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réconciliations (aliyyah)

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réconciliations (aliyyah) | Dim 16 Mai - 18:16
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Irie ne pouvait mentir. Il avait été surpris de voir un mot écrit par son ancienne meilleure amie sur le stand des lettres. Il devait avouer qu’il ne s’y était pas attendu et complètement sous le choc, il avait envoyé un message à la jeune femme. Il n’avait pas réellement été agréable mais ne lui avait pas non plus manqué de respect. Il avait été surpris et en même temps il n’avait pas su comment gérer l’information. Irie savait déjà que Lia souhaitait se réconcilier avec lui, sa démarche en était la preuve. Seulement, il lui avait demandé du temps. Ce n’était pas comme s’il pouvait effacer ce qui s’était passé pendant le temps où elle n’avait pas été là et même avant quand elle s’était éloignée de lui et avait fini par ne plus lui donner de signes de vie. Le japonais avait été blessé par le comportement de la coréenne et même s’il avait fini par comprendre quand elle lui avait exposé les raisons, il ne pouvait pas faire table rase comme ça. Il avait besoin de plus de temps. Mais peut-être que justement, le temps, il le trouverait en passant à nouveau du temps avec elle. Alors, dans leurs échanges de messages, il avait fini par lui dire qu’ils devaient se revoir. Irie n’avait pas spécialement d’idées, mais ils pouvaient passer du temps ensemble pendant la journée. Il avait donc expliqué à Liena qu’il devait voir sa meilleure amie, lui donnant les détails de la situation. Le futur pédiatre n’avait omis aucun élément, pas même le fait que Aliyyah avait été potentiellement amoureuse de lui. Il ne voulait pas mentir à sa petite amie et donc, il lui avait tout dit. Avant de la quitter pour rejoindre Lia, il passa quelques minutes à rassurer Liena parce qu’elle avait sûrement peur qu’il ne parte avec la sango. Seulement, ça ne serait jamais le cas. La jeune femme n’avait été et ne serait jamais plus qu’une amie, la plus chère qu’il avait, mais une amie tout de même. Ainsi, après quelques baisers échangés, il se dirigea vers le parc où il devait retrouver Lia. Il la vit au loin déjà assise et la rejoint rapidement. « Désolé pour le retard ! Liena ne voulait pas me laisser partir. Elle pensait que je la quittais pour toi. J’ai du la rassurer. » Il lui adressa un sourire et prit place à ses côtés, réfléchissant à la meilleure façon d’aborder le sujet avant de simplement mettre les pieds dans le plat. « C’est comme ça que tu ressens les choses ? Comme tu les as écrites dans la lettre ? »
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Re: réconciliations (aliyyah) | Mer 7 Juil - 10:51
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La réflexion avant de poser les mots à l’encre noire avait été longue. Encouragée par les douces paroles de ses amis, Aliyyah avait fini par déposer ses pensées sur ce papier rosé espérant que cela suffirait pour que son meilleur ami lui pardonne une bonne fois pour toute. C’était audacieux de sa part de choisir de le faire lors de la Saint Valentin, surtout après ce que le futur vétérinaire avait annoncé au futur médecin la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Mais Ali avait toujours considéré les amitiés aussi importantes et aussi belles, voire plus maintenant, que les relations amoureuses. Puis si elle avait en horreur cette fête commerciale, elle pouvait au moins en tirer le plus de positif possible et l’idée d’envoyer des lettres, de les faire lire était une occasion en or pour parler à Irie. La réaction du jeune japonais avait été immédiate ; un sms qui avait réchauffé le cœur de l’étudiante. Un sms qui les avait menés à se retrouver une seconde fois, juste tous les deux. Aliyyah ne pouvait pas se mentir à elle-même, quelque part elle appréhendait toujours d’entendre ce que son meilleur ami avait à lui dire même si tout semblait aller dans la bonne direction. Lorsque le jeune homme arriva lui indiquant avoir été retenu par sa chérie, Lia se put s’empêcher de se dire qu’elle aimerait la rencontrer. Les rares choses qu’elle entendait sur Liena lui indiquait qu’elles avaient des personnalités relativement opposées. Mais la vétérinaire fut coupée dans ses réflexions par Irie qui entra directement dans le vif du sujet, faisant détourner les yeux de la grande brune. « Alors… Avant de parler de ça, on pourrait… prendre un thé, manger des pâtisseries, parler du beau temps et de nos rêves de carrière, non ? On n’est pas obligé de parler de cette lettre là tout de suite maintenant, si ? » elle proposa en regardant la grande étendue d’herbe autour d’eux. Aliyyah avait tout prévu pourtant, de la thermos de thé noir aux petits gâteaux vegan achetés quelques minutes plutôt. Mais elle comprenait aussi que son ami veuille lui parler directement de sa lettre pleine d’émotions. « Bon, d’accord… » reprit-elle en se mordant la lèvre, puis elle décida de se mettre à l’aise et de tout de même s’occuper les mains pour ne pas avoir à trop regarder le jeune femme dans les yeux. Alors à présent assise en tailleur, elle attrapa sa thermos de thé pour leur servir deux tasses. « Bien sûr que je pensais ce que j’ai écrit, Irie. Je sais que je ne suis pas douée pour exprimer ce que je ressens, loin de là… C’est pour cela que j’ai choisi de l’écrire plutôt. Je ne suis pas sûre d’avoir trouvé les bons mots et je ne suis pas sûre que le message soit réellement passé comme je le souhaitais. » souffla-t-elle en tendant une des tasses en bambou à Irie. Bien sûr, cela avait été une épreuve pour elle de rédiger ces quelques phrases, c’était toujours une épreuve pour elle de parler de ses sentiments peu importe la forme. C’était pour cette raison qu’elle espérait qu’Irie lui pardonne réellement et que leur amitié puisse reprendre de plus belle. Mais peut-être n'était-ce pas si simple que cela. « Je suis désolée si cela t’a gêné. Je voulais juste que tu m’écoutes et j’avais peur que tu refuses. » ajouta-t-elle en soufflant sur la boisson fumante. Si les sms échangés lui semblaient indiquer que tout allait bien se passer, maintenant qu’Ali était en face de lui, elle n’était plus si sûre.
