beauty & the beast (jinhee ♡ )
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beauty & the beast (jinhee ♡ ) | Dim 24 Jan - 20:44 Citer EditerSupprimer
“ sunghee & jinho : beauty & the beast .” & posté dans le jardin de la grande demeure qui me pique le regard, mains dans les poches, je regarde autour de moi. je viens d’arriver, et je peux vous assurer que la route est longue quand on a clairement pas envie de venir. je lâche un grommellement inaudible et sors mon téléphone, datant de l’ère préhistorique, de ma veste noire. je tapote avec une non-aisance ridicule sur les touches du nokia et fait défiler le message en gros caractères sur le petit écran au niveau du clapet. votre mission intérim commence ce jour, le 25 novembre 2020 à 18h jusqu’à 2h du matin. veuillez-vous présenter à monsieur kang à votre arrivée. si vous avez un problème, n’hésitez pas à contacter notre service accueil de nuit au 0099… « c’est qui ça, monsieur kwang ? » ai-je râlé dans ma barbe inexistante en collant l’écran à mon nez. « on voit rien sur ce fichu téléphone et moi, j’ai aucune idée de qui est ce kwang. » j’avais bien envie de me rentrer. mais une main se posa soudainement sur mon épaule et je me suis retourné d’un air dédaigneux. un mec super bien habillé, je pense que même son nœud pap brillait, se tenait devant moi avec un petit sourire. j’ai haussé un sourcil, dégageant sa main sans gêne avec rapidité. « t’es qui toi ? tu connais kwang ? » il lâcha un léger rire qui puait l’argent. j’avais l’impression que même son haleine avait été parfumée. « monsieur kang comme vous dites si bien, c’est moi. à en juger par votre.. hm.. tenue, vous devez être le videur qui sera posté à l’entrée de la demeure. je compte sur vous pour ne laisser entrer personne d’indésirable. ah et, vous avez cinq minutes de retard. et je vous conseille de remettre cette cravate en place où elle va se faire la malle. » il m’analysa d’un air dégoûté de haut en bas et partit sans demander son reste. il pourrait au moins me demander comment je m’appelle ce riche. j’ai grimacé en répétant d’un ton bougonneur, « elle va se faire la malle nanana… » je me suis regardé à mon tour en passant devant une des grandes fenêtres de la demeure d’un style européen. j’ai affiché une moue et j’ai tenté de me recoiffer comme je pouvais. il était évident que j’avais fait un effort mais que je dénotais énormément avec tous les invités présents ici. mon costume était simple mais en effet, ma cravate n’était pas très droite. j’ai froncé les sourcils et l’ai déplacé un peu, la resserrant pour la remettre correctement. je me suis ensuite déplacé à l’entrée et j’ai fait de mon mieux pour me tenir droit, balayant toujours l’endroit du regard assez maladroitement. si on ne comprend pas que je ne suis pas à l’aise, je ne vois pas ce qu’il faut faire de plus. ma main vint prendre une des premières invitations que l’on me tendit. la soirée risque d’être très longue.
si mon pote n’avait pas eu besoin de moi au dernier moment, je n’y serais jamais allé. c’est une soirée mondaine comme je les déteste. c’est loin d’être mon monde et ça me rappelle tellement de mauvais souvenirs. j’ai l’impression qu’il y a marqué hypocrite sur chaque visage que je vois entrer et passer devant moi avec une invitation. en plus, l’autre kwang là, il est revenu me voir quelques minutes après pour me dire que si je le souhaitais, j’allais pouvoir présenter ma dernière maquette navale. ça m’a redonné de la motivation et je n’attends plus que ça maintenant. j’observe les derniers invités rentrer et je me courbe une énième fois maladroitement avant de vérifier leurs invitations. je déteste les courbettes et la politesse mais j’ai bien compris qu’ici, n’étant pas dans un monde qui m’appartient, je ne peux pas faire autrement que de me plier aux règles, même si je ne le fais pas avec le cœur. je laisse les derniers invités rentrer et je jette un œil à l’appareil bizarre qu’on m’a donné tout à l’heure. on m’a dit que c’était un talkie-walking. sauf que je ne suis pas plus avancé parce que je ne sais pas ce que c’est ça, un talkie-walking. j’ai pris l’appareil et j’ai appuyé sur un bouton au pif. redémarrage de l’appareil. « ah. » c’était sûrement pas ça qu’il fallait faire. j’ai porté le truc à mon oreille droite et je l’ai secoué comme si quelque chose allait sortir de la boîte noire. « comment ça marche ce machin ? » voyant que je n’arrivais pas à le gérer, je l’ai raccroché à l’intérieur de ma veste de costume et j’ai fermé les grandes portes de l’entrée.
