[⇝ Quand la rencontre se fera,
il sera trop tard pour empêcher le destin d'accomplir son ouvre. ⇜]
[ft. @Mok Woojin.]

Ça faisait des années maintenant que tout c’était passé et Sun-Hi avait pris la ferme décision de reprendre sa vie en main. Elle s’était levée ce matin avec dans l’idée que cette journée serait une bonne journée, elle avait appelé sa mère et elles avaient passé un bon moment à discuter de tout et de rien. Son chat avait réclamé sa bonne dose de câlins d’amour, qu’elle lui avait attribué sans hésiter une seconde, elle adorait passer du temps avec son chat et ils en avaient passé de belles ensembles alors elle ne pouvait juste pas imaginé sa vie sans lui. Faut dire que les animaux ont des dons en ce qui concerne les dépression des humains, ils doivent sûrement penser que les humains sont trop bête à accorder temps de patience et de temps à pleurer pour quelque choses qu’on ne peut pas réparé, pourtant son chat à elle avait été là dès l’instant où elle était au plus mal. C’était un cadeau de sa mère envers elle, après qu’elle eut choisi de ne plus parler avec personne. Son chat c’était une grande source de chaleur sentimentale sans fond, elle savait qu’en cas de rechute il serais là et c’était aussi ce qui lui permettait aujourd’hui de prendre la décision d’aller de l’avant et surtout d’essayer de reprendre contacte avec la vie humaine, la vraie vie.

Alors ce matin, en se levant elle avait pris soin d’elle, elle avait coiffé ses longs cheveux, avait pris soin d’elle en mettant un peu de maquillage ce qu’elle n’avait plus fait depuis longtemps aussi, elle avait pris soin de choisir une tenue en rigueurs avec la belle journée qui se dessinait à travers sa fenêtre des Beolsae. Elle avait choisit un jean trouée noir avec une chemise amples blanche, qui laissait entrevoir une body noire en dentelles, elle aimait les tenues simples mais féminine et puis si elle tenait à plaire à Joon Tae elle devais en passé par là, comme toutes les filles de son âges le feraient de toute façon. Elle mettait des bottines et accompagnait le tout de pleins de petits accessoires et d’un coup de parfum avant de sortir dehors.

Une fois dehors, elle profitait du beau temps et le soleil la mettait de toute façon de bonne humeur. Elle marchait tranquillement en direction du starbuck parce que qu’est-ce que serait une bonne journée sans café ? Elle entrait et commandait sa boisson favorite, une fois prête elle ressortit autant profiter à fond de la si belle journée qui se profilait à l’horizon. Elle marchait un long moment avant d’être automatiquement attirée par une boutique dont elle ne connaissait pas l’intérieur. Elle entrait curieuse au possible avant de tomber sur une jolie boutique de fleurs. Elle n’en avait rarement vu des aussi entretenues et si jolies en même temps. Elle n’avait pas l’âme d’une photographe mais elle aurait pris des milliers de photos si elle avait pu. Elle se perdait à travers ses jolies fleurs colorées, elle regardait et se baissait parfois pour en sentir les effluves. Elle sourit en sentant les pivoines, ces fleurs préférées. Elle se redressait avant de voir un homme plus loin la regarder, elle sourit en se concentrant pour ne pas que son sourire soit faux comme elle en avait si souvent pris l’habitude de le faire pour ne pas inquiéter ses proches. « Cette boutique est-elle la vôtre ? Elle est magnifique ! » Et elle était la plus sincère à cet instant, elle n’était pas mécontente de sa découverte.