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Re: réconciliations (aliyyah) | Dim 18 Juil - 16:07
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L’échange de sms entre les deux anciens meilleurs amis n’avait pas réellement été un échange amical. Surpris et en même temps ne sachant pas réellement comment accueillir cette lettre, Irie n’avait clairement pas été le plus enclin à paraître poli ou même avenant. Ce n’était pas vraiment la faute de Lia. Elle essayait de recoller les morceaux de ce qu’elle avait brisé autrefois. Le japonais ne pouvait pas lui en vouloir et félicitait même ses efforts. Seulement, il lui avait demandé du temps pour assimiler ce qu’elle lui avait confié et même pour faire table rase du passé. Irie ne pouvait pas oublier ces années de silence à se demander ce qu’il avait fait. Alors même s’il n’avait pas été le plus agréable, il n’était quand même pas contre une réconciliation. Il lui fallait simplement du temps. Mais Aliyyah n’était pas patiente et ça, il le savait. Néanmoins, elle aur ait pu faire un effort et attendre un peu plus. En plus le jour de la Saint-Valentin. Irie avait eu toutes les peines du monde à se décoller de Liena qui pensait qu’il la quittait pour se mettre avec Lia. Il avait beau lui avoir raconté toute l’histoire et lui avoir dit qu’elle n’était que sa meilleure amie et qu’il n’y aurait jamais plus entre eux, la chinoise avait été particulièrement méfiante et Irie avait du essuyer les larmes de son beau visage. Il laissa donc sa petite amie pour retrouver sa meilleure amie et lorsqu’il arriva, il s’excusa du retard, en expliquant la raison, avant de rentrer dans le sujet. Il n’avait pas réellement de temps à perdre. Il soupira en entendant Aliyyah et leva les yeux au ciel. « Je sais que ça t’intéresse pas… Mais aujourd’hui, c’est la Saint Valentin. J’aimerai bien la passer avec Liena. » Autant parce qu’elle allait pleurer si ce n’était pas le cas, que parce qu’il en avait envie lui aussi. Il aimait sa petite souris et même s’ils ne faisaient rien de spécial cette fois-ci, simplement être ensemble lui convenait. « Mais on peut discuter de ça, avec ce que t’as préparé. » reprit-il alors qu’elle acceptait qu’ils parlent directement de la raison de sa présence avec elle en ce jour. Il l’observa être nerveuse et un léger sourire narquois s’afficha sur ses lèvres. Ce n’était pas souvent que Lia était nerveuse et ça donnait un air bizarre à la situation. Il la laissa parler et attrapa la tasse qu’elle lui donna. Irie souffla dessus pour refroidir le thé et attendit qu’elle reprenne la parole. Il se doutait que la jeune femme n’avait pas finit. Quand ce fut le cas, il haussa les épaules. « Je t’aurai écouté… Je te l’ai dit, j’ai juste besoin de temps. » Il soupira alors qu’il but une gorgée de la boisson chaude. Il avait simplement besoin de temps, temps qu’elle ne semblait pas vouloir lui donner. « Ça ne m’a pas vraiment gêné. J’avais juste peur que Liena pense que tu essayais de lui piquer son mec. Elle est parfois un peu jalouse et possessive mais surtout, elle ne comprend pas pourquoi je suis avec elle alors que des filles comme toi sont près de moi. » Irie lui avait expliqué plusieurs fois que ce n’était pas les autres qu’il voulait mais bien elle. Seulement, la chinoise avait encore parfois du mal à se faire à cette idée. Il n’avait simplement pas souhaité la mettre mal à l’aise avec la lettre écrite par son ancienne meilleure amie. « Je comprends très bien ce que tu as voulu dire et faire… Mais pour le moment, je peux pas te pardonner tout ce qui s’est passé... » Le japonais laissa sa phrase en suspens parce qu’elle n’était pas finie. On entendait clairement le “mais” qui n’allait pas tarder à arriver. « Mais… On peut recommencer à se voir plus régulièrement… A parler aussi. » Parce que mine de rien elle lui avait manqué pendant tout ce temps. Plus qu’il ne voulait bien l’avouer et surtout se l’avouer à lui-même.
