la vraie vie (seoseo ♡)
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la vraie vie (seoseo ♡) | Mer 24 Fév 2021 - 20:26 Citer EditerSupprimer
la vraie vie
la nuit tombe peu à peu. je crois que c’est sûrement la dixième dispute que j’essuie avec mes parents. je n’ai plus envie de les voir, comme chaque jour de ma vie. alors je monte rapidement jusqu’à ma chambre et claque la porte avec force. je ne veux voir personne. j’ai dix-huit ans depuis quelques mois mais on me traite encore comme un gosse. je suis sûrement plus indépendant déjà que kousuke alors qu’il est plus âgé que moi. depuis qu’il travaille à leurs côtés, il est devenu encore plus le chouchou qu’il ne l’était déjà. peu à peu, nos chemins respectifs se séparent, ils s’éloignent de manière significative. j’imagine que ça veut tout dire. je pose ma tête contre mon oreiller et observe silencieusement la pleine lune à travers la grande fenêtre de ma chambre. sa lueur bleue illumine doucement ma pièce. si je ne tire pas les rideaux, impossible de trouver le sommeil. et même si je le fais, pas certain de trouver les bras de morphée immédiatement. je jette un coup d’œil à l’écran de mon smartphone. nouveau message de park hyun jin. c’est une vidéo des répétitions de leur concert de rue qui va débuter ce soir. depuis que j’ai commencé la musique il y a quelques mois, je me sens enfin moi-même. la boxe me fait du bien mais la musique.. c’est autre chose. j’ai l’impression que c’est ça, le chemin que je dois prendre. je lâche un léger rire en voyant sa tête apparaître à l’écran. bah alors mon gars, tu ramènes tes fesses quand ? me dis pas que tu supportes encore le couvre-feu de papa maman. impulsif comme je suis, il ne m’en fallu pas plus pour réagir au quart de tour. quelques secondes plus tard, je m’étais levé de mon lit et j’avais enfilé ma veste en cuir. un dernier regard dans le miroir avant de le tourner vers ma fenêtre et mon balcon.
il est temps de connaître la vraie vie.
c’est la première fois que je fais le mur et je suis plutôt satisfait. je me retrouve devant la grande maison des ryeo, qui se trouve à quelques pâtés de maison de celle de ma famille. depuis que j’ai rencontré seola, il y a un an, j’ai enfin ce ressenti agréable que quelqu’un me comprend. avec nos familles, on s’est revus à plusieurs reprises, et je vois bien que le courant passe entre nous. il passe même plus que bien. en très peu de temps, je me suis retrouvé à sourire comme un idiot lorsque je sais que les ryeo viennent nous rendre visite. mais ce soir, c’est différent. ce soir, c’est moi qui vient la voir. je lève la tête vers son balcon, la fraîcheur de la nuit vint me caresser doucement le visage. il est temps que les muscles obtenus à la boxe servent. avec plus de facilité que je ne l’aurais cru, je me hisse jusqu’à l’endroit escompté grâce aux rebords des différentes fenêtres. tout le quartier dort, alors peut-être que seola aussi. son rideau est tiré. j’essaie de me tordre dans tous les sens pour essayer de distinguer un peu l’intérieur mais sans succès. mon poing vint rencontrer la paroi de sa fenêtre pour manifester ma présence nocturne sur son balcon. « seola ? seola, tu es là ? » je me mords la lèvre sans vraiment m’en rendre compte. « c’est seojun. »
il est temps de connaître la vraie vie.
c’est la première fois que je fais le mur et je suis plutôt satisfait. je me retrouve devant la grande maison des ryeo, qui se trouve à quelques pâtés de maison de celle de ma famille. depuis que j’ai rencontré seola, il y a un an, j’ai enfin ce ressenti agréable que quelqu’un me comprend. avec nos familles, on s’est revus à plusieurs reprises, et je vois bien que le courant passe entre nous. il passe même plus que bien. en très peu de temps, je me suis retrouvé à sourire comme un idiot lorsque je sais que les ryeo viennent nous rendre visite. mais ce soir, c’est différent. ce soir, c’est moi qui vient la voir. je lève la tête vers son balcon, la fraîcheur de la nuit vint me caresser doucement le visage. il est temps que les muscles obtenus à la boxe servent. avec plus de facilité que je ne l’aurais cru, je me hisse jusqu’à l’endroit escompté grâce aux rebords des différentes fenêtres. tout le quartier dort, alors peut-être que seola aussi. son rideau est tiré. j’essaie de me tordre dans tous les sens pour essayer de distinguer un peu l’intérieur mais sans succès. mon poing vint rencontrer la paroi de sa fenêtre pour manifester ma présence nocturne sur son balcon. « seola ? seola, tu es là ? » je me mords la lèvre sans vraiment m’en rendre compte. « c’est seojun. »
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Re: la vraie vie (seoseo ♡) | Dim 4 Avr 2021 - 12:52 Citer EditerSupprimer
la vraie vie
Le jour se meurt mais la demoiselle assoupie ne le réalise que lorsque la fraicheur de la nuit s’immisce au travers de la fenêtre entrouverte de sa chambre et lui frôle légèrement la nuque. Le frisson provoqué par ce zéphyr la tire de ce sommeil léger dans lequel elle s’était retrouvée plongée sans même le réaliser après avoir passé sa soirée à (tenter de) faire ses devoirs. Pas forcément des plus studieuses, elle s’efforçait à ne pas faire défaut à l’attente de ses parents. De toutes ses observations, des remarques, des sous-entendus qu’il décelait dans leurs propos, elle avait constaté qu’ils se réjouissaient plus d’un bulletin scolaire encourageant, que de ses nouvelles prouesses sur la glace. Ils l’encourageaient, mais leur centre d’intérêt était ailleurs et ne rencontrait pas réellement sa passion. Et malgré toute sa bonne volonté, elle se retrouvait à devoir admettre une fois de plus qu’étudier, même en ayant en perspective un contrôle de sciences, ne suffisait pas à la maintenir éveiller suffisamment longtemps. Se redressant sur son siège, elle s’étira longuement pour dénouer ses articulations avant de scruter la petite horloge de son bureau et grimacer à la vue de l’heure affichée par les deux aiguilles. Que faire, la question se posa à plusieurs reprises dans son esprit sans trouver de réponse – du moins, si cela ne tenait qu’à elle, elle profiterait de l’occasion pour enfiler ses patins à glace, mais elle anticipait déjà la réaction de sa famille en le voyant sortir avec son sac de sport et puis, même en voulant camoufler la chose, elle ferait une piètre menteuse. C’est à peine si elle pouvait feindre aller voir des amis sans que sa sœur la prendrait directement en traitre. Les rares fois où elle ne l’ignorait pas, elle prenait bien le soin de la marquer au fer, de la discréditer avec sourire et une quasi-parfaite innocence. Elle quitta son siège pour fermer la fenêtre, tirer les rideaux, avant de s’affaler sur son lit, ordinateur portable en main. Le sommeil n’étant pas au rendez-vous, elle préférait se perdre quelques temps sur le monde virtuel le temps de le trouver.
