Finalement Corvus n'est pas ton colocataire pourtant cela ne t'empêche pas de le voir quotidiennement. Il faut dire qu'il est devenu un partenaire régulier surprenant. C'est agréable d'avoir le loisir de le rejoindre dans sa chambre pour le tirer de son lit et l'entrainer dans une nuit d'amour. Tu trouves plaisant qu'il vient te chercher, te titiller pour assouvir ses besoins. Il n'y a rien de malsain entre vous. Les choses sont claires, c'est uniquement sexuel et ça vous convient. Vous ne vous croisez pas souvent à l'université, sauf au dortoir et là-bas il n'est pas rare que vous vous draguiez sans gêne. Après tout tu assumes ton orientation sexuelle, ce qui en dérange plus d'un d'ailleurs. Enfin, aujourd'hui encore, même en le voyant dans la rue, cela ne te vient pas à l'idée de ne pas l'aborder de façon intime. Il entre dans un café ou tu le suis, tu l'interpelles en lui faisant un signe de main.

Hey Corvus, qu'est-ce que tu fais là ? Viens je t'offre un café.

Tu t'approches de lui pour le prendre par la taille, approchant ta bouche de ton oreille pour ne murmurer qu'à lui.

Je te paye un supplément chantilly après si tu veux...

Tu te recules en lui affichant un sourire charmeur. Tu commandes ensuite à la caisse avant de récupérer les boissons, sans lui demander son avis. Au lit il est plutôt soumis, ce qui n'est pas forcément le cas dans d'autres domaines mais tu aimes lui offrir de petites attentions, d'ailleurs tu as commandé ce qu'il aime, enfin c'est lui qui te l'a dit. Enfin lui, tu n'as pas conscience qu'en réalité ce n'est pas Corvus qui est devant. En même temps ce type lui ressemble comme deux gouttes d'eaux.

Aujourd’hui, Orion était de repos et étrangement il avait décidé de se rendre au Starbucks afin de s’y installer et certainement y passer la journée. Il avait besoin de se ressourcer et quoi de mieux que son carnet à dessin et un bon chocolat chaud pour ça ? Rien, nous sommes d’accord. Mais, alors qu’il s’apprêtait à rentrer dans le café il se fit interpeller par un parfait inconnu. Néanmoins, aucune surprise ne vint se peindre sur son visage et il accueille le jeune homme sans un mot. Dubitatif il l’observe quelques instants, avant que celui-ci ne prenne la parole et le nom qu’il évoque fit tambouriner son cœur dans sa poitrine. Corvus. Comment connaissait-il Corvus ? Se questionne-t-il, alors que le jeune homme se fait plus pressant, venant glisser son bras autour de sa taille. Surpris, il n’en montra rien, serrant juste discrètement les poings lorsqu’il se pencha à son oreille pour murmurer des sous-entendus assez explicites. Avait-il touché à Corvus ? Se demande le tueur à gages, alors qu’il laisse son visage froid être illuminé par un doux sourire aussi candide que celui de son frère. Il s’avance alors légèrement vers lui, rapprochant leur visage, avant de susurrer « Tu sais bien qu’un supplément ne me suffira pas. » lui dit-il, rentrant parfaitement dans son jeu alors que le jeune homme part commander. A nouveau une expression inexplicable traverse à une vitesse folle les pupilles d’Orion, ses poings se serrant légèrement et sa mâchoire se contractant lorsqu’il comprend que cet illustre inconnu connaissait un peu trop bien les goûts de son frère. Il devait en savoir plus. Il l’attend donc patiemment, avant de lui offrir un petit sourire lorsqu’il revient avec leur boisson « Merci beaucoup … Tu n'étais pas obligé. »

De prime abord l'homme ressemble à Corvus, d'ailleurs ce sourire espiègle et cette réplique colle aussi au garçon assez joueur que tu connais. Tu te mords la lèvre en acquiesçant à sa demande. S'il veut plus qu'un supplément tu sauras lui donner des heures de plaisir. Ce n'est pas souvent toi qui te retrouve à bout de souffle, quoi que depuis que vous vous connaissez il a pris de l'endurance.

Tu sais que j'aime te faire plaisir. Alors qu'est-ce que tu fais là ? Toi aussi t'as un prof absent ?

Tu lui fais un clin d'œil avant de l'inviter à une table. Tu ne sais pas s'il a beaucoup de temps. Toi-même tu as d'autres chats à fouetter, mais une petite pause ne te fera pas de mal, surtout en si bonne compagnie. En cours de route tu reprends la parole, te tournant vers lui pour voir s'il te suit. Après tout il a peut-être des choses à faire

T'as le temps de te poser ou t'es attendu quelque part ?

Tu plonges ton regard dans le sien, espérant trouver une réponse positive ou du moins la créer. En effet s'il accepte qui sait ou vous pourriez finir. Corvus ne le sait pas encore, mais t'es pas étranger à des petits coups vite fait bien fait aux toilettes.