sombre
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last piece ((reo))

Im Han Jae
☆☆☆ FIRST WIN SHAKER
Im Han Jae
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Re: last piece ((reo)) | Dim 17 Oct - 0:00
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Tu te demandais ce qu'il se passait. S'il allait bien. Ou si tu avais dit quelque chose de mal. Ca t'arrivait, parfois. Sans le vouloir. Sans que ce soit volontaire. Tu laissais les syllabes glisser sur tes lèvres, pente trop glissante, et tu ne pouvais les retenir. Les ravaler. Les faire oublier, malgré tes nombreuses respirations perturbées, les silences, les sons restaient dans l'air. Invisibles mais lourds. Tu supposais que cela pouvait arriver à tout le monde cependant, de dire trop rapidement les choses et de les regretter ensuite. Le plus souvent tu tentais de calculer tes mots. Le poids de ceux-ci. Parce que tu savais qu'il pouvait être dur – parce que tu avais vécu leur dureté d'une certaine manière. Parce que tu savais qu'ils pouvaient laissé des marques. Des marques visibles mais si douloureuses Si effrayantes. Paradoxalement t'étais du genre à dire que tu trouvais les mots vides sans actions derrière. Que tu trouvais les syllabes comme un son glacé s'il n'était pas complété par un geste chaleureux. Les promesses se faisaient et se défaisaient en quelques syllabes, en quelques silences. Tu trouvais les mots vides et tu préférais les actions. Le mouvement. Les actions prouvaient les pensées. Les mots ne faisaient que les rendre plus beaux sans forcément qu'ils ne soient pensés. Bien sûr, les gestes pouvaient mentir aussi. Et c'était un débat sans fin que tu pourrais lancer. T'avais conscience du poids des mots, des actions. Mais aussi de leur vide.

Mais tu ne pouvais rien faire, là. A part rester contre cette porte, tu ne pouvais rien faire d'autre. Vraiment ? Les pupilles cavalant sur le morceau du bois, tu pensais. Tu songeais. Ne pouvais-tu pas faire quelque chose ? Si. Bien sûr. Tu pouvais tenter d'entrer. Sauf que tu ne voulais pas l'effrayer. Ni le bloquer. Ce serait une mauvaise pour lui comme pour toi. Tu ne pouvais rien faire, selon toi, à part rester là et tenter de l'apaiser avec des mots, tentant d'y mettre les gestes. Tu ne savais pas où tu avais fauté – si tu avais fauté – ni comment rendre le tout moins perturbant. Tu lui proposais de lui laisser de l'air, de l'espace, et c'était peut-être la seule chose que tu pouvais faire : reculer. Tu clignas des paupières, des doigts autour de ton bras, tes pupilles suivant le chemin jusqu'à son visage, le tien faiblement penché, perplexe, confus mais aussi inquiet. Tu l'écoutas parler, les prunelles sur les détails de ses expressions. Tu te pinças les lèvres, le regard basculant un instant dans le vide. « Je comprends », dis-tu simplement. Tu comprenais, vraiment. Tu parlais pas dans le vent. Tu comprenais. Tu redressas les yeux vers lui. « Tu n'a pas à te justifier. Je comprends.. », tu lui offris une esquisse triste, sincère, désolée. Tu comprenais. Ce qu'il voulait dire, ce qu'il ne disait pas. Enfin tu savais, tu supposais, de quoi il parlait. « Tu ne nous ennuies pas, t'en fais pas », tu secouas le visage de gauche à droite. « Mais je ne vais pas te retenir contre ton gré », tu ris discrètement alors que tu bougeais à nouveau le visage. « Avec plaisir, je suis là », tu levas l'index, lui faisant signe d'attendre, le quittant pour retourner au salon, griffonnant rapidement sur un bout de papier, tu revins vers lui. « Mon numéro de téléphone », expliquas-tu. « Ainsi que mon adresse », vu que tu n'habitais pas ici. « Si jamais », tu haussas les épaules dans une esquisse. Ca pouvait toujours être utile, tu supposais. « La porte te sera toujours ouvert donc n'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit », parler, avoir besoin de conseils, juste avoir un endroit où ne pas être dérangé... « Tu pourras faire la rencontre de Frost et Luna, en plus. Mes chats », précisas-tu dans une moue attendrie, le rire chantant dans le fond de ta gorge. « Et encore merci pour avoir ramené mon grand-père à la maison », tu te courbas face à lui, te redressant après quelques secondes, le sourire fin, doux. « Tu es sûr que tu ne veux pas rester encore un peu ? Et manger quelque chose ou te reposer ? », proposas-tu en désignant le salon. T'avais pas dit que tu voulais pas le forcer ?? Tu ris quelque peu, mimant un air désolé, haussant les épaules comme un gamin prit en faute. S'il voulait partir, vraiment, tu ne le retiendrai pas.

@Khan Reo

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i was far, i was far i was falling before you shine on me it was dark it was dark, it was dark before  you woke me up a flower in your hand you smile brightly at me the curse disappears


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