tell me everything || ft sena
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tell me everything || ft sena | Sam 3 Avr - 0:11 Citer EditerSupprimer
— C’était une soirée comme une autre. Max était chez ses parents, préparait ses affaires pour son futur emménagement dans un des dortoirs de l’université. Elle avait hâte de commencer ses études. Un pas de plus vers un rêve bien précis. Une nouvelle aventure qui allait commencer, et elle était des plus sereines. Elle qui savait où ses pas la menaient, qui avait confiance. On l’envierait facilement devant tant d’assurance concernant son futur. Mais le fait était qu’elle n’avait aucune certitude, si ce n’était celle qu’elle était sur la bonne voie, et qu’elle n’avait plus qu’à avancer. Samedi qui l’observait attentivement faire le tri dans les livres qu’elle voulait emmener avec elle, Maxine entendit qu’on sonnait à la porte. Sa chambre se trouvait juste au-dessus, elle s’en alla voir qui c’était en passant sa tête dehors. Et un grand sourire s’étendit sur ses lèvres quand elle reconnut la silhouette qui se dessinait dans la lumière extérieure de l’entrée. « Sena ?! Ne bouge pas j’arrive ! » Depuis combien de temps elles ne s’étaient pas vues ? Trop longtemps. Celle qui était partie réaliser son rêve de musique n’avait pas ménagé son temps et ses efforts pour y parvenir. Résultant en une amitié qui s’était principalement résumée à des échanges de sms plutôt qu’à des sorties entre filles. Mais Max ça ne l’avait jamais dérangée. Les amitiés à distances elle connaissait parfaitement, et elle gérait à merveille. Pas une seconde ne s’était passée sans qu’elle ne soutienne Sena dans ses rêves. Toujours la première à lui envoyer des messages d’encouragement. Mais depuis un moment, Maxine n’avait plus eu de nouvelles. Elle avait eu vent de ce qui était arrivé, et elle s’était énormément inquiétée. Alors de la voir sur son pallier, c’était comme si un poids s’était levé de son cœur.
Sans hésitation, Max avait dévalé les escaliers. Passant devant son père qui s’en allait ouvrir, elle lui coupa la route sans gêne, s’excusant d’un sourire. « C’est Sena, je vais ouvrir ! » Le père qui lève les mains en signe de reddition, savait qu’il ne fallait pas se mettre entre sa fille et sa meilleure amie, s’en retourne à ses occupations post-dinatoires. Maxine ouvrit grand la porte et ne laissa même pas Sena dire un mot avant de la prendre dans ses bras, trop heureuse de la retrouver. « Tu m’as manquée. Qu’est-ce que tu fais là ? Si tard ? » Max se détacha d’elle et l’observa plus attentivement, comme si elles ne s’étaient pas vues depuis des années. Ce fut à ce moment qu’elle remarqua que quelque chose n’allait pas. Son expression, son attitude. Il y avait un problème. Max perdit son sourire et prit aussitôt un air sérieux. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » L’inquiétude de retour au grand galop.
| | tell me everything ; @myung se na |
— C’était une soirée comme une autre. Max était chez ses parents, préparait ses affaires pour son futur emménagement dans un des dortoirs de l’université. Elle avait hâte de commencer ses études. Un pas de plus vers un rêve bien précis. Une nouvelle aventure qui allait commencer, et elle était des plus sereines. Elle qui savait où ses pas la menaient, qui avait confiance. On l’envierait facilement devant tant d’assurance concernant son futur. Mais le fait était qu’elle n’avait aucune certitude, si ce n’était celle qu’elle était sur la bonne voie, et qu’elle n’avait plus qu’à avancer. Samedi qui l’observait attentivement faire le tri dans les livres qu’elle voulait emmener avec elle, Maxine entendit qu’on sonnait à la porte. Sa chambre se trouvait juste au-dessus, elle s’en alla voir qui c’était en passant sa tête dehors. Et un grand sourire s’étendit sur ses lèvres quand elle reconnut la silhouette qui se dessinait dans la lumière extérieure de l’entrée. « Sena ?! Ne bouge pas j’arrive ! » Depuis combien de temps elles ne s’étaient pas vues ? Trop longtemps. Celle qui était partie réaliser son rêve de musique n’avait pas ménagé son temps et ses efforts pour y parvenir. Résultant en une amitié qui s’était principalement résumée à des échanges de sms plutôt qu’à des sorties entre filles. Mais Max ça ne l’avait jamais dérangée. Les amitiés à distances elle connaissait parfaitement, et elle gérait à merveille. Pas une seconde ne s’était passée sans qu’elle ne soutienne Sena dans ses rêves. Toujours la première à lui envoyer des messages d’encouragement. Mais depuis un moment, Maxine n’avait plus eu de nouvelles. Elle avait eu vent de ce qui était arrivé, et elle s’était énormément inquiétée. Alors de la voir sur son pallier, c’était comme si un poids s’était levé de son cœur.
