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Les vieux os (mason)

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Les vieux os (mason) | Sam 13 Fév - 14:42
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Woojin était plus qu’angoissé. Pour la légitime raison qu’il avait laissé son fils au bras de sa baby-sitter. Il lui faisait confiance, certes, pourtant il n’arrivait pas à se détacher de l’idée qu’il pourrait lui arriver quelque chose. La jeune femme semblait gentille, bienveillante et attendrissante, or elle restait une femme qui lui était inconnue. Il ne la connaissait que depuis quelques semaines, après tout. C’était une réelle épreuve pour lui qui ne s’était pas séparé de son fils depuis des mois, depuis qu’il l’avait récupéré auprès de ses beaux-parents. C’était d’autant plus difficile que laisser son fils à autrui lui rouvrait toutes les portes vers ses souvenirs à la fois désolants et terrifiants en même temps. Seulement, le père se rendait au bar pour retrouver son ami et il doutait grandement qu’il pourrait y emmener son fils, petit bébé de deux ans. Néanmoins, aller au bar était son idée à la base, bien qu’il ne buvait plus une seule goutte d’alcool depuis deux ans, depuis qu’il avait récupéré son bébé. Il se l’était interdit alors qu’il avait sombré très bas pendant une courte période de deux semaines. Il avait tenté de se reprendre en mains et ça passait par tirer un trait aux drogues comme l’alcool et le tabac. Ce fut difficile au début, mais voir le sourire sur le visage de Wonsik l’avait maintenu sur le droit chemin. C’était sa force et ce tout petit bébé l’avait aidé à grandir et évoluer, à faire son deuil aussi. Alors il lui rendait décuplé. Il avait troqué sa vie, avait disparu du monde des paillettes et des projecteurs, il avait dit au revoir à la couture et les podiums pour vendre des fleurs. Nombreux de ses amis s’étaient moqués de lui, lui disant qu’il gâchait son talent, pourtant jamais Woojin n’avait eu cette impression. Il avait sacrifié beaucoup de choses pour le bonheur de son fils, et encore, le mot était délicat, car jamais il n’avait l’impression que ce fussent des sacrifices. Il était heureux de rendre son bébé heureux.

Passant la porte du bar, le père secoua légèrement son manteau pour y faire tomber la neige parasite et pour s’habituer à la vague de chaleur qui venait l’attaquer. L’hiver était encore bien présent sur la capitale et il s’était équipé d’une doudoune qui tombait jusqu’à mis-mollets pour se déplacer dans les rues enneigées. Jetant un rapide coup d’œil à la salle, il repéra son ami, assis un peu plus loin et se précipita pour le rejoindre. « Désolé, je ne suis pas en avance. » La raison était simple, il n’arrivait pas à laisser son fils à Jinhee. Autour d’eux, la moyenne d’âge devait frôler les vingt-cinq ans, pas que Woojin se sentait trop vieux pour traîner dans ce genre d’endroits, mais ça lui rappelait sa jeunesse et qu’il ne la retrouverait plus jamais. « Regarde-nous, deux vieux croûtons parmi tous ces étudiants. » Son petit rire soulignait l’humour qu’il avait tenté d’ajouter dans ces propos, bien que réels. « Tu bois quoi ? Je t’ai fait venir ici, je t’invite. »
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Re: Les vieux os (mason) | Sam 13 Fév - 17:47
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Mason faisait tourner son verre entre ses mains. Son torse était couvert de suçon que son amant avait laissé sans gêne aucune alors qu’il était passé le voir – comme une addiction – avant de venir trouver son ami. Devait-il se sentir coupable de ces traces invisibles aux yeux des autres ? Son verre qu’il lève et vide d’une traite lui répond. Non. D’une aucune manière. Il était pourtant coupable de tous les maux. Adultère. Tromperie. Il était un homme qui couchait avec un homme de dix ans son cadet. Un gosse aux multiples addictions qui ferait, sans en douter, de sa vie un enfer. Et pourtant Mason, l’homme droit, l’homme de valeurs, ne peut résister à cet archange déchu. Comment le pourrait-il ? Dès la première seconde où Nova est apparu dans sa vie, au détour d’un bar comme celui-ci, il n’avait pu s’en passer. Une sensation pressante dans le creux du ventre le poussait toujours à le retrouver. Pourquoi ? Etait-ce de l’amour ? Mason n’était pas encore prêt à l’accepter. Car cela voudrait dire qu’il mettait un terme à sa vie de famille. Cette famille qu’il aimait temps. La seule chose qui lui faisait garder sa sanité n’était que l’existence de ces enfants. Ces deux êtres qui n’avaient rien demandés. Ils n’auraient jamais rêvé d’avoir un père tel qu’il était, et cette constations le fit grimacer plus que l’alcool fort qu’il venait d’ingurgité. Pourrait-il les rendre fiers malgré tout ? Lui qui n’était qu’un homme bourré de vices, bien que son seul vice ait été d’aimer les hommes. La société lui avait imposé de si nombreuses fois ces choix qu’il avait oublié comment les réfuter, comment avoir