Page 1 sur 2 • 1, 2
Huang LiWei
Invité
Invité
Huang LiWei | Dim 14 Fév - 17:48 Citer EditerSupprimer
Huang LiWei
S'il ne reste aucun frisson, l'horreur reviendra...
IDENTITY CARD |
Il parait que... Il paraît que lorsqu’il s’est mis à gagner beaucoup d’argent il a lâché toute sa famille en les laissant dans le besoin ! Ceci dit c’est faux, Liwei a acheté le terrain et la maison de ses parents pour qu’ils vivent bien. Il ne paie pas non plus leurs factures annexes mais si ses parents sont dans le besoin ils savent qu’ils peuvent l’appeler ! Il paraît aussi que c’est un cœur de pierre, un homme qui ne pourrait se marier que par intérêt et pas par amour. C’est à la fois vrai et faux. S’il n’est pas un cœur de pierre du tout, il est vrai que Liwei n’est pas une personne très expressive en dehors de ses ouvrages et très pudique sur sa vie personnelle. Il pourrait tout à fait se contenter d’un mariage arrangé pour peu qu’on le laisse tranquille… Mais il est capable d’amour à sa façon et son cœur n’est pas prisonnier de la glace ! Il a été accusé d’avoir plagié l’œuvre d’un autre écrivain pour un de ses romans. La justice a débouté son accusateur, son avocat à prouvé les fausses allégations mais ses détracteurs aiment à oublier que le jugement s’est fait en sa faveur lorsqu’il s’agit de le critiquer un peu sèchement. Liwei aurait eu un problème lors d’un de ses voyages dans un aéroport coréen… Il aurait été pris avec de la drogue dans son bagage à main. Là encore c’est à la fois vrai et faux. Il avait effectivement des antalgiques puissants dans son bagage à main dont il avait oublié l’ordonnance pour en justifier la présence dans ses affaires… Mais les choses se sont réglés, il a pu prouver la prescription pour une opération douloureuse quelques semaines plus tôt qu’un voyage en avion pouvait réveiller. Il aurait des millions de dollar sur un compte offshore suite à la sortie du premier film issu de ses bouquins qui a fait un carton au box office. La vérité c’est que Liwei, s’il appartient à un milieu très aisé aujourd’hui et qu’il possède un courtier très compétent, n’est pas rien à « millions » déjà… Quant à ses comptes, il en a effectivement plusieurs et il fait de l’optimisation fiscale… Mais pas dans les paradis fiscaux, sous les radars de la loi ! On dit qu’il a fait de la prison. Ou plutôt qu’il a été en maison de correction lorsqu’il était adolescent. C’est vrai. Ce n’était pas un crime grave, un chapardage pour lequel il a servit d’exemple et qui a été une sacrée leçon pour le gamin de 13 ans qu’il était à l’époque. Paraît-il qu’il n’a pas de diplôme universitaire. Ça aussi c’est vrai. Il a commencé l’université mais c’était trop difficile pour lui. Il n’a jamais été très réceptif aux méthodes de fonctionnement des écoles modernes. Le par-cœur n’a jamais fonctionné sur lui par exemple. Il a quitté les bancs de l’école et s’est construit lui-même. Il n’irait pas convaincre les jeunes qu’ils peuvent toujours réussir sans diplôme mais il se plaît à leur dire qu’on peut parfois « quand même faire quelque chose » quand on n’en a pas. Liwei reste conscient qu’il a eu de la chance de réussir, surtout dans un domaine avec beaucoup d’appelés pour peu d’élus. Des anonymes sur internet prétendent qu’il est une personne odieuse qui refuse de prendre des photos avec des fans ou de signer des autographes lorsqu’il est reconnu. Alors déjà : ça ne lui arrive pas siiiiii souvent même si depuis le film et ses nombreux passages dans les médias la tendance est en augmentation c’est vrai. Ensuite, Liwei ne refuse jamais… A moins qu’on soit intrusif et qu’il est en dîner en tête à tête ou dans une situation délicate. Tout est une question de « manière de demander » et de moment, en sommes. Mais oui : si vous êtes trop insistant, d’une mauvaise manière ou que vous l’interrompez dans un dîner spécial, il y a de forte chance qu’il vous envoie mourir. | Dis nous qui tu es ! Liwei a une personnalité très mesurée. Il est rarement dans l’excès même si paradoxalement cette retenue lui cause souvent du tort car il passe pour quelqu’un de détaché et même de