Sans hésitation, Max avait dévalé les escaliers. Passant devant son père qui s’en allait ouvrir, elle lui coupa la route sans gêne, s’excusant d’un sourire. « C’est Sena, je vais ouvrir ! » Le père qui lève les mains en signe de reddition, savait qu’il ne fallait pas se mettre entre sa fille et sa meilleure amie, s’en retourne à ses occupations post-dinatoires. Maxine ouvrit grand la porte et ne laissa même pas Sena dire un mot avant de la prendre dans ses bras, trop heureuse de la retrouver. « Tu m’as manquée. Qu’est-ce que tu fais là ? Si tard ? » Max se détacha d’elle et l’observa plus attentivement, comme si elles ne s’étaient pas vues depuis des années. Ce fut à ce moment qu’elle remarqua que quelque chose n’allait pas. Son expression, son attitude. Il y avait un problème. Max perdit son sourire et prit aussitôt un air sérieux. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » L’inquiétude de retour au grand galop.
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Re: tell me everything || ft sena | Lun 5 Avr - 17:16 Citer EditerSupprimer
— Le vide.
Un immense vide.
Et probablement de la peur.
De l’incompréhension, aussi.
Voilà tout ce qu’elle ressentait ces dernières semaines. Sena ne comprend pas comment sa vie a pu devenir un cauchemar pareil alors même qu’elle se préparait à vivre un rêve éveillé. Comment le soleil qu’elle était avait pu devenir une ombre si noire en quelques temps seulement. Comment la lumière qui l’habitait habituellement avait pu la quitter ainsi pour laisser place à une vide trop grand à supporter. Comment l’absence d’espoir avait pu la conduire à penser au pire. Si bien qu’elle avait été incapable de se sauver d’elle-même. Son cœur se sert à quelque fois qu’elle pense à ce qui se serait passé si cet inconnu ne s’était pas retrouver ici à ce moment-là, si elle s’était retrouvée seule face à sa douleur, à ce vide effrayant. Elle a presque honte d’être en arriver-là, que sa vie se soit jouée sur le fil du rasoir pour l’unique raison qu’elle n’a pas su demander de l’aider. Des semaines planquées du monde à se faire avaler par la douleur de l’abandon, de la trahison. Peu importe combien elle l’avait senti venir, rien ne pouvait la préparer à tout perdre et à se retrouver seule dans ses problèmes. Plus jamais. C’est pour cette raison qu’elle a accepté que son sauveur la dépose ici, depuis le temps qu’il l’encourage à contacter Maxine. Son amie de longue date et la plus précieuse. Celle sur qui elle aurait pu inévitablement compter dans cette période sombre, celle à qui elle a eu trop peur de partager ses failles. Mais elle a fini par se laisser convaincre que lui partager sa douleur ne pourrait que lui faire du bien, qu’avoir une épaule aimante sur laquelle pleurer ne pourrait que l’aider à aller mieux. À aller encore mieux. Alors nerveusement, elle finit par appuyer sur la sonnette qu’elle regarde depuis de longues minutes sans bouger. Très vite, Sena entend la voix de sa meilleure amie, mais elle se refuse à la chercher du regard. Elle se concentre pour garder contenance, et à ne pas exploser en sanglots au simple son de sa voix. Le fait de l’entendre la soulage d’un certain poids. Lorsque la porte s’ouvre à la vas-vite, l’ancienne idole n’a pas le temps de réagir qu’elle se retrouve déjà engloutir dans une étreinte rassurante. Ses yeux lui piquent à cause des nombreuses larmes qu’elle a laissé couler ces derniers jours, et la chaleur de Maxine ne l’aide pas à contrôler l’humidité nouvelle qui s’installe sous ses paupières closes. « Max… » elle souffle alors que le simple fait de la regarder dans les yeux lui semble une étape insurmontable. Sena fuit son regard, cherche à se faire toute petite. À disparaître. Comment dire à sa meilleure amie qu’on va si mal qu’on a voulu en finir, alors même qu’on a été incapable de partager nos problèmes avec elle. « Je suis désolée… » elle déclare d’une petite voix tremblante. Elle a tellement honte, elle a tellement peur. Puis finalement, les larmes quittent ses yeux pour venir s’écraser sur la sol du palier de la porte. Sena apporte rapidement ses mains à son visage, pour essuyer ces perles de mal-être, pour les atténuer mais rien n’y fait. « Je suis désolée… » elle répète d’une voix plus forte, mais aussi plus secouée, avant de poser sa tête contre la poitrine de Max.
