La robe ne fait pas le cheval. (lucah)
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La robe ne fait pas le cheval. (lucah) | Lun 29 Mar - 20:38 Citer EditerSupprimer
Elle regardait sa main, coincée dans un bandage alors que Liên se souvenait de l’erreur totalement idiote qu’elle avait fait quelques heures plus tôt. Aidant à déménager des œuvres d’art à la galerie où elle travaillait, la vietnamienne avait déplacé une sculpture qui n’avait pas semblé si lourde. Pourtant, il eut suffit d’un mauvais placement, d’un mauvais mouvement et son poignet l’avait lâchée. Ce traitre. Ce n’était pas très grave, juste un bandage, de la crème pour les hématomes et du temps. C’était ce que le médecin lui avait dit mais ce qui dérangeait le plus la jeune femme était le fait qu’elle ne pouvait plus aider à la galerie comme avant, qu’elle ne pouvait plus mettre de poids sur le poignet et surtout, que le bandage n’était pas esthétique et n’allait pas avec le côté mondain qu’elle aimait se donner. Elle pensait déjà aux remarques qu’elle prendrait par son patron pour avoir osé causer un tel accident, et déjà ça la fatiguait. Elle n’était pas en tort, mais tout était de sa faute selon son patron simplement car elle était née femme. Le sexe faible comme il lui rappelait si souvent. Le poignet calé dans la paume de son autre main, la jeune vietnamienne vagabondait dans les couloirs de l’hôpital, comme si elle était attirée par des présence, une odeur, une sensation. Depuis sa rencontre avec le chinois, elle avait l’impression que ses sens s’étaient décuplés. L’odeur du jasmin était forte pour elle, voire nauséabonde de part les mauvais souvenirs qu’elle soulevait. Ce n’était pas étonnant, dans un tel lieu où la maladie et la mort régnait en maître, se baladait entre les murs, de chambre en chambre. Ce n’était pas un endroit où la jeune femme aimait traîner pour cette même raison et parce que c’était beaucoup trop pour elle à tel point qu’elle ne réussissait presque plus à respirer correctement. Passant un couloir, une nouvelle porte se présenta à elle qui l’amènerait dans une autre aile, une autre partie où d’autres types d’opérations et de consultations se déroulaient. Liên s’arrêta devant, se courba légèrement pour saluer une entité invisible, sauf qu’elle pensait être seule mais lorsqu’elle se redressa elle fit fasse à un jeune homme. Elle venait de saluer un inconnu de manière très polie alors qu’elle demandait simplement l’autorisation de passer cette porte. « Bonjour. » Non elle n'était pas gênée.
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Re: La robe ne fait pas le cheval. (lucah) | Jeu 1 Avr - 11:17 Citer EditerSupprimer
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La journée était particulièrement longue aujourd’hui. Lucah n’avait qu’une hâte c’était de rentrer chez les Beolsae, prendre ses affaires pour retourner dans son appartement ou Ma Nah aurait surement préparé tout un tas de nourriture varié pour leur émission favorite du soir. Il avait qu’une hâte, vraiment, c’était de finir son service du jour. Il y avait de bons côtés à travailler dans l’hôpital où son père travaille bien que les relations entre eux soient pas si bonnes, le fait est qu’il avait de bonnes horaires qui faisait qu’il avait parfois de longues soirée tranquille où il pouvait retrouver sa meilleure amie. D’ailleurs il venait de se perdre dans les couloirs de l’hôpital, en profitant pour sortir son portable il marchait tranquillement une main dans la poche l’autre avec le téléphone vissé à l’oreille Lucah parlait à Ma Nah. « Salut chérie, je sais pas vers quelle heure je vais finir finalement, mais du coup je me disais que tu pourrais prendre Aroon et le sortir un peu s’il te plais ? … Normalement il a de quoi manger mais il doit être impatient de voir le monde extérieur… T’es un amour merci chérie et je t’envoie un message quand je sors de l’hôpital !... bisous…» Il raccrochait rapidement son téléphone, avant de vite le ranger dans sa poche au cas où son père ne serait pas loin prêt à lui sortir tout un discours sur le fait qu’il était un mauvais fils et qu’il devrait s’occuper de son travail plutôt que de ce maudit chien qui était le sien. Les relations entre eux deux sont concrètement horribles, ils se supportent à peine depuis que Lucas a confirmé qu’il aimait les hommes il y a quelques années.