Le temps que la machine se lance, elle déverrouille son téléphone pour scroller entre les différentes notifications affichées avec une parfaite indifférence. Rien ne retenait son attention, si ce n’est un petit son curieux qui n’était en rien celui associé à une notification d’une application. Elle se redresse brusquement, le corps en alerte directement tourné vers l’endroit où provenait ce bruit. En distinguant un semblant d’ombre au niveau de son balcon, sa main saisit le premier objet qu’elle trouve, suffisamment menaçant et coercitif, soit son manuel de science. «Tout va bien, si c’est un voleur au pire tu n’auras qu’à crier pour que Sunhwa t’entende… » murmure-t-elle pour se rassurer, en tentant de calmer son anxiété par la proximité de sa sœur dont la chambre était voisine, à une pièce près, la salle de bain les séparant, avant de continuer. S’humectant les lèvres nerveusement, elle se prépare à toute éventualité, les scénarios défilant à toute allure dans son esprit, à ce que la porte vitrée s’ouvre brusquement ou doucement, et que surgisse non pas un chat mais un parfait inconnu tout de noir vêtu… mais la voix la surprend et elle est prise de doute. Elle était méconnaissable entre toute, un murmure aurait suffi pour qu’elle l’identifie, mais c’est l’incompréhension qui la fige un instant. Pourquoi serait-il là ? Baissant le livre, cachant l’objet derrière son dos, sa main disponible actionne la poignée pour confirmer ses doutes. Le voir lui arrache instantanément un sourire, mais elle contrôle rapidement son expression, et fronce légèrement les sourcils, continuant malgré tout à sourire (mais en ayant l’air moins bête, du moins elle l’espérait) « Euh, coucou ? » murmure-t-elle en ouvrant davantage la porte avant de porter sa main à son visage, tapoter sa joue de son index, « Je sais qu’on fait des petits travaux de rénovation dans la cuisine… mais pour autant, à ce que je sache, l’entrée est toujours la même ? ». La curiosité la pique, elle croise les bras, et en réalisant qu’elle tenait encore « son arme », elle cligne des yeux, confuse… « ah, j’étais en train… de bouquiner, euh non de réviser ? Ce n’était absolument pas pour t’assommer, en te prenant pour un voleur, ou autre… vraiment pas ! Même si une poêle aurait était sans doute plus efficace… ». Son débit de parole est rapide, sans filtre, si bien que réalisant qu’elle devait certainement paraître ridicule, elle passa sa main dans ses cheveux et recule. « Entre, il ne faudrait pas qu’un voisin, ou un passant, tire de mauvaises conclusions… »
Le temps que la machine se lance, elle déverrouille son téléphone pour scroller entre les différentes notifications affichées avec une parfaite indifférence. Rien ne retenait son attention, si ce n’est un petit son curieux qui n’était en rien celui associé à une notification d’une application. Elle se redresse brusquement, le corps en alerte directement tourné vers l’endroit où provenait ce bruit. En distinguant un semblant d’ombre au niveau de son balcon, sa main saisit le premier objet qu’elle trouve, suffisamment menaçant et coercitif, soit son manuel de science. «
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Re: la vraie vie (seoseo ♡) | Mer 21 Avr 2021 - 22:36 Citer EditerSupprimer
la vraie vie
le froid percute fraîchement mes oreilles. je suis là, sur son balcon et je m’apprête à frapper à sa fenêtre, en pleine nuit. je me demande si elle dort déjà. j’hésite un moment avant de m’exécuter, soudainement lassé de me pencher de droite à gauche pour apercevoir un filet de lumière dans sa chambre. je l’appelle, je prononce son doux prénom qui vient briser le silence apaisant de la pénombre. me rendant compte que mon geste pourrait être mal interprété, je panique un instant et finit par lui préciser que c’était bien moi, seojun. je tends l’oreille et perçoit un bruit sourd de l’autre côté de la paroi. je me recule et attends patiemment, avec espoir qu’elle m’ait bien entendu. lorsque le rideau de sa chambre se tire et que son visage surpris, illuminé par la lueur de la lune apparaît devant mes yeux, un sourire instantané se dessine sur mes lèvres. elle actionne la poignée et me rend mon sourire la seconde qui suivit. elle semble cacher quelque chose dans son dos mais je suis trop occupé à me réjouir de la voir devant moi, réveillée, à une heure si tardive. j’ai envie de m’approcher d’elle et de la prendre dans mes bras, mais je refrène mon envie, concluant qu’elle avait l’air déjà assez surprise de me voir ici. seola me le confirma par ailleurs, fronçant légèrement les sourcils. euh, coucou ? j’éclate de rire sur le balcon, ne ressentant plus du tout le froid de la nuit bien tombée. « euh, salut ? » répondis-je avec malice avec un énorme sourire. je fais mine de ne pas être au courant qu’il y a une entrée et hausse un sourcil faussement étonné. « une entrée ? je sais pas ce que c’est. » un nouveau rire s’échappe de mes lèvres, et montre du doigt le bas du manoir, ou devrait se trouver normalement la porte par laquelle on rentre habituellement. « j’ai jugé que c’était plus court de passer par-là pour te voir que par la porte du rez-de-chaussée ou je risque de croiser toute ta famille entière. » je penche ma tête sur le côté faisant tinter mes boucles d’oreilles, et plissant mes yeux pour apercevoir ce qu’elle cachait dans son dos. on dirait un livre. est-ce que je l’aurais dérangé dans ses révisions ? je l’écoute avec attention, et au fur et à mesure qu’elle avance dans sa phrase, je me rapproche d’elle et de la baie vitrée. « de réviser ? tu n’as pas l’air si sûre de toi. » je fais un nouveau pas vers elle, bien trop heureux de la revoir. « et tu voulais m’assommer du coup ? tu peux m’en dire plus, ça m’intéresse. » je la vois passer sa main dans ses cheveux et je reste la regarder un instant, avant qu’elle ne recule. elle m’invite à entrer et je ne me fais pas prier, ayant déjà un pied à l’intérieur de sa chambre. une fois à l’intérieur, je continue à m’avancer vers elle, un éternel sourire affiché sur mon visage. « des mauvaises conclusions ? quelles genres de mauvaises conclusions ? si tu révisais, je peux très bien être venu pour t’aider. » bon, on y croit pas très fort lorsque l’on voit mes notes qui ne volent pas très haut, à part en section musique. j’attrape son livre doucement et en lit la couverture. « tu voulais m’assommer avec un truc de sciences ? tu vas pas me dire que tu comptais réellement réviser ? parce que, figures-toi, que j’ai d’autres projets. » j’indique la baie vitrée encore ouverte avec un air malicieux.