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Re: réconciliations (aliyyah) | Ven 6 Aoû - 18:26
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La réflexion d’Irie lui donnait une vilaine envie de grimacer. Non, la saint-valentin n’était pas plus de valeur qu’un autre jour à ses yeux. Pas plus que la fête des mères, que la fête des pères ou n’importe quelle autre fête familiale à vrai dire – noël, anniversaire compris. Dans les deux cas, elle n’avait personne avec qui les partager ou en tout cas, plus personne avec qui les partager. Aliyyah se souvenait encore avoir manqué de pleurer entre les bras d’Elias pour quelques formes d’attention en ce jour sombre pour elle. Non, vraiment Irie n’avait pas besoin de lui rappeler sa solitude ainsi et elle avait presque envie de lui faire la remarque. Ali n’était plus sûre de pouvoir parler librement avec lui de ses états d’âme, elle marchait sur des œufs nerveusement. « Tu n’étais pas obligé de venir si tu avais mieux à faire… » se contenta-t-elle de souffler le plus gentiment possible, essayant de taire toute agressivité dans ses mots. Puis elle se dépêcha de se focaliser sur le thé qu’elle s’efforça de lui servir, en parti pour reculer la discussion mais pour faire les choses bien. Une nouvelle fois, le garçon lui demanda du temps bien qu’elle pensait lui en avoir assez donné, elle hocha la tête. Et quand le sujet de sa petite-amie arriva sur la table, elle releva rapidement les yeux vers lui, presque affolée qu’une telle idée ait pu traverser l’esprit de Liena. Irie ne serait que plus frileux à l’idée de lui pardonner, de passer du temps avec elle si sa simple présence représentait une menace aux yeux de sa petite amie. « J’espère que tu sais que ce n’est pas le cas ! Je ne veux piquer personne à qui que ce soit, je ne veux pas du tout qu’elle pense que j’essaie de mettre votre relation en péril… ou que toi tu penses ainsi. » grimaca-t-elle en serrant ses doigts autour de sa propre tasse. Les doutes qu’elle avait eu des années auparavant n’existaient plus, mais elle comprenait si cela gênait l’un ou l’autre, si cela les faisait douter de ses intentions. Pour autant, Aliyyah simplement envie de retrouver son meilleur ami de l’époque et rien d’autre ; qui était-elle pour les convaincre tous les deux… « J’oublie souvent ce que ce jour signifie pour beaucoup… Ce n’est pas faute d’avoir passé la journée le nez dans l’ambiance. Désolée. » tenta-t-elle de rire bien que son rire n’était pas des plus joyeux. Son humeur ne s’améliora pas vraiment avec la suite des paroles de l’étudiant en médecine. Vraiment, elle ne comprenait pas ce qu’il fallait de plus à Irie pour accepter de repartir de zéro. Les excuses, Aliyyah les avait faites. Le temps, elle avait la vive impression de lui avoir déjà donné. Et dieu sait combien elle n’était pas patiente et qu’elle aurait déjà abandonné dans la plupart des cas. « Ok… » répondit-il d’une voix pas du tout assurée, plutôt sceptique quant à la réponse du garçon. La nageuse avait l’impression de trop galérer à regagner son amitié pour que cela soit normal, à devoir lui courir après pour se racheter, payer le prix fort pour récupérer ses droits en tant qu’amie et cela réveillait des doutes insoupçonnés chez elle. « Mais Irie… Est-ce que tu as envie de me parler ?... ». Aliyyah était plutôt une personne confiante en tant normal, mais les actions et les paroles du japonais lui laissait croire qu’elle se laissait dans un jeu sans fin, un labyrinthe sans sortie. Elle se mâchouilla la lèvre inférieure en cherchant ses mots, elle n’était pas sûre de s’exprimer comme elle le voulait, d’avoir les bons mots. « Je veux dire… hm.. est-ce que tu penses qu’on pourra partager comme on le faisait avant ? Est-ce que tu penses qu’on pourra retrouver notre complicité d’avant ? » reprit-elle en posant sa tasse sur le côté avant de placer ses mains sur ses cuisses qu’elle serra nerveusement. Ali se sentait bêtement de poser de telles questions, mais elle n’avait pas envie de mettre son cœur et son énergie dans quelque chose de perdu d’avance. Si Irie n’avait toujours pas envie de redevenir son ami, lors elle ne voulait pas le forcer non plus. « Est-ce que tu as envie qu’on retrouve notre complicité d’avant ? ».
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Re: réconciliations (aliyyah) | Jeu 26 Aoû - 13:13
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Il n’avait pas voulu être désobligeant avec la jeune femme en parlant de la Saint-Valentin, mais c’était avec Liena, la première fois qu’il n’avait jamais aimé avec qui il la passait et donc, elle avait une signification particulière. Il soupira quand Aliyyah reprit la parole, levant les yeux au ciel. « Si je n’avais pas envie d’être là, je ne serai pas là. » Irie était formel sur ce point. Il ne faisait jamais les choses s’il n’avait pas envie de les faire. Il n’était pas là parce qu’il n’avait pas envie. Il souhaitait réellement se réconcillier avec la jeune femme. Seulement, il ne pouvait pas non plus oublier ces années sans nouvelles de sa part. En demandait-il trop à Lia alors qu’elle était du genre impatiente ? Sûrement, mais il fallait aussi qu’elle comprenne qu’elle avait fait plus de mal qu’elle ne pouvait l’imaginer. Irie s’était toujours senti à part dans sa propre famille, sa mère ne l’aimait pas réellement et son père ne lui accordant pas plus d’attention que cela. Aliyyah avait été la première personne en Corée du Sud a vouloir de lui et surtout avec qui il s’était senti en sécurité, comme si elle était la famille qu’il avait choisie. Alors, le pardon n’allait pas arriver ainsi. Il lui fallait du temps, comme il le lui avait demandé. Mais Lia précipitait les choses et Liena avait eu peur de le voir partir avec elle. Alors, Irie avait passé plusieurs minutes à la rassurer. Elle n’avait pas choisi la meilleure date pour faire sa lettre de réconciliations. « Je le sais ! Elle non. Liena est une enfant… Elle ne sait pas ce que c’est l’amour et le découvre avec moi. Mais elle a peur