parfaitement ce qu’il me dit et je parviens même à lui répondre, non sans difficulté :
« Je dois avoir la gueule en sang et quelques côtes fêlées. »
Donc certainement le nez cassé et je ne sais pas, des coupures au visage ? En tout cas j’ai mal partout et je ne suis pas près d’aller en cours demain je crois… Pas dans cet état.
« Tu peux juste m’appeler Ren. »
Ce n’est pas que je ne veuille pas lui donner mon nom en entier mais je me sens juste incapable de trop parler alors je vais à l’essentiel et puis il ne m’a donné que son prénom. Alors pourquoi je n’en ferais pas autant ?
« Tu m’aides à me lever ? »
Je suis tellement mal que j’y arriverais pas tout seul. D’ailleurs je ne remarque même pas que je lui parle de manière si familière mais je crois que vu mon état je peux m’en dispenser, non ?
BY CΔLΙGULΔ ☾
Invité
Invité
Re: nostalgic times // renji | Sam 23 Jan - 16:44 Citer EditerSupprimer
nostalgic times | ft. @kawamura renji |
Corvus le voit bien qu'il est en sang, mais ses pensées tournent à vive allure. Sa question vise plutôt les blessures qu'il ne peut pas voir. Cependant, la réponse ne le satisfait pas. Pas complètement, en tout cas. Bon, il peut se fier à l'information concernant ses côtes probablement fêlées pour s'imaginer son état. Il ne semble pas être capable de bouger, ce qui aiguille encore un peu le jeune adulte. Il veut s'occuper de lui, mais il n'a pas le matériel nécessaire sous la main. Il va devoir l'emmener chez lui pour ça, car l'hôpital se trouve un peu trop loin et à pieds, ce n'est pas l'idéal. Ils mettraient trop de temps à se rendre. La meilleure option reste de le soigner directement chez lui. Et puis, Corvus a certaines aptitudes médicales qu'il a développé avec les années en prenant soin de son jumeau. Il a aussi une trousse de premiers soins hors normes lui permettant de soigner un peu n'importe quelle blessures pas trop graves. Parce qu'il n'est quand même pas médecin. Et qu'il ne le sera jamais. Devant les réponses qui lui sont fournies, il s'approche encore un peu du dénommé Ren. "D'accord, Ren. Je veux bien t'aider à te lever, mais en es-tu même capable?" Il laisse tomber les honorifiques. Probablement parce qu'il lui parle familièrement. Probablement parce que la situation peut devenir urgente à tout moment, aussi.
Après avoir rapidement évalué encore une fois les potentielles blessures de l'autre homme, Corvus entreprend de l'aider à se relever. Il fait bien attention à l'endroit où il pose ses mains pour ne pas empirer sa douleur. Ainsi, il passe le bras de Ren par-dessus ses épaules pour le soutenir un peu mieux et son autre bras l'entoure pour poser sa main contre sa hanche en espérant ne pas trop lui faire mal. "T'es capable de tenir quelques minutes? Le temps qu'on se rende chez moi. J'ai tout ce qu'il faut pour te soigner!" Il sourit, mais son sourire sert plus à rassurer l'autre jeune homme qu'à autre chose. Il a l'air d'avoir un fort caractère, ce qui pourrait expliquer qu'il se soit retrouvé là dans cet état. Mine de rien, ça lui rappelle beaucoup Orion et il tente d'orienter ses pensées ailleurs pour ne pas sombrer dans ses pensées noires. Ils mettent un peu plus de temps que prévu à arriver devant la porte de son appartement, car Corvus les a fait emprunter un chemin légèrement plus long pour éviter de devoir traverser une rue. Il n'a pas besoin de faire une crise d'angoisse en ce moment. Il doit être complètement apte à s'occuper du blessé. Une fois à l'intérieur, il le fait s'asseoir sur son divan et disparaît un instant pour aller chercher le matériel nécessaire. Revenant prendre place près de Ren, il pose son regard sur le visage ensanglanté de ce dernier. "Est-ce que tu me permets de te retirer ton haut?" Ça allait largement l'aider à prendre soin des plaies et ecchymoses parsemant son corps.