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Re: la vraie vie (seoseo ♡) | Dim 2 Mai 2021 - 2:05 Citer EditerSupprimer
la vraie vie
Quand il sourit, réjoui de la voir apparaître derrière le rideau, elle sourit aussi, surprise de le trouver là, à son balcon alors la nuit avait commencé sa garde depuis un moment. Mais quand il rit à ses salutations maladroites, elle fronce légèrement les sourcils et s’esclaffe à son tour quand il lui retourne ses mots. Pourquoi cette soudaine incertitude quand il est celui qui la surprend à une heure improbable ? Dans ses moments, elle ne peut pas s’empêcher de le trouver un peu stupide, mais le pire dans tout ça, c’est qu’elle aimait ça. C’était le genre de rencontre qu’elle n’osait imaginer, le genre de retrouvaille qui illuminait toute sa soirée. De la même façon qu’il penchait la tête, faisant ainsi tinter ses bouches d’oreille, elle l’imite pour mieux dissimuler le livre qui avait tiré son attention (en vain, c’était trop tard) et lui répondre (comme pour divertir son attention) d’un ton qui sonnait presque comme un reproche si un sourire trahissait pas son amusement, « et tu ne t’es absolument pas dit que c’était possiblement dangereux de te faufiler jusqu’ici alors qu’on n’y voit quasiment rien ? »
Il avance vers elle, mais elle campe sur ses positions, de la même façon qu’elle tente de soutenir plus ou moins maladroitement ses propos décousus. S’il la laissait se concentrer, en commençant par cesser de sourire, elle avait une chance d’aligner correctement sa défense, construire son tissu de ses mensonges. La seule chose qu’elle peut faire, c’est lui jeter des regards noirs comme pour l’intimer de se taire, de ne pas chercher davantage à discerner le vrai du faux, mais il ignore ses signaux et semble même prendre plaisir à le faire. « Un kidnapping, un meurtre, un vol, que sais-je ! Tout ce qu’on peut trouver dans les faits divers ! » s’exclama-t-elle frustrée, profitant du moment pour balancer son bouquin sur son lit, du moins elle l’avait lancé sans regardé vraiment où est-ce qu’il allait atterrir. Elle croise les bras et le regarde avec défiance, « sauf si c’est toi qui vient justement m’importuner pour t’aider à réviser, sinon pourquoi me proposer aussi tardivement tes services ? ». Elle gonfle les joues, boudant telle une gamine de dix ans, mais elle ne maintient ce statut que quelques secondes, piquée de curiosité par les mots de Seojun. « Des projets ? Quel genre de projet pour que tu ais besoin de venir me le dire en face, et pas par sms… ou par un appel ? ». Son regard glisse vers la porte vitrée qu’il indique avant de revenir vers, encore plus sceptique tant elle n’était pas certaine de comprendre le fil de ses pensées. Il était bavard pour se moquer d’elle, mais pour lui expliquer les choses, il se faisait soudainement avare en mot. « Tu veux… qu’on fugue ? », l’hypothèse lui aurait été plausible s’il portait un sac avec lui, ce qui n’était pas le cas. Elle plisse les yeux avant de simplifier la chose, « qu’on sorte ? ». La simple idée de quitter sa petite prison dorée suffisait à faire pétiller son regard. « Tout de suite ? ».
Il avance vers elle, mais elle campe sur ses positions, de la même façon qu’elle tente de soutenir plus ou moins maladroitement ses propos décousus. S’il la laissait se concentrer, en commençant par cesser de sourire, elle avait une chance d’aligner correctement sa défense, construire son tissu de ses mensonges. La seule chose qu’elle peut faire, c’est lui jeter des regards noirs comme pour l’intimer de se taire, de ne pas chercher davantage à discerner le vrai du faux, mais il ignore ses signaux et semble même prendre plaisir à le faire. « Un kidnapping, un meurtre, un vol, que sais-je ! Tout ce qu’on peut trouver dans les faits divers ! » s’exclama-t-elle frustrée, profitant du moment pour balancer son bouquin sur son lit, du moins elle l’avait lancé sans regardé vraiment où est-ce qu’il allait atterrir. Elle croise les bras et le regarde avec défiance, « sauf si c’est toi qui vient justement m’importuner pour t’aider à réviser, sinon pourquoi me proposer aussi tardivement tes services ? ». Elle gonfle les joues, boudant telle une gamine de dix ans, mais elle ne maintient ce statut que quelques secondes, piquée de curiosité par les mots de Seojun. « Des projets ? Quel genre de projet pour que tu ais besoin de venir me le dire en face, et pas par sms… ou par un appel ? ». Son regard glisse vers la porte vitrée qu’il indique avant de revenir vers, encore plus sceptique tant elle n’était pas certaine de comprendre le fil de ses pensées. Il était bavard pour se moquer d’elle, mais pour lui expliquer les choses, il se faisait soudainement avare en mot. « Tu veux… qu’on fugue ? », l’hypothèse lui aurait été plausible s’il portait un sac avec lui, ce qui n’était pas le cas. Elle plisse les yeux avant de simplifier la chose, « qu’on sorte ? ». La simple idée de quitter sa petite prison dorée suffisait à faire pétiller son regard. « Tout de suite ? ».