Puis, relevant le visage, il se rendit compte d’où il se trouvait, prêt de la morgue. Il n’avait pas vraiment l’habitude de venir par ici, bien que tranquille comme endroit les gens l'éviter comme la peste pourtant ce n’est normal de s'occuper des gens qui ont fini leur jours ici. S’approchant tout de même de l’entrée pour remonté à la surface de l’hôpital, il se figeait après avoir vu une femme plus loin. Elle s’était vraiment penchée pour le saluer ? De si loin ? Il n’en était pas sûre et par précaution il comptait bien discuter cinq minutes avec elle. « Bonjour… Est-ce que vous m’avez… Saluer de si loin ? » Il était presque sûr que c’était pas le cas, mais il était fatigué aussi alors peut-être qu’il n’était pas si loin, qu’elle était juste polie et qu’il s’était mépris. Il la regardait et finissait par sourire de toutes ses dents. « Je peux vous aider peut-être ? Vous cherchez quelque chose en particulier ? » Il penchait la tête en la regardant en enfouissant ses mains dans ses poches.
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Re: La robe ne fait pas le cheval. (lucah) | Dim 4 Avr - 1:31 Citer EditerSupprimer
Lorsqu’elle releva le regard, la surprise de voir qu’en face d’elle ne se trouvait pas une entité vidée de sa vie, une âme errante qui passait ses années à chercher la paix mais une jeune homme tout aussi perdu qu’elle. Elle ne put empêcher un sourire d’étirer ses lèvres quand la gène s’empara de ses joues pour les rougir. Très rares étaient les moments où elle était ainsi embarrassée par ses propres gestes et croyances, car elle n’avait eu jusqu’alors que deux réactions différentes. Ceux qui la prenait pour une folle, à parler toute seule devant des portes, dans ses pièces vides, et ceux qui trouvait fascinant tout ce monde des morts. Ce ne l’était pas et Liên le voyait plus comme une tristesse profonde. Des âmes qui cherchaient le repos, qui cherchaient à rejoindre le cycle de la réincarnation mais ne le pouvait à cause de leur émotions trop fortes qui les rattachaient à cette Terre. La majorité des cas était pour de la vengeance, alors que le reste étaient simplement totalement perdus. Ils cherchaient un être bien aimé, une touche de familiarité qui pouvait leur donner un repaire car ils ne comprenaient pas leur état. Et c’était ainsi que devait intervenir la vietnamienne qui en avait fait son métier. Néanmoins, les hôpitaux étaient beaucoup trop puissants pour elle. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’elle ne s’y aventurait jamais et qu’elle demandait toujours à sa meilleure amie de la soigner au lieu de devoir y mettre les pieds. Elle avait l’avantage de ne tomber que très rarement malade. Cette fois-ci c’était différent, c’était un cas de force majeure alors que Sunah n’était pas disponible pour elle. Enfin, non seulement l’odeur du jasmin était beaucoup trop fort pour la jeune femme, mais un inconnu avait été témoin de ses folies peu comprises d’autrui. « Je n’ai salué personne. » Elle riait, cachant de la même façon sa gène alors qu’elle passait une main dans ses cheveux pour les remettre convenablement. Elle montra par la même occasion sa main et son poignet coincés dans un bandage très serré, voire un peu trop. « Je ne faisais que passer, j’ai eu un petit accident. » A bien observer le garçon, la jeune femme était en droit de se poser des questions. Ce n’était pas forcément très poli d’être aussi intrusive dans la vie d’autrui, surtout lorsqu’ils n’étaient que des inconnus, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Si, au moins, ça pouvait lui permettre d’oublier cette maudite odeur et les souvenirs qui allaient avec. « Vous travaillez ici ? Je suis désolée, mais vous semblez bien jeune. » Elle espérait vraiment qu’il n’était pas docteur, car elle s’en méfierait.
