Viens on va voir ma forêt noire (caspian)
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Viens on va voir ma forêt noire (caspian) | Mar 12 Jan - 19:06 Citer EditerSupprimer
Elle l’attendait le pied ferme. Ou plutôt le pied tapant de manière énervée plus qu’angoissée contre le sol, imitant un de ces personnages de cartoons américains. Liên attendait son ami pour démarrer une de leurs virées nocturnes mensuelles. Seulement celui-ci était en retard. Si la vietnamienne laissait passer beaucoup de choses et se forçait à toujours rester de bonne humeur, ce soir-là c’était une tout autre histoire. Pas qu’elle était réellement énervée, ce n’était pas dans ses habitudes (très rares étaient les fois où la jeune femme s’énervait pour de vrai). Mais les deux avaient manqué, pour des raisons diverses, leurs derniers rendez-vous au claire de lune et l’impatience, mélangée à la frustration, grandissante jouait avec les nerfs de Liên. Elle avait envie de faire l’enfant, de dire qu’elle voulait aller voir les esprits, qu’elle avait envie d’y aller maintenant. Elle voulait se rouler par terre et créer un scénario digne d’enfants insupportables dans les supermarchés. Chaque minute à l’attendre lui était insupportable car c’était des minutes en moins pour rencontrer les êtres des forêts. Or, c’était une jeune femme qui touchait presque la trentaine et qui aimait se mouvoir avec une certaine classe. Elle devait continuer à maintenir cette réputation, surtout si elle voulait encore ramener des femmes dans son lit.
Enfin, elle le vit au loin. Se décollant du mur contre lequel elle était appuyée depuis tout ce temps, elle rapprocha le col de son manteau de son cou pour bloquer le vent. Malgré le froid mordant qui envahissait annuellement la capitale, la vietnamienne ne s’était pas découragée pour cette sortie nocturne. Elle l’avait tellement attendue et, dans le pire des cas, elle marcherait plus vite afin de se réchauffer. Surtout qu’elle avait dans son dos, un sac en cuir très tendance (toujours pour sa réputation!) dans lequel se trouvait un sac plastique qui, lui-même, contenait ces très célèbres bouteilles d’alcool vertes. « Bah alors ! Ça fait une heure que je t’attends ! » C’était faux, ça faisait seulement une vingtaine de minutes au plus. « C’est à cause de courir après les nanas, tu me laisses poireauter. Je suis très déçue. » Elle faisait agiter son doigt, comme si elle était en train de le gronder pourtant le sourire qui s’affichait encore sur son visage en disait long sur le sérieux avec lequel elle prenait la situation.
Faisant tomber le sac de ses épaules, elle l’ouvrit rapidement et tendit le sac en plastique bleu au jeune homme. « Tiens, pour la peine c’est toi qui porte. »
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Re: Viens on va voir ma forêt noire (caspian) | Mar 26 Jan - 18:54 Citer EditerSupprimer
La route était chargée et cela agaçait grandement le militaire. Être bloqué dans sa voiture pendant sa permission était vraiment la dernière chose qu’il voulait. Surtout qu’il savait que la demoiselle qui l’attendait aller râler de son retard. Il faisait froid, c'était pour cette raison qu’il avait choisi de prendre la voiture plutôt que la moto. Mais c'était aussi cela qui le mettait maintenant en retard. Il regrettait quand même de ne pas avoir choisi l’un de ses deux roues. Ainsi il aurait déjà était sur place et Liên ne serait probablement pas en train de le maudire mentallement parce qu’il n’était pas là. Quand finalement il avait pu avancer, il n’avait pas hésité longtemps à appuyer sur l’accélérateur. Réduisant le temps qu’il devait passer sur la route pour arriver à sa destination. S’était sans délicatesse qu’il était venu se garer et freiner sec son véhicule avant d’en sortir précipitamment. “Liên ! Je suis désolé. Il y a eu un accident sur la route.” Il s’était excusé directement auprès de son amie pour l’avoir laissé attendre seule dans le froid à une heure aussi tardive. “Tiens pour te réchauffer.” Il avait fouillé dans la poche de sa veste pour en sortir une petite chaufferette. Elle l’avait attendu dehors par se froid alors il ne serait pas surpris que la demoiselle soit gelée avant même de commencer leur balade. Évidemment il avait prévu le nécessaire pour les réchauffer pendant qu’ils vagabonderaient dans les bois. Mais en attendant il lui devait bien cela pour l’avoir fait patienter aussi longtemps. “Si il y avait eu une fille, j’aurais annulé. Cette fois ce n’est pas ma faute.” Il lui avait adressé un sourire pour espérer se faire pardonner. Venant rire alors qu’elle lui tendait le sac en plastique contenant les bouteilles de soju. Il l’avait attrapé avec de venir le glisser dans le sac à dos qu’il avait prévu. “J’espère que tu n’espérais pas que j’allais le poster à la main. Il fait trop froid pour que je fasse ca.” Dit-il alors qu’il sortait ses gants pour se protéger les mains du froid. Caspian était du genre à toujours avoir chaud, mais face au froid de la Corée du Sud, il devait avouer qu’il lui arrivait d’avoir froid. "Allons-y ! Avant que tes copains les esprits aient décidé qu’il faisait trop froid pour rester dehors.” Sur ce, il avait avancé vers le chemin qui se frayait dans la forêt. Ne s’inquiétant pas une seule seconde du noir. Il savait où il mettait les pieds et le militaire en lui n’allait pas être effrayé par ci peu.
