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how to commit the perfect murder (eun)
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how to commit the perfect murder (eun) | Dim 18 Juil - 11:32
son combat contre la fatigue dure depuis des heures mais pour elle, il reste moins violent que celui de son mariage. la jeune femme a laissé passer quelques jours avant de retourner dans son atelier. celui-ci se trouve effectivement au domicile conjugal et il était hors de question de croiser le chemin de wooyoung après cette énorme dispute. toutefois, hier soir, la réalité lui a rappelé qu'elle avait des commandes à honorer, une marque de bijoux et de vêtements à gérer. le risque d'être son propre employeur, c'est que nous ne pouvons pas transférer nos tâches à un collègue de travail. si elle ne travaille pas, bora ne sera pas en mesure de remplir son frigo. elle n'a donc pas vraiment le choix et puis, qui sait ? travailler lui permettra de changer ses idées au lieu de pleurer pendant des heures. elle faisait vraiment peine à voir, ces derniers temps mais cette semaine dépasse l'entendement. même son maquillage préféré ne parvenait pas à dissimuler les poches présentes sous ses yeux. la créatrice jette un coup d'oeil sur son téléphone afin de prendre connaissance de l'heure. son hand model doit venir à l'appartement pour tester la nouvelle collection et faire un choix pour le prochain shooting. c'est d'ailleurs ce rendez-vous sur son planning numérique qui l'a secoué. la bijoutière remercie secrètement ce charmant eun. d'ailleurs, celui-ci doit être arrivé. bora doit reprendre du poil de la bête même si ça l'oblige à prendre un quatrième café aujourd'hui. elle ouvre la porte et gratifie son cadet d'un léger sourire. " salut. tu arrives au bon moment. j'allais me préparer un café. tu en veux un avant de commencer ? " elle s'écarte du passage pour l'inviter à entrer.
how to commit the perfect murder
eun & bora
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
son combat contre la fatigue dure depuis des heures mais pour elle, il reste moins violent que celui de son mariage. la jeune femme a laissé passer quelques jours avant de retourner dans son atelier. celui-ci se trouve effectivement au domicile conjugal et il était hors de question de croiser le chemin de wooyoung après cette énorme dispute. toutefois, hier soir, la réalité lui a rappelé qu'elle avait des commandes à honorer, une marque de bijoux et de vêtements à gérer. le risque d'être son propre employeur, c'est que nous ne pouvons pas transférer nos tâches à un collègue de travail. si elle ne travaille pas, bora ne sera pas en mesure de remplir son frigo. elle n'a donc pas vraiment le choix et puis, qui sait ? travailler lui permettra de changer ses idées au lieu de pleurer pendant des heures. elle faisait vraiment peine à voir, ces derniers temps mais cette semaine dépasse l'entendement. même son maquillage préféré ne parvenait pas à dissimuler les poches présentes sous ses yeux. la créatrice jette un coup d'oeil sur son téléphone afin de prendre connaissance de l'heure. son hand model doit venir à l'appartement pour tester la nouvelle collection et faire un choix pour le prochain shooting. c'est d'ailleurs ce rendez-vous sur son planning numérique qui l'a secoué. la bijoutière remercie secrètement ce charmant eun. d'ailleurs, celui-ci doit être arrivé. bora doit reprendre du poil de la bête même si ça l'oblige à prendre un quatrième café aujourd'hui. elle ouvre la porte et gratifie son cadet d'un léger sourire. " salut. tu arrives au bon moment. j'allais me préparer un café. tu en veux un avant de commencer ? " elle s'écarte du passage pour l'inviter à entrer. (c) DΛNDELION
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Re: how to commit the perfect murder (eun) | Jeu 22 Juil - 19:52
L’impatience se lisait jusque dans la démarche du jeune influenceur, alors qu’il avançait dans la rue qui menait au bâtiment qui était sa destination du jour. C’était celui où vivait l’une de ses patronnes. Enfin, patronne. Il aimait bien l’appeler comme ça, dans son esprit. Cela lui donnait l’impression de faire quelque chose de terriblement officiel, même si sa mère ne cessait de lui rappeler qu’il n’avait pas nécessairement besoin d’un job en plus de tout ce qu’il gagnait déjà. Quand il était payé, ça lui convenait bien, pourtant, à sa mère. Il insistait toujours pour y retourner, et elle répondait avec nonchalance que si c’était ce qui lui plaisait, ça lui allait, mais qu’il devait faire attention à ne pas s’épuiser.