Après avoir rapidement évalué encore une fois les potentielles blessures de l'autre homme, Corvus entreprend de l'aider à se relever. Il fait bien attention à l'endroit où il pose ses mains pour ne pas empirer sa douleur. Ainsi, il passe le bras de Ren par-dessus ses épaules pour le soutenir un peu mieux et son autre bras l'entoure pour poser sa main contre sa hanche en espérant ne pas trop lui faire mal. "T'es capable de tenir quelques minutes? Le temps qu'on se rende chez moi. J'ai tout ce qu'il faut pour te soigner!" Il sourit, mais son sourire sert plus à rassurer l'autre jeune homme qu'à autre chose. Il a l'air d'avoir un fort caractère, ce qui pourrait expliquer qu'il se soit retrouvé là dans cet état. Mine de rien, ça lui rappelle beaucoup Orion et il tente d'orienter ses pensées ailleurs pour ne pas sombrer dans ses pensées noires. Ils mettent un peu plus de temps que prévu à arriver devant la porte de son appartement, car Corvus les a fait emprunter un chemin légèrement plus long pour éviter de devoir traverser une rue. Il n'a pas besoin de faire une crise d'angoisse en ce moment. Il doit être complètement apte à s'occuper du blessé. Une fois à l'intérieur, il le fait s'asseoir sur son divan et disparaît un instant pour aller chercher le matériel nécessaire. Revenant prendre place près de Ren, il pose son regard sur le visage ensanglanté de ce dernier. "Est-ce que tu me permets de te retirer ton haut?" Ça allait largement l'aider à prendre soin des plaies et ecchymoses parsemant son corps.
BY CΔLΙGULΔ ☾
Choi Gi Ho
☆☆ DEBUT SHAKER
Pseudo : hiera
Célébrité : Jong Ho [ATEEZ]
Crédits : swgzl
Messages : 392
Âge : 24
Célébrité : Jong Ho [ATEEZ]
Crédits : swgzl
Messages : 392
Âge : 24
Re: nostalgic times // renji | Mar 2 Fév - 3:06 Citer EditerSupprimer
nostalgic times | ft. @Lim Corvus |
C’est certainement mon jour de chance puisque je suis apparemment tombé sur un bon saintmaritain prêt à me filer un vrai coup de main au lieu de passer son chemin. C’est assez rare. En général les gens préfèrent ne pas se mêler des affaires des autres ou se contentent d’appeler une ambulance mais j’ai clairement pas envie de ça. Si je finis à l’hôpital, ma mère le saura, mon géniteur aussi, sans parler de ma copine qui n’a certainement pas encore comprit qu’on était plus ensemble. Bref, je n’ai pas envie de voir tout ce beau monde débarquer dans ma vie. Que chacun reste là où il est et qu’on me laisse respirer même si j’avoue que là tout de suite, le faire est un peu douloureux.
Quand il me demande si je suis vraiment capable de me lever, j’esquisse un petit sourire et lâche simplement un :
« Ben on va vite le savoir. »
Parce qu’en réalité je n’en sais rien. Si j’avais pu, j’aurais même haussé les épaules mais j’avoue que je vais m’abstenir de tout mouvement inutile. Je me réserve plutôt pour le moment où il m’aide à me mettre debout et je dois avouer que ce n’est pas une partie de plaisir. C’est douloureux mais je ne vais pas rester là pour toujours alors je serre les dents et je prends sur moi.