froid. Il n’est certes pas très souriant mais c’est plus une forme de pudeur personnelle. Il a toujours été ainsi et ce trait de sa personnalité s’est accentué lorsqu’est venue la renommée et que les médias ont tenté de le dépouiller de toute notion d’intimité. Ce n’est pas quelqu’un qui manque de sociabilité… Mais il peut parfois se révéler maladroit dans sa façon un peu pragmatique d’aborder les choses. Il manque parfois un peu de tact et si l’empathie ne lui fait pas défaut, parfois il ne l’écoute pas assez. Pour autant c’est un homme capable de s’excuser pour ses maladresses et de les reconnaître pour peu qu’on ne les lui jette pas à la figure disons. Car Liwei est aussi une personne plutôt orgueilleuse. Il a su tirer son épingle du jeu tout seul lorsque tout le monde prétendait qu’il finirait sur un doc quelconque à décharger des caisses de poissons et il en tire une fierté qu’il a tendance à hisser au-dessus du reste. Lorsqu’il veut quelque chose il a tendance à la demander à brûle-pourpoint, ça a parfois tendance à choquer les gens, à tort ou à raison. Mais lorsqu’il désire une chose, une personne, n’importe quoi, il ne peut supporter de ne pas demander à l’avoir, dans la peur de regretter à jamais de n’avoir pas su s’il aurait effectivement pu l’avoir. C’est un homme qui dort peu, avec parfois des nuits prolifiques concernant l’écriture, même si ce n’est pas une obsession pour lui que de passer des nuits blanches à noircir des pages. Il a l’esprit souvent mélancolique, un peu torturé, sans qu’aucun réel traumatisme ne lui soit jamais arrivé. Il vit avec ce blues, cette morosité… Et c’est une atmosphère qui imprègne ses œuvres et qui a même tendance à faire sa renommée. Comme quoi la déprime, même venue de nulle part, à ses adeptes. On croit souvent que les écrivains aiment tous la grande musique mais dans son cas ce n’est pas vrai. Il n’y a rien qu’il préfère au silence et à la contemplation muette d’une cité sous la pluie. Il aime prendre la hauteur pour les regarder et choisit toujours sa chambre d’hôtel assez haut pour l’observer sans être vu mais pas assez pour ne pas bien la deviner ni en voir le spectacle simple de la vie. Sans que ça touche au romantisme, Liwei aime le jasmin. C’est une fleur qui plaît à la plupart de ses sens et il en aime le parfum sur les femmes. Un peu moins sur les hommes sur qui il préfère les épices ou l’odeur particulière du tabac. L’aloé vera est l’odeur qu’il aime sur les deux sexes sans distinction. Il est d’ailleurs fumeur. Sans doute un peu trop. Le paquet lui fait souvent la journée et il est extrêmement rare qu’il lui en reste au lendemain. Il s’est acheter une vapoteuse qui traîne sur une étagère sans avoir servit plus de 2 ou 3 jours à peine. En revanche il ne consomme pas de drogue, est assez peu porté sur l’alcool même s’il ne répugne pas à un alcool de qualité une fois de temps en temps et qu’il sait apprécier un bon vin… Le café n’est pas une drogue chez lui. Il ne l’aime que l’été, glacé, avec de la crème. Liwei a une routine beauté sobre mais existante, parce qu’il aime prendre soin de lui. Il a un certain sens de la mode et aime apparaître « bien sur lui ». Souvent en costume mais pas que, il affectionne aussi les longs pulls, les jeans et les baskets… On lui demande souvent d’où il tire ses intrigues, ses retournements de situation, ses meurtres parfois sordides, ses héros sans cape et sans pouvoir parfois même sans morale… En toute honnêteté Liwei ne saurait pas le dire. C’est comme ça, c’est dans sa tête. Les artistes sont tous un peu torturés n’est-ce pas… ? |
Valhalla Coucou ! J'ai 36 ans, je ne suis pas une grande familière des forums asiatiques (j'y ai déjà joué ! Mais ça commence à remonter un peu). Et... Voilà voilà, j'espère me faire ma petite place ici ! Je suis plutôt discrète donc on me verra pas trop en flood ou quoi, mais j'aime le rp ! J'ai regardé les scénarios et les pré-liens mais y avait pas grand chose pour moi...! Ceci dit si vous avez un lien en fort attente je suis toute ouïe (pas de lien love par contre, je suis un peu plus spontanée à ce niveau ) merci !
