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Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin (ft Sol Ah)
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Re: Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin (ft Sol Ah) | Sam 13 Mar - 21:31 Citer EditerSupprimer
Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.
Sol Ah + Azriel
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@Ahn Sol AhTu l'écoutes te répondre, la trouvant spontanée et naturelle. Des qualités qui te font terriblement défaut et d'y être confronté te rappeler à quels points tu es sournois. Sa réplique n'est pas ambigu, sans double sens caché, elle partage simplement avec toi le fils de ces pensées et tu trouves ça touchant. C'est la première fois qu'une personne n'a pas d'intentions cachées à ton égard. Cela te surprend, d'autant plus lorsqu'elle exclame qu'elle aussi est coréano américaine. Tes pupilles s'agrandissent un peu plus, alors qu'elles sont déjà bien dilatées par la drogue et l'alcool. D'ailleurs c'est surement ces substances dans ton corps qui te font pouffer de rire, être si amical et bavard.
Oh c'est vrai toi aussi ! C'est génial !
Ta réaction est surement stupide et pourtant tu te sens encore plus proche d'elle. Peut-être parce qu'elle peut comprendre les problèmes d'intégrations que tu as vécu, peut-être a-t-elle vécu les mêmes. Cependant ton éducation t'empêche de lui poser la question directement. Tu as beau être curieux, tu as une certaine retenue sur le sujet, peut-être aussi parce qu'il est douloureux pour toi. Tu soupires d'autodérision lorsqu'elle te dit que ton prénom te va bien. Dans un sens c'est vrai que tu pourrais être considéré comme l'ange de la mort, mais pas dans le bon sens du terme. Tu n'es pas celui qui vient guider les âmes égarées vers la suite de leur voyage, non toi tu es plutôt celui qui les pousse dans le précipice. Heureusement elle change de sujet, évoluant ses lectures, lecture que tu connais car comme tout bon aristocrate, tu as du lire bon nombre de choses différentes. Il se trouve que tu apprécies le style fantasy, donc Pullan ne t'es pas étranger, comme la trilogie britannique de Lewis ou les deux trilogies françaises de Bottero. D'ailleurs tu pouffes de rire, trouvant la comparaison assez juste, bien qu'elle ne soit pas flagrante ce soir.
J'avoue que ça pourrait être moi, même si je préférerais être Will Parry.
Tu détournes les yeux un instant réellement gêné d'avouer être plutôt méchant que gentil, plutôt faible que fort. Quoi qu'il en soit ce soir tu as envie d'être fort pour elle et tu lui promets d'un regard de ne pas mourir là. Ces paroles te touchent, derrière sa jovialité elle a l'air sincèrement soucieuse. D'ailleurs elle est si chaleureuse avec toi que tu te sens un peu mieux, pas physiquement mais mentalement. A cet instant, ton regard plongé dans le sien, tu as l'impression de ne pas être seul. En général même noyé dans la foule, ton sentiment de solitude ne te quitte pas. Pourtant à ces côtés, c'est différent. Elle rayonne tellement qu'elle éloigne par sa simple présence les ombres qui rongent ton cœur. C'est surement pour ça que tu parviens à formuler ton mal être, parce qu'au lieu de t'envahir, tu as l'impression de l'observer avec un certain détachement. C'est peut-être la drogue qui te fait cet effet-là, quoi qu'il en soit tu te confies à elle, comme tu ne t'es jamais confié à personne.
Lorsqu'elle avoue qu'elle connait bien le souci d'être né dans la mauvaise famille, tu l'écoutes attentivement, comme envouté par ses paroles. Alors elle sait, elle sait ce que ça fait de ne pas être aimé de sa famille, d'être rejeté, abandonné par les gens qui sont censés vous aimez. Elle ne te décrit pas toute son histoire, mais tu as l'impression qu'elle peut comprendre ta peine. Est-ce que c'est pour ça que celle-ci te semble plus léger, parce que tu la partages avec elle. Tu esquisses même un sourire lorsqu'elle mentionne son frère. D'habitude ce mot déclenche d'autres émotions, pourtant dans sa bouche tu as l'impression qu'il retrouve du sens.
Tu as raison, on se choisit pas sa famille mais j'aurais aimé qu'au moins un d'eux m'aime, juste un, juste un peu...
C'est surement pour ça que tu essayes aussi fort d'être parfait aux yeux de tes parents, pour être un peu aimé. Est-ce que c'est pour ça que tu t'entêtes, que tu acceptes le clavaire qu'est ta vie, pour faire plaisir à tes parents ? Il doit y avoir du vrai, et aussi car tu ne sais pas faire autrement. C'est ce que tu comprends avec ses mots. Il est évident que tu ne sais pas ce que tu ferais si tu n'étais plus le fils de ton père, car si tu te rebelles, tu finiras renier comme tes frères et sœurs, encore plus seul.
Est-ce que...est-ce que tu crois qu'il veut mieux être seul que mal accompagné ?
Tu as tourné la tête vers elle, attendant sincèrement une réponse alors qu'au fond tu connais la réponse. En réalité dans tous les cas tu te sens seul, alors autant être seul et libre, même si cela te fait peur.
Lorsque le sujet dérive sur les animaux tu acquisses, étant d'accord avec elle. A tes yeux les animaux sont honnêtes et plus respectables que les êtres-humains. Certes la loi de nature est dure et ne laisse que peu de chance aux faibles, seulement elle te semble plus juste que celle qui règne de votre société. Tu fais malgré tout la moue lorsqu'elle parle de croire encore en l'humanité. Tu admets qu'il doit rester des gens bien dans ce monde, seulement ils doivent te fuir car tu ne croises pas leurs chemins. Elle est surement le premier ange qui crois ta route. Tu tiques quand elle parle de liberté, d'être soi et de briser les liens. Tu baisses la tête comme un chien fautif.
Je crois que...je ne sais plus vraiment qui je suis. J'ai été endoctriné pour être le digne hériter du conglomérat familiale et...je crois que je me suis perdu en chemin
Tu relèves les yeux en apprenant qu'elle connait bien les chiens. Ce n'est pas parce qu'elle possède un chien qu'elle doit les connaitre, combien de gens avec des animaux sont en réalité incapables de s'en occuper. En tout cas, cela vous faites un point commun, cette passion pour les animaux et ce point de vue qu'ils sont plus dignes de confiance que les êtres humain. D'ailleurs avec son parallèle, tu comprends que tu es peut être un connard parce que c'est le seul exemple que tu as eu. Heureusement elle repend en plaisantant, ce qui t'évite de t'apitoyer sur ton sort. Tu ris doucement à son explication sur ses talents. Tu ne peux pas en dire autant, en effet tu ne cuisines pas, tu ne fais rien de particulier. Bon c'est vrai que tu sais jouer de la musique parce que tu as été obligé d'apprendre, oui tu as aussi participé un art martial pendant longtemps. Au fond tu as beaucoup de cordes à ton arc, mais aucune qui ne te tienne réellement à cœur, sauf....Rox. Elle vise juste en parlant de lui et tu rougis en détournant la tête vers lui. Si tes larmes s'étaient taris en l'écoutant, tes yeux s'humidifient à nouveau, trahissant l'émotion de parler de lui
C'est le seul qui m'aime, ça devrait me suffit non ? Et pourtant je….il me mérite pas.
En effet tu as été bien en dessous de tes responsabilités avec lui ce soir. Que serait-il devenu si elle n'avait pas été là ? Cette pensée te faire frémir et tu l'appelles d'un claquement de langue pour le câliner. Tu l'enlaces et sa chaleur te fait du bien. Tes larmes roulent à nouveau sur tes joues alors que tu t'excuses en murmure auprès de lui.
Je suis désolé Rox, promis je vais faire attention. Tu peux remercier Sol Ah….Tu relèves les yeux vers elle. Sans toi je serais surement plus là. Merci. Tu as tenté de te lever, acceptant qu'elle le nourrice. Non, on est parti le ventre vide, je vais t'aide……ou pas…Dès que tu as bougé, tu as été pris de vertige, signe que ton corps te rappelle à l'ordre.
Oh c'est vrai toi aussi ! C'est génial !
Ta réaction est surement stupide et pourtant tu te sens encore plus proche d'elle. Peut-être parce qu'elle peut comprendre les problèmes d'intégrations que tu as vécu, peut-être a-t-elle vécu les mêmes. Cependant ton éducation t'empêche de lui poser la question directement. Tu as beau être curieux, tu as une certaine retenue sur le sujet, peut-être aussi parce qu'il est douloureux pour toi. Tu soupires d'autodérision lorsqu'elle te dit que ton prénom te va bien. Dans un sens c'est vrai que tu pourrais être considéré comme l'ange de la mort, mais pas dans le bon sens du terme. Tu n'es pas celui qui vient guider les âmes égarées vers la suite de leur voyage, non toi tu es plutôt celui qui les pousse dans le précipice. Heureusement elle change de sujet, évoluant ses lectures, lecture que tu connais car comme tout bon aristocrate, tu as du lire bon nombre de choses différentes. Il se trouve que tu apprécies le style fantasy, donc Pullan ne t'es pas étranger, comme la trilogie britannique de Lewis ou les deux trilogies françaises de Bottero. D'ailleurs tu pouffes de rire, trouvant la comparaison assez juste, bien qu'elle ne soit pas flagrante ce soir.
J'avoue que ça pourrait être moi, même si je préférerais être Will Parry.
Tu détournes les yeux un instant réellement gêné d'avouer être plutôt méchant que gentil, plutôt faible que fort. Quoi qu'il en soit ce soir tu as envie d'être fort pour elle et tu lui promets d'un regard de ne pas mourir là. Ces paroles te touchent, derrière sa jovialité elle a l'air sincèrement soucieuse. D'ailleurs elle est si chaleureuse avec toi que tu te sens un peu mieux, pas physiquement mais mentalement. A cet instant, ton regard plongé dans le sien, tu as l'impression de ne pas être seul. En général même noyé dans la foule, ton sentiment de solitude ne te quitte pas. Pourtant à ces côtés, c'est différent. Elle rayonne tellement qu'elle éloigne par sa simple présence les ombres qui rongent ton cœur. C'est surement pour ça que tu parviens à formuler ton mal être, parce qu'au lieu de t'envahir, tu as l'impression de l'observer avec un certain détachement. C'est peut-être la drogue qui te fait cet effet-là, quoi qu'il en soit tu te confies à elle, comme tu ne t'es jamais confié à personne.