l’audace de les affronter, de lui dire non. Peut-être n’était-il finalement qu’un lâche ? Mais de cette lâcheté est né une petite fille, puis un petit garçon … alors n’était-ce pas là sa plus grande réussite ? Mason aimait ses enfants plus que de raisons, il donnerait tout pour eux, pourtant aujourd’hui il réalise qu’il devra un jour choisir entre l’homme qu’il aime, et les apparences. Quel juge accepterait de laisser à un homme gay la garde de ses enfants ? Aucun. Car la société n’était pas prête à une telle vision des choses … même lui n’était pas prêt à l’accepter. Il savait qu’il brisait sa femme, qu’elle avait deviné et que leur accord tacite ne fonctionnait plus … Elle qui acceptait qu’il puisse voir des hommes en secret tant qu’il jouait son rôle de mari réalisait aujourd’hui que Mason n’était plus capable de faire semblant. Lui qui n’arrivait plus à coucher avec elle et qui, lorsqu’il posait son regard sur elle, ne lui offrait que de la pitié et de la culpabilité. Parce qu’il était coupable. Coupable de ne pas pouvoir la quitter, de la garder près de lui uniquement pour pouvoir savourer la présence de ses enfants. Il craignait qu’un jour, un soir où son amant l’aurait retenu encore trop tard, il rentre chez lui pour constater qu’elle était partie, avec les enfants, sacs et valises sous le bras. Cette peur lui tiraillait le cœur à lui causer des insomnies. Alors il allait s’allonger dans la chambre de ses enfants sans un bruit et les écoutait dormir. Leur respiration calmes, lentes. Il fermait les yeux et savait qu’il fallait qu’il savoure ces instants car un jour, il ne saurait dire quand, tout basculera. Tout. Et il les perdra. Un sursaut le tire de ses pensées alors que la voix de son ami lui fait tourner la tête. Un sourire en coin, il avise Woo Jin avant un air amusé. « Un peu plus et j’allais partir. » ment-il. C’était déjà un exploit que son ami soit là, c’était la première fois qu’ils pouvaient ainsi se retrouver dans un bar. Il rit de sa remarque et regarde autour de lui. « Je ne trouve bien conservé pour nos âges. » Il avait troqué son verre déjà bu contre un bol de cacahuète qu’il mangeait pour cacher son haleine alcoolisée. Il connaissait le combat de son ami contre ses vieux démons et qu’importe que Woo Jin puisse aujourd’hui être à l’aise avec, il préférait le soutenir dans cette épreuve. « Commande moi un café, j’ai mal au crâne. » souffle-t-il avec un air serein. De toute façon il avait assez bu pour ce soir. Son téléphone en silencieux s’allumait dans sa poche sans qu’on ne puisse le voir mais Mason savait pertinemment que Nova lui aurait envoyé des sms. Mais ce soir il voulait se préoccuper que de son ami. « Comment tu te sens ? » demande-t-il car il se revoyait, jeune père, laissant pour la première fois son enfant sans lui. Quel cruel sentiment, pourtant nécessaire. Il fit glisser le bol de cacahuète jusqu’à son ami après en avoir pris une poignée qu’il porte à ses lèvres une à une.
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Re: Les vieux os (mason) | Dim 14 Fév - 9:48
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Il lui fut bien difficile de conserver, sur son visage, cette expression faussement agacée. Woojin n’avait jamais été un très grand acteur, surtout depuis qu’il était devenu père. Ce n’était pas gênant, lorsqu’il devait jouer les bonnes personnes dans le monde de la mode. Ce monde si hypocrite et où tout pouvait très rapidement basculer du blanc au noir. Or, à part les quelques fois où il faisait attention à ne pas se laisser marcher dessus, la gentillesse qui ressortait du coréen avait cependant toujours été réelle. Alors son sourire força un passage sur les lèvres qui tentait de garder serrées. Il avait enfin de s’offusquer, or il appréciait bien trop son ami pour garder ce sérieux. « Tu ne serais pas parti. » Se contenta-t-il donc de dire alors qu’il tira sur la chaise avant de s’y installer. « Je t’ai trop manqué pour ça. » Et si l’humour était au centre des paroles, Woojin espérait quand même qu’une part de vérité s’y trouvait. Car c’était réciproque. Depuis qu’il était devenu père, depuis qu’il était, en partie, sortie de sa dépression post-partum, il ne voyait plus grand monde. Il s’était sorti de sa solitude pour s’enfermer dans une autre, mais une qui était beaucoup plus joyeuse car son fils s’y trouvait aussi. Ce n’était pas gênant s’était-il toujours répété, car tant qu’il avait Wonsik entre ses bras, le monde pouvait cesser d’exister, ça ne lui ferait aucun effet. De plus, il avait été occupé par le virage brusque qu’avait pris sa vie et sa carrière. Néanmoins, s’il ne sortait plus, ça ne l’empêchait pas de ressentir le besoin d’aller retrouver ses amis. Contrairement à ce qu’il pensait, il n’avait pas à tout gérer tout seul, dans son coin. Il savait d’expérience que ça ne pouvait qu’un jour exploser quelque part et il priait pour que, lorsque ce jour arriverait, son fils ne serait pas en sa présence.

