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Océane Vernale
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Océane Vernale | Ven 20 Aoû 2021 - 19:11 Citer EditerSupprimer
Vernale Océane
mwha ha haha...
Pronom(s) : Classe sociale : | IDENTITY CARD |
Il parait que... Le patronyme d'Océane est d'origine latine. Etymologiquement il signifie "du printemps". En l'honneur d'une grand-tante napolitaine, Océane a bien faillit s'appeler Aviva, qui veut dire printemps en hébreux. C'est devenu son troisième prénom. Le deuxième est celui de sa mère. Océane est née avec trois jours de retard. A l'internat, au lycée, la jeune fille a découvert des sensations inexplorées. C'était agréable. Ses parents la surnomment trésor. A l'origine, c'était le nom du chien de la famille. Chaque fois qu'on l'appelait, la petite accourait et l'appelait à son tour « trésor, trésor !! » Même à 20 ans, Océane tient toujours un journal. Elle le noircit chaque fois que l'envie lui prend. Océane a obtenu un titre royale grâce à son appendice. Oui oui. Océane ne s'est jamais intéressée bien longtemps à une même activité. Pourtant, l'orgue la séduit depuis 10 ans. | Dis nous qui tu es ! Vous avez lu ou vu les malheurs de Sophie ? Enfant, Océane avait le caractère de Sophie : espiègle, aventureuse, égoïste et gourmande. Ses racines méditerranéenne ont sans doute joué dans son tempérament passionné. Heureusement, une bonne éducation et une vie familiale stable ont permis à la petite effrontée de devenir une jeune fille pleine de vie. De cette éducation, Océane retient la formule sacrée "ma liberté s'arrête là où commence celle des autres". C'est un ancrage, le fondement de son éthique. Cette valeur fondamentale lui donne un cadre. La jeune française est difficile à satisfaire, il lui en faut toujours plus. Elle n'est jamais rassasiée de découverte et d'aventure. Cependant, quoi qu'elle fasse ou quoi qu'elle veuille faire, elle s'arrêtera si elle sent que la liberté d'autrui est compromise par sa faute. Vous l'avez lu, Océane est une passionnée. Elle est donc chaleureuse, très expressive et plutôt sociable. C'est également une personne particulièrement curieuse et sensible. Certains diront qu'elle est puérile, après tout, elle-même ne se considère pas encore tout à fait adulte. Mais c'est plus qu'une naïveté enfantine, c'est l'essence de sa personnalité. S'il fallait donner trois mots pour la qualifier - ce qui serait évidemment insuffisant - nous pourrions choisir positive, idéaliste et généreuse ; peut-être aussi aventurière, déterminée et loyale, oui et téméraire bien sûr ! Enfin, vous voyez le portrait ? |
PRINCESSE AKA FAKE NEWBIE Ici Fake Newbie que vous connaîtrez maintenant sous le nom de princesse. Non, c'est pas mégalo, c'est juste la traduction de la moitié de mon prénom. Sarah en hébreu signifie "femme noble" ou "princesse". J'ai pensé à Gong Ju, qui veut dire princesse en coréen, mais finalement non. Bref, je tente le DC ! je voulais faire un PV ou PL mais j'ai encore un peu peur de pas tenir les deux comptes, alors j'ai opté pour une occi sans attache en Corée, comme ça si ça ne marche pas je ne décevrais que moi-même. Et qui sait, un jour le TC ? Sinon, je me suis lavée sous les bras ce matin.
J'ai cru lire qu'on pouvait avoir la même adresse mail pour plusieurs comptes ? J'aimerais garder le courriel de Gaeul pour le deux comptes svp ps; supprimez le code inutile. |
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Re: Océane Vernale | Ven 20 Aoû 2021 - 20:18 Citer EditerSupprimer
It's my life...
et là une petite citation...
Hasard du calendrier (et aussi choix conscient de moi-même), Océane est née en plein équinoxe de printemps. Ses parents étaient ravis d'accueillir la petite fille. Surtout sa mère, qui l'avait porté trois jours de trop.
Cette chère Louise Vernale, née Primevoire (oui je sais, j'abuse un peu avec le thème saisonnier), n'est pas le genre de femme qui se délecte de leur état gestationnel, bien au contraire. La grossesse, c'est un poids, littéralement et figurativement. Heureusement, au terme, ce sont des années de labeurs et d'amour, dans cet ordre d'importance. Louise Vernale n'est pas non plus le genre de femme à faire ce dont elle n'a ni besoin ni envie, aussi, ne vous y trompez pas, elle aime être mère. C'est un sentiment incomparable qui l'anime depuis la naissance de son enfant, sa plus grande force et sa plus grande faiblesse.