Lorsqu'elle avoue qu'elle connait bien le souci d'être né dans la mauvaise famille, tu l'écoutes attentivement, comme envouté par ses paroles. Alors elle sait, elle sait ce que ça fait de ne pas être aimé de sa famille, d'être rejeté, abandonné par les gens qui sont censés vous aimez. Elle ne te décrit pas toute son histoire, mais tu as l'impression qu'elle peut comprendre ta peine. Est-ce que c'est pour ça que celle-ci te semble plus léger, parce que tu la partages avec elle. Tu esquisses même un sourire lorsqu'elle mentionne son frère. D'habitude ce mot déclenche d'autres émotions, pourtant dans sa bouche tu as l'impression qu'il retrouve du sens.
Tu as raison, on se choisit pas sa famille mais j'aurais aimé qu'au moins un d'eux m'aime, juste un, juste un peu...
C'est surement pour ça que tu essayes aussi fort d'être parfait aux yeux de tes parents, pour être un peu aimé. Est-ce que c'est pour ça que tu t'entêtes, que tu acceptes le clavaire qu'est ta vie, pour faire plaisir à tes parents ? Il doit y avoir du vrai, et aussi car tu ne sais pas faire autrement. C'est ce que tu comprends avec ses mots. Il est évident que tu ne sais pas ce que tu ferais si tu n'étais plus le fils de ton père, car si tu te rebelles, tu finiras renier comme tes frères et sœurs, encore plus seul.
Est-ce que...est-ce que tu crois qu'il veut mieux être seul que mal accompagné ?
Tu as tourné la tête vers elle, attendant sincèrement une réponse alors qu'au fond tu connais la réponse. En réalité dans tous les cas tu te sens seul, alors autant être seul et libre, même si cela te fait peur.
Lorsque le sujet dérive sur les animaux tu acquisses, étant d'accord avec elle. A tes yeux les animaux sont honnêtes et plus respectables que les êtres-humains. Certes la loi de nature est dure et ne laisse que peu de chance aux faibles, seulement elle te semble plus juste que celle qui règne de votre société. Tu fais malgré tout la moue lorsqu'elle parle de croire encore en l'humanité. Tu admets qu'il doit rester des gens bien dans ce monde, seulement ils doivent te fuir car tu ne croises pas leurs chemins. Elle est surement le premier ange qui crois ta route. Tu tiques quand elle parle de liberté, d'être soi et de briser les liens. Tu baisses la tête comme un chien fautif.
Je crois que...je ne sais plus vraiment qui je suis. J'ai été endoctriné pour être le digne hériter du conglomérat familiale et...je crois que je me suis perdu en chemin
Tu relèves les yeux en apprenant qu'elle connait bien les chiens. Ce n'est pas parce qu'elle possède un chien qu'elle doit les connaitre, combien de gens avec des animaux sont en réalité incapables de s'en occuper. En tout cas, cela vous faites un point commun, cette passion pour les animaux et ce point de vue qu'ils sont plus dignes de confiance que les êtres humain. D'ailleurs avec son parallèle, tu comprends que tu es peut être un connard parce que c'est le seul exemple que tu as eu. Heureusement elle repend en plaisantant, ce qui t'évite de t'apitoyer sur ton sort. Tu ris doucement à son explication sur ses talents. Tu ne peux pas en dire autant, en effet tu ne cuisines pas, tu ne fais rien de particulier. Bon c'est vrai que tu sais jouer de la musique parce que tu as été obligé d'apprendre, oui tu as aussi participé un art martial pendant longtemps. Au fond tu as beaucoup de cordes à ton arc, mais aucune qui ne te tienne réellement à cœur, sauf....Rox. Elle vise juste en parlant de lui et tu rougis en détournant la tête vers lui. Si tes larmes s'étaient taris en l'écoutant, tes yeux s'humidifient à nouveau, trahissant l'émotion de parler de lui
C'est le seul qui m'aime, ça devrait me suffit non ? Et pourtant je….il me mérite pas.
En effet tu as été bien en dessous de tes responsabilités avec lui ce soir. Que serait-il devenu si elle n'avait pas été là ? Cette pensée te faire frémir et tu l'appelles d'un claquement de langue pour le câliner. Tu l'enlaces et sa chaleur te fait du bien. Tes larmes roulent à nouveau sur tes joues alors que tu t'excuses en murmure auprès de lui.
Je suis désolé Rox, promis je vais faire attention. Tu peux remercier Sol Ah….Tu relèves les yeux vers elle. Sans toi je serais surement plus là. Merci. Tu as tenté de te lever, acceptant qu'elle le nourrice. Non, on est parti le ventre vide, je vais t'aide……ou pas…Dès que tu as bougé, tu as été pris de vertige, signe que ton corps te rappelle à l'ordre.
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Re: Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin (ft Sol Ah) | Ven 19 Mar - 22:04 Citer EditerSupprimer
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Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.
Sol Ah + Azriel
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@Im Azriel[i]« La jeune femme laissa échapper un bâillement. Elle jeta un rapide coup d’œil à sa montre. La petite aiguille avait fait deux tours du cadran depuis qu’elle avait quitté la SPA. Le temps avait filé sans qu’elle ne le remarque. Son regard se posa sur la vitre, la ville était illuminée, cette vision n’arrivait jamais à totalement l’apaiser. Souvent, elle se demandait ce que faisait les gens, là dehors, si certains vivaient es choses fortes, comme elle en avait vécu enfant. Tant de vies... Tant d’histoires possible… La brunette chassa rapidement ces idées de sa tête pour se concentrer sur son patient du soir. Il commençait à être plus lucide, ce qui la rassurait sur son état de santé. Elle n’était pas médecin, mais visiblement ce qu’elle lui avait donné, commençait à faire effet.
Sol Ah est assez surprise de se trouver des points communs avec Azriel. C’est surprenant, mais assez amusant, et comme elle a tendance à croire au destin, elle ne peut pas s’empêcher de se dire qu’elle ne la peut-être pas rencontré pour rien. Si ça trouve, elle était là pour le sauver, à ce moment précis. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres à cette idée. La vie est pleine de surprises et elle est heureusement si elle a réussi à sauver la vie d’une personne.
« Oui, mais je ne me souviens plus trop des Etats Unis. Après la mort de mon père, on y est plus jamais allés. Depuis, on a perdu le contact, et c’est sûrement pas plus mal. » Pour le moment, la jeune femme n’avait pas envie d’y retourner, cela changerait peut-être… Mais les Etats Unis lui rappelait trop son père pour le moment. « Et je parle très mal anglais. » laissa t’elle échapper avant de dire quelques mots dans la langue de Shakespeare d’une manière très approximative.
« J’aime bien Will, mais mon personnage préféré c’est Iorek Byrnison » Rien de très surprenant quand on connaissait Sol Ah et sa passion pour le monde du vivant. Et puis, petite, elle aurait adorait avoir un ami ours polaire pour la protéger. « J’ai longtemps rêvé d’avoir un daemon, hélas, notre monde est beaucoup moins magique, mais je l’aime bien quand même. » dit-elle d’un ton rêveur, les pensées perdues dans un monde merveilleux dominé par une magie ancienne et puissante.
Sol Ah s’étire doucement, elle sent bien que la fatigue continue à la gagner, mais elle n’a pas envie de s’endormir tout de suite, alors elle se met à lutter contre le sommeil. Une lutte qu’elle sait déjà perdue d’avance, car la jeune femme est un vrai loir. Passé une certaine heure, son corps la lâche et elle est capable de s’endormir n’importe ou.
Avec tendresse, elle l’observe, un peu comme on regarderait un enfant triste pour lui redonner le sourire. « On veut tous être aimé, c’est normal. Je suis certaine qu’ils t’aiment, peut-être à leur manière, mais parfois ça ne fait pas tout… Parfois, il faut briser ses chaînes pour grandir. On arrive quelques fois à réparer ce qui est brisé, mais le plus important, c’est de s’aimer soi-même. Et puis je suis certaine que beaucoup de gens t’aiment et tu ne les vois pas. » La jeune femme espère lui redonner un peu de courage, mais elle sait que ce qui vit n’est pas facile. Contrairement à elle, Sol Ah a fait le deuil de sa famille il y a longtemps, maintenant, elle a réussi à se créer la sienne, même si elle n’est pas parfaite, elle l’aime comme elle l’est.
« J’en suis sûre… J’ai vu les dégâts que cela causait... » Elle marque une pause, pendant quelques secondes, son corps se met à trembler. Ses souvenirs la ramènent des années auparavant quand les coups pleuvent sur le corps si frêle de sa mère. Des années encore, son corps se souvient de la peur qui la terrifiait tant qu’elle se collait contre son frère en se cachant sous la couette. « Alors oui, il vaut mieux être seul que mal accompagné. Et puis dans le fond, on a pas besoin de beaucoup de gens, il suffit parfois d’une personne et ça nous suffit. » dit-elle avec un sourire au coin de ses lèvres.
Attentive, elle l’écoute avec patience. Elle ne sait pas ce que ça fait d’être héritière et à vrai dire cela l’arrange bien. Elle préfère ne pas imaginer la pression qu’on peut avoir sur ses épaules, quand on porte tout le poids de l’héritage familial. « Tu sais, tu ne leur appartiens pas, tu t’appartiens, et même si ce n’est pas facile, c’est ta vie… Je ne connais pas bien ce monde, pas du tout même, mais je pense qu’on ne peut pas obliger quelqu’un à vivre une vie qu’il ne désire pas. Cela peut marché parfois, mais à un moment, je suis sûre que la personne se réveille… Enfin, je l’espère, on a qu’une vie, c’est tellement dommage de passer à côté. »
Alors qu’ils discutent, les chiens arrivent à se faire comprendre. En particulier Pedro qui semble ne pas apprécier que ses croquettes mettent autant de temps à arriver. « Dis pas ça, il te mérite et toi aussi, il est toujours là et toi, tu dois tenir pour lui, parce que sans toi, il n’aura plus personne. Je travaille en SPA c’est tellement dur quand des chiens arrivent après le décès de leur maître... » Cette idée lui donne envie de pleurer, mais la jeune femme tient bon. « Tu n’as pas mangé non plus ? » dit elle en se levant pour attraper une deuxième gamelle. « Non, reste là ou tu es, je peux m’en occuper. » Il ne lui faut pas longtemps pour remplir les deux gamelles et nourrir les poilus. Sol Ah prend rapidement les commandes de la cuisine. Elle se contente de faire des nouilles instantanées, elle n’a pas l’énergie de faire autres choses. Quelques minutes, plus tard, elle revient au chevet d’ Azriel et s’assoit à côté de lui. « Tiens, c’est pas grand-chose, mais au moins tu auras quelques choses dans le ventre. » Elle l’attrape doucement et l’aide à se redresser pour qu’il se retrouve en position assise. « Tu seras mieux comme ça, j’espère que ta tête ne tourne pas trop, mais vaut mieux que tu manges. » Sol Ah ne met pas longtemps à plonger ses baguettes dans son ramen. Elle avale sa première bouchée avant de briser le silence. « Alors Az, je peux t’appeler Az ? Ça sonne bien ? Hmmm tu fais quoi dans la vie quand je ne te sauve pas ? » dit-elle d’une voix amusée et quelque peu curieuse.