la soirée avait débuté depuis déjà une bonne demi-heure et comme je me sentais déjà étouffer, j’ai préféré aller m’aérer l’esprit sur le balcon de la grande salle. n’empêche, ici c’est vraiment doré de partout. « ce kwang doit être plein aux as. » ai-je maugréé pour moi-même alors que mon allure nonchalante me menait vers l’extérieur, sur le balcon. quand l’air frais vint doucement à la rencontre de mon visage, je me suis senti tout de suite bien mieux. je me suis approché de la rambarde en fer forgé noir et profitant de cette même brise d’hiver plutôt fraîche, j’ai fermé les paupières. la raison pour laquelle je me sentais étouffer, c’est aussi parce que je n’aime pas la foule. ici il y a moins de monde, les gens sont frileux ils ne viennent pas ou très peu, alors je peux rester là un instant. j’ouvre mes paupières et observe le ciel, d’un air rêveur. qu’est-ce que je ne donnerais pas pour repartir en voyage. depuis que je me suis posé ici, ma vie est plate. j’apprends à connaître du monde, mais je n’ai pas spécialement d’attache, à part peut-être la patronne du nyam-nyam, et la vieille ainsi que les enfants de l’orphelinat. je passe la plupart de mon temps à vagabonder, je sais que l’aventure me manque. mais comment faire pour partir à l’étranger lorsque l’on a pas un seul sou ? perdu dans mes pensées, je ne remarque pas tout de suite que je ne suis plus seul, accoudé au balcon. pourtant, je finis par tourner la tête, et je la remarque. elle est si bien habillée, elle aussi, dénote de ce que je renvois. mais surtout, elle est belle. si seulement on m’avait dit en amont que je ferais la rencontre de ma vie, je n’y aurais jamais cru.
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Re: beauty & the beast (jinhee ♡ ) | Dim 24 Jan - 23:10 Citer EditerSupprimer
“ sunghee & jinho : beauty & the beast .” & soupir dégoûté qui s'échappe de ses lippes peintes d'un rouge subtil. le reflet que lui renvoie le grand miroir de style européen ne lui plaît pas. oh, elle est belle. très belle, même. mais ça n'est pas elle. ça ne lui ressemble pas. encore heureux qu'elle aie insisté pour ne pas être trop maquillée. elle avait déjà l'air d'un clown à ses yeux avec simplement un peu d'ombre à paupière et de mascara. sans compter le rouge sur ses lèvres qui l'empêchait de mordiller l'une d'elles sans s'en mettre plein les dents. elle ne se sentait pas à l'aise dans cette robe qui lui allait pourtant très bien. un peu trop, même. mais bon, c'est ce qui arrive quand on a droit à du sur-mesure. d'ailleurs, la couturière était en train de terminer les dernières retouches. "c'est vraiment nécessaire d'en faire autant? c'est qu'une soirée..." elle gromelle, mécontente. le rouge foncé du tissu allait à ravir avec son teint pâle, mais elle n'aimait pas le fait qu'elle soit si longue. et ses talons lui faisaient déjà mal aux pieds. la soirée allait décidément être longue. la seule chose qu'elle aime, ce sont ses cheveux. elle qui ne prend jamais assez le temps pour les coiffer, elle est servie, aujourd'hui. sa chevelure foncée formait de belles boucles qui lui semblaient irréelles. jamais elle n'arrivait à avoir un tel résultat par elle-même. elle était plutôt du genre à ses brûler à de multiples reprises avec son fer plat. et surtout à l'oublier allumé et saloper le beau bois de son bureau. bureau qu'elle s'entêtait à garder malgré le fait qu'il ne soit plus parfait ni aussi beau qu'avant. pourquoi jeter quelque chose juste parce qu'il ne s'accorde plus au reste?