Fabrizio Vernale, né Vernale, aurait bien soulagé son épouse de sa grossesse, s'il l'avait pu. C'est un homme généreux, monsieur Vernale. La paternité a été plus compliqué pour lui. Ce n'était pas une révélation, c'était une responsabilité ingérable. L'avenir d'un être humain reposant entre ses mains, et s'il en faisait un petit Hitler ? Et s'il lui cassait un bras, une jambe, ou le cou ? Vous avez entendu parler du syndrome du bébé secoué, lui en a entendu parler. Il en faisait des cauchemars. Le pauvre en a vu de toutes les couleurs avec Océane. Petite déjà, elle faisait les quatre-cents-coups. Une petite chipie qui n'avait peurs de rien, de quoi donner des sueurs froides à son père en galère.
J'espère que ces quelques lignes vous auront donnés une bonne idée des parents Vernale. Une dernière information est sans doute à mentionner : ils sont pour ainsi dire crazy rich. Louise est propriétaire de deux immeubles sur les champs Elysées, un autre sur King's road et encore deux sur Oxford Street, entre autres. Pour être juste, elle est copropriétaire de l'ensemble, avec son frère aîné. Elle ne possède réellement et entièrement que son appartement parisien et sa maison à Cassis. Fabrizio tient de son père une villa à Florence et un pavillon en Corse de sa grand-mère. Voilà pour le patrimoine immobilier. Quand j'écris crazy rich, c'est crazy rich.
Pour vous donner une idée un peu plus précise de la fortune et de l'influence de la famille, laissez-moi vous compter une petite anecdote. Océane a dû passer son huitième anniversaire à l'hôpital, à cause de son appendice. C'était assez sérieux, il avait rompu et elle avait risqué la septicémie. Pour son anniversaire, elle voulait être une princesse.
Désireuse d'exaucer le souhait de sa fille malade, Louise a fait jouer ses relations, tirer les bonnes ficelles et payer les bonnes personnes. En 48 heures, elle a obtenu un titre de princesse pour sa fille et l'a fait reconnaître par les couronnes d'Angleterre et de Monaco. Tandis que Fabrizio, rendu plus confiant par ses huit années d'expérience, s'est occupé du plus important : le costume de princesse et les cupcakes.
Cette position privilégiée a forcément eu un impact sur le développement de la petite Océane. Sans doute serait-elle plus travailleuse, moins rêveuse si elle n'était pas équipée d'un parachute doré qui lui garantit la sécurité, qui la décharge des inquiétudes du commun des mortels. Irrémédiablement, la profusion de richesses procure un sentiment de sécurité, d'absolu. D'ailleurs c'est un fait, on ne fait pas tous face aux mêmes conséquences. Ce serait mensonge que de le nier. Les privilégiés ont parfaitement conscience de cette différence et ils en jouent, parfois au-delà des limites. Après tout c’est si facile. Comment résister alors à cette tentation ?
Cette problématique a tourmenté Fabrizio dans le passé. Il lui arrive trop souvent de se sentir supérieur, plus légitime, comme au-dessus des autres, protégé des répercussions. Il a déjà transgressé les limites en usant de ses privilèges. Aujourd’hui, il se cherche un équilibre aux travers de la philosophie et de l'éthique. La responsabilité est sa valeur mère. Il est responsable de ses actes, il est responsable de ce qu'il fait avec son argent, mais également de ce qu'il ne fait pas avec. Sa plus grande responsabilité est l'éducation de ses enfants. Il les élève pour qu'ils deviennent de bonnes personnes, avec une âme, un cœur et une conscience. Comme tout un chacun, ils les élève pour qu’ils ne refassent pas ses propres erreurs. Il en va de sa responsabilité que ses enfants ne considèrent jamais autrui comme objet, mais toujours comme sujet.
Ainsi, chaque fois qu'Océane se plaignait d'un conflit, d'une injustice ou toute autre contrariété sociale, il prenait soins de reconnaître ses sentiments blessés, tout en rappelant, inlassablement, que tout ce qu'elle souffre peut être ressenti par les autres, exactement de la même manière. Ce discours a germé dans l'esprit de la petite fille, faisant naître, petit à petit, une sorte de culpabilité empathique. Cette dernière constitue certainement le seul frein au naturel intrépide de la petite. En règle générale, rien ne l’arrête. Quand elle a une idée en tête, elle y va. Elle est déterminée, bornée même. Mais ne fera pas de mal volontairement, donc si doit s’arrêter, elle s’arrêtera.
