Late Morning Meeting (ft. Yi Hao & Jae Hwa)
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Late Morning Meeting (ft. Yi Hao & Jae Hwa) | Ven 22 Jan - 11:03 Citer EditerSupprimer
Tenue | Il est l’heure… Je dois partir. Quitter cette chambre et me préparer pour aller en cours. Hier soir ça n’allait pas bien du tout. Une soirée où tout fout le camp. Où le travail me met sans dessus dessous. Où je dois décompresser. Mais ni le sport, ni la boisson ne suffisent à me soulager. Dans ces moments-là, j'ai besoin de contrôler. De dominer. Histoire de tout oublier, ne serait-ce qu’un instant. Qu’une nuit. Avant de retourner dans les eaux mouvementées du monde dans lequel je vis. Je sens les douces morsures des courbatures, ça me fait grimacer alors que je me lève. Je soupire, il faut vraiment que j’y aille sinon je vais devoir me presser et ça annulera tous les bienfaits de ma nuit. Je tourne ma tête. Il dort. Un petit sourire passe sur mes lèvres alors que je vois les marques encore vives sur sa peau. Je ne suis pas connu pour être tendre, mais il était prévenu de toute façon, et puis il ne s’en plaint pas. Je me rhabille lentement, lui jette un dernier regard et sort de la pièce. Le reste des détails a déjà été réglé avant. Peut-être que je le reverrais, peut-être pas. Seul le temps me le dira.
Je sors du lieu. Il est encore tôt ce matin, les frimas de la matinée me saisissent et me réveillent, achevant de détruire les derniers nuages de félicité de la nuit passée. Il fait froid mais ça me motive. Je prends mon temps, je marche dans les rues de la ville, mon masque et ma capuche suffisent pour garder mon anonymat. Heureusement, je ne dois pas aller à l’entreprise aujourd’hui, c’est déjà ça de pris. Non aujourd’hui je dois aller juste en cours, même si je serais bien retourné me coucher pour prolonger ma nuit. Mais il paraît que je ne peux pas. Je dois montrer une image exemplaire. Exemplaire. Rien que le mot me fait rire. Comme si j’avais le luxe et le temps d’être exemplaire. Manger avant d’être mangé, c’est la seule règle qui compte ici.
J'atteins enfin le dortoir, là je me douche. Ça y est, tout ce qui me liait à cette nuit est parti dans les courants d’eau chaude. Le thé est bu. Mes vêtements sont mis et me voilà reparti pour la Yonsei. Les premiers cours me paraissent si longs. J’ai du mal à suivre et mes yeux me piquent. Ça m’apprendra. Mais j’en avais besoin alors je ne vais pas me plaindre.
A midi, plutôt que d’aller manger avec tout le monde, je prends un sandwich rapidement puis je me dirige vers la bibliothèque, histoire d’étudier un peu. Mais alors que je me dirige vers ma table habituelle. Je vois qu’elle est déjà occupée. Alors que j’allais râler, je me suis arrêté net. Je connais ce visage. Je l’ai vu récemment. Pas plus tard que cette nuit. Sans préjugé, je ne m’attendais pas vraiment à le voir ici. Enfin si peut-être que j’ai des préjugés. Sans un mot je m’installe juste à côté de lui, déballant mes affaires sur la table.
“Ne le prends pas mal Yi Hao-ya, mais c’est bien le dernier endroit où je pensais te croiser.” je dis sur un petit ton amusé avant de commencer à prendre des notes sur mes différents cours. “Tu as passé une bonne matinée au moins j’espère, je vais finir par m’en vouloir sinon.”
C’est rare que j’ai ce genre de préoccupations. Mais Yi Hao m’intrigue, et le voir ici, rajoute une facette à son mystère.
“Alors dis moi ? Tu étudies quoi ici ? Et comment ça se fait que je ne t’ai pas encore croisé ici. Parce qu’un visage comme le tiens, je suis certain que je l’aurai repéré directement.” Un nouveau rire et je reprends l’écriture, attendant les réponses de Yi Hao…
@Zhang Yi HaoJe sors du lieu. Il est encore tôt ce matin, les frimas de la matinée me saisissent et me réveillent, achevant de détruire les derniers nuages de félicité de la nuit passée. Il fait froid mais ça me motive. Je prends mon temps, je marche dans les rues de la ville, mon masque et ma capuche suffisent pour garder mon anonymat. Heureusement, je ne dois pas aller à l’entreprise aujourd’hui, c’est déjà ça de pris. Non aujourd’hui je dois aller juste en cours, même si je serais bien retourné me coucher pour prolonger ma nuit. Mais il paraît que je ne peux pas. Je dois montrer une image exemplaire. Exemplaire. Rien que le mot me fait rire. Comme si j’avais le luxe et le temps d’être exemplaire. Manger avant d’être mangé, c’est la seule règle qui compte ici.
J'atteins enfin le dortoir, là je me douche. Ça y est, tout ce qui me liait à cette nuit est parti dans les courants d’eau chaude. Le thé est bu. Mes vêtements sont mis et me voilà reparti pour la Yonsei. Les premiers cours me paraissent si longs. J’ai du mal à suivre et mes yeux me piquent. Ça m’apprendra. Mais j’en avais besoin alors je ne vais pas me plaindre.
A midi, plutôt que d’aller manger avec tout le monde, je prends un sandwich rapidement puis je me dirige vers la bibliothèque, histoire d’étudier un peu. Mais alors que je me dirige vers ma table habituelle. Je vois qu’elle est déjà occupée. Alors que j’allais râler, je me suis arrêté net. Je connais ce visage. Je l’ai vu récemment. Pas plus tard que cette nuit. Sans préjugé, je ne m’attendais pas vraiment à le voir ici. Enfin si peut-être que j’ai des préjugés. Sans un mot je m’installe juste à côté de lui, déballant mes affaires sur la table.
“Ne le prends pas mal Yi Hao-ya, mais c’est bien le dernier endroit où je pensais te croiser.” je dis sur un petit ton amusé avant de commencer à prendre des notes sur mes différents cours. “Tu as passé une bonne matinée au moins j’espère, je vais finir par m’en vouloir sinon.”
C’est rare que j’ai ce genre de préoccupations. Mais Yi Hao m’intrigue, et le voir ici, rajoute une facette à son mystère.
“Alors dis moi ? Tu étudies quoi ici ? Et comment ça se fait que je ne t’ai pas encore croisé ici. Parce qu’un visage comme le tiens, je suis certain que je l’aurai repéré directement.” Un nouveau rire et je reprends l’écriture, attendant les réponses de Yi Hao…
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Re: Late Morning Meeting (ft. Yi Hao & Jae Hwa) | Sam 23 Jan - 12:26 Citer EditerSupprimer
Late Morning Meeting
Jae Hwa + Yi Hao
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@Jeong Jae HwaTenue | Pour une fois tu n'as pas eu à changer de client dans la nuit. Tu n'as pas eu à satisfaire diverses envies plus loufoques les unes que les autres. Non pour une fois tu as été loué pour une nuit complète et tu as même pu dormir. Parce que personne n'est assez endurance pour tenir une nuit. Ce n'est pas la première fois que ça t'arrive et comme chaque fois, tu dors que d'un œil. Ce matin tu as bien senti ton client se réveiller, cependant tu as fait semblant de dormir. Tu as assez d'expérience pour anticiper leurs demandes et leurs envies. D'ailleurs tu n'as pas tort puisqu'il ne te réveille pas et quitte les lieux pour reprendre le cours de sa vie. Il va falloir que tu fasses pareil. Tu t'es levé doucement encore le corps meurtrie par cette nuit. Oh tu as eu plus violent que lui et plus doux aussi. Quoi qu'il en soit, tu vas devoir mettre un col roulé pour cacher certaines marques. Heureusement c'est hiver, saison que tu bénis car tu peux te cacher facilement sous une épaisse couche de vêtements.