enfin, elle est libérée de l'emprise de sa couturière personnele et elle peut rejoindre la salle où allait se donner la réception. faisant partie de la famille proche de l'organisateur de la soirée, elle était là en avance et n'avait pas besoin de présenter une lettre d'invitation au videur à l'entrée. peu habituée à se déplacer sur de telles échasses, elle passe bien près de se fouler une cheville à presque chaque pas. elle n'a pas l'habitude de s'énerver, mais sa patience était mise à rude épreuve chaque fois qu'elle passait près de tomber au sol à cause de ses chaussures élégantes. en plus de ne pas avoir envie d'être là. toutefois, en bonne fille de riche, elle offrait des sourires polis aux invités et courbait légèrement l'échine pour les saluer. elle recevait maints compliments qu'elle acceptait toujours poliment. ses tatouages surprenaient un peu, puisqu'il s'agissait de sa première soirée mondaine où elle pouvait les afficher. sunghee était franchement répugnée de devoir se plier à une image toute faite. de devoir rentrer dans un cadre. elle qui rêve de s'évader du quotidien de sa vie d'étudiante pour découvrir le monde, elle se sentait prisonnière ici. mais elle ne pouvait pas y faire grand chose, son destin était déjà tout tracé. elle allait prendre les rennes de l'entreprise de son père plus tard et donner sa succession à ses enfants à son tour. mais ce n'est pas ce qu'elle veut, la belle. elle veut s'enfuir loin d'ici et voyager. découvrir ce que le monde a à offrir. elle veut connaître autre chose que séoul.
ça doit bien faire deux heures que la soirée a commencé, non? un coup d'oeil à l'élégante horloge habillant l'un des murs et la demoiselle constate qu'en réalité, ça ne fait qu'une petite demi-heure. expression exaspérée qui déforme ses jolis traits ainsi qu'un soupir qui l'est tout autant. elle étouffe. elle a mal aux pieds. ses prunelles repèrent les grandes portes vitrées menant au balcon de la grande salle. un infime sourire étire ses pulpeuses et elle se dirige vers elles pour les franchir et accueillir la fraîcheur de l'hiver sur sa peau qui frissonne. elle s'en fiche, du froid, elle peut enfin respirer. "tellement ennuyaaaaaant." qu'elle se plaint aussitôt, ne remarquant pas tout de suite qu'elle n'est pas toute seule. elle lève un pied pour tenter de détacher ses chaussures finement attachées autour de ses chevilles. "merde, comment on enlève ces trucs?" elle sautille un peu quelques instants jusqu'à ce qu'elle réussisse finalement à s'en débarrasser. ses pieds nus se posent sur la surface gelée du balcon, mais elle ne sent pas le froid. sunghee est simplement heureuse de se sentir enfin libérée de ses chaussures et aussi de pouvoir respirer un bon coup, loin du brouhaha de la foule qui se masse au chaud à l'intérieur. ce n'est que lorsqu'elle s'approche de la rembarde pour s'y accoter qu'elle remarque enfin qu'elle n'est pas seule. coinçant ses mèches derrière son oreille, elle l'analyse quelques secondes. en voyant leurs habits contraster, elle affiche un magnifique sourire. il ne semble pas hypocrite comme le reste des invités. en fait, il ne semble tout simplement pas à sa place dans ce genre de soirée. "on dirait que vous n'avez pas l'habitude de ces soirées, je me trompe? en même temps, c'est d'un ennui mortel." elle est blasée, la belle. chaussures à la main, elle s'accoude à la rembarde, portant son regard vers le ciel, le sourire ne quittant pas ses lèvres. elle était loin de se douter que cette rencontre changerait sa vie du tout au tout.