Passant un rapide tour des salles, le père ne put s’empêcher de faire une remarque sur les personnes autour d’eux. Ça ne le rajeunissait pas, et il se força à retourner son attention sur le plus âgé. « Attends de voir dans cinq ans, lorsqu’on va commencer à se transformer en momies. » Car bien qu’il se savait en forme, il lui arrivait parfois de fatiguer bien plus qu’avant, surtout lorsqu’il faisait la chasse à son fils qui ne cessait de courir partout dans leur appartement. Pourtant, il allait régulièrement à la salle et s’entretenait correctement. Ses muscles développés cachant l’âge avancé de son corps. Il fut étonné de la commande de Mason, s’attendant à au moins une bière s’il ne désirait pas d’alcool trop fort. « Eh, buddy, ça va ? T’as déjà trop bu ? » Il connaissait déjà la réponse à cette question, mais tapotant légèrement sur l’épaule de son ami, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. La situation était encore un peu floue aux yeux de Woojin mais il en connaissait les grandes lignes, surtout concernant son mariage. Pourtant, il savait que l’alcool n’était pas la solution, il était plus agréable, parfois, de boire jusqu’à oublier. Il lui laissa le temps de souffler alors qu’il se leva pour chercher leurs boissons, il prit pour lui-même du coca, sans y rajouter de whiskey. Il n’avait jamais été un grand fan des boissons (très) sucrées gazeuses, surtout lorsque aucun alcool n’y était rajouté, pourtant, depuis deux ans, il commençait à en boire, comme pour compenser un manque.

Sa marche rythmée sur des pas rapides, il reprit sa place et donna le café à Mason. Il se mordit la lèvre lorsqu’on lui demanda comment il allait, peu sûr de ce qu’il pouvait répondre. En soit, il allait bien, clairement mieux. Il arrivait à passer des jours sans aucune pensée pour sa défunte femme, or ça le faisait cruellement culpabiliser ensuite. Il arrivait enfin à faire des nuits complètes sans cauchemars. Donc, oui il allait mieux, mais de dire qu’il allait bien, il n’était pas sûr. Les cernes sous ses yeux étaient encore une preuve de ses nuits courtes et du surmenage à cause de son travail qu’il tentait de mixer avec le temps pris pour son fils. « Ça va. » Son ton, peu sûr de lui, était le preuve de ses doutes qui subsistaient. « C’est encore compliqué parfois. » Détournant son regard, comme s’il avait honte de faire face à son ami avec ce qu’il allait dire. « Des fois j’aimerais faire une pause. » Très vague, très général. « Mais lorsque Wonsik attrape ma main, les peurs disparaissent. » Ce n’était pas si facile, mais c’était l’idée. Les peurs étaient toujours présentes, elles étaient simplement cachées par le sourire du bébé. « Mais et toi, surtout. » Il se redressa brusquement. « D’où tu sors pour avoir déjà mal au crâne, comme ça. »
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Re: Les vieux os (mason) | Mer 17 Fév - 20:06
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« Evidemment que tu m’as manqué » assure-t-il, un brin taquin avec un sourire en coin. Trop bu ? Un peu oui, il avait la décente facile ces derniers jours. Loin de vivre l’enfer qu’avait traversé son ami, il n’en restait pas moins que le coude du plus vieux se levait parfois trop facilement. Il poussa un soupir qu’il masqua dans un sourire et haussa les épaules « Longues journées dernièrement » souffle-t-il. Il faut dire qu’ils ne comptaient pas ses heures de boulots, ni les allers retour qu’il faisait avec son domicile pour simplement pouvoir coucher ses enfants ou jouer une heure avec eux. Ce n’était pas grand-chose, mais en tant que policier haut gradé c’était la seule chose qu’il pouvait faire. Il avait décidé de faire ce métier, et c’était un homme dont l’âme était bouffée par l’injustice. Ses affaires lui tenaient à cœur, trop parfois, mais il pouvait difficilement tolérer les crimes sur mineurs, les abus, les violences … alors il ne dormait pas tant que l’affaire n’était pas résolue. Il était connu pour la rapidité de ces enquêtes, mais parfois il en oubliait de vivre, il disparaissait des jours entiers pour être certain de boucler le coupable. C’était un rythme à prendre et le peu de temps qu’il avait il l’accordait à ses enfants. La seule oublié de cette histoire était sa femme, qui passait désormais la plupart de ses nuits, seule, ne retrouvant son mari qu’au petit matin quand il daignait venir partager le lit conjugal le torse couvert de suçon et