Ta matinée s'est déroulée sans encombres. Comme toujours tu t'es fait discret, préférant éviter d'attirer l'attention sur toi. Tu es loin d'être bête et tu sais ce qui te pend au nez. Faux papiers, prostituer mineur et immigrant. Il est évident que si les autorités l'apprennent, dans le meilleur des cas c'est direction la prison , dans le pire c'est retour en Chine, ce qui serait synonyme de mort pour toi. Aussi tu évites de te lier avec les gens. De toute façon tu n'es pas très doué, pour toi tous et toutes sont des clients. Tu ne connais rien aux interactions sociales normales. C'est pour ça que tu ne sais pas vraiment comment réagir quand ton client de la veille s'installe à côté de toi. Ton cerveau se met à réfléchir, observant sa tenue et son attitude. Est-ce qu'il en redemande ? Ton patron t'a autorisé des extras à l'université, à faire payer le double. Il t'a dit que pouvait garder le supplément.
Un bon moyen de te motiver, à moins qu'il essaye de te faire comprendre conscience de ce que tu fais....Bref, encore une fois tu te perds dans tes pensées. Au ton qu'il emploie tu te permets d'afficher un sourire sensuel et presque arrogant. Lui tu commences à le connaitre. Même s'il reste un animal, il est malgré tout différent des vieux pervers qui te réclament en général. D'abord il a plus de classe mais au-delà de ça, il a de l'esprit, il est intelligent et ça se lit dans ses yeux chaque soir. Sa pupille est toujours teinté d'un voile de réflexions, sauf lorsque tu arrives à tout lui faire oublier. Aujourd'hui tu comprends, un peu plus, le stress qu'il vient évacuer avec toi en voyant ses livres. Pour l'heure, tu te mords délicatement la lèvre, posant ta tête dans ta main pour l'observer sans gêne.
« Normal mais ce midi pourrait être exceptionnel....»
Tu hausses légèrement un sourcil, signe que tu acceptes de t'occuper de lui s'il te le demande. Après tout c'est un client et toi une gentille poupée, c'est la seule relation humaine que tu maitrises. Tu as déjà du mal à comprendre que tu es, toi aussi, un être humain avec tes désirs et tes envies. Tu as refoulé si longtemps tes sentiments qu'aujourd'hui tu n'es qu'un vase vide jusqu'à ce qu'il soit rempli. Si tu as encore du mal avec les gens qui parlent vite et à faire de longues phrases compliquées, tu comprends de mieux en mieux le coréen. A sa question suivantes, tu esquisses un sourire charmeur monté de toutes pièces, une façon de le remercier pour son compliment.
« Je suis en première année de physique chimie. Mais là je fais de la physique quantique, tu connais ? »
Tu rabats un instant la couverture de ton livre, pas conscient que ce n'est surement pas au programme des premières années. En effet tu as déjà survoles le programme de l'année et des récents recherches sur la physique quantique t'ont intrigué, aussi tu approfondis tes connaissances. Tu réouvres le livre, sans pour autant le quitter des yeux. Tu as vu ce qu'il écrivait et il se trouve que tu n'es pas étranger sur la législation du commerce international.
« Et toi, tu t'en sors avec les investissements directes à l'étrange. Fait pas comme la Kim corporation. » termines tu avec un léger sourire.
Tu ne sais pas s'il a la référence de cette entreprise qui a placé tous ses œufs dans le même panier et qui a perdu beaucoup en bourse quand certains cours ont chuté. Tu l'as lu dans un journal en début de semaine. Quoi qu'il en soit, tu t'approches de son oreille pour lui glisser rapidement, avant de revenir à ta propre étude.
« Ici le tarif double et tu dois tenir ta langue, si tu ne veux pas avoir à affaire avec mon patron. »
Le ton que tu emploies n'est pas agressif, plutôt sensuel et joueur. En effet ce n'est pas une menace, tu es bien incapable de faire du mal à une mouche. Tu es simplement un bon toutou qui applique les règles qu'on lui impose. Tu n'es pas gêné de vendre ton corps pour de l'argent. Ta morale est surement morte, enterrée avec les derniers fragments de ton âme en Chine. Aussi tu es dénudé de gêne et cela se voit dans ta façon de te tenir, de l'observe et le ton involontairement suave de tes phrases.
Ta matinée s'est déroulée sans encombres. Comme toujours tu t'es fait discret, préférant éviter d'attirer l'attention sur toi. Tu es loin d'être bête et tu sais ce qui te pend au nez. Faux papiers, prostituer mineur et immigrant. Il est évident que si les autorités l'apprennent, dans le meilleur des cas c'est direction la prison , dans le pire c'est retour en Chine, ce qui serait synonyme de mort pour toi. Aussi tu évites de te lier avec les gens. De toute façon tu n'es pas très doué, pour toi tous et toutes sont des clients. Tu ne connais rien aux interactions sociales normales. C'est pour ça que tu ne sais pas vraiment comment réagir quand ton client de la veille s'installe à côté de toi. Ton cerveau se met à réfléchir, observant sa tenue et son attitude. Est-ce qu'il en redemande ? Ton patron t'a autorisé des extras à l'université, à faire payer le double. Il t'a dit que pouvait garder le supplément.
Un bon moyen de te motiver, à moins qu'il essaye de te faire comprendre conscience de ce que tu fais....Bref, encore une fois tu te perds dans tes pensées. Au ton qu'il emploie tu te permets d'afficher un sourire sensuel et presque arrogant. Lui tu commences à le connaitre. Même s'il reste un animal, il est malgré tout différent des vieux pervers qui te réclament en général. D'abord il a plus de classe mais au-delà de ça, il a de l'esprit, il est intelligent et ça se lit dans ses yeux chaque soir. Sa pupille est toujours teinté d'un voile de réflexions, sauf lorsque tu arrives à tout lui faire oublier. Aujourd'hui tu comprends, un peu plus, le stress qu'il vient évacuer avec toi en voyant ses livres. Pour l'heure, tu te mords délicatement la lèvre, posant ta tête dans ta main pour l'observer sans gêne.
« Normal mais ce midi pourrait être exceptionnel....»
Tu hausses légèrement un sourcil, signe que tu acceptes de t'occuper de lui s'il te le demande. Après tout c'est un client et toi une gentille poupée, c'est la seule relation humaine que tu maitrises. Tu as déjà du mal à comprendre que tu es, toi aussi, un être humain avec tes désirs et tes envies. Tu as refoulé si longtemps tes sentiments qu'aujourd'hui tu n'es qu'un vase vide jusqu'à ce qu'il soit rempli. Si tu as encore du mal avec les gens qui parlent vite et à faire de longues phrases compliquées, tu comprends de mieux en mieux le coréen. A sa question suivantes, tu esquisses un sourire charmeur monté de toutes pièces, une façon de le remercier pour son compliment.
« Je suis en première année de physique chimie. Mais là je fais de la physique quantique, tu connais ? »
Tu rabats un instant la couverture de ton livre, pas conscient que ce n'est surement pas au programme des premières années. En effet tu as déjà survoles le programme de l'année et des récents recherches sur la physique quantique t'ont intrigué, aussi tu approfondis tes connaissances. Tu réouvres le livre, sans pour autant le quitter des yeux. Tu as vu ce qu'il écrivait et il se trouve que tu n'es pas étranger sur la législation du commerce international.
« Et toi, tu t'en sors avec les investissements directes à l'étrange. Fait pas comme la Kim corporation. » termines tu avec un léger sourire.
Tu ne sais pas s'il a la référence de cette entreprise qui a placé tous ses œufs dans le même panier et qui a perdu beaucoup en bourse quand certains cours ont chuté. Tu l'as lu dans un journal en début de semaine. Quoi qu'il en soit, tu t'approches de son oreille pour lui glisser rapidement, avant de revenir à ta propre étude.
« Ici le tarif double et tu dois tenir ta langue, si tu ne veux pas avoir à affaire avec mon patron. »
Le ton que tu emploies n'est pas agressif, plutôt sensuel et joueur. En effet ce n'est pas une menace, tu es bien incapable de faire du mal à une mouche. Tu es simplement un bon toutou qui applique les règles qu'on lui impose. Tu n'es pas gêné de vendre ton corps pour de l'argent. Ta morale est surement morte, enterrée avec les derniers fragments de ton âme en Chine. Aussi tu es dénudé de gêne et cela se voit dans ta façon de te tenir, de l'observe et le ton involontairement suave de tes phrases.