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Re: Viens on va voir ma forêt noire (caspian) | Dim 31 Jan - 19:06 Citer EditerSupprimer
Son ami était enfin arrivé. Liên reconnaissait la voiture qui se gara non loin d’elle alors qu’elle replaçait correctement son manteau pour ne pas sentir ses os se geler sous ce froid hivernal atroce. Ce n’était peut-être pas une bonne idée d’aller se balader en forêt sous un temps pareil, si le sol était déjà gelé (ce qu’elle en doutait), ils risqueraient de glisser et se blesser. La vietnamienne avait ce qu’il fallait dans son sac pour panser et soigner quelques blessures (ils ne savaient jamais sur quels esprits ils pouvaient tomber) mais elle ne pourrait pas porter son ami s’il se cassait la jambe. Se jetant sur son ami pour l’agresser à cause de son retard, la jeune femme se vit offrir des chaufferettes pour ses mains. Elle aurait pu le remercier gentiment, reprenant alors ce côté chic qu’on lui avait inculqué pendant toutes ces années, or il s’agissait de son ami Caspian, et avec lui, les masques pouvaient tomber. « Une chaufferette ? Sérieux ? Tu sais comment faire plaisir aux femmes, toi. » Néanmoins, elle plaça le petit sachet dans sa poche, alors qu’elle le remerciait dans un sourire. « J’espère bien, imagine tu annules nos rendez-vous pour une fille, je penserais que tu me trompes ! » Il était bien évident qu’il n’y avait rien entre les deux amis, déjà parce que un homme était tout ce que n’intéressait pas Liên, pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de le taquiner ainsi. Elle lui donna le sac qui contenait les bouteilles d’alcool, sous prétexte que c’était sa punition pour son retard alors qu’elle avança vers l’entrée de la forêt. A cette heure-ci, il n’y avait personne qui osait se balader dans la pénombre des bois, c’était le moment idéal pour les deux amis de profiter d’une soirée tranquille loin du stress de la capitale. Ayant grandie dans un petit village de pêcheur, il avait encore parfois à Liên de se sentir étouffée entre tous les grands immeubles de Séoul. « Mes copains les… Eh oh, un peu de respect Caspian, il va t’arriver des bricoles à toi. » Toujours loin du ton sérieux et réprimandant, elle avait donné une légère tape sur le bras de l’homme. « Continue comme ça et c’est moi qui vais leur demander de t’attaquer. » Elle sortit une lampe torche, afin qu’ils puissent au moins voir devant eux et s’assurer de ne pas se prendre les pieds dans une racine hors de son sol. Liên se pencha en avant, saluant l’entrée des bois et demanda ainsi l’autorisation pour s’y balader aisément. Elle adorait ces soirées en compagnie de l’américain, une des rares personnes de son entourage qui ne la traitait pas comme une folle lorsqu’elle parlait des esprits. Elle savait pourtant qu’il n’était pas aussi ouvert à l’idée d’existence surnaturelles que la vietnamienne mais tant qu’il ne la jugeait pas ouvertement (ou dans son dos), ça ne la dérangeait pas. Liên n’était pas là pour convaincre les autres, elle ne faisait que son travail et demandait simplement un respect mutuel. « Donc quelles sont les règles pour ce soir ? » Ils devaient bien commencer un petit jeu. « Tu flippes, tu bois ? » Son sourire en coin lancé vers Caspian, elle savait que s’ils partaient sur cette règles, les bouteilles ne seraient pas touchées. « Ou on boit à chaque cri d’animal ou de fantôme ? »
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Re: Viens on va voir ma forêt noire (caspian) | Mar 2 Mar - 18:27 Citer EditerSupprimer