Pas très studieuse, franchement désobéissante mais pleine de malice et de tendresse, Océane rêvera très tôt d'aventure. La dire curieuse serait un euphémisme. Elle semble sans peur, toujours en quête d'expériences nouvelles. Plus elle grandissait et plus il était difficile de la satisfaire sur ce point. Dans son petit monde de privilégiés, elle souffrira bientôt d’un ardent désir de voyage et de liberté. L’adolescence fût compliquée. Les vacances exotiques et l’orgue, heureusement, pouvaient lui donner un peu de ce qu’elle cherchait.
Océane découvrit l’orgue grâce à une levée de fond. Son collège voulait acquérir l’orgue d’une église de province abandonnée. Le transport et la restauration de l’instrument revenant à plus d’un million d’euros, l’administration comptait sur la générosité des parents d’élèves. Pour convaincre les donateurs, l’école avait eu la brillante idée de confier l’organisation de la soirée aux élèves. Les plus âgés s’occupaient de la logistique et du budget, des petits musiciens devaient divertir les invités et quelques discours incitant au don étaient confiés aux plus éloquents. Les élèves de première année, comme Océane, devaient présenter le projet par écrit, pour les invitations, les remerciements, la presse et les feuillets distribués lors de la soirée. Parents et enfants se retrouvaient ensuite pour un jeu de rôles avec chèques à la clef. D’une pierre deux coups : l’exercice subventionne l’école et entraîne les jeunes à la vie mondaine.
Lors de ses recherches, Océane, 10 ans, tomba sous le charme de l’instrument. Elle fût fascinée par la diversité des orgues et leur ingénierie. Capable d’imiter le chant d’un rossignol, la trompette, la flûte, le son du train et de la pluie, conçu pour être entendu de loin, il fût instrument de guerre puis d’églises. Chaque orgue est unique donc un même morceau peut être sublimé par l’un et défiguré par un autre. Les organistes jouent de leurs mains sur plusieurs claviers, et de leurs pieds sur un pédalier. Telle touche sur tel registre active tel tuyau, souvent par un système complètement mécanique. Et il y a tant d’autres détails et de subtilités. Cela fait 10 ans maintenant, et Océane continue d’en découvrir sur les orgues, continue d’être fascinée.
Après le collège, après le lycée, Océane dû choisir un cursus universitaire. La désormais jeune femme s'est d'abord tournée vers la littérature, après avoir longtemps envisagé la musique. Mais elle s'est vite lassée des cours théoriques. L'année suivante, elle a donc préféré l'art du spectacle. Cours de danse, de théâtre, introduction au chant lyrique et guttural, Océane pouvait pleinement s'exprimer sans trop s'ennuyer, juste de quoi supporter les cours théoriques obligatoires. Et puis, un ami de la fac lui a confié vouloir partir en Erasmus, sur la terre natale de la commedia dell'arte. La L2 et le M1 sont les seules opportunités viables pour ce genre d'échange d'après lui. Océane n'aura pas réfléchi bien longtemps avant de décider de partir, elle aussi. Seulement, elle s'est confrontée au refus catégorique de ses parents.
Pour les convaincre, elle a choisi la Corée du Sud, l'un des pays les plus safe du monde, si on oublie qu'il est officiellement en guerre contre son voisin du Nord. Yonsei, avec son système de dortoirs à couvre-feu et son excellente réputation académique avait su retenir l'intérêt de maman, mais papa restait sceptique. Heureusement que les différents scandales liés à l'université n'avaient pas eu trop d'écho dans la presse internationale. Après d'âpres négociations, Océane était autorisée à partir un an en échange universitaire là-bas. Deux conditions cependant : Intégrer l'un des dortoirs sponsorisés et revenir pour Noël.
Un an de liberté, un an de découverte, un an rien que pour elle, Océane était surexcitée. Elle aurait pu partir dans n’importe quel pays où sa vie ne serait pas en danger, les accords universitaires et le destin (+ moi) l’ont dirigé vers la Corée du Sud... Alors qu’il en soit ainsi. Impatiente mais préparée, 오세안 a étudié assidument la langue coréenne ces derniers mois. Elle maitrise le vocabulaire basique et la construction des phrases simples, même si elle oublie la moitié des particules la moitié du temps. Elle excelle en conjugaison mais lit et écrit comme un ordinateur. Comme mentionné plus haut, elle n’est pas très studieuse, mais elle s’applique lorsqu’elle est passionnée.