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Re: Late Morning Meeting (ft. Yi Hao & Jae Hwa) | Mar 2 Fév - 15:46 Citer EditerSupprimer
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Jae Hwa + Yi Hao
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@Zhang Yi HaoTenue | Je ne suis pas du genre à mêler ma vie publique et ma vie privée. Ce sont des choses que je sépare totalement. Parce que je sais que vu l’empire que je représente ça pourrait facilement se retourner contre moi. C’est pour ça que je dois faire attention à ce que je fais. Mais je ne dis pas non à un peu de danger. Et cette nuit le prouve. Si quelqu’un me voyait dans cette maison close, ça serait fini de ma belle réputation. Même si je suis loin d’être le seul dans le milieu à aller me détendre là-bas, mais moins ça se sait mieux c’est. Je devrais faire attention. Mais je ne peux pas résister à Yi Hao. Pas qu’il y ait quelques sentiments entre nous. Mais il a quelque chose d 'inexplicablement attirant. Et il est intéressant et intelligent, complexe même et j’ai envie d’en connaître plus sur lui. C’est ce qui me pousse à retourner le voir, parfois plus que la promesse des plaisirs charnels. C’est donc en ayant satisfait mon corps et ma curiosité que je pars de la chambre que nous avons partagé.
La matinée de cours est bien banale comparée à la nuit que je viens de passer. Mais je n’ai pas le choix que de me concentrer. Mon avenir dépend énormément de mon assiduité et de ma réussite dans mes études. Je ne peux pas me permettre de rater. Pour mes parents, mais aussi pour moi. Parce que c’est ma vie désormais. Je l’ai choisi et je l’assume totalement. Même si je devais prendre un peu plus de temps pour me poser. Mais ce n’est pas pour ce midi. Ce midi je dois travailler. Alors plutôt que de me mêler à la foule de la cafétéria, je décide d’aller à la bibliothèque pour étudier un peu. Et qu’elle n’est pas ma surprise en voyant la personne avec laquelle j’ai passé ma nuit. Je fais exprès de ne pas trop avoir d’émotions, pourtant je viens m’asseoir à côté de lui plutôt qu’à un autre endroit. Sans trop parler je sors mes livres, commençant à rechercher les sujets sur lesquels je vais me concentrer pendant deux longues heures. Je commence à parler et déjà son attitude me plaît. J’aime comment il peut être détendu comme ça après tout ce qui s’est passé entre nous il y a quelques heures. Je souris en coin sans vraiment lever mes yeux de mon livre.
“Moi qui croyais que tu serais fatigué aujourd’hui, je me demande bien en quoi ce midi pourrait être exceptionnel” je lui dis en feignant volontairement l’ignorance.
Je sais qu’il n’a pas peur de grand chose, il me l’a prouvé à maintes et maintes fois et les nombreuses marques sur sa peau montrent bien qu’il subit bien des choses. Mais je ne me doutais pas qu’il irait jusqu’à proposer ses services au sein même de l’établissement scolaire. Et c’est exactement ce qu’il est en train de faire avec moi. Je ne sais pas si je serais du genre à céder comme ça, mais je compte bien en jouer un petit peu. Après tout, je suis aussi connu pour ça. Pour jouer.
“Hm j’ai lu deux trois choses sur le sujet, mais je ne suis pas vraiment expert. Non, moi je gère plutôt en mathématiques et en relation de marché. Décider du sort de centaines de personnes d’un claquement de doigt, en un petit mouvement financier. Ça a quelque chose de très grisant pour moi.” je dis avec un sourire narquois. J’aime contrôler. Décider. Et je sais aussi que Yi Hao en a totalement conscience. Je vois aussi que lui est clairement en avance. Et encore une fois je suis étonné. Agréablement étonné de voir qui se cache derrière la personne que je fréquente de temps en temps. Une personne vraiment intelligente. Et cultivée, qui ne se limite pas qu’à un seul domaine.
“Je vois que tu t’en sors très bien cela dit, tu deviendras certainement un brillant physicien d’ici quelques années et je crois que je vais suivre ta carrière avec grand intérêt. On ne sait jamais, si jamais j’ai des investissements à faire dans le domaine, autant que ça soit dans quelqu’un en qui j’ai confiance. Mais sinon oui, je maîtrise le rouage de ce genre d’investissements, pas comme ces amateurs de Kim. Ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient un point c’est tout.”
Dans mon monde, il n’y a pas de place pour l’hésitation ou les petits écarts. Soit tu gagnes, soit tu perds. Et je peux vous dire que c’est très radical et que ça ne pardonne pas. Pour l’instant, je gagne et je compte bien continuer comme ça. Un autre sourire vient se poser sur mon visage alors qu’il reprend la parole, et cette fois-ci je détourne le regard vers lui. Je ne m’étais donc pas trompé sur ses intentions. Quelque part. Le fait qu’il me fasse assez confiance pour me le proposer ici, me touche et il y a quelque chose d'assez excitant dans son offre.
“Je suis connu pour être quelqu’un de discret, de toute façon vu mon statut je n’ai pas le choix. C’est plutôt toi qui est… bruyant” je dis en rigolant doucement, ma main effleurant juste sa cuisse du bout des doigts, de la manière la plus innocente possible. “Et puis je te paie déjà double en temps normal alors; disons que je suis prêt à mettre quatre fois plus… pour le futur de tes brillantes études ?”
Ce ne sont pas des paroles en l’air. Ça serait quelqu’un d'autre je m’en serais foutu royalement. Mais lui… C’est différent. Quelque chose en moi veut qu’il réussisse. Qu’il voit d’autres horizons que ce qu’il a en ce moment. Quelque part je veux être différent avec lui. Pour qu’il puisse voir qu’il n’est pas condamné à tout ça. Qu’il a le droit de ressentir aussi.
“Je ne voudrais pas non plus te sortir de tes études. Tu as l’air tout calme et studieux que ça serait dommage de te perturber non ?” je dis en me rapprochant un peu plus de lui sur le banc derrière la table. Je pianote rapidement quelque chose sur mon téléphone et le pose, posant mon regard sur son livre. “Le virement de quatre fois plus a été fait sur ton compte. Mais je t’en prie, ne fais pas attention à moi continue.”
La matinée de cours est bien banale comparée à la nuit que je viens de passer. Mais je n’ai pas le choix que de me concentrer. Mon avenir dépend énormément de mon assiduité et de ma réussite dans mes études. Je ne peux pas me permettre de rater. Pour mes parents, mais aussi pour moi. Parce que c’est ma vie désormais. Je l’ai choisi et je l’assume totalement. Même si je devais prendre un peu plus de temps pour me poser. Mais ce n’est pas pour ce midi. Ce midi je dois travailler. Alors plutôt que de me mêler à la foule de la cafétéria, je décide d’aller à la bibliothèque pour étudier un peu. Et qu’elle n’est pas ma surprise en voyant la personne avec laquelle j’ai passé ma nuit. Je fais exprès de ne pas trop avoir d’émotions, pourtant je viens m’asseoir à côté de lui plutôt qu’à un autre endroit. Sans trop parler je sors mes livres, commençant à rechercher les sujets sur lesquels je vais me concentrer pendant deux longues heures. Je commence à parler et déjà son attitude me plaît. J’aime comment il peut être détendu comme ça après tout ce qui s’est passé entre nous il y a quelques heures. Je souris en coin sans vraiment lever mes yeux de mon livre.
“Moi qui croyais que tu serais fatigué aujourd’hui, je me demande bien en quoi ce midi pourrait être exceptionnel” je lui dis en feignant volontairement l’ignorance.
Je sais qu’il n’a pas peur de grand chose, il me l’a prouvé à maintes et maintes fois et les nombreuses marques sur sa peau montrent bien qu’il subit bien des choses. Mais je ne me doutais pas qu’il irait jusqu’à proposer ses services au sein même de l’établissement scolaire. Et c’est exactement ce qu’il est en train de faire avec moi. Je ne sais pas si je serais du genre à céder comme ça, mais je compte bien en jouer un petit peu. Après tout, je suis aussi connu pour ça. Pour jouer.