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— Le vide.
Un immense vide.
Et probablement de la peur.
De l’incompréhension, aussi.
Voilà tout ce qu’elle ressentait ces dernières semaines. Sena ne comprend pas comment sa vie a pu devenir un cauchemar pareil alors même qu’elle se préparait à vivre un rêve éveillé. Comment le soleil qu’elle était avait pu devenir une ombre si noire en quelques temps seulement. Comment la lumière qui l’habitait habituellement avait pu la quitter ainsi pour laisser place à une vide trop grand à supporter. Comment l’absence d’espoir avait pu la conduire à penser au pire. Si bien qu’elle avait été incapable de se sauver d’elle-même. Son cœur se sert à quelque fois qu’elle pense à ce qui se serait passé si cet inconnu ne s’était pas retrouver ici à ce moment-là, si elle s’était retrouvée seule face à sa douleur, à ce vide effrayant. Elle a presque honte d’être en arriver-là, que sa vie se soit jouée sur le fil du rasoir pour l’unique raison qu’elle n’a pas su demander de l’aider. Des semaines planquées du monde à se faire avaler par la douleur de l’abandon, de la trahison. Peu importe combien elle l’avait senti venir, rien ne pouvait la préparer à tout perdre et à se retrouver seule dans ses problèmes. Plus jamais. C’est pour cette raison qu’elle a accepté que son sauveur la dépose ici, depuis le temps qu’il l’encourage à contacter Maxine. Son amie de longue date et la plus précieuse. Celle sur qui elle aurait pu inévitablement compter dans cette période sombre, celle à qui elle a eu trop peur de partager ses failles. Mais elle a fini par se laisser convaincre que lui partager sa douleur ne pourrait que lui faire du bien, qu’avoir une épaule aimante sur laquelle pleurer ne pourrait que l’aider à aller mieux. À aller encore mieux. Alors nerveusement, elle finit par appuyer sur la sonnette qu’elle regarde depuis de longues minutes sans bouger. Très vite, Sena entend la voix de sa meilleure amie, mais elle se refuse à la chercher du regard. Elle se concentre pour garder contenance, et à ne pas exploser en sanglots au simple son de sa voix. Le fait de l’entendre la soulage d’un certain poids. Lorsque la porte s’ouvre à la vas-vite, l’ancienne idole n’a pas le temps de réagir qu’elle se retrouve déjà engloutir dans une étreinte rassurante. Ses yeux lui piquent à cause des nombreuses larmes qu’elle a laissé couler ces derniers jours, et la chaleur de Maxine ne l’aide pas à contrôler l’humidité nouvelle qui s’installe sous ses paupières closes. « Max… » elle souffle alors que le simple fait de la regarder dans les yeux lui semble une étape insurmontable. Sena fuit son regard, cherche à se faire toute petite. À disparaître. Comment dire à sa meilleure amie qu’on va si mal qu’on a voulu en finir, alors même qu’on a été incapable de partager nos problèmes avec elle. « Je suis désolée… » elle déclare d’une petite voix tremblante. Elle a tellement honte, elle a tellement peur. Puis finalement, les larmes quittent ses yeux pour venir s’écraser sur la sol du palier de la porte. Sena apporte rapidement ses mains à son visage, pour essuyer ces perles de mal-être, pour les atténuer mais rien n’y fait. « Je suis désolée… » elle répète d’une voix plus forte, mais aussi plus secouée, avant de poser sa tête contre la poitrine de Max.