Quand il arriva aux pieds de l’immeuble, Eun ne tarda pas à rejoindre l’appartement où il devait aller travailler. « Bonjour ! » Lança-t-il avec un large sourire quand il aperçut le visage de sa patronne. « Oh, je veux bien, merci, c’est gentil ! » Sa mère lui recommandait d’éviter ce genre de boissons parce qu’elle allait lui faire jaunir les dents et l’empêcher de dormir correctement la nuit, mais il avait bien d’autres préoccupations que celles-là. « Vous allez bien ? » avait-il demandé en souriant largement alors qu’il entrait dans l’appartement. Il était toujours extrêmement admiratif, quand il venait là : Madame Kwak était très élégante et elle avait beaucoup de savoir-faire, après tout.
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eun & bora
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L’impatience se lisait jusque dans la démarche du jeune influenceur, alors qu’il avançait dans la rue qui menait au bâtiment qui était sa destination du jour. C’était celui où vivait l’une de ses patronnes. Enfin, patronne. Il aimait bien l’appeler comme ça, dans son esprit. Cela lui donnait l’impression de faire quelque chose de terriblement officiel, même si sa mère ne cessait de lui rappeler qu’il n’avait pas nécessairement besoin d’un job en plus de tout ce qu’il gagnait déjà. Quand il était payé, ça lui convenait bien, pourtant, à sa mère. Il insistait toujours pour y retourner, et elle répondait avec nonchalance que si c’était ce qui lui plaisait, ça lui allait, mais qu’il devait faire attention à ne pas s’épuiser. Quand il arriva aux pieds de l’immeuble, Eun ne tarda pas à rejoindre l’appartement où il devait aller travailler. « Bonjour ! » Lança-t-il avec un large sourire quand il aperçut le visage de sa patronne. « Oh, je veux bien, merci, c’est gentil ! » Sa mère lui recommandait d’éviter ce genre de boissons parce qu’elle allait lui faire jaunir les dents et l’empêcher de dormir correctement la nuit, mais il avait bien d’autres préoccupations que celles-là. « Vous allez bien ? » avait-il demandé en souriant largement alors qu’il entrait dans l’appartement. Il était toujours extrêmement admiratif, quand il venait là : Madame Kwak était très élégante et elle avait beaucoup de savoir-faire, après tout.
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Re: how to commit the perfect murder (eun) | Sam 14 Aoû - 11:35
Après ces journées mouvementées, la jeune femme est retournée au travail. Son activité commençait à lui manquer mais elle ne peut pas s'empêcher de se sentir mal à l'aise dans son atelier. Elle doit trouver rapidement une solution et donc un local si elle ne souhaite pas que son couple coupe son inspiration. Heureusement, elle ne sera pas seule aujourd'hui. Son cadet préféré fait signe de présence aussitôt qu'il traverse ses pensées. Elle va pouvoir déguster son café en bonne compagnie, du moins s'il décide de répondre par la positive. Lui posant directement la question, Bora esquisse un sourire alors qu'elle se trouve désormais dans la cuisine ouverte. " Je ne sais plus comment tu le bois ? Avec du sucre, du lait ? " Cette fois-ci, la patronne fera attention à ajouter de noisette de lait pour éviter de partir dans tous les sens. Ces essayages demandent beaucoup de rigueur. Il faut déterminer quel bijou sera le plus sublime sur la main du mannequin et inversement. Puis, elle relève le menton quand le jeune homme lui demande si elle va bien. Pendant un instant, elle pense qu'il a remarqué quelque chose mais ils ne sont pas suffisamment proches pour ça.. Elle se reprend. " Oui, ça va. Et toi ? Tu as l'air de bonne humeur ? T'es impatient ? " Bora lui sourit à son tour. " Je t'ai préparé des petites merveilles. J'espère que tu les apprécieras à leur juste valeur. " Le café est désormais prêt. Elle lui tend sa tasse en l'invitant à s'installer à la table du salon. " Tout se passe bien pour toi ? "
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Après ces journées mouvementées, la jeune femme est retournée au travail. Son activité commençait à lui manquer mais elle ne peut pas s'empêcher de se sentir mal à l'aise dans son atelier. Elle doit trouver rapidement une solution et donc un local si elle ne souhaite pas que son couple coupe son inspiration. Heureusement, elle ne sera pas seule aujourd'hui. Son cadet préféré fait signe de présence aussitôt qu'il traverse ses pensées. Elle va pouvoir déguster son café en bonne compagnie, du moins s'il décide de répondre par la positive. Lui posant directement la question, Bora esquisse un sourire alors qu'elle se trouve désormais dans la cuisine ouverte. " Je