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Re: la vraie vie (seoseo ♡) | Mar 6 Juil 2021 - 16:36 Citer EditerSupprimer
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la notion de danger est carrément une notion qui m’échappe dans sa globalité. surtout lorsqu’il s’agit d’aller écouter ce que j’aime le plus au monde avec la personne que.. j’apprécie le plus dans mon entourage. rien ne pouvait me détourner de mon objectif principal, mais si je pouvais tout de même éviter la famille ryeo et ses règles aussi droites que la mienne, ça m’arrangeait très clairement. alors oui, monter un balcon n’est pas une action commune à tout le monde mais je n’ai pas trouvé ça si étrange que ça. en plus je suis arrivé à mes fins puisque seola m’a ouvert, et c’est tout ce qui m’importe. je me contente d’hausser les épaules à sa remarque d’un air détaché. « dangereux ? le chemin était plus semé d’embûches à croiser madame et monsieur ryeo ou ta sœur, plutôt qu’à escalader le mur de ta chambre selon moi. » j’affiche un petit sourire malin, plutôt fier d’avoir choisi la meilleure des options qui s’offraient à moi pour la rejoindre. et puis franchement, réviser ? qui va avaler ce tissu de mensonges qu’elle vient de me sortir ? quand bien même elle me dit la vérité, je ne peux pas m’empêcher de penser qu’elle sera sans aucun doute mieux à profiter de la nuit comme je m’apprête à le faire. et à deux, c’est bien plus fun. mes yeux suivent du regard le livre qu’elle balance sans même vérifier son atterrissage. je lève un sourcil à cette vue et observe le livre prendre place maladroitement sur le bord de son lit, prêt à rencontrer le sol dans la seconde. je reporte mon attention sur elle, feignant la surprise et me pointant moi-même avec mon index. « j’ai réellement l’air d’un kidnappeur ? » je sais très bien ce qu’elle a voulu dire mais la voir bouder un peu plus est trop tentant. je finis par piquer sa curiosité à mon plus grand bonheur. évidemment que je ne viens pas ici pour l’aider dans ses révisions ou pour lui demander des cours particuliers. pour la soirée, j’ai un autre programme et j’ai envie de lui faire découvrir ce que j’aime par-dessus tout. je viens tout juste d’intégrer la yonsei et je me fais de plus en plus de contacts en musique. après la vidéo de pré-concert qu’ils viennent de m’envoyer, il en était hors de question que je reste dans ma chambre à tourner en rond (parce que c’est clairement ce que j’aurais fait). et quitte à sortir, autant emmener seola avec moi. quelque chose en moi a envie de lui montrer tout ça. et ses yeux pétillants ne faisaient que confirmer ma décision d’être venu sur son balcon. « oui, tout de suite. et maintenant, c'est le moment où je deviens réellement un kidnappeur. » sans attendre, et pressé de redescendre comme la pile électrique que je suis, j’attrape sa main dans la mienne et la tire doucement vers le balcon. mes joues rencontrant de nouveau la brise fraîche, je m’arrête, pris d’une lueur de lucidité. je me retourne et la regarde avec inquiétude. « tu as quelque chose de chaud à mettre sur toi ? on est pas en plein hiver, mais c’est pas la canicule non plus. » paniqué à l’idée qu’elle puisse attraper froid par ma faute, je retire ma veste cuir de mes épaules pour l’installer sur les siennes. « tiens, mets ça. » je frotte ses épaules à travers ma veste avec affection pour lui faire parvenir un peu de chaleur. « est-ce que tu es prête pour la meilleure soirée de ta vie ? » lui ai-je demandé avec un grand sourire étincelant. j’étais tellement surexcité que j’avais du mal à tenir en place. « je vais te montrer la vraie vie. beaucoup plus excitante que de rester dans un donjon ennuyeux. » maintenant, il faut juste redescendre. oui, c’est bien beau de monter mais il faudrait retrouver la terre ferme pour s’enfuir dans la nuit éclairée faiblement par les lampadaires du quartier. et pour le moment ces lampadaires, n’éclairent simplement que mon visage qui vient de faire le lien connecteur entre tout ces faits. « hm pour descendre, soit tu montes sur mon dos, ou j’essaie de te faire passer par un passage plus sûr. » je me gratte le crâne à la recherche d’une meilleure idée mais je me rends compte que mon plan était un peu bancal. seola est une patineuse et elle ne patine pas encore sur les murs à mon avis. mais comme je suis du genre entêté, je ne passerai pas par le hall du château des ryeo. faire le mur dans nos deux familles, c’est loin d’être la norme. je me retourne vers seola et l’admire à la lueur bleutée du clair de lune. « à moins que tu ne préfères rester ici telle la princesse des contes de fées, à attendre que ton prince charmant ne vienne te délivrer. » je lui adresse un clin d’œil, lui montrant explicitement que tout ce que je voulais c’était qu’elle vienne avec moi.
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Re: la vraie vie (seoseo ♡) | Dim 15 Aoû 2021 - 1:37 Citer EditerSupprimer
la vraie vie
Son assurance l’exaspère tant elle sait qu’elle ne pourra plus l’empêcher de venir à son balcon, pour toutes les prochaines fois, et son audace ne fait que commander davantage son admiration. Il est loin, le temps où elle se moquait des obstacles et les contournaient en passant par d’autres chemins. Dans ce nouveau monde qui était le sien, elle pensait que les règles étaient absolues – mais le voilà, devant elle, souriant et fier de lui. Il rendait ce qu’elle pensait inimaginable, dérisoirement facile. Cela semblait être pour lui un jeu d’enfant. Elle rit sans qu’un son ne traverse le seuil de ses lippes en écoutant son raisonnement, il avait raison (encore et toujours) mais elle se gardait bien d’acquiescer. L’encourager à revenir par cette nouvelle entrée ne la laisse pas sereine, et l’interdire lui serait impossible, se priver d’une occasion de le voir lui parait impensable. Il lui fait des nœuds au cerveau, mais au fond elle devine que peu importe ce qu’elle peut lui dire, cela ne l’empêchera pas de revenir. Il la connait mieux que quiconque. Il sait. Et c’est la raison pour laquelle elle tente de lui tenir tête. Toute résistance est futile quand il s’agit de Seojun, il est comme la mer… il submerge tout sur son passage et elle s’y laisse volontiers emporter. Quand sa main attrape la sienne, elle est déjà partie.
Elle portait une tenue décontractée, un simple crop-top avec un pantalon de survêtement. Elle n’avait pas froid jusqu’à ce que le brise fraîche lui arrache un frisson. Mais la veste posée sur son épaule suffit à ce que son parfum l’enveloppe. Si elle l’enfile correctement pour ne pas la faire tomber, elle inspire son odeur tout se réprimant de sourire. D’un petit murmure, elle le remercie pour cette attention. S’il lui donnait cinq minutes, même moins, elle pouvait trouver quelque chose dans son armoire – mais elle préférait cette veste à tout ce qu’elle pouvait posséder. Elle est excitée, c’est le parfum de l’aventure, de la liberté. En tendant les bras, elle se rend bien compte que les manches sont trop longues, ses phalanges se dessine à peine. Si son sourire s’étire en sentait ses mains sur ses épaules, tenter de la réchauffer alors qu’ils sont encore à l’intérieure (ou à moitié), elle acquiesce à sa question. Elle n’ose pas lui dire que le simple fait qu’il soit là, suffit à ce qu’elle passe la meilleure des soirées. Elle n’avait rien besoin d’autre, juste de lui. À chacune de leur rencontre, elle découvre la vraie vie. Sa tirade l’amuse, tout comme le voir tenter de trouver une solution pour s’échapper. Elle soupçonne qu’il n’avait que pour seul plan de venir la voir, mais n’avait pas envisagé comment ils pourraient disparaitre dans la nuit, tous les deux. « Je pensais que c’était toi, mon prince charmant » murmura-t-elle en lui rendant son clin d’œil pour le taquiner. Il était hors de question pour elle de monter sur le dos de Seojun, ils risquaient de se blesser tous les deux et cette simple éventualité l’effrayait plus que tout. Et si par « passage sûr », il entendait lézarder les couloirs de la villa des Ryeo, c’était bien trop dangereux. Ne lâchant pas la main de son kidnappeur, Seola se pencher et examiner les solutions possibles. « Mais je constate que pour être délivrée, il va falloir que je le fasse par moi-même », ses lèvres s’étirent et sa main quitte celle de son prince. Plutôt que de s’élancer de son balcon pour espérer atterrir dans l’arbre non loin, elle préfère s’accrocher au mur en se calant sur les petits rebords et une fois prête, elle glisse le long du mur jusqu’au prochain rebord, avant de sauter. C’était la première fois, depuis longtemps, qu’elle le faisait.