“Hm j’ai lu deux trois choses sur le sujet, mais je ne suis pas vraiment expert. Non, moi je gère plutôt en mathématiques et en relation de marché. Décider du sort de centaines de personnes d’un claquement de doigt, en un petit mouvement financier. Ça a quelque chose de très grisant pour moi.” je dis avec un sourire narquois. J’aime contrôler. Décider. Et je sais aussi que Yi Hao en a totalement conscience. Je vois aussi que lui est clairement en avance. Et encore une fois je suis étonné. Agréablement étonné de voir qui se cache derrière la personne que je fréquente de temps en temps. Une personne vraiment intelligente. Et cultivée, qui ne se limite pas qu’à un seul domaine.
“Je vois que tu t’en sors très bien cela dit, tu deviendras certainement un brillant physicien d’ici quelques années et je crois que je vais suivre ta carrière avec grand intérêt. On ne sait jamais, si jamais j’ai des investissements à faire dans le domaine, autant que ça soit dans quelqu’un en qui j’ai confiance. Mais sinon oui, je maîtrise le rouage de ce genre d’investissements, pas comme ces amateurs de Kim. Ils n’ont eu que ce qu’ils méritaient un point c’est tout.”
Dans mon monde, il n’y a pas de place pour l’hésitation ou les petits écarts. Soit tu gagnes, soit tu perds. Et je peux vous dire que c’est très radical et que ça ne pardonne pas. Pour l’instant, je gagne et je compte bien continuer comme ça. Un autre sourire vient se poser sur mon visage alors qu’il reprend la parole, et cette fois-ci je détourne le regard vers lui. Je ne m’étais donc pas trompé sur ses intentions. Quelque part. Le fait qu’il me fasse assez confiance pour me le proposer ici, me touche et il y a quelque chose d'assez excitant dans son offre.
“Je suis connu pour être quelqu’un de discret, de toute façon vu mon statut je n’ai pas le choix. C’est plutôt toi qui est… bruyant” je dis en rigolant doucement, ma main effleurant juste sa cuisse du bout des doigts, de la manière la plus innocente possible. “Et puis je te paie déjà double en temps normal alors; disons que je suis prêt à mettre quatre fois plus… pour le futur de tes brillantes études ?”
Ce ne sont pas des paroles en l’air. Ça serait quelqu’un d'autre je m’en serais foutu royalement. Mais lui… C’est différent. Quelque chose en moi veut qu’il réussisse. Qu’il voit d’autres horizons que ce qu’il a en ce moment. Quelque part je veux être différent avec lui. Pour qu’il puisse voir qu’il n’est pas condamné à tout ça. Qu’il a le droit de ressentir aussi.
“Je ne voudrais pas non plus te sortir de tes études. Tu as l’air tout calme et studieux que ça serait dommage de te perturber non ?” je dis en me rapprochant un peu plus de lui sur le banc derrière la table. Je pianote rapidement quelque chose sur mon téléphone et le pose, posant mon regard sur son livre. “Le virement de quatre fois plus a été fait sur ton compte. Mais je t’en prie, ne fais pas attention à moi continue.”
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Re: Late Morning Meeting (ft. Yi Hao & Jae Hwa) | Jeu 11 Fév - 21:15 Citer EditerSupprimer
Late Morning Meeting
Jae Hwa + Yi Hao
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@Jeong Jae HwaTenue | Tu esquisses un sourire malicieux lorsqu'il évoque ta possible fatigue. Tu ne lui dis pas mais ton regard veut clairement dire : j'ai connu pire. En effet tes nuits avec lui sont loin d'être les pires que tu passes. Quoi qu'en réfléchissant bien, depuis ton arrivée ici tu t'estimes plutôt chanceux. Certains seraient surement horrifiés par ton travail, dégoutés par ta personne et ton attitude. Il n'est d'ailleurs pas rare que tu te fasses insulter quand tu sors, parce que cela se voit à des kilomètres que tu es efféminé. Tu n'y peux rien, tu as été conditionné depuis l'adolescence et aujourd'hui c'est devenu une partie de toi. Quoi qu'il en soit tu ne réponds pas à son interrogation sur ce midi exceptionnel. Tu vois dans son regard qu'il joue avec toi, aussi tu lui laisses l'avantage. Après tout tu sais ce qu'il aime et le contrôle en fait partie. Tu hausses juste naïvement les épaules, ajoutant un petit haussement de sourcils provocateurs comme il les aime.
Lorsqu'il te répond, s'ouvrant un peu à toi, tu l'écoutes attentivement, appréciant d'avoir une conversation normale. Tu manques cruellement de vocabulaire en coréen aussi tu te concentres sur les mots qu'il utilise. A son sourire narquois, tu réponds par un rictus amical. C'est d'ailleurs surement la première fois que tu l'utilises, tu ne sais pas s'il rend bien. Aussi quand il reprend en te complimentant, émettant l'hypothèse d'investir sur toi, tu restes sans voix quelques secondes. Ton cerveau se questionne sur ce qu'il vient de dire. Personne n'a jamais cru en toi, ou vu autre chose qu'une poupée docile, c'est bien pour ça que ton patron actuel t'a récupéré et t'as intégré dans sa maison close. A moins qu'il est vu autre chose ? En tout cas personne ne t'a jamais parlé comme ça et tu ne sais pas réellement quelle réaction tu dois avoir. Au fond tu n'es pas sûr d'être un investissement intéressant. Tu ne penses pas un jour pouvoir faire autre chose de ta vie. Tu suis bien des études mais c'est sans perspective d'avenir.
Tu n'es pas coréen, juste un immigré en sursis. Tu ne te fais pas d'illusion sur ton avenir. Oh tu serais capable de t'en sortir, ce n'est pas les idées qui manquent, ni l'intelligence pour les mettre en place. Non en réalité c'est surtout ce pessimiste encré à ton cœur qui ne s'autorise pas à rêver. Tout ce qui te fait tenir c'est apprendre, étudier, lire, réfléchir, c'est uniquement pour ça que tu fais des études, pour passer le temps. Tu t'es rendu compte que les journées étaient longues maintenant que tu étais libre de sortir. Tu as aussi compris que le monde extérieur n'est pas fait pour toi. Tu crées sans le vouloir beaucoup de soucis, aussi la sécurité des bancs de l'école est un bon moyen pour éviter les problèmes. Ton silence et ton regard doivent parler pour toi, signe que tu ne sais pas quoi répondre. Si lui crois en toi, ce n'est pas ton cas et tu n'auras pas assez de mot pour lui expliquer pourquoi. Tu n'es même pas certain que ça l'intéresse. Tu es donc soulagé quand il repart sur le sujet du commerce.
« Je pourrais te donner de bons investissements à faire dans le domaine de la physique chimie. Certaines entreprises travaillent sur des projets qui vont faire du bruit. Ils vont prendre en valeur c'est sûr. »
En tout cas ils seront de meilleurs investissements que toi c'est certain, cependant tu n'ajoutes pas cela. Tu es toujours un peu perplexe de sa réflexion précédente, c'est surement pour ça que tu détournes la conversation sur un domaine que tu maitrises. Tu aurais pu parler des heures des nouvelles technologies qui arrivent, notamment avec la physique quantique. Tu lis un nombre de revenues scientifiques impressionnant, c'est ce que tu préfères en étant à l'université, l'accès à cette même bibliothèque ou vous êtes. Néanmoins tu te sens obligé de ramener le sujet sur autre chose. Après tout c'est un client et il n'en a surement rien à faire de ton avis sur le monde. Tu pouffes de rire en mettant une main devant ta bouche lorsqu'il te taquine sur ton niveau sonore. Tu laisses passer ta langue sur tes lèvres en sentant sa main sur toi. Cela ne te fait pas envie mais c'est un réflexe pour attiser son désir, encore un mécanisme inné qui t'a été inculqué de force.
« A ce prix-là je peux être muet comme une tombe ou faire autant de bruit que tu veux tu sais »
Tu laisses ton regard se plonger dans le sien, prêt à répondre à toutes ses attentes. Ce n'est pas parce que tu as besoin d'argent que tu es prêt à tout. En réalité tu n'as pas un train de vie très extravagant, hormis tes études, tu n'as que très peu de frais. La plupart de ton argent passe en livres de toute façon, ce qui agace passablement ton patron lorsque tu les laisses trainer à la maison close. C'est surement pour ça qu'il t'a obligé à dormir au dortoir de l'université. Tu élargis ton sourire, signe qu'il ne te déconcentre pas. En réalité tu es multitâche et puis tu étudies pour le plaisir, ce qu'il n'y a plus lorsqu'il y a du travail. L'environnement n'est pas propice à tes charmes et pourtant tu ne peux pas t'empêcher d'avoir une attitude sensuelle.