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Re: beauty & the beast (jinhee ♡ ) | Sam 30 Jan - 20:57 Citer EditerSupprimer
“ sunghee & jinho : beauty & the beast .” & à la base, j’étais simplement venu me poser sur ce balcon pour échapper à la foule et à tout ces gens blindés qui me dégoûtent. j’étais venu poser mes bras sur le fer forgé pour respirer l’air frais et me retrouver juste avec moi-même. tout seul, parce que je savais que je ne serais, de toute façon, rejoins par personne étant donné la fraîcheur de la température au-dehors. pourtant, en entendant une voix féminine proche de moi, j’ai tourné la tête, et je l’ai vu. je l’ai remarqué, belle, élégante et en même temps, il se dégageait quelque chose d’elle, quelque chose de différent. mon regard se fige et je l’analyse pendant quelques secondes. elle tenait ses chaussures à la main, chaussures toutes aussi élégantes que la robe qu’elle portait. une robe qui, par ailleurs, lui allait à ravir. c’était comme si elle avait été conçue rien que pour elle. je me demande si elle a ce genre de choses aussi, les trucs sur mesures là. ses cheveux avaient été parfaitement coiffé, et même si je n’y connais pas grand-chose, ça ne m’empêche pas d’admirer ce que je trouve beau. et elle est belle, cette inconnue. j’ai du mal à détacher mon regard rêveur de son magnifique sourire qui respire la lumière. je cligne des paupières un instant alors qu’elle engage la conversation comme si c’était facile pour elle. chacun de ses gestes m’envoûtent sans le savoir, du moment où elle coince ses mèches de cheveux derrière son oreille en passant par celui où elle s’accoude à son tour à la rambarde. ses yeux se dirigent vers le ciel, toujours souriante, toujours lumineuse. je continue de l’observer sans réagir et j’aurais presque oublié la soirée ennuyante à souhait jusqu’à ce que ses paroles me reviennent en tête. on dirait que vous n’avez pas l’habitude de ces soirées, je me trompe ? en même temps, c’est d’un ennui mortel. je me réveille de mon songe et cligne des paupières rapidement en secouant légèrement la tête. je tourne la tête vers le ciel à mon tour et affiche une grimace un peu maladroite. « j’imagine que ça doit se voir beaucoup que je ne suis pas habitué. » dis-je en ronchonnant un peu. je ferme les paupières et continue de réfléchir à ce qu’elle vient de me dire. c’est quand même étonnant. elle a l’air d’être blasée de tout ça, et pourtant, je ne pense pas qu’elle soit aussi une vigile engagée par une boîte d’intérim. je rouvre mes yeux et tourne ma tête vers elle, l’analysant encore avec méfiance et curiosité. « toi aussi, tu t’ennuies ? » je baisse le regard et murmure ensuite pour moi-même, « je me sens moins seul. » me rendant compte que je venais de la tutoyer directement, je me racle la gorge et fuit son regard un peu maladroitement. « désolé, je ne vouvoie jamais les autres. c’est plus.. facile pour moi. » une brise vint caresser nos visages et je redeviens silencieux. cette femme a quelque chose qui me rend curieux. je me méfie de tout le monde, par habitude et à cause de mon passé, mais elle ne me paraît pas être quelqu’un vers qui je dois avoir une méfiance. je jette un autre coup d’œil vers elle et la curiosité l’emporte. je me recule un peu et observe ses pieds nus sur le sol froid du balcon. ses chaussures devaient lui faire plus de mal que de bien. « je ne comprends pas pourquoi tu portes ces machins alors que ça te fait mal. tu as l’air plus à l’aise comme ça, je me trompe ? » je regarde sur le côté pour ne pas trop montrer que je m’intéressais à elle et je me suis accoudé de nouveau au balcon. au passage, j’avais remarqué ses tatouages bien mis en valeur par la robe qu’elle portait. ne voulant pas passer pour un mort de faim, je n’ai pas trop laissé traîner mon regard pour en connaître leurs significations. mais plus les minutes passaient en sa présence, plus ma méfiance disparaissait. j’ai observé devant moi, comme si la mer me parlait d’ici. « sympas tes tatouages. les montrer dans une soirée ennuyante comme ça.. j’admire le cran que tu as. » elle semble différente de toutes les femmes présentes en ce moment. d’une certaine manière, elle me rassure et moi qui ne suit pas doué pour engager la conversation, je ne ressens pas cette maladresse avec elle. et puis avec sa robe taillée pour elle, ses chaussures à la main qui lui donnait un air d’aventurière, ses boucles soyeuses et son sourire lumineux, je la trouve resplendissante. ce genre de nana que tu ne rencontres pas à tous les coins de rue, ai-je pensé pour moi-même en la regardant de nouveau. elle me semble être le soleil tandis que moi, je me rapproche plus de l’obscurité qu’autre chose.