Une fois à terre, elle lève la tête en sa direction, l’air triomphant, « besoin d’aide… princesse ? »
Elle portait une tenue décontractée, un simple crop-top avec un pantalon de survêtement. Elle n’avait pas froid jusqu’à ce que le brise fraîche lui arrache un frisson. Mais la veste posée sur son épaule suffit à ce que son parfum l’enveloppe. Si elle l’enfile correctement pour ne pas la faire tomber, elle inspire son odeur tout se réprimant de sourire. D’un petit murmure, elle le remercie pour cette attention. S’il lui donnait cinq minutes, même moins, elle pouvait trouver quelque chose dans son armoire – mais elle préférait cette veste à tout ce qu’elle pouvait posséder. Elle est excitée, c’est le parfum de l’aventure, de la liberté. En tendant les bras, elle se rend bien compte que les manches sont trop longues, ses phalanges se dessine à peine. Si son sourire s’étire en sentait ses mains sur ses épaules, tenter de la réchauffer alors qu’ils sont encore à l’intérieure (ou à moitié), elle acquiesce à sa question. Elle n’ose pas lui dire que le simple fait qu’il soit là, suffit à ce qu’elle passe la meilleure des soirées. Elle n’avait rien besoin d’autre, juste de lui. À chacune de leur rencontre, elle découvre la vraie vie. Sa tirade l’amuse, tout comme le voir tenter de trouver une solution pour s’échapper. Elle soupçonne qu’il n’avait que pour seul plan de venir la voir, mais n’avait pas envisagé comment ils pourraient disparaitre dans la nuit, tous les deux. « Je pensais que c’était toi, mon prince charmant » murmura-t-elle en lui rendant son clin d’œil pour le taquiner. Il était hors de question pour elle de monter sur le dos de Seojun, ils risquaient de se blesser tous les deux et cette simple éventualité l’effrayait plus que tout. Et si par « passage sûr », il entendait lézarder les couloirs de la villa des Ryeo, c’était bien trop dangereux. Ne lâchant pas la main de son kidnappeur, Seola se pencher et examiner les solutions possibles. « Mais je constate que pour être délivrée, il va falloir que je le fasse par moi-même », ses lèvres s’étirent et sa main quitte celle de son prince. Plutôt que de s’élancer de son balcon pour espérer atterrir dans l’arbre non loin, elle préfère s’accrocher au mur en se calant sur les petits rebords et une fois prête, elle glisse le long du mur jusqu’au prochain rebord, avant de sauter. C’était la première fois, depuis longtemps, qu’elle le faisait.
Une fois à terre, elle lève la tête en sa direction, l’air triomphant, « besoin d’aide… princesse ? »
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Re: la vraie vie (seoseo ♡) | Jeu 23 Sep 2021 - 18:33 Citer EditerSupprimer
la vraie vie
j’ai le sentiment que c’est le début d’une nouvelle vie, celle qui n’attend que nous. je n’ai pas l’habitude de trop faire le mur, je l’ai déjà fait ces derniers jours, mais on ne peut pas dire que je sois un as. mais plus les minutes défilent, plus j’ai la certitude que cette échappée nocturne à deux sera loin d’être la dernière. elle est là, devant mes yeux, éclairée par la lumière lunaire. sur ce balcon où elle doit ressentir quelques frissons dû à la fraîcheur de la nuit, je décide de reposer sur ses épaules la veste en cuir que je portais. je meurs d’envie de lui montrer ce pourquoi je vis, ma passion au-delà de toutes les autres. mais dans mon impulsivité soudaine pourtant habituelle, je me rends compte que si j’ai bien escaladé le mur de mon propre chef, le descendre à deux était une tout autre affaire. j’aurais dû y réfléchir bien avant et je me sens bête. je me gratte la tête, un peu gêné par la situation qui m’échappe, imprévue ou mal organisée au choix, tandis que de possibles solutions s’échappent de mes lèvres. je me rends vite compte que les propositions sont un peu obsolètes et que ça va être plus difficile que je ne l’avais pensé. je lui adresse tout de même un clin d’œil, ne voulant pas qu’elle recule devant notre échappatoire bancale. je pensais que c’était toi, mon prince charmant. je bats des paupières, restant totalement béat de sa répartie et ne sachant que rajouter de plus. j’aurais bien aimé faire comme dans ces contes pour enfants et la sortir de là avec mon épée et mon cheval blanc, mais la réalité ne ressemble pas forcément aux histoires. enfin, ça dépend quelle histoire. je crois me souvenir que tous les princes ne délivrent pas leurs princesses de cette manière. me rendant compte que je partais déjà loin dans ma rêverie, je me réveille lorsque sa main quitte la mienne. avant que je ne puisse lui demander où elle s’en va, elle était déjà en train de s’accrocher au mur sous mon expression abasourdie. je me précipite avec rapidité auprès du balcon avec un regard apeuré et inquiet mais je constate qu’elle s’en sort plutôt bien, voir qu’elle se débrouillerait aussi bien que moi. elle atterrit au pied de la demeure des ryeo et quand elle lève la tête vers moi d’un air victorieux, j’hausse un sourcil et laisse échapper un petit rire. « puis-je te demander si c’est bien la première fois que tu fais le mur ? tu me sembles plutôt habituée à t’échapper de ta tour d’ivoire. » avec agilité, j’ai repris mes prises murales et me suis balancé du balcon, glissant jusqu’au prochain rebord avant d’imiter seola en sautant à ses côtés. une fois que mes pieds eurent rencontré le sol, je me penche vers elle, les cheveux en bataille, les yeux brillants. « tu oses m’appeler princesse alors que je viens gentiment te délivrer ? » je grimace alors. « bon, j’avoue que mon plan n’est pas le meilleur au monde, la prochaine fois j’y aurais plus réfléchi. » je l’observe un moment, avec ma veste en cuir sur elle. je sens mon cœur s’accélérer un instant. le silence de la nuit et du quartier nous entoure mais maintenant… nous sommes libres. la liberté. je prends alors cette soudaine accélération de mon cœur pour l’euphorie d’être libérés de nos chaînes