Please, mister. Ft. Raon
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Please, mister. Ft. Raon | Mer 3 Mar 2021 - 18:10 Citer EditerSupprimer
Please, mister
@BAE SO JIN @YEO RAON
La période des examens approchent et Sojin n'a toujours eu aucune nouvelle concernant l'interprète supposé être présent pendant les évaluations pour s'assurer que les instructions lui soient communiquer clairement. Elle n'est pourtant pas particulièrement surprise. Depuis son arrivée à la Yonsei, Raon est l'assistant d'administration de son dossier et c'est bien connu; il n'aime pas qu'on lui donne plus de boulot que nécessaire. Malheureusement pour lui, le cas de la demoiselle est plus lourd étant donné sa condition et nécessite de nombreuses mesures d'adaptation et des rencontres ponctuelles pour assurer son intégration et son succès.
Après plusieurs courriels vraisemblablement ignorés, Sojin décide de finalement prendre le taureau par les cornes et de se rendre directement au bureau du jeune homme. Elle doit avouer avoir négligé ses propres cours récemment et elle-même est un peu dernière minute en termes de préparation. Peu habituée à avoir une vie sociale, les derniers évènements l'ont préoccupé plus que nécessaire et ses notes risques de chuter. Ça risquerait de déplaire davantage à Raon qui aurait sans doute une charge supplémentaire en devant assurer le succès de Sojin qui délaissait ses études.
Elle profite de la mi journée pour se rendre au bureau de l'assistant. Tôt le matin, il risquait de ne pas être encore présent. Trop tard en après-midi, il aurait sans doute déjà mis la clé à la porte. Une fois devant celle-ci, Sojin frappe deux coups à la porte. Elle ignore si le son est trop faible mais n'obtient aucune réponse. Tanpis. Elle prend une chance et tourne la poignée qui lui permet d'ouvrir la porte qui, heureusement, n'est pas vérouillée. Son regard parcours rapidement la pièce en espérant y voir Raon derrière son ordinateur à défaut de pouvoir entendre ses mouvements.
@BAE SO JIN @YEO RAON
La période des examens approchent et Sojin n'a toujours eu aucune nouvelle concernant l'interprète supposé être présent pendant les évaluations pour s'assurer que les instructions lui soient communiquer clairement. Elle n'est pourtant pas particulièrement surprise. Depuis son arrivée à la Yonsei, Raon est l'assistant d'administration de son dossier et c'est bien connu; il n'aime pas qu'on lui donne plus de boulot que nécessaire. Malheureusement pour lui, le cas de la demoiselle est plus lourd étant donné sa condition et nécessite de nombreuses mesures d'adaptation et des rencontres ponctuelles pour assurer son intégration et son succès.
Après plusieurs courriels vraisemblablement ignorés, Sojin décide de finalement prendre le taureau par les cornes et de se rendre directement au bureau du jeune homme. Elle doit avouer avoir négligé ses propres cours récemment et elle-même est un peu dernière minute en termes de préparation. Peu habituée à avoir une vie sociale, les derniers évènements l'ont préoccupé plus que nécessaire et ses notes risques de chuter. Ça risquerait de déplaire davantage à Raon qui aurait sans doute une charge supplémentaire en devant assurer le succès de Sojin qui délaissait ses études.
Elle profite de la mi journée pour se rendre au bureau de l'assistant. Tôt le matin, il risquait de ne pas être encore présent. Trop tard en après-midi, il aurait sans doute déjà mis la clé à la porte. Une fois devant celle-ci, Sojin frappe deux coups à la porte. Elle ignore si le son est trop faible mais n'obtient aucune réponse. Tanpis. Elle prend une chance et tourne la poignée qui lui permet d'ouvrir la porte qui, heureusement, n'est pas vérouillée. Son regard parcours rapidement la pièce en espérant y voir Raon derrière son ordinateur à défaut de pouvoir entendre ses mouvements.