ne sais plus comment tu le bois ? Avec du sucre, du lait ? " Cette fois-ci, la patronne fera attention à ajouter de noisette de lait pour éviter de partir dans tous les sens. Ces essayages demandent beaucoup de rigueur. Il faut déterminer quel bijou sera le plus sublime sur la main du mannequin et inversement. Puis, elle relève le menton quand le jeune homme lui demande si elle va bien. Pendant un instant, elle pense qu'il a remarqué quelque chose mais ils ne sont pas suffisamment proches pour ça.. Elle se reprend. " Oui, ça va. Et toi ? Tu as l'air de bonne humeur ? T'es impatient ? " Bora lui sourit à son tour. " Je t'ai préparé des petites merveilles. J'espère que tu les apprécieras à leur juste valeur. " Le café est désormais prêt. Elle lui tend sa tasse en l'invitant à s'installer à la table du salon. " Tout se passe bien pour toi ? "(c) DΛNDELION
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Re: how to commit the perfect murder (eun) | Dim 29 Aoû - 19:48
C'était normal, pour Eun, de respecter celle qui l'employait. Ses parents lui avaient toujours répété à quel point obéir aux ordres et faire ce qu'on lui demandait était important. Pour cette raison, le mannequin était toujours à l'écoute de ce qui lui était demandé. "Juste un sucre, merci." Il n'était pas très difficile, pour tout ça. Le café n'aurait pas dû figurer dans son régime, il le mettait dans un état d'excitation un peu trop pénible pour les gens qui l'entouraient, mais Eun s'en moquait : tant que ça n'avait pas d'impact sur sa santé ou sur son physique, surtout sur ce dernier, en vérité, il n'allait rien changer, qu'importe les dires de sa mère. "Oui, je vais très bien!" Autant dire qu'il était toujours heureux, quand il allait travailler là-bas. Madame Kwak était très gentille. "J'avais hâte de venir travailler." C'est qu'il n'avait pas souvent l'occasion de faire un travail qu'il appréciait autant, en plus de ce qu'il faisait habituellement. Puis, évidemment, poser était plus agréable qu'étudier pour les cours. "Très bien, et pour vous?" avait-il finalement demandé, espérant ne pas être trop indiscret malgré tout, raison pour laquelle il avait usé de toute la politesse qu'offrait sa langue pour formuler sa question. D'ailleurs, il s'adressait toujours à Madame Kwak avec le plus grand respect.
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C'était normal, pour Eun, de respecter celle qui l'employait. Ses parents lui avaient toujours répété à quel point obéir aux ordres et faire ce qu'on lui demandait était important. Pour cette raison, le mannequin était toujours à l'écoute de ce qui lui était demandé. "Juste un sucre, merci." Il n'était pas très difficile, pour tout ça. Le café n'aurait pas dû figurer dans son régime, il le mettait dans un état d'excitation un peu trop pénible pour les gens qui l'entouraient, mais Eun s'en moquait : tant que ça n'avait pas d'impact sur sa santé ou sur son physique, surtout sur ce dernier, en vérité, il n'allait rien changer, qu'importe les dires de sa mère. "Oui, je vais très bien!" Autant dire qu'il était toujours heureux, quand il allait travailler là-bas. Madame Kwak était très gentille. "J'avais hâte de venir travailler." C'est qu'il n'avait pas souvent l'occasion de faire un travail qu'il appréciait autant, en plus de ce qu'il faisait habituellement. Puis, évidemment, poser était plus agréable qu'étudier pour les cours. "Très bien, et pour vous?" avait-il finalement demandé, espérant ne pas être trop indiscret malgré tout, raison pour laquelle il avait usé de toute la politesse qu'offrait sa langue pour formuler sa question. D'ailleurs, il s'adressait toujours à Madame Kwak avec le plus grand respect.(c) DΛNDELION
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Re: how to commit the perfect murder (eun) | Ven 17 Sep - 13:18
Avec douceur, elle glisse le morceau de sucre dans la boisson de son collaborateur. Elle prend soin de se munir d’une cuillère avec elle pour qu’il puisse le dissoudre et touiller plus facilement. Les cafés sont donc prêts quand le jeune homme s’installe sur la table du salon. Elle aurait dû lui proposer après mais elle était contente de pouvoir se changer les idées, de prendre une pause avant de retourner au travail. De toute façon, leur discussion ne s’est jamais éternisée durant des heures même si les deux s’entendent bien. La créatrice esquisse un sourire devant son envie de travailler. Il pourrait la contaminer avec sa bonne humeur s’il continue. “ Tu es toujours rempli d’énergie, c’est fou. “ La fougue de la jeunesse, aurait-elle ajouté alors qu’elle n’est pas non