d’hématomes. Il savait qu’il la brisait un peu plus chaque jour mais Mason était incapable de choisir entre sa famille et sa vie d’homme aimant un homme. Il avait trop de choses à perdre dans les deux cas, alors il tentait tant bien que mal de tenir le coup et de faire en sorte de maintenir ses deux mondes à l’unisson. Tout s’écroulerait bien trop vite de toute façon. C’était peut-être pour ça aussi qu’il se perdait dans la boisson certaine nuit. Reniflant doucement il lança un regard en biais à son meilleur ami et sourit en coin. Ces peurs il ne le connaissait que trop bien, quand tout va trop vite, quand la charge mentale vous accable. Lui avait la chance d’avoir une femme merveilleuse. Un mariage chaotique, mais une femme pleine de ressource qui l’aidait plus qu’il ne le méritait vraiment. Elle aimait leur enfant autant que lui, et leur donnait tout, car avec un mari absent comme le sien … elle n’avait d’autre choix que de les aimer sans conditions … Il ne doutait pas que son ami faisait de son mieux et espérait qu’il puisse s’en sortir malgré tout … « Tu sais que je suis là si t’as besoin. » car ce n’était pas rare que Mason quitte son travail brusquement pour venir l’aider. Pour le soutenir. Mais cela faisait bien longtemps maintenant que Woo Jin n’avait pas appelé ainsi. Il fixa sa tasse de café qu’il fit tourner entre ses doigts et restait silencieux face à la question de son ami. L’attitude de son ami l’amusait mais le projetait face à ses erreurs et ses manquements de valeurs. Mason était un homme pourtant … de valeurs, qui prônait certaines choses sans les appliquer aujourd’hui … idiot qu’il était … il soupira et passa une main dans ses cheveux. Il se rendait compte que ce soir il était fatigué de mentir. Fatigué. « J’ai rencontré quelqu’un. » dit-il simplement en portant sa tasse à ses lèvres. Ce n’était pas un secret entre les deux meilleurs amis que son mariage battait de l’aile … Mason et sa femme n’avait rien qu’un couple heureux. Et cet aveu en demi-teinte était déchirant pour le plus vieux, et de toute évidence Woojin connaissait Mason suffisamment pour savoir la culpabilité qui le rongeait. Homme de peu de foi, voilà comment se considérait Mason, mais face à l’amour et face à la liberté d’être lui-même … il ne pouvait lutter. J’ai rencontré quelqu’un … voilà, là, la confidence la plus douloureuse qu’il n’eut jamais eu à faire à son meilleur ami. L’alcool ne résolvait rien, mais ça aidait à tenir parfois, même si c’était la pire des solutions. Le café lui remettrait les idées en place … ou pas.
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Re: Les vieux os (mason) | Dim 21 Fév - 17:42
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Le café ferait sûrement du bien à son ami qui confirmait, de toutes les façons, qu’il n’était pas à sa première boisson. Et que ces dites boissons étaient sûrement alcoolisées. Le café pouvait lui faire du bien, et atténuer les effets de l’alcool vagabondant dans son sang. Il pouvait l’aider à avoir les idées plus claires et c’était pour cela que Woojin n’avait pas hésité à aller le chercher et le payer pour lui. Sa propre boisson lui rappelait son fils, encore bien trop jeune pour consommer un liquide contenant de la caféine, pourtant il savait qu’il en serait un grand fan. Alors, se préparant au pire, il apprenait déjà à en boire. De nouveau assis aux côtés de Mason, il faisait aller sa paille en plastique dans le cylindre de verre de manière circulaire. Les glaçons qu’il fixait tapait contre les bord, alors que le liquide tournait sans cesse. « Je sais hyung, merci. » Il était sincèrement heureux de savoir qu’il pouvait compter sur son ami. Il savait qu’il n’était plus aussi seul qu’avant dans cette aventure qu’était la Vie, pourtant il n’aimait pas non plus s’étaler sur ses peurs. Personne ne savait qu’il avait voulu abandonner Wonsik, personne (à part ses beaux parents) n’étaient au courant de ces deux semaines d’enfer qu’il avait vécues. Deux longues semaines durant lesquelles il s’était perdu dans l’alcool, le tabac et les pensées toxiques. Quatorze jours pendant lesquels il se demandait ce qu’il avait bien pu faire au ciel pour perdre la femme de sa vie, mais recevoir un petit bébé assassin. Néanmoins, il était passé au-delà de ça et même s’il savait qu’il vivrait toujours avec cette culpabilité d’avoir pu visualiser de telles pensées, il essayait de garder la tête hors de l’eau.