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Re: Please, mister. Ft. Raon | Sam 6 Mar 2021 - 16:56 Citer EditerSupprimer
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Please, mister
@BAE SO JIN @YEO RAON
Beaucoup pensaient que la fin d’année offrait aux enseignants et aux administrations des moments de calme et de répit. Ne prenez jamais le risque de le dire à Raon il risquerait de vous rire aux nez avec tout le dédain dont il était capable. Vous n’imaginiez sans doute pas l’organisation que la période d’examens demandait. Les emplois du temps qui s’entrechoquaient, les salles à attribuer, à changer parce que trop petites ou pas adaptées aux conditions d’examen et encore bien d’autres choses. Le pire était les mails, il en recevait une petite centaine par jour, autant de la part des enseignants et collègues que des étudiants. On lui demandait déjà des choses pour l’année à venir du genre « il serait mieux pour me recherches de ne pas me faire assurer de cours le mardi » ou « comment gère-t-on ce cas particulier » ou encore « en quelle salle a lieu cet examen, qui le surveille », bref il ne parvenait pas à tout lire et à répondre à tous, sa boîte mail allait bientôt saturer mais sa pauvre tête encore plus.
Se sachant seul dans son bureau, il avait desserré le nœud de sa cravate. Il essayait de gérer une stupide erreur d’attribution de salle pour deux examens. Le problème était qu’avec de telles conditions, il ne trouvait pas d’autre salle pour le second examen à moins de complètement changer de secteurs sur le campus. Cela ne semblait rien, un bête grain de sable dans le rouage, mais un grain plus un grain plus un grain... On se retrouvait vite face à une dune. Raon était fatigué, il avait hâte que cette période se termine. Mais tristement viendrait la nouvelle année scolaire et toutes les planifications pour celle-ci... Il avait l’impression de vivre un jour sans fin, un bien mauvais film selon lui.
Il entendit frapper à sa porte, et après un soupir, il invita la personne à entrer tout en resserrant sa cravate. Rien ne se passa, alors il cria un peu plus fort. « Entrez ! » Et il lui fallut attendre encore quelques instants avant de voir entrer une jeune femme. Il reconnut Sojin, et immédiatement ferma les yeux en maugréant un « c’est pas vrai ». À se retrouver face à elle, il réalisait qu’il avait oublié quelques petites choses pour les examens de cette semaine. Il prit une feuille au hasard sur son bureau, la retourna et griffonna dessus. En quelques secondes, il la releva devant lui comme un panneau pour la montrer à l’étudiante. « Non èé » Et il essaya de faire exactement la même tête que le smiley qu’il avait dessiné. La jeune femme ne bougeant pas, sachant pertinemment pourquoi elle était là et à juste titre, il soupira une nouvelle fois et lui fît signe de s’asseoir. Pendant qu’elle prenait place, il griffonna de nouveau. « Vous aurez ma mort sur la conscience :( » Et une nouvelle fois, il imita le smiley.
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Beaucoup pensaient que la fin d’année offrait aux enseignants et aux administrations des moments de calme et de répit. Ne prenez jamais le risque de le dire à Raon il risquerait de vous rire aux nez avec tout le dédain dont il était capable. Vous n’imaginiez sans doute pas l’organisation que la période d’examens demandait. Les emplois du temps qui s’entrechoquaient, les salles à attribuer, à changer parce que trop petites ou pas adaptées aux conditions d’examen et encore bien d’autres choses. Le pire était les mails, il en recevait une petite centaine par jour, autant de la part des enseignants et collègues que des étudiants. On lui demandait déjà des choses pour l’année à venir du genre « il serait mieux pour me recherches de ne pas me faire assurer de cours le mardi » ou « comment gère-t-on ce cas particulier » ou encore « en quelle salle a lieu cet examen, qui le surveille », bref il ne parvenait pas à tout lire et à répondre à tous, sa boîte mail allait bientôt saturer mais sa pauvre tête encore plus.