ps; supprimez le code inutile. |
Invité
Invité
Re: Huang LiWei | Dim 14 Fév - 17:48 Citer EditerSupprimer
It's my life...
et là une petite citation...
Liwei venait d’abandonner son trois-quarts sombre sur le dossier d’une chaise. La chambre de cet hôtel semi-luxueux était parfaite. Le lit était fait au carré, l’ensemble des murs comme des tapis était d’un taupe pastel qui n’aurait pas pu agresser l’œil de qui que se soit et le sous les tapis épais un plancher, un vrai plancher. Ils étaient rares dans les hôtels à cause de l’entretient et du bruit qu’ils pouvaient générer mais Liwei avait presque choisit cet endroit pour ça. Il lui semblait être un peu moins « entre deux voyages dans un hôtel » et un eu plus « comme chez lui », lui qui n’était justement pas bien souvent dans sa belle mais modeste maison de Pékin.
Il avait un pied à terre à Los Angeles également qui était devenu une nécessité suite à la mise en route du film qui avait fait son succès même littéraire. C’était d’ailleurs de là qu’il venait. Enfin… Il revenait de l’aéroport évidemment… Mais l’avion qu’il avait pris, lui, venait de Los Angeles. Un long voyage qui le laissait fourbu malgré le confort des vols en classe business. Et l’estomac avec un vide à combler. Pourtant le repas, s’il n’avait pas été frugal, n’avait pas été mauvais. Peut-être que c’était l’odeur des étales des vendeurs de rue qui lui avait creusé l’appétit. Ou la gourmandise.
Bref.
Liwei vient se déchausser, abandonnant ses souliers près d’un grand dressing qui accueillerait une partie de ses affaires pour les quelques semaines à venir. Séoul était une destination plaisir depuis quelques années où il aimait prendre du repos et écrire un peu. Avec un roman d’avance chez son éditeur toutefois il n’était pas pressé par le temps, ça rendait son quotidien facile et c’était sûrement mieux pour cette fidèle compagne qu’était la morosité et qui l’accompagnait partout. Ça la rendait plus supportable.
Liwei se laisse tomber dans un fauteuil, avisant cette revue qu’il avait acheté dans un kiosque à journaux dans l’aéroport de départ et qu’il n’avait pas encore touché. Un journal type « Forbes » que même le duty free vendait sûrement trop cher pour la qualité des articles qu’il contenait. Mais, Liwei devait l’admettre, il l’avait acheté sous un petit coup d’orgueil et de curiosité en voyant une photo de lui sur la couverture. Il y a encore 3 ans, avant la sortie du premier film, ça aurait semblé impensable qu’il soit si médiatisé.
Pourtant, le hasard avait bien fait les choses. Ses romans, s’ils avaient toujours bien marché, n’avaient d’abord fait qu’une percée subtile en occident. Mais la traduction de son chinois natal à l’anglais avait été de qualité. C’était il y a environs 6 ans, il n’était même pas encore trentenaire, ça lui avait agréablement tourné la tête rien que de voir ses ventes s’envoler doucement. Et puis quand on l’avait appelé, très cérémonieusement, depuis l’Amérique, sa vie avait pris un tout nouveau tour. Il avait appris l’anglais sur le tas, passant d’un accent si horrible que personne ne le comprenait jamais à un anglais plus soigné et un peu plus académique grâce à un professeur compétent qui avait adapté ses méthodes de travail à sa personnalité et grâce aussi, il faut le dire, à beaucoup d’obstination de son côté.