de me voir partir parce qu’elle pense qu’elle n’est pas assez bien pour moi… Alors que c’est faux. C’est la seule dont je suis tombé amoureux. » Aliyyah était au courant de toutes les relations que Irie avait eu et il n’était jamais tombé amoureux. La chinoise était une exception, exception qu’il n’était pas prêt de perdre. « Ne t’excuses pas. Jusqu’à Liena, je me foutais aussi de cette fête. Ce n’était même pas envisageable pour moi de la fêter. » Mais avec la jeune femme, il trouvait plaisir à le faire parce qu’elle était tellement mignonne quand il lui montrait le moindre signe d’amour. Comme si elle n’attendait que ça. Il aimait particulièrement ses joues qui rosissaient à chaque fois et il ne put s’empêcher d’avoir un léger sourire idiot en y pensant. Mais avant de passer du temps avec sa souris, il allait devoir résoudre le souci qu’il y avait entre Lia et lui. Il avait besoin de temps, mais il avait aussi besoin d’elle. Lia était bien plus importante dans sa vie qu’elle ne le pensait. Ça lui faisait mal de la repousser ainsi mais il n’avait pas envie de souffrir à nouveau. La voir partir à nouveau ne lui ferait que plus de mal et il n’avait clairement pas le souhait que ça se produise à nouveau. Irie releva la tête vers elle quand elle reprit la parole, ouvrant la bouche pour répondre sans aucune hésitation. « Oui j’en ai envie Lia. » dit-il voulant continuer, mais Aliyyah lui coupa presque la parole, disant ce qu’elle avait sur le coeur et en tête. Le japonais l’écouta avec attention et hocha la tête à chacune de ses questions. Il attendit qu’elle ait fini pour lui sourire tendrement. « Tu crois vraiment que je serai là avec toi si ce n’était pas le cas ? Tu me connais assez je pense pour savoir que ce n’est pas le cas. » Il but un peu avant de soupirer et de cette fois être celui qui lui dirait ce qu’il avait sur le coeur. « J’ai envie de tout ça… Mais j’ai aussi peur que ça arrive. » Il s'humidifier les lèvres qui étaient toujours sèches et reprit la parole, détournant le regard de la jeune femme. « J’ai peur à l’idée que notre relation redevienne comme avant et qu’encore une fois du jour au lendemain tu disparaisses à nouveau...  » Ses mots se bloquèrent légèrement dans sa gorge et il se la racla pour continuer, espérant ne pas paraître trop sensible aux yeux de sa meilleure amie. « Comment dire ça… T’es la personne la plus importante de ma vie, la famille que j’ai choisi et j’ai pas envie de revivre cet abandon... » Comprendrait-elle ce qu’il voulait dire ? Il n’en était pas sûr.
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Re: réconciliations (aliyyah) | Jeu 26 Aoû - 17:10
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Pour beaucoup, voir Aliyyah douter ainsi serait étonnement, pourtant derrière les apparences de la jeune femme intrépide et confiance, les insécurités face à ses relations amicales étaient nombreuses. Elle n’était pas idiote, elle savait qu’elle était loin d’être l’amie rêvée de tous, trop volatile et inconstante pour beaucoup. Son incapacité à rester en contact avec ses proches étaient également un problème de taille, sur lequel elle n’avait jamais réussi à agir se lasant très vite des appels et des sms pour prendre des nouvelles. Elle comprenait que Irie ne lui pardonne pas de suite sa mauvaise façon de gérer ses amitiés, et elle comprendrait qu’il n’est pas spécialement envie de la voir. Surtout en ce jour sacré des amoureux. Et même si Irie la rassurait sur le fait qu’il avait envie de venir à sa rencontre, elle n’en était pas si sûre. Le japonais avait certainement mieux à faire avec sa petite amie, et il n’était pas question pour Ali de s’interposer entre eux. « Hm. » répondit-elle pour toute réponse alors que Irie lui expliqua les peurs de sa petite amie, elle ne répondit pas plus lorsque le garçon lui affirma qu’elle n’avait pas à s’excuser. Bien sûr que si, elle avait à s’excuser. La future vétérinaire avait déjà fait trop de mal à son meilleur ami pour en plus mettre en péril sa relation amoureuse avec la première femme qu’il aimait. Aliyyah le voyait quand il parlait de Liena, c’était bien la première fois qu’il parlait avec tant de douceur et d’affection de quelqu’un. Mais les seuls choses lui traversaient l’esprit étaient les doutes sur le fait qu’Irie ait réellement envie de se réconcilier avec elle. Après tout, le jeune homme avait l’air parfaitement heureux ainsi, sans elle dans sa vie. Et toutes les résistances dont il faisait preuve face aux efforts qu’il faisait lui laissaient une amère impression qu’Irie n’avait pas autant envie qu’elle de reprendre à zéro. Aliyyah ne pouvait même pas lui en vouloir de ne pas avoir envie de recoller les morceaux, mais elle devait être fixer, ne pas avoir à se battre pour une cause perdue d’avance. C’était dur pour elle de partager ses insécurités ainsi, mais une fois lancée, elle préféra libérer toutes les questions qui encombraient ses pensées. Son cœur libéré et les lèvres pincées, elle leva ses grands yeux vers le japonais en attendant sa réponse, qu’elle espérait honnête. Le tendre sourire d’Irie eut le don de faire fleurir le sienne sur ses lèvres, un sourire presque timide, mais un esprit pas plus rassuré pour autant. « Je pense qu’avec le temps, on a tous les deux changés… Alors je ne sais pas, je ne sais plus. » souffla-t-elle de façon presque inaudible avant de se pincer de nouveau les lèvres en se promettant de ne plus interrompre le jeune homme. Ainsi Aliyyah le laisse continuer, ouvrir à son tour son cœur sous ses yeux qui ne le lâchait plus. L’étudiante se sentait terriblement mal d’avoir ainsi fait souffrir son ami, combien même elle avait elle-même beaucoup souffert de la situation et de ses peurs, elle n’avait pas le droit de blesser ainsi Irie. Et elle se promettait de ne plus le faire. « Je te promets que je ne disparaitrais pas cette fois. Quand– Enfin, j’ai demandé à avoir un post fixe à la fin de mon internat, dans la clinique du centre. Je compte m’installer à Séoul pour de bon. » expliqua-t-elle