Se sachant seul dans son bureau, il avait desserré le nœud de sa cravate. Il essayait de gérer une stupide erreur d’attribution de salle pour deux examens. Le problème était qu’avec de telles conditions, il ne trouvait pas d’autre salle pour le second examen à moins de complètement changer de secteurs sur le campus. Cela ne semblait rien, un bête grain de sable dans le rouage, mais un grain plus un grain plus un grain... On se retrouvait vite face à une dune. Raon était fatigué, il avait hâte que cette période se termine. Mais tristement viendrait la nouvelle année scolaire et toutes les planifications pour celle-ci... Il avait l’impression de vivre un jour sans fin, un bien mauvais film selon lui.
Il entendit frapper à sa porte, et après un soupir, il invita la personne à entrer tout en resserrant sa cravate. Rien ne se passa, alors il cria un peu plus fort. « Entrez ! » Et il lui fallut attendre encore quelques instants avant de voir entrer une jeune femme. Il reconnut Sojin, et immédiatement ferma les yeux en maugréant un « c’est pas vrai ». À se retrouver face à elle, il réalisait qu’il avait oublié quelques petites choses pour les examens de cette semaine. Il prit une feuille au hasard sur son bureau, la retourna et griffonna dessus. En quelques secondes, il la releva devant lui comme un panneau pour la montrer à l’étudiante. « Non èé » Et il essaya de faire exactement la même tête que le smiley qu’il avait dessiné. La jeune femme ne bougeant pas, sachant pertinemment pourquoi elle était là et à juste titre, il soupira une nouvelle fois et lui fît signe de s’asseoir. Pendant qu’elle prenait place, il griffonna de nouveau. « Vous aurez ma mort sur la conscience :( » Et une nouvelle fois, il imita le smiley.
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Re: Please, mister. Ft. Raon | Mar 9 Mar 2021 - 14:11 Citer EditerSupprimer
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Si elle n'avait pas ouvert la porte après quelques secondes, elle aurait sans doute passé la nuit à attendre. L'homme n'était pas du genre à se déplacer pour ouvrir quoi que ce soit et elle pouvait parfaitement s'imaginer qu'il l'incitait à entrer - s'il était bien présent - en criant bien installé derrière son bureau. Évidemment, impossible pour elle de savoir alors elle prend la chance de pousser la porte qui n'est pas vérouillée, signifiant ainsi qu'il est bel et bien à son bureau. Son regard se pose sur Raon qui, elle le devine à son non-verbal, n'est pas particulièrement enchanté de la voir. Si au début elle prenait ses réactions personnelles, avec le temps, Sojin a compris que ça n'avait rien à voir avec elle mais plutôt avec la charge de travail supplémentaire qu'entraînait sa situation.
Elle fait un pas à l'intérieur du bureau mais s'arrête en voyant l'homme brandir une feuille sur laquelle un smiley accompagne le seul et unique mot. L'étudiante retient un sourire, tentant de conserver un air stoïc en croisant les bras sur sa poitrine. Voyant qu'elle n'avait aucune intention de bouger, Raon lui fait signe de s'asseoir et elle se permet enfin de lever les yeux vers le haut avec un sourire en coin. Une fois bien installée, elle prend la feuille sur laquelle l'homme avait déjà griffoné pour ajouter à sa suite:
Je préfère avoir votre mort sur la conscience qu'un échec scolaire. ;)
Elle repousse le morceau de papier vers lui et posa sa main sur le bureau en pianotant avec ses doigts pour souligner son impatience. Elle réalise alors qu'il a sans doute besoin de se faire raffraichir la mémoire; il est bien gentil Raon mais il a la mauvaise habitude d'oublié certaines choses particulièrement importantes. Elle ajoute donc:
Vous savez pourquoi je suis ici j'espère? Ne me forcer pas à faire une plainte à la direction.
Bien sûr, le sourire sur son visage laisse sous-entendre qu'elle n'est pas réellement sérieuse.