Sol Ah est assez surprise de se trouver des points communs avec Azriel. C’est surprenant, mais assez amusant, et comme elle a tendance à croire au destin, elle ne peut pas s’empêcher de se dire qu’elle ne la peut-être pas rencontré pour rien. Si ça trouve, elle était là pour le sauver, à ce moment précis. Un petit sourire se dessine sur ses lèvres à cette idée. La vie est pleine de surprises et elle est heureusement si elle a réussi à sauver la vie d’une personne.
« Oui, mais je ne me souviens plus trop des Etats Unis. Après la mort de mon père, on y est plus jamais allés. Depuis, on a perdu le contact, et c’est sûrement pas plus mal. » Pour le moment, la jeune femme n’avait pas envie d’y retourner, cela changerait peut-être… Mais les Etats Unis lui rappelait trop son père pour le moment. « Et je parle très mal anglais. » laissa t’elle échapper avant de dire quelques mots dans la langue de Shakespeare d’une manière très approximative.
« J’aime bien Will, mais mon personnage préféré c’est Iorek Byrnison » Rien de très surprenant quand on connaissait Sol Ah et sa passion pour le monde du vivant. Et puis, petite, elle aurait adorait avoir un ami ours polaire pour la protéger. « J’ai longtemps rêvé d’avoir un daemon, hélas, notre monde est beaucoup moins magique, mais je l’aime bien quand même. » dit-elle d’un ton rêveur, les pensées perdues dans un monde merveilleux dominé par une magie ancienne et puissante.
Sol Ah s’étire doucement, elle sent bien que la fatigue continue à la gagner, mais elle n’a pas envie de s’endormir tout de suite, alors elle se met à lutter contre le sommeil. Une lutte qu’elle sait déjà perdue d’avance, car la jeune femme est un vrai loir. Passé une certaine heure, son corps la lâche et elle est capable de s’endormir n’importe ou.
Avec tendresse, elle l’observe, un peu comme on regarderait un enfant triste pour lui redonner le sourire. « On veut tous être aimé, c’est normal. Je suis certaine qu’ils t’aiment, peut-être à leur manière, mais parfois ça ne fait pas tout… Parfois, il faut briser ses chaînes pour grandir. On arrive quelques fois à réparer ce qui est brisé, mais le plus important, c’est de s’aimer soi-même. Et puis je suis certaine que beaucoup de gens t’aiment et tu ne les vois pas. » La jeune femme espère lui redonner un peu de courage, mais elle sait que ce qui vit n’est pas facile. Contrairement à elle, Sol Ah a fait le deuil de sa famille il y a longtemps, maintenant, elle a réussi à se créer la sienne, même si elle n’est pas parfaite, elle l’aime comme elle l’est.
« J’en suis sûre… J’ai vu les dégâts que cela causait... » Elle marque une pause, pendant quelques secondes, son corps se met à trembler. Ses souvenirs la ramènent des années auparavant quand les coups pleuvent sur le corps si frêle de sa mère. Des années encore, son corps se souvient de la peur qui la terrifiait tant qu’elle se collait contre son frère en se cachant sous la couette. « Alors oui, il vaut mieux être seul que mal accompagné. Et puis dans le fond, on a pas besoin de beaucoup de gens, il suffit parfois d’une personne et ça nous suffit. » dit-elle avec un sourire au coin de ses lèvres.
Attentive, elle l’écoute avec patience. Elle ne sait pas ce que ça fait d’être héritière et à vrai dire cela l’arrange bien. Elle préfère ne pas imaginer la pression qu’on peut avoir sur ses épaules, quand on porte tout le poids de l’héritage familial. « Tu sais, tu ne leur appartiens pas, tu t’appartiens, et même si ce n’est pas facile, c’est ta vie… Je ne connais pas bien ce monde, pas du tout même, mais je pense qu’on ne peut pas obliger quelqu’un à vivre une vie qu’il ne désire pas. Cela peut marché parfois, mais à un moment, je suis sûre que la personne se réveille… Enfin, je l’espère, on a qu’une vie, c’est tellement dommage de passer à côté. »
Alors qu’ils discutent, les chiens arrivent à se faire comprendre. En particulier Pedro qui semble ne pas apprécier que ses croquettes mettent autant de temps à arriver. « Dis pas ça, il te mérite et toi aussi, il est toujours là et toi, tu dois tenir pour lui, parce que sans toi, il n’aura plus personne. Je travaille en SPA c’est tellement dur quand des chiens arrivent après le décès de leur maître... » Cette idée lui donne envie de pleurer, mais la jeune femme tient bon. « Tu n’as pas mangé non plus ? » dit elle en se levant pour attraper une deuxième gamelle. « Non, reste là ou tu es, je peux m’en occuper. » Il ne lui faut pas longtemps pour remplir les deux gamelles et nourrir les poilus. Sol Ah prend rapidement les commandes de la cuisine. Elle se contente de faire des nouilles instantanées, elle n’a pas l’énergie de faire autres choses. Quelques minutes, plus tard, elle revient au chevet d’ Azriel et s’assoit à côté de lui. « Tiens, c’est pas grand-chose, mais au moins tu auras quelques choses dans le ventre. » Elle l’attrape doucement et l’aide à se redresser pour qu’il se retrouve en position assise. « Tu seras mieux comme ça, j’espère que ta tête ne tourne pas trop, mais vaut mieux que tu manges. » Sol Ah ne met pas longtemps à plonger ses baguettes dans son ramen. Elle avale sa première bouchée avant de briser le silence. « Alors Az, je peux t’appeler Az ? Ça sonne bien ? Hmmm tu fais quoi dans la vie quand je ne te sauve pas ? » dit-elle d’une voix amusée et quelque peu curieuse.
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Re: Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin (ft Sol Ah) | Lun 29 Mar - 22:20 Citer EditerSupprimer
Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.
Sol Ah + Azriel
▼▲▼
@Ahn Sol AhTu l'écoutes parle de son ancienne vie en Amérique. Tu esquisses un sourire crispé, ne voulant pas poser plus de questions. Peut-être qu'elle te dit ne pas avoir de souvenirs parce qu'ils sont mauvais, en tout cas tu comprends que c'est un sujet sensible. Comme pour compatir, tu ajoutes donc.
Moi non plus je n'ai pas de souvenirs là-bas, je suis content d'être parti aussi.
C'est peut être égoïste de lui avouer ça. Tu as beau être un peu plus lucide au fil des minutes, l'alcool coule toujours dans ton sang et tu es un peu désinhibé. C'est peut-être pour ça que tu ris légèrement lorsqu'elle avoue parler très mal anglais. C'est sans réfléchir trois secondes que tu reprends.
Je pourrais t'aider si tu as besoin.
Lorsque la conversation se détourne sur un sujet plus littéraire et à la fois fantastique. Tu soupires en approuvant. Toi aussi tu aurais aimé vivre dans un monde différent avec un daemon pour t'épauler, comme ça tu ne saurais jamais seul. Ton regard se porte sur Rox et tu te dis qu'en fait tu l'as ton daemon et Sol Ah aussi. Tu lui indiques les chiens d'un signe de tête avec un sourire idiot.
Ils sont un peu eux nos daemons non ? Ne dit-on pas les animaux sont le reflet de leurs maitres.
Tu l'écoutes ensuite répondre à tes interrogations. Ton cerveau doit ressembler à un éponge parce que tout ce qu'elle te dit, tu as l'impression de le comprendre. C'est comme si l'information était déjà là mais qu'elle n'avait pas été traitée. Tu sais que ton frère t'aime, d'une certaine façon, sinon il n'aurait pas pris soin de toi ce soir-là. Encore un soir ou tu as failli passer l'arme à gauche. Il est évident que ta sœur t'aime encore, sans cela elle ne chercherait pas à reprendre contact. Tu dois bien avoir quelques vrais amis dans le tas de gens avec qui tu traines et pourtant tu t'enfermes dans ton rôle de victime, parce que tu souffres. Oui tu souffres du rôle que tu dois jouer et par-dessus tout, tu ne t'aimes pas. Tu ne supportes pas l'image que tu renvois de toi. Au fond t'es loin d'être arrogant et hautain, si tu as choisi médecine c'est bien pour aider les autres, car, quelque part, bien enfouie sous une couche de paillette, il y a un enfant généreux et gentil. Tu poses un regard sur elle, des questions plein la tête, comment s'aimer ? Comment retrouver l'enfant qui est en toi ? Malgré tous ses questionnements, en l'observant tu lui souris simplement.
Merci Sol Ah.
Merci pour tes mots et d'être là tout simplement. C'est ce que doit révéler la lueur de réconfort qui brille dans tes yeux. Cependant tu te sens mal lorsqu'elle enchaine, ponctuant sa réponse d'un silence. Si tu avais été dans ton état normal, tu aurais surement remarqué ces tremblements, parce que tu es quelqu'un d'observateur. Seulement ce soir c'est plutôt ton instinct qui te parle et plus que de le voir, tu ressens son mal être. Tu as envie d'inverser les rôles et de la réconforter, sans savoir comment faire. Aussi tu réponds simplement à son sourire triste par un rictus tendre. Tu acquisses signe que tu comprends l'importance de ses paroles.
C'est à toi d'être pris de tremblements quand le sujet revient sur toi. Tu secoues la tête lorsqu'elle dit que personne ne peut forcer quelqu'un. En réalité il n'y a qu'un maître en ce bas monde, c'est l'argent. Pour l'argent les gens sont prêts à n'importe quoi. N'est-ce pas pour ça que les gens vivent, pour gagner de l'argent. Qu'importe la classe sociale ou le milieu, c'est partout pareil, l'argent a un pouvoir sur les gens, jusqu'à en faire des esclaves. Et c'est bien ton cas, tes parents s'achètent ta vie et tu n'as pas les moyens de lutter. Quoi que tu as commencé et tu réalises ça uniquement maintenant. Tu pensais faire des investissements pour t'amuser, mais au fond, si ces derniers t'apportent l'indépendance financière alors peut être que....peut être que tu pourrais récupérer ta vie.