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Re: La robe ne fait pas le cheval. (lucah) | Mar 6 Avr - 13:21 Citer EditerSupprimer
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Il n’avait qu’une hâte c’était de finir cette foutu journée pour rentrer se poser auprès de sa meilleure amie et de son chien. Aroon lui ferait surement une fête de dingue quand il arriverait parce qu’il avait fait la nuit et à la demande d'un ami de son père qui travaillait dans le même service, il avait aussi accepté de faire la journée. Il s’en fichait un peu de faire des heures, grâce à son père et son bras long il n’avait pas besoin d’aller au urgences, il s’occupait simplement des gens dans leurs chambres, savoir s’ils avaient besoin de boire, manger ou bien d’un soin particulier mais rien de trop extravagant non plus.
Lucah avait de la chance sans avoir, son père était un médecin reconnu pour ses nouvelles pratiques qui faisait avancer la médicales, il trouvait des moyens très variés et qui pouvait aider le plus grand nombre, sa réputation n’est plus à faire, mais son fils, lui il était pas vraiment doué. Lucah n’avait pas choisi sa carrière, c'est son père qui l'avait choisi pour lui alors il avait essayé d’être médecin, il avait même tenté une opération et il en connaissait beaucoup sur le sujet, pour autant il ne supportait pas la vue du sang et en faisait des malaises… Autant dire que pour un médecin c’est un peu un euphémisme. Du coup au lieu de garder cette carrière toute choisie par son père et après avoir vécus de grosses disputes familiales sur tout un tas de sujets, Lucah avait proposé et s'était vu surtout imposé d’être infirmier. Il voyait encore du sang mais en petite quantité la plupart du temps, il arrivait donc à gérer sa peur du sang.
Perdus dans les couloirs prêt de la morgue il avait passé son coup de fil à Ma Nah lui disant qu’il n’en aurait pas pour longtemps qu’il avait presque fini son service et que le lendemain il l’aurait en repos donc ils pourraient en profiter tous les deux. C’était pas un rythme très classique qu’il avait mais il trouvait toujours le moyen de profiter de sa meilleure amie avec qui il vivait. Voyant une jeune femme femme arrivé dans le couloir, il était surprit presque sûr de l’avoir vu saluer dans le vide il l’observait d’abord de loin avant de s’approcher. « Je suis presque sûr à cent pourcent que je vous ai vu saluer la bas, avant que je n’approche, non pas que je trouve ça bizarre, peut-être que je me suis finalement trompé. » Elle lui répond en lui montrant son bras et il grimace. « Comment vous vous êtes fait ça, vous avez des soins à faire ? Parce qu’ici c’est la morgue et si vous avez besoin je pourrais vous aider. » Il était un peu sur ces gardes mais quand la jeune femme lui dis qu’il parrait jeune pour être ici il ris doucement se grattant la nuque, gêné. Il avait l’habitude qu’on lui dise ça. « Je sais que je suis jeune mais je suis à ma place je vous assure, je suis infirmier, si jamais ça vous rassure. » Il lui sourit s’approchant un peu plus prêt regardant son poignet de loin mais avec attention, y avait-il une plaie à soigner la dessous ?