Une journée de plus à la boutique, une journée de plus durant laquelle le père n’avait su se séparer de son fils. Wonsik était présentement dans un petit bac à sable que l’adulte avait préparé depuis quelques jours et attendait pour lui faire la surprise. Ce n’était pas si gênant alors que le bac en question était à côté des plantes plus tropicales. Si son fils avait décidé de jeter tout le sable en dehors des limites, ils pouvait simplement prétendre que cela faisait partie du décor. Car Woojin était un tantinet perfectionniste lorsqu’il s’agissait de la décoration de sa boutique et l’arrangement des plantes. Sûrement des restes de lorsqu’il était encore dans le monde de la mode, lorsqu’il devait préparer sa nouvelle collection pour le défilé qui l’attendait. Il n’avait pas eu le droit à l’erreur, jamais, car ce monde était cruel pour les plus faibles. Et le coréen était lui-même un requin qui n’avait peur de rien, une proie pour les plus ambitieux, une menace pour les plus peureux. Pour ses plantes c’était pareil. Il ne criait plus après ses assistants, demandant si telle robe était finie, si tel gilet avait les bons coloris ou la bonne coupe. A la place, il se contentait de déplacer incessamment ses plantes afin que chacune ait la meilleure place dans sa boutique, que chacune prenne au mieux la lumière ou s’en cachait. C’était un décor vivant, qui bougeait presque tous les jours, comme un premier réflexe lorsque le coréen ouvrait sa boutique. C’était beaucoup de travail, alors qu’il avait beaucoup trop de plantes à déplacer. Son magasin était une jungle tellement les plantes s’y entassaient. C’était l’idée, un surplus pour intriguer et attirer les regards, mais alors qu’on cherchait parmi la broussaille, on pouvait deviner un chemin qui faisait aussi office de visite guidée. C’était la petite fierté du père qui reproduisait dans les plantes ce qu’il n’avait pu continuer dans les vêtements. Mais c’était aussi le meilleur endroit pour son fils lorsqu’il voulait partir à l’aventure. Ces envies de disparaître entre beaucoup trop de plantes étaient, certes, très inquiétantes pour Woojin qui ne supportait pas de perdre son fils des yeux une seconde, pourtant tant qu’il restait dans la boutique, il n’avait aucun soucis à se faire. Ce qui n’avait pas été le cas récemment alors qu’un inconnu avait retrouvé son fils dans la rue et lui avait été terrifié. Alors, il suffit d’un rapide coup d’œil pour découvrir de Wonsik n’était plus sur le bac à sable et avait abandonné ses deux château majestueux. Aussitôt, le père se redressa de son comptoir et s’accroupit devant les plantes à la recherche de son fils. Une voix le coupa dans sa recherche, et le coréen observait une jeune femme pénétrer sa boutique, tout en la complimentant. Woojin ne put s’empêcher de sourire, touché par les mots. « Je suis ravi de voir qu’elle vous plaît ainsi. » Des rires pouvaient s’entendre entre les plantes, puis des cris de joie. « Wonsik ! Qu’est-ce que j’ai dit lorsqu’il y a des clients. » Il donnait l’impression de parler à ses plantes et pourtant, c’était bien le fils qui était visé derrière. Retournant vers le comptoir du fond, Woojin s’adressa de nouvelle vers la demoiselle. « Je suis désolé, il y a un petit démon qui se balade parmi cette forêt. » Le démon étant son propre fils.

[⇝ Quand la rencontre se fera,
il sera trop tard pour empêcher le destin d'accomplir son ouvre. ⇜]
[ft. @Mok Woojin.]

L’ambiance dans la boutique de fleurs plaisait vraiment à Sun-hi. Elle qui était passée par tant d’épreuves à son jeune âge. Elle était entrée dans cette jungle attirée par les fleurs mais une fois dedans, l'ambiance laissait penser qu’on pouvait se perdre dedans et c’était quelque chose qu’elle aurait voulu faire, Sun-Hi, se perdre. Elle observait de cis, de là toujours plus curieuse avant de voir un homme derrière une comptoir, lui demandant s’il s’agissait de sa boutique, il ne comprit d’abord pas que ces première paroles n’était pas pour elle, puis lui confirmant qu’ils n’étaient pas seuls, elle souris à l’expression qu’il utilise. un petit démon dans la forêt. Sun-Hi souris plus fort, elle s’amuse de cet expression avant de perdre encore et encore son regard dans les plantes, avant de voir un pied derrière une grande plantes à feuilles larges, elle fait signe au propriétaire avant de lui faire signe de se taire, puis tranquillement elle s’approche à petits pas vers lui avant de rire et « bouh ! » Entendant un cri sortir de l’arbre, elle voit à présent le petit garçon courir pour aller se cacher derrière les jambes de son père, elle rit un peu plus fort et puis s’approche du comptoir. « On dirait bien que le petit monstre de la forêt est sorti… » Puis elle s’abaisse doucement vers le jeune garçon en souriant légèrement, elle avait toujours eu un don pour plaire aux petits enfants, sans même en avoir voulu à elle un jour. « Je suis désolé, petit monstre de la forêt, je voulais pas te faire peur… La prochaine fois, je suis sûre que tu trouveras une cachette ou plus jamais je pourrais te trouver. » Surtout dans l’optique de s’excuser et de lui donner une nouvelle mission, celle de se cacher pour ne plus qu’elle le trouve.