L’homme était sincèrement désolé d’être en retard. Alors que pour une fois ce n’était même pas sa faute. Mais celle du trafic un peu trop dense de la capitale qui s’était rappelé à lui. En tant que motard, il n’avait pas vraiment l’habitude d’être bloqué de la sorte. Mais vu le froid et la neige ca n’avait pas été raisonnable de sortir le deux roues et s’était ainsi qu’il s’était retrouvé dans les bouchons. Néanmoins ce qui comptait à l’heure actuelle était qu’ils allaient pouvoir se balader. Caspian s’était directement excusé auprès de la jeune femme de l’avoir fait attendre dans le froid. La preuve, il lui avait presque directement donner l’une des chaufferettes pour qu'elle se réchauffe les mains. Le militaire en avait prévu quelques unes afin qu’ils puissent supporter le froid présent pendant leur balade. “Le but c’est pas de faire plaisir mais d’éviter que tu attrapes froid et tombe malade.” Il lui avait rendu son sourire avant de rire à sa remarque. “Toi ? Pensais que je te trompe ? Celle-ci est bien là meilleure que j’ai entendu.” Depuis le temps, si il avait dû se passer quelque chose entre eux ça aurait été fait depuis longtemps. Mais ce n’était clairement pas le genre de relation qu’ils entretenaient depuis qu’ils se connaissaient. Elle aimait les femmes et lui aussi, au moins un sujet où ils étaient d’accord à cent pourcent. Caspian avait chargé les bouteilles dans son sac, prêt à entamer leur escapade tardive dans les bois. “Franchement Liên, tu crois quand même pas que je vais avoir peur pour ça ?” Il avait vu bien pire qu’un petit esprit depuis qu’il était militaire. Certes il n’en parlait pas souvent mais il avait vu des choses qui en auraient marqué et traumatisé à vie. Mais ce n’était pas le moment de se soucier de ça. Ils étaient venus pour passer un bon moment et non pour perdre leur temps sur un tel sujet. “Tu peux essayer, je les enverrais bouler à coup de pompe dans les fesses.” Et clairement il n'hésiterait pas une seule seconde à le faire si cela était nécessaire. Ce qu’il doutait fortement connaissant la demoiselle à ses côtés. Après tout, ce n’était pas un petit esprit qui allait lui faire peur ou l’inquiéter lors d’une de leur balade. “Le tu flippes, tu bois, on sait tous les deux qu’on est pas prêt de boire si on fait ca. Vaut mieux les cri d’animaux ou de fantômes. Tant qu’on est en état de rentrer pour pas mourir d’hypothermie ça me va.” Un sourire avait pris place sur ses lèvres alors qu’il avançait dans la pénombre. Content de profiter de ce moment de détente avec Liên. C’était toujours agréable de passer un peu de temps au grand air et ce malgré le froid extrêmement présent qu’il faisait. “Ça se passe comment à la galerie ? Tu as du taff ?” Comme il ne s’était pas vu depuis un moment c’était aussi le moment de rattraper le temps d’absence qu’il avait eu.
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Re: Viens on va voir ma forêt noire (caspian) | Jeu 4 Mar - 19:02 Citer EditerSupprimer
Équipée de sa lampe torche, le couple d’amis faisait ses premiers pas dans une forêt qu’ils commençaient à connaître par cœur. La vietnamienne s’était faussement offusquée alors que l’homme était arrivé en retard avec un tas d’excuses, mais c’était vite oublié alors qu’elle se réchauffait les mains grâce aux chaufferettes. Stupidité et taquineries étaient au rendez-vous et la vietnamienne ne pouvait s’empêcher de rire face aux remarques de l’homme. Puis, légèrement et faussement offusquée, elle faisait déjà la moue comme une tentative d’amadouer son ami. Elle était toujours déçue de voir que rien ne pouvait faire craquer Caspian, ni dans la peur, ni dans la fausse cruauté (car il était impensable que la jeune femme puisse être cruelle). « Tu auras bien peur lorsqu’il va t’arriver un truc, je te le dis ! » Elle n’avait jamais tenté de convaincre le garçon à ses croyances mais ce n’était pas une raison pour ne pas s’en jouer. « Respecte-les un peu, je te jure. Il va t’arriver un truc ! » Au vu de comment il les traitait, elle ne donnait pas cher de sa peau si les esprits entraient en colère et se vengeait sur son ami. Cependant, pour le moment, Liên cherchait surtout un moyen pour lui faire peur. C’était un nouveau objectif qu’elle s’était mis en tête, comme une enfant.