Le coréen lui était venu plus tard d’ailleurs… En cherchant une zone de paix, de calme… Le tout pas trop loin de chez lui. Il avait fait quelques destinations avant de choisir celle-ci. Il n’y avait pas encore de pied à terre officiel, peut-être que ça viendrait. La langue lui était venu plus facilement. Le coréen, c’était un peu « mathématique » à écrire. Et les sonorités semblaient un peu moins « bâtardes » à ses oreilles habituées aux prononciations à l’asiatique.
Liwei ouvre le magazine, survole quelques publicités pour un parfum pour homme ou pour un nouveau modèle d’un véhicule automobile quelconque… Il passe sur l’article retraçant l’expansion incroyable de ce « génie des affaires » qu’était Elon Musk, sur les frasques d’un riche excentrique du numérique et sur le déclin de l’empire d’un géant de la bourse. L’article qui le concernait, qui ne faisait pas moins de trois pages (un record personnel) semblait presque absurde au milieu de ces parcours incroyable. Comme quoi on peut être un ado avec quelques problèmes, un type pas fait pour les bancs de l’école… Mais se retrouver à partager les pages d’un journal business avec des monstres du milieu.
Evidemment, en parcourant l’article en diagonale (il y retrouvait souvent les mêmes informations plus ou moins exactes), Liwei constatait bien que le journaliste qui en était l’auteur avait tenté de garder une approche la plus neutre possible, s’amusant avec une plume que Liwei lui créditait d’agréable à passer sur ses qualités comme sur ses défauts. Ce genre d’article était toujours un peu dur quand on voyait avec perspicacités toutes les inexactitudes… Ou parfois même toutes les vérités…
On y parlait de sa mère, ouvrière dans une usine de textile comme on en comptait mille au pays. Juste le temps d’une ligne, de quoi souligner une enfance presque miséreuse. Finalement, l’article essayait quand même d’appuyer sur les bons boutons car si la famille de Liwei avait certes été très modeste, ils n’avaient pas vécu non plus dans la pauvreté. En ce sens il y avait aussi une ligne à propos de son père, qui était postier à vélo dans son jeune temps. Aujourd’hui, cet homme qui ne voyait pas sa vie sans travailler avait lâché le circuit des tournées du courrier. D’abord seulement son vélo contre une camionnette et puis aujourd’hui, cataracte aidant, il avait trouvé une place dans un guichet quelconque où il effectuait son travail honnête avec la fierté du chinois qu’on a élevé dans la discipline du travail bien fait pour le bien du pays, qu’importe qu’on soit une fourmi dans ledit pays.
En deux ou trois paragraphes on survolait son enfance et son adolescence légèrement tumultueuse. Son goût pour l’école buissonnière, sa fascination à l’époque pour les bornes d’arcades ou les tables de cartes à la sauvette dont il était le simple spectateur. Evidemment on relatait ce chapardage dans une épicerie lorsqu’il avait 13 ans et qui avait mis une grande honte sur ses parents. Ces presque 8 mois passé à se faire apprendre des règles qu’il ne voulait pas retenir, s’y pliant avec une docilité qui fait aujourd’hui grimper en lui une sorte de férocité. Le système trouvait son chemin…
Bref. Il était dépeint comme quelqu’un qui n’avait été personne avant de devenir quelqu’un. On lui prêtait des intentions derrière ses premiers ouvrages. Une rage de vivre, de liberté… Peut-être avaient-elles réellement existées mais Liwei se crevait juste la tête et le cœur, libérant ses idées noires sur du papier, s’exorcisant d’un mal-être qui semblait n’avoir aucune origine… Il le faisait encore. C’était inexplicable.
Souffrir lorsqu’on a un passé douloureux, c’est difficile. Mais au moins, on sait d’où vient le mal. Pas que ça rende le sien pire… Mais s’il n’en parlait pas, c’est que les gens ne comprenaient jamais, à plus forte raison depuis qu’il avait connu la gloire et la richesse.