Tu as raison mais c'est pas facile de briser des chaines.
Tu baisses les yeux honteux d'être aussi lâche et irresponsable pour Rox. Lorsqu'elle mentionne la SPA, tu serres les dents et dans ton cœur tu te promets de ne plus faire de bêtises, car Rox ne mérite pas d'hurler à la mort parce que tu ne reviendrais pas. Pour seule réponse, tu murmures.
Pardon.
Cela s'adresse à Rox qui a la tête sur tes genoux, mais aussi à Sol Ah. Son activité à la SPA n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd et tu te sens coupable de lui avoir montré la pire partie de toi, celle qui a failli abandonner le seul être vivant qui compte à tes yeux. Tu confirmes d'un signe de tête que tu n'as pas mangé, trop honteux pour prendre la parole. D'ailleurs plus que des mots tu veux agir et tu essayes de te lever, mais ton corps te rappeler à l'ordre assez vite. Contrairement aux apparences, tu as beau pouvoir tenir une conversation, physiquement ce n'est pas encore ça. En réalité même tes idées s'embrouillent dans ta tête. Parler avec elle te chamboule, c'est autant déstabilisant qu'instructif. Tu as l'impression de ne pas t'être livré comme ça depuis longtemps, jamais peut être. Tu l'observes s'éloigner une lueur d'admiration dans les yeux. Elle a l'air forte, intelligente et indépendant, tout ce qui te fait peur chez une femme et en même temps c'est parce que tu voudrais être comme ça.
Quand elle t'aide à te lever, tu frémis en sentant la chaleur de ses mains sur toi. C'est peut-être parce qu'elle vient d'amener deux bols brulantes. Quoi qu'il en soit sa présente te réchauffe le cœur et fait gargouiller ton ventre, à moins que cela soit la faim.
Merci Sol Ah, tu es vraiment un ange.
Tu lui offre un regard reconnaissant avant de lui souhaiter bon appétit. Les chiens ne vous ont pas attendu et ont presque fini alors que vous commencez. Tu souffles sur tes nouilles avant d'avaler la première bouchée. Elle a raison, encore une fois, cela te fait du bien. Tu la rassures sur ton état d'un regard, alors que c'est à son tour de te questionner. Le surnom qu'elle emploie tu ne l'acceptais plus. La dernière a t'avoir appelé comme ça c'était ta sœur. Cela te fait drôle de l'entendre à nouveau et quelque part cela apaise ton cœur. Tu approuves le surnom d'un signe de tête avant d'esquisser un sourire avec un soupire triste. Qu'est-ce que tu fais de ta vie ? A part sombrer, pas grand-chose.
Je suis en médecine, en général c'est moi qui aide les gens, ironique non ?
Tu pouffes de rire, en continuant le repas. Tu n'es pas franchement fier de ton domaine d'étude, simplement parce que ce n'est pas toi qui l'a choisi. Enfin un peu, tu as pu faire un choix parmi les carrières proposées par ton père. Quoi qu'il en soit, tu n'es pas réellement à l'aise de parler de ça, peut-être parce que tu n'es pas certain de pouvoir finir tes études. Il y a de fortes chances pour que ton père te place à la tête de l'entreprise familiale plutôt. La moindre erreur de parcours, un examen raté ou un redoublement serait une bonne excuse pour ça. De toute façon est-ce que tu veux réellement devenir médecin et sauver des gens ? Encore une question à laquelle tu n'as pas la réponse. D'ailleurs tu changes de sujet, revenant plutôt sur elle.
Et toi, qu'est-ce que tu fais à part sauver des gens comme moi ? Tu travailles avec les animaux ?
Moi non plus je n'ai pas de souvenirs là-bas, je suis content d'être parti aussi.
C'est peut être égoïste de lui avouer ça. Tu as beau être un peu plus lucide au fil des minutes, l'alcool coule toujours dans ton sang et tu es un peu désinhibé. C'est peut-être pour ça que tu ris légèrement lorsqu'elle avoue parler très mal anglais. C'est sans réfléchir trois secondes que tu reprends.
Je pourrais t'aider si tu as besoin.
Lorsque la conversation se détourne sur un sujet plus littéraire et à la fois fantastique. Tu soupires en approuvant. Toi aussi tu aurais aimé vivre dans un monde différent avec un daemon pour t'épauler, comme ça tu ne saurais jamais seul. Ton regard se porte sur Rox et tu te dis qu'en fait tu l'as ton daemon et Sol Ah aussi. Tu lui indiques les chiens d'un signe de tête avec un sourire idiot.
Ils sont un peu eux nos daemons non ? Ne dit-on pas les animaux sont le reflet de leurs maitres.
Tu l'écoutes ensuite répondre à tes interrogations. Ton cerveau doit ressembler à un éponge parce que tout ce qu'elle te dit, tu as l'impression de le comprendre. C'est comme si l'information était déjà là mais qu'elle n'avait pas été traitée. Tu sais que ton frère t'aime, d'une certaine façon, sinon il n'aurait pas pris soin de toi ce soir-là. Encore un soir ou tu as failli passer l'arme à gauche. Il est évident que ta sœur t'aime encore, sans cela elle ne chercherait pas à reprendre contact. Tu dois bien avoir quelques vrais amis dans le tas de gens avec qui tu traines et pourtant tu t'enfermes dans ton rôle de victime, parce que tu souffres. Oui tu souffres du rôle que tu dois jouer et par-dessus tout, tu ne t'aimes pas. Tu ne supportes pas l'image que tu renvois de toi. Au fond t'es loin d'être arrogant et hautain, si tu as choisi médecine c'est bien pour aider les autres, car, quelque part, bien enfouie sous une couche de paillette, il y a un enfant généreux et gentil. Tu poses un regard sur elle, des questions plein la tête, comment s'aimer ? Comment retrouver l'enfant qui est en toi ? Malgré tous ses questionnements, en l'observant tu lui souris simplement.
Merci Sol Ah.
Merci pour tes mots et d'être là tout simplement. C'est ce que doit révéler la lueur de réconfort qui brille dans tes yeux. Cependant tu te sens mal lorsqu'elle enchaine, ponctuant sa réponse d'un silence. Si tu avais été dans ton état normal, tu aurais surement remarqué ces tremblements, parce que tu es quelqu'un d'observateur. Seulement ce soir c'est plutôt ton instinct qui te parle et plus que de le voir, tu ressens son mal être. Tu as envie d'inverser les rôles et de la réconforter, sans savoir comment faire. Aussi tu réponds simplement à son sourire triste par un rictus tendre. Tu acquisses signe que tu comprends l'importance de ses paroles.
C'est à toi d'être pris de tremblements quand le sujet revient sur toi. Tu secoues la tête lorsqu'elle dit que personne ne peut forcer quelqu'un. En réalité il n'y a qu'un maître en ce bas monde, c'est l'argent. Pour l'argent les gens sont prêts à n'importe quoi. N'est-ce pas pour ça que les gens vivent, pour gagner de l'argent. Qu'importe la classe sociale ou le milieu, c'est partout pareil, l'argent a un pouvoir sur les gens, jusqu'à en faire des esclaves. Et c'est bien ton cas, tes parents s'achètent ta vie et tu n'as pas les moyens de lutter. Quoi que tu as commencé et tu réalises ça uniquement maintenant. Tu pensais faire des investissements pour t'amuser, mais au fond, si ces derniers t'apportent l'indépendance financière alors peut être que....peut être que tu pourrais récupérer ta vie.
Tu as raison mais c'est pas facile de briser des chaines.
Tu baisses les yeux honteux d'être aussi lâche et irresponsable pour Rox. Lorsqu'elle mentionne la SPA, tu serres les dents et dans ton cœur tu te promets de ne plus faire de bêtises, car Rox ne mérite pas d'hurler à la mort parce que tu ne reviendrais pas. Pour seule réponse, tu murmures.
Pardon.
Cela s'adresse à Rox qui a la tête sur tes genoux, mais aussi à Sol Ah. Son activité à la SPA n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd et tu te sens coupable de lui avoir montré la pire partie de toi, celle qui a failli abandonner le seul être vivant qui compte à tes yeux. Tu confirmes d'un signe de tête que tu n'as pas mangé, trop honteux pour prendre la parole. D'ailleurs plus que des mots tu veux agir et tu essayes de te lever, mais ton corps te rappeler à l'ordre assez vite. Contrairement aux apparences, tu as beau pouvoir tenir une conversation, physiquement ce n'est pas encore ça. En réalité même tes idées s'embrouillent dans ta tête. Parler avec elle te chamboule, c'est autant déstabilisant qu'instructif. Tu as l'impression de ne pas t'être livré comme ça depuis longtemps, jamais peut être. Tu l'observes s'éloigner une lueur d'admiration dans les yeux. Elle a l'air forte, intelligente et indépendant, tout ce qui te fait peur chez une femme et en même temps c'est parce que tu voudrais être comme ça.
Quand elle t'aide à te lever, tu frémis en sentant la chaleur de ses mains sur toi. C'est peut-être parce qu'elle vient d'amener deux bols brulantes. Quoi qu'il en soit sa présente te réchauffe le cœur et fait gargouiller ton ventre, à moins que cela soit la faim.
Merci Sol Ah, tu es vraiment un ange.
Tu lui offre un regard reconnaissant avant de lui souhaiter bon appétit. Les chiens ne vous ont pas attendu et ont presque fini alors que vous commencez. Tu souffles sur tes nouilles avant d'avaler la première bouchée. Elle a raison, encore une fois, cela te fait du bien. Tu la rassures sur ton état d'un regard, alors que c'est à son tour de te questionner. Le surnom qu'elle emploie tu ne l'acceptais plus. La dernière a t'avoir appelé comme ça c'était ta sœur. Cela te fait drôle de l'entendre à nouveau et quelque part cela apaise ton cœur. Tu approuves le surnom d'un signe de tête avant d'esquisser un sourire avec un soupire triste. Qu'est-ce que tu fais de ta vie ? A part sombrer, pas grand-chose.
Je suis en médecine, en général c'est moi qui aide les gens, ironique non ?