plus si âgée que ça. La demoiselle retient un rire avant de poser son regard sur ses mains. Il tient le café et elle prend des nouvelles bien qu’une autre question commence à envahir son esprit. Elle lui répond honnêtement même si elle prend des pincettes. Elle ne sait pas trop si elle veut parler de sa vie privée, surtout après avoir subi une telle humiliation. “ Quelques difficultés de concentration ces derniers temps. Rassure-toi, je ferais de mon mieux aujourd’hui ! “ Elle lève le poing et lâche un “ Fighting “ avec un peu d’énergie. Puis, elle tend sa main vers la sienne, comme si elle voulait profiter de la beauté de cette dernière voire de sa douceur. “ Est-ce que je peux vernir tes ongles ? “ La jeune femme préfère demander son autorisation. “ Ca serait une pose assez simple qui pourrait s’assortir plus facilement avec certaines bagues. Il ne faudrait pas que ta manucure vole la vedette non plus.. “
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Avec douceur, elle glisse le morceau de sucre dans la boisson de son collaborateur. Elle prend soin de se munir d’une cuillère avec elle pour qu’il puisse le dissoudre et touiller plus facilement. Les cafés sont donc prêts quand le jeune homme s’installe sur la table du salon. Elle aurait dû lui proposer après mais elle était contente de pouvoir se changer les idées, de prendre une pause avant de retourner au travail. De toute façon, leur discussion ne s’est jamais éternisée durant des heures même si les deux s’entendent bien. La créatrice esquisse un sourire devant son envie de travailler. Il pourrait la contaminer avec sa bonne humeur s’il continue. “ Tu es toujours rempli d’énergie, c’est fou. “ La fougue de la jeunesse, aurait-elle ajouté alors qu’elle n’est pas non plus si âgée que ça. La demoiselle retient un rire avant de poser son regard sur ses mains. Il tient le café et elle prend des nouvelles bien qu’une autre question commence à envahir son esprit. Elle lui répond honnêtement même si elle prend des pincettes. Elle ne sait pas trop si elle veut parler de sa vie privée, surtout après avoir subi une telle humiliation. “ Quelques difficultés de concentration ces derniers temps. Rassure-toi, je ferais de mon mieux aujourd’hui ! “ Elle lève le poing et lâche un “ Fighting “ avec un peu d’énergie. Puis, elle tend sa main vers la sienne, comme si elle voulait profiter de la beauté de cette dernière voire de sa douceur. “ Est-ce que je peux vernir tes ongles ? “ La jeune femme préfère demander son autorisation. “ Ca serait une pose assez simple qui pourrait s’assortir plus facilement avec certaines bagues. Il ne faudrait pas que ta manucure vole la vedette non plus.. “ (c) DΛNDELION
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Re: how to commit the perfect murder (eun) | Lun 20 Sep - 18:50
Quand on lui avait donné l’occasion de travailler autrement qu’au travers de ses propres réseaux sociaux, Eun avait sauté sur cette chance. Oui, cette liberté, toute factice qu’elle était, lui plaisait beaucoup. Nous disions factice, car il était vrai que ses parents avaient encore la mainmise sur toutes les décisions qui touchaient de près ou de loin à sa vie professionnelle ou à ses finances. Sa majorité et son indépendance, elles n’étaient que légales, officielles, car Eun était bien incapable de se libérer seul d’une emprise dont il n’avait qu’à peine conscience. Il se laissait guider tel un chien que l’on gardait en laisse, mais qui était trop heureux de partir en promenade pour se soucier de la destination de cette dernière.
Alors oui, quand il discutait avec Madame Kwak, c’était le cœur plein d’enthousiasme, la voix gaie et le timbre souriant. « Oh ? » Ses sourcils s’étaient arqués d’inquiétude aux mots de sa patronne, et il avait reprit la parole. « Rien de grave, j’espère ? » Le contraire aurait été bien triste, mais il ne pouvait évidemment pas trop poser de questions. Si Madame Kwak refusait d’en parler, il n’irait pas chercher plus loin. Il réagit à son geste en faisant le même à son adresse. Il espérait quand même que rien n’était trop troublant pour sa patronne.
« Mes… ? » Il avait réfléchi un instant avant de poser les yeux sur ses mains, contemplant ses ongles un instant. Devait-il demander une autorisation à sa mère pour ça ? « Ça ne devrait pas poser de problèmes, si c’est simple. Ce n’est rien de permanent, hein ? » Sa mère lui disait souvent qu’il devait prendre soin de ses mains, car il s’agissait de son outil de travail principal. Enfin, son physique, de manière générale. À force d’entendre sa mère insister sur ce point, ça avait fini par rentrer.