Et puis tout s’était donc enchaîné pour lui. L’article en parlait plutôt bien, il fallait l’admettre. Ses premières publications, la traduction, la percée en Amérique, le scénario du premier film et quelques anecdotes sur le sujet du prochain actuellement en préparation…
Le magazine finit à la poubelle sans que Liwei se donne la peine d’aller plus loin que les quelques lignes à propos de sa vie privée qu’on disait à juste titre très secrète, à ce que ça pouvait peut-être cacher… On était passé de la presse qui nous fait un portrait brossé à quelque chose de plus commercial… Et ça l’avait désintéressé.
Liwei se redresse, marchant d’un pat presque félin, maître en son royaume, jusqu’à la salle de bain. Son pull à col roulé passe par-dessus sa tête et son jean danse sur ses hanches quelques instants après qu’il l’ai déboutonné, laissant l’élastique d’un sous-vêtement de marque dépasser quelques instants. Il avait besoin d’une douche… A force de lire des informations sur lui, poussé par une curiosité parfois un peu malsaine sans doute, il lui arrivait d’en oublier presque qui il était. Il était temps de prendre une pause…
Il avait un pied à terre à Los Angeles également qui était devenu une nécessité suite à la mise en route du film qui avait fait son succès même littéraire. C’était d’ailleurs de là qu’il venait. Enfin… Il revenait de l’aéroport évidemment… Mais l’avion qu’il avait pris, lui, venait de Los Angeles. Un long voyage qui le laissait fourbu malgré le confort des vols en classe business. Et l’estomac avec un vide à combler. Pourtant le repas, s’il n’avait pas été frugal, n’avait pas été mauvais. Peut-être que c’était l’odeur des étales des vendeurs de rue qui lui avait creusé l’appétit. Ou la gourmandise.
Bref.
Liwei vient se déchausser, abandonnant ses souliers près d’un grand dressing qui accueillerait une partie de ses affaires pour les quelques semaines à venir. Séoul était une destination plaisir depuis quelques années où il aimait prendre du repos et écrire un peu. Avec un roman d’avance chez son éditeur toutefois il n’était pas pressé par le temps, ça rendait son quotidien facile et c’était sûrement mieux pour cette fidèle compagne qu’était la morosité et qui l’accompagnait partout. Ça la rendait plus supportable.
Liwei se laisse tomber dans un fauteuil, avisant cette revue qu’il avait acheté dans un kiosque à journaux dans l’aéroport de départ et qu’il n’avait pas encore touché. Un journal type « Forbes » que même le duty free vendait sûrement trop cher pour la qualité des articles qu’il contenait. Mais, Liwei devait l’admettre, il l’avait acheté sous un petit coup d’orgueil et de curiosité en voyant une photo de lui sur la couverture. Il y a encore 3 ans, avant la sortie du premier film, ça aurait semblé impensable qu’il soit si médiatisé.
Pourtant, le hasard avait bien fait les choses. Ses romans, s’ils avaient toujours bien marché, n’avaient d’abord fait qu’une percée subtile en occident. Mais la traduction de son chinois natal à l’anglais avait été de qualité. C’était il y a environs 6 ans, il n’était même pas encore trentenaire, ça lui avait agréablement tourné la tête rien que de voir ses ventes s’envoler doucement. Et puis quand on l’avait appelé, très cérémonieusement, depuis l’Amérique, sa vie avait pris un tout nouveau tour. Il avait appris l’anglais sur le tas, passant d’un accent si horrible que personne ne le comprenait jamais à un anglais plus soigné et un peu plus académique grâce à un professeur compétent qui avait adapté ses méthodes de travail à sa personnalité et grâce aussi, il faut le dire, à beaucoup d’obstination de son côté.