en baissant la tête et les pupilles vers l’herbe, fixant son regard dans le vide un instant. C’était une des premières choses qu’elle avait fait en cherchant son internat, s’assurer que cela signifiait avoir un emploi sur le long terme du côté de séoul, voire de la digital city. Entre cela et ses nombreux tatouages, cela n’avait pas été une mince à faire. Mais elle savait que c’était le bon choix, de nombreuses choses la retenait ici, la ramenait ici et encore de nouvelles choses faisaient qu’elle se sentait à sa place ici. « Pendant longtemps j’ai cru que rien ne me retenait nulle part, aucune famille… Mais après tant d’années, je me rends compte que je finis toujours par revenir ici. Parce que c’est ici qu’est ma nouvelle famille. ». Après avoir perdu toute sa vie, sa famille, ses proches une fois, Aliyyah pensait qu’elle n’aurait plus jamais aucune attache, qu’elle serait libre physiquement et émotionnellement. Pourtant, elle se rendait compte que malgré ses envies de voir du pays, de prendre l’air, de s’éloigner, elle finissait toujours par revenir vers ceux qui l’avait accompagné durant ses années d’étudiante. Les sangos. Minsoo. Miran. Woori. ...Elias, même si elle avait du mal à l'avouer. Et surtout Irie. Ali leva une nouvelle fois les pupilles vers le japonais, en jouant avec ses doigts avant qu’un grand sourire s’installe sur son visage laissant apparaître ses gencives. « Je peux te faire un câlin ?... » demanda-t-elle timidement, et ce n’était pas souvent qu’elle l’était..
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Re: réconciliations (aliyyah) | Dim 3 Oct - 13:55
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Les deux amis avaient encore du chemin à faire avant de pouvoir retrouver leur complicité d’antan. Pourtant, même si Irie ne semblait pas donner des signes vers ce point, il le voulait. Aliyyah était sa meilleure amie, la première femme à qui il avait fait confiance, la première à qui il souhaitait confier tout. Certes, depuis, Liena avait fait son apparition dans la vie du japonais, mais ce n’était pas pareil. Liena était sa petite amie, la femme qu’il allait épousé et avec qui il aurait des enfants. Lia était la femme qui le verrait stressé de ce mariage, qu’il appelerait en panique parce que les enfants pleuraient et que sa femme faisait une crise de nerfs également. Elle serait là pour tous les événements importants de sa vie, comme une sœur le serait. L’amour qu’il portait aux deux femmes étaient différents en bien des manières et en même temps similaires parce qu’elles étaient ses bouées de sauvetage dans ce monde pourri. Alors oui, il avait eu mal de l’absence de Aliyyah dans sa vie comme il aurait mal si jamais Liena le quittait. Irie se doutait que ça n’arriverait pas, mais il ne fallait jamais dire jamais. Alors il tenta de faire en sorte que Lia ne s’excuse pas trop, essayant de lui faire comprendre que sa petite amie était encore novice dans l’amour et se comportait parfois comme une adolescente. Il était son premier en tout et elle avait toujours peur de le voir partir ailleurs. C’était pour cette raison qu’il avait passé plus de temps à la rassurer sur le fait qu’il n’allait pas voir sa meilleure amie pour se mettre avec plus que pour lui dire qu’il se ferait pardonner parce qu’il la laissait seule pour la Saint Valentin. Alors, même s’il aurait aimé passé ce moment avec la chinoise, c’était avec la coréenne qu’il se retrouvait parce qu’il voulait arranger les choses même s’il avait encore besoin de temps pour lui pardonner. Aliyyah lui fit part de ses insécurités et le japonais les écouta, alors qu’elles faisaient échos aux siennes. Il prit enfin la parole pour lui mentionner que s’il n’avait pas voulu se retrouver là, il ne serait pas en face d’elle. Son sourire continua d’ourler ses lèvres tandis qu’il leva les yeux au ciel. « Certes, on a tous les deux changé avec le temps… Mais ce n’est pas comme s’il s’était passé dix ans. Nos caractères sont sensiblement les mêmes qu'avant ton départ. Donc non ! Je ne serai pas avec toi en ce moment, si je ne voulais pas que ça s’arrange. » Irie finit par déballer ce qu’il avait sur le coeur et la conscience, prenant le même chemin qu’elle quelques instants plus tôt, lui faisant part de ses états d’âmes et de ses propres insécurités quant à la situation et à l’avenir qu’elle leur réservait. Il était rare de voir le jeune homme s’épancher autant sur ce qu’il ressentait. Il ne se mettait que rarement des barrières pour dire ce qu’il pensait ou même les émotions qui l’animait, mais à part avec Liena et Lia, il ne donnait jamais de détails sur ce qu’il y avait au plus profond de son coeur. Même maintenant, alors que cela faisait deux ans qu’ils ne s’étaient pas parlés comme il le faisait actuellement, le futur médecin ne ressentait aucune honte à être honnête avec sa meilleure amie sur ce dont il avait peur. Une fois fini, il remarqua le regard de Lia et lui sourit tandis qu’elle reprenait la parole. Irie apprit avec surprise qu’elle ne comptait plus partir et qu’elle avait même demandé à avoir un poste fixe. Il voulu ouvrir la bouche pour répliquer et lui dire que ça l’enchantait, mais la jeune femme lui coupa l’herbe sous le pied, sa voix brisant le silence entre eux. Il eut un sourire plus franc et sincère qu’il ne l’avait été jusqu’à présent. « Eh bah !!!!! Je pensais pas entendre ça venant de ta part Lia. Je suis agréablement surpris et plutôt content même que tu t’en sois rendue compte. Il était temps. » Vraiment temps. Parce que comme pour lui, ses amis étaient sa véritable famille et elle l’avait oublié en partant. Aliyyah releva alors les yeux vers lui et sa demande le fit rire tandis qu’il ouvrait ses bras. « Allez viens là grande bécasse ! Depuis quand tu demandes et es si timide.. Je vais pas te bouffer. » Il finit par se pencher vers elle pour initier le câlin et la serra contre lui. « Tu m’as manqué Aliyyah. Enormément. » souffa le japonais, alors que sa prise de serra encore un peu plus sur le corps de la coréenne.