Tu pouffes de rire, en continuant le repas. Tu n'es pas franchement fier de ton domaine d'étude, simplement parce que ce n'est pas toi qui l'a choisi. Enfin un peu, tu as pu faire un choix parmi les carrières proposées par ton père. Quoi qu'il en soit, tu n'es pas réellement à l'aise de parler de ça, peut-être parce que tu n'es pas certain de pouvoir finir tes études. Il y a de fortes chances pour que ton père te place à la tête de l'entreprise familiale plutôt. La moindre erreur de parcours, un examen raté ou un redoublement serait une bonne excuse pour ça. De toute façon est-ce que tu veux réellement devenir médecin et sauver des gens ? Encore une question à laquelle tu n'as pas la réponse. D'ailleurs tu changes de sujet, revenant plutôt sur elle.
Et toi, qu'est-ce que tu fais à part sauver des gens comme moi ? Tu travailles avec les animaux ?
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Re: Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin (ft Sol Ah) | Dim 4 Avr - 22:11 Citer EditerSupprimer
Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.
Sol Ah + Azriel
▼▲▼
@Im AzrielSol Ah est assez heureuse de rencontrer quelqu’un avec qui elle semble avoir des points communs, mais la situation reste tout de même étrange. Il ne faut pas oublier que deux heures avant, elle l’a rencontré à moitié mort dans la rue. Pour autant, la capacité de Sol Ah a voir le bon côté des choses suffit à ce qu’elle passe au dessus de sa première impression. Des drogués, elle en a connu, elle sait qu’ils cachent souvent des blessures profondes, on ne tombe pas dans la drogue comme ça. Plus elle parle avec lui et plus elle ressent de la souffrance, elle a même l’impression de pouvoir la toucher et cela l’attriste profondément. La brune le sait, elle aurait pu se trouver à la place d’Azriel, elle avait juste eu plus de chance. Eren l’avait protégé comme elle l’avait fait pour lui. Dans son malheur, la chance de Sol Ah c’était d’avoir son frère. Azriel lui semblait n’avoir personne, du moins personne pour réussir à le maintenir à flot et cela attristait Sol Ah. Elle aurait aimé lui dire qu’il est possible de faire confiance à des gens, que tous ne sont pas mauvais, mais elle savait ce que cela pouvait représenter d’accorder sa confiance. Elle le faisait rarement, jamais en fait. Derrière son joli sourire, Sol Ah se méfiait toujours, la seule personne en qui elle avait totalement confiance, c’était Eren et personne d’autres.
Elle laissa échapper un rire amusé quand il lui avoua qu’il aimait Rox et qu’il l’aimait bien. Cela la toucha, peut-être même un peu trop. Elle esquissa un sourire avant d’ajouter. « Alors c’est déjà ça, même si c’est assez offensant de passer après un chien. » dit-elle d’une voix amusée sans le penser. « Tu devrais essayer de prendre le temps. Dans une journée, réfléchir à ce qui te ferait vraiment plaisir, boire un verre avec des amis ? Manger un ramen ? Écouter une musique ? Faire la sieste ? Te balader avec Rox. Pas besoin que cela soit extraordinaire, il faut juste que ça te fasse plaisir. Moi par exemple, j’aime beaucoup me poser dans un endroit calme, dans un parc, je regard la nature, je m’émerveille d’un oiseau, ou je m’amuse à donner vie aux nuages. Ça peut paraître assez simpliste et enfantin, mais ça me fait du bien. » Cela n’aiderait peut-être pas Azriel, mais cela pourrait lui donner des pistes. Du moins elle l’espérait. « Il n’y a pas quelque chose que tu aimes dans la vie ? La musique ? Le cinéma ? Les animaux? La nourriture ? » Pour elle, c’était un peu tout ça. Avouons le, Sol Ah aimait beaucoup de choses dans la vie, ce qui facilitait son joie et lui permettait d’agrémenter son existence de nombreux petits bonheurs quotidiens.
Attentive, elle écoute ce qu’il dit. Sol Ah est finalement assez mal placée pour le comprendre, car elle a toujours eu la chance d’être libre. Eren lui laisse la possibilité d’étudier ce qu’elle désire sans lui mettre la pression alors que c’est lui qui paie ses études. Elle savait déjà que c’était un privilège, en écoutant Azriel, elle mesure encore plus la chance qu’elle a. « J’aimerai te dire que tu es libre de choisir le métier que tu veux, mais tu n’as sûrement pas la possibilité de le faire... » dit-elle avec une certaine déception. « Pourquoi tu ne te sens pas à ta place ? Parce que c’est ton père qui a choisi cette voix ? Tu pourrais peut-être essayer de la faire changer d’avis même si c’est pas facile…. Tu voudrais pas être vétérinaire ? Tu sembles aimer les animaux, ça pourrait être une sorte de juste milieu. Chirurgie, mais sur les animaux. » Bon sur le coup, ce n’était peut-être pas la meilleure idée, mais bon ça en était une au moins. En y pensant Azriel était sûrement né dans des draps en or, mais il était prisonnier. Il ne pourrait sûrement jamais vivre comme il le désirait, ni épouser une fille comme. D’ailleurs elle se demandait bien pourquoi elle venait à penser à ça. Elle repoussa cette idée d’un coup de pied avant de faire de nouveau attendre sa voix. « En tout cas moi je ne pourrais jamais faire ce que tu fais, il faut beaucoup de courage pour essayer de sauver des vies. Je n’arriverai jamais à supporter la mort des gens. Côtoyer la mort de si près, ça ne doit pas être facile. »
« j’espère ! » dit elle en s’imaginant à la première du film ou une de ses chansons passerait sur la bande originale, mais bon elle avait encore beaucoup de travail avant d’en arriver là. Déjà il fallait qu’elle termine ses études et elle avait encore pas mal d’années devant elle. « Oh c’est gentil, merci ! » dit-elle tout heureuse qui complimente son travail. « J’adore dessiner, je le fais depuis que je suis toute petite, j’ai hésité à choisir le dessin en orientation professionnel, mais la musique l’a remporté, mais peut-être que j’arriverais à mêler les deux... » dit-elle sans vraiment être sure d’y arriver. « Oh t’inquiète pas, je ne peux pas arrêter, c’est impossible, j’en ai besoin pour me sentir bien, comme la musique, ça fait partie de moi. »
Aussi étrange que cela puisse paraître, Sol Ah qui n’aime pas particulièrement le contact physique, souvenir d’une époque, laisse le garçon possédait sa tête contre son épaule. Elle attend comme ça quelque temps jusqu’à ce qu’il soit endormi. Puis doucement elle laisse glisser sa tête contre un coussin qu’elle a préalablement posé sur l’accoudoir du canapé. Elle remonte doucement la couverture pour ne pas qu’il est froid. L’idée de partir se coucher dans sa chambre lui passe bien par la tête, mais elle préfère rester à côté d’Azriel. Elle a compris à quel point il est seul et cette nuit, elle n’a pas envie qu’il le soit. Et puis, elle aussi déteste la solitude, alors, elle se love sur le fauteuil qui se trouve juste à côté de celui ou il s’est endormi et sombre à son tour dans les bras de Morphée.
Elle laissa échapper un rire amusé quand il lui avoua qu’il aimait Rox et qu’il l’aimait bien. Cela la toucha, peut-être même un peu trop. Elle esquissa un sourire avant d’ajouter. « Alors c’est déjà ça, même si c’est assez offensant de passer après un chien. » dit-elle d’une voix amusée sans le penser. « Tu devrais essayer de prendre le temps. Dans une journée, réfléchir à ce qui te ferait vraiment plaisir, boire un verre avec des amis ? Manger un ramen ? Écouter une musique ? Faire la sieste ? Te balader avec Rox. Pas besoin que cela soit extraordinaire, il faut juste que ça te fasse plaisir. Moi par exemple, j’aime beaucoup me poser dans un endroit calme, dans un parc, je regard la nature, je m’émerveille d’un oiseau, ou je m’amuse à donner vie aux nuages. Ça peut paraître assez simpliste et enfantin, mais ça me fait du bien. » Cela n’aiderait peut-être pas Azriel, mais cela pourrait lui donner des pistes. Du moins elle l’espérait. « Il n’y a pas quelque chose que tu aimes dans la vie ? La musique ? Le cinéma ? Les animaux? La nourriture ? » Pour elle, c’était un peu tout ça. Avouons le, Sol Ah aimait beaucoup de choses dans la vie, ce qui facilitait son joie et lui permettait d’agrémenter son existence de nombreux petits bonheurs quotidiens.
Attentive, elle écoute ce qu’il dit. Sol Ah est finalement assez mal placée pour le comprendre, car elle a toujours eu la chance d’être libre. Eren lui laisse la possibilité d’étudier ce qu’elle désire sans lui mettre la pression alors que c’est lui qui paie ses études. Elle savait déjà que c’était un privilège, en écoutant Azriel, elle mesure encore plus la chance qu’elle a. « J’aimerai te dire que tu es libre de choisir le métier que tu veux, mais tu n’as sûrement pas la possibilité de le faire... » dit-elle avec une certaine déception. « Pourquoi tu ne te sens pas à ta place ? Parce que c’est ton père qui a choisi cette voix ? Tu pourrais peut-être essayer de la faire changer d’avis même si c’est pas facile…. Tu voudrais pas être vétérinaire ? Tu sembles aimer les animaux, ça pourrait être une sorte de juste milieu. Chirurgie, mais sur les animaux. » Bon sur le coup, ce n’était peut-être pas la meilleure idée, mais bon ça en était une au moins. En y pensant Azriel était sûrement né dans des draps en or, mais il était prisonnier. Il ne pourrait sûrement jamais vivre comme il le désirait, ni épouser une fille comme. D’ailleurs elle se demandait bien pourquoi elle venait à penser à ça. Elle repoussa cette idée d’un coup de pied avant de faire de nouveau attendre sa voix. « En tout cas moi je ne pourrais jamais faire ce que tu fais, il faut beaucoup de courage pour essayer de sauver des vies. Je n’arriverai jamais à supporter la mort des gens. Côtoyer la mort de si près, ça ne doit pas être facile. »
« j’espère ! » dit elle en s’imaginant à la première du film ou une de ses chansons passerait sur la bande originale, mais bon elle avait encore beaucoup de travail avant d’en arriver là. Déjà il fallait qu’elle termine ses études et elle avait encore pas mal d’années devant elle. « Oh c’est gentil, merci ! » dit-elle tout heureuse qui complimente son travail. « J’adore dessiner, je le fais depuis que je suis toute petite, j’ai hésité à choisir le dessin en orientation professionnel, mais la musique l’a remporté, mais peut-être que j’arriverais à mêler les deux... » dit-elle sans vraiment être sure d’y arriver. « Oh t’inquiète pas, je ne peux pas arrêter, c’est impossible, j’en ai besoin pour me sentir bien, comme la musique, ça fait partie de moi. »
Aussi étrange que cela puisse paraître, Sol Ah qui n’aime pas particulièrement le contact physique, souvenir d’une époque, laisse le garçon possédait sa tête contre son épaule. Elle attend comme ça quelque temps jusqu’à ce qu’il soit endormi. Puis doucement elle laisse glisser sa tête contre un coussin qu’elle a préalablement posé sur l’accoudoir du canapé. Elle remonte doucement la couverture pour ne pas qu’il est froid. L’idée de partir se coucher dans sa chambre lui passe bien par la tête, mais elle préfère rester à côté d’Azriel. Elle a compris à quel point il est seul et cette nuit, elle n’a pas envie qu’il le soit. Et puis, elle aussi déteste la solitude, alors, elle se love sur le fauteuil qui se trouve juste à côté de celui ou il s’est endormi et sombre à son tour dans les bras de Morphée.