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Quand on lui avait donné l’occasion de travailler autrement qu’au travers de ses propres réseaux sociaux, Eun avait sauté sur cette chance. Oui, cette liberté, toute factice qu’elle était, lui plaisait beaucoup. Nous disions factice, car il était vrai que ses parents avaient encore la mainmise sur toutes les décisions qui touchaient de près ou de loin à sa vie professionnelle ou à ses finances. Sa majorité et son indépendance, elles n’étaient que légales, officielles, car Eun était bien incapable de se libérer seul d’une emprise dont il n’avait qu’à peine conscience. Il se laissait guider tel un chien que l’on gardait en laisse, mais qui était trop heureux de partir en promenade pour se soucier de la destination de cette dernière. Alors oui, quand il discutait avec Madame Kwak, c’était le cœur plein d’enthousiasme, la voix gaie et le timbre souriant. « Oh ? » Ses sourcils s’étaient arqués d’inquiétude aux mots de sa patronne, et il avait reprit la parole. « Rien de grave, j’espère ? » Le contraire aurait été bien triste, mais il ne pouvait évidemment pas trop poser de questions. Si Madame Kwak refusait d’en parler, il n’irait pas chercher plus loin. Il réagit à son geste en faisant le même à son adresse. Il espérait quand même que rien n’était trop troublant pour sa patronne.
« Mes… ? » Il avait réfléchi un instant avant de poser les yeux sur ses mains, contemplant ses ongles un instant. Devait-il demander une autorisation à sa mère pour ça ? « Ça ne devrait pas poser de problèmes, si c’est simple. Ce n’est rien de permanent, hein ? » Sa mère lui disait souvent qu’il devait prendre soin de ses mains, car il s’agissait de son outil de travail principal. Enfin, son physique, de manière générale. À force d’entendre sa mère insister sur ce point, ça avait fini par rentrer.
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Re: how to commit the perfect murder (eun) | Dim 10 Oct - 22:02
Le sourire de son cadet est plutôt contagieux d’habitude. Malheureusement, aujourd’hui est un jour rempli d’exceptions. La jeune femme a du mal à cacher ses émotions et une part d’elle a envie de s’exprimer à son sujet. Néanmoins, elle ne souhaite pas trop s’étaler, de peur d’embarrasser le garçon. Que pourrait-il lui conseiller maintenant que le mal est fait ? Rien de plus si ce n’est prêter une oreille attentive dont Bora a fortement besoin en ce moment. Est-il le mieux placé ? Quand il semble étonné par sa réponse, la demoiselle n’arrive pas à déceler de l’hypocrisie. Elle sent que son inquiétude est spontanée. Du coup, elle ne peut pas s’empêcher de racler sa gorge pour se donner un peu de courage à moins que les cris poussés à l’encontre de son mari avaient abimé ses cordes vocales. Il faut dire qu’elle s’était donnée en spectacle alors qu’elle n’était qu’une simple victime. Le monde est vraiment devenu fou. Bora passe aux aveux. “ Je me sépare de mon mari et j’ai du mal à me faire à ce prochain changement... Pour tout te dire, je ne sais pas si je vais devoir trouver de nouveaux locaux pour mon atelier. C’est un peu l’incertitude... “ Alors, ce n’est pas simple. Elle lui affiche un léger sourire pour le rassurer. Puis, son regard se concentre sur ses belles mains. “ Non bien sûr. Je peux effacer toute trace après la séance si c’est plus simple pour toi. “ Puis, la créatrice échappe un rire légèrement enjoué. “ Je te laisse choisir la couleur si tu veux faire durer le plaisir. Ça sera peut-être la dernière avant un long moment. Même si j’espère avoir l’occasion de te croiser dans les plus grandes revues. Quoi que, je ne pourrais plus avoir recours à tes services. “ Petite égoïste... Bora a tout de même un certain sens des affaires.