même si ce n’est sûrement pas le cas. j’attrape rapidement sa main, comme si sa chaleur m’avait manqué et l’entraîne à travers les rues qui mènent vers le quartier le plus proche. « tu trouves pas que c’est incroyable ? cette liberté, c’est tout ce qui me fait vibrer. » je la regarde avec un regard encore plus scintillant et une fois arrivé à destination, je m’arrête et lui prends ses deux mains, me mettant devant elle. « tu entends cette musique ? ils ont commencé. » cette musique pop rock qui résonnaient dans nos oreilles depuis déjà quelques longues secondes. « je vais te montrer ce que j’appelle la vraie vie. » quelques pas sur le côté. je lui prends une nouvelle fois la main et lorsque nous tournons à l’angle de la rue, des bars illuminés se dressent en face de nous. de l’agitation, des étrangers et des coréens remplissent la rue et font la fête. on dirait un mini hongdae. mais surtout, ceux que j’étais venu voir étaient là. ils venaient de commencer à jouer. je tire seola avec moi pour que nous nous retrouvions devant toute la foule en effervescence, pour lui montrer ce pourquoi je vis à présent. je resserre mon emprise sur sa main et chuchote, « ne lâches pas ma main, il y a beaucoup de monde ici et il est tard. » un échange de sourire avec mon pote hyun jin à la guitare devant nous. ses yeux disaient clairement, abruti, tu t’es ramené. et le mien rendu, lui répondait, je n’allais rater ça pour rien au monde, crétin. je passe alors mon bras autour de la taille de seola, machinalement. je ne vois pas le problème de mon geste étant donné que je suis de nature affectueux et tactile, et surtout que seola et moi nous nous entendons très bien. « alors, tu en penses quoi ? » lui ai-je demandé à l’oreille pour qu’elle m’entende au mieux. je ne sais pas si elle aime la musique finalement. je sais que je me sens revivre lorsque mes doigts touchent les cordes d’une guitare mais je ne saurais dire si seola ressent la même chose que moi.
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Re: la vraie vie (seoseo ♡) | Dim 9 Jan 2022 - 10:46 Citer EditerSupprimer
la vraie vie
Le froid mordant de plus belles ses joues n’est rien comparé à l’excitation qui fait palpiter son cœur à mille à l’heure. Pas une seule fois l’idée de sortir cette tour ne lui avait traversé l’esprit tant elle la pensait inatteignable et insurmontable, et pourtant, par un simple élan, il venait de faire voler en éclat ces images. Elle était dehors, et ça, elle le réalisait que difficilement tellement cela lui semblait improbable. Sa soirée était déjà toute tracée, elle devait tenter de réviser, se coucher, et attendre que le week-end commence soit prisonnière de l’attention étouffante de sa famille, soit libre et oubliée. Elle prend de profondes inspirations, l’air semblait avoir une odeur différente, un parfum dont elle n’arrivait pas encore à mettre un adjectif dessus. À sa question, elle se tourne vers lui, un grand sourire aux lèvres, « Non jamais ? Mais si tu savais le nombre de fois que je me suis imaginée en train de le faire… ! C’est vraiment, waaaah ! Je ne sais pas comment te le dire » murmura-t-elle en serrant les poings devant elle, signe de victoire, avec un débit de parole impressionnant, elle n’était pas sûre qu’il l’entende mais il pouvait deviner. À cet instant, elle ressemble à une enfant qui vient pour la première fois de finir un tour de grande roue, mordre dans une barbe-à-papa, d’un bateau viking pour la première, ou prendre les commandes de son vélo sans stabilisateur. Elle en tremblait presque, mais son regard était rivé vers lui. Parce qu’il était occupé à balancer, il ratait les petites étoiles qui brillaient dans son regard – et ce n’était pas la première fois. Quand il atterrit devant elle, elle manque presque de l’applaudir si elle ne remarque pas ses cheveux en bataille, naturellement sa main glisse dans les cheveux du jeune homme pour les recoiffer. « Hm. C’est gentil d’avoir ouvert la porte, Oppa ? » répond-elle en haussant les épaules, d’une voix légèrement rieuse, bien que son sourire laisse transparaître un tout autre sentiment. Elle tapote son épaule, « j’ai alors hâte de savoir ce que tu réserves la prochaine fois ». La simple promesse non dite qu’ils puissent réitérer l’expérience la fait trembler de joie, et en même temps, elle le maudit car désormais, elle ne pourrait se coucher sans jeter un regard à la porte vitrée donnant sur son balcon, en espérant apercevoir son ombre et le surprendre à son tour. Liberté, c’était le mot qu’elle cherchait à ce parfum qu’avait soudainement cette soirée. Chaque bouffée d’air semble désormais différente. La veste est trop grande, et pourtant c’est sa main qu’il saisit. Elle se sent plus forte, elle se sent en sécurité. Son cœur tambourine, l’adrénaline certainement.
Seola acquiesce à sa déclaration, il la fascine par cette façon de pouvoir poser aussi justement des mots à tout ce qu’elle peut ressentir. Et toi aussi, mais elle ne garda cette pensée que pour elle, ne voulant pas faire disparaitre toutes ses petites lumières dans son regard. « Oh ! » s’exclama-t-elle en entendant les notes résonner et disparaître, ses pas s’accélèrent sans qu’elle ne le dépasse pas pour autant. Dans l’euphorie du moment, elle avait oublié de lui poser une question cruciale qui lui brûlait à présent les lèvres : où allons-nous ? Elle n’ose pas demander, briser la magie. Elle le suit telle une deuxième ombre, ne desserrant pas un seul instant cette main qui la tient et qu’elle tient fermement, malgré le monde. Son regard se perd, elle ne sait pas quoi fixer, tout attire son attention et l’arrêterait presque si ce n’était pas lui. Son souffle contre son oreille rend le monde d’un coup silencieux, sa voix est la seule à résonner aussi clairement dans ce boucan. Lorsqu’il se détourne d’elle, elle plaque sa main libre contre son oreille, brûlante.