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Re: beauty & the beast (jinhee ♡ ) | Mar 2 Fév - 19:33 Citer EditerSupprimer
“ sunghee & jinho : beauty & the beast .” & ça lui faisait plaisir de pouvoir discuter avec quelqu'un qui ne semble pas tout simplement se ficher d'elle ou la juger du regard à cause de ses tatouages. il est vrai que c'était sa première soirée du genre où elle les affichait ouvertement, alors tous les autres portaient des regards dédaigneux sur elle. et ça, sunghee en est lassée. la jeune femme a beau faire partie de ce milieu, elle ne s'y identifie pas. elle est un peu le mouton noir de sa famille. celle qu'on accepte pour préserver une image. ils sont tous si affreusement polis avec elle qu'elle en a des nausées. alors elle fuyait toujours au courant de la soirée pour reprendre un peu d'air. comme en cet instant. toutefois, d'habitude, elle est complètement seule avec elle-même, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. pourtant, elle en est heureuse. il lui répond en ronchonnant et ça l'amuse, la belle. mais en réalité, c'est rafraîchissant. elle a l'impression qu'il est parfaitement lui-même en sa présence ce qui n'est pas le cas de tous ces gens présents ce soir. "en effet, ça se voit comme le nez au milieu du visage." laisse-t-elle échapper, le sourire toujours pendu à ses lèvres. la simple façon qu'il a de porter son costume l'aiguille facilement. il n'a pas l'habitude d'en porter. ce qui veut dire qu'il ne fait probablement pas partie du même monde qu'elle. pourtant, la jeune femme ne s'en offusque pas. car rares sont les personnes avec qui elle s'entend tout de suite bien dans ces soirées mondaines. légèrement surprise par le tutoiement, sunghee écarquille légèrement les yeux en tournant son visage vers lui. elle ne dit rien pour le moment, ne sachant pas comment réagir, ce qui lui laisse le temps de le réaliser et de s'excuser. aussitôt, le sourire revient sur ses lippes délicatement peintes et elle balaie l'air d'un geste de la main. "c'est bon, c'est pas grave. c'est même rafraîchissant. je me permet alors d'aussi vous tutoyer." une brise vient caresser leurs visages et elle replace ses mèches derrière son oreille. "mais sinon, ouais, je m'ennuie vraiment à mourir. j'comprends pas l'intérêt de ces soirées remplies de gens si hypocrites." léger soupir qui s'échappe de ses pulpeuses, alors que son expression se fait boudeuse. elle déteste vraiment devoir s'y plier, tout en sachant qu'elle n'est là qu'à titre de parure. parce que c'est elle qui héritera de la compagnie que dirige son père. nouveau soupir, alors qu'elle reporte son attention vers le ciel doucement étoilé et que les coins de sa bouche se retroussent. le silence s'est installé entre eux, mais il n'a rien de malaisant. au contraire, elle s'y sent bien. pas de prises de tête avec lui et ça, elle l'apprécie plus que tout. à nouveau la voix chaude de sa nouvelle rencontre de la soirée s'élève et elle reporte son attention sur lui pour ensuite regarder ses pieds. "oh, ça? mouais, c'est vrai, je suis plus confortable ainsi, mais il y a des choses qu'il ne faut pas tenter de comprendre, je pense. mon père tient vraiment à ce que je reflète la bonne image. c'est redondant." la façon qu'il a de faire comme s'il ne s'intéressait pas à elle la fait doucement rire. et alors que lui s'accoude à nouveau au balcon pour observer l'horizon, sunghee le détaille un peu avant de poser ses prunelles sur le silence qui s'étendait devant eux. il est intéressant, elle ne peut absolument pas le nier. puis il est parfaitement son genre. il n'y a aucun doute qu'il est bel homme. il ne semble pas prendre soin de lui