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Le sourire de son cadet est plutôt contagieux d’habitude. Malheureusement, aujourd’hui est un jour rempli d’exceptions. La jeune femme a du mal à cacher ses émotions et une part d’elle a envie de s’exprimer à son sujet. Néanmoins, elle ne souhaite pas trop s’étaler, de peur d’embarrasser le garçon. Que pourrait-il lui conseiller maintenant que le mal est fait ? Rien de plus si ce n’est prêter une oreille attentive dont Bora a fortement besoin en ce moment. Est-il le mieux placé ? Quand il semble étonné par sa réponse, la demoiselle n’arrive pas à déceler de l’hypocrisie. Elle sent que son inquiétude est spontanée. Du coup, elle ne peut pas s’empêcher de racler sa gorge pour se donner un peu de courage à moins que les cris poussés à l’encontre de son mari avaient abimé ses cordes vocales. Il faut dire qu’elle s’était donnée en spectacle alors qu’elle n’était qu’une simple victime. Le monde est vraiment devenu fou. Bora passe aux aveux. “ Je me sépare de mon mari et j’ai du mal à me faire à ce prochain changement... Pour tout te dire, je ne sais pas si je vais devoir trouver de nouveaux locaux pour mon atelier. C’est un peu l’incertitude... “ Alors, ce n’est pas simple. Elle lui affiche un léger sourire pour le rassurer. Puis, son regard se concentre sur ses belles mains. “ Non bien sûr. Je peux effacer toute trace après la séance si c’est plus simple pour toi. “ Puis, la créatrice échappe un rire légèrement enjoué. “ Je te laisse choisir la couleur si tu veux faire durer le plaisir. Ça sera peut-être la dernière avant un long moment. Même si j’espère avoir l’occasion de te croiser dans les plus grandes revues. Quoi que, je ne pourrais plus avoir recours à tes services. “ Petite égoïste... Bora a tout de même un certain sens des affaires. (c) DΛNDELION
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Re: how to commit the perfect murder (eun) | Dim 21 Nov - 1:59
Ce job était comme un espace de liberté, loin des contraintes que ses parents lui imposaient très souvent. Des contraintes dont il n’avait qu’à peine conscience, qui le poussaient à profiter de chaque instant où il se sentait un peu plus indépendant, un peu plus responsable de sa propre personne et de sa propre existence. Il est vrai qu’avoir ses parents pour gérer ses affaires était une chose fort confortable et qu’il ne s’en serait plaint pour rien au monde, mais Eun avait parfois des difficultés à faire la part des choses entre ce qu’il appréciait vraiment et ce que ses parents voulaient qu’il fasse pour eux. Travailler avec madame Kwak faisait partie de ces moments privilégiés où il se sentait libre de voler de ses propres ailes. « Oh… Je comprends. » Comprenait-il vraiment, lui qui n’était que le fruit d’une union atrocement stable, qui avait toujours grandi dans l’opulence, et pour qui l’on s’était assuré que le chemin serait parfaitement lisse, sans encombre ? Il en avait la volonté, en tout cas. Pour ce qui était de la véritable compréhension, peut-être ne l’avait-il pas encore, tout simplement. « Je suis désolé. » avait-il malgré tout ajouté avec sincérité. « Mais vous allez pouvoir continuer votre activité ? » La question se posait. Il avait secoué la tête à l’explication de madame Kwak, alors qu’il attendait de la voir accomplir ce qu’elle avait expliqué. « Ah, non non, il n’y a pas de problème. Ne vous en faites pas. » Il voulait juste s’en assurer. « Pourquoi ça ? » La question était sortie si rapidement qu’il la regrettait déjà, alors que son regard se reposait sur sa patronne du moment. Ne plus avoir recourt à ses services ? C’était comme un vide qui venait de se former soudainement dans son cœur. Était-ce vraiment la fin de son oasis de tranquillité ?
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Ce job était comme un espace de liberté, loin des contraintes que ses parents lui imposaient très souvent. Des contraintes dont il n’avait qu’à peine conscience, qui le poussaient à profiter de chaque instant où il se sentait un peu plus indépendant, un peu plus responsable de sa propre personne et de sa propre existence. Il est vrai qu’avoir ses parents pour gérer ses affaires était une chose fort confortable et qu’il ne s’en serait plaint pour rien au monde, mais Eun avait parfois des difficultés à faire la part des choses entre ce qu’il appréciait vraiment et ce que ses parents voulaient qu’il fasse pour eux. Travailler avec madame Kwak faisait partie de ces moments privilégiés où il se sentait libre de voler de ses propres ailes. « Oh… Je comprends. » Comprenait-il vraiment, lui qui n’était que le fruit d’une union atrocement stable, qui avait toujours grandi dans l’opulence, et pour qui l’on s’était assuré que le chemin serait parfaitement lisse, sans encombre ? Il en avait la volonté, en tout cas. Pour ce qui était de la véritable compréhension, peut-être ne l’avait-il pas encore, tout simplement. « Je suis désolé. » avait-il malgré tout ajouté avec sincérité. « Mais vous allez pouvoir continuer votre activité ? » La question se posait. Il avait secoué la tête à l’explication de madame Kwak, alors qu’il attendait de la voir accomplir ce qu’elle avait expliqué. « Ah, non non, il n’y a pas de problème. Ne vous en faites pas. » Il voulait juste s’en assurer. « Pourquoi ça ? » La question était sortie si rapidement qu’il la regrettait déjà, alors que son regard se reposait sur sa patronne du moment. Ne plus avoir recourt à ses services ? C’était comme un vide qui venait de se former soudainement dans son cœur. Était-ce vraiment la fin de son oasis de tranquillité ? (c) DΛNDELION