Quand elle revient à ses sens et qu’elle réalise où il l’a emmené, que toutes les informations s’alignent et remondent au cerveau, le spectacle qui se joue devant l’envoute presque instantanément. Premier concert de sa vie, mais elle n’a pas besoin qu’on ne lui dise pour qu’elle fasse corps avec la foule. Sautillant au rythme de la mélodie, humant doucement à défaut de connaître les paroles, serrant l’index de cette main sur cette taille. Elle n’allait pas disparaître, ou du moins pas sans lui – mais elle ne pouvait pas s’empêcher de lui tenir le doigt pour autant, par précaution. Se tournant vers son héros pour lui répondre, la proximité de son visage la fait tressaillir sans qu’elle ne puisse pour autant détacher son regard du sien. Seola n’entend que les battements de son cœur percuté sa poitrine et à nouveau, tout redevient à nouveau abstrait. Elle déteste être troublée par sa faute, ne pas avoir le contrôle de ses émotions, et ne pas être tout simplement elle. « Si j’avais su que ça allait être aussi cool, j’aurai pris mon téléphone avec moi… ! » déplora-t-elle en réfléchissant à un moyen de camoufler son embarras, avant de pointer le guitariste du menton. « Tu connais cet Oppa ? Il est génial ! ».
Seola acquiesce à sa déclaration, il la fascine par cette façon de pouvoir poser aussi justement des mots à tout ce qu’elle peut ressentir. Et toi aussi, mais elle ne garda cette pensée que pour elle, ne voulant pas faire disparaitre toutes ses petites lumières dans son regard. « Oh ! » s’exclama-t-elle en entendant les notes résonner et disparaître, ses pas s’accélèrent sans qu’elle ne le dépasse pas pour autant. Dans l’euphorie du moment, elle avait oublié de lui poser une question cruciale qui lui brûlait à présent les lèvres : où allons-nous ? Elle n’ose pas demander, briser la magie. Elle le suit telle une deuxième ombre, ne desserrant pas un seul instant cette main qui la tient et qu’elle tient fermement, malgré le monde. Son regard se perd, elle ne sait pas quoi fixer, tout attire son attention et l’arrêterait presque si ce n’était pas lui. Son souffle contre son oreille rend le monde d’un coup silencieux, sa voix est la seule à résonner aussi clairement dans ce boucan. Lorsqu’il se détourne d’elle, elle plaque sa main libre contre son oreille, brûlante.
Quand elle revient à ses sens et qu’elle réalise où il l’a emmené, que toutes les informations s’alignent et remondent au cerveau, le spectacle qui se joue devant l’envoute presque instantanément. Premier concert de sa vie, mais elle n’a pas besoin qu’on ne lui dise pour qu’elle fasse corps avec la foule. Sautillant au rythme de la mélodie, humant doucement à défaut de connaître les paroles, serrant l’index de cette main sur cette taille. Elle n’allait pas disparaître, ou du moins pas sans lui – mais elle ne pouvait pas s’empêcher de lui tenir le doigt pour autant, par précaution. Se tournant vers son héros pour lui répondre, la proximité de son visage la fait tressaillir sans qu’elle ne puisse pour autant détacher son regard du sien. Seola n’entend que les battements de son cœur percuté sa poitrine et à nouveau, tout redevient à nouveau abstrait. Elle déteste être troublée par sa faute, ne pas avoir le contrôle de ses émotions, et ne pas être tout simplement elle. « Si j’avais su que ça allait être aussi cool, j’aurai pris mon téléphone avec moi… ! » déplora-t-elle en réfléchissant à un moyen de camoufler son embarras, avant de pointer le guitariste du menton. « Tu connais cet Oppa ? Il est génial ! ».
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Re: la vraie vie (seoseo ♡) | Dim 6 Mar 2022 - 0:12 Citer EditerSupprimer
la vraie vie
sa douce voix résonnait dans mes oreilles, dans le silence de la nuit tombée sur seoul. je ne pouvais pas voir son visage, mais j’imaginais ses expressions adorables rien qu’en entendant le ton qu’elle prenait pour exprimer son engouement d’être là, à l’extérieur. libérée. lorsque mes dr martens noires rejoignirent le sol dans un léger bruit, je pris la peine d’épousseter mon jean avant de me pencher vers elle avec la plus grande des malices. son attention envers mes cheveux donna à mon sourire, une dimension plus grande encore. ses taquineries aussi. je ne sais pas si, ce que je ressens, résonne comme un sentiment d’un gamin qui fait juste le mur ou bien si c’est plus profond que ça.
cette interrogation resta en suspens et ne trouva pas de réponse, même pendant notre échappée nocturne. mon esprit, libre, était déjà ailleurs, si heureux de ne plus être verrouillé par des codes, pouvant enfin faire ce qu’il souhaitait réellement. et ce que je souhaitais par-dessus tout, c’était lui faire partager mon amour pour la musique. seola et moi avons des vies similaires, des vies enchaînées à des règles, des protocoles, des couvre-feux, un jugement, deux jugements, des décisions radicales. des choses qui nous empoisonnent et nous emprisonnent. je ne m’arrête presque pas dans ma course effrénée, et surtout pas lorsque nos pas nous mènent vers ce concert auquel je voulais absolument assister. la foule est présente, les rires, les discours en anglais, chinois, espagnol ou que sais-je, des échanges amicaux, romantiques, des battles de danse, et surtout, ce concert. hyunjin sur scène brillait, comme j’aimerais le faire plus tard. maintenant que j’ai trouvé ma passion, j’aimerais qu’elle ne me quitte jamais. a cette pensée, je laisse mon regard se promener sur le visage radieux de la patineuse. j’aimerais qu’elle ne me quitte jamais. cette phrase tourne en boucle dans ma tête, et je me laisse enivrer par l’euphorie du moment, les cris et les chantonnements à tue-tête. cette ambiance qui me fait vibrer, qui me fait me sentir enfin vivant. la vraie vie pour moi, c’est ici. une reprise de simple plan vient alors, un solo de guitare de la part de hyun jin et ses lèvres viennent percuter presque brutalement le micro. i found your picture looking through a book, it was the one i took when we were driving on sunset. c’était une de mes chansons favorites. et lorsque le refrain vient alors, les notes puissantes de la guitare de hyun jin reprirent et je vis seola le pointer du menton. a sa remarque et son appellation « oppa », j’ai tiqué sans le vouloir vraiment. penchant légèrement ma tête vers mon pote, je l’observe un instant. une pause et je resserre mon étreinte autour de son dos pour la rapprocher de moi. c’est seulement parce que j’ai peur de la perdre dans la foule, n’est-ce pas ? « oui, il gère. c’est mon hyung, il s’appelle hyun jin. » appréciant le concert comme il fallait, je détournais néanmoins souvent mon regard vers seola. voir son visage illuminé par le bonheur et le trop plein d’émotions