Elle rit doucement et penche la tête sur le côté. « Je suis presque certaine que là-bas, ce serait une bonne cachette regarde, on ne voit pas l’arrière. » Puis elle lui montre un endroit où les feuilles sont tellement grosses qu’elle pourrait le cacher qu’avec une seule feuille. Puis se redressant elle regarde le père qui visiblement très protecteur regarde la scène et elle sourit timidement. « Désolé, je n’aurais peut-être pas dû lui faire peur de la sorte, j’ai tendance en général à plaire aux enfants alors je voulais m’amuser un peu. Désolé c’était déplacé. » Elle se sentait gênée mais alors qu’elle ne s’y attendait pas le jeune garçon venait prendre sa main dans la sienne, avec un grand sourire et il lui dit que la prochaine fois, elle ne le trouverait pas. Elle rit et hoche la tête avant de le voir repartir à la conquête d’une nouvelle cachette. Elle redressait le visage à nouveau vers le propriétaire. « J’adore votre boutique, elle est vraiment très agréable, monsieur… » Elle n’avait pas de nom pour l’appeler et en plus de ça il devait la prendre pour une de ces clientes bizarres, regardant des feuilles un peu plus loin elle prenait une gorgée de sa boisson et observait encore les différentes plantes présentes dans le magasin. Elle cherchait depuis peu, à sortir du silence dans lequel elle c’était emmurée des années auparavant, mais il devait sans doute pensées qu’elle n’était qu’une folle un peu bizarre. S’il savait qu’elle n’est pas vraiment comme ça en temps normal, apprendrait-il à la connaître ?  

Le fait que son fils se perde parmi les bien nombreuses feuilles et fleurs toutes différentes les unes que les autres n’était pas une vision étrange dans cette boutique. Woojin le surveillait d’un œil, connaissant cette dite-forêt par cœur pour en être le créateur. Il savait quel mouvement correspondait à quelle feuille, et surtout, son fils n’était pas des plus discrets, alors il était nettement facile de le repérer, même de loin, même lorsqu’il était occupé. Une cliente entra dans la boutique et toute cette dynamique changea. Le but n’était pas de déranger les clients et Woojin était prêt à rappeler au petit garçon que deux ans qui démarrait à peine ses marches et courses, les règles qu’ils avaient instauraient. Or, c’était sans compter sur la demoiselle qui se mit à jouer avec son fils. Ce n’était qu’une cliente, qui avait complimenter sa boutique, dont le coréen était très fier. Cependant, ce bouh lancé envers son fils l’angoissa. Très rares étaient les moments où des inconnus et clients interagissaient avec Wonsik, et stressé de naissance comme l’était l’adulte, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Surtout lorsqu’il entendit le cri de l’enfant avant de le voir apparaître pour qu’il se cache derrière ses jambes. « Ne lui dite pas ça, après c’est à moi de courir partout pour le trouver. » Woojin ne put s’empêcher de rire, pensant devoir chercher pendant des heures après son fils, ce qui était déjà arrivé dans leur duplex. L’avantage était qu’ils connaissait le moindre recoin de son lieu de vie, mais sa boutique, avec ces plantes qui changeaient tout le temps, c’était plus difficile. « Ne lui donnez pas des idées, ou je lui collerait la baby-sitter pour qu’elle le retrouve ! » Car il avait passé l’âge de jouer à cache-cache, lui-même. Le fleuriste allait bientôt sur ses quarante ans et bien que c’était un âge avancé pour avec un enfant de deux ans, il sentait aussi qu’il n’avait plus sa force d’antan, surtout depuis que Wonsik avait appris à marcher et courir. « Ne dites pas de bêtises. Wonsik est heureux de pouvoir enfin jouer avec quelqu’un qui n’est pas moi ou sa nounou. » Et c’était la vérité. Ce pauvre garçon était bien trop chouchouté et n’avait pas encore commencé l’école officiellement alors il n’avait pas beaucoup d’amis. Il était simplement heureux de croiser des gens qui lui accordaient de l’attention. « Mais faites attention car une fois qu’il vous apprécie, il ne vous lâche plus, n’est-ce pas Sik-ah ? » Se pencha pour attraper son fils, le père le cala contre sa hanche, et le tourna face à sa cliente. « Wonsik, dis bonjour, sois poli comme papa te l’a appris. » Le gamin pencha alors la tête en avant pour saluer l’inconnue mais ne prononça aucun mot alors qu’il se mordait ses lèvres, encore timide d’avoir été surpris par la jeune femme. Néanmoins, Wonsik commença à se débattre et Woojin n’eut d’autre choix que de le reposer à terre afin qu’il puisse repartir à l’aventure parmi les plantes. « Je suis désolé, il est intenable. » Dit-il dans un léger rire. « Je suis ravi d’apprendre que ma boutique vous plaise. » Cette modeste boutique, pour laquelle il avait tant d’efforts pour la retaper et la rentre plus attrayante, moderne. « Que puis-je faire pour vous, un bouquet pour votre amoureux, peut-être ? » Car il était impensable qu’une demoiselle aussi mignonne qu’elle ne puisse être seule.