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Re: réconciliations (aliyyah) | Mer 6 Oct - 17:32
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Après tout, Aliyyah avait le don pour saboter ses relations. Pour nombre de personne, les gestes de tendresse, imprégnés de son affection, n'étaient pas suffisants et Aliyyah n'était incapable d'offrir plus que cette tendresse pure mais inavouée. Et si elle comprenait le refus de l'accepter ainsi, avec ses défauts, ce ne faisait pas moins mal quand on lui reprochait, comme c'était arrivé un bon nombre de fois auparavant. Irie aurait pu être la prochaine sur la liste, et Aliyyah avait longtemps cru que le japonais serait le prochain sur la liste de ceux qui en avaient marre de l'attendre et d'essayer de la comprendre. Pourtant, elle devait se rendre à l'évidence — Irie était trop important à ses yeux pour le perdre ainsi. Ali lui offrit un petit sourire, mais surtout des pupilles brillantes d'espoir et d'impatience à l'idée de retrouver sa complicité avec le jeune médecin. « Merci de me donner une dernière chance, Irie. ». Deux ans et demi de silence radio n'y changeaient rien. La jeune femme était désespérée à l'idée de réussir un jour à regagner leur amitié d'antan et savoir que son meilleur ami n'était pas fermé à la possibilité était un soulagement certain. Malgré toutes les insécurités qui l'habitaient et dont elle ne parlait jamais en temps normal, les paroles rassurantes d'Irie parvinrent à apaiser son agonie. Aliyyah lui expliqua alors d'une voix hésitante ses plans futurs, ses projections sur les prochaines années ; des perspectives nouvelles qui détonnaient avec toutes ses valeurs habituelles. Entacher sa liberté pour trouver de la stabilité et une foyer pour de bon, une surprise pour tous ceux qui la connaissait un peu. La réaction d'Irie la fit rire légèrement avant qu'une grimace ne se dessine sur ses lèvres, elle tourna la tête fixant son regard anxieux sur l'herbe froide. Une de ses mains passa rapidement dans ses longues mèches, dégageant nerveusement son visage. « Il était peut-être temps comme tu dis… Mais cela n'en reste pas moins très angoissant. » souffla-t-elle dans un murmure plus pour elle-même que pour Irie. Elle essaya d'oublier centré peur passagère – qui ne l'était pas tant que cela – pour se concentrer sur ses réconciliations avec son meilleur ami. Malgré la grande timidité invraisemblable qui l'animait en demandant cela, Ali ne put s'empêcher de demander un câlin de la part du jeune homme. Ce fut Irie qui lui fit remarquer que cela n'était pas dans ses habitudes. Celles-ci étaient plutôt de s'imposer dans les bras de ses camarades quand elle s'en ressentait l'envie, mais elle ne souhaitait pas brûler les étapes. Les joues un peu rouges sous l'impact des mots de son ami, elle bougonna un insultant. « C'est toi la grande bécasse !! ». La jeune femme ralait pour la forme, car le garçon pouvait lui dire ce qu'il voulait à cet instant, elle ne lui en tiendrait jamais rigueur. « Je sais pas si tu mérites ton câlin hein. ». Pour autant, elle fondit dans l'étreinte proposée par son ami. Ses doigts passèrent dans le dos du jeune homme pour se serrer sur son pull avant que son visage ne disparaisse dans le cou d'Irie. Un soupir de contentement lui échappa quand elle retrouva la confort de ce câlin qui lui avait tant manqué. « Tu m'as beaucoup manqué aussi Irie, désolée d'avoir pris tant de temps à trouver le courage de t'en parler. » murmura-t-elle la voix étouffée dans la laine du son meilleur ami, qu'elle refusait de lâcher pour le moment. Quelque part au fond d'elle, Aliyyah avait longtemps attendu cette embrassade inespérée, si bien qu'elle comptait en profiter. Des nombreux regrets l'animaient, mais elle ne pouvait pas effacer le passé, elle ne pouvait que continuer l'histoire, la forcer à s'améliorer avec ses efforts. Et de toute façon, rien et personne n'aurait pu prévoir la finalité de cet épisode désastreux. « Mais c'est trop tard et je suis sincèrement désolée. ». C'était peut-être trop de s'excuser autant, surtout venant d'elle – c'était si peu naturel mais c'était pourtant si vrai, qu'elle ne pouvait s'en empêcher. Un souffle s'échappa de ses lèvres avant qu'elle serrait un peu plus Irie contre elle, en resserrant ses bras fins autour de sa taille. « Mon meilleur ami… » reprit d'elle en cachant un sourire contre le vêtement de son ami. Son front vint se poser contre son épaule où elle frotta son nez contre le pull en signe d'affection. Si seulement, elle était en capacité de ronronner, le moment aurait été parfait.