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Re: tell me everything || ft sena | Jeu 8 Avr - 1:45 Citer EditerSupprimer
— Max se serait doutée que Sena ne devait pas aller bien. Combien de fois elle lui avait envoyé toute sa force et son énergie par la pensée et le cœur? Mais maintenant qu'elle l'avait devant elle, Maxine voyait bien que c'était au-delà de la simple tristesse ou de la déception. C'était bien plus profond que ça. Pour la première fois, elle avait l'impression d'avoir une toute autre personne que sa meilleure amie sous ses yeux. Une personne fragile, qui semblait sur le point de partir en morceau au moindre coup de vent. Le poids de son empathie sans limite commençait à peser sur son être. Qu'est-ce qu'il s'était passé? Une question qu'elle lui posa sans hésitation. Elle voulait savoir, comprendre, pour mieux l'aider et la réconforter. La faire sourire à nouveau et retrouver le soleil miniature qu'elle adorait. Son inquiétude ne s’atténua pas quand Sena commença à s'excuser. Mais pourquoi était-elle désolée? Elle évitait son regard qui la questionnait encore et toujours. Des larmes qui tombèrent sur le sol. Et cette voix si tremblante. A peine son amie eu-t-elle posé se tête contre sa poitrine, que Maxine l'entoura de ses bras, se voulant aussi réconfortante qu'elle pouvait l'être. Elle posa son menton sur le sommet de son crâne, caressant doucement le dos de Sena. « Ça va aller, je suis là... » La laissait pleurer autant qu'elle le voulait. Le pouvoir des larmes était incomparable. Après un instant qui lui avait semblé suspendu dans les airs, Max entendit qu'on ouvrit la porte derrière elle. C'était sa mère. « Max? Oh Sena c'est toi? » Un sourire dans la voix qui disparut pour faire place à l'inquiétude. La mère qui demanda ce qu'il se passait, soucieuse. « Mmmh, mom? I think we'll need some hot coco, can you do some for us please? » Elle sentit la main rassurante de sa mère dans son dos. « Yes of course sweetie, get in, don't catch a cold. Go into your room, I'll bring it to you. » Des conseils maternels qui fusaient tandis que Max guidait Sena à l'intérieur, tout droit vers sa chambre. Personne n'osa se mettre sur leur chemin, sentant que ce n'était pas le moment. Porte de la chambre fermée, Max incita Sena a s'asseoir sur son lit. Elle osa à peine la lâcher le temps d'attraper un plaid et de l'enrouler autour d'elles deux, comme un abris qui les protégeait de tout. Il ne faisait pas si froid, mais la douceur d'une couverture était toujours agréable. Samedi vint leur tourner autour, comme pour savoir ce qu'il se passait. Elle faisait face à son amie, essayant de capter son regard, un doux sourire sur les lèvres. Ne pas l'accabler plus que de raison. L'aida à sécher ses larmes. « Parle quand tu te sentiras prête, je ne bouge pas d'un pouce... » Ne pas la brusquer ni la forcer. La sérénité incarnée même face à ce tableau qui lui brisait le cœur. Sena s'était excusée, mais c'était Maxine qui se sentait le plus désolée de ne pas avoir pu être là pour elle. Pas au moment où visiblement, elle en avait eu le plus besoin...
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— Max se serait doutée que Sena ne devait pas aller bien. Combien de fois elle lui avait envoyé toute sa force et son énergie par la pensée et le cœur? Mais maintenant qu'elle l'avait devant elle, Maxine voyait bien que c'était au-delà de la simple tristesse ou de la déception. C'était bien plus profond que ça. Pour la première fois, elle avait l'impression d'avoir une toute autre personne que sa meilleure amie sous ses yeux. Une personne fragile, qui semblait sur le point de partir en morceau au moindre coup de vent. Le poids de son empathie sans limite commençait à peser sur son être. Qu'est-ce qu'il s'était passé? Une question qu'elle lui posa sans hésitation. Elle voulait savoir, comprendre, pour mieux l'aider et la réconforter. La faire sourire à nouveau et retrouver le soleil miniature qu'elle adorait. Son inquiétude ne s’atténua pas quand Sena commença à s'excuser. Mais pourquoi était-elle désolée? Elle évitait son regard qui la questionnait encore et toujours. Des larmes qui tombèrent sur le sol. Et cette voix si tremblante. A peine son amie eu-t-elle posé se tête contre sa poitrine, que Maxine l'entoura de ses bras, se voulant aussi réconfortante qu'elle pouvait l'être. Elle posa son menton sur le sommet de son crâne, caressant doucement le dos de Sena. « Ça va aller, je suis là... » La laissait pleurer autant qu'elle le voulait. Le pouvoir des larmes était incomparable. Après un instant qui lui avait semblé suspendu dans les airs, Max entendit qu'on ouvrit la porte derrière elle. C'était sa mère. « Max? Oh Sena c'est toi? » Un sourire dans la voix qui disparut pour faire place à l'inquiétude. La mère qui demanda