[⇝ Quand la rencontre se fera,
il sera trop tard pour empêcher le destin d'accomplir son ouvre. ⇜]
[ft. @Mok Woojin.]

Peut être une peu trop enthousiaste à l’idée de reprendre sa vie en mains, Sun-Hi ne surjoue pas mais peut être que le fait d’approcher d’un enfant qu’elle ne connaît pas pour s’amuser à lui faire peur, pourrait mettre en colère son père vis à vis d’elle. Elle se redresse et s'excuse auprès de lui, elle veut juste s’amuser et pourquoi pas faire de nouvelles rencontres, qui sait ? L’homme ne semblait même pas lui en vouloir d’avoir fait peut à son enfant, mais lui dis que si elle dis ça c’est lui qui va courir partout pour le retrouver et Sun-hi aussi ne peut s’empêcher de rire, elle est contente qu’il n’ai pas pris mal ce geste que d’autre aurait pu trouver de trop. « Je ne serais pas là pour voir ça, mais je suis certaine que ce serait très drôle de vous voir lui courir partout après. » Elle riait un peu plus en mettant sa main devant sa bouche.

Voyant l’enfant, s’en aller pour s’amuser, elle souris et le regarde faire comme s’il vivait là. « Il a parfaitement l’air de savoir où aller pour trouver les meilleures cachettes, en tout cas, je suis certaine que la baby-sitter a encore du souci à se faire. » Riant alors qu’elle voyait encore l’enfant derrière un arbre presque aussi petit que lui-même. « En tout cas ce beau jeune WooShik à de la chance de pouvoir s’amuser dans un tel endroit, c’est vraiment d’une telle beauté ! » Elle se retourne pour voir les plantes encore et encore comme fascinées. Faut dire qu’elle sort d’un silence ou personne ou presque n’osait l’approcher. Elle sort et à pris en main sa vie après un traumatisme dont jamais elle ne pourra en oublier un détail. Elle veut changer et apprendre à nouveau à vivre parmi les vivants, elle veut trouver le bonheur dans des petits gestes du quotidien et surtout elle veut découvrir de beaux endroits comme elle venait de découvrir cette boutique de fleurs.