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Re: La robe ne fait pas le cheval. (lucah) | Sam 10 Avr - 8:40 Citer EditerSupprimer
Très rares étaient les moments où Liên se sentait gênée ainsi. Elle, qui prenait toujours la vie à la légère, toujours avec un grand sourire posé sur les lèvres et la fameuse phrase : Ce n’est pas bien grave. Elle, qui était totalement dominante lorsqu’il s’agissait de parler aux femmes, de les faire danser. Elle, qui venait de demander l’autorisation pour pénétrer une aile de l’hôpital et s’était retrouvée à saluer dans les vide pour autrui. Elle observait donc ce témoin gênant, déniant toute démarche étrange pour ne pas de nouveau recevoir l’étiquette de femme folle. Elle avait aussitôt enchaîné sur son petit accident, avec comme preuve son poignet coincé dans du bandage, qu’elle leva à la vue de l’inconnu. Elle ne fut néanmoins pas surprise d’apprendre qu’elle était à la morgue, et détourna simplement le regard comme si quelqu’un venait de passer derrière le garçon, plus loin dans le couloir. « La morgue hm.. » Ça expliquait donc toutes ces énergies de Yin, et cette odeur de jasmin qui traînait entre les murs, bien qu’encore légère. « Ne t’en fais pas petit, les soins ont été fait, ce n’était rien de bien méchant. » Et idiote, ou un poils trop orgueilleuse, elle fit pivoter son poignet et grimaça sous la douleur que le geste causait. Si elle pensait que ce n’était pas bien méchant, il s’agissait quand même d’une sculpture d’un certain poids qu’elle avait tenté de déplacer, et si ce n’avait pas été le poignet qui prit le coup, ça aurait été son dos. « J’ai un métier beaucoup trop dangereux, et ensuite on se blesse, comme ça. » C’était totalement faux car, à part installer les nouvelles expositions, veiller à ce que tout soit à sa place, faire la médiation entre les artistes et les visiteurs, son métier n’était pas bien difficile. Stressant et très preneur en temps, mais pas dangereux. La seule chose dangereuse dans son travail était son patron et ses remarques misogynes à foison. Et encore, ça ne l’était pas pour Liên mais pour lui-même car la jeune femme ne savait pas encore pendant combien de temps elle pouvait se retenir de le tuer. Mais Liên était une femme pacifiste. Alors, elle demanderait à quelqu’un d’autre de le faire à sa place.
Déviant la question, elle remarqua que le garçon semblait bien jeune pour travailler dans un hôpital et ne se priva pas de poser la question directement, au lieu de tourner autour du pot. « Tu es infirmier ? » Comme si elle n’était pas convaincue. « Mais attends, alors qu’est-ce que tu fais à la morgue. » Car techniquement, il n’y avait personne à soigner dans ces lieux, vu que, techniquement tout le monde était déjà décédé. Elle se doutait bien que les infirmiers étaient nécessaires partout, peut-être pour une autopsie ou que savait-elle réellement ? Elle n’était pas infirmière et soignait ses propres blessures avec du temps et un bisou magique. L’exception étant son poignet, présentement. « Ne me dit pas que je parle à un fantôme… » Si ça avait été le cas, Liên n’aurait pas été surprise, seulement le garçon en question était beaucoup trop présent physiquement pour être une de ces âmes perdues dont elle avait souvent affaire.
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Re: La robe ne fait pas le cheval. (lucah) | Sam 10 Avr - 11:16 Citer EditerSupprimer
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La situation était des moins banales, et Lucah se posait toujours mille et une questions quand il s’agissait de personnes perdues dans l'hôpital. C’était vrai que souvent on se perd dans une hôpital mais celui-ci, il était plutôt facile de s’y déplacé alors venir se perdre prêt de la morgue avait un côté un peu spécial selon lui, surtout qu’elle semblait déjà avoir reçu les soins dont elle avait besoin si on prenait en compte le bandage qu’elle s’amuser à remuer en bougeant elle aussi son poignet meurtri. un métier trop dangereux ? Croisant les bras sur son torses Lucah prenait le soin d’analysé la jeune femme. « Vous êtes bien trop jolie pour avoir un métier dangereux, où alors vous jouez à ce jeu dangereux avec moi actuellement, en tout cas, je vais vous guider gentiment vers un autre pan de l’hôpital parce que si aucun de vos proches ne se trouvent dans la morgue, vous n’avez techniquement rien à faire ici. » Il voulait que son père soit fier de lui Lucah, après tout son père c’était presque lui qui gérait cet endroit, alors s’il venait à y avoir un souci et que son fils est été sur les lieux, il n’en finirait jamais de le lui reprocher.