La forêt était déjà sombre, seule le rayon venant de la lampe leur indiquait le chemin à suivre. Liên avait proposé un jeu, bien qu’idiot était nécessaire pour faire passer le temps à son goût. Elle ne pouvait affirmer qu’ils croiseraient quelque chose en ces bois alors autant en profiter. « Quoi, tu as peur de perdre ? » Elle tenait bien l’alcool et bien qu’elle devenait simplement plus bruyante et un tantinet collante, elle supportait bien la boisson. « Si tu veux, je te porterai sur mon dos si tu ne sais plus marcher. » Elle ne savait même pas si elle en était capable. La vietnamienne n’était pas fragile physiquement, mais elle restait une femme au corps trop fin pour y cacher des muscles conséquents.
Elle ferma les yeux avant de prendre une grande inspiration. L’air de la forêt mixé à l’air de la nuit lui faisait le plus grand bien. Elle adorait les grandes villes dynamiques mais avait aussi parfois besoin d’air loin du béton. Un reste de son enfance au Vietnam, de ses origines dans ce petit village pauvre du sud du pays. La nature lui manquait autant qu’elle lui faisait du bien. Elle fut sortie de sa rêverie lorsque Caspian prit de ses nouvelles. Elle le regarde d’abord, puis met un certain temps avant de répondre. « C’est l’enfer. » Et pourtant elle y croyait à ce concept. « Oh, la galerie va bien, ça tourne beaucoup. » Encore une pause. « Juste, il y a cette fille. Elle est beaucoup trop belle. » Depuis qu’elles s’étaient échangé plus de trois mots, Liên n’avait pas réussi à la sortir de ses pensées. « Mais oh mon dieu, ce qu’elle fait propre sur elle. J’ai envie de la faire craquer, de la briser, t’as pas idée. » Il n’y avait bien évidemment rien de vile dans ses propos, mais tout était clairement sexuel. « Et toi, comment ça va ? » Elle ne pouvait pas ne pas retourner la question. « Est-ce que ça t’arrive aussi de vouloir hurler à cause d’une frustration sexuelle ? » Sauf qu’elle restait Liên et n’avait pas pu s’en empêcher. Ouvrant la bouche pour en rajouter une couche, elle fut coupée par le bruit d’une chouette qu’ils venaient juste de déranger sûrement. « Ah, sortez les bouteilles ! »
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Re: Viens on va voir ma forêt noire (caspian) | Dim 4 Avr - 23:15 Citer EditerSupprimer
Comme toujours, le militaire était d’humeur blagueuse. Cela faisait partie de lui, surtout avec la vietnamienne, il savait qu’il pouvait se lâcher. Elle n’allait pas se vexer pour une petite blague de rien du tout. Depuis le temps qu’il la connaissait, il le savait bien. Même si l’envie de la taquiner un peu se faisait grandement présente alors qu’ils avançaient de le froid. “J’en doute fort. Mais je suis sûr que tu seras ultra inquiète et que tu t’en voudras si il venait m’arriver quelque chose.” Après tout, c’était elle pour elle qu’il venait ici. Donc si il lui arrivait quelque chose, elle le regretterait probablement. Du moins c’était ce qu’il se disait. “Tu seras là pour me protéger si il se passe un truc comme tu dis.” Néanmoins comme il ne croyait pas aux esprits, il n’était pas inquiet que quelque chose lui arrive. Au pire il pouvait toujours se prendre le pied dans une racine d’arbre et s’étaler au sol. Mais il ne voyait pas ce qu’il pouvait lui arriver de pire que cela. Après tout, il risquait sa vie dans différents pays, alors il n’allait pas avoir peur de quelque chose d’imaginaire.
Maintenant qu’ils étaient entrés dans la forêt, il était temps de lancer leur habituel petit jeu. Ce qui les occupaient quand ils se baladaient ainsi. Quoi de mieux qu’un peu d’alcool pour se tenir chaud et se motiver à avancer dans le noir. “Moi ? Peur de perdre. Ma belle je suis surpris que tu puisses penser cela.” Si il jouait ainsi, s’était parce qu’il avait une bonne tolérance à l’alcool mais il était hors de question qu’ils leur arrivent quelque chose sur le retour. Car là le militaire s’en voudrait.