plus que ça, mais elle s'en fiche, parce qu'elle n'en a pas l'habitude, non plus. elle aime la simplicité, la belle et cet inconnu lui semble parfaitement simple, mais il se dégage surtout de lui une aura chaleureuse et aventureuse. il semble libre. libre de chacun de ses faits et gestes et pour ça, elle l'envie. puis il a le malheur de lui parler de ses tatouages ce qui la rend encore plus rayonnante. elle se redresse, encore plus resplendissante qu'auparavant avec son sourire fendu jusqu'aux oreilles. "merci! c'est la seule façon que j'ai trouvé de sortir un peu de ma zone de confort et maintenant, je suis totalement accro!" elle laisse échapper un rire cristallin, portant sa main à sa bouche et l'expression bienheureuse. "et à vrai dire, c'est la première soirée du genre où je les affiche sans retenue. et je pense pas que ça plaise à tout le monde. tu sais, je suis un peu comme un mouton noir ici. j'ai pas envie de vivre selon un cadre précis alors que tous ceux qui se trouvent ici ce soir le font." la belle se plaît dans cette conversation qui diverge de toutes celles qu'elle peut avoir dans ce genre d'endroits. surtout ce soir. laisser tomber les politesses représente pour elle une forme de liberté et il se trouve que cet homme la lui accorde sans même s'en rendre compte. ce qu'elle ressent en ce moment, elle voudrait pouvoir le vivre à chaque jour. "mais alors, qu'est-ce que tu fais ici ce soir, si c'est pas ta tasse de thé?" curiosité qu'elle ne prend même pas la peine de cacher. sunghee n'est que rarement animée par ce genre d'émotions qu'elle ne tient pas à les réprimer.
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Re: beauty & the beast (jinhee ♡ ) | Sam 6 Fév - 20:36 Citer EditerSupprimer
“ sunghee & jinho : beauty & the beast .” & c’est sûrement ma façon de porter le costume qui l’a amené au fait que je n’étais possiblement pas habitué à ce type de soirées bling bling. en même temps, je ne peux pas faire semblant, ça contraste tellement avec elle et sa jolie robe qui doit coûter mon bras droit, ainsi que mon bras gauche. je ronchonne alors et m’empêche de trop la regarder. je l’ai bien vu, elle est radieuse, elle brille tel un soleil, elle brille et scintille dans le reflet de mon regard. elle me répond, et même en observant l’horizon, je devine son sourire à travers l’intonation de sa voix. je ricane légèrement mais ne répond rien, préférant engager la conversation sur notre ennui commun de cette soirée. en la tutoyant familièrement. je ne m’en rends pas compte tout de suite, mais après coup, je m’excuse, remarquant bien que le ton que j’avais employé avec elle l’avait surprise. je fuis son regard d’une façon maladroite et me racle la gorge comme si je pouvais effacer la bourde que je venais de faire. dans tous les cas, je ne suis pas habitué à vouvoyer. rare sont les personnes avec qui je l’ai fait. me soustraire à tout ça, avoir de la retenue n’est absolument pas mon genre. on ne peut pas dire que je sois très délicat. gamin, tu es vraiment brut de décoffrage ! c’est ce que répétait toujours la vieille de l’orphelinat. elle n’a pas forcément tort cela dit. j’entends la jeune femme à mes côtés me répondre que ça ne faisait rien, que c’était même rafraîchissant. curieux, je lui jette un nouveau coup d’œil et la voit remettre ses mèches de cheveux derrière son oreille, encore une fois, délicatement. ce geste me fige dans mes agissements et il me faut bien quelques très longues secondes pour reprendre mes esprits. je l’observe sourire élégamment, et afficher une mine boudeuse. je n’en crois ni mes yeux, ni mes oreilles. comment une femme aussi belle ne se sent-elle pas à sa place ici ? « hypocrites, c’est bien le mot, je suis d’accord. » j’hoche la tête mais je continue de la regarder sans trop comprendre. elle a l’air d’être de ce monde, pourquoi s’ennuierait-elle à mon image ? elle dirige son attention vers le ciel rempli d’étoiles et le silence s’installe, doucement mais sûrement. il n’était en aucun cas malaisant, comme ce que j’ai déjà pu ressentir dans ma vie. l’ambiance entre nous était simple, douce, curieuse, nouvelle, intéressante. tout ce dont elle me berçait, c’était de sentiments positifs. des sentiments que je n’ai pas l’habitude de ressentir. je continuais de l’analyser simplement, profitant de cette chaleur réconfortante qu’elle m’apportait, cette lumière qui venait doucement m’irradier de la tête aux pieds. tiens d’ailleurs, en parlant de pieds… elle me répond alors que je feins de ne pas trop m’intéresser à elle en regardant ailleurs dans la nuit noire. elle lâche un léger rire et je la regarde légèrement en feignant un air désintéressé alors qu’à l’intérieur, je devais bien l’avouer, c’était une autre paire de manche. mon père tient vraiment à ce que je reflète la bonne image. c’est redondant. « bonne image souvent, ne rime ni avec bien-être, ni avec liberté. » ai-je répondu d’une voix basse. je ne sais pas qui est son père, mais bonjour les restrictions.. si elle est obligée de porter ce genre de chaussures, c’est qu’elle n’est pas une femme lambda. elle n’est pas comme moi, et pourtant.. pourtant, son opinion semble rejoindre la mienne, farouche, envieuse d’autres horizons. a ajouter à tout ça, ses tatouages sur lesquels je n’ai pas osé poser un regard trop appuyé mais qui sont souvent symboles de rébellion, d’expression de soi. peu à peu, ma méfiance disparaît et je me sens plus à l’aise. je continue d’observer la jolie vue sur seoul que nous avions d’ici pendant que la jeune inconnue me répond. le ton de sa voix paraît si radieux à l’écoute, que je ne peux m’empêcher de tourner ma tête pour la regarder lorsqu’elle me parle. c’est sûrement une des premières fois où nos regards se croisent et ce que j’avais remarqué auparavant me frappe une nouvelle fois, plus violemment encore. elle est rayonnante. et son rire cristallin me fait rater un battement. je l’écoute sans broncher et me redresse subitement lorsqu’elle évoque qu’elle est simplement le mouton noir de cette soirée. j’ouvre de grands yeux en détaillant sa coiffure, son beau visage et ses vêtements coûteux. « le.. mouton noir ? » ai-je murmuré avec hésitation d’une voix rauque. j’ai réfléchi rapidement à ce qu’elle venait de dire et j’ai doucement ajouté, « alors nous sommes deux, des moutons complètement égarés, qui ne trouvent pas leur place. bienvenue au club. » dis-je avec un sourire sincère et malicieux, toujours accoudé à la rambarde. je n’y crois toujours pas. j’ai l’impression qu’on me fait une mauvaise blague. le fait qu’elle soit si différente des autres me paraît autant irréel.. ma nouvelle rencontre est cependant curieuse et, bien plus à l’aise qu’à l’accoutumée, je lui réponds. « je remplace un pote qui devait travailler là ce soir. c’est pas ma tasse de thé, mais je le fais pour l’argent. je n’ai pas le choix. » ma conversation avec kwang me revint alors en tête. « y a un vieux bougre qui est venu me voir tout à l’heure. kwang ou je sais pas quoi. je sais pas si tu le connais, mais il m’a proposé de montrer ma nouvelle maquette navale. j’avoue que je le fais aussi pour ça. » j’observe mes mains abimées par tous les travaux manuels que je fais dans la vie. ce ne sont plus vraiment les doigts de pianiste que j’avais il y a quelques années.
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