ce qu'il se passait, soucieuse. « Mmmh, mom? I think we'll need some hot coco, can you do some for us please? » Elle sentit la main rassurante de sa mère dans son dos. « Yes of course sweetie, get in, don't catch a cold. Go into your room, I'll bring it to you. » Des conseils maternels qui fusaient tandis que Max guidait Sena à l'intérieur, tout droit vers sa chambre. Personne n'osa se mettre sur leur chemin, sentant que ce n'était pas le moment. Porte de la chambre fermée, Max incita Sena a s'asseoir sur son lit. Elle osa à peine la lâcher le temps d'attraper un plaid et de l'enrouler autour d'elles deux, comme un abris qui les protégeait de tout. Il ne faisait pas si froid, mais la douceur d'une couverture était toujours agréable. Samedi vint leur tourner autour, comme pour savoir ce qu'il se passait. Elle faisait face à son amie, essayant de capter son regard, un doux sourire sur les lèvres. Ne pas l'accabler plus que de raison. L'aida à sécher ses larmes. « Parle quand tu te sentiras prête, je ne bouge pas d'un pouce... » Ne pas la brusquer ni la forcer. La sérénité incarnée même face à ce tableau qui lui brisait le cœur. Sena s'était excusée, mais c'était Maxine qui se sentait le plus désolée de ne pas avoir pu être là pour elle. Pas au moment où visiblement, elle en avait eu le plus besoin...
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Re: tell me everything || ft sena | Ven 23 Avr - 14:55 Citer EditerSupprimer
— Le bonheur en miettes. La folie de la scène, elle l’a eu entre les mains. Ce rêve, elle a senti son cœur battre entre ses doigts alors qu’elle montait en scène avec le groupe, alors qu’elle chantait avec toute son âme lors des enregistrements, alors qu’elle passait ses nuits à parfaire la chorégraphie pour le grand jour. Trop court, trop éphémère partout. L’espoir envolé. Il lui semble que ses rêves de toute une vie sont maintenant loin derrière elle à présent. Que tout ce travail qu’elle a abattu ces dernières années n’a aujourd’hui plus de sens, elle a presque l’impression qu’il n’a plus de valeurs. Pas plus que le talent qu’on lui a vanté toutes ses années. Tout ça n’a aucune valeur quand le profil financier est en jeu, et cela la dégoûte profondément. Les paillettes du monde du spectacle ont perdu de leur brillance, peut-être trop à présent. Tout comme les étoiles dans les yeux de Sena ont perdu leur éclat. La chaleur de l'étreinte de sa meilleure amie apaise son cœur autant qu’elle affole son esprit. L’ancienne idole trouve du réconfort dans sa voix douce mais c’est aussi elle qui brise les seules forces qui lui restent pour retenir ses larmes. Alors désespérément accrochée au corps de son amie, le visage enfoui dans ses cheveux, elle les laisse couler à leur grise incapable de les contrôler plus longtemps. Les échanges entre Maxine et sa mère lui parviennent vaguement jusqu’aux oreilles, mais Sena n’est pas apte à répondre à toutes ces interrogations. Ainsi, elle se laisse guider dans la chambre de son amie comme une poupée sans vie, attendant simplement que Max l’installe sur son lit et la rejoigne dans ce cocon de couvertures polaires. Sena garde les yeux rivés sur ses genoux, et sur ses mains crispées. Un silence s'installe quand sa meilleure amie décide de ne pas la forcer à parler, un silence très probablement trop long durant lequel Max l’aide à sécher ses interminables sanglots. Puis la voix de la chanteuse finit par s’élever dans la pièce. « Tu m’as manqué... » elle dit d’une petite voix, se rapprochant un peu plus de Maxine encore. Bientôt, elle entoure la taille de son amie de ses bras frêles pour se serrer toujours plus contre elle. Sa joue écrasée, elle soupire de soulagement face à cette proximité oubliée. Cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas ressenti la chaleur d’un proche ainsi. Sena n’a jamais été très proche des autres filles du groupe, préférant les affinités développées avec des camarades d’agences concurrentes ; alors ce genre d’échanges étaient rares ces derniers mois. « Tu m’as tellement manqué. » elle répète sur un ton tremblant, comme pour s’assurer que sa meilleure amie l’ait bien entendu la première fois. Sena sait que Max n’a pas besoin de ses mots pour le savoir, mais après toutes les complications auxquelles elle a dû faire face, elle a quelque part besoin de se rassurer en insistant. « Max… Je suis désolée. » d’avoir laissé mes rêves éclater en plein vol, d’avoir pensé une seconde que tout irait mieux lorsque tout s’arrêterait, de m’être abandonnée à la douleur et à la solitude, d’avoir oublié que la vie avait plus de valeur que cela. La jeune coréenne s’en veut particulièrement d’avoir oublié la beauté de ses amitiés dans sa tristesse, celles qui l’auraient très certainement aidé à sortir de cette passe avant qu’il ne soit trop tard.