que lui procurait ce moment, était pour moi une réelle victoire. mais une partie de moi voulait, inconsciemment, qu’elle me regarde de la même façon. qu’elle ait les mêmes étoiles dans les yeux lorsque je brandirais ma guitare en l’air et que mes doigts se déplaceront rapidement sur ses cordes musicales. « c’est ce que je veux faire, seola. je veux monter un groupe lorsque je serai le meilleur. » venant d’intégrer la yonsei cette année, je m’étais aussi inscris au club de musique. j’espérais briller dans ce domaine, plus que n’importe qui. « et tu pourrais en faire partie. » ai-je ajouté dans un léger chuchotement presque inaudible tant la musique était forte. si cela me permettait de passer plus de temps avec elle à l’avenir… le concert touchait déjà à sa fin lorsque je me suis penché vers l’oreille de seola pour chuchoter à nouveau, « alors, tu as aimé ? », les yeux brillants. la foule applaudit et hyun jin et sa bande s’inclinèrent sous les acclamations. ils descendirent de la scène et hyun jin vint me taper dans la main. « c’est pas trop tôt seo jun ! t’aurais presque manqué la meilleure des parties. » un léger rire sortit de mes lèvres. « je n’avais pas l’intention de manquer ça. » il jeta un coup d’œil à seola, que je tenais toujours machinalement proche de moi avant de lui adresser un grand sourire. « t’as ramené ta copine ? tu devrais faire les présentations. » mes yeux s’agrandirent presque immédiatement au son de sa voix. je relâchais mon emprise sur elle et laissais retomber machinalement mon bras dans le vide. « ce n’est pas… c’est ma voisine, elle s’appelle ryeo seola. » des rougeurs apparaissaient vaguement sur mes joues et je me mis à me gratter le crâne. il lui adressa un clin d’œil. « enchanté seola. je m'appelle hyun jin mais tu peux m'appeler jin. vous avez échappé au couvre-feu tous les deux ? vous avez fait comment ? » j’hausse un sourcil et tourne mes yeux malicieux vers ceux de seola. « il paraît que je suis un kidnappeur ou un prince charmant… au choix. » un drôle de prince charmant cela dit, alors je pencherais plus pour l'identité du brigand aventurier mais ce n'est pas moi qui choisi.
cette interrogation resta en suspens et ne trouva pas de réponse, même pendant notre échappée nocturne. mon esprit, libre, était déjà ailleurs, si heureux de ne plus être verrouillé par des codes, pouvant enfin faire ce qu’il souhaitait réellement. et ce que je souhaitais par-dessus tout, c’était lui faire partager mon amour pour la musique. seola et moi avons des vies similaires, des vies enchaînées à des règles, des protocoles, des couvre-feux, un jugement, deux jugements, des décisions radicales. des choses qui nous empoisonnent et nous emprisonnent. je ne m’arrête presque pas dans ma course effrénée, et surtout pas lorsque nos pas nous mènent vers ce concert auquel je voulais absolument assister. la foule est présente, les rires, les discours en anglais, chinois, espagnol ou que sais-je, des échanges amicaux, romantiques, des battles de danse, et surtout, ce concert. hyunjin sur scène brillait, comme j’aimerais le faire plus tard. maintenant que j’ai trouvé ma passion, j’aimerais qu’elle ne me quitte jamais. a cette pensée, je laisse mon regard se promener sur le visage radieux de la patineuse. j’aimerais qu’elle ne me quitte jamais. cette phrase tourne en boucle dans ma tête, et je me laisse enivrer par l’euphorie du moment, les cris et les chantonnements à tue-tête. cette ambiance qui me fait vibrer, qui me fait me sentir enfin vivant. la vraie vie pour moi, c’est ici. une reprise de simple plan vient alors, un solo de guitare de la part de hyun jin et ses lèvres viennent percuter presque brutalement le micro. i found your picture looking through a book, it was the one i took when we were driving on sunset. c’était une de mes chansons favorites. et lorsque le refrain vient alors, les notes puissantes de la guitare de hyun jin reprirent et je vis seola le pointer du menton. a sa remarque et son appellation « oppa », j’ai tiqué sans le vouloir vraiment. penchant légèrement ma tête vers mon pote, je l’observe un instant. une pause et je resserre mon étreinte autour de son dos pour la rapprocher de moi. c’est seulement parce que j’ai peur de la perdre dans la foule, n’est-ce pas ? « oui, il gère. c’est mon hyung, il s’appelle hyun jin. » appréciant le concert comme il fallait, je détournais néanmoins souvent mon regard vers seola. voir son visage illuminé par le bonheur et le trop plein d’émotions que lui procurait ce moment, était pour moi une réelle victoire. mais une partie de moi voulait, inconsciemment, qu’elle me regarde de la même façon. qu’elle ait les mêmes étoiles dans les yeux lorsque je brandirais ma guitare en l’air et que mes doigts se déplaceront rapidement sur ses cordes musicales. « c’est ce que je veux faire, seola. je veux monter un groupe lorsque je serai le meilleur. » venant d’intégrer la yonsei cette année, je m’étais aussi inscris au club de musique. j’espérais briller dans ce domaine, plus que n’importe qui. « et tu pourrais en faire partie. » ai-je ajouté dans un léger chuchotement presque inaudible tant la musique était forte. si cela me permettait de passer plus de temps avec elle à l’avenir… le concert touchait déjà à sa fin lorsque je me suis penché vers l’oreille de seola pour chuchoter à nouveau, « alors, tu as aimé ? », les yeux brillants. la foule applaudit et hyun jin et sa bande s’inclinèrent sous les acclamations. ils descendirent de la scène et hyun jin vint me taper dans la main. « c’est pas trop tôt seo jun ! t’aurais presque manqué la meilleure des parties. » un léger rire sortit de mes lèvres. « je n’avais pas l’intention de manquer ça. » il jeta un coup d’œil à seola, que je tenais toujours machinalement proche de moi avant de lui adresser un grand sourire. « t’as ramené ta copine ? tu devrais faire les présentations. » mes yeux s’agrandirent presque immédiatement au son de sa voix. je relâchais mon emprise sur elle et laissais retomber machinalement mon bras dans le vide. « ce n’est pas… c’est ma voisine, elle s’appelle ryeo seola. » des rougeurs apparaissaient vaguement sur mes joues et je me mis à me gratter le crâne. il lui adressa un clin d’œil. « enchanté seola. je m'appelle hyun jin mais tu peux m'appeler jin. vous avez échappé au couvre-feu tous les deux ? vous avez fait comment ? » j’hausse un sourcil et tourne mes yeux malicieux vers ceux de seola. « il paraît que je suis un kidnappeur ou un prince charmant… au choix. » un drôle de prince charmant cela dit, alors je pencherais plus pour l'identité du brigand aventurier mais ce n'est pas moi qui choisi.
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