Les rumeurs étaient toujours des dires que Yami évitait en tant normal, que ceux-ci la concernent ou non. Elle ne s’était jamais arrêtée aux bruits de couloirs, convaincue qu’ils n’avaient aucune valeur. Quelque chose devait être toujours vérifié par des faits. Malgré les évènements qui s’étaient passés récemment, il était peut-être facile de se surprendre penser dans une certaine direction, que ce n’était que les conséquences des actes de certains, mais tant qu’il n’y avait aucune action concrète, la japonaise fermait les yeux. Seulement, il suffit d’une annonce, d’une arrivée de sponsor, pour réveiller l’étudiante qui faisait partie de cette fratrie juste dans ce pub : rencontrer les représentants de chez Samsung et grimper sur l’échelle sociale grâce à ces connexions spéciales. Alors, elle ne pouvait pas se permettre de se relâcher, pas maintenant. Elle ne savait si elle arriverait à motiver les autres à se bouger pour ranger les dortoirs avant le jour-J, mais elle était prête à tout faire toute seule s’il le fallait, quitte à passer ces maigres heures de sommeil dessus. « Quelqu’un est là ? » La voix s’élevant dans les couloirs du dortoir, elle cherchait tout de même quelqu’un pour l’accompagner dans les taches.

Suwon était occupé à lire l'une de ses dernières acquisitions quand une voix féminine avait attiré son attention. Il s'était extirpé de sa chambre, croisant le visage de Yami. « Oui ? Pourquoi ? Attends, je viens t'aider... » Il avait balancé le bouquin sur le lit, espérant qu'il retomberait bien et ne croquerait pas les pages, avant de rejoindre la jeune femme. Leur dortoir n'avait jamais été l'endroit le plus ordonné de la digital city, et il le savait bien, et il est vrai qu'avec les annonces qu'ils avaient pu recevoir au cours des derniers jours, l'inquiétude de Suwon n'avait fait que grimper en flèche. Pour cette raison, il s'était rapidement joint à l'effort. « Tu crois qu'il y a des endroits plus importants que d'autres ? Au cas où on galère... » Il ne savait pas trop comment les choses allaient se passer, si part malheur ils ne parvenaient pas à ranger... Il n'était vraiment pas rassuré.

Kô a repris ses quartiers dans le dortoir de l'université, lui qui, pourtant, n'a eu de cesse de voguer de bâbord à tribord. Cette fois-ci, il est à peine réveillé, en train de pianoter sur son téléphone portable, quand il entend quelques voix et un peu de bruit à quelques mètres de là. Depuis quelques jours, il se passe des choses bizarres à l'université, puisqu'il paraît que la principale a reçu du monde dans son bureau. A vrai dire, le jeune styliste ne s'en est pas préoccupé plus que cela, plutôt concentré sur ses propres ennuis. Quoiqu'il en soit, il finit par quitter son lit dans un soupir, étire ses bras et rejoint ses deux camarades déjà sur le pied de guerre. « Bonjour, est-ce que je peux vous aider ? » Il retient néanmoins un bâillement derrière sa main. Car même si Kô est du genre "princesse" et raffiné, il est aussi du genre à aimer lorsque les choses sont rangées au bon endroit, ordonnées, et que ça ne traîne pas. Sinon, comment s'y retrouver ? « Je peux faire la poussière, ou le sol. » Il propose en un sourire.

Entendant une voix au loin, une voix qu'il connaissait bien pour l'entendre tous les jours au travail, Mingwei se retourna dans son lit pour remettre la couverture sur sa tête. Il savait qu’ils devaient faire ce ménage, suite aux messages qu’ils avaient tous reçus. Cependant, le sino-coréen se fichait bien de ces sponsors, des gens un peu trop proches d’un milieu qu’il avait quitté rapidement. Bien qu’il appréciait lorsque l’endroit était propre, il ne pouvait nier le fait d’être complètement bordélique. Il avait même certaines de ses affaires qui traînaient encore dans les parties communes depuis des jours, voire des semaines. Le bâtiment avait été complètement rénové alors l’ensemble des pièces étaient propres, cependant ils leur restaient quand même du travail à faire. Se redressant difficilement de son lit, il commença par prendre ses médicaments avant de sortir dans un simple caleçon de la chambre pour rejoindre la source du brouhaha. « Yo les copains, ça bosse bien ? » Il n’avait pas encore décidé s’il allait les rejoindre, mais il ne travaillait pas au restaurant aujourd’hui, ni même n’allait ouvrir un livre pour étudier. De plus, sa collègue était présente, et Mingwei n’était pas sûr de vouloir rester en sa présence. « Je peux commencer par retirer tous mes vêtements qui traînent si vous voulez. »

Ca sentait pas bon. Et ce n'était pas une odeur de brûler comme tu avais pu le sentir auparavant. C'était une de ces impressions sans odeur. Les allés retour chez la directrice comme un vrai moulin tu sentais que quelque chose n'allait pas bien finir. "C'est calme, c'est trop calme". Trop de problèmes et pas assez de répercutions.
Attentive , tu l'étais devenue depuis quelques jours, jusqu'à ce jour fatidique. inutile de se pencher sur les rumeurs pour comprendre que vos fesses étaient à sauver. Injustice pour ceux qui se comportaient bien, mais c'était la vie, en communauté. tout comme partagé des parties de vie, des repas, des vêtements. Des vêtements ? Tu n'étais pas la plus organisée mais jamais o grand jamais on ne croisait de tes affaires autre part que dans ta chambre. Trouver ceux des autres te désespérais alors plus que tu ne l'aurais imaginé. Sur ton chemin pour rejoindre les voix lointaine tu récoltais ce qui trainait, habillé de ton fameux sur vêtements des plus classes. " Ouhhh y a du monde. "  Du moins plus qu'une personne c'était déjà ça. Reconnaissant quelques visages tu te fis un plaisir de poser le tee shirt ramasser à terre de Ming Wei sur sa propre tête." Tu serais un amour.  " Ton sourire voulait dire beaucoup. D'ailleurs tes yeux se sentaient agressés d'une telle nudité dès bon matin. " Mingming .. tu manques de vêtements ? ils sont tous au sol ? " " Hola tout le monde. Vous voulez commencer par les pièces communes ?  " Peu importe ce que tu devais faire tu le ferais, attachant alors tes cheveux comme pour le sport. Tu commençais déjà en allant chercher les balais et tout autre objets importants demandant alors de l'aide pour tout porter.