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Re: Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin (ft Sol Ah) | Dim 18 Avr - 21:22 Citer EditerSupprimer
Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.
Sol Ah + Azriel
▼▲▼
@Ahn Sol AhLorsqu'elle clôture la conversation sur l'Amérique tu ne surenchéries pas. Si elle a une bouche à boucher ce n'est pas ton cas. Tu n'as rien laissé en Amérique, à part peut-être ton enfance et ton innocence. Cependant même en y retournant tu ne les retrouveras pas, c'est perdu à jamais et peut être que toi aussi tu es perdu à jamais. Enfin le sujet dérive que l'Amérique à l'anglais et tu souris face à la réaction de Sol Ah.
L'anglais est plus simple que le coréen, je suis sûre qu'avec un peu de pratique tu t'en sortiras très bien
Tu es plutôt confiance et oui tu as envie de l'aider. Ce n'est peut-être rien comparé à l'aide qu'elle t'a apporté, pourtant cela te tient à cœur. Pour l'instant la soirée continue et la discussion passe de littérature aux animaux en passant par une réflexion philologique de la vie. Tu apprécies cette conversation enrichissante et sa compagnie apaisante. Elle a raison et c'est comme si ton esprit réalise aujourd'hui ce que tu sais depuis longtemps. Tu es l'esclave de ta vie et il faut que tu agisses pour ton bien être. Seulement comme elle dit c'est compliqué.
C'est bien ça le souci, je me suis perdu depuis si longtemps que je ne sais même plus qui je suis vraiment, ce que je veux, ce que j'aime...qu'est-ce que j'aime ? j'aime Rox et...je t'aime bien...
Tu réalises un peu tard tes paroles et pourtant c'est vrai. A cet instant il n'y a que ça que tu aimes, c'est peut-être parce qu'elle t'a sauvé, pas uniquement de la mort. Elle t'a sauvé de toi-même avec ses paroles. Pour cela tu ne pourras jamais assez la remercier, c'est peut être ça qui a allumé une petite flamme dans ton cœur, à moins que ce soit autre chose. D'où le qualificatif d'ange que tu utilises pour elle. Encore une fois elle te surprend avec sa tirade sur les oiseaux. Qui n'a jamais rêvé de pouvoir voler et aller au gré du vent ? Toi le premier tu as souhaité pouvoir t'envoler loin de ta vie, de tes parents et de tes responsabilités. Seulement c'est impossible et tu as les pieds et poings liés à la terre ferme et à la dure réalité.
Tout en mangeant les sujets dérivent sur les études et même si c'est un sujet délicat tu réponds vagues, un peu honteux de l'image que tu lui renvois alors que tu veux devenir celui qui aide les autres. A nouveau elle ne te juge pas, s'enthousiasme pour deux et te rassure. C'est vrai que l'être humain est un animal grégaire. Est-ce que s'est cette vérité qui t'a réconforté et libéré pour en dire plus...peut être...Au fond c'est surement son regard envoutant et cette joie de vivre qui te gagne aux fils des minutes que tu passes avec elle.
Je n'ai pas vraiment eu le choix en réalité. C'était ça ou avocat et franchement je préfère sauver des vies. Mon père veut que je devienne chirurgien, comme lui, sauf que....j'aime ce que je fais mais...c'est juste que parfois j'ai l'impression que...c'est pas ma place.
Tu es un peu gêné et en même temps tu es sûr qu'elle peut comprendre ce sentiment d'égarement que tu ressens. Ce n'est peut-être pas son cas, mais vu toutes ses paroles, tu es certain qu'elle ne te jugera pas. Quand c'est à son tour de répondre, tu l'écoutes en terminant ton ramen. Tu es admiratif devant sa détermination et ses rêves. Si seulement tu pouvais en avoir autant.
Je suis sûr que tu y arriveras. Tu as la force de le faire.
Tu n'as pas le temps de lui demander ce qu'elle dessine qu'elle se lève pour aller chercher un cahier, comme si elle avait lu dans tes pensées. Tu poses le bol pour prendre le carnet et débuter ta découverte. Un sourire s'affiche sur tes lèvres alors que ton regard s'illumine d'admiration.
Waou, tu dessines super bien ! Est-ce que tu as prévu la suite de ses aventures ? Peut être avec un nouveau partenaire.
Bien entendu les dessins ne sont pas réaliste et pourtant on reconnait bien l'animal, ses traits caractéristiques sont là et au plus tu feuilles les pages au plus tu souris. Tu lui rends son carnet avec grand respect en l'observant une lueur d'émerveillement. Cette fille est unique, elle a tout ce qui te manque ou qui sommeille peut être en toi. Pour l'heure c'est toi qui commence à fatiguer. Ton corps est en train d'éliminer la drogue et avec le repas que tu viens de faire, la fatigue te gagne.
Tu as du talent, n'abandonne jamais d'accord ?
Par comme moi penses-tu. Tu t'adosses au canapé en papillonnant des yeux. Tu t'autorises à les fermer un peu et sans le vouloir ta tête se pose sur son épaule, cela t'arrache un soupire d'aise. Par ce simple contact, sa chaleur et son parfum t'envahissent et tu te sens bien, bien comme tu ne l'as pas été depuis longtemps, si bien que tu pourrais t'endormir, peut-être pour une fois pour une nuit sans cauchemar.
L'anglais est plus simple que le coréen, je suis sûre qu'avec un peu de pratique tu t'en sortiras très bien
Tu es plutôt confiance et oui tu as envie de l'aider. Ce n'est peut-être rien comparé à l'aide qu'elle t'a apporté, pourtant cela te tient à cœur. Pour l'instant la soirée continue et la discussion passe de littérature aux animaux en passant par une réflexion philologique de la vie. Tu apprécies cette conversation enrichissante et sa compagnie apaisante. Elle a raison et c'est comme si ton esprit réalise aujourd'hui ce que tu sais depuis longtemps. Tu es l'esclave de ta vie et il faut que tu agisses pour ton bien être. Seulement comme elle dit c'est compliqué.
C'est bien ça le souci, je me suis perdu depuis si longtemps que je ne sais même plus qui je suis vraiment, ce que je veux, ce que j'aime...qu'est-ce que j'aime ? j'aime Rox et...je t'aime bien...
Tu réalises un peu tard tes paroles et pourtant c'est vrai. A cet instant il n'y a que ça que tu aimes, c'est peut-être parce qu'elle t'a sauvé, pas uniquement de la mort. Elle t'a sauvé de toi-même avec ses paroles. Pour cela tu ne pourras jamais assez la remercier, c'est peut être ça qui a allumé une petite flamme dans ton cœur, à moins que ce soit autre chose. D'où le qualificatif d'ange que tu utilises pour elle. Encore une fois elle te surprend avec sa tirade sur les oiseaux. Qui n'a jamais rêvé de pouvoir voler et aller au gré du vent ? Toi le premier tu as souhaité pouvoir t'envoler loin de ta vie, de tes parents et de tes responsabilités. Seulement c'est impossible et tu as les pieds et poings liés à la terre ferme et à la dure réalité.
Tout en mangeant les sujets dérivent sur les études et même si c'est un sujet délicat tu réponds vagues, un peu honteux de l'image que tu lui renvois alors que tu veux devenir celui qui aide les autres. A nouveau elle ne te juge pas, s'enthousiasme pour deux et te rassure. C'est vrai que l'être humain est un animal grégaire. Est-ce que s'est cette vérité qui t'a réconforté et libéré pour en dire plus...peut être...Au fond c'est surement son regard envoutant et cette joie de vivre qui te gagne aux fils des minutes que tu passes avec elle.
Je n'ai pas vraiment eu le choix en réalité. C'était ça ou avocat et franchement je préfère sauver des vies. Mon père veut que je devienne chirurgien, comme lui, sauf que....j'aime ce que je fais mais...c'est juste que parfois j'ai l'impression que...c'est pas ma place.
Tu es un peu gêné et en même temps tu es sûr qu'elle peut comprendre ce sentiment d'égarement que tu ressens. Ce n'est peut-être pas son cas, mais vu toutes ses paroles, tu es certain qu'elle ne te jugera pas. Quand c'est à son tour de répondre, tu l'écoutes en terminant ton ramen. Tu es admiratif devant sa détermination et ses rêves. Si seulement tu pouvais en avoir autant.
Je suis sûr que tu y arriveras. Tu as la force de le faire.
Tu n'as pas le temps de lui demander ce qu'elle dessine qu'elle se lève pour aller chercher un cahier, comme si elle avait lu dans tes pensées. Tu poses le bol pour prendre le carnet et débuter ta découverte. Un sourire s'affiche sur tes lèvres alors que ton regard s'illumine d'admiration.
Waou, tu dessines super bien ! Est-ce que tu as prévu la suite de ses aventures ? Peut être avec un nouveau partenaire.
Bien entendu les dessins ne sont pas réaliste et pourtant on reconnait bien l'animal, ses traits caractéristiques sont là et au plus tu feuilles les pages au plus tu souris. Tu lui rends son carnet avec grand respect en l'observant une lueur d'émerveillement. Cette fille est unique, elle a tout ce qui te manque ou qui sommeille peut être en toi. Pour l'heure c'est toi qui commence à fatiguer. Ton corps est en train d'éliminer la drogue et avec le repas que tu viens de faire, la fatigue te gagne.
Tu as du talent, n'abandonne jamais d'accord ?