« Ce n'est pas vraiment important… » murmures tu en fermant ton livre et en le poussant. « Tu as peut être besoin d'aide sous-entendu, avec ses cours ou autre chose. »
Lorsqu'il te répond, s'ouvrant un peu à toi, tu l'écoutes attentivement, appréciant d'avoir une conversation normale. Tu manques cruellement de vocabulaire en coréen aussi tu te concentres sur les mots qu'il utilise. A son sourire narquois, tu réponds par un rictus amical. C'est d'ailleurs surement la première fois que tu l'utilises, tu ne sais pas s'il rend bien. Aussi quand il reprend en te complimentant, émettant l'hypothèse d'investir sur toi, tu restes sans voix quelques secondes. Ton cerveau se questionne sur ce qu'il vient de dire. Personne n'a jamais cru en toi, ou vu autre chose qu'une poupée docile, c'est bien pour ça que ton patron actuel t'a récupéré et t'as intégré dans sa maison close. A moins qu'il est vu autre chose ? En tout cas personne ne t'a jamais parlé comme ça et tu ne sais pas réellement quelle réaction tu dois avoir. Au fond tu n'es pas sûr d'être un investissement intéressant. Tu ne penses pas un jour pouvoir faire autre chose de ta vie. Tu suis bien des études mais c'est sans perspective d'avenir.
Tu n'es pas coréen, juste un immigré en sursis. Tu ne te fais pas d'illusion sur ton avenir. Oh tu serais capable de t'en sortir, ce n'est pas les idées qui manquent, ni l'intelligence pour les mettre en place. Non en réalité c'est surtout ce pessimiste encré à ton cœur qui ne s'autorise pas à rêver. Tout ce qui te fait tenir c'est apprendre, étudier, lire, réfléchir, c'est uniquement pour ça que tu fais des études, pour passer le temps. Tu t'es rendu compte que les journées étaient longues maintenant que tu étais libre de sortir. Tu as aussi compris que le monde extérieur n'est pas fait pour toi. Tu crées sans le vouloir beaucoup de soucis, aussi la sécurité des bancs de l'école est un bon moyen pour éviter les problèmes. Ton silence et ton regard doivent parler pour toi, signe que tu ne sais pas quoi répondre. Si lui crois en toi, ce n'est pas ton cas et tu n'auras pas assez de mot pour lui expliquer pourquoi. Tu n'es même pas certain que ça l'intéresse. Tu es donc soulagé quand il repart sur le sujet du commerce.
« Je pourrais te donner de bons investissements à faire dans le domaine de la physique chimie. Certaines entreprises travaillent sur des projets qui vont faire du bruit. Ils vont prendre en valeur c'est sûr. »
En tout cas ils seront de meilleurs investissements que toi c'est certain, cependant tu n'ajoutes pas cela. Tu es toujours un peu perplexe de sa réflexion précédente, c'est surement pour ça que tu détournes la conversation sur un domaine que tu maitrises. Tu aurais pu parler des heures des nouvelles technologies qui arrivent, notamment avec la physique quantique. Tu lis un nombre de revenues scientifiques impressionnant, c'est ce que tu préfères en étant à l'université, l'accès à cette même bibliothèque ou vous êtes. Néanmoins tu te sens obligé de ramener le sujet sur autre chose. Après tout c'est un client et il n'en a surement rien à faire de ton avis sur le monde. Tu pouffes de rire en mettant une main devant ta bouche lorsqu'il te taquine sur ton niveau sonore. Tu laisses passer ta langue sur tes lèvres en sentant sa main sur toi. Cela ne te fait pas envie mais c'est un réflexe pour attiser son désir, encore un mécanisme inné qui t'a été inculqué de force.
« A ce prix-là je peux être muet comme une tombe ou faire autant de bruit que tu veux tu sais »
Tu laisses ton regard se plonger dans le sien, prêt à répondre à toutes ses attentes. Ce n'est pas parce que tu as besoin d'argent que tu es prêt à tout. En réalité tu n'as pas un train de vie très extravagant, hormis tes études, tu n'as que très peu de frais. La plupart de ton argent passe en livres de toute façon, ce qui agace passablement ton patron lorsque tu les laisses trainer à la maison close. C'est surement pour ça qu'il t'a obligé à dormir au dortoir de l'université. Tu élargis ton sourire, signe qu'il ne te déconcentre pas. En réalité tu es multitâche et puis tu étudies pour le plaisir, ce qu'il n'y a plus lorsqu'il y a du travail. L'environnement n'est pas propice à tes charmes et pourtant tu ne peux pas t'empêcher d'avoir une attitude sensuelle.
« Ce n'est pas vraiment important… » murmures tu en fermant ton livre et en le poussant. « Tu as peut être besoin d'aide sous-entendu, avec ses cours ou autre chose. »
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Re: Late Morning Meeting (ft. Yi Hao & Jae Hwa) | Lun 22 Fév - 17:00 Citer EditerSupprimer
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Late Morning Meeting
Jae Hwa + Yi Hao
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@Zhang Yi HaoTenue | Ce que je fais avec Yi Hao est un jeu dangereux qui pourrait me retomber sur le coin de la figure et condamner ma carrière. Mais je veux tenter ce jeu. Parce que Yi Hao m’intéresse beaucoup. Contrairement à la majorité des personnes qui croisent ses nuits je suis sûrement une des rares personnes qui ne le voient pas comme un morceau de viande ou une jolie poupée docile. Peut-être que j’aurai pu le voir comme ça. Mais au fur et à mesure je me suis rendu compte à quel point il est un être complexe et intelligent et avec bien plus de ressources qu’on ne pourrait le croire. Si bien que j’aime le voir, ne serait-ce que pour parler. Je le vois passionné par son sujet et surtout il a des connaissances qui dépassent normalement celles d’un étudiant de son âge. J’aimerai en savoir plus sur lui mais je me retiens encore de lui poser trop de questions. Mais je ne mens pas quand je dis que plus tard, je pourrais investir en lui. Et pas de la façon dont je le fais actuellement. S’il devient un scientifique prometteur où s’il peut m’aiguiller dans mes choix dans le domaine alors, pourquoi pas financer sa carrière ? Quelque chose me dis que je ne risque pas grand chose à lui faire confiance. Si mon père savait ça je me ferais sûrement bien engueuler mais personnellement je pense que ça vaut le coup d’essayer.
Ça fait bizarre de le voir sourire comme ça. Enfin, je veux dire que ce sourire ne semble pas forcé. Pas un de ces sourires qu’il doit faire à ses clients. Et même si je reste un de ses clients avant tout, ce geste me touche tout particulièrement. Il ne me répond pas trop et ça ne me gêne pas. Ce sont des plans pour l’avenir que j’ai et il n’a pas à me répondre maintenant. Encore une fois, je ne veux pas qu’il se sente comme étant juste l’objet d’une transaction. Un investissement bien placé que je garde au chaud en prenant soin de lui. Mais si je peux faire décoller sa carrière. Pourquoi pas hein ? Je ne connais pas son histoire, ses réactions et ses ambitions. C’est pour ça que j’y vais à petits pas. Mais on ne sait jamais, qui ne tente rien, n’a rien comme on le dit.
“Hm ça pourrait être intéressant en effet, je ne m’y connaît pas encore sur le domaine alors si tu peux m’aider à déceler les projets les plus porteurs ce n’est vraiment pas de refus. Et comme je dis, ça ne me dérange pas de financer ta future carrière. Si tu te montres comme étant fiable bien entendu.”