Comme ils avançaient tranquillement, Caspian avait profité pour prendre des nouvelles de son amie. Il ne la voyait pas souvent alors il voulait profiter de ces rares moments pour savoir si tout allait bien dans sa vie. Souriant amusé en l’entendant dire que c’était l’enfer. “A ce point ? Je croyais que c'était moi qui faisait face à l'enfer dans mon boulot.” Comme ce n’était pas du tout son domaine, il ne savait pas trop comment allait le marché des œuvres d'art. “Une fille ? Ca fait longtemps que tu n’as pas eu une seule fille en tête.” En soit il n’était pas réellement mieux qu’elle à l’heure actuelle. “Tu te trompes, j’imagine très bien ce que tu veux dire. Alors tu estimes à combien de temps avant d’avoir réussi à la faire craquer ?” Histoire de savoir si elle arriverait vraiment à tenir pour obtenir ce qu’elle désirait. “Moi ? Ça va plutôt bien. Niveau taff c’est assez tranquille, principalement des missions simples sans nécessité de quitter le pays.” Un rire passa ses lèvres, la frustration sexuelle était surement l’une des choses qu’il affrontait le plus depuis qu’il avait rencontré cette femme. Son corps était tout ce qui appelait le militaire mais malgré son numéro de charme sorti à plusieurs reprises il n’avait pas encore réussi à en goûter un morceau. “J’aimerai pouvoir te dire que non mais malheureusement on y fait tous face à un moment ou un autre. Parfois c’est plus souvent qu’on aimerait et on peut rien y faire.” Et de son côté, il espérait vraiment que la jeune femme qu’il désirait finirer par craquer rapidement. Il avait fait glisser le sac à dos pour pouvoir en attraper une bouteille de soju et la passer la Liên. “Santé. Car ca c'est le premier bruit d’une longue soirée.” Ouvrant la seconde bouteille qu’il avait saisi dans son sac pour en boire une gorgée. Continuant son chemin dans l'obscurité qui se présentait devant eux. "Alors comme ca, cette demoiselle arrive même à te frustrer ?"
Maintenant qu’ils étaient entrés dans la forêt, il était temps de lancer leur habituel petit jeu. Ce qui les occupaient quand ils se baladaient ainsi. Quoi de mieux qu’un peu d’alcool pour se tenir chaud et se motiver à avancer dans le noir. “Moi ? Peur de perdre. Ma belle je suis surpris que tu puisses penser cela.” Si il jouait ainsi, s’était parce qu’il avait une bonne tolérance à l’alcool mais il était hors de question qu’ils leur arrivent quelque chose sur le retour. Car là le militaire s’en voudrait.
Comme ils avançaient tranquillement, Caspian avait profité pour prendre des nouvelles de son amie. Il ne la voyait pas souvent alors il voulait profiter de ces rares moments pour savoir si tout allait bien dans sa vie. Souriant amusé en l’entendant dire que c’était l’enfer. “A ce point ? Je croyais que c'était moi qui faisait face à l'enfer dans mon boulot.” Comme ce n’était pas du tout son domaine, il ne savait pas trop comment allait le marché des œuvres d'art. “Une fille ? Ca fait longtemps que tu n’as pas eu une seule fille en tête.” En soit il n’était pas réellement mieux qu’elle à l’heure actuelle. “Tu te trompes, j’imagine très bien ce que tu veux dire. Alors tu estimes à combien de temps avant d’avoir réussi à la faire craquer ?” Histoire de savoir si elle arriverait vraiment à tenir pour obtenir ce qu’elle désirait. “Moi ? Ça va plutôt bien. Niveau taff c’est assez tranquille, principalement des missions simples sans nécessité de quitter le pays.” Un rire passa ses lèvres, la frustration sexuelle était surement l’une des choses qu’il affrontait le plus depuis qu’il avait rencontré cette femme. Son corps était tout ce qui appelait le militaire mais malgré son numéro de charme sorti à plusieurs reprises il n’avait pas encore réussi à en goûter un morceau. “J’aimerai pouvoir te dire que non mais malheureusement on y fait tous face à un moment ou un autre. Parfois c’est plus souvent qu’on aimerait et on peut rien y faire.” Et de son côté, il espérait vraiment que la jeune femme qu’il désirait finirer par craquer rapidement. Il avait fait glisser le sac à dos pour pouvoir en attraper une bouteille de soju et la passer la Liên. “Santé. Car ca c'est le premier bruit d’une longue soirée.” Ouvrant la seconde bouteille qu’il avait saisi dans son sac pour en boire une gorgée. Continuant son chemin dans l'obscurité qui se présentait devant eux. "Alors comme ca, cette demoiselle arrive même à te frustrer ?"
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Re: Viens on va voir ma forêt noire (caspian) | Mer 7 Avr - 19:56 Citer EditerSupprimer
Bien sûr qu’elle serait inquiète s’il arrivait malheur à son ami, mais elle préférait nier la vérité et se contenter de faire non de la tête. La vietnamienne ressentait toujours une part de responsabilité lorsqu’un évènement tragique survenait suite à une cause surnaturelle. Depuis la mort de son père, elle avait tenté d’en éviter un maximum, mais elle n’était pas un des nombreux Dieux non plus. Elle était simplement Tran Liên, une jeune femme qui avait perdu son père trop tôt et tentait comme elle pouvait de faire le bien et garder cet équilibre qui maintenait le monde. Elle eut un rictus avant de donner une légère tape sur l’épaule du jeune homme. « Tu veux parier ? » Qui pouvait perdre avant l’autre, s’il un pari se rajouter à la partie, ça ne pouvait que rendre la soirée plus intéressante. Liên avait ses réserves et après maintes et maintes soirées mondaines auxquelles elle avait assister en présence de belles femmes, elle s’était habitué à ce toxique lorsqu’il se répandait dans ses veines. Cependant, elle savait que son ami n’était pas non plus dans les premier à quitter la sobriété non plus.