| | tell me everything ; @ambrose maxine |
— Le bonheur en miettes. La folie de la scène, elle l’a eu entre les mains. Ce rêve, elle a senti son cœur battre entre ses doigts alors qu’elle montait en scène avec le groupe, alors qu’elle chantait avec toute son âme lors des enregistrements, alors qu’elle passait ses nuits à parfaire la chorégraphie pour le grand jour. Trop court, trop éphémère partout. L’espoir envolé. Il lui semble que ses rêves de toute une vie sont maintenant loin derrière elle à présent. Que tout ce travail qu’elle a abattu ces dernières années n’a aujourd’hui plus de sens, elle a presque l’impression qu’il n’a plus de valeurs. Pas plus que le talent qu’on lui a vanté toutes ses années. Tout ça n’a aucune valeur quand le profil financier est en jeu, et cela la dégoûte profondément. Les paillettes du monde du spectacle ont perdu de leur brillance, peut-être trop à présent. Tout comme les étoiles dans les yeux de Sena ont perdu leur éclat. La chaleur de l'étreinte de sa meilleure amie apaise son cœur autant qu’elle affole son esprit. L’ancienne idole trouve du réconfort dans sa voix douce mais c’est aussi elle qui brise les seules forces qui lui restent pour retenir ses larmes. Alors désespérément accrochée au corps de son amie, le visage enfoui dans ses cheveux, elle les laisse couler à leur grise incapable de les contrôler plus longtemps. Les échanges entre Maxine et sa mère lui parviennent vaguement jusqu’aux oreilles, mais Sena n’est pas apte à répondre à toutes ces interrogations. Ainsi, elle se laisse guider dans la chambre de son amie comme une poupée sans vie, attendant simplement que Max l’installe sur son lit et la rejoigne dans ce cocon de couvertures polaires. Sena garde les yeux rivés sur ses genoux, et sur ses mains crispées. Un silence s'installe quand sa meilleure amie décide de ne pas la forcer à parler, un silence très probablement trop long durant lequel Max l’aide à sécher ses interminables sanglots. Puis la voix de la chanteuse finit par s’élever dans la pièce. « Tu m’as manqué... » elle dit d’une petite voix, se rapprochant un peu plus de Maxine encore. Bientôt, elle entoure la taille de son amie de ses bras frêles pour se serrer toujours plus contre elle. Sa joue écrasée, elle soupire de soulagement face à cette proximité oubliée. Cela fait bien longtemps qu’elle n’a pas ressenti la chaleur d’un proche ainsi. Sena n’a jamais été très proche des autres filles du groupe, préférant les affinités développées avec des camarades d’agences concurrentes ; alors ce genre d’échanges étaient rares ces derniers mois. « Tu m’as tellement manqué. » elle répète sur un ton tremblant, comme pour s’assurer que sa meilleure amie l’ait bien entendu la première fois. Sena sait que Max n’a pas besoin de ses mots pour le savoir, mais après toutes les complications auxquelles elle a dû faire face, elle a quelque part besoin de se rassurer en insistant. « Max… Je suis désolée. » d’avoir laissé mes rêves éclater en plein vol, d’avoir pensé une seconde que tout irait mieux lorsque tout s’arrêterait, de m’être abandonnée à la douleur et à la solitude, d’avoir oublié que la vie avait plus de valeur que cela. La jeune coréenne s’en veut particulièrement d’avoir oublié la beauté de ses amitiés dans sa tristesse, celles qui l’auraient très certainement aidé à sortir de cette passe avant qu’il ne soit trop tard.
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