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Re: how to commit the perfect murder (eun) | Dim 21 Nov - 14:47
Aussi étonnant soit-il, Eun est l’un des premiers à être au courant de sa nouvelle situation familiale. Elle ne pense pas faire d’erreurs en lui avouant cette histoire plutôt privée. Après tout, les deux ne cessent de collaborer dans son propre domicile et ils ont appris à se découvrir au fil de ces mêmes séances. Elle n’attend aucun conseil de sa part, après tout, Bora reste l’aînée mais elle affiche néanmoins un sourire quand il se sent désolé pour elle. La créatrice ne cherchait pas de pitié mais ses mots la réconfortent. Elle aurait aimé que les choses se passent différemment sauf que nous ne sommes pas maître de notre destin, encore moins quand il est question de relation. “ C’est la vie. On n'a pas d’autres choix, parfois. “ Il faut juste qu’elle dépasse le stade de cet échec. Pour sa santé, il était de toute façon préférable de mettre un terme à cette relation, à ce mariage. Néanmoins, elle s’inquiète aussi de son impact sur son travail. C’est souvent le cas quand on est à son propre compte. “ J'ai bien peur de devoir prendre une pause si je ne peux pas conserver mon atelier ici. Le matériel est plutôt encombrant et je ne sais pas vers où je pourrais me diriger en attendant. “ Et c’est ce qui lui fait le plus peur. Si la jeune femme doit déménager, elle devra mettre son activité dans un coin et l’argent ne rentrera plus. “ Du coup, je me demande si je ne devrais pas chercher un autre emploi, en attendant. “ Elle attrape un vernis et attend son aval avant de lui appliquer délicatement. “ C’est pour ça que je te dis que je ne vais pas pouvoir recourir à tes services. Et comme dans ce domaine, les choses vont vite. C’est tout le mal que je te souhaite. “ Pourquoi parle-t-elle comme si c’était des adieux ? Bora n’en sait rien et ne se doute pas de l’éventuelle inquiétude qu’elle engendre sur son cadet. Elle continue d’appliquer le vernis à ongle après tout et n’a pas pu croiser son regard. “ Est-ce que ça devient lassant de se faire pouponner parfois ? “ Elle change de sujet naturellement alors qu’elle aurait dû s’arrêter sur son interrogation. Est-ce que le jeune homme est inquiet lui aussi ?
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Aussi étonnant soit-il, Eun est l’un des premiers à être au courant de sa nouvelle situation familiale. Elle ne pense pas faire d’erreurs en lui avouant cette histoire plutôt privée. Après tout, les deux ne cessent de collaborer dans son propre domicile et ils ont appris à se découvrir au fil de ces mêmes séances. Elle n’attend aucun conseil de sa part, après tout, Bora reste l’aînée mais elle affiche néanmoins un sourire quand il se sent désolé pour elle. La créatrice ne cherchait pas de pitié mais ses mots la réconfortent. Elle aurait aimé que les choses se passent différemment sauf que nous ne sommes pas maître de notre destin, encore moins quand il est question de relation. “ C’est la vie. On n'a pas d’autres choix, parfois. “ Il faut juste qu’elle dépasse le stade de cet échec. Pour sa santé, il était de toute façon préférable de mettre un terme à cette relation, à ce mariage. Néanmoins, elle s’inquiète aussi de son impact sur son travail. C’est souvent le cas quand on est à son propre compte. “ J'ai bien peur de devoir prendre une pause si je ne peux pas conserver mon atelier ici. Le matériel est plutôt encombrant et je ne sais pas vers où je pourrais me diriger en attendant. “ Et c’est ce qui lui fait le plus peur. Si la jeune femme doit déménager, elle devra mettre son activité dans un coin et l’argent ne rentrera plus. “ Du coup, je me demande si je ne devrais pas chercher un autre emploi, en attendant. “ Elle attrape un vernis et attend son aval avant de lui appliquer délicatement. “ C’est pour ça que je te dis que je ne vais pas pouvoir recourir à tes services. Et comme dans ce domaine, les choses vont vite. C’est tout le mal que je te souhaite. “ Pourquoi parle-t-elle comme si c’était des adieux ? Bora n’en sait rien et ne se doute pas de l’éventuelle inquiétude qu’elle engendre sur son cadet. Elle continue d’appliquer le vernis à ongle après tout et n’a pas pu croiser son regard. “ Est-ce que ça devient lassant de se faire pouponner parfois ? “ Elle change de sujet naturellement alors qu’elle aurait dû s’arrêter sur son interrogation. Est-ce que le jeune homme est inquiet lui aussi ? (c) DΛNDELION
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Re: how to commit the perfect murder (eun) | Sam 27 Nov - 23:17