Elle se mordit la lèvre, se rendant compte de la stupidité de ses paroles alors qu’elle était aux côtés d’un militaire. Ses petits malheurs de jeune femme sexuellement frustrée n’avait pas à être qualifié par une description aussi forte et une pointe de culpabilité la toucha. « Sauf que pour toi ce n’est pas vraiment l’enfer, c’est plus la connerie humaine. » Ce n’était pas un secret que Liên était contre toute forme de violence, physique ou mentale. Elle essayait de rester la plus pacifiste possible, la plus neutre possible tant que l’équilibre était maintenu, selon ses croyances. Ce n’était pas pour autant qu’elle dénigrait le métier de son ami, sachant pertinemment que des choix, des raisons furent prises et il fallait bien protéger les innocents d’une certaine manière. Néanmoins, elle continua sur sa lancée et parla de cette fille qui l’obsédait que s’en devenait insupportable. « Je ne veux pas une seule fille en tête, mais elle... » Elle, cette Wang Dana, elle était entrée dans sa tête pour y rester. Et tant que Liên n’arriverait pas à la faire plier, elle y resterait. « J’espère au plus vite. » Elle souhaitait continuer de s’amuser, d’aller voir d’autres femmes et chasser ses proies. Retournant la question sur les nouvelles, elle ne put s’empêcher un rire lorsqu’elle remarqua qu’elle n’était pas la seule dans cette situation de frustration. « Bah alors, tu ne sais plus serrer de femmes ? Suis-je devenue meilleure que toi ? » Peut-être devraient-il se lancer dans un concours, faire un tableau de chasse pour savoir qui réussissait au mieux. En attendant, la vietnamienne profitait bien de la situation de son ami pour le taquiner un peu plus. Au moins, ça lui faisait oublier sa propre situation. Elle était sur le point de rajouter une joute lorsqu’un cri d’animal résonna dans la pénombre, lançant le début de leur jeu d’alcool. Liên but sa première gorgée, et même un peu plus par simple envie. « Cette demoiselle arrive à me frustrer et même me faire douter. » Elle détestait ça, alors qu’elle avait déjà lancé ses attaques, le but n’était pas de la faire fuir. « Elle est propre sur elle et peureuse, et comme un animal sauvage fuirait si j’insiste trop tout de suite. » Elle qui avait l’habitude de réussir bien trop facilement, c’était un nouveau challenge qui s’était présenté à elle. Un autre cri, une autre gorgée, alors qu’une légère odeur s’éleva dans la forêt. « Oh attends. » Elle arrêta la course de son ami, fixant une direction inconnue. Après quelques secondes, l’odeur était loin de celle typique du jasmin alors, ils continuèrent leur chemin. « Si toi aussi t’es frustré, qui est celle demoiselle qui te fait du mal ? Ou ces demoiselles ? »
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Re: Viens on va voir ma forêt noire (caspian) | Mer 5 Mai - 23:18 Citer EditerSupprimer
Caspian adorait taquiner son amie, c’était une des choses qu’il ne pouvait s’empêcher de faire depuis qu’il la connaissait. Ca l’avait fait sourire de la voir faire un non, non concerné alors qu’elle était sûrement l’une des personnes qui s’inquiétait le plus pour plus après sa petite sœur et Sang Jun. “Tu crois vraiment que ça me fait peur ? Tu veux parier quoi ?” Il tenait bien l’alcool de part sa carrure mais aussi l'entraînement qu’il avait du haut de ses trente ans. Il avait eu pas mal de chance pour boire jusqu'à plus soif. Et ce n’était donc pas quelques verres et bouteilles qui lui faisaient peur.