Elle lui demande s’il est infirmier comme si jamais de la vie il ne pourrait l’être et il ris doucement en hochant la tête. « Je sais que je suis jeune et que je n'ai pas ma place ici, mais croyez-moi sur parole je suis bel et bien un employé de cet hôpital et oui je suis bien un infirmier, en apprentissage sur certaines choses encore mais un vrai infirmier.» Il en riait parce que vus que son père avait fait jouer ses relations ici pour le faire entrer, ça faisait de lui le plus jeune des employé de cet hôpital mais jamais personne ne lui avait reproché ça, au contraire ils était souvent content de voir de jeune bouille comme lui, surtout les petites mamie qui lui faisait du gringue. Regardant la jeune femme d’un œil curieux, elle lui demande d’abord ce qu’il fais à la morgue avant même de lui poser une question des plus étrange, est-ce qu’elle parlait avec un fantôme. Curieux, il attend qu’elle explique sa question, mais voyant que rien ne venait, Lucah souris de manière bienveillante. « Bien que tout ça paraisse bizarre pour vous, sachez que non je ne suis pas un fantôme, bien que j’y croit à ces choses-là, sachez que je suis descendu ici pour passer un coup de fil sans que mon père n’ai connaissance de mon utilisation de mon téléphone sur mon lieu de travail… » Si son père venait à apprendre qu’il venait ici pour téléphoné, il lui ferait passer un sale quart d’heure et s’il pouvait évité ça en descendant dans un endroit que son père ne voulait pas voir alors tant mieux, il penchait la tête en regardant la jeune femme. « Vous êtes de ceux qui s'occupent des morts, je veux dire, vous les voyez ? Vous seriez pas la première à être attirée ici en fait… » Il la regarde curieux, peut être qu’il arriverait à lire en elle, bientôt.
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Re: La robe ne fait pas le cheval. (lucah) | Mer 14 Avr - 20:56 Citer EditerSupprimer
La jeune femme ne pouvait s’empêcher de ricaner. Même si l’endroit de leur rencontre n’était pas des plus joyeux, elle pensait bien qu’elle apprécierait cette rencontre, avec un tel garçon aussi drôle. Et surtout, au moins il la trouvait jolie. Elle aurait préféré que ce compliment sorte de la bouche d’un femme, d’une très belle femme, seulement elle l’appréciait tout autant venant d’un homme. Simplement d’un autre manière. Elle avait envie de lui tapoter le haut du crâne, montrant par la même occasion qui était l’aînée, qui était le cadet. Cependant elle n’en fit rien, gardant simplement ce sourire en coin qui ne la quittait plus. « Au moins, je suis jolie. » C’était une information qu’elle savait déjà. Sans prétention, elle était pour une vie positive et savait qu’elle faisait tourner certains regards. Parfois nombreux, elle n’avait que rarement eu du mal pour faire tomber une femme à ses pieds, bien que d’ordinaire c’était elle qui tomber. Ayant été entretenue depuis ses dix-huit ans par des femmes plus âgées qu’elle, elle avait été soumise avant de passer dominante. « Hm, qui sait. » Elle ne voulait pas finir sa phrase. Par respect pour son père défunt. Elle savait qu’elle n’avait rien à faire dans cette morgue, mais ça avait été plus fort qu’elle, attirée par cette odeur particulière. Elle doutait qu’un hôpital pouvait être dangereux quant aux âmes qui s’y baladaient, cependant, elle n’était jamais trop prudente.
Elle n’avait pu s’empêcher de remarque l’âge du garçon, étonnée de la voir déjà infirmier alors qu’elle posait justement la question. Et quelle surprise fut-elle lorsque le plus jeune lui confirma sa pensée. Néanmoins, plus il lui répondait et plus il semblait intéressant et comique. La jeune femme ne put s’empêcher de passer de l’émerveillement au rire. C’était beaucoup plus fort qu’elle. « Pas un fantôme, donc ? » Pourtant il y croyait, c’était déjà un bon point pour elle. « C’est bien d’y croire, mais ça ne te fait pas peur, donc ? Ici, tout seul. » Surtout si c’était pour éviter son père, il y avait une histoire qui ne regardait pas la vietnamienne derrière tous ces mots. Et pourtant, elle serait bien tentée d’aller chercher un peu plus d’informations pour son plus grand plaisir et sa curiosité sans fin. « Laissez-moi deviner, ton père travaille ici, genre un poste important ? » Pour qu’il se cache ainsi, c’était la seule idée qui lui était venue. « Tu pourrais déranger les morts, cependant. » Elle n’avait jamais vérifié cette théorie, mais les ondes et les âmes pouvaient mal fonctionner ensemble et pouvait réveiller des comportement dangereux de la part des morts. Les dernières questions du garçon intéressèrent beaucoup la demoiselle. C’était rare qu’une personne s’intéresse ainsi à elle après avoir parlé de fantôme. D’habitude, elle passait bien trop rapidement pour la folle de service, la pauvre femme hystérique qui racontait des histoires à dormir debout pour se rendre intéressante. « Je ne suis pas la première ? Comment ça ? » Car s’il y avait d’autres médiums, elle aimerait bien les rencontrer. Comme ce chinois qu’elle avait croisé par hasard, l’autre jour. « Voir les morts serait un bien grand mot, on les voit quand ils veulent bien se montrer. » Et les voir était des cas assez rares. « Je les sens surtout. » Car c’était surtout cette odeur de jasmin qui ne la quittait jamais qui l’attirait, elle et ses souvenirs douloureux. « Mais dis-moi, tu fuis souvent ton père comme ça pour me dire tout ça ? » Car c’était qu’il devait passer pas mal de temps dans cette morgue pour se rendre compte de tout ce qu’il lui avait dit.