Girl just want to have fun dans les oreilles, elle s’apprête à s’envoler vers la liberté.
Le truc, c’est que quand on est riche, les parents peuvent vous accompagner en première classe jusqu’à votre chambre d’étudiant, à 8900 km. Comme quoi il n’y a pas que des bons côtés.
Cette chère Louise Vernale, née Primevoire (oui je sais, j'abuse un peu avec le thème saisonnier), n'est pas le genre de femme qui se délecte de leur état gestationnel, bien au contraire. La grossesse, c'est un poids, littéralement et figurativement. Heureusement, au terme, ce sont des années de labeurs et d'amour, dans cet ordre d'importance. Louise Vernale n'est pas non plus le genre de femme à faire ce dont elle n'a ni besoin ni envie, aussi, ne vous y trompez pas, elle aime être mère. C'est un sentiment incomparable qui l'anime depuis la naissance de son enfant, sa plus grande force et sa plus grande faiblesse.
Fabrizio Vernale, né Vernale, aurait bien soulagé son épouse de sa grossesse, s'il l'avait pu. C'est un homme généreux, monsieur Vernale. La paternité a été plus compliqué pour lui. Ce n'était pas une révélation, c'était une responsabilité ingérable. L'avenir d'un être humain reposant entre ses mains, et s'il en faisait un petit Hitler ? Et s'il lui cassait un bras, une jambe, ou le cou ? Vous avez entendu parler du syndrome du bébé secoué, lui en a entendu parler. Il en faisait des cauchemars. Le pauvre en a vu de toutes les couleurs avec Océane. Petite déjà, elle faisait les quatre-cents-coups. Une petite chipie qui n'avait peurs de rien, de quoi donner des sueurs froides à son père en galère.
J'espère que ces quelques lignes vous auront donnés une bonne idée des parents Vernale. Une dernière information est sans doute à mentionner : ils sont pour ainsi dire crazy rich. Louise est propriétaire de deux immeubles sur les champs Elysées, un autre sur King's road et encore deux sur Oxford Street, entre autres. Pour être juste, elle est copropriétaire de l'ensemble, avec son frère aîné. Elle ne possède réellement et entièrement que son appartement parisien et sa maison à Cassis. Fabrizio tient de son père une villa à Florence et un pavillon en Corse de sa grand-mère. Voilà pour le patrimoine immobilier. Quand j'écris crazy rich, c'est crazy rich.
Pour vous donner une idée un peu plus précise de la fortune et de l'influence de la famille, laissez-moi vous compter une petite anecdote. Océane a dû passer son huitième anniversaire à l'hôpital, à cause de son appendice. C'était assez sérieux, il avait rompu et elle avait risqué la septicémie. Pour son anniversaire, elle voulait être une princesse.
Désireuse d'exaucer le souhait de sa fille malade, Louise a fait jouer ses relations, tirer les bonnes ficelles et payer les bonnes personnes. En 48 heures, elle a obtenu un titre de princesse pour sa fille et l'a fait reconnaître par les couronnes d'Angleterre et de Monaco. Tandis que Fabrizio, rendu plus confiant par ses huit années d'expérience, s'est occupé du plus important : le costume de princesse et les cupcakes.
Cette position privilégiée a forcément eu un impact sur le développement de la petite Océane. Sans doute serait-elle plus travailleuse, moins rêveuse si elle n'était pas équipée d'un parachute doré qui lui garantit la sécurité, qui la décharge des inquiétudes du commun des mortels. Irrémédiablement, la profusion de richesses procure un sentiment de sécurité, d'absolu. D'ailleurs c'est un fait, on ne fait pas tous face aux mêmes conséquences. Ce serait mensonge que de le nier. Les privilégiés ont parfaitement conscience de cette différence et ils en jouent, parfois au-delà des limites. Après tout c’est si facile. Comment résister alors à cette tentation ?