Le coréen lui était venu plus tard d’ailleurs… En cherchant une zone de paix, de calme… Le tout pas trop loin de chez lui. Il avait fait quelques destinations avant de choisir celle-ci. Il n’y avait pas encore de pied à terre officiel, peut-être que ça viendrait. La langue lui était venu plus facilement. Le coréen, c’était un peu « mathématique » à écrire. Et les sonorités semblaient un peu moins « bâtardes » à ses oreilles habituées aux prononciations à l’asiatique.
Liwei ouvre le magazine, survole quelques publicités pour un parfum pour homme ou pour un nouveau modèle d’un véhicule automobile quelconque… Il passe sur l’article retraçant l’expansion incroyable de ce « génie des affaires » qu’était Elon Musk, sur les frasques d’un riche excentrique du numérique et sur le déclin de l’empire d’un géant de la bourse. L’article qui le concernait, qui ne faisait pas moins de trois pages (un record personnel) semblait presque absurde au milieu de ces parcours incroyable. Comme quoi on peut être un ado avec quelques problèmes, un type pas fait pour les bancs de l’école… Mais se retrouver à partager les pages d’un journal business avec des monstres du milieu.
Evidemment, en parcourant l’article en diagonale (il y retrouvait souvent les mêmes informations plus ou moins exactes), Liwei constatait bien que le journaliste qui en était l’auteur avait tenté de garder une approche la plus neutre possible, s’amusant avec une plume que Liwei lui créditait d’agréable à passer sur ses qualités comme sur ses défauts. Ce genre d’article était toujours un peu dur quand on voyait avec perspicacités toutes les inexactitudes… Ou parfois même toutes les vérités…
On y parlait de sa mère, ouvrière dans une usine de textile comme on en comptait mille au pays. Juste le temps d’une ligne, de quoi souligner une enfance presque miséreuse. Finalement, l’article essayait quand même d’appuyer sur les bons boutons car si la famille de Liwei avait certes été très modeste, ils n’avaient pas vécu non plus dans la pauvreté. En ce sens il y avait aussi une ligne à propos de son père, qui était postier à vélo dans son jeune temps. Aujourd’hui, cet homme qui ne voyait pas sa vie sans travailler avait lâché le circuit des tournées du courrier. D’abord seulement son vélo contre une camionnette et puis aujourd’hui, cataracte aidant, il avait trouvé une place dans un guichet quelconque où il effectuait son travail honnête avec la fierté du chinois qu’on a élevé dans la discipline du travail bien fait pour le bien du pays, qu’importe qu’on soit une fourmi dans ledit pays.
En deux ou trois paragraphes on survolait son enfance et son adolescence légèrement tumultueuse. Son goût pour l’école buissonnière, sa fascination à l’époque pour les bornes d’arcades ou les tables de cartes à la sauvette dont il était le simple spectateur. Evidemment on relatait ce chapardage dans une épicerie lorsqu’il avait 13 ans et qui avait mis une grande honte sur ses parents. Ces presque 8 mois passé à se faire apprendre des règles qu’il ne voulait pas retenir, s’y pliant avec une docilité qui fait aujourd’hui grimper en lui une sorte de férocité. Le système trouvait son chemin…
Bref. Il était dépeint comme quelqu’un qui n’avait été personne avant de devenir quelqu’un. On lui prêtait des intentions derrière ses premiers ouvrages. Une rage de vivre, de liberté… Peut-être avaient-elles réellement existées mais Liwei se crevait juste la tête et le cœur, libérant ses idées noires sur du papier, s’exorcisant d’un mal-être qui semblait n’avoir aucune origine… Il le faisait encore. C’était inexplicable.
Souffrir lorsqu’on a un passé douloureux, c’est difficile. Mais au moins, on sait d’où vient le mal. Pas que ça rende le sien pire… Mais s’il n’en parlait pas, c’est que les gens ne comprenaient jamais, à plus forte raison depuis qu’il avait connu la gloire et la richesse.