Mais ce soir ce n’était pas à propos du jeune père, non. Ce soir-là, Mason avait envie d’avouer quelque chose. Le plus jeune pouvait le voir dans ses gestes, dans ses jeux de regard, dans ses hésitations. Or, il ne voulait pas le presser, de peur que ça refermait ses murs plutôt que le contraire. Il ne disait rien et attendait que son ami s’ouvrait et se confiait de lui-même. Sa paille continuait les tours dans le verre avant que, enfin il se décida à prendre une gorgée. Pour tout recracher. Woojin était au courant que le mariage du plus âgé battait le l’aile, qu’il était rempli de nombreuses tensions. Il n’y avait donc rien de choquant dans le fait de rencontrer quelqu’un et pourtant, la réaction du père était la preuve qu’il ne s’y attendait pas. « Comment ça, tu as rencontré quelqu’un ? » Il n’était pas en train de le juger, loin de là. Il cherchait seulement plus d’informations. Il savait que sa femme souffrait de leur situation, et savait que c’était aussi injuste pour elle que ça l’était pour Mason. Or, il ne pouvait non plus forcer son ami à rester malheureux. « Et donc quoi, tu restes quand même avec ta famille ? » De la même manière, il n’y avait aucun reproche ressenti dans son ton, il cherchait simplement à comprendre. Lui, qui avait perdu sa femme ne pouvait s’imaginer à quel point sa situation pouvait être difficile. « Hyung, est-ce que cette personne est importante pour toi ? » Serait-il prêt à jeter sa famille pour cette personne ? Woojin savait qu’il lui était impossible de se séparer de ses enfants, pourtant il pouvait toujours les voir même divorcé.  
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Re: Les vieux os (mason) | Dim 28 Fév - 16:18
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Mason appréciait particulièrement que son ami ne s’en offusque pas, qu’il n’y ait ni jugement, ni déception dans sa voix. Il n’y décelait que de l’incompréhension et l’envie de bien faire, de toute saisir pour l’aider au mieux, car de toute évidence, Woo Jin ne voulait que soutenir son ami. Mason passa une main sur son visage et bu une gorgée de son café. Parler de Nova était-elle la bonne solution ? Il n'avait jamais, jamais mentionné son amant à quiconque. Il avait été jusque-là sont plus lourd secret, mais son plus beau aussi … Nova et lui était dans une relation complexe, chaotique et sans précédent. Mason l’aimait, il le savait, mais il savait aussi que cette passion ne pourrait durer et qu’il faudrait un jour choisir : l’amour ou le chaos. Etait-il prêt à perdre la garde de ses enfants pour ça ? Non, en aucun cas. Etait-il prêt à perdre l’homme qu’il aime ? Non plus. Est-ce que cela faisait-il de lui un mauvais père ? Il aimait ses enfants plus que tout et savait aussi que si un choix devait se faire il les choisirait eux. Enya et Jayden étaient la prunelle de ses yeux et jamais il ne regretterait de les avoir choisi. Mais il y laisserait son cœur et sa joie de vivre. Les nuits seraient trop longues pour lui et le jour difficile à supporter. L’amour qu’il ressentait pour Nova était nouveau et jamais Mason n’avait ressenti ça. Posant son regard sur Woo Jin, il laissa une grimace trahir ce qu’il ressentait « Je suis amoureux … » et c’était la plus douloureuse des confessions qu’il n’eut jamais à faire. Cela répondait aussi à sa question. Si Nova était important ? Oui, évidemment … Parce que ce soir Mason l’acceptait. Il acceptait ses sentiments, comme une punition. Celle d’avoir fauté, celle de n’être capable que d’aimer les hommes. Jamais personne ne lui aurait autorisé, et ne lui autorisera … « Et je ne peux pas … » sa gorge se noue et l’émotion qui se lit dans son regard ébranlerait le plus solide des hommes. Lui qui cachait toujours ce qu’il ressentait montrait ce soir à son ami le chaos dans lequel il évoluait depuis des mois. Il ne peut pas ? Si, il peut, mais on lui interdirait si cela été amené à se savoir. Il serre ses doigts sur sa tasse de café et regrette de ne plus avoir ce liquide ambré pour atténuer ses démons. Il soupire et frotte sa main sur sa nuque. Un simple adultère aurait été plus facile à masquer. Tirant son téléphone de sa poche, Mason ignora chacune des notifications pour aller au seul endroit de son téléphone où il était le seul à avoir les accès. Fixant l’écran de longues secondes il finit par le faire glisser jusqu’à Woo Jin. Un dossier contenant des photos de son amant et de lui même se trouvait caché au fond de son téléphone. Bien incapable de prononcer le prénom de son amant, il n’avait aucune explication à lui donner. Incapable de formuler une phrase cohérente. J’aime un homme et c’est ce qui détruira ma vie aurait été efficace mais Mason se contente de boire son café alors qu’il laisse le loisir à Woo Jin de découvrir cette personne. « Il a fait voler en éclat tout ce à quoi je croyais … » n’était-ce pas là la plus belle et la plus douloureuse des déclarations d’amour ?