Cette problématique a tourmenté Fabrizio dans le passé. Il lui arrive trop souvent de se sentir supérieur, plus légitime, comme au-dessus des autres, protégé des répercussions. Il a déjà transgressé les limites en usant de ses privilèges. Aujourd’hui, il se cherche un équilibre aux travers de la philosophie et de l'éthique. La responsabilité est sa valeur mère. Il est responsable de ses actes, il est responsable de ce qu'il fait avec son argent, mais également de ce qu'il ne fait pas avec. Sa plus grande responsabilité est l'éducation de ses enfants. Il les élève pour qu'ils deviennent de bonnes personnes, avec une âme, un cœur et une conscience. Comme tout un chacun, ils les élève pour qu’ils ne refassent pas ses propres erreurs. Il en va de sa responsabilité que ses enfants ne considèrent jamais autrui comme objet, mais toujours comme sujet.
Ainsi, chaque fois qu'Océane se plaignait d'un conflit, d'une injustice ou toute autre contrariété sociale, il prenait soins de reconnaître ses sentiments blessés, tout en rappelant, inlassablement, que tout ce qu'elle souffre peut être ressenti par les autres, exactement de la même manière. Ce discours a germé dans l'esprit de la petite fille, faisant naître, petit à petit, une sorte de culpabilité empathique. Cette dernière constitue certainement le seul frein au naturel intrépide de la petite. En règle générale, rien ne l’arrête. Quand elle a une idée en tête, elle y va. Elle est déterminée, bornée même. Mais ne fera pas de mal volontairement, donc si doit s’arrêter, elle s’arrêtera.
Pas très studieuse, franchement désobéissante mais pleine de malice et de tendresse, Océane rêvera très tôt d'aventure. La dire curieuse serait un euphémisme. Elle semble sans peur, toujours en quête d'expériences nouvelles. Plus elle grandissait et plus il était difficile de la satisfaire sur ce point. Dans son petit monde de privilégiés, elle souffrira bientôt d’un ardent désir de voyage et de liberté. L’adolescence fût compliquée. Les vacances exotiques et l’orgue, heureusement, pouvaient lui donner un peu de ce qu’elle cherchait.
Océane découvrit l’orgue grâce à une levée de fond. Son collège voulait acquérir l’orgue d’une église de province abandonnée. Le transport et la restauration de l’instrument revenant à plus d’un million d’euros, l’administration comptait sur la générosité des parents d’élèves. Pour convaincre les donateurs, l’école avait eu la brillante idée de confier l’organisation de la soirée aux élèves. Les plus âgés s’occupaient de la logistique et du budget, des petits musiciens devaient divertir les invités et quelques discours incitant au don étaient confiés aux plus éloquents. Les élèves de première année, comme Océane, devaient présenter le projet par écrit, pour les invitations, les remerciements, la presse et les feuillets distribués lors de la soirée. Parents et enfants se retrouvaient ensuite pour un jeu de rôles avec chèques à la clef. D’une pierre deux coups : l’exercice subventionne l’école et entraîne les jeunes à la vie mondaine.
Lors de ses recherches, Océane, 10 ans, tomba sous le charme de l’instrument. Elle fût fascinée par la diversité des orgues et leur ingénierie. Capable d’imiter le chant d’un rossignol, la trompette, la flûte, le son du train et de la pluie, conçu pour être entendu de loin, il fût instrument de guerre puis d’églises. Chaque orgue est unique donc un même morceau peut être sublimé par l’un et défiguré par un autre. Les organistes jouent de leurs mains sur plusieurs claviers, et de leurs pieds sur un pédalier. Telle touche sur tel registre active tel tuyau, souvent par un système complètement mécanique. Et il y a tant d’autres détails et de subtilités. Cela fait 10 ans maintenant, et Océane continue d’en découvrir sur les orgues, continue d’être fascinée.
Après le collège, après le lycée, Océane dû choisir un cursus universitaire. La désormais jeune femme s'est d'abord tournée vers la littérature, après avoir longtemps envisagé la musique. Mais elle s'est vite lassée des cours théoriques. L'année suivante, elle a donc préféré l'art du spectacle. Cours de danse, de théâtre, introduction au chant lyrique et guttural, Océane pouvait pleinement s'exprimer sans trop s'ennuyer, juste de quoi supporter les cours théoriques obligatoires. Et puis, un ami de la fac lui a confié vouloir partir en Erasmus, sur la terre natale de la commedia dell'arte. La L2 et le M1 sont les seules opportunités viables pour ce genre d'échange d'après lui. Océane n'aura pas réfléchi bien longtemps avant de décider de partir, elle aussi. Seulement, elle s'est confrontée au refus catégorique de ses parents.