Bien-sûr que je ne veux pas prendre trop de risques. Ça pourrait me coûter bien plus que de l’argent. Mais ça ne m’empêchera pas de surveiller Yi Hao du coin de l’oeil. J’aime beaucoup notre échange. On saute d’un sujet à l’autre. D’un sous-entendu à l’autre, sans se soucier de ce que les gens pourraient penser ou entendre. De toute façon la bibliothèque est tout sauf remplie à cette heure là. Il n’y a que nous. Nous qui avons choisi de nourrir nos esprits plutôt que nos estomacs. Ma main l’effleure et il se lèche les lèvres. C’est une réaction qui me plaît. Mais je ne sais pas si c’est une bonne réaction ou si c’est un automatisme pour lui et je me dis que si c’est le cas, ça me rendrait un peu triste. Pas que je m’attache mais j’aime qu’on reconnaisse l’effet que je fais et pas que ça vienne d’une obligation quelconque qui lui impose son travail. Mais je décide de ne rien dire.
“Et si tu choisissais ? Bruit ou non ? Par choisir je veux dire, ton choix le vrai. Pas juste pour me faire plaisir Yi Hao-ah. Ce que tu veux vraiment toi, pas ce que tu penses que je veux.”
Je sais que ça doit-être compliqué pour lui. Parce qu’on lui demande d’être docile et de répondre aux ordres. Je ne sais même pas s' il sait ce qu’il aimerait vraiment. Sûrement qu’il souhaiterait ne pas faire ce métier et côtoyer tous ces gens. Je me console en me disant que je ne suis pas le pire. Mais mine de rien je participe à ça. Je fronce les sourcils quelques secondes en y pensant avant de me détendre et de lui servir un gentil sourire. Moi aussi je sais masquer les apparences. On ne vit pas dans le même domaine. Mais moi aussi je dois apprendre à mentir. À sourire pour maintenir les apparences. Pour tromper mes ennemis aussi. Mais là, c’est juste que je veux lui faire comprendre, que là, malgré l’aspect financier, il ne travaille pas, et qu’il a le choix.
C’est dur de ne pas se perdre dans son regard. Surtout quand il est comme ça. Je me sens me mordre les lèvres. Je suis persuadé qu’il sait l’effet qu’il a sur les gens. C’est son métier de charmer. De se montrer sous le meilleur jour même quand ça ne va pas. Et encore une fois je ne peux pas m’empêcher de faire une comparaison avec mon propre métier parce que c’est exactement ce que je fais moi aussi. Pas avec mon corps certes. Mais je me vends. Je vends mon image, ma réputation tous les jours. Et je ne peux qu'imaginer à quel point ça doit être difficile et éreintant pour lui.
“Pour mes cours je n’ai pas vraiment besoin d’aide tu sais. Je me débrouille pas trop mal. Pour ce qui est d’autre chose… Je me dis que tu as une idée en tête et que tu as hâte de m’en faire part.” je dis en souriant doucement. “Mais réfléchis à ce que je t’ai dis. Tu as le droit de décider. Je n’en ferais pas un cinéma…”
Ça fait bizarre de le voir sourire comme ça. Enfin, je veux dire que ce sourire ne semble pas forcé. Pas un de ces sourires qu’il doit faire à ses clients. Et même si je reste un de ses clients avant tout, ce geste me touche tout particulièrement. Il ne me répond pas trop et ça ne me gêne pas. Ce sont des plans pour l’avenir que j’ai et il n’a pas à me répondre maintenant. Encore une fois, je ne veux pas qu’il se sente comme étant juste l’objet d’une transaction. Un investissement bien placé que je garde au chaud en prenant soin de lui. Mais si je peux faire décoller sa carrière. Pourquoi pas hein ? Je ne connais pas son histoire, ses réactions et ses ambitions. C’est pour ça que j’y vais à petits pas. Mais on ne sait jamais, qui ne tente rien, n’a rien comme on le dit.
“Hm ça pourrait être intéressant en effet, je ne m’y connaît pas encore sur le domaine alors si tu peux m’aider à déceler les projets les plus porteurs ce n’est vraiment pas de refus. Et comme je dis, ça ne me dérange pas de financer ta future carrière. Si tu te montres comme étant fiable bien entendu.”
Bien-sûr que je ne veux pas prendre trop de risques. Ça pourrait me coûter bien plus que de l’argent. Mais ça ne m’empêchera pas de surveiller Yi Hao du coin de l’oeil. J’aime beaucoup notre échange. On saute d’un sujet à l’autre. D’un sous-entendu à l’autre, sans se soucier de ce que les gens pourraient penser ou entendre. De toute façon la bibliothèque est tout sauf remplie à cette heure là. Il n’y a que nous. Nous qui avons choisi de nourrir nos esprits plutôt que nos estomacs. Ma main l’effleure et il se lèche les lèvres. C’est une réaction qui me plaît. Mais je ne sais pas si c’est une bonne réaction ou si c’est un automatisme pour lui et je me dis que si c’est le cas, ça me rendrait un peu triste. Pas que je m’attache mais j’aime qu’on reconnaisse l’effet que je fais et pas que ça vienne d’une obligation quelconque qui lui impose son travail. Mais je décide de ne rien dire.
“Et si tu choisissais ? Bruit ou non ? Par choisir je veux dire, ton choix le vrai. Pas juste pour me faire plaisir Yi Hao-ah. Ce que tu veux vraiment toi, pas ce que tu penses que je veux.”
Je sais que ça doit-être compliqué pour lui. Parce qu’on lui demande d’être docile et de répondre aux ordres. Je ne sais même pas s' il sait ce qu’il aimerait vraiment. Sûrement qu’il souhaiterait ne pas faire ce métier et côtoyer tous ces gens. Je me console en me disant que je ne suis pas le pire. Mais mine de rien je participe à ça. Je fronce les sourcils quelques secondes en y pensant avant de me détendre et de lui servir un gentil sourire. Moi aussi je sais masquer les apparences. On ne vit pas dans le même domaine. Mais moi aussi je dois apprendre à mentir. À sourire pour maintenir les apparences. Pour tromper mes ennemis aussi. Mais là, c’est juste que je veux lui faire comprendre, que là, malgré l’aspect financier, il ne travaille pas, et qu’il a le choix.
C’est dur de ne pas se perdre dans son regard. Surtout quand il est comme ça. Je me sens me mordre les lèvres. Je suis persuadé qu’il sait l’effet qu’il a sur les gens. C’est son métier de charmer. De se montrer sous le meilleur jour même quand ça ne va pas. Et encore une fois je ne peux pas m’empêcher de faire une comparaison avec mon propre métier parce que c’est exactement ce que je fais moi aussi. Pas avec mon corps certes. Mais je me vends. Je vends mon image, ma réputation tous les jours. Et je ne peux qu'imaginer à quel point ça doit être difficile et éreintant pour lui.
“Pour mes cours je n’ai pas vraiment besoin d’aide tu sais. Je me débrouille pas trop mal. Pour ce qui est d’autre chose… Je me dis que tu as une idée en tête et que tu as hâte de m’en faire part.” je dis en souriant doucement. “Mais réfléchis à ce que je t’ai dis. Tu as le droit de décider. Je n’en ferais pas un cinéma…”
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Re: Late Morning Meeting (ft. Yi Hao & Jae Hwa) | Mer 24 Fév - 18:14 Citer EditerSupprimer
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Jae Hwa + Yi Hao
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@Jeong Jae HwaTenue | Lorsqu'il accepte tes suggestions en matière d'investissement cela te fait drôle. C'est bien la première fois que quelqu'un t'écoute cependant tu es mal à l'aise quand il réitère son intérêt pour toi et qu'il parle de ta future carrière. Tu n'as jamais réfléchi à ce que tu voulais faire après tes études. C'est un sujet que tu évites au maximum, car tu n'as aucune réponse. Si ton esprit cartésien est à l'aise avec les probabilités, les statistiques et toutes les prédictions, ce n'est pas le cas lorsqu'il s'agit de toi. Tu n'envisages pas l'avenir, car tu ne sais pas de quoi demain sera fait. Tu as appris à vivre au jour le jour sans te poser de questions. Tu apprécies les sciences pour ça, avec elles tu te peux t'évader, extrapoler, ruminer et oublier tout ce qui fait ta vie. C'est ce qui t'a permis de ne pas devenir fou, cette capacité à compartimenter les évènements. D'ailleurs c'est ce que tu fais, tu occultes cette proposition, refusant de réfléchir à ton futur. Tu acquisses simplement de la tête, notant mentalement une tâche à exécuter pour lui : effectuer une liste de bons placements. Peut-être la prochaine fois tu le verras au Why Not avec cette liste.