Regardant le petit garçon la saluer après être revenu vers eux, elle rit doucement et s’adresse à lui. « N’ai pas peur de moi surtout, je te promets de jamais te faire de mal et pour te le prouver je te donne mon prénom. Je m’appelle Sun-Hi et tu as vraiment illuminé ma journée, je te remercie petit chou ! » Elle sourit en le regardant. Sun-Hi ne s’est jamais demandé si elle aimerait avoir des enfants, peut-être que si elle n'avait pas perdu l’homme de sa vie de cet accident, elle en aurait voulu. Aujourd’hui elle n’en a aucune idée. Écoutant l’homme lui demandant si elle voulait un bouquet pour son amoureux, elle sourit tristement. « Malheureusement, je n’ai plus d’amoureux… Disons un bouquet pour ma nouvelle vie ? » Et elle voulait un bouquet incroyable pour marquer le coup !

Non, ce n’était jamais drôle de courir après son fils. Woojin avait tellement d’exemples à donner à cette charmante demoiselle, mais il ne pouvait étaler sa vie devant cette inconnue. C’était une cliente et il lui serait bien fâcheux de la contrarier car il balançait ainsi sa vie à tout va. Les clients se respectaient et le père avait bien compris qu’il fallait toujours s’écraser devant ceux-ci, même lorsqu’il étaient en tort. C’était une différence qu’il avait remarqué avec son ancien travail. Dans celui-ci, il était celui qui remettait les clients à leur place et à présent c’était tout l’inverse. Mais il s’y était adapté, si c’était pour le bonheur de son fils, il avait fallu qu’il s’y adapte absolument. « Croyez-moi vous ne voulez pas réveiller la bête. » Répondit-il dans un petit rire à moitié gêné, à moitié amusé. Ce n’était jamais méchant lorsqu’il parlait de Wonsik ainsi. Le père avait l’habitude de lui donner toutes sortes de surnoms comme démon ou créature, pour tout le vacarme et le désordre qu’il laissait toujours sur son passage. « La baby-sitter n’est pas à plaindre, c’est plus moi. » Car contrairement à l’adulte, la baby-sitter qu’il avait engagée savait s’y faire avec les enfants. Il avait bien vu la différence entre lui et Jinhee, la façon dont ils attrapaient le bébé, la façon dont ils le prenaient dans leurs bras. Chez la jeune femme c’était toujours plus doux, presque professionnel. Alors que chez Woojin, tout était bancal et près à craquer. « Wonsik. » Il reprit gentiment. « Je vous remercie, j’essaye de faire au mieux pour remettre un peu de nature dans cette ville. » Il y avait des forêts et rivières dans la capitale, des endroits proches des montagnes, mais pourtant tellement de grands immeubles qui touchaient le ciel et de routes. Sa modeste boutique n’était rien comparé à tout le béton de dehors, mais la devanture en bois et cette pseudo-jungle qu’il recréait à l’intérieur était déjà un début.

Woojin était attendri par la manière dont la cliente parlait à son fils. Certes, il ne lui en fallait pas beaucoup, surtout lorsque son fils était concerné, mais le sourire bienheureux sur son visage était réel. Après s’être libéré de son fils qui était reparti jouer, le père avait demandé la raison de sa venue et remarqua aussitôt ce sourire triste. Se mordant la lèvre, il pouvait bien deviner qu’il était allé sur un sujet sensible. Bien qu’il n’avait aucun détail et qu’il pouvait simplement s’agir d’une romantique encore à la recherche de l’amour, il nota dans un coin de la tête qu’il ferait plus attention. « Un bouquet pour une nouvelle vie alors. » Il serait bien indiscret de lui poser des questions sur cette fameuse nouvelle vie. Néanmoins, l’adulte avait besoin de quelques détails en plus avant de se lancer dans une direction. « Quel genre de fleurs vous conviendrait ? Quelque chose qui pétille j’imagine, pour cette nouvelle vie ? » Woojin pensa aussitôt aux anémones, peut-être des rouges, ou bleues. Mais ces fleurs étaient parfaites pour après la pluie le beau temps. Bien que la mythologie grecque associait cette fleur à l’abandon, elles étaient aussi le symbole de bon rebondissements, de changement dans une vie. « J’ai des anémones si vous le désirez, cette fleur soigne des douleurs et des chagrins. » L’adulte n’était pas un expert dans langage des fleurs, mais voyant que ça pouvait donner un plus à sa carrière, il s’était mis à les étudier.