Par comme moi penses-tu. Tu t'adosses au canapé en papillonnant des yeux. Tu t'autorises à les fermer un peu et sans le vouloir ta tête se pose sur son épaule, cela t'arrache un soupire d'aise. Par ce simple contact, sa chaleur et son parfum t'envahissent et tu te sens bien, bien comme tu ne l'as pas été depuis longtemps, si bien que tu pourrais t'endormir, peut-être pour une fois pour une nuit sans cauchemar.
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Re: Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin (ft Sol Ah) | Ven 23 Avr - 17:31 Citer EditerSupprimer
Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.
Sol Ah + Azriel
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@Im AzrielSol Ah est assez heureuse de rencontrer quelqu’un avec qui elle semble avoir des points communs, mais la situation reste tout de même étrange. Il ne faut pas oublier que deux heures avant, elle l’a rencontré à moitié mort dans la rue. Pour autant, la capacité de Sol Ah a voir le bon côté des choses suffit à ce qu’elle passe au dessus de sa première impression. Des drogués, elle en a connu, elle sait qu’ils cachent souvent des blessures profondes, on ne tombe pas dans la drogue comme ça. Plus elle parle avec lui et plus elle ressent de la souffrance, elle a même l’impression de pouvoir la toucher et cela l’attriste profondément. La brune le sait, elle aurait pu se trouver à la place d’Azriel, elle avait juste eu plus de chance. Eren l’avait protégé comme elle l’avait fait pour lui. Dans son malheur, la chance de Sol Ah c’était d’avoir son frère. Azriel lui semblait n’avoir personne, du moins personne pour réussir à le maintenir à flot et cela attristait Sol Ah. Elle aurait aimé lui dire qu’il est possible de faire confiance à des gens, que tous ne sont pas mauvais, mais elle savait ce que cela pouvait représenter d’accorder sa confiance. Elle le faisait rarement, jamais en fait. Derrière son joli sourire, Sol Ah se méfiait toujours, la seule personne en qui elle avait totalement confiance, c’était Eren et personne d’autres.
Elle laissa échapper un rire amusé quand il lui avoua qu’il aimait Rox et qu’il l’aimait bien. Cela la toucha, peut-être même un peu trop. Elle esquissa un sourire avant d’ajouter. « Alors c’est déjà ça, même si c’est assez offensant de passer après un chien. » dit-elle d’une voix amusée sans le penser. « Tu devrais essayer de prendre le temps. Dans une journée, réfléchir à ce qui te ferait vraiment plaisir, boire un verre avec des amis ? Manger un ramen ? Écouter une musique ? Faire la sieste ? Te balader avec Rox. Pas besoin que cela soit extraordinaire, il faut juste que ça te fasse plaisir. Moi par exemple, j’aime beaucoup me poser dans un endroit calme, dans un parc, je regard la nature, je m’émerveille d’un oiseau, ou je m’amuse à donner vie aux nuages. Ça peut paraître assez simpliste et enfantin, mais ça me fait du bien. » Cela n’aiderait peut-être pas Azriel, mais cela pourrait lui donner des pistes. Du moins elle l’espérait. « Il n’y a pas quelque chose que tu aimes dans la vie ? La musique ? Le cinéma ? Les animaux? La nourriture ? » Pour elle, c’était un peu tout ça. Avouons le, Sol Ah aimait beaucoup de choses dans la vie, ce qui facilitait son joie et lui permettait d’agrémenter son existence de nombreux petits bonheurs quotidiens.
Attentive, elle écoute ce qu’il dit. Sol Ah est finalement assez mal placée pour le comprendre, car elle a toujours eu la chance d’être libre. Eren lui laisse la possibilité d’étudier ce qu’elle désire sans lui mettre la pression alors que c’est lui qui paie ses études. Elle savait déjà que c’était un privilège, en écoutant Azriel, elle mesure encore plus la chance qu’elle a. « J’aimerai te dire que tu es libre de choisir le métier que tu veux, mais tu n’as sûrement pas la possibilité de le faire... » dit-elle avec une certaine déception. « Pourquoi tu ne te sens pas à ta place ? Parce que c’est ton père qui a choisi cette voix ? Tu pourrais peut-être essayer de la faire changer d’avis même si c’est pas facile…. Tu voudrais pas être vétérinaire ? Tu sembles aimer les animaux, ça pourrait être une sorte de juste milieu. Chirurgie, mais sur les animaux. » Bon sur le coup, ce n’était peut-être pas la meilleure idée, mais bon ça en était une au moins. En y pensant Azriel était sûrement né dans des draps en or, mais il était prisonnier. Il ne pourrait sûrement jamais vivre comme il le désirait, ni épouser une fille comme. D’ailleurs elle se demandait bien pourquoi elle venait à penser à ça. Elle repoussa cette idée d’un coup de pied avant de faire de nouveau attendre sa voix. « En tout cas moi je ne pourrais jamais faire ce que tu fais, il faut beaucoup de courage pour essayer de sauver des vies. Je n’arriverai jamais à supporter la mort des gens. Côtoyer la mort de si près, ça ne doit pas être facile. »
« j’espère ! » dit elle en s’imaginant à la première du film ou une de ses chansons passerait sur la bande originale, mais bon elle avait encore beaucoup de travail avant d’en arriver là. Déjà il fallait qu’elle termine ses études et elle avait encore pas mal d’années devant elle. « Oh c’est gentil, merci ! » dit-elle tout heureuse qui complimente son travail. « J’adore dessiner, je le fais depuis que je suis toute petite, j’ai hésité à choisir le dessin en orientation professionnel, mais la musique l’a remporté, mais peut-être que j’arriverais à mêler les deux... » dit-elle sans vraiment être sure d’y arriver. « Oh t’inquiète pas, je ne peux pas arrêter, c’est impossible, j’en ai besoin pour me sentir bien, comme la musique, ça fait partie de moi. »
Aussi étrange que cela puisse paraître, Sol Ah qui n’aime pas particulièrement le contact physique, souvenir d’une époque, laisse le garçon possédait sa tête contre son épaule. Elle attend comme ça quelque temps jusqu’à ce qu’il soit endormi. Puis doucement elle laisse glisser sa tête contre un coussin qu’elle a préalablement posé sur l’accoudoir du canapé. Elle remonte doucement la couverture pour ne pas qu’il est froid. L’idée de partir se coucher dans sa chambre lui passe bien par la tête, mais elle préfère rester à côté d’Azriel. Elle a compris à quel point il est seul et cette nuit, elle n’a pas envie qu’il le soit. Et puis, elle aussi déteste la solitude, alors, elle se love sur le fauteuil qui se trouve juste à côté de celui ou il s’est endormi et sombre à son tour dans les bras de Morphée.
Elle laissa échapper un rire amusé quand il lui avoua qu’il aimait Rox et qu’il l’aimait bien. Cela la toucha, peut-être même un peu trop. Elle esquissa un sourire avant d’ajouter. « Alors c’est déjà ça, même si c’est assez offensant de passer après un chien. » dit-elle d’une voix amusée sans le penser. « Tu devrais essayer de prendre le temps. Dans une journée, réfléchir à ce qui te ferait vraiment plaisir, boire un verre avec des amis ? Manger un ramen ? Écouter une musique ? Faire la sieste ? Te balader avec Rox. Pas besoin que cela soit extraordinaire, il faut juste que ça te fasse plaisir. Moi par exemple, j’aime beaucoup me poser dans un endroit calme, dans un parc, je regard la nature, je m’émerveille d’un oiseau, ou je m’amuse à donner vie aux nuages. Ça peut paraître assez simpliste et enfantin, mais ça me fait du bien. » Cela n’aiderait peut-être pas Azriel, mais cela pourrait lui donner des pistes. Du moins elle l’espérait. « Il n’y a pas quelque chose que tu aimes dans la vie ? La musique ? Le cinéma ? Les animaux? La nourriture ? » Pour elle, c’était un peu tout ça. Avouons le, Sol Ah aimait beaucoup de choses dans la vie, ce qui facilitait son joie et lui permettait d’agrémenter son existence de nombreux petits bonheurs quotidiens.
Attentive, elle écoute ce qu’il dit. Sol Ah est finalement assez mal placée pour le comprendre, car elle a toujours eu la chance d’être libre. Eren lui laisse la possibilité d’étudier ce qu’elle désire sans lui mettre la pression alors que c’est lui qui paie ses études. Elle savait déjà que c’était un privilège, en écoutant Azriel, elle mesure encore plus la chance qu’elle a. « J’aimerai te dire que tu es libre de choisir le métier que tu veux, mais tu n’as sûrement pas la possibilité de le faire... » dit-elle avec une certaine déception. « Pourquoi tu ne te sens pas à ta place ? Parce que c’est ton père qui a choisi cette voix ? Tu pourrais peut-être essayer de la faire changer d’avis même si c’est pas facile…. Tu voudrais pas être vétérinaire ? Tu sembles aimer les animaux, ça pourrait être une sorte de juste milieu. Chirurgie, mais sur les animaux. » Bon sur le coup, ce n’était peut-être pas la meilleure idée, mais bon ça en était une au moins. En y pensant Azriel était sûrement né dans des draps en or, mais il était prisonnier. Il ne pourrait sûrement jamais vivre comme il le désirait, ni épouser une fille comme. D’ailleurs elle se demandait bien pourquoi elle venait à penser à ça. Elle repoussa cette idée d’un coup de pied avant de faire de nouveau attendre sa voix. « En tout cas moi je ne pourrais jamais faire ce que tu fais, il faut beaucoup de courage pour essayer de sauver des vies. Je n’arriverai jamais à supporter la mort des gens. Côtoyer la mort de si près, ça ne doit pas être facile. »
« j’espère ! » dit elle en s’imaginant à la première du film ou une de ses chansons passerait sur la bande originale, mais bon elle avait encore beaucoup de travail avant d’en arriver là. Déjà il fallait qu’elle termine ses études et elle avait encore pas mal d’années devant elle. « Oh c’est gentil, merci ! » dit-elle tout heureuse qui complimente son travail. « J’adore dessiner, je le fais depuis que je suis toute petite, j’ai hésité à choisir le dessin en orientation professionnel, mais la musique l’a remporté, mais peut-être que j’arriverais à mêler les deux... » dit-elle sans vraiment être sure d’y arriver. « Oh t’inquiète pas, je ne peux pas arrêter, c’est impossible, j’en ai besoin pour me sentir bien, comme la musique, ça fait partie de moi. »
Aussi étrange que cela puisse paraître, Sol Ah qui n’aime pas particulièrement le contact physique, souvenir d’une époque, laisse le garçon possédait sa tête contre son épaule. Elle attend comme ça quelque temps jusqu’à ce qu’il soit endormi. Puis doucement elle laisse glisser sa tête contre un coussin qu’elle a préalablement posé sur l’accoudoir du canapé. Elle remonte doucement la couverture pour ne pas qu’il est froid. L’idée de partir se coucher dans sa chambre lui passe bien par la tête, mais elle préfère rester à côté d’Azriel. Elle a compris à quel point il est seul et cette nuit, elle n’a pas envie qu’il le soit. Et puis, elle aussi déteste la solitude, alors, elle se love sur le fauteuil qui se trouve juste à côté de celui ou il s’est endormi et sombre à son tour dans les bras de Morphée.