Un léger rire avait passé ses lèvres alors qu’il venait poser une main sur l’épaule de Liên, massant doucement cette dernière. Il avait choisi de faire face à cela donc il ne pouvait en vouloir à personne d’autre que lui si il venait à le regretter maintenant. “Il faut dire que la connerie humaine est assez impressionnante. Tous les jours ils trouvent une nouvelle stupidité.” Mais tous les jours, le militaire se battait pour protéger les siens et son pays. Et quand il ne le faisait pas, c’est qu’il protégeait des personnes en danger. C’était son travail, il l’avait choisi et faisait tout son possible pour le faire bien. Même si il devait reconnaître qu’il avait aussi choisi cette voie pour satisfaire son côté casse-cou intenable qui aimait le risque. “Eh ben ! C’est encore plus surprenant.” Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas entendu cela de la bouche de son amie. Alors il était assez surpris et à la fois curieux de savoir qui avait pu la mettre dans un tel état. “Je suis certain que tu arriveras à la faire céder.” Il n’était pas inquiet là dessus il connaissait suffisamment son amie pour savoir qu’elle finirait par avoir ce qu’elle désirait. Il n’en doutait pas une seule seconde. “Ce n’est pas que je ne sais plus. C’est qu’avec elle j’y arrive pas.” Elle avait réussi à lui mettre plusieurs stop et pourtant le militaire continuait de vouloir la voir et l’avoir presque encore plus que la première fois qu’il l’avait vu. C’est finalement le cri d’un animal qui les ramène à la raison principale de leur balade tardive. Venant boire sa première gorgée en souriant. Savourant le goût de l’alcool dans sa bouche. “Te faire douter ? Je n’aurais jamais cru entendre cela de ta bouche un jour.” Un sourire amusé aux lèvres, il se retenait de la taquiner encore plus. “Je vois très bien de quoi tu parles.” Il compatissait bien plus qu'elle ne le pensait sans pour autant expliquer ce qu’il se passait de son côté. Buvant instinctivement quand un nouveau cri se fit entendre. Prenant au passage une gorgée supplémentaire par soif. Il s’arrêta, regardant son ami avec interrogation. Avant de reprendre son chemin quand elle l’avait indiqué. “J’ai rencontré une femme dans un bar un soirée. Magnifique, le genre que je met dans mon lit avec grand plaisir. Et pourtant je me suis prit un stop et en plus j’ai du partir en mission. J’ai insisté un peu pour avoir son numéro. J’ai même réussi à la revoir mais toujours rien. A croire que mon charme n’a aucun effet sur elle.” Il soupira légèrement avant de boire une gorgée de soju en entendant un cri animal dans le lointain. Il lança un regard compatissant à Liên. “Donc toi et moi on est dans le même bateau. Tu veux qu’on fasse un pari sur qui arrivera à obtenir sa demoiselle en première ?” C’était une idée stupide qu’il proposait mais pourquoi pas si ca les faisaient avoir ce qu’il désiraient à l’arriver.
Un léger rire avait passé ses lèvres alors qu’il venait poser une main sur l’épaule de Liên, massant doucement cette dernière. Il avait choisi de faire face à cela donc il ne pouvait en vouloir à personne d’autre que lui si il venait à le regretter maintenant. “Il faut dire que la connerie humaine est assez impressionnante. Tous les jours ils trouvent une nouvelle stupidité.” Mais tous les jours, le militaire se battait pour protéger les siens et son pays. Et quand il ne le faisait pas, c’est qu’il protégeait des personnes en danger. C’était son travail, il l’avait choisi et faisait tout son possible pour le faire bien. Même si il devait reconnaître qu’il avait aussi choisi cette voie pour satisfaire son côté casse-cou intenable qui aimait le risque. “Eh ben ! C’est encore plus surprenant.” Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas entendu cela de la bouche de son amie. Alors il était assez surpris et à la fois curieux de savoir qui avait pu la mettre dans un tel état. “Je suis certain que tu arriveras à la faire céder.” Il n’était pas inquiet là dessus il connaissait suffisamment son amie pour savoir qu’elle finirait par avoir ce qu’elle désirait. Il n’en doutait pas une seule seconde. “Ce n’est pas que je ne sais plus. C’est qu’avec elle j’y arrive pas.” Elle avait réussi à lui mettre plusieurs stop et pourtant le militaire continuait de vouloir la voir et l’avoir presque encore plus que la première fois qu’il l’avait vu. C’est finalement le cri d’un animal qui les ramène à la raison principale de leur balade tardive. Venant boire sa première gorgée en souriant. Savourant le goût de l’alcool dans sa bouche. “Te faire douter ? Je n’aurais jamais cru entendre cela de ta bouche un jour.” Un sourire amusé aux lèvres, il se retenait de la taquiner encore plus. “Je vois très bien de quoi tu parles.” Il compatissait bien plus qu'elle ne le pensait sans pour autant expliquer ce qu’il se passait de son côté. Buvant instinctivement quand un nouveau cri se fit entendre. Prenant au passage une gorgée supplémentaire par soif. Il s’arrêta, regardant son ami avec interrogation. Avant de reprendre son chemin quand elle l’avait indiqué. “J’ai rencontré une femme dans un bar un soirée. Magnifique, le genre que je met dans mon lit avec grand plaisir. Et pourtant je me suis prit un stop et en plus j’ai du partir en mission. J’ai insisté un peu pour avoir son numéro. J’ai même réussi à la revoir mais toujours rien. A croire que mon charme n’a aucun effet sur elle.” Il soupira légèrement avant de boire une gorgée de soju en entendant un cri animal dans le lointain. Il lança un regard compatissant à Liên. “Donc toi et moi on est dans le même bateau. Tu veux qu’on fasse un pari sur qui arrivera à obtenir sa demoiselle en première ?” C’était une idée stupide qu’il proposait mais pourquoi pas si ca les faisaient avoir ce qu’il désiraient à l’arriver.