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Re: réconciliations (aliyyah) | Lun 18 Oct - 22:30
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Aliyyah résuma bien ce que Irie pensait en reprenant la parole. C’était effectivement la dernière chance qu’il lui donnait parce qu’il ne supporterait pas de souffrir à nouveau de son absence et surtout de ces années de silence. Le japonais savait qu’il aurait mal vécu une relation à distance avec sa meilleure amie. Seulement, elle aurait été plus tolérable s’il avait eu des nouvelles de la jeune femme. Là, il n'y avait eu que du vide, aucun contact, rien du tout. Il avait fini par penser qu’elle ne souhaitait plus l’avoir dans sa vie. Ça lui avait fait mal, mais il avait accepté, plus ou moins, ce fait. Cependant, ce n’était pas le cas et il avait été heureux d’apprendre qu’elle voulait toujours être son amie. Néanmoins, Irie avait eu du mal à lui pardonner et même encore maintenant c’était compliqué parfois, mais il désirait plus que tout la retrouver. Alors, il laissa pour la première fois depuis qu’ils s’étaient retrouvés, les valves de son cœur s’ouvrir pour dire tout ce qu’il avait en tête. Il se sentit soulagé de le faire et en même temps tellement vulnérable. Ce n’était pas dans les habitudes du futur médecin de se lancer dans ce genre de discours rempli d’émotion. Mais avec Lia, il était détendu et pouvait donc se laisser aller à quelques confidences. Il fut surpris de voir que la jeune femme faisait pareil et un sourire amusé s’afficha sur ses lèvres quand elle réagit nerveusement. « C’est sûr… Mais que tu t’en rendes compte prouve que c’était le cas bien avant. » Irie n’était pas totalement rassuré, mais il se détendit encore plus en l’entendant lui demander un câlin. Aliyyah était timide et n’osait pas lui faire, ce qui fit rire le japonais qui la prit dans ses bras, la traitant de grande bécasse. Elle lui renvoya dans la tête et ne put s’empêcher de rire un peu plus. Dans un sens, elle n’avait pas tort. Il était plus grand qu’elle et sûrement un peu plus idiot quand il s’y mettait. Irie resserra sa prise sur le corps de Lia quand elle mentionna le fait qu’il ne méritait pas son câlin. « Tu restes là ! Je le mérite. » Il se plaignit comme un enfant à qui on enlèverait un snack et finit par sourire comme un idiot, la tenant encore un peu plus contre lui. Irie ne put s’empêcher de lui dire qu’elle lui avait manqué, ce qui était vrai. Même s’ils ne s’étaient pas parlés pendant plus de deux années, Aliyyah avait toujours été dans un coin de l’esprit du jeune homme et il s’était toujours demandé ce qu’elle penserait de ses choix de vie. Mais maintenant, elle était de retour et il ne comptait pas la laisser s’échapper une nouvelle fois. Il sourit à ses mots, la laissant se remettre de ses émotions alors qu’il caressa ses cheveux bruns, espérant lui faire comprendre qu’il lui laissait le temps de se laisser submerger par ce qu’elle ressentait. Il leva les yeux au ciel quand elle s’excusa pour une énième fois. « C’est pas trop tard puisque je suis là… Ça le serait si je n’avais plus voulu te parler et que j’avais même refusé de t’écouter… Tu as mis du temps pour venir le faire et on peut pas revenir en arrière et récupérer le temps perdu. Mais ça ne sert à rien de continuer de s’excuser. Maintenant, reprenons tout comme si ça n’avait jamais existé. » Certes, ce serait compliqué, mais ils y arriveraient, Irie en était persuadé. Il sourit un peu plus en la sentant faire et caressa un peu plus ses cheveux. « T’es devenue un chaton pendant ton séjour là-bas ? Parce que je t’ai jamais vu si timide et affectueuse. » Le japonais resserra son étreinte pour éviter qu’elle ne s’échappe à cause de ses mots. C’était un coup pour la faire fuir et il en était hors de question. Il avait besoin de ce câlin plus qu’il ne le dirait. « Pas que ça me gène, mais c’est nouveau. J’aime bien. » Il continua de la serrer quelques instants contre lui tandis qu’ils reprenaient leurs marques l’un avec l’autre. Au bout d’un certain temps, il se décala pour la regarder dans les yeux. « T’as intérêt à communiquer maintenant dès que t’as quelque chose ! Parce que sinon, je te poursuis jusqu’au bout du monde pour ramener ton joli cul en Corée ! » Il sourit avant de déposer un baiser affectueux sur son front. « Parce que je compte faire ma vie ici et pas au Japon... » De toute façon, il n’y avait rien qui l’attendait là-bas. Ce n’était pas sa famille qui ne se souciait que très peu de lui qui le ferait retourner dans son pays. Puis avec le retour de Lia dans sa vie, il avait deux fois plus de raisons de rester en Corée du Sud.