Eun était plein de bonne volonté, mais aujourd’hui, il était surtout rempli d’interrogations. Madame Kwak allait-elle continuer à travailler dans le même domaine, malgré la mauvaise nouvelle qu’elle venait de lui annoncer, ou allait-elle passer à autre chose maintenant ? L’inquiétude se lisait sur le visage du mannequin main, alors qu’il essayait de deviner la réponse dans le regard de sa patronne, avant que celle-ci ne lui annonce le verdict qu’il attendait avec appréhension. Ses indications, s’il devait bien les accepter, n’étaient pas de celles qu’il aimait entendre, et le jeune homme dût se faire une raison : il allait peut-être perdre le travail qui lui permettait de se changer les idées et d’oublier un peu le quotidien. « Oh… Je comprends. » Comprenait-il vraiment ? La question était entière. Il ne connaissait pas les problèmes financiers, et encore moins le besoin de trouver un endroit ou poursuivre son activité. Ce que lui annonçait madame Kwak était très éloigné de tout ce qu’il avait pu éprouver jusqu’alors, mais il faisait de son mieux pour comprendre malgré tout. Se mettre à sa place, au moins un peu, était nécessaire. « Et vous… Vous savez où chercher ? » Une question qui pouvait sembler anodine, mais qui demandait surtout si elle savait combien de temps elle allait se retrouver sans activité, si elle allait s’en sortir. Sans même le réaliser, Eun s’était attaché à cette femme qui, peut-être à son insu, représentait une mère bien plus douce que la sienne. Il n’avait pas envie de devoir lui annoncer, d’ailleurs, à sa mère, qu’il n’allait plus pouvoir travailler avec madame Kwak. Il demeura silencieux pendant plusieurs minutes, à observer ses mains. « Non, jamais… J’aime beaucoup ça. » Il vivait comme ça depuis des années : choyé, pouponné, tous les gens avec qui ils travaillaient lui faisaient profiter de leurs soins et autres produits en l’échange d’une publicité ou d’une meilleure visibilité. Il ignorait ce qu’il éprouvait à ce sujet. « Vous voulez… Vous voulez que je demande de l’aide à mes parents ? » Sa voix avait glissé l’idée sans trop y croire. Il savait ce que sa mère lui demanderait sûrement : qu’auraient-ils en échange ? Pour eux, tout n’était qu’une affaire de commerce, dans le fond. Ce n’est pas comme s’il avait besoin de ce job, avec les revenus qu’il générait avec ses autres activités, après tout. Mais sa mère tenait à ce qu’il se fasse payer, encore et toujours.
how to commit the perfect murder
eun & bora
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Eun était plein de bonne volonté, mais aujourd’hui, il était surtout rempli d’interrogations. Madame Kwak allait-elle continuer à travailler dans le même domaine, malgré la mauvaise nouvelle qu’elle venait de lui annoncer, ou allait-elle passer à autre chose maintenant ? L’inquiétude se lisait sur le visage du mannequin main, alors qu’il essayait de deviner la réponse dans le regard de sa patronne, avant que celle-ci ne lui annonce le verdict qu’il attendait avec appréhension. Ses indications, s’il devait bien les accepter, n’étaient pas de celles qu’il aimait entendre, et le jeune homme dût se faire une raison : il allait peut-être perdre le travail qui lui permettait de se changer les idées et d’oublier un peu le quotidien. « Oh… Je comprends. » Comprenait-il vraiment ? La question était entière. Il ne connaissait pas les problèmes financiers, et encore moins le besoin de trouver un endroit ou poursuivre son activité. Ce que lui annonçait madame Kwak était très éloigné de tout ce qu’il avait pu éprouver jusqu’alors, mais il faisait de son mieux pour comprendre malgré tout. Se mettre à sa place, au moins un peu, était nécessaire. « Et vous… Vous savez où chercher ? » Une question qui pouvait sembler anodine, mais qui demandait surtout si elle savait combien de temps elle allait se retrouver sans activité, si elle allait s’en sortir. Sans même le réaliser, Eun s’était attaché à cette femme qui, peut-être à son insu, représentait une mère bien plus douce que la sienne. Il n’avait pas envie de devoir lui annoncer, d’ailleurs, à sa mère, qu’il n’allait plus pouvoir travailler avec madame Kwak. Il demeura silencieux pendant plusieurs minutes, à observer ses mains. « Non, jamais… J’aime beaucoup ça. » Il vivait comme ça depuis des années : choyé, pouponné, tous les gens avec qui ils travaillaient lui faisaient profiter de leurs soins et autres produits en l’échange d’une publicité ou d’une meilleure visibilité. Il ignorait ce qu’il éprouvait à ce sujet. « Vous voulez… Vous voulez que je demande de l’aide à mes parents ? » Sa voix avait glissé l’idée sans trop y croire. Il savait ce que sa mère lui demanderait sûrement : qu’auraient-ils en échange ? Pour eux, tout n’était qu’une affaire de commerce, dans le fond. Ce n’est pas comme s’il avait besoin de ce job, avec les revenus qu’il générait avec ses autres activités, après tout. Mais sa mère tenait à ce qu’il se fasse payer, encore et toujours. (c) DΛNDELION
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