« Oui allons-y. »
J’aimerais le remercier, lui dire que c’est cool ce qu’il fait pour moi mais je ne me sens ni la force, ni le courage de lui faire la conversation. Tout ça, on verra plus tard. Il a l’air d’un chic type, je lui revaudrais ça. Promis. En attendant je le laisse m’aider à marcher mais surtout me conduire jusqu’à chez lui, sans me méfier un seul instant. Je doute qu’il me fasse quelque chose et je le crois quand il me dit qu’il veut juste me soigner. On est en Corée, c’est pas ici que je tomberais sur un sadique ou un psychopathe et même si c’est le cas, foutu pour foutu…
Je ne sais pas combien de temps on met pour rejoindre son appartement mais ça me semble être une éternité. Certainement à cause de mon état mais c’est un tel soulagement lorsque nous arrivons enfin à destination et qu’il m’aide à m’assoir sur son divan. Il s’éloigne mais je n’y prête pas vraiment attention. J’en profite pour retirer comme je peux ma veste, grimaçant de douleur à chaque mouvement. Bon sang ! Ils ne m’ont pas loupé ces salauds ! La prochaine fois, ça ne se passera pas comme ça. C’est la promesse silencieuse que je me fais alors qu’il revient vers moi avec de quoi me soigner.
« Vas-y. Fais-toi plaisir. Je vais pas pouvoir le faire tout seul en plus. »
Je laisse échapper un rire qui se termine en gémissement de douleur. Je devrais éviter de faire de l’humour, ça fait trop mal.
« Dis-moi, tu fais ça souvent ? Ramasser des inconnus blessé ? »
Je grimasse et pousse plusieurs gémissements de douleur alors que mon vêtement me quitte. Mais au moins maintenant que je suis torse nu, il va pouvoir s’occuper de moi et c’est à peine si j’ose regarder les plaques rouges sur mon corps. Je sens qu’elles vont virer au violet d’ici demain et pour ne pas y penser, je continue de lui faire la conversation :
« Au fait, tu vis tout seul ici ? »
Quand il me demande si je suis vraiment capable de me lever, j’esquisse un petit sourire et lâche simplement un :
« Ben on va vite le savoir. »
Parce qu’en réalité je n’en sais rien. Si j’avais pu, j’aurais même haussé les épaules mais j’avoue que je vais m’abstenir de tout mouvement inutile. Je me réserve plutôt pour le moment où il m’aide à me mettre debout et je dois avouer que ce n’est pas une partie de plaisir. C’est douloureux mais je ne vais pas rester là pour toujours alors je serre les dents et je prends sur moi.
« Oui allons-y. »
J’aimerais le remercier, lui dire que c’est cool ce qu’il fait pour moi mais je ne me sens ni la force, ni le courage de lui faire la conversation. Tout ça, on verra plus tard. Il a l’air d’un chic type, je lui revaudrais ça. Promis. En attendant je le laisse m’aider à marcher mais surtout me conduire jusqu’à chez lui, sans me méfier un seul instant. Je doute qu’il me fasse quelque chose et je le crois quand il me dit qu’il veut juste me soigner. On est en Corée, c’est pas ici que je tomberais sur un sadique ou un psychopathe et même si c’est le cas, foutu pour foutu…
Je ne sais pas combien de temps on met pour rejoindre son appartement mais ça me semble être une éternité. Certainement à cause de mon état mais c’est un tel soulagement lorsque nous arrivons enfin à destination et qu’il m’aide à m’assoir sur son divan. Il s’éloigne mais je n’y prête pas vraiment attention. J’en profite pour retirer comme je peux ma veste, grimaçant de douleur à chaque mouvement. Bon sang ! Ils ne m’ont pas loupé ces salauds ! La prochaine fois, ça ne se passera pas comme ça. C’est la promesse silencieuse que je me fais alors qu’il revient vers moi avec de quoi me soigner.
« Vas-y. Fais-toi plaisir. Je vais pas pouvoir le faire tout seul en plus. »
Je laisse échapper un rire qui se termine en gémissement de douleur. Je devrais éviter de faire de l’humour, ça fait trop mal.
« Dis-moi, tu fais ça souvent ? Ramasser des inconnus blessé ? »
Je grimasse et pousse plusieurs gémissements de douleur alors que mon vêtement me quitte. Mais au moins maintenant que je suis torse nu, il va pouvoir s’occuper de moi et c’est à peine si j’ose regarder les plaques rouges sur mon corps. Je sens qu’elles vont virer au violet d’ici demain et pour ne pas y penser, je continue de lui faire la conversation :
« Au fait, tu vis tout seul ici ? »
BY CΔLΙGULΔ ☾
Contenu sponsorisé