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Re: Les vieux os (mason) | Dim 28 Fév - 23:28
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L’amour était un sentiment qui devait être beau. L’amour dans la douleur, voire Éros et Thanatos, n’avaient pas lieu d’être aussi beaux que cela pouvait être. L’amour était du bonheur, des sentiments positifs et surtout, beaucoup de beauté dans des sourires. Alors voir l’expression aussi tordue de peine sur le visage de son ami lui faisait presque ressentir la même douleur. Woojin avait perdu l’amour de sa femme, mais c’était comme leurs vœux l’avaient dit : jusqu’à ce que la mort les sépare. Et la mort les avait séparés. Il avait cependant l’amour de son fils, ignorant de ces deux premières semaines de cauchemar, alors il restait positif. Il s’était donc retenu de poser sa main sur l’épaule du plus âgé, comme un soutien, comme un geste que seules les vieilles personnes faisaient encore. Mais n’étaient-ils pas deux vieux croûtons à traîner dans ce bar où la moyenne d’âge était plus basse que la leur ? « Mason, l’amour doit être beau, souris. » Seulement, il ne savait pas. Il n’était pas au courant des douleurs derrière cet amour, ni même des raisons derrière ces douleurs. Il savait la situation de son ami compliqué, il savait son mariage compliqué et qu’il aimait ses enfants autant que Woojin aimait Wonsik. Cependant, plus il voyait l’expression sur son visage, plus il se disait que quelque chose de grave se cachait derrière. « Mase’ ? » Jamais il n’aurait pu s’imaginer une telle situation. Ils étaient de la même génération, avec les mêmes éducations, les mêmes façons de penser. Alors quand Mason avait dit être amoureux, le père s’était imaginé une belle femme, avec de belles courbes, quelqu’un digne de son aîné et qui le méritait pleinement. Néanmoins, comprendre qu’il s’agissait de l’autre genre, ne le choquait pas autant qu’il ne l’aurait pensé. C’était étrange et tous ses instincts lui disaient que ce n’était pas naturel. Comment un homme pouvait-il même le faire avec un autre homme ? Il n’était pas totalement contre l’homosexualité, enfin, il ne pensait pas l’être. Cependant sa curiosité avait raison de lui et il voulait en savoir plus. Comment c’était, quelles étaient les sensations, était-ce si différent qu’avec une femme ? Woojin ne s’était jamais imaginé être autant intéressé, pourtant, peut-être que fond de lui, il l’avait toujours un peu su. Il avait rencontré la femme de sa vie, s’était marié avec elle, mais il en avait laissé traîner des regards sur des corps masculins, lors des soirées regroupant le monde de la mode. « Il… ? » Pourquoi hésitait-il. Que Mason se méprenne sur ses pensées à cause du ton employé était la dernière chose que le cadet désirait. « Pas que… tu vois. » Il ne s’était jamais autant détesté depuis longtemps. Ce n’était pourtant pas difficile de placer de simples mots sur ses pensées. Il prit une profonde inspiration, puis renchaîna. « Donc c’est un homme. Il est plus jeune ? » Aucun jugement ne pouvait se ressentir dans son ton car il n’y en avait pas. « Mason, tu sais que je te soutiens à cents cinquante pourcents, mais je suis aussi de la même génération que toi. » Il voulait en dire plus mais pensait qu’il en avait déjà trop dit. « Ça ne sera jamais simple. » Surtout avec ses enfants, surtout qu’il savait que la société coréenne ne l’accepterait jamais.