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Re: réconciliations (aliyyah) | Lun 22 Nov - 9:56
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C'était difficile à imaginer – qu'un jour cette louve sauvage, vagabonde allait finir par se sédentariser. Aliyyah était bien consciente que c'était un grand pas pour elle et que ses proches voyaient la chose d'un bon œil, pour autant elle ne pouvait pas nier que l'idée de se fixer à un endroit l'angoissait. Perdre ses libertés l'angoissait. S'attacher autant à un lieu, à des personnes au point de ne plus vouloir s'éloigner, c'était aussi encourir le risque d'être vulnérable, donner la possibilité aux autres de le blesser à leur tour. Et la jeune femme n'était pas totalement sûre d'être prête à prendre ce risque. Mais Ali n'était pas aveugle, même si elle n'était pas prête, c'était trop tard. Revenir en Corée était déjà la première étape du processus, il était impossible de faire machine arrière maintenant, peu importe les peurs qui l'habitaient. Elle n'avait plus qu'à donner toute sa confiance à ceux qu'elle aimaint. « Je sais qu’au fond j’ai trouvé une famille ici quelques mois après mon arrivée… Mais c’est compliqué pour moi de le voir et de l’accepter, tu le sais. » rappela-t-elle au japonais. Ils se connaissaient depuis bien des années maintenant, Irie la connaissait comme le dos de sa main – tous ses défauts, toutes les peurs qu'elle taisait. Aliyyah était consciente qu'elle était temps qu'elle accepte le changement ou plutôt qu'elle accepte la réalité, mais elle espérait que ses proches réalisaient combien c'était difficile pour elle et les sacrifices que cela lui demandait. Après ces aveux pour le futur dans lequel elle connaissait à se projeter, la jeune vétérinaire ne put s'empêcher de demander un câlin comme pour conclure le pacte de leur réconciliations. En temps normal, elle n'aurait jamais demandé, elle ne serait pas gênée et elle aurait serrer Irie entre ses bras, avec la situation et leur retrouvailles récentes, elle prenait plus de précautions. « Le premier câlin depuis bien deux ans. » remarqua-t-elle en se laissant aller dans les bras du japonais malgré les taquineries de ce dernier. Il le méritait, c'était le moins que l'on puisse dire. De son côté, Ali n'était pas sûre de la mériter mais elle se tairait sur ce point – ou presque, puisqu'elle s'excusa une nouvelle fois, ramenant sur la table le temps perdu. Son meilleur ami la rassura, lui soufflant que ce n'était pas trop tard – sinon il ne serait pas en train de la serrer contre lui – alors la jeune homme se tut et hocha la tête pour approuver ses paroles. « D’accord. D’accord, faisons comme si rien de tout cela n’était arrivé. » ronronna-t-elle en se collant un peu plus à son meilleur ami pour profiter un max du câlin avant de devoir le laisser s'en aller. Aliyyah avait toujours été affectueuse avec ses proches, c'était plus discret d'ordinaire, plus silencieux mais elle se laissait à se coller à ceux qu'elle aimait sans demander, à jouer avec leurs doigts pour se distraire. Mais elle n'avouerait jamais qu'à cet instant demander un câlin à Irie la rendait peut-être un peu timide.. « N’importe quoi. Je ne suis pas timide et j’ai toujours été affectueuse ! » râla-t-elle en relevant uniquement les yeux vers le japonais sans pour autant lâcher l'étreinte entre eux. « Enfin, pas avec tout le monde ok, mais t’as compris. » ajouta-t-elle avant même qu'Irie ne lui fasse la remarque de lui-même. Bon, peut-être qu'elle était sélective avec les personnes qui avaient le droit à son affection, elle était ouverte, sociable mais incroyablement froide question affection le reste du temps. Mais qui ne l'était pas ? C'était étrange de montrer son affection avec tout le monde, Aliyyah était incapable de le faire si elle ne se sentait pas en sécurité avec la personne – probablement encore une histoire avec son manque de confiance. Après quelques instants, la jeune femme sentit son ami s'éloigner légèrement ce qui lui vallut un grognement digne d'un chaton d'Ali qui n'avait aucunement l'intention de bouger et de briser ce câlin essentiel à sa survie. Mais la baiser d'Irie sur son front lui arracha un grand sourire sur la visage, et elle s'arrêta pour l'écouter jusqu'au bout. Dans un mouvement de tête, elle aquiesta à l'idée que le garçon face également sa vie ici  avant qu'elle ne se décale à son tour pour le regarder comme un gamin à deux doigts de faire une bêtise volontaire. « Tu trouves que j’ai un joli cul ? » demanda-t-elle d'un air plus qu'amusé, espérant secrètement ne pas se prendre un peu sur le haut du crâne pour cet affront. Aliyyah ravala un rire entre ses lèvres pincées, ses yeux plissés sous l'amusement posés sur son meilleur ami. Elle était heureuse de savoir qu'Irie avait aussi trouvé sa place, sa nouvelle famille ici ; Yonsei avait été une véritable opportunité pour eux deux, une chance de pouvoir vivre la vie qu'ils voulaient avec les gens qu'ils aimaient. Et malgré la fin de leurs études qui se rapprochaient encore et encore, ils commençaient tous deux à se projeter, enfin. « Tu comptes t’installer avec Lie–liena, c’est ça ? » demanda-t-elle en espérant ne pas se tromper sur le nom de la petite amie de son meilleur ami. Aliyyah l'avait observé de loin à plusieurs reprises, voyant la petite étudiante collée à lui comme si sa vie en dépendait. « Celle avec qui tu dois passer la St Valentin, hm ? Ca fait bizarre de t’imaginer fêter la St Valentin. » parce qu'à l'époque l'un comme l'autre étaient assez peu intéressés par l'idée de fêter une telle fête commerciale, c'était toujours la cas pour Ali qui de toute façon n'arrivait pas à s'imaginer s'enfermer dans une relation aussi fusionnelle comme celle d'Irie et Liena. Ils avaient l'air amoureux, peut-être trop aux yeux d'Aliyyah qui avait du mal à imaginer qu'une telle relation soit possible.  
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