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Re: La robe ne fait pas le cheval. (lucah) | Jeu 15 Avr - 18:13 Citer EditerSupprimer
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La femme était d’une beauté des plus sombre et pourtant lui qui aimait les hommes la trouvait pourtant magnifique. Il n’avait pas honte de le lui dire si ouvertement. Lucah était pour l'honnêteté, la franchise et il aimait les gens qui l'étaient en retour envers lui. Elle l’était et elle avait le don de le faire sourire en répondant qu’elle était au moins jolie. « Vous n’avez pas l’air d’être une femme qui a besoin qu’on le lui dise ceci dis. » Il penchait la tête sur le côté, vraiment intrigué par cette femme et le fait qu’elle vienne se perdre proche de la morgue. Elle semblait croire qu’il y avait une raison à ce qu’elle soit là, en cet instant et sa avait juste le don de rendre encore plus curieux Lucah quant à sa visite par ici.
Il secouait la tête à sa question. « Je suis trop jeune pour être un fantôme et en plus de ça j'ai encore une belle histoire d’amour à sauver avant ça, dooooonc désolé mais ce sera pour la prochaine fois ! » Il était certain qu'une belle histoire d’amour viendrait avant sa mort et avec Lowen ça changerait vraiment la donne, il ferait tout pour en tout cas. Elle semblait tout autant intriguée par lui qu’il ne l’était par elle, et en lui posant sa question il finit par rire doucement. « Pourquoi avoir peur franchement, je côtoie la mort tous les jours, je m’occupe des personnes mortes quand en haut ils viennent à quitter leurs corps, donc je les voient pas, je les sent pas, mais je crois qu’ils savent que je ne leurs veux pas de mal. Sa doit jouer en ma faveur non ? » Il montrait l'étage au-dessus quand il parle de s’occuper d’eux. Parce que même en tant qu’infirmier il avait parfois la tâche de les descendre en bas, à la morgue donc il n'avait pas peur de côtoyer la mort. Au contraire, il se pense indispensable quand c’est le cas. Prendre soin des morts c’est comme prendre soin des vivants, c’est tout aussi important.
Curieuse, elle demande pourquoi elle n’est pas la première et il sourit en coin. Définitivement, il l’avait piqué sa curiosité. « Eh ben des médiums et tout un tas de menteurs qui viennent nous dire qu’ils doivent voir les morts pour les aider à passer la lumière… Non pas que je pense que vous soyez l’une d’entre eux… » Elle confirme sa pensée quand elle ajoute qu’elle les sent, plus qu’elle ne semble les voir et il sourit en hochant la tête. « C’est donc une odeur qui vous a guidé jusqu’ici ? » Il se demandait déjà laquelle est-ce que ça pouvait bien être. « Vous semblez être directe en plus, oui mon père à un haut poste ici… » Il s’approche d’elle et l’observe. « Et pour répondre à votre dernière question. Oui je le fuit souvent, si ce n’est tous les jours en fait. Je ne pense pas déranger qui que ce soit ici, je fais bien mon travail et je ne cherche pas les ennuis. » Juste à vivre sa vie sans l’homophobie de ses parents.