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Re: Viens on va voir ma forêt noire (caspian) | Mar 11 Mai - 20:40 Citer EditerSupprimer
C’était un pari qu’ils devaient se lancer entre eux. Liên fit mine de réfléchir à ce qu’elle pourrait dire, alors qu’elle ne souhaitait pas non plus se faire piéger sur la nature de ce fameux pari. Finalement, elle se contenta de hausser les épaules, n’assumant pas elle-même ce qu’elle avait démarré. Ce n’était pas gênant c’était même bien ordinaire entre elle est Caspian. Alors qu’ils avançaient dans la pénombre avec pour seule lumière leur lampes torche, ils commençaient déjà à boire aux premiers cris d’animaux. Ce ne serait sûrement pas les derniers et la vietnamienne savait qu’elle allait déjà rentrer en ne marchant plus très droit. Tant pis, au pire, elle pourrait toujours emprunter le dos de son ami pour piquer un petit somme alors qu’il la raccompagnerait gentiment à l’orée de la forêt. Elle comptait déjà sur lui pour cette tache-là en tout cas. Les discussions allaient bon train et les deux amis ne pouvaient pas ne pas parler de leur relations du moment. Si Liên était frustrée à cause de cette charmante demoiselle qui répondait au nom de Wang Dana, elle était ravie (sans trop l’être) de découvrir que c’était presque le même scénario chez son ami. Elle ne le souhaitait à personne, mais au moins, ça faisait un point en commun pour se soutenir. « Eh, je reste une femme surprenante parfois. » Bien qu’elle pouvait comprendre les mots de Caspian, car ce n’était pas tous les jours que la jeune femme se posait autant de questions pour une seule femme. Elle tapota légèrement dans le dos du garçon, comme pour acquiescer avec ce qu’il disait. Elle aussi voulait être sûr d’y arriver, jamais auparavant, elle n’avait manqué de faire plier une femme.
Elle écoutait l’histoire de son ami, un grand sourire aux lèvres bien qu’elle comprenait totalement sa peine en même temps. « Eh beh. Comme quoi, tu n’es peut-être pas aussi doué que tu le penses. » C’était le genre de taquineries qu’ils se permettaient, surtout lorsqu’il savaient qu’ils ne pourraient jamais être attirés l’un à l’autre. « Ton charme n’a aucun effet sur elle, demande-toi plutôt quel charme. » Elle donna une tape sur son épaule pour appuyer sa taquinerie. Alors qu’ils continuaient d’avancer dans la forêt, à boire à chaque bruit d’animal, le pari que lui proposa Caspian était tout de suite très intéressant. « Quoi, un autre pari ? Je suis partante, forcément. » Elle réfléchissait déjà à ce qu’elle pourrait demander d’intéressant. « Celui qui perd devra s’abstenir de sexe pendant quatre mois. » C’était risqué, si jamais elle perdait, mais c’était le risque à courir car elle était confiante. C’était Tran Liên quand même, la femme homosexuelle qui arrivait à avoir et posséder qui elle désirait entre ses draps. « Allez bois. Je n’ai pas entendu d’animal, mais juste pour ce pari stupide, tu mérites. » Elle gloussait déjà de son côté alors qu’elle l’accompagnait. Elle était le genre de femmes aux goûts raffinés, qui préférait largement un verre de gin tonic plutôt qu’une bouteilles de soju consommée ainsi. Seulement, elle ne le dénigrait pas pour autant alors qu’elle continuait de boire. Deux chemins s’offraient alors à eux. Liên observa son ami, silencieuse mais non sans reboire un gorgée. « Alors mister je-ne-sais-plus-gérer-les-femmes, à ton avis, quel chemin on prend. » Si ça ne tenait qu’à elle, la vietnamienne demanderait l’autorisation aux esprits qui peuplaient la forêt, seulement elle jubilait à l’idée de faire travailler un peu son ami.
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