Visiblement tes réactions lui plaisent, tu peux le lire dans ses yeux mais tu lis aussi autre chose et quand il reprend la parole, pendant une fraction de seconde tu es déstabilisé. Bien entendu, tu ne laisses rien paraitre. Tu laisses quelques secondes de silence, pour feindre une réflexion inexistante. Comment savoir ce que tu penses alors que tu n'as aucune envie, aucun rêve, aucune passion ? Comment explique le sentiment de vide que tu ressens ? Cela fait si longtemps que tu enfouis toutes tes émotions, qui tu es et ce que tu veux, qu'il ne reste rien de ta personnalité. Et pourtant la poupée que tu es lui sers un sourire radieux, réaction fausse mais tellement jouée qu'elle doit paraitre vrai.
« Et bien, je choisis le silence. Il serait mal venu de hurler ici, même si c'est ce que je préfère...»
Tu mens allégrement alors qu'au fond de toi, tu n'as aucune idée de ce que tu veux vraiment...si rester là à lire comment la physique quantique a révolutionné la perception du temps et de l'espace. Seulement les années de sévices et d'endoctrinements sont bien ancrés en toi et tu n'envisages même pas de refuser, ou de reporter le service que tu dois lui rendre. Le contexte a beau être différent, à tes yeux il reste un client, même s'il t'a traité différemment il y a quelques minutes. Tu t'oublies bien vite, te sentant plus en sécurité dans ce rôle que dans ta peau. Au fond tu ne sais pas qui tu es vraiment et au moins tu y penses au moins tu souffres. Tu n'arrives pas à te défaire de ce masque que tu portes, se cacher derrière est rassurant et surement lâche mais tu n'en saurais pas là si tu avais du courage, non ?
La mimique qu'il a te réconforte, il te désire c'est tout ce que tu souhaites, signe que tu es doué alors que tu n'as même pas commencé les choses sérieuses. Tu n'étais pas le meilleur rabatteur pour rien. Aujourd'hui tu as dépassé ce stade, néanmoins tu es toujours aussi adroit. Quand il te donne le champ libre pour la suite, pas un instant tu ne penses à ce que tu veux. Non, dans ce jeu l'essentiel c'est lui, toi tu n'es là que pour mélanger et distribuer les cartes. Tu n'es qu'un croupier à la table, bon un croupier ne s'allonge pas et n'écarte pas les cuisses mais l'image est là. Aussi tu ne sais pas réellement ce qu'il attend de toi ? Ce que tu comprends c'est qu'il veut que tu prennes des initiatives, ça tu sais faire, cela fait aussi partie de ton rôle de prendre les choses en main. Ce qui te dérange c'est qu'il te demande de réfléchir, de réfléchir à quoi ? Tu refuses de comprendre, préférant lui prendre le bras pour l'entrainer ailleurs.
« Ce n'est pas les idées manquent, tu dois le savoir. »
Tu le lâches rapidement, ne voulant pas attirer les regards. Une fois aux toilettes, tu l'invites à choisir une cabine pour vous enfermer tranquillement. Quand c'est fait, tu t'approches tel un alcoolique devant un verre à déguster. Tu laisses glisser une main sous son pull pour trouver son point sensible alors que l'autre s'attelle à déboutonner plus bas. S'il veut que tu sois entreprenant tu peux l'être et il ne va pas être déçu du voyage. Tu vas l'embraquer dans un train express, destination le nirvana sans arrêt à la gare. D'un regard lui check qu'il soit d'accord avant d'aller plus loin.
Visiblement tes réactions lui plaisent, tu peux le lire dans ses yeux mais tu lis aussi autre chose et quand il reprend la parole, pendant une fraction de seconde tu es déstabilisé. Bien entendu, tu ne laisses rien paraitre. Tu laisses quelques secondes de silence, pour feindre une réflexion inexistante. Comment savoir ce que tu penses alors que tu n'as aucune envie, aucun rêve, aucune passion ? Comment explique le sentiment de vide que tu ressens ? Cela fait si longtemps que tu enfouis toutes tes émotions, qui tu es et ce que tu veux, qu'il ne reste rien de ta personnalité. Et pourtant la poupée que tu es lui sers un sourire radieux, réaction fausse mais tellement jouée qu'elle doit paraitre vrai.
« Et bien, je choisis le silence. Il serait mal venu de hurler ici, même si c'est ce que je préfère...»
Tu mens allégrement alors qu'au fond de toi, tu n'as aucune idée de ce que tu veux vraiment...si rester là à lire comment la physique quantique a révolutionné la perception du temps et de l'espace. Seulement les années de sévices et d'endoctrinements sont bien ancrés en toi et tu n'envisages même pas de refuser, ou de reporter le service que tu dois lui rendre. Le contexte a beau être différent, à tes yeux il reste un client, même s'il t'a traité différemment il y a quelques minutes. Tu t'oublies bien vite, te sentant plus en sécurité dans ce rôle que dans ta peau. Au fond tu ne sais pas qui tu es vraiment et au moins tu y penses au moins tu souffres. Tu n'arrives pas à te défaire de ce masque que tu portes, se cacher derrière est rassurant et surement lâche mais tu n'en saurais pas là si tu avais du courage, non ?
La mimique qu'il a te réconforte, il te désire c'est tout ce que tu souhaites, signe que tu es doué alors que tu n'as même pas commencé les choses sérieuses. Tu n'étais pas le meilleur rabatteur pour rien. Aujourd'hui tu as dépassé ce stade, néanmoins tu es toujours aussi adroit. Quand il te donne le champ libre pour la suite, pas un instant tu ne penses à ce que tu veux. Non, dans ce jeu l'essentiel c'est lui, toi tu n'es là que pour mélanger et distribuer les cartes. Tu n'es qu'un croupier à la table, bon un croupier ne s'allonge pas et n'écarte pas les cuisses mais l'image est là. Aussi tu ne sais pas réellement ce qu'il attend de toi ? Ce que tu comprends c'est qu'il veut que tu prennes des initiatives, ça tu sais faire, cela fait aussi partie de ton rôle de prendre les choses en main. Ce qui te dérange c'est qu'il te demande de réfléchir, de réfléchir à quoi ? Tu refuses de comprendre, préférant lui prendre le bras pour l'entrainer ailleurs.
« Ce n'est pas les idées manquent, tu dois le savoir. »
Tu le lâches rapidement, ne voulant pas attirer les regards. Une fois aux toilettes, tu l'invites à choisir une cabine pour vous enfermer tranquillement. Quand c'est fait, tu t'approches tel un alcoolique devant un verre à déguster. Tu laisses glisser une main sous son pull pour trouver son point sensible alors que l'autre s'attelle à déboutonner plus bas. S'il veut que tu sois entreprenant tu peux l'être et il ne va pas être déçu du voyage. Tu vas l'embraquer dans un train express, destination le nirvana sans arrêt à la gare. D'un regard lui check qu'il soit d'accord avant d'aller plus loin.