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Re: Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin (ft Sol Ah) | Ven 30 Avr - 18:06 Citer EditerSupprimer
Deuxième étoile à droite et tout droit jusqu'au matin.
Sol Ah + Azriel
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@Ahn Sol AhTu ris a sa réflexion sur ton ordre de préférence. C'est vrai que c'est injuste et pourtant tu as toujours présenté les animaux. Enfin non, avant il n'y avait que sa famille à tes yeux, enfin ta sœur. Après cette première désillusion, tu t'es tourné vers les amis, une amie…que tu aimais. Sauf qu'à nouveau la vie en a décidé autrement et alors tu as compris que tu étais seul, jusqu'à ce que Rox entre dans ta vie. Alors c'est vrai, tu le places avant tout le monde, même avant toi. Tu t'excuses d'un regard au prés de Sol Ah mais tu te doutes qu'elle plaisante et qu'elle doit te comprendre.
Lorsqu'elle t'explique comment essaye de te retrouver, ton regard redevient admiratif et pensif. Alors t'as le droit d'aimer juste être avec Rox dans un parc sans rien faire d'autres ? Bien sûr que oui, c'est d'ailleurs la seule chose qui te permet de tenir dans le rythme effrénée de ta vie. Seulement c'est une activité qui ne rapporte pas d'argent, c'est surement ce que tu te dirais ton père. Si tu ne gagnes rien, ni monnaie, ni relation, ni notoriété alors ça ne sert à rien. C'est la vision du monde qui t'a été inculqué. Du coup tu ne fais rien sans avoir un objectif, lorsque tu faisais de la musique s'était pour briller en société, quand tu faisais des arts martiaux, c'était pour gagner des compétitions et quand tu participes à des soirées c'est pour te faire bien voir. Au fond tu n'as jamais rien fait pour toi, mise à part les promenades avec Rox. C'est pour ça qu'elles représentent tellement pour toi. C'est le seul moment où tu peux être toi, juste toi sans artifices. C'est pour ça que c'est un moment que tu gardes jalousement entre Rox et toi.
J'ai pas été éduqué pour trouver de l'intérêt dans les activités que je fais…Pour mon père faut forcement que cela rapporte quelque chose, sinon ça sert à rien….mais…je dirais que, ce que j'aime par-dessus tout c'est nos promenades avec Rox. On peut rester des heures dehors à jouer et après on s'allonge dans l'herbe et on regarde le ciel…et j'avoue que j'invente aussi une vie au nuage.
Tu esquisses un sourire gêné parce que ce n'est pas rare dans ces moments que tu caresses Rox allongé à côté de toi en lui décrivant les nuages et en t'inventant des histoires. Parfois tu penses qu'il t'écoute vraiment lorsqu'il se met sur le dos la tête tourné vers le ciel. Au fond il doit juste vouloir des grattouilles au ventre mais ça te réchauffe le cœur de te dire qu'il te comprend.
La conversation dérive les études et tu avoues honnêtement ne pas être complètement maitre du chemin que tu suis. Ses questions te font réfléchir, qu'est ce qui fait que tu ne te sens pas à ta place ? Peut être juste cette épée de Damoclès qui plane au-dessus de toi et qui t'assassinera au moins échec ? A moins que ce ne soit cette sensation qui ne te quitte pas, comme une petite voix qui te dit que ce n'est là ton destin. Tu esquisses un sourire à sa solution, lâchant instinctivement
Ça serait mon rêve mais mon père n'acceptera jamais ce compromis…
Tu réalises après coup de l'aveu que tu viens de faire. A croire qu'en sa compagnie elle parvient a libérer son inconscient qui peut s'exprimer, si ça ce n'est pas le pouvoir d'un ange. Tu aurais surement cette envie depuis longtemps, depuis que tu as eu Rox, seulement tu ne t'es jamais permis de l'imaginer et encore moins l'évoquer. Quoi qu'il en soit, tu hausses les épaules lorsqu'elle avoue qu'elle ne pourrait pas côtoyer la mort.
Tu sais je crois que personne n'est vraiment pour ça, humain ou animaux c'est toujours difficile mais….la vie ne serait pas ce qu'elle est si elle n'était pas éphémère. On n'apprécie pas de vivre s'il y avait pas la mort au bout du chemin.
Tes paroles ne sont peut-être très joyeuse et pourtant c'est la vérité, enfin tu penses. Heureusement c'est à son tour de te parler de ses études et celle-ci se rapproche de ses passions et tu découvres une artiste aux multiples facettes. Elle dessine très bien et tu es certain qu'elle doit être aussi doué en musique. Après du moment que c'est fait avec le cœur, c'est forcément bien, c'est peut-être la seule pensée encore naïve que tu es gardé.
Je suis sûr que tu peux allier ça. Tu pourrais très bien faire toi-même une animation et mettre ta musique dessus. J'aimerais vraiment voir ça
Tu es sincère et tu crois réellement qu'elle a le talent de le faire et surtout la force de caractère. Contrairement à toi, elle déborde de détermination, de passion et d'amour alors oui tu es certain qu'elle ira loin. Contrairement à toi qui ne sait même pas vers ou vont te mener pas. Enfin pour l'instant c'est plutôt dans les bras de Morphée que tu te fais emporter, cela sans même t'en rendre compte. Tu ne sais pas si Rox t'a rejoint sur le canapé ou si elle qui t'a couvert mais une douce chaleur t'a envahi et a bercé ta nuit. Jusqu'au drame….
Lorsqu'elle t'explique comment essaye de te retrouver, ton regard redevient admiratif et pensif. Alors t'as le droit d'aimer juste être avec Rox dans un parc sans rien faire d'autres ? Bien sûr que oui, c'est d'ailleurs la seule chose qui te permet de tenir dans le rythme effrénée de ta vie. Seulement c'est une activité qui ne rapporte pas d'argent, c'est surement ce que tu te dirais ton père. Si tu ne gagnes rien, ni monnaie, ni relation, ni notoriété alors ça ne sert à rien. C'est la vision du monde qui t'a été inculqué. Du coup tu ne fais rien sans avoir un objectif, lorsque tu faisais de la musique s'était pour briller en société, quand tu faisais des arts martiaux, c'était pour gagner des compétitions et quand tu participes à des soirées c'est pour te faire bien voir. Au fond tu n'as jamais rien fait pour toi, mise à part les promenades avec Rox. C'est pour ça qu'elles représentent tellement pour toi. C'est le seul moment où tu peux être toi, juste toi sans artifices. C'est pour ça que c'est un moment que tu gardes jalousement entre Rox et toi.
J'ai pas été éduqué pour trouver de l'intérêt dans les activités que je fais…Pour mon père faut forcement que cela rapporte quelque chose, sinon ça sert à rien….mais…je dirais que, ce que j'aime par-dessus tout c'est nos promenades avec Rox. On peut rester des heures dehors à jouer et après on s'allonge dans l'herbe et on regarde le ciel…et j'avoue que j'invente aussi une vie au nuage.
Tu esquisses un sourire gêné parce que ce n'est pas rare dans ces moments que tu caresses Rox allongé à côté de toi en lui décrivant les nuages et en t'inventant des histoires. Parfois tu penses qu'il t'écoute vraiment lorsqu'il se met sur le dos la tête tourné vers le ciel. Au fond il doit juste vouloir des grattouilles au ventre mais ça te réchauffe le cœur de te dire qu'il te comprend.
La conversation dérive les études et tu avoues honnêtement ne pas être complètement maitre du chemin que tu suis. Ses questions te font réfléchir, qu'est ce qui fait que tu ne te sens pas à ta place ? Peut être juste cette épée de Damoclès qui plane au-dessus de toi et qui t'assassinera au moins échec ? A moins que ce ne soit cette sensation qui ne te quitte pas, comme une petite voix qui te dit que ce n'est là ton destin. Tu esquisses un sourire à sa solution, lâchant instinctivement
Ça serait mon rêve mais mon père n'acceptera jamais ce compromis…
Tu réalises après coup de l'aveu que tu viens de faire. A croire qu'en sa compagnie elle parvient a libérer son inconscient qui peut s'exprimer, si ça ce n'est pas le pouvoir d'un ange. Tu aurais surement cette envie depuis longtemps, depuis que tu as eu Rox, seulement tu ne t'es jamais permis de l'imaginer et encore moins l'évoquer. Quoi qu'il en soit, tu hausses les épaules lorsqu'elle avoue qu'elle ne pourrait pas côtoyer la mort.
Tu sais je crois que personne n'est vraiment pour ça, humain ou animaux c'est toujours difficile mais….la vie ne serait pas ce qu'elle est si elle n'était pas éphémère. On n'apprécie pas de vivre s'il y avait pas la mort au bout du chemin.
Tes paroles ne sont peut-être très joyeuse et pourtant c'est la vérité, enfin tu penses. Heureusement c'est à son tour de te parler de ses études et celle-ci se rapproche de ses passions et tu découvres une artiste aux multiples facettes. Elle dessine très bien et tu es certain qu'elle doit être aussi doué en musique. Après du moment que c'est fait avec le cœur, c'est forcément bien, c'est peut-être la seule pensée encore naïve que tu es gardé.
Je suis sûr que tu peux allier ça. Tu pourrais très bien faire toi-même une animation et mettre ta musique dessus. J'aimerais vraiment voir ça
Tu es sincère et tu crois réellement qu'elle a le talent de le faire et surtout la force de caractère. Contrairement à toi, elle déborde de détermination, de passion et d'amour alors oui tu es certain qu'elle ira loin. Contrairement à toi qui ne sait même pas vers ou vont te mener pas. Enfin pour l'instant c'est plutôt dans les bras de Morphée que tu te fais emporter, cela sans même t'en rendre compte. Tu ne sais pas si Rox t'a rejoint sur le canapé ou si elle qui t'a couvert mais une douce chaleur t'a envahi et a bercé ta nuit. Jusqu'au drame….
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