Pour les convaincre, elle a choisi la Corée du Sud, l'un des pays les plus safe du monde, si on oublie qu'il est officiellement en guerre contre son voisin du Nord. Yonsei, avec son système de dortoirs à couvre-feu et son excellente réputation académique avait su retenir l'intérêt de maman, mais papa restait sceptique. Heureusement que les différents scandales liés à l'université n'avaient pas eu trop d'écho dans la presse internationale. Après d'âpres négociations, Océane était autorisée à partir un an en échange universitaire là-bas. Deux conditions cependant : Intégrer l'un des dortoirs sponsorisés et revenir pour Noël.
Un an de liberté, un an de découverte, un an rien que pour elle, Océane était surexcitée. Elle aurait pu partir dans n’importe quel pays où sa vie ne serait pas en danger, les accords universitaires et le destin (+ moi) l’ont dirigé vers la Corée du Sud... Alors qu’il en soit ainsi. Impatiente mais préparée, 오세안 a étudié assidument la langue coréenne ces derniers mois. Elle maitrise le vocabulaire basique et la construction des phrases simples, même si elle oublie la moitié des particules la moitié du temps. Elle excelle en conjugaison mais lit et écrit comme un ordinateur. Comme mentionné plus haut, elle n’est pas très studieuse, mais elle s’applique lorsqu’elle est passionnée.
Girl just want to have fun dans les oreilles, elle s’apprête à s’envoler vers la liberté.
Le truc, c’est que quand on est riche, les parents peuvent vous accompagner en première classe jusqu’à votre chambre d’étudiant, à 8900 km. Comme quoi il n’y a pas que des bons côtés.
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Re: Océane Vernale | Sam 21 Aoû 2021 - 11:17 Citer EditerSupprimer
rebienvenue parmi nous
je connaissais pas la demoiselle mais elle est mignonne
juste une petite précision, il faudrait que tu changes l'ordre de ton pseudo . même si elle est occi, c'est le nom de famille avant le prénom
et je me charge de mettre l'adresse que tu as sur gauel sur océane
je connaissais pas la demoiselle mais elle est mignonne
juste une petite précision, il faudrait que tu changes l'ordre de ton pseudo . même si elle est occi, c'est le nom de famille avant le prénom
et je me charge de mettre l'adresse que tu as sur gauel sur océane
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Re: Océane Vernale | Sam 21 Aoû 2021 - 15:55 Citer EditerSupprimer
Rebienvenue sur le forum elle est toute mignonne amuse-toi bien avec ce nouveau personnage !
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Re: Océane Vernale | Sam 21 Aoû 2021 - 21:32 Citer EditerSupprimer
Princesse, princesse, tu es bien jolie
rebienvenuuuuuuuuuuue
rebienvenuuuuuuuuuuue
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Re: Océane Vernale | Sam 21 Aoû 2021 - 22:31 Citer EditerSupprimer
Rebienvenue par ici
Par curiosité je suis allée regarder quelques photos de cette actrice et elle a l'air d'avoir une bouille absolument adorable Je poursuis ma lecture de cette fiche demain à tête reposée (mais je tenais quand même à passer ce soir ). En attendant j'espère que ce DC te contentera et que tu resteras avec parmi nous
Tu vieeeeens à l'aaaaaaide de tous tes amiiiiiis (de tous tes amiiiiiis)Ryeo Théo a écrit:Princesse, princesse, tu es bien jolie
Rebienvenue par ici
Par curiosité je suis allée regarder quelques photos de cette actrice et elle a l'air d'avoir une bouille absolument adorable Je poursuis ma lecture de cette fiche demain à tête reposée (mais je tenais quand même à passer ce soir ). En attendant j'espère que ce DC te contentera et que tu resteras avec parmi nous
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Re: Océane Vernale | Lun 23 Aoû 2021 - 11:28 Citer EditerSupprimer
le dcccccccccccccccccccccccccccccccccc
rebienvenue parmi nous
j'aime beaucoup ce que j'ai lu de ta fiche
comme je te disais, dès que je récup mon nouveau pc pro (début/mi-septembre) j'essaie de te faire quelques avatars de cette beauté
j'espère que tu vas bien t'amuser avec elle
rebienvenue parmi nous
j'aime beaucoup ce que j'ai lu de ta fiche
comme je te disais, dès que je récup mon nouveau pc pro (début/mi-septembre) j'essaie de te faire quelques avatars de cette beauté
j'espère que tu vas bien t'amuser avec elle
Han Kyung Ho
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Re: Océane Vernale | Lun 23 Aoû 2021 - 11:34 Citer EditerSupprimer
rebienvenue
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