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Re: La robe ne fait pas le cheval. (lucah) | Dim 2 Mai - 21:06 Citer EditerSupprimer
La vietnamienne était habituée d’être appelée jolie ou sexy. Bien que venant de la part d’un homme ce n’était jamais les compliments qu’elle recherchait. Elle était bien heureuse cependant, et ne se cachait pas de le dire. Les histoires de fantômes étaient déjà sur le tapis, ce qui n’était pas surprenant de la part de la jeune femme, alors que la morgue se trouvait à côté. Néanmoins, elle était surprise de découvrir que le garçon ne semblait pas fermé à l’idée que des entités immatérielles pouvaient parcourir ces couloirs. Elle ne saurait encore dire si c’était une bonne chose ou non mais elle fut tellement et rapidement critiquée et traitée de folle par ses croyances qu’elle préférait se taire et voir comment ça évoluerait. « Il n’y a pas d’âge pour être un fantôme. » C’était triste, mais c’était la vérité, des enfants pouvaient se perdre dans la mort et laisser une trace de leur âme parmi les vivants. « Oui, l’histoire d’amour avant tout, c’est plus important. Et si t’arrive pas à la sauver, je reviendrai te botter les fesses. » Malgré ses côtés femme fatale et femme forte, même au lit, Liên était une romantique dans l’âme. Tomber amoureux ne lui avait pas été permis jusqu’à présent, alors elle n’avait eu l’occasion de le faire découvrir à ses nombreuses partenaires. Retournant sur les fantômes, la jeune femme se dit que le garçon avait peut-être eu de la chance. Les âmes égarées n’était pas un phénomène si récurrent, c’était même plutôt rare mais quand bien même ça arrivait, il fallait rester prudent. Ce n’était pas parce qu’on accompagnait une personne en fin de vie qu’on ne pouvait se retrouver avec la haine d’une vie. « Ça ne doit pas être facile tous les jours. » Car si Liên avait vu la mort une fois dans sa vie, qu’elle faisait son travail de sorcière d’esprits lorsqu’elle était au Vietnam, elle ne vivait pas la réalité d’un être humain qui s’éteint. Elle ne pouvait imaginer à quel point ça pouvait peser sur le mental. « C’est que t’es un homme fort alors. » Elle l’admirait presque, pour faire quelque chose qu’elle ne serait pas capable de faire elle-même.
Curieuse, elle continuait ses questions, cherchant à comprendre ce garçon. Elle se retint de justesse de rouler des yeux quand il lui parla des autres soit-disant médiums. Elle ricana tout de même légèrement, avant de comprendre qu’il la voyait différemment. Tant mieux, elle n’aurait pas le droit aux insultes habituelles. « Je ne suis pas médium. » Elle ne l’avait jamais été, mais peut-être que si. Tout dépendait que l’appellation et la culture du pays au final. Dans sa tête elle était sorcière, car c’était ainsi qu’ils la nommaient dans son pays, ou chamane. Liên ne répondit pas pour l’odeur, volontairement. Elle se contenta d’un sourire énigmatique alors qu’elle changeait déjà le sujet. « Être directe c’est bien, ça a ses avantages. » Et elle avait fait tomber plus d’une femme avec son caractère franc. « Prends pas cet air sérieux gamin, des ennuis je ne vais pas t’en créer. » Au contraire, elle avait surtout envie de le prendre dans ses bras et lui dire que ça se passerait bien. Liên connaissait bien les problèmes de famille. Elle, qui avait du faire partir sa mère de cette toxicité. « C’est sûr qu’ici tu déranges personne. Si peut-être les morts mais j’espère pour toi que ce n’est pas tous les jours. » La jeune femme, fatiguée d’être perchée sur ses hauts talons fit quelques pas pour s’adosser au mur avant de se laisser glisser au sol. « Ça dérange personne non plus si je me pose ici ? Noona est fatiguée. » Elle était positionnée de sorte de n’être pas gênée avec sa robe courte et ferma les yeux deux secondes. « Laisse pas noona toute seule, bien te poser. » Elle tapotait l’espace à côté d’elle. « Raconte-moi ton histoire d’amour, tiens. » Ce n’était ni l’endroit, ni le moment, mais elle s’en moquait bien. Ses instinct maternels avaient pris le dessus et elle était tombée sous le charme du garçon qu’elle voulait protéger tout à coup.
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