@BAE SO JIN @YEO RAON
Si elle n'avait pas ouvert la porte après quelques secondes, elle aurait sans doute passé la nuit à attendre. L'homme n'était pas du genre à se déplacer pour ouvrir quoi que ce soit et elle pouvait parfaitement s'imaginer qu'il l'incitait à entrer - s'il était bien présent - en criant bien installé derrière son bureau. Évidemment, impossible pour elle de savoir alors elle prend la chance de pousser la porte qui n'est pas vérouillée, signifiant ainsi qu'il est bel et bien à son bureau. Son regard se pose sur Raon qui, elle le devine à son non-verbal, n'est pas particulièrement enchanté de la voir. Si au début elle prenait ses réactions personnelles, avec le temps, Sojin a compris que ça n'avait rien à voir avec elle mais plutôt avec la charge de travail supplémentaire qu'entraînait sa situation.
Elle fait un pas à l'intérieur du bureau mais s'arrête en voyant l'homme brandir une feuille sur laquelle un smiley accompagne le seul et unique mot. L'étudiante retient un sourire, tentant de conserver un air stoïc en croisant les bras sur sa poitrine. Voyant qu'elle n'avait aucune intention de bouger, Raon lui fait signe de s'asseoir et elle se permet enfin de lever les yeux vers le haut avec un sourire en coin. Une fois bien installée, elle prend la feuille sur laquelle l'homme avait déjà griffoné pour ajouter à sa suite:
Je préfère avoir votre mort sur la conscience qu'un échec scolaire. ;)
Elle repousse le morceau de papier vers lui et posa sa main sur le bureau en pianotant avec ses doigts pour souligner son impatience. Elle réalise alors qu'il a sans doute besoin de se faire raffraichir la mémoire; il est bien gentil Raon mais il a la mauvaise habitude d'oublié certaines choses particulièrement importantes. Elle ajoute donc:
Vous savez pourquoi je suis ici j'espère? Ne me forcer pas à faire une plainte à la direction.
Bien sûr, le sourire sur son visage laisse sous-entendre qu'elle n'est pas réellement sérieuse.
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Célébrité : Byun Jeongho (Cnema)
Crédits : sohaline (avatar) / anaphore (signature) doom day (icons)
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Re: Please, mister. Ft. Raon | Dim 28 Mar 2021 - 20:53 Citer EditerSupprimer
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Le chargé d’administration était habitué à voir des étudiants entrer dans son bureau pour se plaindre de manquement ou d’erreur sur des dossiers qui les concernaient. Ce qui l’accablait, c’était que la plupart du temps ces problèmes ne dépendaient pas de lui mais bien de l’incompétence de ses collègues. Sauf que les étudiants ou même les enseignants venaient directement dans son bureau à lui et non dans le bureau de celui ou celle qui aurait les réponses à leurs problèmes. Pour le cas de So Jin, il savait qu’il était principalement en charge du cas de la jeune femme. Certains étudiants avaient besoin d’aides particulières liées à leurs situations de handicaps ou autres, et il était celui qui débloquer ces aides. La jeune coréenne était donc une habituée dans son bureau. Aussi agréable soit-elle, elle avait un très joli sourire, elle lui rajoutait du travail et des mails à envoyer et des coups de fil à passer, c’était systématique.