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Re: Les vieux os (mason) | Sam 3 Avr - 18:01
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Tournant son visage vers son meilleur ami Mason acquiesça en retenant une émotion soudaine. Woo Jin comprenait. Comprenait que leur génération n’aurait jamais le droit de pleinement être ce qu’ils voulaient être au grand jour. Un homme qui en aime un autre ? Quelle idée … plus encore maintenant qu’il avait construit sa vie autour d’un mariage, et des enfants … il secoua la tête et reporta son attention sur sa tasse de café. Oui, Il … il, Nova. Ce gosse têtu, borné, insolent et bourré d’une arrogance qui rendrait fou n’importe qui. Des qualités qui ne font pas bon ménage avec celle de Mason, homme caractériel, obstiné, et autoritaire. Mason réalisait que chacune de leur dispute n’avait eu pour cause que leurs sentiments qu’ils se forçaient à nier encore et encore … leur sentiments … ? Il serra les dents et secoua la tête. Leur sentiments … parce qu’il était certain désormais que Mason était amoureux de Nova mais qu’en était-il du gosse qui repoussait le plus vieux chaque fois que ce dernier s’approchait trop près de son cœur. Ils se possédaient, avec fureur, incapable de vivre l’un sans l’autre, mais pouvait-on appeler ça de l’amour … ? N’était-il qu’une obsession ou plus encore … ? Mason bu une gorgée de son café et haussa les épaules tristement … que pouvait-il dire, faire de plus ? Il déglutit en retenant un soupire et fini par souffler à son meilleur ami « Plus jeune oui … » répétant ses mots maladroitement avant de murmurer « Disons juste que … » il ferme les yeux un instant pour rassembler ses pensées et oser avouer à quelqu’un d’autre qu’à lui-même « J’aime les hommes Woo Jin … depuis toujours, d’aussi loin que je me souvienne mais … j’ai toujours eu peur de cette part en moi … » une vérité déchirante sur laquelle il avait bâti sa vie. « Ma femme le sait, l’a toujours accepté … » pouvait-il décemment avouer qu’avant Nova elle lui accordait des nuits de liberté pendant lesquelles il avait le droit de coucher avec un homme s’il le désirait, avec l’unique condition de rentrer chez eux au petit matin … de retourner vers elle … « Mais depuis lui … j’arrive plus à faire semblant et la seule chose qui me fait tenir … sont mes enfants … » il grimace à nouveau. « Je perdrais leur garde si ça venait à se savoir … » et comment pourrait-il vivre sans ses enfants ? L’idée lui était insupportable … « J’ai rien vu venir Jin … et c’est arrivé comme ça … » pinçant ses lèvres il peinait à prononcer ses mots peut être que s’il arrivait à les dire à haute voix … cela le libérerait de sa poitrine … ? c’est arrivé comme ça … « Je suis tombée amoureux de lui … » à peine ces mots franchis d’entre ses lèvres qu’il ferma les yeux en crispant ses doigts sur sa chemise. Je l’aime à en crever pourrait-il ajouter si Mason avait été dramatique et sincère. Ouais je l’aime à en devenir dingue …
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Re: Les vieux os (mason) | Mar 6 Avr - 21:35
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Il s’en voulait presque de réagir de manière aussi surprise. Mais son éducation et les mots de ses parents et grands-parents résonnaient dans sa tête, comme un mantra qu’on lui avait répété depuis des années. Il n’était pourtant pas croyant, bien qu’il suivait certaines traditions religieuses qui étaient liées aux coutumes coréennes. Néanmoins, de savoir que son ami d’un temps aimait un homme était un chose, que cet homme soit nettement plus jeune que lui en était une autre. Jamais Woojin n’aurait pu s’imaginer une telle situation, une telle histoire derrière les tensions conjugales des Wade. Il y avait tellement d’autres possibilité que ses habitudes et pensées étaient parties vers ces dernières. Le père avait fait pourtant partie du monde de la mode, et les homosexuels n’y étaient pas rares. Il savait qu’il ne l’était pas lui-même, ou pas à sa connaissance, mais il n’avait jamais été dérangé par le fait que les autres puissent avoir des préférences en amour différentes des siennes. Alors, il s’en voulait, vraiment, d’avoir réagi ainsi. « Plus jeune à quel point, Mase’ » Car les deux amis ne rajeunissaient pas. Deux vieux croûtons qu’ils commençaient à être, à boire des boissons non alcoolisées dans un bar où la moyenne d’âge était bien plus basse que la leur. Cependant, bien que cette question pouvait laisser penser certaines choses, Woojin faisait assez confiance à son ami pour se dire qu’il n’était pas allé jusqu’à frôler l’illégalité. Il restait un adulte responsable et il espérait fortement qu’il gardait certaines limites. « Ta femme le sait ? » Répéta-t-il. Cette soirée allait de surprises en surprises alors que le fleuriste écarquillait les yeux. Là était donc la source de tous les maux de cette famille, mais ce qui lui échappait encore était comment ce couple était resté ensemble malgré toutes ces différences ? Il ne pouvait juger, il ne connaissait pas ces problèmes importants alors qu’il avait toujours été fusionnel avec sa défunte femme. Jamais il ne l’avait trahie et ce, même lorsqu’il était ivre mort en fin de soirée et qu’elle était obligée de venir le chercher. L’histoire continuait d’être dévoilé aux oreilles du plus jeune des deux, et Woojin était partagé entre les restes de son éducation, de sa génération, et l’envie de soutenir et protéger son ami. Néanmoins, ce fut alors un autre sentiment qui émergea en Woojin, un simplement quelque peu égoïste car il ignorait la situation et le mal-être que traversait son ami. Alors il préféra garder le silence. Il tentait de s’imaginer dans sa situation, et ainsi devoir choisir entre son amour et son bébé Wonsik. Pour le père, la solution était forcément son fils, comme elle l’avait toujours été depuis deux ans, mais il n’était pas dans la situation même et pouvait alors émettre un mauvais jugement. « Mase… Je vais pas te mentir, c’est pas simple. » Étant tous deux de la même génération, il savait où étaient les difficultés et que son ami ne pourrait gagner ce combat, avoir la garde de ses enfants, et son amour. « Pour tes enfants, ta famille, ton métier. » La société n’était pas tendre pour les gens qu’elle jugeait différents et Woojin ne savait quoi rajouter. Que pouvait-il dire dans une telle situation ? « Sache que je ne te juge pas, mais je sais que ça sera compliqué. Mais je suis là pour toi. » Il était son ami, et il songeait à tenir ce rôle jusqu’au bout. « Mase… Comment t’as su que tu l’aimais, à quel moment. » Peut-être qu’en déviant légèrement la conversation, il réussirait à le faire oublier ces soucis, et lui-même pourrait s’informer.