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Re: Late Morning Meeting (ft. Yi Hao & Jae Hwa) | Mar 20 Avr - 20:27 Citer EditerSupprimer
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Late Morning Meeting
Jae Hwa + Yi Hao
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@Zhang Yi HaoTenue | Parfois je me demande ce que ça donnerait. Yi Hao qui se lâche. Qui donne libre court à ses envies. Ses vraies envies je veux dire. Pas celles qu’il joue. Celles qui lui sont imposées par son métier et sa situation. Et je ne parle pas que des envies charnelles. Non des envies pour sa vie. Prendre en main son destin. Que ce soit ses activités ou son futur. Oh je sais que ça peut paraître facile à dire pour moi. Je suis un gosse de riche, né avec une cuillère en argent dans la bouche. Je peux faire ce que je veux, quand je veux, non ? Oh bien sûr que ma vie est clairement plus facile que celle des autres, que celle de Yi Hao. Pourtant je sais ce que c’est de ne pas pouvoir choisir. Mon métier ? Ma voie était toute tracée par mon père. Mon chemin était tracé. C’est ce que je fais autour que j’ai décidé: mes passions, mes envies, la façon dont je gère mes affaires, mes amants,... Tout ça c’est moi qui gère et personne ne peut me dire quoi faire. Et j’aimerai que Yi Hao puisse voir que c’est à portée de ses mains, si seulement il se donnait la peine. Des gens comme lui, on en voit tous les jours. Il ne pourrait qu’une personne comme une autre que je paie pour obtenir du plaisir et que j’oublie dès que je sors de la chambre. C’est d’ailleurs comme ça que je me comporte avec n’importe quelle personne dans sa situation. Mais pas avec lui. Non lui est différent. Je sais qu’il a du potentiel, et que pour l’instant il le gâche. Mais il n’a pas le choix je le sais. Mais il doit voir loin. Je l’ai vu dès la première discussion que j’ai eue avec lui. J’ai su directement qu’il n’est pas comme les autres. Il est intelligent et même s’il a du mal à communiquer je sais qu’il a de la ressource. Je lui parle de son futur et je vois que ça le trouble. Il me sourit et je ne sais pas comment l’interpréter. C’est troublant d’ailleurs, parce que Yi Hao est une des rares personnes que je n’arrive pas à lire correctement. Après tout, il sait jouer les sentiments, les expressions et c’est en partie ce qui fait flancher ses clients. A mon tour je souris, pensant déjà à la suite de notre rencontre.
“On aura bien d’autres occasions de faire du bruit. Ce n’est pas notre dernière rencontre après tout.” je dis en rigolant doucement. “Va pour le silence alors, ça me va tout à fait !”
Zhang Yi Hao, j'aimerais savoir ce que tu penses parfois. Ce qu’il y a dans ta tête. Ce qui t’impose ce comportement. Je suis peut-être plus qu’un simple client. Mais je ne connais rien de lui et je pense que je ne saurai jamais. Quelque part je ne veux pas savoir, parce que c’est privé et ça ne regarde que lui. Mais j’aimerai en savoir un peu, quelques bribes, pour savoir comment il fonctionne. Pour l’aider, pour lui montrer qu’il vaut beaucoup plus que ça. Quand on me connait, on pourrait dire que c’est totalement l’inverse de qui je suis d’habitude. Je suis égoïste, je ne pense qu’à mon succès. Je suis arrogant et je méprise ceux que je considère comme inférieur à moi. Mes employés sont des ressources jetables que j’utilise pour de meilleurs résultats. Alors pourquoi m’intéresser à Yi Hao ? Peut-être qu’il a réussi à m’intriguer. Que ses paroles ont réussi à piquer quelque chose chez moi. Autre que mon désir pour son corps bien entendu.
J’essaie de le conforter mais je ne sais pas comment il voit ça. Peut-être qu’il voit ça comme une incitation à séduire. Et même s’il y a de ça. Ce n’est pas le fond de ma pensée. Je veux vraiment l’aider à voir plus loin. Je vois que ce que je lui demande le trouble et que réfléchir à son futur ou à ce que je pourrais lui apporter sort de ses habitudes. Je le vois parce que tout devient plus brusque dans ses propos et ses actions. Il me prend le bras et m’entraîne. Je n’objecte pas. Je sais que ça va arriver et je ne vais clairement pas me plaindre. Je le suis en souriant, curieux de voir ce qu’il me réserve. Les toilettes, c’est cliché mais il y a quelque chose d’excitant dans le fait que n’importe qui pourrait nous trouver là.
“Oh je le sais bien et il me tarde de voir ce que tu me réserves, quant à moi, j’ai bien quelques idées en tête.”
Ses mains sont sur moi et je ne traîne pas à venir explorer son corps. Il me demande mon avis et de la tête j’acquiesce. Sachant qu’il va m’emmener, loin. Très loin. Et que pendant un moment, je vais oublier tout ce qui me trouble.
**
Quelques temps plus tard, dans les extérieurs de l’université
Mon corps est détendu, ma tête vide, je suis étendu dans l’herbe et Yi Hao est assis à côté de moi. J’ai insisté pour qu’il reste quelques moments avec moi. C’est important pour moi, qu’il voit que je ne le jette pas comme la cigarette qui pend actuellement au bout de mes doigts. Je tire une taffe et laisse la fumée s’élever.
“Encore une fois tu as été magique Yi Hao-ya” je dis en souriant “Tu as ce don de gommer tout ce qui me trouble et me perturbe. Merci pour ça.” Je souris et m’étend encore plus. Oubliant le fait que dans quelques heures je redeviendrai le chef d’entreprise tyrannique. Mais ça me paraît si loin encore. “N’oublie pas ce que je t’ai dis aujourd’hui, Yi Hao… Je suis vraiment sincère quand je dis que je peux aider… Quand tu sauras ce que tu veux vraiment…”
“On aura bien d’autres occasions de faire du bruit. Ce n’est pas notre dernière rencontre après tout.” je dis en rigolant doucement. “Va pour le silence alors, ça me va tout à fait !”
Zhang Yi Hao, j'aimerais savoir ce que tu penses parfois. Ce qu’il y a dans ta tête. Ce qui t’impose ce comportement. Je suis peut-être plus qu’un simple client. Mais je ne connais rien de lui et je pense que je ne saurai jamais. Quelque part je ne veux pas savoir, parce que c’est privé et ça ne regarde que lui. Mais j’aimerai en savoir un peu, quelques bribes, pour savoir comment il fonctionne. Pour l’aider, pour lui montrer qu’il vaut beaucoup plus que ça. Quand on me connait, on pourrait dire que c’est totalement l’inverse de qui je suis d’habitude. Je suis égoïste, je ne pense qu’à mon succès. Je suis arrogant et je méprise ceux que je considère comme inférieur à moi. Mes employés sont des ressources jetables que j’utilise pour de meilleurs résultats. Alors pourquoi m’intéresser à Yi Hao ? Peut-être qu’il a réussi à m’intriguer. Que ses paroles ont réussi à piquer quelque chose chez moi. Autre que mon désir pour son corps bien entendu.
J’essaie de le conforter mais je ne sais pas comment il voit ça. Peut-être qu’il voit ça comme une incitation à séduire. Et même s’il y a de ça. Ce n’est pas le fond de ma pensée. Je veux vraiment l’aider à voir plus loin. Je vois que ce que je lui demande le trouble et que réfléchir à son futur ou à ce que je pourrais lui apporter sort de ses habitudes. Je le vois parce que tout devient plus brusque dans ses propos et ses actions. Il me prend le bras et m’entraîne. Je n’objecte pas. Je sais que ça va arriver et je ne vais clairement pas me plaindre. Je le suis en souriant, curieux de voir ce qu’il me réserve. Les toilettes, c’est cliché mais il y a quelque chose d’excitant dans le fait que n’importe qui pourrait nous trouver là.
“Oh je le sais bien et il me tarde de voir ce que tu me réserves, quant à moi, j’ai bien quelques idées en tête.”
Ses mains sont sur moi et je ne traîne pas à venir explorer son corps. Il me demande mon avis et de la tête j’acquiesce. Sachant qu’il va m’emmener, loin. Très loin. Et que pendant un moment, je vais oublier tout ce qui me trouble.
**
Quelques temps plus tard, dans les extérieurs de l’université
Mon corps est détendu, ma tête vide, je suis étendu dans l’herbe et Yi Hao est assis à côté de moi. J’ai insisté pour qu’il reste quelques moments avec moi. C’est important pour moi, qu’il voit que je ne le jette pas comme la cigarette qui pend actuellement au bout de mes doigts. Je tire une taffe et laisse la fumée s’élever.
“Encore une fois tu as été magique Yi Hao-ya” je dis en souriant “Tu as ce don de gommer tout ce qui me trouble et me perturbe. Merci pour ça.” Je souris et m’étend encore plus. Oubliant le fait que dans quelques heures je redeviendrai le chef d’entreprise tyrannique. Mais ça me paraît si loin encore. “N’oublie pas ce que je t’ai dis aujourd’hui, Yi Hao… Je suis vraiment sincère quand je dis que je peux aider… Quand tu sauras ce que tu veux vraiment…”
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