Il fît glisser la feuille sur son bureau, lisant le message de la jeune femme. Il releva la tête vers elle en fronçant les sourcils, ne comprenant pas vraiment ce qu’elle voulait dire. Il leva les mains de chaque côté, lui montrant par là qu’il ne comprenait pas le sens de ce message. Il la regarda ajouter une ligne à la feuille de papier qu’il reprit ensuite pour la lire. Il fronça les sourcils une nouvelle fois et releva la tête pour croiser son regard. Les méninges de Raon marchaient à cent à l’heure, de quoi parlait-elle ? Et puis soudainement, éclair de lucidité. Il rejeta la tête en arrière en s’exclamant : « oh mais quelle merde ! » Heureusement, elle ne pouvait pas l’entendre. Dans la seconde, il vint s’effondrer sur son bureau, la tête au creux des bras, comme les enfants en maternelle au moment de la sieste. Sauf que pour l’adulte qu’il était, pas question de sieste. Il poussa un soupir, se redressa et reprit la feuille pour écrire. « En effet, je sais » Il essaya de dessiner un smiley accablé mais il n’était pas assez fort en dessin pour ça, alors au final, ça ressemblait plutôt à une patate. Après quelques instants, il reprit la feuille. « Vous avez déjà eu des examens pour lesquels vous n’aviez pas d’interprètes ? » Il lui fît glisser la feuille et se replaça devant l’ordinateur. Il essayait de retrouver dans ses mails la demande... Mais il était certain d’avoir oublié, trop pris par d’autres choses à traiter. Il essaya ensuite de trouver l’emploi du temps des examens de l’étudiante, mais cela allait lui prendre du temps. Il reprit une feuille vierge de son imprimante. « Combien d’examens ? Quand ? À quelle heure ? Combien de temps ? » Si elle en doutait jusque-là, Raon lui donnait la preuve qu’un mail du genre n’avait pas été transmis.
@BAE SO JIN @YEO RAON
Le chargé d’administration était habitué à voir des étudiants entrer dans son bureau pour se plaindre de manquement ou d’erreur sur des dossiers qui les concernaient. Ce qui l’accablait, c’était que la plupart du temps ces problèmes ne dépendaient pas de lui mais bien de l’incompétence de ses collègues. Sauf que les étudiants ou même les enseignants venaient directement dans son bureau à lui et non dans le bureau de celui ou celle qui aurait les réponses à leurs problèmes. Pour le cas de So Jin, il savait qu’il était principalement en charge du cas de la jeune femme. Certains étudiants avaient besoin d’aides particulières liées à leurs situations de handicaps ou autres, et il était celui qui débloquer ces aides. La jeune coréenne était donc une habituée dans son bureau. Aussi agréable soit-elle, elle avait un très joli sourire, elle lui rajoutait du travail et des mails à envoyer et des coups de fil à passer, c’était systématique.
Il fît glisser la feuille sur son bureau, lisant le message de la jeune femme. Il releva la tête vers elle en fronçant les sourcils, ne comprenant pas vraiment ce qu’elle voulait dire. Il leva les mains de chaque côté, lui montrant par là qu’il ne comprenait pas le sens de ce message. Il la regarda ajouter une ligne à la feuille de papier qu’il reprit ensuite pour la lire. Il fronça les sourcils une nouvelle fois et releva la tête pour croiser son regard. Les méninges de Raon marchaient à cent à l’heure, de quoi parlait-elle ? Et puis soudainement, éclair de lucidité. Il rejeta la tête en arrière en s’exclamant : « oh mais quelle merde ! » Heureusement, elle ne pouvait pas l’entendre. Dans la seconde, il vint s’effondrer sur son bureau, la tête au creux des bras, comme les enfants en maternelle au moment de la sieste. Sauf que pour l’adulte qu’il était, pas question de sieste. Il poussa un soupir, se redressa et reprit la feuille pour écrire. « En effet, je sais » Il essaya de dessiner un smiley accablé mais il n’était pas assez fort en dessin pour ça, alors au final, ça ressemblait plutôt à une patate. Après quelques instants, il reprit la feuille. « Vous avez déjà eu des examens pour lesquels vous n’aviez pas d’interprètes ? » Il lui fît glisser la feuille et se replaça devant l’ordinateur. Il essayait de retrouver dans ses mails la demande... Mais il était certain d’avoir oublié, trop pris par d’autres choses à traiter. Il essaya ensuite de trouver l’emploi du temps des examens de l’étudiante, mais cela allait lui prendre du temps. Il reprit une feuille vierge de son imprimante. « Combien d’examens ? Quand ? À quelle heure ? Combien de temps ? » Si elle en doutait jusque-là, Raon lui donnait la preuve qu’un mail du genre n’avait pas été transmis.
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