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Re: Les vieux os (mason) | Mer 7 Avr - 15:46
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Sa relation avec sa femme était unique. Faites d’affection et de tendresse qui n’avait pu, malgré le temps et les efforts de chacun, se transformer en amour pour Mason. Il aimait sa femme mais pas de la même façon qu’elle éprouvait des sentiments pour lui … Oui, elle connaissait son attirance pour les hommes et leur compromis qui jusque-là maintenant un certain équilibre dans leur couple avait volé en éclat avec l’arrivée de Nova. Pourtant Mason était resté un homme fidèle depuis la naissance de leur fils Jayden, le dernier la fratrie. Il avait désormais 5 ans et le temps semblait filer plus vite que Mason ne le réalisait. Qu’était-il devenu à part un homme aigri ? Il était bien incapable de lutter pour ce qu’il voulait, crier au monde qu’il était amoureux d’un homme et plus encore, de cet homme … celui qui le rendait fou, celui qui ne cessait de jouer avec ses nerfs et ses sentiments. Il attisait sa jalousie en flirtant devant lui, et le provoquait sans cesse de ce regard … Mais Nova était celui qui le domptait et qui lui faisait prendre conscience qu’ils n’étaient pas que du sexe … Une réalité beaucoup trop violente pour Mason, qui, lorsqu’il avait réalisé ses sentiments pour Nova s’était senti perdre pied. Il pinça ses lèvres en fermant les yeux. Il appréciait la réaction de son ami, il s’était attendu à pire honnêtement … car toute l’attitude de Mason n’était que peu recommandable … un homme adultère qui risquait la garde de ses enfants … il y avait là de quoi avoir honte. Il passa une main dans ses cheveux, l’alcool lui donnant mal à la tête. Comme l’avait compris son meilleur ami Mason risquait tout … pour l’amour d’un homme. Depuis quand l’amour était-il devenu aussi intense ? On ne voyait ce genre de folie que dans les films ou les livres qu’il lisait. Dans la vraie vie les gens étaient beaucoup plus posés, bien moins fougueux et beaucoup moins joueurs … on ne laissait la folie des sentiments qu’à l’exaltation des romans. Alors pourquoi était-il bien incapable de résister à cette romance … ? « 26 ans … » souffle-t-il. « Il a 26 ans. » un âge des plus classique, mais devant l’aube des 40 ans de Mason, ce chiffre paraissait soudain indécent. Mais peut-être que le plus dur dans tout ça c’est qu’il savait son amant condamné, malade d’une maladie dégénérative qui lui ôterait tout avenir … alors peut-être que c’était la seule chose, dans cet enfer, qui lui ôtait un peu de culpabilité. L’homme qu’il aimait était condamné. Il payait déjà le prit de cette folie. La question de son meilleur ami le surpris, parce qu’il était certain que Mason n’en avait jamais vraiment accepté l’idée mais il connaissait pourtant la réponse au fond de lui. « Je pense que je le sais depuis le début … » dit-il naïvement. « Mais j’ai toujours refusé l’idée … pour toutes les raisons que tu connais déjà. » son mariage, ses enfants, son poste, l’idée même d’être attiré par les hommes étaient autant d’arguments qui le plongeaient dans un déni confortable. Alors à quel moment a-t-il abandonné ses barrières pour se dire qu’il aimait Nova ? Cette nuit-là, de toute évidence. Il porta sa tasse à ses lèvres et fini par regarder son ami tristement « Quand il a réussi à me faire renoncer à toutes mes valeurs … » un simple murmure qui lui fit fermer les yeux avant d’ajouter « Quand j’ai compris que la simple idée de passer un jour de plus sans lui me donnait envie de crever … » et ça … c’était le genre d’amour qu’on ne rencontrait qu’une fois …
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