Et puis tout s’était donc enchaîné pour lui. L’article en parlait plutôt bien, il fallait l’admettre. Ses premières publications, la traduction, la percée en Amérique, le scénario du premier film et quelques anecdotes sur le sujet du prochain actuellement en préparation…
Le magazine finit à la poubelle sans que Liwei se donne la peine d’aller plus loin que les quelques lignes à propos de sa vie privée qu’on disait à juste titre très secrète, à ce que ça pouvait peut-être cacher… On était passé de la presse qui nous fait un portrait brossé à quelque chose de plus commercial… Et ça l’avait désintéressé.
Liwei se redresse, marchant d’un pat presque félin, maître en son royaume, jusqu’à la salle de bain. Son pull à col roulé passe par-dessus sa tête et son jean danse sur ses hanches quelques instants après qu’il l’ai déboutonné, laissant l’élastique d’un sous-vêtement de marque dépasser quelques instants. Il avait besoin d’une douche… A force de lire des informations sur lui, poussé par une curiosité parfois un peu malsaine sans doute, il lui arrivait d’en oublier presque qui il était. Il était temps de prendre une pause…
Invité
Invité
Re: Huang LiWei | Dim 14 Fév - 18:01 Citer EditerSupprimer
Helloo. Un petit Kris sur le forum, je dis oui Et en plus de 35 ans, c'est parfait pour la team vieux os, ça. Du coup je viendrai sûrement te chercher un lien avec mon papy woojin.
Bienvenue sur Shake, en espérant que tu t'y plaises et si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff.
Bienvenue sur Shake, en espérant que tu t'y plaises et si tu as la moindre question, n'hésite pas à contacter le staff.
Invité
Invité
Re: Huang LiWei | Dim 14 Fév - 18:32 Citer EditerSupprimer
Bienvenue parmi nous avec ce bel homme
J’ai hâte d’en apprendre un peu plus sur lui, car un écrivain c’est toujours
Bonne continuation pour terminer ta fiche !
J’ai hâte d’en apprendre un peu plus sur lui, car un écrivain c’est toujours
Bonne continuation pour terminer ta fiche !
Invité
Invité
Re: Huang LiWei | Dim 14 Fév - 18:49 Citer EditerSupprimer
hello, bienvenue parmi nous
ça fait plaisir de voir des persos d'une génération différente de celle dont on a l'habitude cela ne devrait pas t'empêcher de t'amuser parmi nous, on aime tous les âges
bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, n'hésites pas à contacter le staff
ça fait plaisir de voir des persos d'une génération différente de celle dont on a l'habitude cela ne devrait pas t'empêcher de t'amuser parmi nous, on aime tous les âges
bon courage pour ta fiche et si tu as des questions, n'hésites pas à contacter le staff
Invité
Invité
Re: Huang LiWei | Dim 14 Fév - 20:26 Citer EditerSupprimer
Bienvenue parmi nous, avec un personnage très prometteur ! Vite vite
Invité
Invité
Re: Huang LiWei | Lun 15 Fév - 11:13 Citer EditerSupprimer
bienvenue parmi nous
ce choix d'avatar hâte d'en savoir plus sur le personnage
en attendant si tu as une question ou un souci, n'hésite pas à contacter le staff
bon courage pour le reste de ta fiche
ce choix d'avatar hâte d'en savoir plus sur le personnage
en attendant si tu as une question ou un souci, n'hésite pas à contacter le staff
bon courage pour le reste de ta fiche
Lee Jiah
★★★★★ LEGENDARY SHAKER (ADMIN)
Pseudo : Helvia
Célébrité : KIm Ji Woo (Chuu ; LOONA)
Crédits : energie sombre
Messages : 4325
Âge : 24
Re: Huang LiWei | Mar 16 Fév - 18:42 Citer EditerSupprimer
Bienvenue parmi nous
Bon courage pour ta fiche
________________________________
Bon courage pour ta fiche
Trust your heart if the seas catch fire,
- live by love though the stars walk backward.
Invité
Invité
Invité
Invité
Re: Huang LiWei | Mer 17 Fév - 13:11 Citer EditerSupprimer
Bienvenueeeeeeeeee
Un auteur de polar c'est cool
Bonne continuation et amuse-toi bien par ici
Un auteur de polar c'est cool
Bonne continuation et amuse-toi bien par ici
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2